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INTRODUCTION
Au cours de ces dernières années la plupart des pays en voie de développement sont
caractérisés par d’important investissement notamment dans le domaineindustrielle, de de
l’immobilier et de l’infranstructures.Le Burkina Faso n’en fait pas exception avec ces grandes
innovations la ZAD, Ouaga 2000 la Zaca, Sonature…cela dit un personnel qualifié et innovant
est bien nécessaire pour mener à bien ces grands chantiers. C’est donc dans cette lancer le
directeur de de l’écolesupérieure polytechnique de la jeunesse à opter pour la formation de
technicienssupérieures .L’obtention de ce diplôme est sanctionné par une soutenance d’un
rapport de stage dans une entreprise.
Ainsi nous avons effectué un stage au sein de l’entreprise TE.GE.BAT un stage pratique
allant du 08 mai au 15 juillet 2016 à l’issue duquel le présent rapport dont le thème « suivi et
contrôle des travaux de construction d’un bâtiment en R+1 à usage d’habitation sise à
nagrin. »
Ce présent rapport sera focalise d’une part sur les généralités, et d’autre part sur le suivi et
contrôle des travaux.
Chapitre I : Généralités
Construction
Génie rural
Routes
Assainissement et hydraulique
Menuiserie métallique et bois
Electricité et bois
I.3.ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE
DIRECTEUR GENERAL
SECRETAIRE
CHEF DE CHANTIER
MAGASINIER
Tout le chantier est sous la charge du Directeur des travaux. Il est chargé de coordonner et
de prendre les décisions qui s’imposent.
Après vient le conducteur des travaux qui joue un rôle de coordination entre le bureau et le
chantier.
Ensuite, vient le chef de chantier. Celui-ci assure la planification des taches et le suivi régulier
des exécutions des travaux. Le conducteur des travaux et le chef de chantier agissent
mutuellement.
Le commis est chargé de faire le bilan de stock des matériaux, fait les bons de commandes
en collaboration avec le chef de chantier, le pointage horaire des ouvriers, l’arrêté des
comptes et le paiement de salaire des ouvriers.
Ce projet est destiné à la construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation dans la zone
sonature à Ouagadougou.
Le chantier a débuté en mai 2016 pour une durée de sept (07) mois. Le site est situé sur la
route de Saponé à la sortie de Ouagadougou.
Le contrôle technique est assuré par le Laboratoire National des Bâtiments et Travaux
Publics (LNBTP).
Les plans architecturaux ont été exécutés par le Bureau d’Architecture Harmony.
Plan de Niveau R D C
Un salon de 36,24m²
Chambre principal de 22,37m², toilette de 7,07m² et un dressing de 10,28m²
Une dépendance de 10,08m²
Salon d’accueil de 5,8m²
Deuxième chambre de 14,48m² avec une toilette de 6,90m²
Salle à manger de 17,20m²
Cuisine de 13,60m²
Dépendance de 9,80m² avec toilette de 4,35m²
Office de 5,90m²
Débarras de 9,59m²
Escalier
Toile visiteur de 3m²
Terrasse de 15,60m²
Terrasse familiale de 12,01m²
Deux (02) garages de 26,55 m ²
Elle nous donne les détails sur les éléments porteurs de l’ouvrage.
Les poteaux
Nous avons quarante-cinq (45) poteaux pour ce présent projet, mais nous distinguons quatre
(4) types de poteaux de section différente.
Les voiles
Par définition le maitre d’ouvrage est la personne physique ou morale désignés par ces
termes dans les documents contractuels, et pour le compte de qui les travaux ou ouvrages
immobilisés sont réalisés.
Dans le cadre du projet qui fait l’objet de ce présent rapport,M.KABORE est le maitre
d’ouvrage.
Il effectue souvent des missions sur le chantier ou moins trois(03) par semaine pour
constater l’évolution des travaux.
