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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

INTRODUCTION

Au cours de ces dernières années la plupart des pays en voie de développement sont
caractérisés par d’important investissement notamment dans le domaineindustrielle, de de
l’immobilier et de l’infranstructures.Le Burkina Faso n’en fait pas exception avec ces grandes
innovations la ZAD, Ouaga 2000 la Zaca, Sonature…cela dit un personnel qualifié et innovant
est bien nécessaire pour mener à bien ces grands chantiers. C’est donc dans cette lancer le
directeur de de l’écolesupérieure polytechnique de la jeunesse à opter pour la formation de
technicienssupérieures .L’obtention de ce diplôme est sanctionné par une soutenance d’un
rapport de stage dans une entreprise.

Ainsi nous avons effectué un stage au sein de l’entreprise TE.GE.BAT un stage pratique
allant du 08 mai au 15 juillet 2016 à l’issue duquel le présent rapport dont le thème « suivi et
contrôle des travaux de construction d’un bâtiment en R+1 à usage d’habitation sise à
nagrin. »

Ce présent rapport sera focalise d’une part sur les généralités, et d’autre part sur le suivi et
contrôle des travaux.

Rapport de stage session 2014-2015 Présenter par SOME Y. Dominique


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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Chapitre I : Généralités

I. Présentation de la structure d’accueil.

I.1. Présentation générale

TE.GE.BAT(Technique Général de Bâtiment)

Nom ou raison social : TE.GE.BAT


Adresse : 06 BP: 9209 Ouaga 06 Burkina Faso
E-mail : tegebatsarl96@gmail.com
: evaristekabore2004@yahoo.fr
Telephone : +226 25 50 77 15 / 70 16 87 18
IFU : 00017354D
Registre de commerce : RC N° BF OUA 2008 B2292
Compte BCB : N°50110262001
Division Fiscale Bogodogo
Régime d’imposition : Régime Normal d’Imposition
Agrément : N°929
Catégorie B4 du bâtiment.

TE.GE.BAT est une entreprise individuelle inscrite au registre de commerce de


Ouagadougou sous le numéro BF OUA 2008 B2292. Son siège est à Ouagadougou secteur
29 sise à Wemtenga, Lot 14, Parcelle 11, Section RN, Rue 2949.
Personne à contacter : M. KABORE Evariste, Directeur Général.
Créé en 2004, l’entreprise regroupe en son sein le personnel suivant :
 Un (01) ingénieur de conception
 Un (01) ingénieur des travaux
 Deux (02) techniciens supérieurs
 Quatre (04) techniciens BEP ou CAP permanent
 Des techniciens BEP ou CAP contractuels

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Un agent administratif et un agent comptable participent à l’effort des techniciens pour


assurer un service de qualité aux maîtres d’ouvrages.

I.2 Domaine d’activité

 Construction
 Génie rural
 Routes
 Assainissement et hydraulique
 Menuiserie métallique et bois
 Electricité et bois

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I.3.ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE

DIRECTEUR GENERAL

SECRETAIRE

DIRECTEUR DES TRAVAUX DIRECTEUR FINANCIER

CONDUCTEUR DES TRAVAUX CHEF


D’APPROVISIONNEMENT

CHEF DE CHANTIER

MAGASINIER

CHEF D’ŒUVRE CHEF D’EQUIPE CHEF D’EQUIPE


GROS OEUVRE MENUISIER FERRAILLAGE PERSONNELS DE SOUTIEN

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I.4 .STRUCTURE DU PERSONNEL

Tout le chantier est sous la charge du Directeur des travaux. Il est chargé de coordonner et
de prendre les décisions qui s’imposent.

Après vient le conducteur des travaux qui joue un rôle de coordination entre le bureau et le
chantier.

Ensuite, vient le chef de chantier. Celui-ci assure la planification des taches et le suivi régulier
des exécutions des travaux. Le conducteur des travaux et le chef de chantier agissent
mutuellement.

Le commis est chargé de faire le bilan de stock des matériaux, fait les bons de commandes
en collaboration avec le chef de chantier, le pointage horaire des ouvriers, l’arrêté des
comptes et le paiement de salaire des ouvriers.

Nous avons le personnel d’exécution composé de maçon, de ferrailleurs, de bétonniers, de


menuisiers et de manœuvres. Chaque personnel d’exécution a un chef. Ils sont chargés de
veiller à l’exécution effective des tâches dans le temps voulu et avec la précision exigée. Tout
actif sur le chantier doit se présenter à sept (07) heures pour répartir à dix-sept (17) heures
avec une pause d’une heure compris entre 12 heures et 13 heures. Le nombre du personnel
d’exécution varie selon le besoin. Enfin, des vigiles sont chargés de veiller jour et nuit à ce
que tout le matériel soit rangé après usage.

I.5. PRESENTATION DU PROJET

Ce projet est destiné à la construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation dans la zone
sonature à Ouagadougou.

Le chantier a débuté en mai 2016 pour une durée de sept (07) mois. Le site est situé sur la
route de Saponé à la sortie de Ouagadougou.

Le contrôle technique est assuré par le Laboratoire National des Bâtiments et Travaux
Publics (LNBTP).

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Les plans architecturaux ont été exécutés par le Bureau d’Architecture Harmony.

L’étude technique assurée par le Cabinet A.C Concept.

I.5.1 Description architectural du projet

La construction dans son ensemble comprend :

Plan de Niveau R D C
 Un salon de 36,24m²
 Chambre principal de 22,37m², toilette de 7,07m² et un dressing de 10,28m²
 Une dépendance de 10,08m²
 Salon d’accueil de 5,8m²
 Deuxième chambre de 14,48m² avec une toilette de 6,90m²
 Salle à manger de 17,20m²
 Cuisine de 13,60m²
 Dépendance de 9,80m² avec toilette de 4,35m²
 Office de 5,90m²
 Débarras de 9,59m²
 Escalier
 Toile visiteur de 3m²
 Terrasse de 15,60m²
 Terrasse familiale de 12,01m²
 Deux (02) garages de 26,55 m ²

Plan de niveau R+1

 Chambre principale de 20,98m² avec toilette de 9,76m² et un dressing de 9,14m².


 Chambre (2) de 14,96m² avec toilette de 4,51m² et un balcon de 5,43m²
 Chambre (3) de 14,03m² avec toilette de 4,51m²
 Salle de fête et sport de 37,49m² avec balcon de 16,05m²
 Un (1) salon familial de 18,20m²
 Un (1) magasin de 7,50m²
 Un vide sur salon accueil

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I.5.2.DESCRIPTION STRUCTURAL DU PROJET

Elle nous donne les détails sur les éléments porteurs de l’ouvrage.

Le détail des éléments se compose comme suit :

 Tableau N°1 Les semelles isolées

Désignation Nombre Dimension


Semelles isolée S1 12 0.80X0.80x0.15
Semelles isolée S2 08 1,00x1, 00x0,25
Semelles isolée S3 07 1,20x1,20x0,25
Semelles isolée S4 02 1,10x1,25x0,25
Semelles isolée S5 03 1,20x1,40x0,25
Semelles isolée S6 04 1,20x1,50x0,30
Semelles isolée S7 03 1,30x1,60x0,40
Semelles isolée S8 03 1,40x1,40x0,40
Semelles isolée S9 05 1,40x1, 60x0,40
Semelles isolée SDN1 02 1,10x1,60x0,30
Semelles isolée SDN2 01 1,10x1,80x0,35

 Les poteaux

Nous avons quarante-cinq (45) poteaux pour ce présent projet, mais nous distinguons quatre
(4) types de poteaux de section différente.

