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MÉTHODOLOGIE

V 01/17

Complétude - Méthodologie
2 Complétude - Méthodologie
SOMMAIRE
Docs & Fiches de MÉTHODOLOGIE

Doc 1 Je décide de mettre des informations dans ma tête 5

Doc 2 La prise de notes 6

Doc 3 Pour apprendre par cœur 8

Doc 4 Plusieurs manières de s’approprier un cours 10

Doc 5 Les différents niveaux de la compréhension 11

Doc 6 La fiche synthèse 12

Doc 7 Les différents niveaux de questions 15

Doc 8 Carte d‘identité 16

Doc 9 Corriger efficacement les exercices 25

Doc 10 Gérer efficacement ses révisions d’examens 28

Fiche 1 Bien suivre un cours et en tirer parti 31

Fiche 2 Apprendre un cours 33

Fiche 3 Comprendre un cours 35

Fiche 4 Réviser un cours 37

Fiche 5 Optimiser son temps de travail personnel 38

Complétude - Méthodologie 3
4 Complétude - Méthodologie
Je décide de mettre des informations dans ma tête Doc 1

Pour assimiler ce que je vais entendre (les paroles de mes professeurs) et/ou ce que je vais voir
(tableau, feuille...), je dois me donner un objectif d’attention afin de focaliser mes efforts d’attention
sur les informations importantes et réussir.

Pour réussir à quitter le cours d’un professeur avec des éléments précis en tête, je dois me poser
les questions : « Quel est le but du cours ? » et « Quel(s) est (sont) le(s) message(s) que le professeur
veut nous faire passer ? ».

AVANT UN COURS ET SUIVANT LA MATIÈRE, JE DÉCIDE ALORS DE SORTIR EN AYANT EN TÊTE :

‣ le plan du cours,
‣ la correction d’un exercice,
‣ l’idée la plus importante,
‣ la progression du raisonnement,
‣ quelques formules, définitions ou règles,
‣ un théorème,
‣ des dates,
‣ des mots de vocabulaire nouveaux,
‣ des exemples,
‣ des anecdotes...

Pendant le cours, je n’hésite pas à m’arrêter régulièrement pour faire des pauses de récapitulation.
J’essaye de faire défiler dans ma tête (en me parlant et/ou en revoyant et/ou en réentendant et/ou en
ressentant) ce que j’ai capté, de façon à le fixer.

SI JE DÉCROCHE, LORSQUE JE M’EN RENDS COMPTE, JE RÉCAPITULE IMMÉDIATEMENT.

Complétude - Méthodologie 5
Doc 2 La prise de notes

Les notes ont un but utile : elles doivent permettre de retrouver beaucoup plus tard le contenu de
l’information notée.

1 EN COURS : Il est important que je sois en mesure de relire mes notes pour être
capable de reconstituer le raisonnement du cours ou de refaire la
démonstration.

● Les informations à noter...


Quand je prends des notes, il me faut penser à ce dont j’aurai besoin
plus tard. Il me faut savoir pourquoi je note telle information plutôt que
telle autre, dans quel but. Il est possible de noter :
‣ l’essentiel, les éléments de base qui permettront de
savoir de quoi il est question. Je peux donner un titre à
l’information et inscrire dessous les éléments essentiels.
Le fait de les lire déclenchera le souvenir des détails,
‣ la structure des idées, les relations entre les éléments de
l’ensemble. Je peux détecter le plan, faire un schéma,
un tableau...
‣ ce que je risque d’oublier : dates, chiffres, termes
techniques, les exemples. Ils m’aideront à être plus précis
   lorsque j’expliquerai ce que j’ai compris. Je les note s’ils
m’apportent une information concrète et que je peux traduire
d’une autre manière. Penser à l’ordre de grandeur qu’apporte
un chiffre, à l’époque désignée par une date,
‣ ce qui est nouveau par rapport à ce que je connaissais
déjà. Je mets en relief ce que je viens d’apprendre,
‣ les mots qui m’aideront à mieux m’exprimer par écrit ou
à l’oral. Je repère les tournures de phrase que je n’aurais
pas pensé à employer et qui seront utiles.

● ... de manière personnelle


Je dois essayer de reformuler les idées avec mes propres mots pour
me les approprier.

Je peux utiliser des abréviations et des symboles afin de gagner du


temps.

Je prends mes notes avec un crayon à papier ou à encre effaçable


pour pouvoir les réajuster si nécessaire, sans avoir à raturer ou réécrire.

6 Complétude - Méthodologie
Doc 2

2 LE SOIR MÊME : Le souvenir du cours est suffisamment frais pour :


‣ reprendre mes notes : les corriger s’il existe des éléments
incompréhensibles ou les compléter en m’aidant de lectures
   annexes (dictionnaire, commentaires, critiques, livres...) ou
   du cours d’un copain s’il manque des informations,
‣ améliorer la présentation pour introduire une hiérarchie
dans les idées présentées : souligner les titres et les sous-
   titres à l’aide de crayons de couleur et utiliser des codes
   graphiques ou des codes couleurs (exemple : encadrer en
rouge les définitions à apprendre par cœur, mettre un signe
dans la marge devant les points essentiels...).

Complétude - Méthodologie 7
Doc 3 Apprendre par cœur

Certaines leçons ou certaines informations de cours sont à savoir par cœur, c’est-à-dire mot à mot
sans rien changer ni oublier.
Il s’agit :

‣ des poésies,
‣ des définitions, des règles, des théorèmes, des propriétés avec leurs exemples associés,
‣ des symboles, des formules,
‣ des dates et des évènements,
‣ des termes techniques, du vocabulaire (langue étrangère), des expressions,
‣ des résumés, des plans de cours,
Mais aussi

‣ des cartes, des schémas, des graphiques sans oublier les titres et les légendes.

L’APPRENTISSAGE PAR CŒUR SE FAIT EN 4 ÉTAPES :

1 JE M’IMAGINE
LA SITUATION DE
RESTITUTION :
Par exemple :
‣ Je m’imagine réciter à haute voix devant mes camarades, la
poésie ou le texte (théâtre) que je dois apprendre.
‣ Je m’imagine citer par écrit la définition, la règle ou le
théorème, la formule.
‣ Je m’imagine reproduire une carte, un schéma au devoir sur
table.
‣ Je m’imagine écrire un texte en anglais, allemand....

