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PAGE DE GARDE - TD Analyse de la défaillance

Année Universitaire 2022 - 2023

Classe : L1 (Parcours : Maintenance Industrielle)


Matière : Stratégie de Maintenance
Code Matière : SOM
Date :
Horaire : 2H00
Enseignant : Jok Stell NGOLO
Document autorisé : Néant
Calculatrice autorisée : OUI

CADRE RESERVE A L’ENSEIGNANT

Si au cours de l’épreuve, vous repérez ce qui vous parait être une erreur ou un oubli dans
l’énoncé, vous le signalez clairement dans votre copie et vous poursuivez l’examen en
proposant une solution.
Le barème est donné à titre indicatif.
1 –Analyse de défaillance 2 – Analyse par 3 – Outils QQOQCP 4 – 5 Ishikawa 6 – Tableau effet
Lorsque l’étudiant ne répond pas à une question ou si la réponse est fausse, la note
par PARETO ABC arbre de défaillance Arbre de cause remède
attribuée sera égale à zéro.
Rédigez directement sur la copie. Il sera tenu compte du soindéfaillance 7 – AMPEC ………
apporté à la rédaction.

CADRE RESERVE A L’ETUDIANT(E) :

Merci de compléter ce cadre

NOM : TATI JUNIOR

Prénom : Henrietta Michelle

Promotion : l1

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1 - SITUATION PROBLEME : Analyse de la défaillance d’un procédé de
fabrication des biscuits.

Sur le sous-système « reprise vers surgélateur », l’historique fait apparaître pour chaque mode de
défaillance les temps d’arrêt (en heures) suivants :

Repère du jour de production Mode de défaillance Temps d’arrêt


27 Coincement du râteau 6
6 Indication erronée de la cellule 6
46 Coincement du râteau 5
63 Non démarrage du moteur 1
67 Vibrations dans le transfert 2
72 Indication erronée de la cellule 4
75 Coincement du râteau 5
87 Court-circuit dans le moteur 3
110 Vibrations dans le transfert 2
115 Rupture du support de galet 3
135 Coincement du râteau 5
157 Fonctionnement irrégulier du moteur 1,5
185 Vibrations dans le transfert 1
190 Coincement du râteau 5
192 Coincement de l’élévateur 0,5

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1 – Analyse par PARETO ABC

1.1 - Classer les modes de défaillance par famille en calculant par famille le temps
d’arrêt

Famille de mode de défaillance Temps d’arrêt % %cumulé


F1 26 52 52

F2 10 20 72

F3 5,5 11 83

F4 5 10 93

F5 3 6 99

F6 1 100
0,5
50

1.2 - Déterminer les familles les plus pénalisantes en fnction des temps d’arrêt.

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1.3 - Conclusion :……………

pour a , le 72% correspond à la première cassure

2 – Analyse par arbre de défaillance


Les vérins 4 – 5 – 8 et autres sont alimentés par l’air pneumatique provenant d’un compresseur
entrainé par un moteur à essence.

CONSTAT DE DEFAILLANCE : Ce dernier ne démarrait pas pénalisant la chaine de fabrication, ce


qui a fait appel une fois de plus à la réactivité du service de maintenance de cette unité.

Le DM de l’entreprise a disposé des informations suivantes provenant du dossier fournisseur :

 Tableau des modes de défaillances et causes associées

Le moteur ne démarre pas


Mode de défaillance Causes de défaillance
Manque de compression - Fuite au joint de culasse
- Usure des segments
Manque d’essence - Réservoir vide
- Arrivée d’essence bouchée
- Problème de carburateur

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Pas d’étincelle - Bougie défectueuse
- Panne carte électronique
- Défaut de fil de bougie
Pas de rotation du - Piston serré
vilebrequin - Axe de piston cassé
- Grippage palier
- Corde de lanceur cassé.

2.1 – Identifiez la nature de la défaillance d’après le constat de défaillance de la page 4 sur 9


selon les étapes suivantes :

Cochez la case correspondante


o La fonction de défaillance :
 défaillance partielle………………………………………………………………………
 défaillance complète ……………………………………………………………………
 défaillance intermittente……………………………………………………………..
 à la sollicitation ……………………………………………………………………………
o Les caractères de défaillance :
 Systématique ………………………………………………………………………………
 reproductible ou non …………………………………………………………………
 de cause commune……………………………………………………………………..

