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Résumé
Cette étude a pour objet de donner un aperçu sur la situation actuelle des TIC dans
l'enseignement. En particulier, les compétences et attitudes des enseignants en matière de
technologies de l'information et de la communication (TIC) ainsi que leur intégration dans
leur pratique pédagogique.
Il s'agit donc de dévoiler, d'une part la façon dont les enseignants prévoient l'introduction des
TIC dans l'enseignement de leurs disciplines et, d'autre part, les tendances en matière
d'utilisation effective et de besoins de formation, ainsi que les obstacles qui entravent une
intégration méthodologique des TIC en classe.
Notre article est subdivisé en deux parties : la première donne un état des lieux de la situation
d'intégration des TIC dans le système d'enseignement marocain et la deuxième concerne
notre recherche proprement dite menée auprès des enseignants du secondaire dans la
délégation El-fida mers sultan de l'académie du grand Casablanca.
En effet, l'intégration pédagogique des TIC dans le travail enseignant ne doit pas être perçue
comme un processus mécanique ni comme une nouvelle méthode pédagogique, mais elle
soulève toute la question de la préparation et de la formation pédagogique des enseignants à
l'utilisation optimale des TIC en lien avec l'amélioration de la qualité de la formation des
élèves et facilitant ainsi l'action pédagogique. En d'autres termes, la question de l'intégration
des TIC dans la pratique enseignante soulève autant le volet méthodologique et
organisationnel que celui circonscrit aux questions liées au contenu.
1- Introduction
L'éducation et la formation jouent un rôle stratégique pour les pays désirant satisfaire les
besoins de la société de l'information et des nouvelles technologies de l'information et de la
communication (TIC [1]). Ainsi, l'école nouvelle occupe une place primordiale dans les
politiques adoptées par l'ensemble des pays, et plus spécifiquement ceux en voie de
développement. Il ne faut en aucun cas négliger les dimensions éducatives et culturelles
relativement aux dimensions économiques ou politiques. C'est dans ce cadre que le
curriculum a donné une priorité et une dynamique à l'éducation et à la formation au Maroc
afin d'améliorer la compétitivité du secteur tout en profitant de l'ouverture et de la technologie
éducative. C'est ainsi que l'introduction des TIC s'impose comme un nouveau paradigme
d'enseignement (Barbot, 2003).
Les études concernant l'intégration des TIC dans le travail enseignant sont nombreuses.
Certaines ont insisté sur le rôle qui peut être joué par les directeurs d'établissements afin de
soutenir une intégration raisonnée des TIC dans la pratique enseignante (Isabelle, Lapointe et
Chiasson, 2002). D'autres proposent une approche intégrée de la formation aux TIC basée sur
le concept de recherche-action-formation [2] (Daele et Deschryver, 2002). Peu de recherches
ont ciblé la formation des enseignants et les problèmes liés au transfert de leurs compétences
effectives dans la pratique professionnelle ainsi que les obstacles générés par des aspects
purement méthodologiques.
Notre société est de plus en plus axée sur la communication, et l'école est considérée comme
un lieu de transmission de l'information mais elle n'est plus isolée comme source possible de
connaissance du fait de l'abondance des supports et sources d'information : un questionnement
s'impose alors sur la légitimité de l'information diffusée par l'École.
À partir de ce constat, et dans le nouveau paradigme régi par l'intégration des TIC dans les
pratiques enseignantes, l'élève sera toujours considéré comme le noyau de l'opération
éducative autour duquel gravitent tous les éléments de l'acte pédagogique. Le professeur n'est
plus le détenteur absolu du savoir ni le simple transmetteur de celui-ci, mais il contribue à une
construction selon une approche participative qui intègre l'apprenant dans son apprentissage.
L'ordinateur s'est imposé comme outil d'enseignement par excellence du fait des possibilités
qu'il offre en matière de réception, traitement et restitution de l'information ainsi que d'autres
opportunités relatives à la création et l'exploitation des logiciels éducatifs, ce qui signifie un
gain de temps et d'effort pour l'enseignant et l'apprenant. Grâce à ces possibilités, les
ressources peuvent être adaptées pour chaque niveau, la présence de l'interactivité (image,
son, texte, vidéo) permet de stimuler les capacités innovatrices chez l'apprenant et de briser la
routine de l'apprentissage classique.