Donc je dois apprendre par cœur pour :


‣ réciter,
‣ reproduire avec précision et exactitude.

Avec les bons mots placés dans le bon ordre et écrits sans faute
d’orthographe.

2 JE DÉCIDE DE
MÉMORISER LES
INFORMATIONS
● Pour des phrases (texte, poésie, définition, théorème, vocabulaire...) à
apprendre par cœur, je peux :
‣ me les répéter ou entendre quelqu’un les dire,
AVEC PRÉCISION ET ‣ les photographier : longueur des phrases, certains mots
EXACTITUDE : clés, la forme du texte avec ses paragraphes,
‣ ressentir des émotions, des mouvements (surtout quand
il s’agit d’une poésie, d’un texte à réciter à haute voix).

● Pour les cartes, les schémas, les croquis, les légendes à apprendre
par cœur, je peux :
‣ les photographier,
‣ les commenter, me les décrire,
‣ me donner un ordre pour vérifier que je n’ai rien oublié
(de gauche à droite, par exemple).

Pour cela il faut savoir utiliser son attention.

8 Complétude - Méthodologie
Doc 3

3 JE VÉRIFIE : ● Je compare ce que j’ai en tête avec l’original.


● Je reprends les détails qui ne vont pas jusqu’à ce que ce soit
parfait.

4 JE RÉACTIVE
RÉGULIÈREMENT
CE QUE J’AI APPRIS :
Une leçon ne s’apprend pas en une seule fois. Pour retenir
longtemps, je dois consolider mes apprentissages (Cf. : Courbe de la
mémoire).

Complétude - Méthodologie 9
Doc 4 Plusieurs manières de s’approprier un cours

1 Sans ouvrir son

2
cahier, faire remonter
les connaissances déjà
acquises sur le sujet par
Lire dans le
son expérience : émission
but de chercher ce
télévisée, lectures, a priori,
qui est nouveau et de
critiques, ce que l’on sait
comparer avec ce que
avec son bon sens...
vous savez déjà.


6
Surligner les
idées importantes PLUSIEURS
3
et utiliser des codes
couleurs pour classer
les informations par

MANIÈRES DE
Recopier les
catégorie.
S’APPROPRIER titres, sous-titres
▶ et deviner le contenu
UN COURS probable du chapitre.
Lire pour vérifier
ces hypothèses.

5

4
Annoter le

cours d’une façon


Lire dans l’ordre
personnelle (post-it) ;
et dans le détail
poser des questions sur
chaque partie. Lorsque
les zones de flou, sur ce
vous sentez que l’afflux
qui vous choque, faire des
d’informations nouvelles
commentaires personnels,
vous empêche de cheminer,
relier à ce qu’on connaît
posez une marque de crayon
par ailleurs.
et effectuez une pause de
récapitulation mentale.
Puis reprenez votre
lecture.

10 Complétude - Méthodologie
Les différents niveaux de la compréhension Doc 5

La compréhension est personnelle et subjective.

1er NIVEAU : LA COMPRÉHENSION SPONTANÉE


Il s’agit de :

‣ connaître et comprendre tous les mots d’un texte pris séparément,


‣ se faire une idée générale sur le sujet,
‣ reconnaître un acquis dans ce qui est présenté,
‣ avoir l’impression qu’on saura utiliser, appliquer,
‣ pouvoir redire ce qui est présenté,
‣ avoir un avis sur la qualité ou l’intérêt de ce qui est présenté.

Elle est presque immédiate et n’implique pas d’effort.

Elle est superficielle : elle n’est donc pas suffisante !

2nd NIVEAU : LA COMPRÉHENSION APPROFONDIE ET DIRIGÉE

Il s’agit de :

‣ vérifier que toutes les informations vont bien dans le sens que j’ai dégagé,
‣ chercher ce qui pourrait contredire ma première hypothèse,
‣ classer les différentes sortes d’informations,
‣ chercher des exemples et des contre-exemples,
‣ repérer la progression des idées, comment on passe d’une information à une autre,
‣ distinguer l’idée essentielle,
‣ traduire d’une autre manière, c’est-à-dire en reformulant avec ses propres mots ou en
schématisant,
‣ trouver des explications pratiques, s’imaginer mettre en pratique,
‣ chercher le pourquoi, se donner une explication,
‣ relier ce qui est présenté à d’autres acquis, voir en quoi le nouvel acquis transforme les
précédents et les complète.

Elle implique un effort. Elle correspond à un acte volontaire d’approfondissement.

Complétude - Méthodologie 11
Doc 6 La fiche synthèse

La fiche de synthèse est un outil pour :

‣ mémoriser ses cours,


‣ réviser rapidement ses contrôles et donc gagner du temps.

4 RAISONS DE FAIRE UNE FICHE DE SYNTHÈSE :


● Vous travaillez régulièrement sans prendre de retard : plus de mauvaises notes aux interrogations
surprises.

● Vous structurez vos connaissances et les clarifiez : plus de souci avec les cours qui sont plutôt
des discussions (comme les cours de langue, de philosophie...).

● Vous retrouvez rapidement une information oubliée : plus de panique face « aux trous » de
mémoire.

● Vous gagnez du temps sur vos révisions : plus de sacrifice à faire pour un temps avec vos
copains !

MODE D’EMPLOI EN 4 ÉTAPES :

1. 2.
Après avoir fini d’étudier un cours ou un chapitre Présentez et structurez les informations dans
entier, prenez le temps de le reformuler sans la forme qui vous convient le mieux :
document sous les yeux, sur une feuille
blanche. ‣ un plan accompagné d’annotations (plan
schéma),
Notez alors : ‣ un tableau de mots-clés,
‣ un plan en arbre,
‣ les idées essentielles que vous avez retenues ‣ une chronologie,
avec vos propres mots, ‣ un schéma heuristique (ou plan thématique)...
‣   les éléments à apprendre par cœur (les formules,
les dates...),
‣    les mots-clés (noms propres, vocabulaire spécifique,
termes techniques).

Remarque : dans le cas d’un cours trop long,


n’hésitez pas à découper le cours en sous-parties
et à faire des synthèses pour chacune d’elles.
Après quoi, il vous suffira d’en faire une synthèse
globale !