Récapitulatif sur les poteaux. Tableau N°2

Désignation Nombre Dimension


Poteaux P1 20 20x20
Poteaux P2 18 20x30
Poteaux P3 01 25
Poteaux P4 06 40

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 Les voiles

Les principaux voiles sont ceux des placards et de la hotte.

II.LES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LE CHANTIER ET LEURS ROLES

II.1.Le maître d’ouvrage

Par définition le maitre d’ouvrage est la personne physique ou morale désignés par ces
termes dans les documents contractuels, et pour le compte de qui les travaux ou ouvrages
immobilisés sont réalisés.

Dans le cadre du projet qui fait l’objet de ce présent rapport,M.KABORE est le maitre
d’ouvrage.

Il effectue souvent des missions sur le chantier ou moins trois(03) par semaine pour
constater l’évolution des travaux.

II.2.Le maître d’œuvre

C’est la personne qui, dès les phases de conception, exerce des opérations pour identifier et
contribuer à la prévention des aléas techniques de construction en phase d’exécution
jusqu’à la fin du chantier. C’est celle qui assure la solidité de l’ouvrage en prélevant des
échantillons des matériaux,de materiels,et du béton pour des vérifications de conformités, à
travers des test fait sur place sur le chantier ou au laboratoire. Par exemple le test pour la
vérification de l’affaissement fait in-situ à, travers le cône d’Abraham ;et les tests à la
compression fait au laboratoire sur des blocs de béton en forme de cylindre confectionné
sur le chantier.

Dans le cadre de notre projet, c’est le Laboratoire National de Bâtiment et Travaux


Publics(LNBTP) qui à cette responsabilité. Il est en étroite collaboration avec le bureau
d’étude Harmony.

II.3.Le LNBTP

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En plus le Laboratoire National de Bâtiments et des Travaux Publics (LNBTP), s’est occupé de
l’étude de sol et des prélèvements de bétons et essais de compressions…

II.4.L’entreprise de construction

La construction de l’ouvrage est assurée par l’entreprise TE.GE.BAT. Elle est chargée
d’exécuter les ouvrages selon les documents descriptifs, les plans architecturaux, structuraux
et les détails d’exécution fournis par le maître d’œuvre.

L’entreprise fournit le matériel, les matériaux, le personnel ainsi que la main d’œuvre pour
le bon déroulement de l’exécution des travaux du projet.

II.5. LE DIRECTEUR TECHNIQUE

Il est le responsable technique de toutes les constructions de l’entreprise. Le D.T fait des
propositions techniques en concertation avec ces collaborateurs pour la réalisation des
ouvrages et l’organisation des travaux. Il rend compte à son Directeur Générale(D.G)

II.6.Le contrôleur des travaux

Le contrôleur à pied d’œuvre a pour mission de conduire à la prévention des différents aléas
techniques, susceptibles de se présenter pendant la réalisation des ouvrages.

Le contrôle est assuré par le cabinet A.C Concept représenté par Monsieur Constant
OUEDRAOGO, Ingénieur Génie Civil. Il assure le suivi, le contrôle de la qualité du béton et
des matériaux mis en œuvre pour l’ouvrage et réceptionne les ouvrages.

Un contrôleur à pied d’œuvre en BTP qui suit la réalisation de l’ouvrage selon les règles
prescrites dans les cahiers de charges techniques particulières (CCTP). Les CCTP prescrivent
les dosages, les caractéristiques des matériaux à utiliser et les conditions de leur mise en
œuvre. Le contrôleur représente le bureau de contrôle sur le chantier.

De ce fait, il doit :

 Etre capable de lire et d’expliquer les plans


 Connaitre les clauses des CCTP
 Veiller à la bonne exécution des travaux suivant les règles de l’art
 Servir d’intermédiaire entre l’entreprise d’exécution et le bureau de contrôle
 Etablir des procès-verbaux

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 Signaler tout problème au bureau de contrôle


 Rendre compte de l’avancement des travaux
 Pouvoir prendre des initiatives afin de débloquer des situations

II.7 Le conducteur des travaux

Il est la personne qui a reçu une formation technique qualifié et ayant une expérience
qualitative en Génie Civil. Il a la responsabilité de la proposition des méthodes de mise en
œuvre des ouvrages et la supervision des travaux. La gestion des stocks de matériels, des
matériaux relève du conducteur des travaux, qui est la personne la mieux qualifiée pour
l’estimation de l’approvisionnement des matériaux et du matériel en cas de nécessité sur le
chantier pour la bonne progression des travaux. Par ailleurs, il assure la supervision du
tâcheron et des ouvriers.

II.8 LE CHEF DE CHANTIER(C.C)

Il a la responsabilité de la bonne exécution des travaux. Il assure l’organisation directe du


chantier en exécution, et rend compte au conducteur des travaux. Il a sous ces ordres les
chefs d’équipes et le tâcheron.

II.9 le magasinier

Il est chargé de gérer les matériaux fournis au chantier en contrôlant les entrées et sorties
des matériaux. Il travaille en étroite collaboration avec le conducteur des travaux et le chef
de chantier en vue d’éviter la quasi-totalité de la rupture des stocks de matériau et du
matériel.

II.10 Le tâcheron

C’est la personne physique de formation technique ou non, mais ayant une bonne
expérience dans le domaine d’exécution des ouvrages en construction. Selon les termes du
contrat qui le lie à l’entreprise, il exécute certaines tâches avec ses ouvriers mais sous la
supervision du chef de chantier et du conducteur des travaux.

II.11 Les ouvriers

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Dans ce présent projet, l’on distingue :

 Les ouvriers qualifiés et les ouvriers non qualifiés ou des manœuvres


 Les ouvriers qualifiés sont ceux ayant une spécialisation dans un domaine bien défini
et n’exécutant pratiquement que cela.
 Les ouvriers non qualifiés sont quant à eux tous les intervenants sans aucune
qualification qui sont sous les ordres des ouvriers qualifiés dans des différentes tâches
surtout physiques.

Comme ouvriers spécialisés nous distinguons :

 Les ferrailleurs

Ils ont pour rôle le façonnage, l’assemblage et le montage des aciers (des semelles pour les
fondations, des potelets, des poutres, etc.), selon le carnet de ferraillage et des instructions
du conducteur des travaux. Dans ce projet ils sont au nombre de cinq (05).

 Les menuisiers (bois)

Ils ont pour rôle la fabrication des coffrages, des passerelles et des échafaudages qui seront
utilisés par le personnel lors du bétonnage des gros ouvrages. Ils assurent aussi le
décoffrage des éléments après leur durcissement. Ils sont au nombre de quatre (04).

 Les maçons

Ils ont pour rôle la mise en œuvre du béton, de la construction ,des maçonneries et de la
réalisation des enduits etc… De par leur expérience, ils proposent souvent de méthodes
d’exécution adéquates. Dans ce projet, leur nombre varie en fonction de la quantité des
travaux, mais un seul (01) est permanent sur le chantier.

 Le conducteur de la bétonnière

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C’est une personne non permanente sur le chantier, mais dont la présence est
régulièrement requise pour la mise en œuvre de certains ouvrages ou le montage des
matériaux et ou matériels à l’étage.