4- Quelle pédagogie pour ce changement vers les TIC dans le système éducatif
D'autre part, le besoin de changement vers les TIC s'inspire même du curriculum national de
l'éducation et de la formation qui dessine, d'une façon plus globale, certaines spécifications
relatives à l'École et l'apprenant, d'autres sur l'ouverture du système éducatif sur son
environnement socioéconomique et sur les compétences qui développent l'autonomie, la
communication, l'expression et la recherche méthodologique de l'apprenant. C'est ainsi que les
TIC s'imposent comme maillon fondamental pour l'amélioration de la qualité de l'éducation et
de la formation.
Méthodologie
Échantillon
Dans cette partie nous présentons les résultats d'une étude menée récemment (septembre
2009) auprès de 129 enseignants du secondaire appartenant à 5 établissements de la
délégation El-fida mers sultan de l'académie du grand Casablanca. L'objectif était de mettre en
évidence, d'une part, la façon dont les enseignants prévoient l'introduction des TIC dans
l'enseignement de leurs disciplines et, d'autre part, de décrire les tendances en matière
d'utilisation effective des TIC par ces acteurs, les besoins de formation, ainsi que les obstacles
qui entravent une intégration méthodologique de ces techniques en classe.
Instrument
Pour se faire, un questionnaire d'enquête a été transmis aux enseignants durant le mois de
septembre 2009, le questionnaire établi en langue arabe ayant été remis directement aux
sondés faute d'avoir leurs courriers électroniques. Un petit mot d'accompagnement chargé
d'informer les sondés sur les buts et le déroulement et les objectifs de l'enquête a été joint au
questionnaire. Le taux de réponse au questionnaire a été de 100 %.
Afin d'éviter toute surcharge inutile, le questionnaire a été construit avec un nombre
restreint de questions de type fermé et semi-fermé. Au total, il y avait 7 questions qui ont
formé 4 parties : la première concernait les informations personnelles de l'enseignant ; la
deuxième partie mettait l'accent sur les représentations personnelles de l'intégration des TICE
en classe ; la troisième partie concernait le volet formation ; la quatrième partie était réservée
à la question de l'appropriation de l'outil TIC et plus spécifiquement le degré d'expertise en
matière d'utilisation de l'ordinateur et d'Internet, tandis que la dernière partie s'intéressait aux
obstacles à l'intégration des TIC dans l'enseignement.
Nous présentons ci-dessous les principaux résultats de notre enquête : ce sont des données
générales relatives à la représentation des enseignants sur l'intégration des TIC en classe,
l'utilisation effective de ces technologies ainsi que les obstacles qui entravent leur intégration
dans les pratiques d'enseignement.
Parité Hommes/Femmes
Les enseignants qui ont répondu à notre questionnaire sont essentiellement des hommes à
raison de 70,5 %. Ce résultat par rapport aux femmes peut être expliqué par le fait que le
choix des répondants était aléatoire de telle sorte qu'on ne pouvait pas à chaque moment de
l'enquête connaître la répartition entre les deux sexes.
Matière enseignée
Notre échantillon est polyvalent, constitué d'enseignants de différentes disciplines : cette
diversité ne peut qu'être utile afin de dégager les tendances des enseignants selon leur matière
de spécialité.
En ce qui concerne l'expérience dans l'enseignement des personnes qui ont répondu à notre
questionnaire, 72 % ont plus de 20 ans d'ancienneté, ce qui montre la vieillesse de la
communauté d'enseignants dans la délégation d'El-fida mers sultan. Ce constat peut être
expliqué par le fait que cette délégation est considérée comme la plus ancienne dans
l'académie de Casablanca. Il nous parait donc utile de prendre en considération ce facteur
d'ancienneté en service dans l'analyse des obstacles à l'intégration des TIC dans
l'enseignement.