3. 4.
Reprenez votre cours et vérifiez que vous n’avez Pour finir, recopiez cette synthèse au propre
rien oublié : toute notion approximative est à sur une fiche (format A5 cartonné conseillé)
réapprendre ! en soulignant ou encadrant avec de la couleur
les éléments à apprendre par cœur (définitions
théorèmes...) ou les informations que vous pensez
oublier facilement.

12 Complétude - Méthodologie
Doc 6

LE SCHÉMA HEURISTIQUE

IC
IE = IDÉE ESSENTIELLE

IC = IDÉE COMPLÉMENTAIRE
IC

IE IC

IC

SUJET ▷ IE IC

IC

IE IC

IC

Vous encadrez au centre de la feuille le thème principal, puis vous faites rayonner autour
toutes les idées essentielles qui s’y rapportent.

LE PLAN EN ARBRE

SOUS-TITRE 1 (1ère idée complémentaire)

TITRE 1 (1ère idée essentielle) SOUS-TITRE 2 (2nde idée complémentaire)

SOUS-TITRE 1 (1ère idée complémentaire)


TITRE 2 (2nde idée essentielle)

SOUS-TITRE 2 (2nde idée complémentaire)

Complétude - Méthodologie 13
Doc 6

3 RÈGLES DE BASE À RETENIR :

● Privilégiez la qualité plutôt que la quantité : restez concis et clair !

● Exprimez-vous avec vos propres mots : ne tombez pas dans le piège de la paraphrase.

● Organisez et structurez le contenu : établissez un plan, assurez des liens logiques entre les
informations.

Remarque : profitez-en pour ajouter les quelques astuces de votre professeur, des exemples concrets, des
anecdotes, des citations...

On oublie souvent la jolie citation alors que c’est ce petit « plus » dont vous aurez besoin le jour du contrôle !

CONSEILS PRATIQUES :
● Les fiches de synthèse doivent rester accessibles pour :

‣ être complétées au fil de l’année,


‣ être consultées régulièrement, même au cours des années suivantes (ne pas les ranger au fond
d’un tiroir !).

● Pensez à ranger vos fiches dans un classeur :

‣ en privilégiant un ordre (alphabétique ou thématique),


‣ en différenciant chaque matière (par des intercalaires, par une couleur spécifique de fiches,
par des classeurs indépendants),
‣ en numérotant chaque fiche (pour éviter de les mélanger dès que vous les sortez du
classeur...d’où l’importance de les ranger tout de suite après utilisation !).

14 Complétude - Méthodologie
Les différents niveaux de questions Doc 7

1er NIVEAU
Ce sont les questions qui portent sur :

‣ des éléments concrets du cours et que l’on peut isoler de l’ensemble,


‣ des éléments à savoir par cœur : dates, chiffres, termes techniques, noms propres,
expressions réutilisables, définitions...

2nd NIVEAU

Ce sont des questions qui portent sur les liens logiques, sur la structure des informations.

Pour répondre à ces questions, il est important de prendre de la distance par rapport au cours
pour bien comprendre la logique interne et réorganiser les différentes informations : il s’agit de
cerner les rapports de cause à effet, de comparaison, de chronologie, de hiérarchie, d’inclusion, de
simultanéité...

Généralement ces questions commencent par « Pourquoi ? » « Comment ? « Expliquez... »...

3ème NIVEAU

Ce sont des questions qui portent sur une réflexion personnelle. Cela implique un sens critique, la
capacité à émettre des hypothèses.

Pour répondre à ces questions, il faut « tisser » des liens par soi-même, aller plus loin que ce qui
est donné dans le cours en faisant appel à son expérience personnelle, à sa culture générale, à des
connaissances acquises précédemment...

Généralement ces questions commencent par « A votre avis... », « Pensez- vous... »...

Complétude - Méthodologie 15
Doc 8 Carte d’identité

DESSIN OU EXEMPLE ÉNONCÉ

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?

COMMENT FAIRE ?

ORGANIGRAMME/SCHÉMA RAISONNEMENT/RÉDACTION

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :

16 Complétude - Méthodologie
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UN THÉORÈME


NIVEAU COLLÈGE (6e/5e)

DESSIN ÉNONCÉ
(D)
Si le point A est à égale distance
Si A Alors A des extrémités du segment [CB],
alors ce point appartient à la
médiatrice du segment.

B C B C

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?

Je l’utilise à chaque fois que je rencontrerai un point placé à égale dis- Pour prouver que le point est
tance des extrémités d’un segment. sur la médiatrice du segment
(et donc que la droite et le
Exercices qui «parlent» de : segment sont perpendiculaires).
- symétrie axiale,
- diagonales d’un losange,
- hauteur ou médiane d’un triangle isocèle ou équilatéral,
- diamètres perpendiculaires.

COMMENT FAIRE ?
ORGANIGRAMME RÉDACTION
Par hypothèse (ou par
AC = AB ▷ EC ▷
démonstration)
On a : AC=AB
Or, si le point A est à égale
THÉORÈME ▷ T ▷ distance des extrémités du
segment [CB], alors ce point
appartient à la médiatrice du
segment.
A (D) médiatrice
▷ EN ▷ Par conséquent : A appartient à
ET (D) (CB) la médiatrice du segment [CB].
EC = éléments connus
EN = éléments nouveaux

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :

Complétude - Méthodologie 17
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UN THÉORÈME


NIVEAU COLLÈGE (4e/3e)

DESSIN ÉNONCÉ
A
RÉCIPROQUE DU THÉORÈME
C’ DE THALÈS
Si dans un triangle ABC, on a :
B’
C B’ [AB) AB’ AC’
C’ [AC) et AB = AC

B alors : (B’C’) et (BC) sont


parallèles

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?

Je l’utilise quand on me donne deux triangles de même sommet Pour prouver que des droites
et les mesures de leurs côtés. sont parallèles.

COMMENT FAIRE ?
ORGANIGRAMME
RÉDACTION
Par hypothèse (ou par
▷ EC ▷
démonstration)
On a : ........

▷ T ▷
Or, ........

▷ EN ▷
Par conséquent : ........
EC = éléments connus
EN = éléments nouveaux

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :

Pour calculer les rapports, il faut vérifier l’emplacement des points : les 3 points A, B, B’ doivent être
placés sur la même droite.

