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d’accompagnement et de formation :
Affectations :
Formations :
Titulaire d’une licence Sciences du langage parcours professorat des écoles en 2013, je me suis ensuite orientée vers
un Master Métier de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (M.E.E.F.) que j’ai obtenu à l’E.S.P.E. de Livry-
Gargan en 2015.
Au cours de ma formation j’ai pu effectuer plusieurs stages en responsabilité sur différents niveaux de classe :
-2013/2014 : en P.S. et en C.M.1 dans le Val De Marne,
-2014/2015 : en M.S. au Blanc-Mesnil (année E.F.S.).
En 2015/2016 (T.1), j’étais Brigade Départementale sur la circonscription de Tremblay-en-France. J’ai travaillé dans
tous les niveaux du 1er degré. J’ai dirigé l’étude du soir dans l’école André Malraux et j’ai participé à des stages R.A.N.
avec un groupe de CM2.
Durant ces années de formations, j’ai bénéficié de plusieurs visites conseils de professeurs de l’E.S.P.E., de C.P.C. et
de maitres formateurs.
Depuis 2016, je suis en poste sur l’école maternelle Simone Veil à Drancy.
Je participe aux animations pédagogiques proposées par la circonscription, depuis ma titularisation.
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Date et Signature :
Référentiel du professeur des écoles [BOEN du 25 juillet 2013] prolongement de la fiche 11 de titularisation [2015]
Très
P1. Maîtriser les savoirs disciplinaires et leur didactique A consolider Satisfaisant
satisfaisant
Excellent
Des programmations communes ont été mises en place au sein de l’école. Nous les avons mises à jour avec le
nouveau B.O. n° 25 du 24 Juin 2021 avec mes collègues de grande section.
J’élabore ensuite mes propres progressions que j’affiche dans la classe. Les compétences travaillées sont stabilotées
en jaune. Les compétences prévues mais non travaillées ou non terminées sont indiquées en violet.
Le cahier journal est présenté sous forme de tableau, renseigné sur une journée.
Les programmations communes assurent une continuité pédagogique au sein de l’école et par conséquent pour nos
élèves.
Les progressions par compétences sont réajustées en fonction des besoins des élèves et de leur capacité à acquérir
les notions travaillées.
Continuer de travailler en équipe sur les programmations, les compétences, les objectifs de nos ateliers et de nos
projets pour le niveau et pour le cycle.
Le cahier de vie est un outil essentiel grâce auquel la maîtrise de la langue orale mais aussi l’écrit, le repérage dans le
temps, l’étude et l’utilisation du nombre sont travaillés. Il permet une entrée affective dans les apprentissages. Le vécu
de l’enfant est le prétexte pour aborder les différentes notions.
Travailler sur le vécu des élèves, aide particulièrement les élèves allophones mais aussi les élèves réservés à oser
prendre la parole. Je les aide en reformulant leurs propos en construisant des phrases simples, en leur apportant du
vocabulaire … et je leur demande de répéter.
Les élèves qui ont le plus de difficultés à s’exprimer sont pris en A.P.C. en période 1 et 2. Les APC ont lieu deux fois par
semaine (mardi et jeudi), sur la pause méridienne. Je travaille en binôme avec une collègue de petite section.
En ce qui concerne l’étude des albums en classe, je souhaite analyser la méthode Narramus qui apprend à comprendre
et à raconter une histoire et la méthode Peroz qui est basée sur la pédagogie de l’écoute.
Je cherche au maximum à donner du sens aux apprentissages lors de l’élaboration de mes progressions et de mes
ateliers. Ainsi, il y a davantage de compréhension pour les élèves dans les objectifs fixés.
De plus, pour que chacun parvienne à son objectif, je différencie le travail donné selon les difficultés observées en
amont. Par exemple, lorsque je demande de poursuivre une suite organisée, le nombre de termes sera différent en
fonction des capacités de l’élève. Quand les élèves font « le cadre » pour décorer une activité, une production, le
graphisme varie également.
Certains élèves peuvent avoir un support de travail différent.
