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1. Généralités
Marcel Proust, Contre Sainte-Beuve (1909), Gallimard, éd. Bernard de Fallois (1954),
« Folio-Essais »
—, Le Côté de Guermantes, tome I (1920), Gallimard, « Folio », préface de Thierry Laget. Le
texte suit celui de la nouvelle édition d’A la recherche du temps perdu en Pléiade (1987-
1989).
La préface de Thierry Laget constitue une très bonne introduction à la lecture du Côté de
Guermantes ; lisez-la attentivement.
Pour Contre Sainte-Beuve, actuellement considéré comme une première version d’A la
recherche du temps perdu, il existe plusieurs éditions, également partielles, de ce qui forme
« un ensemble de près de sept cents pages manuscrites, dont beaucoup se chevauchent, se
reprennent », mais à aucun moment ne forment « une version linéaire, distincte » (Jean-Yves
Tadié, Marcel Proust, Gallimard, « NRF Biographies », 1996, p. 623). Nous travaillerons sur
l’édition de Bernard de Fallois, qui a le mérite, d’abord d’exister en collection de poche, mais
aussi de proposer une « reconstitution séduisante » (ibid.) du projet d’un Contre Sainte-Beuve,
associant roman et essai, tandis que l’édition de Pierre Clarac (Bibliothèque de la Pléiade,
1971), se limite aux pages critiques, comme le résume Jean-Yves Tadié, auteur des propos
cités et maître d’œuvre de la nouvelle édition d’A la recherche du temps perdu en Pléiade :
« La première méthode, fidèle au projet de Proust, respecte le mélange de roman et d’analyse
critique, mais coupe ou mêle les textes, sans les donner tous ; la seconde, assez scrupuleuse
dans l’établissement du texte, se réduit au projet d’essai » (ibid.).
Jean-Yves Tadié reproduit aussi l’essentiel de la lettre de Proust au premier éditeur
envisagé, Alfred Vallette, directeur du Mercure de France. Elle date de la mi-août 1909 et
représente « la seule présentation en quelque sorte officielle que Proust ait donnée de cette
œuvre » :
Je termine un livre qui malgré son titre provisoire : « Contre Sainte-Beuve. Souvenirs
d’une matinée » est un véritable roman et un roman extrêmement impudique en
E53LT9 ‒ Poétique ‒ Pierre-Marie Héron
3.2. Articles
Fumaroli (Marc), « Littérature et conversation : la querelle Sainte-Beuve – Proust » (1991),
dans La conversation. Un art de l’instant, Autrement, coll. Mutations, n°182, janvier 1999,
p.102-121.
Pierron (Sylvie), « La “langue Françoise” dans A la recherche du temps perdu de Marcel
Proust », Littérature, n°116, décembre 1999, p. 47-58.
Serça (Isabelle), « Roman / essai : le cas Proust », dans L’Essai : métamorphoses d’un genre,
sld Pierre Glaudes, Toulouse, P.U. du Mirail, 2002, p. 83-106.
Lisez les notices des œuvres au programme dans l’édition des Œuvres romanesques
complètes, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », édition établie par Serge Linares, 2006.
Lisez aussi l’introduction de Henri Godard.
L’édition reprend le texte « Autour de Thomas l’imposteur » (Nouvelles littéraires, 27
octobre 1923) d’abord repris dans Le Rappel à l’ordre, Stock, 1926.
Consultez aussi les pages dédiées à Thomas l’imposteur et aux Enfants terribles sur le site
web Jean Cocteau unique et multiple dont j’ai coordonné la réalisation en 2012, à partir des
richesses du Fonds Cocteau de notre université.
4.2. Articles