C’est la personne qui, dès les phases de conception, exerce des opérations pour identifier et
contribuer à la prévention des aléas techniques de construction en phase d’exécution
jusqu’à la fin du chantier. C’est celle qui assure la solidité de l’ouvrage en prélevant des
échantillons des matériaux,de materiels,et du béton pour des vérifications de conformités, à
travers des test fait sur place sur le chantier ou au laboratoire. Par exemple le test pour la
vérification de l’affaissement fait in-situ à, travers le cône d’Abraham ;et les tests à la
compression fait au laboratoire sur des blocs de béton en forme de cylindre confectionné
sur le chantier.
II.3.Le LNBTP
En plus le Laboratoire National de Bâtiments et des Travaux Publics (LNBTP), s’est occupé de
l’étude de sol et des prélèvements de bétons et essais de compressions…
II.4.L’entreprise de construction
La construction de l’ouvrage est assurée par l’entreprise TE.GE.BAT. Elle est chargée
d’exécuter les ouvrages selon les documents descriptifs, les plans architecturaux, structuraux
et les détails d’exécution fournis par le maître d’œuvre.
L’entreprise fournit le matériel, les matériaux, le personnel ainsi que la main d’œuvre pour
le bon déroulement de l’exécution des travaux du projet.
Il est le responsable technique de toutes les constructions de l’entreprise. Le D.T fait des
propositions techniques en concertation avec ces collaborateurs pour la réalisation des
ouvrages et l’organisation des travaux. Il rend compte à son Directeur Générale(D.G)
Le contrôleur à pied d’œuvre a pour mission de conduire à la prévention des différents aléas
techniques, susceptibles de se présenter pendant la réalisation des ouvrages.
Le contrôle est assuré par le cabinet A.C Concept représenté par Monsieur Constant
OUEDRAOGO, Ingénieur Génie Civil. Il assure le suivi, le contrôle de la qualité du béton et
des matériaux mis en œuvre pour l’ouvrage et réceptionne les ouvrages.
Un contrôleur à pied d’œuvre en BTP qui suit la réalisation de l’ouvrage selon les règles
prescrites dans les cahiers de charges techniques particulières (CCTP). Les CCTP prescrivent
les dosages, les caractéristiques des matériaux à utiliser et les conditions de leur mise en
œuvre. Le contrôleur représente le bureau de contrôle sur le chantier.
De ce fait, il doit :
Il est la personne qui a reçu une formation technique qualifié et ayant une expérience
qualitative en Génie Civil. Il a la responsabilité de la proposition des méthodes de mise en
œuvre des ouvrages et la supervision des travaux. La gestion des stocks de matériels, des
matériaux relève du conducteur des travaux, qui est la personne la mieux qualifiée pour
l’estimation de l’approvisionnement des matériaux et du matériel en cas de nécessité sur le
chantier pour la bonne progression des travaux. Par ailleurs, il assure la supervision du
tâcheron et des ouvriers.
II.9 le magasinier
Il est chargé de gérer les matériaux fournis au chantier en contrôlant les entrées et sorties
des matériaux. Il travaille en étroite collaboration avec le conducteur des travaux et le chef
de chantier en vue d’éviter la quasi-totalité de la rupture des stocks de matériau et du
matériel.
II.10 Le tâcheron
C’est la personne physique de formation technique ou non, mais ayant une bonne
expérience dans le domaine d’exécution des ouvrages en construction. Selon les termes du
contrat qui le lie à l’entreprise, il exécute certaines tâches avec ses ouvriers mais sous la
supervision du chef de chantier et du conducteur des travaux.
Les ferrailleurs
Ils ont pour rôle le façonnage, l’assemblage et le montage des aciers (des semelles pour les
fondations, des potelets, des poutres, etc.), selon le carnet de ferraillage et des instructions
du conducteur des travaux. Dans ce projet ils sont au nombre de cinq (05).
Ils ont pour rôle la fabrication des coffrages, des passerelles et des échafaudages qui seront
utilisés par le personnel lors du bétonnage des gros ouvrages. Ils assurent aussi le
décoffrage des éléments après leur durcissement. Ils sont au nombre de quatre (04).