III Les matériaux de construction utilisés et leurs mises en œuvre.

III.1Les matériaux de construction utilisés.

Les matériaux et matériel de construction sont soumis a un contrôle de qualité qui est assuré
par le L.N.B.T.P. avant toute fourniture sur le chantier. Il s’agit notamment de : ciments, des
agrégats, des matériels de plomberie etc. La formulation du béton est ainsi donc faite par le
LNBTP.

Les matériaux et matériels font aussi l’objet de réception par le maitre d’œuvre tel que : les
matériels de plomberies sanitaires, les carreaux, la peinture ….avant leur mise en œuvre sur
le chantier.

III.1.1 Les granulats

Les granulats peuvent être définis comme l’ensemble des matériaux, naturels ou artificiels
(sable, graviers, quartz, etc.)Entrant dans la formulation du béton. Ces matériaux sont issus
de désagrégation naturel des roches (granulats naturels) ou par concassage et criblage en
carrière (granulat artificiels).Les granulats utilisés au cour de notre construction sont du
concassé, du sable et du quartz.

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Photo N°1 : Les granulats (quartz)

III.1.2 Les aciers

Les armatures utilisées pour la réalisation du béton armé sont des aciers à Haute
Adhérence(HA) c’est-à-dire qu’ils ont une aspérité sur tout le long de la barre qui leur
permet une bonne adhérence au béton.

Les diamètres, section et masse des aciers utilisés sur le chantier sont indiqués dans le
tableau ci-dessous :

Diamètre Section Poids en kg/m


6 0.283 0.222
8 0.503 0.395
10 0.785 0.617
12 1.131 0.888
Tableau N°3

N.B : longueur des armatures provenant de l’usine est de 12m

III.1.3 Liants hydrauliques

Les liants hydrauliques sont de fine substances capables de former avec l’eau une patte qui
fait prise, durcit progressivement même sous l’eau ; ils servent a liés des matières solides

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inertes (sables, gravillon, cailloux).Le ciment est le liant hydraulique le plus utilisé dans la
construction dont le constituant principal est le clinker. Le liant utilisé dans notre projet est
le ciment Portland Artificiel Classe 45(CPA45) du Burkina.

Photo N°2 Liants hydraulique

III.1.4 Eau de gâchage

L’eau c’est un liquide transparent, sans saveur ni odeur, elle est nécessaire a l’hydratation du
ciment, facilite aussi la mise en œuvre du béton ou du mortier. Son excès démunie la
résistance et la durabilité du béton.

L’eau doit être propre et ne pas contenir d’impureté nuisible. L’eau de gâchage utilisée
pendant les travaux est de l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement(ONEA) situé a
3kilometres du chantier.

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Photo N°3 :Bassin et taxi moto pour l’approvisionnement en eau

III.2 Mise en œuvre du béton et du béton arme

III.2.1 Mise en œuvre du béton.

Le béton est un matériau de construction obtenu par agrégation de granulats au moyen d’un
liant ;ou par un mélange de gravier, de sable, de ciment, d’eau et d’adjuvants. Il est défini
par ces qualités. Les qualités d’un béton sont relatives :

A la mise en place du béton ;

Aux résistances mécaniques à la compression essentielle.

Nous avons suivi et vérifier la bonne mise en œuvre du béton en tenant compte de ses
propriétés qui sont entre autre :

La consistance

Le durcissement et la résistance

La prise

Le retrait et la dilatation.

Sur notre chantier, nous avons fabriqué du béton dosé a 150kg /m 3 soit 03 brouettes de
sables, 4 brouettes de quartz) pour un 01 sac de ciment CPA 45.

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La fabrication du béton sur le chantier a nécessité les matériels suivant : une(01) bétonnière,
et des petits outils de chantier tel que les pelles, brouettes les sceaux a béton.

III.2.2 Dosage en matériaux

Le laboratoire a préconisé du concassé, du sable, du quartz du ciment CPA 45 et de l’eau de


gâchage dont nous avons vérifié leurs conformités.

La gâchée de 150kg /m3 se compose comme suit :

Un(01) sac de 50kg de ciment,

Trois(03) brouettes de sable ;

Quatre brouettes(04) de quartz

40litres d’eau.

III.2.3 Mise en œuvre du béton armé

III.2.3.1 Coffrage

Le coffrage est une structure provisoire destinée à soutenir, porter, définir la géométrie
et la qualité de l’aspect de la partie d’ouvrage à obtenir, assure la stabilité du béton frais
jusqu’à son durcissement.

Lors des travaux de construction du bâtiment, le coffrage en bois a été utilisé pour les
éléments comme : potelet, longrines, poteaux, raidisseurs…..

En tout état de cause, le coffrage doit être indéformable sous l’effet de la pression statique
exercée par le béton et des contraintes dynamique de la vibration. Avant chaque coulage de
béton, le contrôle vérifie que le coffrage est stable, indéformable, résistant, étanche et
débarrassé de toute salissure.

III.2.3.2 Ferraillage

Déterminé par les calculs de dimensionnement de l’ouvrage par l’ingénieur, il est destiné à
participer avec le béton à la reprise des différentes contraintes et déformation a ce titre le
contrôleur devra être très rigoureux en vue de déceler et de corriger toute réalisation non
conforme à l’art et aux prescriptions techniques. Un certain nombre de vérification doit être
faites :

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 Le respect des diamètres des aciers ainsi que leur nombre


 Le respect de l’enrobage ;
 Le respect des arrêts des aciers(les chapeaux qui renforcent les armatures sur les
appuis et les bateaux qui renforcent celle en travées)
 Le respect des écartements des cadres en zone courante, sur appuis et en zone de
recouvrement ;
 Le centrage des porteurs horizontaux sur les porteurs verticaux conforment aux plans
d’exécution,
 Le ferraillage logé dans le coffre doit être exempté de tout gauchissement et
l’enrobage maintenu par des cales à béton,
 Le respect des dispositions pratiques

Photo N°4 : Poutres ferraillées

III.2.3.3 Vibration

La vibration est indispensable pour obtenir un béton présentant de bonnes


caractéristiques mécaniques et physique, durables, avec des parements réussis.

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Photo N°5 :Vibration d’une longrine

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CHAPITRE II : Exécution des travaux

I. Rôle de la mission de contrôle

I.1 Objectifs

Un projet de construction nécessite une organisation, un suivis et un contrôle du


chantier rigoureux afin : de respecter les délais ; d’être approvisionné au bon moment, etc.
Le maitre d’œuvre doit s’assuré que l’entreprise respect le projet dans les conditions du
marchés .Il doit également contrôler que les travaux respectent la règlementation,
notamment en matière de respect des normes de construction mais aussi des conditions de
travail, d’environnement ,de sécurité et de qualité d’exécution.

La mission de contrôle a pour objectif :

Délivrer tous les ordres de devise, établir tous les procès-verbaux nécessaires ; procédés aux
constats contradictoires, organiser et diriger les réunions de chantier,

 S’assurée de l’approvisionnement des matériaux et matériels ;


 S’assurer du bon respect du marché, plans architecturaux, d’ingénieries, les devis
descriptifs, estimatifs et quantitatifs etc.)par des visites de chantier.
 Assurer la gestion financière du chantier.