 Définition de l’outil Arbre de défaillance

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2.2 - En se servant des informations du tableau des modes de défaillance et de la définition
de l’outil arbre de défaillance de la page 4 sur 9 , Complétez les vides de l’abre de défaillance
ci - après.

Manque
de
compressi

Usu
re
des

Ar Pr
Ré Bougie Panne
riv o Défaut
ser d carte
ée bl de fil de
é électr bougie

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Piston Corde
Grippag
serré de
e
lanceu

3 – Défaillance du système d’alimentation au Procédé de fabrication de sucre utilisé pour


préparer la farine de biscuit

o Outils QQOQCP

Pour pallier au déficit de l’électricité de la E 2C, l’entreprise a conçu un procédé de production de


l’électricité par le biais de la centrale à vapeur, l’eau alimentant la chaudière est assurée par une
pompe centrifuge. La moindre défaillance de cette pompe occasionnerait un défaut de débit de
vapeur et donc les problèmes électriques. Un étudiant de A 2 en stage dans cette entreprise
constatait que cette pompe présentait des bruits anormaux occasionnant le défaut de
refoulement de l’eau, bien que le défaut de lignage fût remarqué lors de son accouplement avec
le moteur, il fallait bien essayer si elle pouvait accomplir sa fonction requise. Lors de l’essai, au
démarrage le moteur s’est déclenché et a commencé à s’arrêter progressivement jusqu’à
s’arrêter complètement.

L’équipe a donc fait appel aux électriciens afin de s’affirmer que le moteur n’était pas défaillant.
Une fois après avoir désaccouplé, le moteur est lancé à vide et il marcha à merveille. On a donc
essayé de tourner la pompe à la main, on a constaté qu’il y avait un dur mécanique en un point,
après vérifications nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle l’arbre de la pompe était
cintré (torsion) et il coinçait sur le palier où est logé le roulement. Il nécessitait donc d’intervenir.

3.1 - D’après votre esprit d’analyse, cochez le type de défaillance correspondant :

a) En fonction du degré d’importance :


o Défaillance partielle
o Défaillance complète
o Défaillance intermittente
b) En fonction du degré d’importance
o Défaillance systématique,

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o Défaillance reproductible ou non,
o Défaillance de cause commune.

3.2 - Le procédé fonctionne telque décrit ci – dessous :

 Fonctionnement du process :
L’eau brute (1) recueillit au niveau du fleuve au voisinage de l’installation est nettoyée par la crépine (2)
en enlevant les déchets qui est ensuite aspirée par la pompe monobloc (1P) puis refoulée, et traitée par
le filtre (3) ; l’eau potable recueillie par le réservoir (4) est ensuite aspirée par la pompe centrifuge
multicellulaire à haute pression (2P) qui alimente la chaudière (6) en passant préalablement par la
vanne (5). La vapeur d’eau obtenue au niveau de la chaudière fait tournée le turbo-Alternateur (7) grâce
à son énergie cinétique transformant l’énergie mécanique en énergie électrique par la variation du champ
magnétique causé par la rotation du rotor. Le condenseur(8) retransforme ensuite la vapeur d’eau à la
sortie du turbo-alternateur en liquide, qui est aspiré et refoulé par la pompe centrifuge (3P) pour ensuite
alimenté de nouveau le réservoir d’eau brute pour former un circuit fermé.

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En période de compagne du début de ce mois d’Octobre 2021, les mécaniciens de la section (turbo –
Alternateurs) y compris les stagiaires avaient constaté que la pompe multicellulaire 2P n’était plus en
état d’accomplir sa fonction requise après une défaillance dûe au cintrage de l’arbre. Il a donc été
demandé à ces derniers d’intervenir sur cette pompe Pour remettre la pompe en bon état de fonctionnement
dans le but d’alimenter la chaudière en eau.

TAF : Etablir le diagnostic selon la méthode QQOQCP ; Utiliser le tableau ci – dessous

Qui ?
Les mécaniciens
Quoi ?
La pompe centrifuge 2p multicellulaire
présentait des bruits anormaux, défauts de
refoulement de l’eau
Où ?

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À la saris Congo, au niveau de l’unité centrale à
à vapeur
Quand ? En période de compagne au début du mois
d’octobre 2021

Comment ? La pompe centrifuge n’était plus en état


d’accomplir sa fonction requise après une
défaillance due au ceintrage de l’arbre

Pourquoi ? Dans le but de remettre la pompe en bon état


de fonctionnement afin de bien alimenter la
chaudière

4 - Situation problème (Analyse de diagnostic)

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Analyse de la défaillance du circuit de refroidissement du moteur bâbord de la navette
Kouyou.