Les maçons
Ils ont pour rôle la mise en œuvre du béton, de la construction ,des maçonneries et de la
réalisation des enduits etc… De par leur expérience, ils proposent souvent de méthodes
d’exécution adéquates. Dans ce projet, leur nombre varie en fonction de la quantité des
travaux, mais un seul (01) est permanent sur le chantier.
Le conducteur de la bétonnière
C’est une personne non permanente sur le chantier, mais dont la présence est
régulièrement requise pour la mise en œuvre de certains ouvrages ou le montage des
matériaux et ou matériels à l’étage.
Les matériaux et matériel de construction sont soumis a un contrôle de qualité qui est assuré
par le L.N.B.T.P. avant toute fourniture sur le chantier. Il s’agit notamment de : ciments, des
agrégats, des matériels de plomberie etc. La formulation du béton est ainsi donc faite par le
LNBTP.
Les matériaux et matériels font aussi l’objet de réception par le maitre d’œuvre tel que : les
matériels de plomberies sanitaires, les carreaux, la peinture ….avant leur mise en œuvre sur
le chantier.
Les granulats peuvent être définis comme l’ensemble des matériaux, naturels ou artificiels
(sable, graviers, quartz, etc.)Entrant dans la formulation du béton. Ces matériaux sont issus
de désagrégation naturel des roches (granulats naturels) ou par concassage et criblage en
carrière (granulat artificiels).Les granulats utilisés au cour de notre construction sont du
concassé, du sable et du quartz.
Les armatures utilisées pour la réalisation du béton armé sont des aciers à Haute
Adhérence(HA) c’est-à-dire qu’ils ont une aspérité sur tout le long de la barre qui leur
permet une bonne adhérence au béton.
Les diamètres, section et masse des aciers utilisés sur le chantier sont indiqués dans le
tableau ci-dessous :
Les liants hydrauliques sont de fine substances capables de former avec l’eau une patte qui
fait prise, durcit progressivement même sous l’eau ; ils servent a liés des matières solides
inertes (sables, gravillon, cailloux).Le ciment est le liant hydraulique le plus utilisé dans la
construction dont le constituant principal est le clinker. Le liant utilisé dans notre projet est
le ciment Portland Artificiel Classe 45(CPA45) du Burkina.
L’eau c’est un liquide transparent, sans saveur ni odeur, elle est nécessaire a l’hydratation du
ciment, facilite aussi la mise en œuvre du béton ou du mortier. Son excès démunie la
résistance et la durabilité du béton.
L’eau doit être propre et ne pas contenir d’impureté nuisible. L’eau de gâchage utilisée
pendant les travaux est de l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement(ONEA) situé a
3kilometres du chantier.
Le béton est un matériau de construction obtenu par agrégation de granulats au moyen d’un
liant ;ou par un mélange de gravier, de sable, de ciment, d’eau et d’adjuvants. Il est défini
par ces qualités. Les qualités d’un béton sont relatives :
Nous avons suivi et vérifier la bonne mise en œuvre du béton en tenant compte de ses
propriétés qui sont entre autre :
La consistance
Le durcissement et la résistance
La prise
Le retrait et la dilatation.
Sur notre chantier, nous avons fabriqué du béton dosé a 150kg /m 3 soit 03 brouettes de
sables, 4 brouettes de quartz) pour un 01 sac de ciment CPA 45.
La fabrication du béton sur le chantier a nécessité les matériels suivant : une(01) bétonnière,
et des petits outils de chantier tel que les pelles, brouettes les sceaux a béton.
40litres d’eau.
III.2.3.1 Coffrage
Le coffrage est une structure provisoire destinée à soutenir, porter, définir la géométrie
et la qualité de l’aspect de la partie d’ouvrage à obtenir, assure la stabilité du béton frais
jusqu’à son durcissement.