Le contrôle a aussi pour mission de conduire à la prévention des différents aléas techniques
concernant la solidité, la stabilité de l’ouvrage et de sécurité des personnes et des biens.
C’est pour mener à bien cette mission que l’entreprise TEGEBAT a déployé un contrôleur à
pied d’œuvre qui est chargé du contrôle de la qualité, d’avancement et de réception
provisoire des travaux.

I.2 Procédures de suivi de chantier

I.2.1 Visites de chantier

Elles consistent à effectuer des sorties régulières sur le chantier afin d’apprécier la
qualité et l’état d’avancement des travaux.

I.2.2 Réunion de chantier

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Ce sont des rencontres mensuelles tenues sur le chantier en présence de tout le


personnel de la construction pour prendre la disposition particulière relative à la bonne
exécution de l’ouvrage.

I.2.3 Réception des travaux

A la fin de tout ouvrage élémentaire, le contrôle doit vérifier si les travaux sont
conformes aux différents plans avant de donner l’ordre d’entamer les autres travaux.

I.2.4 Document de contrôle

Ce sont des piècesécrites et graphique sur lequel le contrôle s’appuie sous ces
différentes vérifications. Parmi ces pièces nous pouvons citer :

 L’ensemble des plans d’exécution ;


 Le devis descriptif ;
 Le cahier des clauses technique particulières(CCTP)

I.2.5 Outilles de contrôle

Ce sont les instruments de vérification :

 Le mètre : pour vérifier les dimensions ;


 Le niveau : pour vérifier la verticalité et l’aplomb
 L’équerre : pour contrôler les angles
 La règle métallique.

I.2.6 Planning d’exécution

C’est un graphique permettant décrire la durée d’intervention et précisant pour chaque


corps d’état ; l’ordre des taches : leurs durées et les marges. Il précise également la durée
totale de l’ouvrage.

Objectif du planning : Permettre au maitre d’œuvre ainsi qu’à l’entreprise de mettre en


place et d’assurer le suivis des fonctions suivantes :

Etablir les programmes d’action et les situés dans le temps,

Organiser les moyens propres a la réalisation des prévisions ;

Commander l’exécution des différentes phases de réalisation des travaux ;

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Coordonner entre elles les différentes phases de réalisation des travaux,

Contrôler que la réalisation des travaux est conforme aux prévisions et prendre toutes les
mesures nécessaires pour corriger un éventuel écart.

II. Le suivi et contrôle des travaux.

II.1 Définition

Suivi : il peut être défini comme étant la surveillance et le contrôle régulier et fréquent de
l’avancement des travaux en cours. Exemple : assurer le suivi d’un chantier. C’est l’action
d’observer attentivement pour contrôler, vérifié ; s’assurer qu’il n’existe aucun risque.

Contrôle : Le contrôle est défini avant tout comme étant une vérification. C’est l’ensemble
des opérations effectuées dans le but de vérifier le bon fonctionnement d’un appareil, d’une
machine ; d’une installation ; d’un ouvrage. Ces mesures prises en vue de s’assurer de la
conformité d’un matériau ou d’un ouvrage face aux spécifications, recommandation, normes
techniques, normes de qualité et de sécurité.

II.2 Etat des lieux

Durant notre stage au sein de l’entreprise TE.GE.BAT, nous avons participé au suivis et
contrôle des travaux exécutés afin de veiller au respect des différents plans architecturaux,
et d’exécution.

A notre arrivé sur le chantier les travaux déjà exécutés sont les suivant :

 Le terrassement et nivellement du chantier.

Par définition le terrassement correspond à la première phase des travaux en vue de


l’édification d’un ouvrage (maison, piscine ; immeuble …..).Il regroupe tous les ouvrages
et travaux destinés à modifier provisoirement ou définitivement les formes d’un terrain.

Les ouvrages de terrassements regroupent principalement l’exécution des travaux


suivants :

 Les fouilles,
 Les déblais,

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 Les remblais.

Nous avons pu participer à l’implantation du batiment.Pour être plus explicite dans notre
rapport, nous allons détailler l’exécution des travaux réalisés en notre presence.Ce sont
l’implantions, exécution des fouilles, coulage du béton de propreté, des semelles, coulage du
béton des potelets et des ouvrages de superstructures constitués de béton et d’armatures.

III.3 Travaux exécutés en notre présence.

III.3.1 L’implantation.

L’implantation d’un ouvrage est la matérialisation de l’ouvrage sur le terrain (sol) en ces
vrai grandeurs avant sa réalisation au moyen des points de repères .L’implantation est
réalisée suivant les plants graphiqueset descriptif. Elle est faite par un topographe
professionnel équipé d’un théodolite, d’un niveau, d’un petit mètre, d’un décamètre et de
petit outillage (marteau, piqué en acier, fil à plomb…)

II.3.2. Méthode d’implantation.

Placer les piquets d’implantation.

Les piquets d’implantation nous permettent de repéré les alignements de la zone de


construction. Il faut les conservés jusqu’à la fin des travaux de terrassement et des
fondations ;ils seront soigneusement protégés soit par des blocs, soit par des briques…On
place dans l’alignement des murs, en tirants des cordeaux passants par les coins du
bâtiment,par exemple :un cordeau tendu bien droit passant par les coins autrement dits
axes permettant de placer deux(02) piquets a plus de 1m a l’extérieure de la zone des
travaux.

Positionner les chaises d’implantation.

Une chaise est constituée de deux(02) piquets verticaux reliés par une planche horizontale.
Elle est placée à l’extrémité de la zone de construction, à cheval sur les alignements
principaux et d’équerre avec eux.

Pour positionner une chaise ; en procède de la manière suivante :

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

 Tendre un cordeau entre les deux (02) piquets d’alignements,


 Planter profondément et verticalement deux(02) chevrons en bois et a l’équerre du
cordeau, a 1mètre ou plus a l’extérieure de la zone des travaux. On utilisera pour cela
une équerre de chantier.
 Clouer sur les piquets, coté extérieure une planche appelée aussi une latte bien
horizontale. On utilisera un niveau à eau et un niveau à bulle d’air.
 Pour positionner les autres chaises on procèdera de la même façon que
précédemment.

Placer des repères sur les chaises.

A partir de l’alignement des piquets d’implantation et du plan de la construction ; on marque


sur chaque chaise l’épaisseur du mur, son axe, les limites de la fondation et le niveau finit de
la longrine en plantant des clous dans la planche horizontale et en marquant au marker.

N.B : Le topographe a pris un repère sur l’axe de la voie en mettant un piquet a plus dix(+10)
du terrain naturel(T.N).Il a mesuré une hauteur de soixante centimètre(60cm)qui a été le
niveau fini de la longrine.

Photo N°6 : Chaise d’implantation

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

III.3.3 Les documents nécessaire a l’implantation.

Les documents nécessaires à l’implantation sont :

 Le plan de situation : il permet de situer le terrain par rapport à une artère connue
(rue, boulevard ; route…)
 Plan de masse : il sert à localiser le bâtiment à construire et les abords immédiats
(propriété non bâties, construction voisine, mur mitoyen…)
 Le plan d’implantation proprement dit : il permet le tracer du bâtiment par rapport à
la limite de la parcelle et au bâtiment existant sur place.
 Le plan de fondation : il donne les dimensions entre les axes et les dimensions en plan
des semelles de la fondation.
 Les coupes : il donne le niveau du terrain naturel et les différentes cotes de niveaux.
 Les pièces écrites : elles fournissent tous les renseignements techniques utiles.