18 Complétude - Méthodologie
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UN THÉORÈME


NIVEAU LYCÉE

DESSIN ÉNONCÉ

y◀
Le théorème des gendarmes
(de l’encadrement) :
Si u(x) ≤ f(x) ≤ v(x) pour x proche
de a et si u et v admettent la
même limite l en a,
x’ ◀ x
0 alors x→a
lim f(x) = l
y’

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?

Je l'utilise quand je dois trouver la limite d’une fonction et que celle-ci est Pour trouver la limite de cette
« facile » à encadrer. fonction en a par comparaison.

COMMENT FAIRE ?
ORGANIGRAMME RÉDACTION

Pour x proche de a, on a:
A
u(x) ≤ f(x) ≤ v(x) et ▷ EC ▷ x R , on a : -1≤ cos x ≤ 1
lim u(x) = lim v(x) = l
x→a x→a
1 < cos x < ―
d’où : ‐ ― 1
x x x

THÉORÈME ▷ ▷ Or :

1 = lim (―)
lim (‒ ―)   1
x→+∞ x x→+∞    x = 0
lim f(x) = l
x→a ▷ EN ▷ D’après le théorème des
gendarmes, on en déduit que :
EC = éléments connus lim f(x) = 0
x→+∞
EN = éléments nouveaux

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :

Complétude - Méthodologie 19
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UNE PROPRIÉTÉ


NIVEAU LYCÉE

DESSIN ÉNONCÉ

PROPRIÉTÉ DES VECTEURS


◀ →
2 vecteurs u(x;y) et →
v(x’;y’) sont

u →
v orthogonaux si et seulement si


xx’ + yy’ = 0

0

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?

Je l'utilise : Pour prouver que des vecteurs


- dans un répère orthonormé, sont orthogonaux.
- quand on a les coordonnées des vecteurs.

COMMENT FAIRE ?
ORGANIGRAMME RÉDACTION


u(x;y) et →v(x’;y’) dans
→→
(0,i,j); calcul de ▷ EC ▷ →
u →
(2;1) et v(3;-6)
xx’ + yy’ = 0

PROPRIÉTÉ ▷ ▷ xx’ + yy’ = 2 x 3 +1 x (-6)


= 6-6
=0
→ →

u v

▷ EN ▷ Donc u v

EC = éléments connus
EN = éléments nouveaux

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :

20 Complétude - Méthodologie
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UNE PROPRIÉTÉ


NIVEAU LYCÉE

DESSIN ÉNONCÉ

Si ab’ - ab ≠ 0, le système

D’ D

y° {
ax + by = c
a’x + b’y = c’
▶ admet une coupe (x°,y°) solution
x° unique.
ab’ - ab ≠ 0 Si ab’ - ab = 0 et a’, b’ et c’ sont
non nuls :
a b c

D = D’ ●━ =━=━,
D D’ a’ b’ c’
le système admet une infinité de
solutions
▶ ▶
a b c
●━ =━≠━,
a’ b’ c’
ab’ - ab = 0 le système n’admet aucune
solution

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?


Des droites sont sécantes avec un
Je l'utilise :
point d’intersection (solution unique).
- dans un répère orthonormé,
Des droites sont parallèles
- quand on a les coordonnées des vecteurs.
(même coefficient directeur et
aucune solution).
Des droites sont confondues
(même coefficient directeur et une
infinité de solutions).

COMMENT FAIRE ?
ORGANIGRAMME RÉDACTION

▷ EC ▷

Propriété ▷ ▷

▷ EN ▷

EC = éléments connus
EN = éléments nouveaux

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :

Complétude - Méthodologie 21
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UNE ÉQUATION (TRINÔME DU SECOND DEGRÉ)


NIVEAU LYCÉE

DESSIN ÉNONCÉ

RÉSOUDRE L’ÉQUATION
SUIVANTE :
ax2 + bx + c = 0
a, b et c réels, a ≠ 0

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?

Je l'utilise au sein de très divers problèmes d’optimisation mathématique. En vue d’identifier les solutions
d’une équation du second degré.

COMMENT FAIRE ?
ORGANIGRAMME
RÉDACTION
On commence par évaluer le
Δ = b2 - 4ac « discriminant » Δ = b2 - 4ac

3 situations sont alors possible :


1) Si le discriminant est nul,
▷ il existe une seule et unique

solution :
Δ=0 Δ>0 Δ<0
x=- b
2a
2) Si le discriminant est
strictement positif, on a alors

deux solutions distinctes :


x=- b x = -b +√b - 4ac -b +i√4ac-b2
2
x=
2a 2a 2a
x = -b +√b - 4ac
2

2a
3) Si le discriminant est
strictement négatif, il n’existe
aucune solution réelle mais il
existe deux solutions complexes
conjuguées (uniquement pour
les terminales) :

x= -b +i√4ac-b2
2a

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :

22 Complétude - Méthodologie
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UNE LEÇON DE GRAMMAIRE


NIVEAU COLLÈGE

EXEMPLE ÉNONCÉ

Je dis à Emilie que le chat de mon voisin, que je Il existe en grammaire française un même mot
introducteur pour les propositions subordonnées
vois tous les jours, est roux à rayures blanches. relatives et conjonctives complétives : « QUE »
(ou « QU’ »).
Il faut donc bien distinguer « QUE » conjonction et
« QUE » pronom relatif.

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?


Je l’utilise quand on me demande : Pour :
- une analyse grammaticale, - réussir son analyse grammaticale,
- un repérage de structure de phrases, - réussir son exercice de réécriture.
- un exercice de réécriture avec des consignes Mais surtout :
précises relatives aux propositions. - acquérir un « style » d’écriture fluide et correct
(en évitant les répétitions par exemple, la succession
de phrases trop brèves qui ne donnent plus de sens
à un récit...),
- reconnaître et maîtriser la structure d’une phrase
dans une autre langue.

COMMENT FAIRE ?
SCHÉMA CENTRAL
RAISONNEMENT
1) Je repère les verbes conjugués et donc les
PROPOSITION différentes propositions.
PRINCIPALE
Proposition 2) Je repère le verbe principal et donc la proposition
▷ subordonnée principale.

3) Je repère les propositions subordonnées en


LES VERBES encadrant leur mot introducteur.
CONJUGUÉS
▷ Etc. 4) Si j’ai encadré « QUE », je vérifie sa nature :
conjonction ou pronom relatif ; si j’ai encadré d’autres
▷ Proposition mots, je recherche leur nature afin de préciser les
propositions subordonnées concernées.