Durant l’année scolaire 2016-2017, j’ai eu un élève avec des troubles autistiques pour la première fois dans ma classe.
Il n’avait pas la parole et les ateliers sur feuille n’avaient aucun sens. Je n’ai donc mis en place que des ateliers de
manipulation pour qu’il puisse travailler au même rythme que la classe (aide par une psychologue accompagnatrice du
cabinet ESPAS-IDEES).
La différenciation pédagogique permet, au quotidien, de garder un rythme cohérent au sein de la classe. Chaque élève,
même les plus en difficulté, peuvent ainsi faire « l’expérience de la réussite ». Il est important de toujours encourager
l’enfant.
Je travaille souvent en individuel avec les élèves qui rencontrent des difficultés y compris les P.P.S : les consignes sont
adaptées, simplifiées en fonction des capacités.
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Adapter davantage selon le niveau et l’évolution propre à chacun des élèves face à ses apprentissages.
Remettre en place le décloisonnement autour du projet jeux mathématiques.
Lors des ateliers, les élèves sont par groupe hétérogène de couleur à une table précise. Il y a 4 groupes : jaune (7
élèves), rouge, vert et bleu (6 élèves). Je change les groupes à chaque retour de vacances afin qu’ils puissent travailler
avec tous leurs camarades sur l’ensemble de l’année.
Les ateliers de groupe favorisent une dynamique de classe sereine. Je favorise l’échange et la collaboration entre pairs.
Les élèves sont fiers de s’entraider et à l’inverse, ils sont fiers de montrer à leur copain ou copine qu’ils ont réussi.
Cependant, je dois faire attention à ce qu’ils ne fassent pas le travail de leurs camarades mais à bien les guider.
Essayer de ne plus faire de groupe de couleur et laisser les élèves s’installer à la table qu’ils veulent avec l’atelier en
autonomie de leur choix.
Prendre en atelier dirigé des groupes homogènes en mathématiques.
Instaurer un système d’inscription aux ateliers.
P5. Evaluer les progrès et les acquisitions des élèves A consolider Satisfaisant
Très
Excellent
satisfaisant
- Met en place les supports et outils d’évaluation en ciblant
les compétences à évaluer
X
Les activités proposées en autonomie et en dirigé sont répertoriées sous forme de tableau. Un pointage quotidien du
travail fait et rendu me permet de repérer leurs difficultés, de les analyser avec eux, de réajuster les activités proposées
aux élèves les plus avancés par exemple.
Tous les ateliers sont validés et corrigés ensemble.
Ce tableau me permet de suivre les acquis des élèves et ce qu’il est nécessaire de retravailler.
Analyse de ces exemples
Travailler l’auto-évaluation.
Sur l’année scolaire 2018-2019, avec les collègues de grande section, nous avons mis en place un projet de jeux
traditionnels pour travailler les mathématiques et le langage. Ce projet se déroulait tous les vendredis après-midi de
14h30 à 15h45 à l’étage (B.C.D et les 4 classes de grande section).
Il y a 5 groupes de besoin dans chaque classe. Tous les élèves de grande section sont mélangés.
Des anciennes collègues à la retraite, des parents volontaires, les A.T.S.E.M et les A.E.S.H. nous aident à
l’encadrement des groupes. Chaque enseignant encadre un groupe en difficulté.
Après chaque séance, un bilan est fait pour améliorer le fonctionnement.
Nous avons décidé de proposer ce projet aux C.P. de Diderot 1 et 2. Ils ont accepté. Une semaine les élèves de C.P. de
Diderot 1 viennent encadrer un groupe de grande section et l’autre semaine, ce sont les élèves de C.P. de Diderot 2. Ils
sont les tuteurs des G.S..
Ce projet permet de développer une dynamique de travail au sein des grandes sections et faire une liaison de plus avec
les C.P. de Diderot 1 et 2.
Les jeux découlent d’un travail en équipe sur les compétences que l’on souhaite travailler et nous permettent d’avoir
une vraie cohérence au niveau des apprentissages et les parents le ressentent.