Les principaux matériels utilisés pour l’implantation

 Les principaux matériels utilisés pour l’implantation sont : le fil a aplomb ; pointe,
piquet ; ficelle ; ruban ; théodolite, niveau, équerre etc.

III.3.4 Exécution des fouilles des semelles.

Sur notre chantier nous avons eu à exécuter au total quarante-sept(47) semelles, reparties
en neuf(09) sortent et trois(03) voiles repartis en deux(02) sortes. Chacune d’entre elles
avaient 1.00 mètre de profondeur. Le détail des éléments se composent comme suites :

Tableau N°4 : Récapitulatifs des semelles.

Désignation Nombres Dimensions


Semelle isolée S1 12 0.80x0.80x0.15
Semelle isolée S2 08 1.00x1.00x0.25
Semelle isolée S3 07 1.2x1.2x0.25
Semelle isolée S4 02 1.10x1.25x0.25
Semelle isolée S5 03 1.2x1.4x0.25
Semelle Isolée S6 04 1.2x1.5x0.30
Semelle isoléeS7 03 1.3x1.6x0.4

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Semelle isoléeS8 03 1.4x1.4x0.4


Semelle isoléeS9 07 1.4x1.6x0.4
Semelle SDN1 02 1.1x1.6x0.3
Semelle SDN2 01 1.1x1.8x0.35

Photo N°7 : Semelles exécutées

III.3.5 Les bétons (béton de propreté et béton des semelles)

III.3.5.1 Le béton de propreté

Le béton est un mélange plastique en quantité homogène de ciments ; granulats et d’eaux.


Ainsi le béton de propreté ou (B.P) est un béton maigre dosé a 150kg /m3 soit quatre(04)
brouettes de quartz ; trois(03) brouettes de sable, de l’eau pour un(01) sac de ciment. Il est

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

coulé au fond des semelles avec une épaisseur de cinq centimètre (5cm) au minimum. Il
permet d’aplanir le fond de la semelle, le rend solide.

Il existe trois types de bétons qui sont :

 Béton type A : Béton a la résistance élevée (poutres, poteaux, chainage)


 Béton type B : béton a grande imperméabilité (radier ; dalle)
 Béton type C : béton peu ou non armé (béton cyclopéen, béton de propreté).

Photo N°8 : Pose des armatures d’une semelle isolée sur du béton de propreté.

III.3.5.2 Le béton des semelles.

Le béton des semelles contrairement aux bétons de propreté est un béton armé composé de
quartz, sable, ciment, d’eau et d’armature.

Son dosage est le suivant :

 350kg/m3 de ciment CPA 45 CIMBURKINA


 400 litres de sable,
 800litres de quartz,

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

 Eau de gâchage variante mais bien contrôlée.

III.3.5.3 Coulage des semelles isolées.

Le coulage des semelles isolées a été réalisé à l’aide d’une bétonnière en fonction du
dosage de 350kg/m3.

Le béton a été soigneusement vibré pour permettre l’enrobage des aciers et d’obtenir un
béton compact et résistant a la compression.

N.B : les semelles n’avaient pas tous les mêmes hauteurs. Voir tableau N°….il est nécessaire
et même indispensable d’arroser les bétons des semelles afin d’éviter la dessiccation du
béton, car elles constituent le socle de l’ouvrage.

Photo N°9:Coulage et vibration d’une semelle .

III.3.5.4 Coffrage et coulage des potelets

Une fois le coulage des semelles terminées, suit le coffrage et le coulage des potelets. Les
potelets sont des poteaux qui naissent sur le béton des semelles après que celle soit coulée.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Leurs hauteurs varient en fonction des terrains, du niveau fini du béton des semelles. Mais
dans notre cas la hauteur de nos semelles était de 1.6 mètre pour la plupart des potelets. Ils
ont été dosés à 350kg/m3 de béton. Les potelets ont été entaillés au niveau de ces quatre
cotés par des chevrons et des serres joints pour éviter que ceux-ci ne cèdent au moment de
la vibration

Photo N°9 : Coffrage des potelets.

Après le coulage des potelets ; le vide se trouvant entre le béton de la semelle et le niveau
fini du terrain naturel(T.N) fut remplit par de la terre latéritique, arrogé puis compacté à
l’aide d’un petit compacteur appelé compacteur à tapette.

Apres compactage de toutes les semelles suit le traçage des fouilles en rigole qui ont une
dimension de quarante centimètre (40cm) de large et soixante centimètre (60cm) de
profondeur au minimum.

Photo N°10 :Fouille en rigole

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Dans la fouille en rigole est coulé un béton cyclopéen qui est un béton composé de
moellons(cailloux sauvages),de quartz,sable,ciment et d’eau dont le dosage est de 300kg/m 3
de béton ce qui nous donne un et demi(1.5)brouettés de sable, deux et demi(2.5)brouettés
de quartz et un(01)sac de ciment.

IV Maçonnerie du soubassement.

Le sous bassement est la phase de la maçonnerie en brique pleine construite souvent en


deux(02) couches ou plus en fonction de ceux qui a été demandé dans le dossier
d’exécution. Sur notre chantier, il a été fait en trois(03) couches.

Les briques pleines ont été faites en raison de vingt(20) par sac sous un hangar et fut arrogé
pendant quatre(04) jour et séchées avant qu’elles ne soient utilisées.

Photo N°11 : Maçonnerie du sous bassement en trois(03) couches de briques pleines sur
béton cyclopéen.

IV.1 Les longrines.

La longrine est encore appelée chainage bas et permet de ceinturée les différents poteaux
entre eux permettant de garder l’écart entre les poteaux. Elle vient ainsi sur le sous
bassement. Nous avions eu à couler au total quarante(40) longrines sur notre chantier. Ces

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

longrines avaient toute la même section à savoir du 20cmx40cm avec le même dosage qui
est du 350 kg/m3 avec des ferraillages différents suivant leur carnet de ferraillage.

IV.1.2 Les poteaux et potelets.

Au cour de notre stage, nous avons eu à exécutés différents sorte de poteaux en béton
armé(B.A) dont les dimensions sont représentés dans le tableau suivant :

Récapitulatif sur les poteaux.

Tableau N°5

Désignation Nombres Dimension


Poteau P1 20 20x20
Poteau P2 18 20x30
PoteauP3 01 25∅
Poteau P4 06 40∅

IV.1.3 Le dallage.

Dans notre projet, nous avons exécutés un dallage flottant. Sa constitution dépend des
charges d’exploitation en présence, mais dans le nôtre, il est composé de trois(03) parties à
savoir : la forme, le corps du dallage et le revêtement de finition.

IV.1.4 La forme.

La sous couche est constituée de sable et de tout venant latéritique (remblais) sur une
épaisseur donné par rapport au terrain naturel(T.N) Celle-ci est compacté couche par couche
de manière à obtenir une plateforme stable apte à recevoir le corps du dallage. La sous
couche est traitée avec un produit anti termite afin d’éviter la formation des galeries des
termites. Elle est surmontée d’une couche de remblais hydraulique sable (2 à 5cm
d’épaisseur) également traité avec du produit anti termite. Sur le remblai hydraulique vient
se poser la couche anti contaminant (film polyéthylène) afin d’empêcher la pollution du
béton par les constituants de la forme au moment du coulage. Cette couche est posée de

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

sorte a formé des retours au niveau des angles, que l’on colle avec de la colle liquide. On
procède ensuite à la pose de la nappe d’armature.