Lors des travaux de construction du bâtiment, le coffrage en bois a été utilisé pour les
éléments comme : potelet, longrines, poteaux, raidisseurs…..
En tout état de cause, le coffrage doit être indéformable sous l’effet de la pression statique
exercée par le béton et des contraintes dynamique de la vibration. Avant chaque coulage de
béton, le contrôle vérifie que le coffrage est stable, indéformable, résistant, étanche et
débarrassé de toute salissure.
III.2.3.2 Ferraillage
Déterminé par les calculs de dimensionnement de l’ouvrage par l’ingénieur, il est destiné à
participer avec le béton à la reprise des différentes contraintes et déformation a ce titre le
contrôleur devra être très rigoureux en vue de déceler et de corriger toute réalisation non
conforme à l’art et aux prescriptions techniques. Un certain nombre de vérification doit être
faites :
III.2.3.3 Vibration
I.1 Objectifs
Délivrer tous les ordres de devise, établir tous les procès-verbaux nécessaires ; procédés aux
constats contradictoires, organiser et diriger les réunions de chantier,
Le contrôle a aussi pour mission de conduire à la prévention des différents aléas techniques
concernant la solidité, la stabilité de l’ouvrage et de sécurité des personnes et des biens.
C’est pour mener à bien cette mission que l’entreprise TEGEBAT a déployé un contrôleur à
pied d’œuvre qui est chargé du contrôle de la qualité, d’avancement et de réception
provisoire des travaux.
Elles consistent à effectuer des sorties régulières sur le chantier afin d’apprécier la
qualité et l’état d’avancement des travaux.
A la fin de tout ouvrage élémentaire, le contrôle doit vérifier si les travaux sont
conformes aux différents plans avant de donner l’ordre d’entamer les autres travaux.
Ce sont des piècesécrites et graphique sur lequel le contrôle s’appuie sous ces
différentes vérifications. Parmi ces pièces nous pouvons citer :
Contrôler que la réalisation des travaux est conforme aux prévisions et prendre toutes les
mesures nécessaires pour corriger un éventuel écart.
II.1 Définition
Suivi : il peut être défini comme étant la surveillance et le contrôle régulier et fréquent de
l’avancement des travaux en cours. Exemple : assurer le suivi d’un chantier. C’est l’action
d’observer attentivement pour contrôler, vérifié ; s’assurer qu’il n’existe aucun risque.
Contrôle : Le contrôle est défini avant tout comme étant une vérification. C’est l’ensemble
des opérations effectuées dans le but de vérifier le bon fonctionnement d’un appareil, d’une
machine ; d’une installation ; d’un ouvrage. Ces mesures prises en vue de s’assurer de la
conformité d’un matériau ou d’un ouvrage face aux spécifications, recommandation, normes
techniques, normes de qualité et de sécurité.
Durant notre stage au sein de l’entreprise TE.GE.BAT, nous avons participé au suivis et
contrôle des travaux exécutés afin de veiller au respect des différents plans architecturaux,
et d’exécution.
A notre arrivé sur le chantier les travaux déjà exécutés sont les suivant :
Les fouilles,
Les déblais,
Les remblais.
Nous avons pu participer à l’implantation du batiment.Pour être plus explicite dans notre
rapport, nous allons détailler l’exécution des travaux réalisés en notre presence.Ce sont
l’implantions, exécution des fouilles, coulage du béton de propreté, des semelles, coulage du
béton des potelets et des ouvrages de superstructures constitués de béton et d’armatures.
III.3.1 L’implantation.
L’implantation d’un ouvrage est la matérialisation de l’ouvrage sur le terrain (sol) en ces
vrai grandeurs avant sa réalisation au moyen des points de repères .L’implantation est
réalisée suivant les plants graphiqueset descriptif. Elle est faite par un topographe
professionnel équipé d’un théodolite, d’un niveau, d’un petit mètre, d’un décamètre et de
petit outillage (marteau, piqué en acier, fil à plomb…)
Une chaise est constituée de deux(02) piquets verticaux reliés par une planche horizontale.