Les résultats montrent que 57 % des enseignants jugent que l'intégration des TIC dans
l'enseignement des disciplines est très importante contre 29 % qui qualifient l'éventuelle
utilisation d'importante.
Le questionnement sur le degré d'utilité des TIC dans la pratique enseignante permet de
révéler une information très importante, à savoir l'aptitude et la prédisposition des enseignants
à s'investir pour une bonne intégration des TIC en classe.
Quant aux réfractaires au changement, ils représentent 11 %. Nous estimons que ce recul
par rapport à l'intégration de l'innovation est peut-être dû à leur méconnaissance totale de
l'outil, ce qui induit la peur de l'inconnu et de tout ce qui est nouveau, ou bien à leur idéologie.
Formation en TIC
La majorité des enseignants n'ont jamais bénéficié d'une formation en matière de TIC et
seuls 7,5 % d'entre eux déclarent avoir bénéficié de la dite formation durant leur parcours
professionnel initial. Un questionnement sur la formation initiale des enseignants est alors à
prendre en considération.
Le pourcentage des enseignants qui ont bénéficié d'une formation en TIC « dans le cadre de
la formation continue » ne dépasse pas 20 %, ce qui pose la question de la généralisation des
formations à l'ensemble du corps enseignant. De plus, compte tenu des formations qui
peuvent être financées par les enseignants eux-mêmes, on peut encore réduire davantage ce
pourcentage. Ce constat nous amène à réfléchir sérieusement sur les objectifs des formations
qui sont minorés au bénéfice des réflexions consacrées aux aspects liés aux contenus. En
effet, le volet relatif à l'accompagnement des bénéficiaires après l'achèvement des formations
doit être pris en considération.
Compte tenu des données relatives aux non-utilisateurs de l'ordinateur et d'Internet d'une
part, et celles relatives à l'appréciation des « résistants au changement » envers la question de
l'utilité des TIC dans l'enseignement d'autre part, ces résultats justifient ceux de la question
relative aux représentations sur l'utilité des TIC dans le travail enseignant. En revanche, on
constate une prédisposition à s'investir pour une bonne intégration des TIC dans
l'enseignement.
17 % des enseignants formulent l'aptitude à utiliser l'ordinateur pour la saisie et la
préparation des cours : c'est le début d'une rupture avec les pratiques classiques.
Enfin seuls 6 % des enseignants utilisent les forums de discussion. On peut dire que ce
service reste encore méconnu par une grande masse des enseignants bien qu'il représente une
source importante d'informations, du fait qu'il fait appel à la participation de plusieurs
individus (collègues invisibles) qui enrichissent les débats par leurs interventions dans leurs
domaines de spécialité.
Bien qu'une majorité des enseignants manifestent un besoin de formation en matière de TIC,
ils arrivent à utiliser d'une manière raisonnée les ressources offertes par l'ordinateur et
Internet, ce qui montre clairement que la question d'intégration des TIC dans la pratique
enseignante n'est pas un problème de contenu, mais une question de méthodologie. Ceci peut
engendrer un débat sur les contenus numériques qui seront proposés par l'École et plus
particulièrement sur leur légitimité par rapport aux contenus proposés par d'autres ressources
informationnelles !
Mode de recherche
L'intérêt accordé par les enseignants de langues, et plus particulièrement ceux de la langue
anglaise, envers l'utilité d'intégration des TIC peut être expliqué par le fait que ces enseignants
utilisent quotidiennement dans leur pratiques des outils didactiques sonores (conversations
sonores, films et images animés..) : en conséquence, la place de ces outils didactiques
favorisent l'appropriation immédiate des concepts. Ainsi, l'intégration de nouveaux outils TIC
ouvrira la voie à de nouvelles possibilités pour l'acte d'apprentissage.
Pour connaître la relation liant la matière de spécialité avec la formation en TIC nous avons
croisé les réponses relatives à la question « matière enseignée » d'une part et « la formation en
TIC » d'autre part.