Proposition subordonnée
subordonnée

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :


Astuce 1 : J’essaie de supprimer les propositions subordonnées introduites par « QUE » : si je peux le faire
sans que la phrase perde son sens (dans l’exemple ci-dessus : « que je vois tous les jours »), alors c’est une
proposition subordonnée relative. Sinon, c’est une proposition subordonnée conjonctive complétive.
Astuce 2 : Quand «QUE» est précédé d’un verbe, il introduit forcément une proposition subordonnée complétive.

Complétude - Méthodologie 23
Doc 8

CARTE D’IDENTITÉ D’UNE LEÇON DE FRANÇAIS


NIVEAU LYCÉE

EXEMPLE ÉNONCÉ

1) Le serpent siffle des soupirs silencieux. Il existe dans la prosodie française deux figures de
style que l’on a tendance à confondre : l’allitération
et l’assonance. La première consiste en la répétition
2) Les yeux bleus de l’enfant se creusent face d’une même consonne au sein d'un même vers ou
d’une même strophe ; la deuxième en la répétition
aux cieux nuageux. d’une même voyelle ou de sons vocaliques (eu/au...)

QUAND L’UTILISER ? POUR PROUVER QUOI ?


Je l'utilise quand on me demande de : Pour :
- repérer des figures de style dans les extraits de - préciser le style de l’auteur, la technique stylistique
poésie, utilisée, le respect des règles de prosodie...
- commenter un poème (en prose ou en vers). - justifier son interprétation d’un vers, d’une strophe,
d’un sentiment exprimé ou d’une idée...

COMMENT FAIRE ?
SCHÉMA CENTRAL RAISONNEMENT
1) Je lis à voix haute (ou en chuchotant) le poème afin
Lecture à voix haute (sans oublier les d’entendre les jeux sonores et donc les éventuelles
liaisons ou les règles de lecture propre aux ▷ assonances ou allitérations (car elles ne se voient
poèmes !)
pas !).

2) Je souligne ensuite la consonne ou la voyelle


répétée afin de pouvoir la citer dans mon


Repérage des consonnes ou sons ▷ commentaire, mais surtout afin de vérifier sa
vocaliques répétés (on les souligne) récurrence au sein du poème (est-ce une assonance
marginale ? « filée » ?…).
3) J’associe la figure de style à l’idée ou au sentiment

exprimé (Ex. : la répétition de la sifflante « s » insiste


Association de la figure de style avec le ▷ sur la perfidie du serpent et ses attaques lancinantes
sentiment exprimé
à l’encontre des hommes… même lorsqu’il est
silencieux.).

NOTES PERSONNELLES (suite à l’analyse des erreurs) :


Je me donne une astuce : le mot « assonance » contient un « O », donc il s’agit d’une répétition de voyelles !
Pour qu’il y ait assonance ou allitération, il faut qu’il y ait au minimum une consonne ou une voyelle peu « banale »
(à éviter : les « e » de fin de mot, les « l » d’articles….) répétée au moins 2 fois dans un même vers.

24 Complétude - Méthodologie
Corriger efficacement les exercices Doc 9

ÉTAPES DE LA
CORRECTION EN FRANÇAIS EN MATHÉMATIQUES
PAR L’ÉLÈVE
ÉNONCÉ DE L’EXERCICE

TRAVAIL DE L’ÉLÈVE

CORRECTION DU PROFESSEUR
(1ère étape)

TITRE DONNÉ À L’EXERCICE


(2ème étape)

ANALYSE DE LA CORRECTION
(3ème étape)

ASTUCE TROUVÉE PAR L’ÉLÈVE


(4ème étape)

Complétude - Méthodologie 25
Doc 9
EXEMPLE DE CORRECTION
NIVEAU COLLÈGE

ÉTAPES DE LA
CORRECTION EN FRANÇAIS EN MATHÉMATIQUES
PAR L’ÉLÈVE
ÉNONCÉ DE L’EXERCICE Transforme à la voix passive la Calcule : (a+4)2
phrase suivante : « La standardiste
recherche votre correspondant ».

TRAVAIL DE L’ÉLÈVE « La standardiste est recherchée (a+4)2 = a2 + 42


par votre correspondant ». = a2 + 16

CORRECTION DU PROFESSEUR « Votre correspondant est (a+4)2 = a2 + 2(ax4) + 42


(1ère étape) recherché par la standardiste ». = a2 + 8a + 16

TITRE DONNÉ À L’EXERCICE Inversion S-COD Développement d’une


(2ème étape) parenthèse de type (a+b)2

ANALYSE DE LA CORRECTION Je n’ai pas inversé le S et le COD Je me suis précipité pour


(3ème étape) alors que j’ai bien mis le verbe à distribuer la puissance au carré
la voix passive. aux 2 chiffres, sans penser à
RAPPEL : développer la parenthèse, donc
en oubliant le double produit.
S V COD

▷ ▷
S V « par »
complément
d’agent

ASTUCE TROUVÉE PAR L’ÉLÈVE Au brouillon, j’écris les 2 phrases Je visualise :


(4ème étape) l’une en dessous de l’autre pour
pouvoir vérifier l’inversion S-COD a b
avec les flèches ! a a2 ab
b ab b2

Donc (a+b)2 = a2 + 2ab + b2

26 Complétude - Méthodologie
Doc 9
EXEMPLE DE CORRECTION
NIVEAU LYCÉE

ÉTAPES DE LA
CORRECTION EN FRANÇAIS EN MATHÉMATIQUES
PAR L’ÉLÈVE
ÉNONCÉ DE L’EXERCICE Précise la valeur de l’imparfait Dérive la fonction :
de l’indicatif dans cette phrase : f(x) = 2x3
« Il dit qu’il s’habillait toujours en
complet gris ».

TRAVAIL DE L’ÉLÈVE On a de l’imparfait car c’est du f ’(x) = 6x3


récit (« Il dit »).

CORRECTION DU PROFESSEUR Dans cette phrase, l’imparfait f ’(x) = 6x2


(1ère étape) de l’indicatif reste le temps de la
description au passé en prenant
une valeur d’habitude comme le
souligne l’adverbe « toujours ».

TITRE DONNÉ À L’EXERCICE Repérage d’indices temporels. Dériver des puissances.