Elle est placée à l’extrémité de la zone de construction, à cheval sur les alignements
principaux et d’équerre avec eux.
N.B : Le topographe a pris un repère sur l’axe de la voie en mettant un piquet a plus dix(+10)
du terrain naturel(T.N).Il a mesuré une hauteur de soixante centimètre(60cm)qui a été le
niveau fini de la longrine.
Le plan de situation : il permet de situer le terrain par rapport à une artère connue
(rue, boulevard ; route…)
Plan de masse : il sert à localiser le bâtiment à construire et les abords immédiats
(propriété non bâties, construction voisine, mur mitoyen…)
Le plan d’implantation proprement dit : il permet le tracer du bâtiment par rapport à
la limite de la parcelle et au bâtiment existant sur place.
Le plan de fondation : il donne les dimensions entre les axes et les dimensions en plan
des semelles de la fondation.
Les coupes : il donne le niveau du terrain naturel et les différentes cotes de niveaux.
Les pièces écrites : elles fournissent tous les renseignements techniques utiles.
Les principaux matériels utilisés pour l’implantation sont : le fil a aplomb ; pointe,
piquet ; ficelle ; ruban ; théodolite, niveau, équerre etc.
Sur notre chantier nous avons eu à exécuter au total quarante-sept(47) semelles, reparties
en neuf(09) sortent et trois(03) voiles repartis en deux(02) sortes. Chacune d’entre elles
avaient 1.00 mètre de profondeur. Le détail des éléments se composent comme suites :
coulé au fond des semelles avec une épaisseur de cinq centimètre (5cm) au minimum. Il
permet d’aplanir le fond de la semelle, le rend solide.
Photo N°8 : Pose des armatures d’une semelle isolée sur du béton de propreté.
Le béton des semelles contrairement aux bétons de propreté est un béton armé composé de
quartz, sable, ciment, d’eau et d’armature.
Le coulage des semelles isolées a été réalisé à l’aide d’une bétonnière en fonction du
dosage de 350kg/m3.
Le béton a été soigneusement vibré pour permettre l’enrobage des aciers et d’obtenir un
béton compact et résistant a la compression.
N.B : les semelles n’avaient pas tous les mêmes hauteurs. Voir tableau N°….il est nécessaire
et même indispensable d’arroser les bétons des semelles afin d’éviter la dessiccation du
béton, car elles constituent le socle de l’ouvrage.
Une fois le coulage des semelles terminées, suit le coffrage et le coulage des potelets. Les
potelets sont des poteaux qui naissent sur le béton des semelles après que celle soit coulée.
Leurs hauteurs varient en fonction des terrains, du niveau fini du béton des semelles. Mais
dans notre cas la hauteur de nos semelles était de 1.6 mètre pour la plupart des potelets. Ils
ont été dosés à 350kg/m3 de béton. Les potelets ont été entaillés au niveau de ces quatre
cotés par des chevrons et des serres joints pour éviter que ceux-ci ne cèdent au moment de
la vibration
Après le coulage des potelets ; le vide se trouvant entre le béton de la semelle et le niveau
fini du terrain naturel(T.N) fut remplit par de la terre latéritique, arrogé puis compacté à
l’aide d’un petit compacteur appelé compacteur à tapette.
Apres compactage de toutes les semelles suit le traçage des fouilles en rigole qui ont une
dimension de quarante centimètre (40cm) de large et soixante centimètre (60cm) de
profondeur au minimum.
Dans la fouille en rigole est coulé un béton cyclopéen qui est un béton composé de
moellons(cailloux sauvages),de quartz,sable,ciment et d’eau dont le dosage est de 300kg/m 3
de béton ce qui nous donne un et demi(1.5)brouettés de sable, deux et demi(2.5)brouettés
de quartz et un(01)sac de ciment.
IV Maçonnerie du soubassement.