On constate que les enseignants des matières traduction, philosophie, éducation islamique et
SVT n'ont jamais bénéficié d'une formation en TIC durant toute leur vie professionnelle. Face
à ces résultats on est en droit de se poser des questions sur les aspects méthodologiques
adoptés lors d'une campagne de formation organisée par les services compétents. Ainsi les
critères de choix des enseignants devant bénéficier de formations ne doit pas être mis à l'écart.
Obstacles à l'intégration
Les résultats de cette question viennent encore une fois confirmer ce qui a été dit
précédemment sur la question d'intégration effective des TIC dans l'enseignement des
disciplines. À part la question de l'accompagnement soulevée précédemment, la
problématique de formation s'impose toujours, mais il y a peut-être une confusion concernant
le terme formation des enseignants. Il ne s'agit pas à notre avis d'une obligation à maîtriser par
exemple les logiciels et dépasser la simple connaissance d'exploitation de ceux-ci pour des
fins pédagogiques, cela relevant plutôt de la tâche de l'expert. Les enseignants doivent avoir le
minimum de connaissances en matière d'utilisation et d'exploitation des logiciels d'application
leur permettant d'interagir aisément avec les applications pédagogiques et contenus
numériques qui seront mis à leur disposition durant les prochaines phases de généralisation.
Par le terme « manque de formation », les enseignants font peut-être allusion à l'élaboration
des ressources utiles pour leurs élèves, des contenus numériques qu'ils croient être dans
l'obligation de créer ou de concevoir dans cette période. Il faut comprendre que l'utilisation
effective dépasse les difficultés relatives à la conception des logiciels et la création par eux-
mêmes des ressources numériques. C'est par des processus d'autoformation et en voulant « se
développer » que les enseignants pourront contribuer à l'élaboration des contenus numériques.
C'est par un développement professionnel personnel et un suivi des nouveautés
technologiques continu que les enseignants arriveront à ce stade. Il faut dire que la question
précise qui entrave l'intégration des TIC est le manque de vision globale clarifiant les objectifs
de l'intégration et ses bénéfices pour l'enseignant et l'apprenant. En effet, là réside la raison
qui fait que les salles sont toujours fermées à cause de manque d'initiatives locales permettant
de les rendre opérationnelles.
Le croisement des résultats relatifs à la matière enseignée d'une part et les obstacles à
l'intégration d'autre part, montre que les enseignants ressentent différemment les obstacles liés
à l'intégration des TIC dan l'enseignement de leurs disciplines. Le manque d'accompagnement
pédagogique s'impose comme facteur bloquant une intégration méthodologique et continue
dans le temps.
9 - Conclusion
Le travail de recherche que nous avons mené auprès des enseignants de la délégation El-fida
mers sultan nous a permis de conclure que les implications engendrées par les défis la société
de l'information d'une part, et les mutations que connaît le système éducatif marocain d'autre
part, ont favorisé l'émergence de nouvelles techniques pour les différents acteurs supposés
directement impliqués dans l'acte pédagogique sans que cela n'affecte leurs pratiques
effectives en classe.
La première constatation tirée des résultats de l'étude est cette prédisposition et cette
représentation positive des enseignants vis-à-vis de l'introduction des TIC dans
l'enseignement. Il faut signaler que l'intégration progressive de la technique dans la vie
courante a contribué d'une façon remarquable à cette modélisation des représentations.
Il va sans dire que l'intégration efficace des TIC ne s'apprend pas en un seul cours ou lors
d'une courte formation, c'est un processus continu qui nécessite temps et effort (Sheingold et
Hadley, 1990)
Le deuxième constat concerne le volet formation ; selon l'étude, 71 % des enseignants n'ont
jamais bénéficié de formation en matière TIC. Ce chiffre illustre d'une façon plus claire le
dysfonctionnement de la première phase de généralisation où la plus grande importance a été
uniquement accordée à l'équipement des établissements, tandis que les côtés accompagnement
et sensibilisation de l'enseignant ont été négligés. En effet, la nécessité s'impose d'adopter une
nouvelle stratégie qui met en relief l'importance des TICE dans le développement
professionnel des enseignants et proposant des situations d'intégration des TIC pour
l'amélioration de l'enseignement. C'est dans ce cadre que le ministère a entrepris un processus
de formation en cascade visant la formation des enseignants par leurs collègues
(démultiplication de la formation) et dont nous aurons la possibilité d'en évaluer la pertinence.
