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Littérature africaine

littérature d'un pays du continent africain

La littérature africaine remonte à la plus haute Antiquité avec les écrits de l'Égypte antique, 4500 ans environ avant le présent. Les
épopées, les histoires et les contes traditionnels témoignent d'une importante tradition orale (aussi apte à la description du monde, à
l'expression de soi, à la persuasion d'autrui, etc.), répandue à travers le continent, tandis que le patrimoine littéraire écrit se développe
e
considérablement au siècle. Les langues anglaise, française et portugaise, héritées de la colonisation, ou la langue arabe répandue en
Afrique du Nord, sont couramment employées par les écrivains africains, mais la littérature écrite en langues africaines s'affirme peu à
peu.

Littératures antiques en Afrique

Scène de Livre des morts des Anciens Égyptiens.

Inscriptions coptes et arabes dans une église du Vieux Caire.


Stèle montrant l'alphabet phénicien, Tophet de Carthage, Tunisie.

Littérature de l'Égypte antique


Article détaillé : Littérature de l'Égypte antique.

La littérature de l'Égypte antique, en égyptien ancien, avec écriture hiéroglyphique, pendant au moins deux millénaires, de l'époque
pharaonique jusqu'à la fin de la domination romaine. Aujourd'hui, cette langue survit avec la langue copte, qui est restée la langue liturgique
de l'Église copte. Ainsi, la littérature égyptophone d'Afrique du Nord est-elle, après la littérature sumérienne de Mésopotamie, la plus
ancienne du monde.

La pierre de Rosette est la clé de la redécouverte de l'égyptien ancien, dont la connaissance était perdue depuis la fin de l'époque romaine.
Il s'agit d'un fragment de stèle en granodiorite qui montre le même texte en hiéroglyphes, en écriture démotique et en alphabet grec.
Découverte en 1799, pendant la campagne d'Égypte de Bonaparte, elle est traduite en 1822 par le français Jean-François Champollion.

Parmi les œuvres les plus connues, se trouvent le livre des morts des Anciens Égyptiens, les Textes des pyramides, et le livre de la vache du
ciel. En général ces livres sont écrits en scripte hiéroglyphique ou hiératique sur des rouleaux de papyrus, ou bien gravés en scripte
hiéroglyphique sur des murs de pierre dans les monuments d'Égypte.

Littérature copte, philosophie copte (en), coptologie, alphabet copte

Littératures phénicienne, grecque et latine

La civilisation carthaginoise fut un grand empire à l’emplacement de la Tunisie actuelle. Sa littérature disparait après les guerres puniques,
avec la destruction des bibliothèques de Carthage. Cette littérature s'écrivait en phénicien et en grec ancien. Les auteurs les plus connus
sont les tardifs Diogène Laërce et Clitomaque de Carthage, ou encore Sanchoniathon, selon Philon de Byblos : Littérature phénicio-
punique (es)[1].

La Cyrénaïque antique (Est de la Libye) est longtemps colonisée par des cités grecques : Cyrène fondée en -630 par des colons de Théra
(Santorin), Barkè, Taucheira (Arsinoé, aujourd'hui Tokra), Barca (Ptolémaïs), et enfin Euhespérides (Béréniké, aujourd'hui Benghazi) : Libye
antique

Pendant la dynastie lagide (dite dynastie des Ptolémées), alors que l'Égypte est une colonie grecque, la bibliothèque d'Alexandrie devient la
plus célèbre bibliothèque de l'Antiquité. Selon Ibn Khaldoun, Amr ibn al-As détruit cette bibliothèque en 642 sur l'ordre du calife Omar ibn al-
Khattâb[2].

Après les guerres puniques, Rome est le pouvoir principal en Afrique du Nord. L'Afrique romaine produit de nombreuses œuvres littéraires
en latin. Parmi les auteurs d'expression latine les plus connus, figurent Térence, Apulée, Florus, Tertullien, Sulpice Apollinaire, Nonius
Marcellus, ainsi que des grammairiens comme Terentianus dit le Maure, Fronton, Marius Victorinus ou Atilius Fortunatianus. Le philosophe
et théologien Augustin d'Hippone, auteur des Confessions, était aussi un auteur latino-berbère. Il se définit lui-même comme un écrivain
punique[3], mais la langue maternelle de ce Père de l’Église catholique était probablement le latin.