Après la pose de la nappe d’armature, les électriciens et les plombiers viennent poser
les conduites d’électricité et d’évacuation des eaux. L’ensemble de ces opérations doivent
être suivi et vérifier par la mission de contrôle.

Photo N°12 :Lit de sable et pose du film polyéthylène.

IV.1.5 Le corps du dallage.

Le corps du dallage est réalisé en béton armé dosé à 350kg/m3.Il à une épaisseur de dix
centimètre (10 cm) et armé avec des aciers de diamètre HA6 d’espacement de 20 cm dans le
sens longitudinale et transversale. Notons que le ferraillage du dallage est constitué d’une
seule nappe.

Un traitement anti termite est effectué ainsi que des travaux d’électricité et de
plomberie avant la mise en œuvre du béton du dallage.

Une fois le béton sorti de la bétonnière, il est transportée dans des brouettes par des
manœuvres qui conduisent cette quantité dans les différentespièces ou il est coulé et vibré
en bande.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Le corps du dallage est dressé à l’aide d’une règle muni d’un niveau à bulle d’air en
fonction d’un repère de niveau du dallage (dans notre cas nous avons utilisé des piquets
comme repère que nous avions vérifiés du début jusqu’à la fin du coulage)

IV.2 Coffrage et coulage des poteaux.

Pour le coffrage des poteaux, le menuisier s’est servi des matériels suivants :

 Les planches, coupées en fonction des hauteurs des poteaux, et de leurs formes,
 Des serres joints pour bien serrés les angles afin que le coffre ne cèdent pas pendant
le coulage,
 Des pointes ;
 D’un mètre
 D’un niveau à bulle d’air pour mettre le poteau à l’aplomb.

Le coulage a été fait avec du granite concassé, du sable, du ciment et d’eau. Il a eu comme
dosage 350kg/m3 de béton. Tous les poteaux ont été ferraillages avec des fers de HA12
(4HA12) pour les aciers filants et des HA6 pour les cadres. La vibration se fait au fur et
mesure que se passe le coulage.

IV.2.1Les poutres.

Ce sont des porteurs horizontaux et linéaires soit en bois, en béton armé ou en métal
faisant parti de l’ossature d’un plancher de bâtiment, d’unetoiture ou d’un tablier de pont.
Elles ont pour rôle essentielle de recevoirdes actions mécanique (effort et moment ponctuel
ou linéaire) ; et les transmettre sur les appuis.

Dans notre cas nous n’avions réalisés que des poutres en béton armé dont les
dimensions sont les suivantes : 20x20, 20x40, 20x50 avec comme référence nominale A1, A2,
A3……..jusqu’à A40.

La mise en œuvre des poutres est très délicate par conséquent nous devrons suivre et
vérifier chaque étape d’exécution avec rigueur.

IV.2.2 Le plancher (dalle)

Notre étude portera sur le plancher à corps creux dont nous avons suivi et contrôlé la
réalisation. Le Plancher Haut RDC se présentait comme suit : (16+4 à + 3.95m).16+4

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

correspond à l’épaisseur total de la dalle de compression et de l’hourdi, +3.95 correspond à


la hauteur sous dalle.

IV.2.3 Les éléments constatifs d’un plancher a corps creux.

Un plancher a corps creux est constitué de poutrelle ou nervures ; des hourdis et une
table de compression en béton armé.

IV.2.3.1 Les nervure.

Encore appelées poutrelles, ce sont des éléments préfabriqués en béton armé ou en


béton précontraint qui constitue une série de poutres parallèle et régulièrement espacé
formant l’ossature d’un plancher.

Le rôle de ces éléments est primordial pour la solidité du plancher. Les nervures
peuvent être préfabriquées ou coulés sur place. Pour ce bâtiment, les nervures ont été
coulées sur place c’est à dire en même temps que la dalle de compression.

IV.2.3.2 Les hourdis

Les hourdis ont été disposés de telle sorte que l’espace se situant entre eux puisse
contenir le béton. Ils sont dosés à 250kg/m3 soit (4 brouettes de sable,1 sac de ciment CPA45
et 40 litres d’eaux environ)

IV.2.2.3 La dalle de compression.

Une dalle de compression est généralement armée par un treillis. Son épaisseur est
supérieure ou égale à quatre centimètre (4cm) Dans notre cas nous avons cinq centimètre
(5cm) comme épaisseur de la dalle de compression avec un ferraillage en maille carré de
diamètre 6 sur toute la surface de la dalle.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Photo N°14 : Ferraillage de la dalle de compression.

IV.2.2.4 Etaiement

Il consiste à placer des éléments verticaux et horizontaux (tirants) soit en bois ou en


métal servant de support aux nervures. Ces étais doivent résistés aux charges des hourdis,
de la dalle de compression, des surcharges des ouvriers et du matériel pendant l’exécution
du plancher. En effet, nous devons contrôler :

 Leur rigidité et leur parfaite stabilité,


 Leur disposition et la distance qui les sépare (entre axe≥ 1)

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Photo N°15 : Étaiement du plancher

IV.2.2.5 Pose des nervures.

Elle a été posée après que les hourdis ne soient posés vue qu’elle n’a pas été
préfabriquée mais coulée sur place avec la dalle de compression. Elle est effectuée à partir
du plan de pose car les nervures n’ont pas eu le même ferraillage sur toute la dalle. Ainsi les
nervures étaient ferraillées comme suit :

 N1 :3HA12 en armature inferieure, 1HA12 en armature supérieure et des HA6 pour


les cadres.
 N2 :2HA12 en armature inferieure 1HA12 en armature supérieure et des HA6 pour les
cadres.

IV.3 Pose des hourdis

Elles constituent un système coffrant. Nous devrions vérifier qu’ils prennent appuis sur
les talons des tirants et qu’ils sont disposés cote à cote ne laissant aucun vide pouvant faire
passer le béton frais.

Nous avons aussi vérifié que le pourtour du plancher et certain endroit dont on ne pourra
pas poser les hourdis sont coffrés traditionnellement car on évitera au maximum les
morceaux d’hourdis.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Photo N°16 : Hourdis confectionnés et pose des hourdis

IV.3.1 Ferraillage de la dalle de compression.

Le ferraillage est assuré par un maillage d’armature HA6 d’espacement de 20cm. Par
conséquent, nous vérifions que les consignes suivantes ont étés respectés :

 Espacement des barres d’acier conforment au plan d’exécution,


 Assemblage par attache de tous les nœuds,
 Bonne continuité des nervures sur les appuis,
 Respect de la pose des armatures de chapeaux dans les rives,
 Ferraillage correcte dans les zones ou les hourdis n’ont pas pu été placés,
 Pose des calles à béton sous les divers éléments du ferraillage pour assurer un bon
enrobage.

N.B : Après le ferraillage de la dalle de compression, les ferrailleurs ont procédés au fixage
du ferraillage des poteaux du R+1 préalablement fabriqués, sur des attentes laissé à cet
effort.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Photo 17 :Fixation des poteaux d’attente du R+1

IV.3.1.2 Différentes réservation.

Ces réservation consistent à prévoir des ouvertures su le plancher pour le passage des
escaliers, des gaines électriques et des conduites afin d’alimenter en électricité ou en eau le
niveau supérieure du batiment.Nous devons veiller à ce qu’elles ne soient pas oublier ainsi
qu’au respect de leur positionnent et dimensionnement.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Photo N°18 : Mise en place de la réservation d’électricité et de plomberie.