En lien avec le projet d’école, trois rencontres avec les parents sont organisées durant l’année : en septembre lors de la
réunion des parents, en février et juin pour la présentation individuelle du classeur de réussite et de progrès. Ce
classeur est complété sur les 3 années de l’école maternelle.
Je reçois les parents dès que j’en ressens le besoin (problème de comportement, difficultés scolaires…) et ils peuvent
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eux aussi demander à me rencontrer par le biais du cahier de correspondance, de mon mail professionnel que je
communique aux parents à la rentrée ou lors de la sortie des élèves le midi et le soir.
Des rencontres moins formelles ont eu lieu lors de l’exposition de Noël, du spectacle de fin d’année…(avant la crise
sanitaire).
A chaque fin de période, les élèves rapportent leur cahier de vie et leur classeur pour partager leurs expériences avec
leur famille. En retour, avec l’aide de leurs parents, ils doivent laisser une trace écrite qu’ils présenteront à leurs
camarades.
Ces divers moments d’échanges et de partage permettent d’installer un lien de confiance avec les parents.
Renforcer les liens avec les familles les plus éloignées de l'école.
Depuis que j’ai débuté dans le métier, j’ai eu dans mes classes des élèves en situation de handicap. En tant que
fonctionnaire d’Etat, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque enfant ait sa place en tant qu’élève. Toute l’équipe
se montre très vigilante sur la tolérance envers ces élèves et sur leur non-discrimination au sein de l’école. J’adapte du
mieux possible leurs ateliers et leur espace de travail en fonction de leurs besoins.
Sur le plan de la pratique professionnelle, accueillir des élèves en situation de handicap me permet de réfléchir sur ma
gestion de classe, de développer des compétences pédagogiques adaptées afin de faire évoluer ma pratique de classe
pour inclure au mieux un élève en situation de handicap.
Les conseils de la C.A.S.E.H., de la psychologue scolaire ainsi que les intervenants extérieurs de mes élèves sont très
précieux.
Participer à des formations sur l’accueil des élèves en situation de handicap à l’école et sur le handicap.
Une liaison GS-CP est en place depuis plusieurs années. Des conseils de cycle dans l’année sont organisés avec les
enseignants de CP. Des temps sont banalisées en mars et juin. En mars, les CP viennent lire une histoire aux élèves de
grande section et les élèves de grande section présentent une danse. En juin, les élèves de grande section se
déplacent à l’école primaire Diderot une première fois. Ils découvrent alors les locaux de leur prochaine école grâce à
un jeu de piste. Une deuxième fois, les enseignants de C.P. de Diderot viennent chercher les élèves de grande section
pour passer une matinée en classe de CP. Les élèves de C.P. passent alors la matinée dans leur ancienne classe de
G.S..
Ces projets se faisaient tous les ans avant la crise sanitaire.
Il est très important de travailler avec les enseignants de CP pour créer une vraie continuité d’apprentissage pour nos
élèves. Ces échanges permettent une mise en confiance des élèves de G.S. pour une rentrée sereine au C.P.. Elle
valorise aussi le travail des C.P. pour les élèves de G.S..
Tous nos projets permettent de développer une dynamique de travail au sein de l’école.
Nous réfléchissons sur les différents supports à utiliser, à élaborer les séquences…
Nous avons décidé de commencer plus tôt cette année et de leur faire découvrir l’histoire en période 2.
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Poursuivre les recherches et approfondir la réflexion sur différentes méthodes pédagogiques.
* * * * *
n d’un besoin de formation, d’une modalité d’accompagnement, d’un questionnement
J’aimerais par la suite avoir la possibilité de faire des formations sur l’accueil des élèves en situation de handicap, le
handicap comme l’autisme, connaître les différents « dys » et savoir les repérer ainsi qu’une formation sur les élèves à
haut potentiel.
En septembre, j’ai candidaté pour la première fois comme M.A.T., mon dossier est toujours en cours « d’instruction »,
je me demande pourquoi. J’aurais bien voulu avoir cette première expérience pour éventuellement me former pour
devenir maître formateur.