Pendant le Moyen Âge, les universités musulmanes collectionnent, protègent et traduisent en arabe de nombreux textes grecs et latins.
Sans cette préservation en Afrique, puis la transmission, il est probable que plusieurs œuvres auraient disparu.
Voir :

Littérature latine d'Afrique romaine, Littérature byzantine

Âge d'or de l'Islam, Traductions arabes du IXe siècle

Traductions latines du XIIe siècle, Renaissance du XIIe siècle, Renaissances médiévales

Science et technologie byzantines, Apports byzantins à la Renaissance italienne

Littérature en amharique

e
Bible éthiopienne du siècle.

Article détaillé : Littérature éthiopienne.

L'Éthiopie possède une très ancienne tradition littéraire, utilisant le système d'écriture guèze, remontant à son époque axoumite. La
littérature ancienne, dominée par l'enseignement religieux, est essentiellement morale dans son contenu.

e
La littérature amharique commence à se développer vers le siècle, au cours de la dynastie Zagwe. On peut distinguer trois périodes
e
majeures dans le développement de la littérature amharique moderne du siècle ; la période de l'occupation italienne (1935-1941), la
période post-indépendance (1941-1974) et la période post-révolutionnaire (1974-aujourd'hui)[4].

La philosophie écrite éthiopienne s'étend sur douze siècles de production littéraire[5]. Elle connait une période de traduction littéraire,
dominée par Le Fisalgwos (Le Physiologue) et Biä’afä Mikael (Le Livre des philosophes).

Littérature en berbère

Article détaillé : Littérature berbère.

Écritures tifinaghs anciennes près d'Essouk au Mali.

Il existe plusieurs langues berbères. La famille des langues berbères comprend les langues suivantes : tamazight, chleuh, kabyle, rifain,
chaoui, chenoui et d'autres. Elles s'implantent principalement au Maroc, en Algérie, au Mali et au Niger.

Le touareg (langues touarègues), une langue berbère du Sahara s'écrit avec l'alphabet ⵜⵉⵊⵉⵏⴰⵗ tifinagh depuis le e
siècle av. J.-C. qui est
l'une des plus anciennes écriture de l'Afrique, elle utilise aussi l'abjad arabe depuis l'époque médiévale et l'alphabet latin est aujourd'hui
officiel au Mali et au Niger. Depuis les années 1960, il existe enfin une écriture néo-tifinagh, ainsi que d'autres propositions de
modernisation.

Pendant le Printemps berbère (Tafsut Imazighen) de mars 1980, plusieurs berbérophones en Kabylie et à Alger manifestent pour
e
l'officialisation de la langue tamazight en Algérie. En 2002, ils réussissent. Au siècle, on constate une renaissance de la littérature
[6]
berbérophone .

Littérature en arabe

Ibn Battûta, un explorateur berbère célèbre pour ses récits de voyages.

Article détaillé : Littérature de langue arabe.

La conquête musulmane de l'Égypte et du Maghreb, à partir des années 600, entraîne une diffusion de la langue arabe en Afrique. Les
centres de scolarisation les plus importants sont, à l'époque, au Caire et à Alexandrie, en Égypte, ainsi qu'à Tombouctou au Mali, où se
trouve l'ancienne université Sankoré. Même aujourd'hui on estime qu'il y aurait au moins 300 000 manuscrits cachés dans les
bibliothèques et les collections privées à Tombouctou, dont la plupart en arabe, avec quelques manuscrits en peul et en songhaï[7].

Parmi les écrivains d'expression arabe, les plus célèbres sont l'explorateur médiéval berbère Ibn Battûta et l'historien Ibn Khaldoun. Pour
l'époque contemporaine, Naguib Mahfouz, d'expression arabe, reçoit le prix Nobel de littérature en 1988[8].

Listes d'écrivains égyptiens, syriens, tunisiens, algériens, marocains, mauritaniens, soudanais, somalis,

Littérature musulmane

Âge d'or de l'Islam, Sciences arabes, Scientifiques arabo-musulmans

Littératures orales et écrites subsahariennes

La littérature orale

Griot (1910) avec un xalam.


Articles connexes : Griot, Mvett, Orature, Épopée bambara de Ségou, Geste de Ham-Boɗeejo, Fumo Liyongo et Épopée de Silâmaka et
Poullôri.

En Afrique de l'Ouest, la littérature est souvent orale et transmise par les griots. Le récit est accompagné de musique[9]. Les griots suivent
une formation spécialisée et parlent des langues nigéro-congolaises.