IV.3.1.3 Coulage de la dalle de compression.

La dalle de compression a été coulé avec du granite vu la faible épaisseur du béton ;


du sable, du ciment CPA45 à l’aide d’une bétonnière. La dalle a été coulée avec une équipe
de coulage des dalles qui est spécialisé dans ce domaine. Il a été vibré avec une aiguille
vibrante pour chasser l’air contenu dans le béton et pour renforcer la qualité du béton.

Photo N°19 : Coulage de la dalle.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

IV.3.1.4 Les escaliers.

Un escalier sert à franchir les différentes étapes pour accéder aux autres niveaux.

Dans notre projet il s’agit d’un escalier à deux(02) volets composé de deux(02) paillasses et
d’un palier intermédiaire composé comme suit :

 Un premier volet comprenant onze(11) marches


 Un palier intermédiaire,
 Un deuxième volet composé également de onze(11) marches.

IV.3.1.5 Ferraillage de l’escalier.

Le ferraillage est un assemblage de la différente armature (verticale et transversale)


conformément aux plans concernés. Ces pièces peuvent être réalisées en atelier ou sur
chantier.

Ces assemblages ont une très grande importance dans la solidité de à la pièce coulée.

Ainsi en notre qualité de contrôleur nous avons vérifié avec rigueur :

 La longueur de coupe des aciers prescrite sur le cahier d’exécution


 Le façonnage des cadre, trié et épingle ainsi que les crochets et les retours d’équerre,
 L’assemblage qui est assuré par des fils d’attaches et l’espacement des cadres dans la
zone courante ainsi que dans la zone de recouvrement.

Le ferraillage de l’escalier est constitué du ferraillage de la paillasse, dupalier et de la


poutre palière :

 Les armatures de la paillasse sont constituées d’acier HA12 et HA 10 espacé de 15 et


20 cm.Ces armatures sont de longueur variable.

Les armatures du palier sont constituées de HA12 et 10 espacés de 15 et 20cm.

La disposition des armatures de chaque palier varie suivant le mode d’appuis du palier
mais dans notre cas le palier prend appui sur une poutre palière (20cmx40cm) d’une
retombée de 20cm.
 La jonction des aciers du palier et de la paillasse se fait par le système de ciseau : les
aciers de la fibre inferieure de la paillasse seront d’après le phénomène de ciseau les

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

aciers de la fibre supérieure du palier. De même les aciers de la fibre inferieure du


palier seront les aciers de la fibre supérieure de la paillasse. Quant aux fondation : les
aciers en attente laissés au moment du coulage de la longrine du niveau du trémie
sont recourbés à la demande pour assurer la liaison mecanique.Nous avons donc
vérifier a ce que toutes les prescriptions ci-dessus citées soient dans les normes en
nous inspirant des plans et détaille de ferraillage de l’escalier.
La réception du ferraillage de l’escalier a été faite en présence de la mission de
contrôle et des représentants de l’entreprise d’execution.Nous avons ensuite procédé
aux différent étape du bétonnage qui a été effectué en même temps que la dalle.
Les paramètres a contrôlés sont :
 La hauteur des contre marches,
 La planéité du giron ;
 L’enrobage des barres aciers.

En ce qui concerne la pose des armatures nous avons veillé au respect :

 De la longueur de recouvrement avec les aciers en attente,


 Du nombre de cadre dans la zone de recouvrement ;
 De la pose des armatures sur les éléments indiqués,
 De la pose des calles a béton pour assurer un bon enrobage.

IV.3.1.6 Le coffrage et sa pose.

Les coffrages sont des moules obtenues par un assemblage de pièces métalliques,
ou de pièce en bois couramment appelés coffrage traditionnels destinés à recevoir du béton
frais.

Dans notre chantier ce sont des coffrages en bois qui ont été réalisés avec des
planches brutes et du contreplaqué. Les coffrages sont soignés afin d’éviter toute
imperfections des éléments en béton armé de l’infrastructure et de la superstructure. Pour
cela, nous avons veillé à ce qu’ils répondent aux critères suivants :

 Position précise du palier,


 Equerrage à la basse,
 Verticalité parfaite des éléments,
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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

 Rigidités des panneaux,


 Stabilité du moule,
 Sécurité au coulage du béton.

Le coffrage consiste essentiellement au serrage de parois constituées des panneaux en


planche de 4 cm d’épaisseur avec des serres joints. Il est essentiel de respecter l’enrobage
avec des calles à béton de 2.5cm d’épaisseur.

Le coffrage de l’escalier consiste également à fixer et à réglé les différents supports.

Nous avons procédé à la vérification des opérations suivante :

 Les raidisseurs horizontaux : il s’agit d’incliner suivant la pente de la paillasse (30°)


lesplanches, et de les mettre horizontalement pour le pallier.
 Les raidisseurs transversaux : il s’agit des chevrons et des planches disposés
horizontalement tous les 50cm sensiblement d’axe en axe,
 Le coffrage de la joue de la paillasse s’effectue identiquement à celle d’un linteau.

A la suite de ces opérations, nous avons vérifié le traçage des contre marches, des
marches et du pallier avant d’entamer le ferraillage.

Pour le coffrage des contre marches, nous avons vérifié que :

 Les planches coffrant des contre marches sont maintenues à une hauteur
conformément à la dimension des marches et contre marches par clouage sur les
taquets verticaux,

Toutes ces versifications ont été effectuées avec les plans et détail de coffrage.

IV.3.1.7 Bétonnage et vibration.

Avant le bétonnage une réception des coffrages et des ferraillages à été faite en
présence de la mission de contrôle, du chef de chantier et du conducteur des travaux.

Nous avons ensuite procédé aux différentes étapes du bétonnage. Le béton est dosé à
350kg/m3.Les caractéristiques du béton sont :fc28=20MPa, FE =400MPa,fissuration peu
préjudiciable.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Le malaxage et la manutention a été effectué à l’aide d’une bétonnière. Les faces


supérieures et les retombés des poutres ont été coulés en même temps que le plancher.

Photo N°20:Coffrage et coulage de l’escalier.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

V. Remarques et suggestions.

Remarques.

Notre période de stage s’est tenue dans de bonne condition. Cependant, nous avons eu
à observer :

 Un manque d’équipement de protection permettant aux ouvriers de travailler dans de


bonne condition et de sécurité,
 Un nettoyage irrégulier du chantier,
 Le retard de la livraison des matériaux et matérielles

Suggestions

Par rapport à nos observations, nous suggérons :

 Mettre à la disposition des ouvriers et stagiaire des chaussures de sécurité, des


casques, des gilets fluorescents.
 Le chef de chantier doit veiller à ce que le chantier soit régulièrement nettoyé et que
chaque corps d’état soit stocké dans un endroit bien précis.
 Commande les matériaux et matériels avant que ceux-ci ne finissent carrément

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

Conclusion

Au terme de notre stage sur le suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment à
usage d’habitation en R+1, nous pouvons affirmer que le génie civil est l’un des acteurs
d’activité le plus exigeant en matière de normes et de qualités techniques et
professionnelles.

Ce stage pratique effectué dans le cadre de notre formation nous a permis de passer
de la théorie à la pratique et surtout de connaitre les divergences et les difficultés qui en
résultent.