Le PAPN est une structure dont la plus grande partie de ses revenus provient des opérations
maritimes (remorquage, largage…). Ces opérations sont effectuées par une gamme de navettes et
de remorques qui contribuent à la croissance économique du PAPN. Conscient de cela, le PAPN
veille de façon rigoureuse sur la politique de maintenance (qui peut être soit préventive, soit
corrective) mise en place pour le bon fonctionnement de ses équipements.
En effet, la navette KOUYOU est un petit bateau principal qui permet de faire la vérification
de la profondeur des différents quais, du contrôle de la marée et du climat. Equipée d’un moteur
Diesel, dont la température normale au fonctionnement doit être comprise entre 80oC et 85oC.
Les navettes utilisées par le PAPN sont pour la plus part équipées de 2 moteurs Diesel, l’un du
coté bâbord et l’autre du tribord. Généralement les 2 moteurs sont de même marque et ont les
même caractéristiques, mais le cas de <<Kouyou>> est un peu plus particulier, car l’un des
moteurs (bâbord) est plus vieux que l’autre (cas présent), malgré qu’ils soient de même marque et
aient les même caractéristiques.

Lors d’une opération au large, un accident grave avait abimé le moteur tribord, obligeant ainsi le
service de maintenance à le remplacer par un moteur flambant neuf car il était irréparable. Trois
ans après le remplacement du moteur tribord, le moteur bâbord commençait à afficher plusieurs
caprices, parmi lesquelles : la détérioration rapide de la qualité d’huile, taux de carbone élevé dans
les gaz d’échappement etc…mais aucun de ces dysfonctionnements ne semblait lancer un défi
sérieux à l’intelligence et au professionnalisme des agents de maintenance du PAPN, jusqu’à ce
qu’arrive le problème de l’échauffement excessif permanent (effet principal dans notre cas
d’étude).

Après que le capitaine de la navette ait remarqué l’anomalie (échauffement excessif du


moteur bâbord) grâce aux indicateurs de températures sur le tableau de bord (soit une
température de 97°C dépassant la limite excessive), il le notifie dans le journal de bord. En effet le
journal de bord est un registre qui informe la D.O.M. et la D.E.I. sur les différentes opérations
effectuées (La D.O.M.) et sur le comportement de l’équipement (la D.E.I.). Une fois
l’information remontée au département Génie Mécanique qui fait partie de la D.E.I., le chef de la
division mécanique délègue une équipe pour aller intervenir sur l’équipement défaillant.
Observez minutieusement les mécanismes 1 et 2 avant de faire votre analyse.
D.O.M. : Direction des opérations maritimes.
D.E.I : Direction de l’équipement et des infrastructures.

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PLANCHE 1

Figure 1 : Plan de circulation de façon général des circuits eau de mer et eau douce pour le refroidissement du moteur.

L’eau douce est en permanence dans le moteur et est refroidie via un échangeur par l’eau de mer aspirée par une pompe
à eau de mer. 2
PLANCHE L’eau douce est envoyée sous pression dans les circuits d’eau du moteur via une pompe à eau douce.

L’échange thermique pour refroidir l’eau douce se fait à travers l’échangeur de température.

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Figure2 : système ou structure de refroidissement du moteur Baudouin de la navette Kouyou de PAPN. La
compréhension du fonctionnement se fait directement par interprétation observation de ce plan technique.
L’échange thermique pour refroidir l’eau douce se fait à travers l’échangeur de température.

TRAVAIL A FAIRE :

1 – Etablir le diagnostic de ce système selon les étapes suivantes :

a) La fonction de défaillance (défaillance partielle, complète, intermittente, la sollicitation,


…)
b) Les caractères (défaillance : systématique, reproductible ou non, de cause commune)
2 - Complétez le diagramme d’Ishikawa ci – dessous résumant le diagnostic de l’anomalie de ce
mécanisme.

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Exercice5 : ANALYSE DE LA DEFAILLANCE (ISHIKAWA – Arbre de défaillance)
I. Système automatisé de dosage et de chauffage d’un fluide alimentaire

L’extrait du dossier machine, les schémas électriques, hydrauliques, mécaniques…, les dessins
techniques servent de supports visuels à un raisonnement logique. On identifie le composant
défaillant (la fonction perdue) sur la machine, puis sur le schéma, et l’on remonte en amont
chercher les causes possibles.
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L’homogénéité de la température dans le fluide impose un brassage durant le chauffage. Malgré
cela, on constate qu’il y a non-conformité de la température du fluide avec la valeur souhaitée
comme l’indique la figure ci – dessous :

Figure 1 : Système automatisé de dosage et de chauffage d’un fluide alimentaire

Une observation minutieuse de la figure permet de comprendre son fonctionnement que relate
la boucle de régulation de température ci - dessous.