(2ème étape)

ANALYSE DE LA CORRECTION Je n’ai pas précisé le mode du J’ai bien multiplié x par l’exposant
(3ème étape) temps, et je me suis précipité sur mais j’ai oublié après de baisser
le sens premier de la phrase en l’exposant de 1 :
restant sur cette 1ère impression
du « Il dit que » sans penser x3-1 = x2
au verbe à l’imparfait ni relever
l’adverbe.

ASTUCE TROUVÉE PAR L’ÉLÈVE Au brouillon, j’encadre le verbe Je multiplie la puissance avec
(4ème étape) au temps demandé en barrant le nombre posé devant x et je
les autres verbes qui vont diminue la puissance de 1.
m’égarer et je souligne tous les
indices à proximité (adverbes,
compléments circonstanciels de
temps) qui m’informent sur sa
valeur !

Complétude - Méthodologie 27
Doc 10 Gérer efficacement ses révisions d’examens

Pour arriver au brevet ou au bac avec le maximum de chances de réussir et le minimum de stress, il
faut réviser avec régularité tout au long de l’année scolaire.

1 PENDANT LE TEMPS
SCOLAIRE :
● Travaillez le soir-même les cours que vous avez eus pendant la
journée et faites les fiches de synthèse de vos leçons.
Mémorisez vos cours par petites séquences de travail (1h maximum)
en distinguant bien les éléments à connaître par cœur (noms propres,
termes techniques, définitions, chiffres, ordres de grandeur, plans...)
et imaginez déjà les questions qu’un professeur pourrait vous poser
pour vérifier que vous avez bien compris.

Reprenez les corrections d’exercices ou de devoirs : qualifiez vos


erreurs pour les comprendre.

● Utilisez les demi-journées libres ou le week-end pour vous


avancer dans les matières où vous vous sentez faible.
Il faut en effet commencer par travailler les matières où vous êtes en
retard, ainsi que celles où le professeur n’est pas très exigeant. Si
un professeur ne vous demande pas de lui rendre régulièrement des
exercices ou des devoirs, il est clair que vous risquez de manquer
d’entraînement.

N’hésitez donc pas à faire des exercices supplémentaires pris dans


votre manuel ou dans des annales.

2 PENDANT LES
VACANCES :
Comptez essentiellement sur vos vacances pour approfondir vos
révisions. Commencez par établir un planning de révisions précis
et réaliste en début de vacances.

● Vacances de la Toussaint
Le but est déjà de rattraper le retard éventuellement accumulé (cours
mal compris, manque d’approfondissement, fiches de synthèse pas à
jour...) dans certaines matières.

Remettez-vous à niveau et faites des exercices.

Lire ses cours n’est pas suffisant pour se sentir à l’aise et être
capable d’appliquer ses connaissances dans des situations variées
et complexes. L’entrainement est donc indispensable.

● Vacances de Noël
Généralement, les établissements organisent un écrit « blanc » juste
avant ou juste après les vacances. Profitez-en pour bien réviser ces
matières sans faire d’impasse.

Reprenez vos fondamentaux du 1er trimestre pour être parfaitement


au point pour débuter le 2ème trimestre.

Commencez également à travailler les matières à faible coefficient


pour être « débarrassé ».

28 Complétude - Méthodologie
Doc 10

● Vacances d’hiver
Il ne reste que 3 mois avant les épreuves.

Faites une révision approfondie de toutes les matières en finissant les


fiches en retard et en reprenant celles que vous avez déjà faites.

Vérifiez que vous avez bien en tête toutes les connaissances


fondamentales.

Travaillez 2 heures par matière à hauteur de 6 heures par jour pour


une semaine.

● Vacances de printemps
Généralement, les établissements organisent un deuxième écrit
« blanc » juste avant ou après les vacances de printemps.

Profitez-en pour vous mettre au point.

Entrainez-vous aux épreuves à partir des annales : donnez-vous


des sujets et proposez-vous au minimum de faire un plan détaillé
accompagné d’une introduction et d’une conclusion pour les matières
littéraires et pour rédiger quelques exercices dans les matières
scientifiques.

Reprenez ensuite ce que vous avez fait à l’aide du corrigé.

Révisez environ 8 heures par jour sur une semaine.

Complétude - Méthodologie 29
30 Complétude - Méthodologie
Bien suivre un cours et en tirer parti Fiche 1

Puisque vous avez beaucoup de travail, il faut tirer parti au maximum du temps passé en cours.

L’idéal est bien sûr d’apprendre le cours pendant le cours. On peut au moins fixer l’essentiel et ainsi
alléger son travail de révision ultérieur en procédant avec méthode.

1 AVANT LE COURS : ● Marquer un temps d’arrêt par rapport au cours précédent et


commencer à mobiliser sa pensée sur le sujet qui va être traité.
C’est encore mieux si on a pu lire la veille au soir le chapitre du manuel
consacré à la leçon.

● Se fixer des objectifs d’attention précis afin de sortir du cours


avec des informations précises (Cf. Doc 1 : Je décide de mettre des
informations dans ma tête). Autour de ces points précis d’attention, tels
des « aimants », d’autres connaissances viendront naturellement
« s’accrocher ».

2 PENDANT LE COURS : ● Se traduire les informations que l’on perçoit (5 sens) en :


‣ se faisant des commentaires personnels,
‣ se les représentant concrètement dans sa tête sous
forme d’images ou de films,
‣ réentendant son professeur les dire.

● Se donner régulièrement un petit moment pour récapituler ce


qu’on a mis dans sa tête et plus particulièrement, ce que le professeur :
‣ répète,
‣ écrit au tableau,
‣ vient d’expliquer.

L’idéal serait de le faire 3 fois durant 15 secondes pendant un cours


d’une heure quand :
‣ le professeur ne parle pas,
‣ on sent qu’on commence à « décrocher ».

● À la fin du cours, faire revenir impérativement tout ce que l’on


a retenu. Dans sa tête, se faire des commentaires, revoir certaines
informations, réentendre le professeur en train de parler.
Tout ceci permet d’être actif en cours et de commencer à apprendre
et comprendre ses cours. Il ne faut pas se contenter de prendre des
notes en se disant « j’apprendrai plus tard ».

