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INRODUCTION :

Le manomètre à étalonner est du type de Bourdon, le plus répandu en pratique. Le


mécanisme de l’appareil est parfaitement visible à travers le cadran transparent, voir
la figure 1. Un tube manométrique à paroi mince de section ovale forme un arc de
cercle de 270 degrés. Le tube est fixé rigidement à l’extrémité où l’on applique la
pression à mesurer. L’autre est scellée et libre de se mouvoir. Quand la pression est
admise dans le tube manométrique, ce dernier a tendance à ce redressé. Le mouvement
de l’extrémité libre est transmis à un mécanisme qui entraîne une aiguille devant une
échelle graduée. Le déplacement de l’aiguille est proportionnel à la pression appliquée.
La sensibilité du manomètre est fonction du matériau et des dimensions du tube de
Bourdon. On peut réaliser des manomètres de ce type couvrant des gammes de
pression très variées.
Pour vérifier la précision d’un manomètre de Bourdon, on utilise une balance
manométrique composée d’un piston cylindrique lié à un plateau pouvant se déplacer
dans un cylindre. En chargeant des masses marquées sur le plateau du piston, on
transmet ainsi une pression par le fluide du cylindre. L’appareil utilisé dans ce cas
fonctionne avec l’eau, en pratique on emploie le plus souvent de l’huile hydraulique.

1. But de l’expérience :

Etalonnage d’un manomètre industriel BOURDON par la méthode de piston Le


principe est basé sur l’utilisation d’un système de balance manométrique à huile ou
à eau

Description :

Cet appareil permet d’étalonner avec précision, au moyen de poids, un manomètre


type Bourdon. En pratique, les balances manomètre utilisent l’huile pour
transmettre les pressions mais, pour plus de facilité, et pour éviter les inconvénients
d’utilisation d’huile, il est aussi conçu pour fonctionner avec de l’eau. L’appareil
comporte un piston en acier inoxydable qui peut coulisser librement dans un
cylindre en laiton. Un flexible transparent raccorde le cylindre au manomètre.
Le mécanisme interne du monomètre est visible à travers un cadran transparent. Un
plateau de chargement est solidaire du piston. Pendant l’essai, des poids sont placés
sur le plateau. L’air est purgé de l’appareil par un orifice en haut du cylindre

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2. Schéma et description de l’appareil : (Voir figure 1)

(1) : Piston en acier inoxydable.


(2) : Cylindre, ou le piston bouge librement.
(3) : Tuyau transparent.
(4) : Orifice de trop plein qui se tr, pour dégager l’air emprisonné dans le circuit.
(5) : Manomètre BOURDON, qui est connecté au tuyau transparent.

3. Procédure expérimentale :
(1) S’assurer que le cylindre est vertical en vérifiant le niveau horizontal de
l’appareil.
(2) Remplir le cylindre d’eau et éliminer l’air bloqué dans le tuyau transparent de
connexion. Pour pouvoir purger cet air, on fait pivoter l’appareil en tapotant le
tuyau transparent.
(3) Remplir le cylindre jusqu'à débordement.
(4) Mettre le piston en place et laisser l’excédent d’eau et l’air aussi s’échapper par
le trop-plein.
(5) Laisser le piston prendre une position d’équilibre.
(6) Vérifier l’indication « zéro » du manomètre.
(7) Placer progressivement des masses sur le piston jusqu'à atteindre une masse
maximale et admissible de 5,2 kg.
(8) Pour chaque incrément de masse, noter le couple masse pression.
(9) Après la manipulation en mode « chargement de masse », procéder au mode
« déchargement » et noter les couples (masse pression).

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(10) L’opération chargement, déchargement doit être répéter trois fois et
prendre la moyenne si les résultats sont proches, sinon faire la moyenne des
deux valeurs les plus proches et écarter l’autre.
(11) Les résultats expérimentaux seront regroupés dans un tableau.

Notes importantes :
a) Noter la section et la masse du piston.
b) En aucune raison une masse supérieure à 5,2 kg ne doit être appliquée à
l’appareil.
c) Pour éviter le collage du piston, on peut le faire tourner légèrement lorsque
l’on ajoute une masse.

4. Les tableaux des résultats expérimentaux et la méthode de calcul :

(1) Tableaux des résultats expérimentaux:

Diminution de masse
Masse Augmentation de masse (charge)
Masse (décharge)
totale sur
additionnelle
le piston Lecture manométrique Lecture manométrique
(m)
(M)
(Kg)
(Kg) ( )
KN
m
2 ( )
KN
m
2

1er essai 2ème essai 3ème essai 1er essai 2ème essai 3ème essai
1 25 26 25 25 26 25
0,5 1,5 42 42 42 42 45 45
0,5 2 57 57 58 59 59 60
1 3 85 82 88 89 88 89
1 4 115 113 120 119 113 118
1 5 149 144 148 149 144 148

Méthode de calcul :

Pression réelle « Pr » :

F G m∗g
Pr = = =
S S S
=M ∗31 ,14
KN
m
2 ( )
La pression réelle = la masse totale * 31,14 ( KNm )
2

S = 315 mm2 = 315*10-6 m²


g = 9,81 m/s²

(2) Remplir le tableau demandé :

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Erreur Manométrique :

|lecture manométrique− pressionréelle


pressionréelle |=erreur manométrique
Tableau des résultats expérimentaux et théoriques :

Augmentation de masse Diminution de masse


Masse Pression réelle
(charge) (décharge)
Masse totale (P)
additionn sur le Lecture Lecture
( )
elle (m) piston KN Erreur Erreur
MOY MOY
(Kg) (M)
( )
KN
( )
KN
2

( ) ( )
m KN KN
(Kg) 2 m
2
2 m
2
m m
1 31,14 25,33 0,187 25,33 0,187
0,5 1,5 46,71 42,00 0,101 44,00 0,058
0,5 2 62,28 57,33 0,079 59,33 0,047
1 3 93,42 85,00 0,090 88,67 0,051
1 4 124,56 116,00 0,069 116,67 0,063
1 5 155,7 147,00 0,056 147,00 0,056

5. Tracement des courbes de la pression indiqué en fonction de la pression


réelle relativement aux deux modes de manipulation « charge » et
« décharge ».
Le graphe1 représente la pression indiqué en fonction de la pression réelle
relativement aux deux modes de manipulation « charge » et « décharge ».