Les briques pleines ont été faites en raison de vingt(20) par sac sous un hangar et fut arrogé
pendant quatre(04) jour et séchées avant qu’elles ne soient utilisées.
Photo N°11 : Maçonnerie du sous bassement en trois(03) couches de briques pleines sur
béton cyclopéen.
La longrine est encore appelée chainage bas et permet de ceinturée les différents poteaux
entre eux permettant de garder l’écart entre les poteaux. Elle vient ainsi sur le sous
bassement. Nous avions eu à couler au total quarante(40) longrines sur notre chantier. Ces
longrines avaient toute la même section à savoir du 20cmx40cm avec le même dosage qui
est du 350 kg/m3 avec des ferraillages différents suivant leur carnet de ferraillage.
Au cour de notre stage, nous avons eu à exécutés différents sorte de poteaux en béton
armé(B.A) dont les dimensions sont représentés dans le tableau suivant :
Tableau N°5
IV.1.3 Le dallage.
Dans notre projet, nous avons exécutés un dallage flottant. Sa constitution dépend des
charges d’exploitation en présence, mais dans le nôtre, il est composé de trois(03) parties à
savoir : la forme, le corps du dallage et le revêtement de finition.
IV.1.4 La forme.
La sous couche est constituée de sable et de tout venant latéritique (remblais) sur une
épaisseur donné par rapport au terrain naturel(T.N) Celle-ci est compacté couche par couche
de manière à obtenir une plateforme stable apte à recevoir le corps du dallage. La sous
couche est traitée avec un produit anti termite afin d’éviter la formation des galeries des
termites. Elle est surmontée d’une couche de remblais hydraulique sable (2 à 5cm
d’épaisseur) également traité avec du produit anti termite. Sur le remblai hydraulique vient
se poser la couche anti contaminant (film polyéthylène) afin d’empêcher la pollution du
béton par les constituants de la forme au moment du coulage. Cette couche est posée de
sorte a formé des retours au niveau des angles, que l’on colle avec de la colle liquide. On
procède ensuite à la pose de la nappe d’armature.
Après la pose de la nappe d’armature, les électriciens et les plombiers viennent poser
les conduites d’électricité et d’évacuation des eaux. L’ensemble de ces opérations doivent
être suivi et vérifier par la mission de contrôle.
Le corps du dallage est réalisé en béton armé dosé à 350kg/m3.Il à une épaisseur de dix
centimètre (10 cm) et armé avec des aciers de diamètre HA6 d’espacement de 20 cm dans le
sens longitudinale et transversale. Notons que le ferraillage du dallage est constitué d’une
seule nappe.
Un traitement anti termite est effectué ainsi que des travaux d’électricité et de
plomberie avant la mise en œuvre du béton du dallage.
Une fois le béton sorti de la bétonnière, il est transportée dans des brouettes par des
manœuvres qui conduisent cette quantité dans les différentespièces ou il est coulé et vibré
en bande.
Le corps du dallage est dressé à l’aide d’une règle muni d’un niveau à bulle d’air en
fonction d’un repère de niveau du dallage (dans notre cas nous avons utilisé des piquets
comme repère que nous avions vérifiés du début jusqu’à la fin du coulage)
Pour le coffrage des poteaux, le menuisier s’est servi des matériels suivants :
Les planches, coupées en fonction des hauteurs des poteaux, et de leurs formes,
Des serres joints pour bien serrés les angles afin que le coffre ne cèdent pas pendant
le coulage,
Des pointes ;
D’un mètre
D’un niveau à bulle d’air pour mettre le poteau à l’aplomb.
Le coulage a été fait avec du granite concassé, du sable, du ciment et d’eau. Il a eu comme
dosage 350kg/m3 de béton. Tous les poteaux ont été ferraillages avec des fers de HA12
(4HA12) pour les aciers filants et des HA6 pour les cadres. La vibration se fait au fur et
mesure que se passe le coulage.
IV.2.1Les poutres.