Complétude - Méthodologie 31
Fiche 1

3 APRÈS LES COURS,


À LA MAISON
OU EN ÉTUDE :
● Le soir même ou dans les 24 heures qui suivent, reprendre ses
notes. Au-delà de ce délai, il faudra tout réapprendre en repartant de
zéro.

Procéder de la manière suivante :


‣ d’abord faire revenir dans sa tête le cours,
‣ après seulement, ouvrir son cahier, son livre et comparer,
‣  remettre dans sa tête les informations qui ont été
oubliées ou mal comprises.

● Compléter et corriger ses notes pour qu’elles soient prêtes pour


des révisions ultérieures ; aller chercher des explications dans le
dictionnaire, le livre, auprès de ses parents ou de copains si nécessaire.

32 Complétude - Méthodologie
Apprendre un cours Fiche 2

Il ne s’agit pas d’y passer des heures ; il s’agit d’être efficace en procédant avec méthode.

1 STRUCTURER ET
ORGANISER LES
INFORMATIONS À
● Mettez-vous au travail en prenant le temps de faire remonter les
connaissances que vous avez retenues du cours expliqué en classe ou
que vous avez déjà acquises sur le sujet par votre propre expérience
(lectures, ce que l’on sait avec son bon sens, a priori, émissions
MÉMORISER : télévisées...).

● Relisez plusieurs fois votre cours en vous fixant des objectifs :


‣ chercher ce qui est nouveau,
‣ repérer les liens logiques pour dégager le fil conducteur
et l’enchaînement des informations pour organiser et
hiérarchiser les idées entre elles,
‣ rechercher les détails sur une ou plusieurs parties,
‣ relever les éléments à connaître par cœur : dates, noms
propres ou techniques, définitions, plans du cours,
‣ relever les expressions qui vous permettront de mieux
vous exprimer à l’écrit ou à l’oral.

● Annotez votre cours d’une façon personnelle (post-it).


Posez des questions sur des zones de flou ou sur ce qui vous choque,
faites des commentaires personnels en faisant des liens avec ce que
vous connaissez et en laissant libre cours à votre esprit critique.

2 S’IMAGINER EN TRAIN
DE LES RÉUTILISER :
● Il est important d’anticiper la manière dont vous allez réutiliser votre
cours : à l’écrit ou à l’oral, expliquer ou appliquer. Cela vous permettra
de discerner les éléments à connaître par cœur des informations à
savoir reformuler avec ses propres mots.

● Imaginez-vous utiliser avec succès ce que vous apprenez.


Par exemple, vous vous voyez en train :
‣ d’utiliser et appliquer intentionnellement telle règle dans
une dictée, dans une expression écrite (...),
‣ d’écrire des mots de vocabulaire nouveaux avec une
syntaxe correcte dans un contrôle ou à l’oral en mettant
le bon accent,
‣ d’utiliser telle formule ou propriété dans un exercice
d’application,
‣ de refaire correctement un exercice que vous avez
corrigé en classe en évitant les erreurs d’inattention ou
les pièges,
‣ de répondre aux questions des professeurs (Cf. Fiche 4
sur l’anticipation des questions) en vérifiant que vous vous
exprimez avec précision et clarté avec le bon vocabulaire
ou les bonnes expressions ; si nécessaire vous pouvez les
rédiger par écrit pour vous entraîner.

Complétude - Méthodologie 33
Fiche 2

3 FIXER LES
INFORMATIONS
DANS SA TÊTE
● Traduisez mentalement les informations à mémoriser en :
‣ faisant des commentaires personnels,
‣ représentant concrètement dans votre tête sous forme
SUR LE LONG TERME : d’images ou de films,
‣ réentendant votre professeur les dire.

● Réactivez régulièrement, c’est-à-dire :


‣ récapitulez ce que vous avez en tête sans regarder
votre livre ou vos notes,
‣ relisez votre cours pour repérer les éléments mal
assimilés,
‣ mémorisez ces informations manquantes.

Quand ?
‣ le soir même,
‣ le lendemain,
‣ dans la semaine (par exemple, la veille du cours suivant),
‣ dans le mois (par exemple à la fin du chapitre),
‣ et dans les 3 mois.

34 Complétude - Méthodologie
Comprendre un cours Fiche 3

Inutile de relire 100 fois la même chose en espérant que le sens vienne à vous ; il faut le chercher car
la compréhension se construit petit à petit.

1 COMPRENDRE C’EST... Comprendre c’est une impression subjective qu’il faut confirmer ou
infirmer en étant capable de :
‣ reformuler avec ses propres mots,
‣ expliquer,
‣ appliquer,
‣  s’interroger sur la validité des informations lues ou
entendues...

2 DIFFÉRENTS MOYENS
DE COMPRENDRE :
● Partir de ce qui est déjà connu et compris puis aller vers le flou
en cherchant à tisser des liens entre les différentes informations
(liens logiques, chronologiques, hiérarchiques, d’inclusion ou
d’exclusion, de cause à effet...).

●  Rattacher les informations à du concret en cherchant des


exemples ou des contre-exemples.

● Traduire les informations en les mettant sous une autre forme


(schéma, dessin, tableau, frise chronologique, fiche de synthèse...).

● Essayer de relire avec un objectif différent à chaque relecture,


en essayant par exemple de ne s’intéresser qu’à un seul type
d’informations à chaque fois.

● Appliquer dans de nouveaux exercices.

● Expliquer ou s’imaginer expliquer à quelqu’un.

3 LES DIFFICULTÉS DE
COMPRÉHENSION :
Les difficultés de compréhension peuvent être dues :
‣ à des idées négatives telles que « il n’y a rien à comprendre »,
« ça ne me servirait à rien de comprendre », « de toute façon,
   je ne comprendrai pas », « je suis nul », « c’est faux », « je ne
 suis pas d’accord »....
‣ au réflexe de « plaquer du sens » en se disant « je connais »,
‣ à des lacunes antérieures,
‣  à l’absence d’enracinement dans quelque chose de
connu,
‣ à la peur de transformer l’information (d’être dans l’erreur,
ou d’en perdre une partie)...

Complétude - Méthodologie 35
Fiche 3

4 VÉRIFIER SA
COMPRÉHENSION :
4 moyens de vérifier sa compréhension :
‣ vérifier que ce que l’on a en tête (ou son schéma, sa fiche
de synthèse) correspond bien à la source,
‣  souligner tout ce qui a été saisi et vérifier qu’il ne reste
aucun détail flou,
‣ appliquer,
‣ expliquer.