Cette littérature orale est en prose ou sous forme de poésies. La prose est souvent mythologique ou historique dans son contenu. La
poésie, souvent chantée, prend la forme de l'épopée narrative, de la poésie rituelle, des épigrammes, des proverbes, des énigmes. La
poésie peut être adressée aux rois et autres dirigeants, et il existe une tradition de chansons d'amour ou de travail[9],[10].

Parmi les œuvres principales se trouve l'Épopée de Soundiata, relative à Soundiata Keïta (1190-1255), empereur du Mali. À côté de l'épopée
Mandingue, il existe d'autres genres d'épopées. On trouve par exemple chez les Fangs d'Afrique Centrale l'épopée du Mvett, un récit en
plusieurs épisodes, qui voit s'opposer deux peuples, celui des mortels d'Oku et les immortels d'Engong.

Cette culture orale trouve des prolongements dans l'écrit. Pour l'aire francophone, l'un des fondateurs de la négritude, Léopold Sédar
Senghor, se déclare explicitement inspiré par la poésie orale de son pays et, pour une période plus récente, d'autres écrivains
revendiqueront cette filiation, tel Jean-Marie Adiaffi, dans les années 1980[11].

La littérature écrite
e
Au siècle, Solomana Kante invente le n'ko pour transcrire les langues mandingues. Il écrit une Méthode pratique d'écriture n'ko et un
Traité de sciences en n'ko, vers 1960.

En plus de l’ajami (écriture arabe) et des alphabets dérivés de l’alphabet latin, l’Afrique possède ainsi plusieurs écritures qui lui sont
propres : bamoun, mandombe, alphabet n’ko, tifinaghs (écriture des touareg, également subsahariens), vaï, winanckôkrousè…

Esclavage et colonialisme

L'esclavage en Afrique est ancien, et se développe avec les réseaux commerciaux non-africains et l'introduction de langues (et cultures)
non africaines. Le partage de l'Afrique (1880-1910) entre les diverses puissances coloniales occidentales impose l'usage de langues
occidentales (allemand, anglais, espagnol, français, portugais, etc.), du moins dans les relations commerciales et administratives :
anglophonie, francophonie, hispanophonie, lusophonie, etc.

Littérature en français
[12]
Pour le lecteur francophone, il s'agit du premier aspect de la littérature africaine accessible, en dehors des traductions. La littérature
francophone est la littérature d'expression française née pendant la colonisation française dans divers pays d'Afrique, au Maghreb dès la
e
première moitié du siècle, avec une évolution de l’exotisme vers des textes anticoloniaux : mais elle prend véritablement son essor
avec les indépendances.

Les relations Europe-Afrique, toutes zones confondues, se font sous le signe d'une manifeste incompréhension, ancienne et durable, au
moins des instances dirigeantes. Le partage de l'Afrique (1885) n'est pas ambigu, même pas du côté français : idéologie coloniale
française, stéréotypes sur l'histoire de l'Afrique.

En témoigne la vague d'expositions coloniales (dont exposition universelle, internationale et coloniale de Lyon de 1894, exposition
nationale et coloniale de Rouen (1896), exposition coloniale de 1907, exposition franco-britannique de 1908, exposition coloniale de
Marseille (1922), exposition coloniale internationale (1931), pour s'en tenir aux françaises), que résume le discours de Constantine (Albert
Sarraut, 1927).

Parmi les productions textuelles dues à des Français de métropole, peu s'intéressent aux mondes culturels africains, à l'exception des
linguistes, ethnographes, ethnologues africanistes, anthropologues, ou administrateurs coloniaux (africanistes), comme Maurice
Delafosse (1870-1926).

Après les indépendances, quelques indices récents troublants sont le bilan économique de la colonisation en Afrique (1980-1990), le
discours de Dakar (2007, Henri Guaino, Nicolas Sarkozy).
La littérature nord-africaine
Article détaillé : Littérature maghrébine francophone.

La littérature subsaharienne
Article connexe : Roman colonial.

Périodes et auteurs

« La naissance d’une littérature africaine au sens « classique » du terme est généralement datée de l’entre-deux-guerres[13] ». Avant cela,
l'Afrique est d'abord sujet de récits de voyage et d'exploration au e
siècle[14], puis du roman colonial[15], qui connaît son apogée entre les
années 1920 et 1940[16], ce qui se superpose donc, en termes temporels, avec les débuts de la littérature écrite par les Africains.