160
Pchar ,Pdécha=F(Préelle)
140 f(x) = 0.959821519115708
0.965892573437447 x − 2.02764912280699
3.93754385964911

120

100
Pchar,Pdécha (KN/m2)

80 charge
Linear (charge)
décharge
60
Linear (décharge)

40

20

0
20 40 60 80 100 120 140 160 180

Préelle (KN/m2)

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Les commentaires pour le graphes1 et le fonctionnement du manomètre:
Les deux courbes représentent la pression indiquée en fonction de la pression réelle
relativement aux deux modes de manipulation « charge » et « décharge ». on remarque que ils
sont presque identique On résulte que les deux courbe Pm = F (Pr.) est une droites qui passe
par l’origine d’onc équation linéaire de la forme Y = a X , donc :
Calcule des pentes :
On a deux droites, donc :
Pchar = A*Pr+B
Avec : A=tgά et B=Pchar(0)
Pdéch = C*Pr+D
Avec : C= tgβ et D=Pdéch(0)

Si ά =β=45°, on dira que le manomètre fonctionne bien, si non il faudra faire des
modifications au niveau de sa conception.
tgά = 0,9659 ⇒ α= 44,00
tgβ = 0,9598 ⇒ β= 43,82

α ≠ β ≠ 45 ° ⇒ Le manomètre ne donne pas les valeurs exactes des pressions.


Remarque : Le matériels utiliser pour cette expérience (manomètre de type bourdon) ne
donne pas des bons résultats à cause des fuites de liquide utiliser.

6. Dans un même graphe, on va tracer les courbes de l’erreur du


manomètre en fonction de la pression réelle relativement aux deux
modes de manipulation « charge » et « décharge ».
Le graphe 2 représente l’erreur relative aux deux modes de manipulation
« chargement et déchargement » en fonction de la pression réelle

erreur (charge, décharge)=F(Préelle)


0.200
0.180
0.160
0.140
erreur manométrique

0.120 Erreur
(KN/m^2 )
0.100 charge
Erreur
0.080 (KN/m^2 )
décharge
0.060
0.040
0.020
0.000
20 40 60 80 100 120 140 160 180

Préelle (KN/m2)

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D’après les observations on fait remarquer que les erreurs sont les principaux
acteurs de la différence ;
Ces erreurs sont dus à :
les erreurs de lectures se sont les erreurs humaines (une lecture non verticale
sur l’afficheur, la façon dont les masses sont posées, ne pas attendre assez le
point d’équilibre pour lire, les contraintes biologiques : la vue, la
concentration.)
les erreurs de mesures se sont les erreurs mécaniques (la rouille, le facteur du
temps sur la machine, les bulles d’air microscopiques non purgées…)

7. Les commentaires pour les graphes et le fonctionnement du manomètre:


Pour les courbes de la pression indiquer en fonction de la pression réelle
relativement aux deux modes de manipulation « charge » et « décharge » ; on
peut dire qu’ils ont parallèle est approché.

Et pour les courbes de l’erreur du manomètre en fonction de la pression


réelle relativement aux deux modes de manipulation « charge » et « décharge » ;
les erreurs sont un peu grands.
Donc on peut dire que notre manomètre fonctionne partiellement bien.

8. La correction : (Voir figure 2)

Figure 2

Nous avons dans le même niveau A et A’ un isobare (égale pression p=cste) ;


Donc : PA = PA’, mais au point B on a autre chose : dp + ρgdz= 0 je l’intègre
entre A et B : PB – PA +ρg (zA – zB)= cste ; zA – zB = - h.
Alors : PB – PA= ρgh
PA= PB – ρgh c’est la correction.

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9. La modification pour étalonner un manomètre ayant une plage de
mesure de 3500 KN/m² :
Nous avons la masse maximale et admissible de 5,2 kg.
F Mg
P= = =30 , 91×M=160 , 73 ( KN /m² )
Alors : S S
Donc : 160,73 KN/m² → 317,31 mm²
3500,00 KN/m² → S’ = ?
S’ = 6909,60 mm² = 69,09 cm².
La modification c’est de changer la section 317,31 mm² en section S’,
pour étalonner le manomètre avec les même masses.

10. Conclusion générale :

En effet après cette expérience (étalonnage du manomètre de type bourdon) et


les résultats obtenues on conclut que :
 Si la pression varie en un point d’un liquide en équilibre, elle varie de
la même quantité en tous les autres points de ce liquide.
 Dans un fluide en équilibre est la même et tous les point d’un plan
horizontal (isobare).
 Un liquide transmet intégralement et dans toutes les directions les
variations de pression qu’on lui fait subir.
Malgré que le matériel utilisé dans ce TP ne marche pas bien à cause des
fuites de liquide utilisé, on a bien saisie l’utilité de l’étalonnage

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