36 Complétude - Méthodologie
Réviser un cours Fiche 4

La révision d’un cours s’articule autour de 2 étapes :

‣ assimiler le cours,
‣ se préparer à des applications nouvelles.

1 ASSIMILER LE COURS : ● Ne vous contentez pas de relire directement votre cours ou


de l’apprendre par cœur mais commencez par faire revenir « dans
votre tête » ce que vous avez retenu ou conservé du sujet. Ceci vous
permettra de faire le point sur ce que vous ne savez pas et donc
de donner un objectif précis à votre travail : combler les lacunes,
mémoriser des faits précis.

● Reprenez vos notes pour les compléter, les corriger et faites


des fiches de synthèse.

● Redémontrez les formules et les théorèmes vus en cours.

● Tirez parti de vos erreurs. Lorsque vous relisez les exercices que
vous avez faits et dans lesquels vous vous êtes trompé, collez en
marge un « post-it » indiquant pourquoi vous avez faux, comment ne
plus faire la faute, quels indices auraient pu ou dû vous faire trouver
la solution.

Refaites ensuite les exercices mentalement ou par écrit.

2 SE PRÉPARER
À DES APPLICATIONS
NOUVELLES :
● Demandez-vous comment le professeur va vous évaluer :
‣ Va-t-il poser des questions ? Essayez de les imaginer et
  d’y répondre.
‣ Va-t-il demander une synthèse ? Faites rapidement le
  résumé de ce que vous savez.
‣ Va-t-il demander un commentaire d’image ou de texte ?
Entraînez-vous avec des exercices similaires.
‣ Va-t-il vous donner des exercices ?

● Entraînez-vous sur des exercices nouveaux de votre livre, d’annales


ou de livres parascolaires pour utiliser vos connaissances (formules,
théorèmes,...) dans des contextes différents. Il n’est pas nécessaire
d’en faire énormément.

Le plus utile est de :


‣ chercher ce qui vous donnera le déclic pour trouver la partie
du cours qui permet de résoudre l’exercice,
‣ comprendre les différentes étapes de votre raisonnement.

Complétude - Méthodologie 37
Fiche 5 Optimiser son temps de travail personnel

Voici quelques éléments pour vous aider à ne pas perdre de temps et être plus efficace.

1 EXPLOITER
LE TEMPS DU COURS :
● Sélectionner les informations qui accrochent facilement votre attention
pendant le cours et que vous décidez de savoir en quittant le cours :
‣ éléments à connaitre par cœur : le plan avec son
enchaînement logique, des mots nouveaux, des
noms techniques, des dates, des définitions,
‣ des anecdotes : pourquoi vous ont-elles intéressé ?
Qu’apportent-elles au cours ?
‣ des exercices : les différentes étapes du raisonnement.

● Analyser votre (vos) erreur(s) lors des corrections


Chercher à comprendre la cause de votre erreur et la noter dans la
marge.

Exemple : « mauvaise lecture de consigne », « cours mal appris »,


« mot de vocabulaire non compris », « erreur d’étourderie »...

● Annoter votre cours au crayon


Placer dans la marge des « ? » lorsque que vous ne comprenez pas
ou un signe devant des passages importants et/ou des informations
à connaître par cœur.

● Faire un carnet de lacunes


Noter sur le moment ce que vous n’avez pas compris. Ne pas hésiter à
noter la phrase et le contexte dans lequel vous avez entendu quelque
chose de difficile à comprendre. Demander ensuite à quelqu’un les
explications.

2 EXPLOITER
LE TEMPS DE TRAVAIL
À LA MAISON :
● Chasser la rêverie :
‣ donner un but précis à chaque séance de travail :
Pourquoi votre professeur vous demande-t-il ce travail ?
Quel en est l’objectif ?
‣ s’accorder des pauses de travail régulières (toutes les 2
heures maximum) mais courtes (5 à 10 minutes maximum).

● Réduire les blocages


Savoir réduire le temps de recherche sur les exercices. S’accorder
10 à 15 minutes maximum en cas de blocage. Noter d’où vient votre
difficulté afin de mieux tirer profit de la correction.

38 Complétude - Méthodologie
Fiche 5

● Réviser en autocontrôlant vos connaissances :


‣ vérifier ce que vous avez déjà mémorisé dans votre tête
avant de relire votre cours. Puis relire vos notes pour combler
ce qui vous manque,
‣ travailler par imprégnation en vous accordant des temps
courts mais réguliers,
‣ relire l’analyse de vos erreurs, donner des titres à vos
exercices travaillés en classe, refaire quelques exercices
  types pour vérifier que vous avez bien cerné le raisonnement,
‣ chercher des exercices ou des sujets d’annales
correspondant au chapitre étudié, lire les corrigés, relever
des expressions exploitables pour rédiger...

● Etablir vos fiches de synthèse

● Combler vos lacunes


Vous faire expliquer ce que vous ne comprenez pas. Voir s’il s’agit
d’une grosse lacune ou d’un simple « décrochage ».

● Anticiper votre travail et vous avancer :


‣ échelonner la réalisation d’un gros travail à effectuer chez
soi pour bénéficier du « travail de l’inconscient »,
‣ apprivoiser le sujet. Laisser mûrir le sujet, votre réflexion
avant de passer à la rédaction ; noter régulièrement les idées
que vous avez sans vouloir tout faire.

3 ÉVALUER VOTRE
TEMPS DE TRAVAIL :
● Diagnostiquer les pertes de temps : rêverie, temps perdu à
attendre que la solution d’un exercice vienne, recopiage stérile,
désordre qui oblige à chercher vos affaires...

● Estimer votre rythme de travail


Noter chaque jour le temps passé au travail et évaluer à chaque fois
le temps que vous estimez avoir été efficace. Faire une moyenne de
ces deux par semaine et se proposer un intermédiaire entre ces deux
extrêmes.

Exemple : si votre moyenne est de 15 heures par semaine à votre


bureau et que vous avez été réellement efficace environ 9 heures sur
la semaine, vous essayerez de passer à 12 heures et d’être efficace.

● Planifier vos séquences de travail en fonction du rythme de travail


que vous avez dégagé et qui vous convient.

Complétude - Méthodologie 39

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