Parmi les acquis de nous avons engrangés au cours de ce stage riche en enseignement nous
pouvons citer entre autres :

 Le dynamisme qu’exige le métier de technicien supérieure en génie civil


 L’intérêt d’avoir une bonne collaboration avec ces supérieurs hiérarchiques et les
chefs de chantiers,

A travers cette formation pratique, nous avons eu l’opportunité d’accomplir


personnellement des taches qui nous ont été confiées, et de découvrir que le technicien
supérieure constitue un maillot essentiel dans l’accomplissement d’un projet de bâtiment et
travaux public.

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

BIBLIOGRAHIE

[1] Gérard KARSENTY, Fabrication du bâtiment, éditions Eyrolles 1997

[2] R. Adrait, j.-P. Bataille, D. Sommier, Guide du constructeur en bâtiment

(Maitriser l'ingénierie civile); Edition 2006 – 2007

[3] (Technologie du bâtiment-Gros Œuvre, nouvelle édition Renaud, Foucher 270

Pages

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

ANNEXES
(Plans d’exécutions)

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ANNEXES
PLANS ARCHITECTURAUX

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

TABLES DES MATIERES

Sommaire………………………………………………………………………………… ………… I

Dédicace…………………………………………………………………………………………….. II

Remerciements…………………………………………………………………………………… III

Préambule…………………………………………………………………………………………… IV

Sigles et abréviation…………………………………………………………………………….. V

Introduction…………………………………………………………………………………………. 01

Chapitre I : Généralité………………………………………………………………… ………. 02

I. Présentation de la structure d’accueil……………………………………………….. 02

I.1 Présentation Générale……………………………………………………………………… 02

I.2 Domaine d’activité…………………………………………………………………………… 03

I.3 Organigramme…………………………………………………………………………………. 04

I.4 Structure du personnel…………………………………………………………………….. 05

I.5 Présentation du projet……………………………………………………………………… 05

I.5.1 Description architecturale………………………………………………………… …… 06

I.5.2 Description structurale…………………………………………………………………… 07

II. Lesdifférents intervenant sur le chantier et leur rôle…………………………… 08

II.1.Le maitre d’ouvrage………………………………………………………………………….. 08

II.2.Le maitre d’œuvre…………………………………………………………………………….. 08

II.3.Le L.N.B.T.P………………………………………………………………………… …………… 09

II.4.L’entreprise de construction……………………………………………………………… 09

II.5.Le directeur des travaux……………………………………………………………………. 09

II.6.Le contrôleur…………………………………………………………………………………….. 09

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

II.7.Le chef de chantier………………………………………………………………………….. 10

II.8 Le magasinier………………………………………………………………………………….. 10

II.9.Le tâcheron………………………………………………………………………………………. 10

II.10.Les ouvriers…………………………………………………………………………………….. 11

III Les matériaux de constructions utilisés……………………………………………….. 12

III.1 Les matériaux utilisés……………………………………………………………............ 12

III.1.1Les granulats………………………………………………………………………………….. 12

III.1.2 Les aciers……………………………………………………………………………………….. 13

III.1.3 Les liants…………………………………………………………………………………………. 13

III.1.4 L’eau……………………………………………………………………………………………….. 14

III.2 Mise en œuvre du béton et du béton armé………………………………………… 15

III.2.1Mise en œuvre du béton…………………………………………………………………… 15

III.2.2 Dosage en matériaux……………………………………………………………………… 16

III.2.3 Mise en œuvre du béton armé………………………………………………………… 16

III.2.3.1 Coffrages……………………………………………………………………………………… 16

III.2.3.2Ferraillage…………………………………………………………………………………….. 17

III.2.3.3 Vibration……………………………………………………………………………………… 17

CHAPITRE II : EXECUTION DES TRAVAUX………………………………………………….. 19

I Rôle de la mission de corole………………………………………………………………….. 19

I.1.Objectif…………………………………………………………………………....................... 19

I.2 Procédure de suivi de chantier………………………………………………............... 19

I.2.1 Visite de chantier……………………………………………………………………………… 19

I.2.2 Réunion de chantier…………………………………….…………………………………… 19

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

I.2.3 Réception des travaux……………………………………………………………………. 20

I.2.4 Document de contrôle…………………………………………………………………….. 20

I.2.5 Outille de contrôle………………………………………………………………………….. 20

I.2.6 Planning d’exécution………………………………………………….…………………… 20

II. Le suivi et contrôle des travaux……………………………………………..…………… 21

II.1 Définition…………………………………………………………………….…………………… 21

II.2 Etat des lieux…………………………………………………………………………………… .21

III. Travaux exécutés en notre présence…………………………………………………. 22

III.3.1 L’implantation………………………………………………………………………………. 22

III.3.2 Méthode d’implantation………………………………………………………………… 22

III.3.3 Les documents nécessaires a l’implantation……………………………………. 24

III.3.4 Exécution des fouilles des semelles…………………………………………………. 24

III.3.5Les bétons…………………………………………………………………………………………. 25

III.3.5.1 Le béton de propreté……………………………………………………………………… 25

III.3.5.2 Le béton des semelles…………………………………………………………………… 26

III.3.5.3 Coulage des semelles…………………………………………………………………….. 27

III.3.5.4 Coffrage et coulage des potelets…………………………………………………….. 27

IV. Maçonnerie du sous bassement…………………………………………………………….. 28

IV.1 Les longrines………………………………………………………………………………………… 28

IV.1.2 Les poteaux……………………………………………………………………………………… 30

IV.1.3 Le dallage…………………………………………………………………………………………. 30

IV.1.4 La forme………………………………………………………………………………………….. 30

IV.1.5Le corps du dallage……………………………………………………………………………. 31

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Thème : Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation

IV.2 Coffrage et coulage des poteaux…………………………………………………….. 32

IV.2.1Les poutres………………………………………………………………………………….. 32

IV.2.2 Le plancher…………………………………………………………………………………… 32

IV.2.3 Les éléments constatifs d’un élément a corps creux……………………. 33

IV.2.3.1 Les nervures………………………………………………………………………………. 33

IV.2.3.2 Les hourdis………………………………………………………………………………… 33

IV.2.2.3 La dalle de compression…………………………………………………............ 33

IV 2.2.4 Etaiement………………………………………………………………………………….. 34

IV.2.2.5 Pose des nervures………………………………………………………................. 35

IV.3 Pose des hourdis……………………………………………………………………………….. 35

IV.3.1 Ferraillage de la dalle de compression……………………………………………. 36

IV.3.1.2 Les différentes réservations…………………………………………………………. 37

IV.3.1.3 Coulage de la dalle de compression………………………………………………. 38

IV.3.1.4 L’escalier…………………………………………………………………… ………………….. 39

IV.3.1.5 Ferraillage de l’escalier………………………………………………….................... 39

IV.3.1.6 Coffrage de l’escalier………………………………………………………………………. 40

IV.3.1.7 Bétonnage et vibration ………………………………………………………………….. 41

V. Remarques et suggestion…………………………………………………………………………. 43

Conclusion…………………………………………………………………………………………………… 44

Bibliographie……………………………………………………………………………………………….. 45

Annexes (Pplans d’exécution)…………………………….……………………………………….. . 46

Annexes (Plan architecture)………………………………………………………………………….. 47

Table des matières..………………………………………………………………………………………… 48

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