Ce sont des porteurs horizontaux et linéaires soit en bois, en béton armé ou en métal
faisant parti de l’ossature d’un plancher de bâtiment, d’unetoiture ou d’un tablier de pont.
Elles ont pour rôle essentielle de recevoirdes actions mécanique (effort et moment ponctuel
ou linéaire) ; et les transmettre sur les appuis.
Dans notre cas nous n’avions réalisés que des poutres en béton armé dont les
dimensions sont les suivantes : 20x20, 20x40, 20x50 avec comme référence nominale A1, A2,
A3……..jusqu’à A40.
La mise en œuvre des poutres est très délicate par conséquent nous devrons suivre et
vérifier chaque étape d’exécution avec rigueur.
Notre étude portera sur le plancher à corps creux dont nous avons suivi et contrôlé la
réalisation. Le Plancher Haut RDC se présentait comme suit : (16+4 à + 3.95m).16+4
Un plancher a corps creux est constitué de poutrelle ou nervures ; des hourdis et une
table de compression en béton armé.
Le rôle de ces éléments est primordial pour la solidité du plancher. Les nervures
peuvent être préfabriquées ou coulés sur place. Pour ce bâtiment, les nervures ont été
coulées sur place c’est à dire en même temps que la dalle de compression.
Les hourdis ont été disposés de telle sorte que l’espace se situant entre eux puisse
contenir le béton. Ils sont dosés à 250kg/m3 soit (4 brouettes de sable,1 sac de ciment CPA45
et 40 litres d’eaux environ)
Une dalle de compression est généralement armée par un treillis. Son épaisseur est
supérieure ou égale à quatre centimètre (4cm) Dans notre cas nous avons cinq centimètre
(5cm) comme épaisseur de la dalle de compression avec un ferraillage en maille carré de
diamètre 6 sur toute la surface de la dalle.
IV.2.2.4 Etaiement
Elle a été posée après que les hourdis ne soient posés vue qu’elle n’a pas été
préfabriquée mais coulée sur place avec la dalle de compression. Elle est effectuée à partir
du plan de pose car les nervures n’ont pas eu le même ferraillage sur toute la dalle. Ainsi les
nervures étaient ferraillées comme suit :
Elles constituent un système coffrant. Nous devrions vérifier qu’ils prennent appuis sur
les talons des tirants et qu’ils sont disposés cote à cote ne laissant aucun vide pouvant faire
passer le béton frais.
Nous avons aussi vérifié que le pourtour du plancher et certain endroit dont on ne pourra
pas poser les hourdis sont coffrés traditionnellement car on évitera au maximum les
morceaux d’hourdis.
Le ferraillage est assuré par un maillage d’armature HA6 d’espacement de 20cm. Par
conséquent, nous vérifions que les consignes suivantes ont étés respectés :
N.B : Après le ferraillage de la dalle de compression, les ferrailleurs ont procédés au fixage
du ferraillage des poteaux du R+1 préalablement fabriqués, sur des attentes laissé à cet
effort.
Ces réservation consistent à prévoir des ouvertures su le plancher pour le passage des
escaliers, des gaines électriques et des conduites afin d’alimenter en électricité ou en eau le
niveau supérieure du batiment.Nous devons veiller à ce qu’elles ne soient pas oublier ainsi
qu’au respect de leur positionnent et dimensionnement.
Un escalier sert à franchir les différentes étapes pour accéder aux autres niveaux.
Dans notre projet il s’agit d’un escalier à deux(02) volets composé de deux(02) paillasses et
d’un palier intermédiaire composé comme suit :
Ces assemblages ont une très grande importance dans la solidité de à la pièce coulée.
La disposition des armatures de chaque palier varie suivant le mode d’appuis du palier
mais dans notre cas le palier prend appui sur une poutre palière (20cmx40cm) d’une
retombée de 20cm.