Il faut insister sur le fait que dans ce nouveau paradigme centré sur les TIC, le contenu des
formations doit être remis en question et certains aspects méthodologiques doivent être pris en
considération. En effet, finalement, le rôle de l'enseignant ne se limite pas à la simple
présentation de l'information à l'apprenant. Il doit aussi gérer les ressources numériques et
élaborer des scénarios pédagogiques pour assurer une intégration raisonnée des TIC dans
l'apprentissage. De plus, il doit contribuer au développement de certaines compétences
transversales des apprenants telles que l'organisation, le traitement, la critique, l'exploitation,
la production et le partage de l'information. Voici donc le processus informationnel que
l'enseignant se trouve dans l'obligation de maîtriser en premier lieu avant qu'il ne réfléchisse à
le graver dans les pratiques des apprenants.
Il parait donc essentiel de poursuivre des recherches pour comprendre comment aider les
enseignants en exercice à progresser vers une intégration de plus en plus efficace des TIC et
ainsi permettre progressivement aux élèves d'apprendre plus et mieux grâce à ces outils. Dans
la même perspective, un programme de recherche visant l'étude des effets de l'utilisation des
TIC sur l'apprentissage des matières s'impose.
Enfin, une nécessité de sensibilisation des enseignants s'impose en terme d'adoption d'une
attitude de veille culturelle, sociologique, pédagogique et didactique, pour comprendre de
quoi l'école, ses publics et ses programmes seront faits demain. C'est pourquoi les enseignants
ne doivent jamais considérer les TIC comme des activités facultatives, superflues, à faire
uniquement « lorsque l'on en a le temps » (Perrenoud, 1998).
AbdelouahedBiaz
Ahmed Bennamara
AbderrahimKhyati
Mohammed Talbi
Bibliographie
Karsenti, T. et Larose, F. (dir.) (2005). L'intégration pédagogique des TIC dans le travail
enseignant : recherches et pratiques. Sainte-Foy : Presses de l'Université du Québec, XIV,
245 p.
Kessous, E. et Metzger, J.-L. (dir.) (2005). Le travail avec les technologies de l'information,
Paris : Lavoisier, VI, 314 p.
Isabelle, C. ; Lapointe, C. et Chiasson, M. (2002). « Pour une intégration réussie des TIC à
l'école. De la formation des directions à la formation des maîtres » In Revue des sciences de
l'éducation, Vol. XXVIII, n° 2, p. 325-343.
Charlier, B. ; Daele, A. &Deschryver, N. (2002). Vers une approche intégrée des technologies
de l'information et de la communication dans les pratiques d'enseignement, Revue des
Sciences de l'Éducation, XXVIII (2), 345-365.
Karsenti, T. (2004). Les TIC et les futurs enseignants : les facteurs qui influencent leur
utilisation. In D. Biron et M. Cividini (dir.), La formation enseignante au temps des réformes,
263-280. Sherbrooke : Éditions du CRP. :
http://karsenti.scedu.umontreal.ca/pdf/publications/2004/TICFuturEns.pdf [consulté en sept.
2009].
NOTES
[1] Le terme TIC désigne l'ensemble des technologies faisant appel à un support numérique et
servant à traiter l'information (Poellhuber et Boulanger, 2001).
[2] Ce concept permet aux enseignants en formation de mener un projet d'action favorisant un
apprentissage collaboratif. Les auteurs présentent trois projets de recherche-action-
formation : le projet Learn-Nett; le projet Intégration et exploitation d'Internet en classe dans
le domaine de l'apprentissage des sciences et le projet Form@Hetice.
[3] Projet de généralisation des TIC dans l'enseignement public. Le lancement officiel de ce
programme a été procédé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI le 15 septembre 2005. Le
financement de ce programme est assuré conjointement par le Fonds du Service Universel des
Télécommunications et le Ministère de l'Éducation nationale.
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