Question 1 : Proposer une explication du fonctionnement de ce process avec vos propres mots.

(Considérez d’abord le système en état de fonctionnement normal)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………

Question 2 : Considérant l’information du dysfonctionnement décrite dans l’hypothèse ci -


dessus et que B1 ne soit pas défectueuse et l’hélice ne soit pas cassée. Complétez l’arbre de
défaillance ci – dessous ainsi constitué ? (Voir figure 2).

Figure2 : Arbre de défaillance du diagnostic

Question 3 : En considérant le même effet, Complétez le diagramme d’ISHIKAWA suivant :

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Exercice 6 : Etablir le tableau causes – effets du Touret à meuler

. Effet constaté : fonctionnement anormal d’un touret à meuler

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Compléter le tableau ci – dessous :

Tableau 2 : tableau Causes – effets

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7- ANALYSE DE MODE DE DEFAILLANCE DE LEUR EFFET ET TD N° AMPEC
DE LEUR CRITICITE (AMDEC) : CAS DE L’AMPEC SEMAINE

Présentation du robot d’entretien de skis à fonctions combinées :

Cet équipement polyvalent permet aux magasins de location des skis de les maintenir en bon
état. Il réalise 4 opérations d’entretien (affutage latéral des carres, poinçage de la semelle,
ébavurage des carres, fartage à chaud de la semelle). Le ski, bridé sur la cassette de transport par
l’intermédiaire d’une ventouse, est véhiculé devant chaque unité pour être entretenu suivant le
choix fixé par l’opérateur.

Figure N°1 : ROBOT d’entretien des skis

Le premier rôle des carres est de permettre au ski de <<mordre>> à la glace lors des virages. Les
carres sont en acier afin de résister à l’abrasion et doivent nécessairement être bien affutées.

Figure N°2 : Actigramme A – 0 du ROBOT d’entretien des Skis

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PROBLEMATIQUE GENERALE :

Le robot d’entretien de skis à fonctions combinées a été conçu il y a quelques années pour des
skis faiblement paraboliques. Hors actuellement les skis ont des rayons de courbure plus
importants, ce qui provoque de nombreux dysfonctionnements signalés au service après – vente.
L’objectif de cette étude sera de proposer aux détendeurs de l’équipement des améliorations
augmentant la fiabilité du système.

DOSSIER QUESTIONS – REPONSES

Problématique N°1 :

Suite à de nombreux dysfonctionnements sur des robots d’entretien de ski à fonctions combinés
(hors maintenance préventive systématique) et dans le cadre d’une démarche qualité du
fabriquant, le service après – vente vous charge d’analyser les défaillances d’un parc machine de
46 équipements afin d’étudier des améliorations possibles à apporter à ces machines.

Q1.1 : A partir de l’histogramme des pannes des


saisons d’hiver 2012 et 2013 présenté ci – contre,
déterminer les sous parties opératives les plus
pénalisantes du robot (plus de 5
dysfonctionnement en moyenne).

……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………

Q1.2 : A partir du tableau ci – dessous présentant l’historique des modes de pannes signalés par
les utilisateurs lors des saisons 2011 – 2012 et 2012 – 2023 sur les unités d’affûtage des carres et
la cassette porte ski, compléter le tableau AMPEC de la page suivante par la valeur de l’indice de
fréquence (F) (voir tableau concernant les indicateurs relatifs à la criticité).

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Mode de Panne Sous – partie disfnt disfnt Moyenne
Opérative Hiver Hiver disfnt par
concernée 2012 2013 saison
Ejection de la bande abrasive Affûtage des 3 4 3,5
carres
Usinage trop important des carres lors du Affûtage des 6 8 7
recul des unités carres
Marquage (creusement) de la carre lors de Affûtage des 5 4 4,5
l’impact carres
Matage du bout d’axe (409) Affûtage des 2 1 1,5
carres
Débridage du ski au niveau de la ventouse Cassette porte 7 11 9
ski
Grippage des galets de guidage Cassette porte 0 3 1,5
ski

TABLEAU AMPEC

ANALYSE DES MODES DE PANNES DE LEURS EFFETS ET DE LEUR


CRITICITE (AMPEC)
Système : ROBOT D’ENTRETIEN DE SKIS A Phase de fonctionnement : Date de
FONCTIONS COMBINEES FONCTIONNEMENT NORMAL l’analyse
……………………
…….