La jonction des aciers du palier et de la paillasse se fait par le système de ciseau : les
aciers de la fibre inferieure de la paillasse seront d’après le phénomène de ciseau les
Les coffrages sont des moules obtenues par un assemblage de pièces métalliques,
ou de pièce en bois couramment appelés coffrage traditionnels destinés à recevoir du béton
frais.
Dans notre chantier ce sont des coffrages en bois qui ont été réalisés avec des
planches brutes et du contreplaqué. Les coffrages sont soignés afin d’éviter toute
imperfections des éléments en béton armé de l’infrastructure et de la superstructure. Pour
cela, nous avons veillé à ce qu’ils répondent aux critères suivants :
A la suite de ces opérations, nous avons vérifié le traçage des contre marches, des
marches et du pallier avant d’entamer le ferraillage.
Les planches coffrant des contre marches sont maintenues à une hauteur
conformément à la dimension des marches et contre marches par clouage sur les
taquets verticaux,
Toutes ces versifications ont été effectuées avec les plans et détail de coffrage.
Avant le bétonnage une réception des coffrages et des ferraillages à été faite en
présence de la mission de contrôle, du chef de chantier et du conducteur des travaux.
Nous avons ensuite procédé aux différentes étapes du bétonnage. Le béton est dosé à
350kg/m3.Les caractéristiques du béton sont :fc28=20MPa, FE =400MPa,fissuration peu
préjudiciable.
V. Remarques et suggestions.
Remarques.
Notre période de stage s’est tenue dans de bonne condition. Cependant, nous avons eu
à observer :
Suggestions
Conclusion
Au terme de notre stage sur le suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment à
usage d’habitation en R+1, nous pouvons affirmer que le génie civil est l’un des acteurs
d’activité le plus exigeant en matière de normes et de qualités techniques et
professionnelles.
Ce stage pratique effectué dans le cadre de notre formation nous a permis de passer
de la théorie à la pratique et surtout de connaitre les divergences et les difficultés qui en
résultent.
Parmi les acquis de nous avons engrangés au cours de ce stage riche en enseignement nous
pouvons citer entre autres :
BIBLIOGRAHIE
Pages
ANNEXES
(Plans d’exécutions)
ANNEXES
PLANS ARCHITECTURAUX
Sommaire………………………………………………………………………………… ………… I
Dédicace…………………………………………………………………………………………….. II
Remerciements…………………………………………………………………………………… III
Préambule…………………………………………………………………………………………… IV
Sigles et abréviation…………………………………………………………………………….. V
Introduction…………………………………………………………………………………………. 01
I.3 Organigramme…………………………………………………………………………………. 04
II.4.L’entreprise de construction……………………………………………………………… 09
II.6.Le contrôleur…………………………………………………………………………………….. 09
II.8 Le magasinier………………………………………………………………………………….. 10
II.9.Le tâcheron………………………………………………………………………………………. 10
II.10.Les ouvriers…………………………………………………………………………………….. 11
III.1.1Les granulats………………………………………………………………………………….. 12
III.1.4 L’eau……………………………………………………………………………………………….. 14
III.2.3.1 Coffrages……………………………………………………………………………………… 16
III.2.3.2Ferraillage…………………………………………………………………………………….. 17
III.2.3.3 Vibration……………………………………………………………………………………… 17
I.1.Objectif…………………………………………………………………………....................... 19
II.1 Définition…………………………………………………………………….…………………… 21
III.3.1 L’implantation………………………………………………………………………………. 22
III.3.5Les bétons…………………………………………………………………………………………. 25
IV.1.3 Le dallage…………………………………………………………………………………………. 30
IV.1.4 La forme………………………………………………………………………………………….. 30
IV.2.1Les poutres………………………………………………………………………………….. 32
IV.2.2 Le plancher…………………………………………………………………………………… 32
IV 2.2.4 Etaiement………………………………………………………………………………….. 34
V. Remarques et suggestion…………………………………………………………………………. 43
Conclusion…………………………………………………………………………………………………… 44
Bibliographie……………………………………………………………………………………………….. 45