Sous – système : AFFUTAGE DES CARRES


Fonction Mode de Cause de la Effet de la panne Détection Criticité
panne panne F G D C
Régler et Ejection de Jeu dans le Affûtage partiel Bruit anormal
tendre la la bande montage de du ski et au niveau de .. 3 2 .
bande abrasive roulements détérioration de la poulie
abrasive étanches (414) la roue (451) (412)
Usinage trop Force de
important frottement à Usure .. 3 2 .
des carres vaincre lors du prématurée des Aucune
lors du recul recul de l’unité carres
des unités
Animer Marquage Inertie de
l’unité de la carre l’unité Détérioration de Aucune .. 4 2 .
d’affûtage lors de d’affûtage lors la carre
l’impact de l’avance de
l’unité
Matage du Desserrage de Desserrage de la
bout d’axe la vis (440) vis (440) Aucune .. 2 3 .

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(409)
Sous – système : CASSETTE PORTE SKI
Fonction Mode de Cause de la Criticité
Panne panne Effet de la panne Détection F G D C
Positionne Débridage Sérigraphie en Entretien partiel
r et brider du ski au relief sur les du ski Aucune .. 3 2 .
le ski niveau de la skis
ventouse
Animer la Grippage Limaille de fer Usure du rail de
cassette des galets et résidus de guidage de la Aucune .. 3 1 .
de de guidage semelle cassette porte –
transport ski en aluminium

Q1.3 : Compléter le tableau AMPEC ci – dessus en précisant la valeur de la criticité (C).

Q1.4 : Compléter le tableau ci – dessous en précisant par une croix les types d’action à mener
par rapport à l’AMPEC faite précédemment.

Type d’action à mener


Aucune Surveillance Amélioration
Mode de Panne action à du bien
mener et/ou des
moyens
Ejection de la bande abrasive
Usinage trop important des carres lors du recul des
unités d’affûtage
Marquage de la carre lors de l’impact
Matage du bout d’axe (409)
Débridage du ski au niveau de la ventouse
Grippage des galets de guidage

Documentation ressource AMPEC

Tableau concernant les indicateurs relatifs à la criticité

(Données propres au fabriquant du robot d’entretien de ski)

FREQUENCE : F (sur tout le parc machine)


1 Moins d’une panne par saison
2 De 1 ou 2 pannes par saison
3 De 3 ou 4 pannes par saison
4 Plus de 4 pannes par saison

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GRAVITE (Indisponibilité et insatisfaction) : G
1 Pas d’arrêt de la production et aucune détérioration du bien ou du produit
2 Arrêt ≤ 1 heure et aucune détérioration du bien ou du produit
3 1 heure ¿ arrêt ≤ 1 jour ou détérioration mineure du bien ou du produit
4 Arrêt ¿ 1 jour ou détérioration majeure du bien ou du produit
NON DETECTION : D
1 Détection aisée par contrôle de l’opérateur
2 Détection aisée par un agent de maintenance lors d’une des visites de maintenance
préventive
3 Détection difficile par un agent de maintenance lors d’une des visites de maintenance
préventive
4 Indécelable par un agent de maintenance lors d’une des visites de maintenance
préventive

La criticité est la gravité des conséquences de la défaillance, déterminée par calcul.

 F : Fréquence d’apparition de la panne : Elle doit représenter la probabilité d’apparition


du mode de pannes résultant d’une cause donnée.
 G : Gravité des effets de la panne : la gravité représente la sévérité relative à l’effet de la
panne.
 D : Fréquence de non détection de la panne : elle doit représenter la probabilité de ne pas
détecter la cause ou le mode de panne avant que l’effet survienne.
Chaque critère comporte 4 niveaux de gravité notés de 1 à 4

 C : Evaluation de la criticité : elle est exprimée par l’indice de priorité des risques.

C=FXDXG

Types d’action à mener suivant la valeur de la criticité

o Si C≤ 12 : Rien à signaler ,
o Si 13 ≤ C ≤ 18 : Surveillance accrue à envisager , valeur à la limite de l’acceptable,
o Si C ¿ 18 : Mise en place d’actions permettant de corriger donc d’améliorer le moyen
ou l’installation utilisées.

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