Cette littérature est souvent découpée entre une période « coloniale » et une période « post-indépendance »[17] car nombre des ouvrages
sont inspirés par les réalités de l'époque, produisant d'abord des ouvrages critiques du colonialisme puis des œuvres dénonçant les
régimes africains autoritaires[18].

Ces tendances ne sont évidemment pas totalement homogènes. Ainsi, à la période « coloniale», en 1920, Quelques renseignements sur la
coutume locale chez les Doualas (https://catalogue.defap-bibliotheque.fr/index.php?lvl=author_see&id=13075) [archive][19] du Camerounais
Isaac Moumé Etia est une première sur le continent. L'Enfant noir, du Guinéen Camara Laye, paru en 1953, et devenu un classique de la
littérature africaine, fait l'objet de vives critiques, notamment de la part de Mongo Beti, précisément parce qu'il ne dénonce pas
suffisamment le fait colonial[20],[21]. Pour la période « post-indépendance », Le Devoir de violence, du malien Yambo Ouologuem, paru en
1968 et qui reçoit le prix Renaudot, une première pour un Africain[22], est lui aussi critiqué pour avoir mis en scène la collaboration africaine
au colonialisme[23] ; l'auteur est aussi accusé de plagiat[24],[25].

Quant aux auteurs, « les critiques classent aujourd’hui les écrivains négro-africains en quatre générations : les pionniers, essentiellement
des poètes (Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Damas), les écrivains des environs des indépendances africaines (C. Laye, Mongo
Beti, F. Oyono, Cheikh Hamidou Kane…), la génération de 1967 à 1980 (Ahmadou Kourouma, Yambo Ouologuem, Sembène Ousmane, Sony
Labou Tansi, Henri Lopes, Williams Sassine, Alioum Fantouré, V. Mudimbe, Tierno Monénembo, etc.) et la génération d’après 1980, dans
laquelle figurent plusieurs femmes (Ken Bugul, Calixthe Beyala, Véronique Tadjo, Aminata Sow Fall, etc.)[26] ». Amadou Hampâté Bâ et
Fatou Diome sont aussi cités parmi les auteurs d'importance[27],[28].

e
Évolution de la littérature au cours du siècle

Eric Mendi entouré de Guillaume Oyônô Mbia et de l'épouse de ce dernier.

En 1921, René Maran reçoit le prix Goncourt pour son roman Batouala. Bien qu'il ne soit pas africain puisqu'il est né Guyanais et élevé en
métropole, il a écrit son roman alors qu'il est fonctionnaire colonial en Afrique-Équatoriale française[29]. Il y décrit la vie quotidienne en
Centrafrique, à l'époque l'Oubangui-Chari ; le roman est un « sévère réquisitoire » contre les abus de la colonisation[30] mais aussi une
peinture des « vices » africains[31],[32]. Son écriture comporte de nombreuses innovations et originalités[33]. Il est considéré comme
précurseur de la négritude, quoiqu'à titre personnel, il émettait des réserves quant à ce mouvement[31],[34].

L'après-guerre, le courant de la négritude

Après la Seconde Guerre mondiale, apparaît le mouvement de la négritude, un courant littéraire et politique, rassemblant des écrivains
noirs francophones, dont Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Tchicaya U Tam'si et Léopold Congo-
Mbemba[35]. Il trouve ses prémices chez Leo Frobenius, ethnologue allemand, qui publie en 1903 un ouvrage, Histoire de la civilisation
africaine[notes 1], décrivant l'Afrique comme un continent hautement civilisé[notes 2], à l'inverse de l'idéologie coloniale qui considérait
apporter la « civilisation » à un monde « sauvage ». Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor s'y référaient explicitement[37]. Lié à
l'anticolonialisme, le mouvement influence par la suite nombre de personnes proches du Black nationalism, s'étendant bien au-delà de
l'espace francophone. Le terme est forgé en 1935 par Aimé Césaire dans le numéro 3 de la revue des étudiants martiniquais L'Étudiant noir.
Le concept est repris par Léopold Sédar Senghor dans ses Chants d'ombre (1948) ; il l'approfondit, opposant « la raison hellène » à
l'« émotion noire »[38]. D'après Senghor, la négritude est « l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire » et « un fait, une culture. C'est
l'ensemble des valeurs économiques, politiques, intellectuelles, morales, artistiques et sociales des peuples d'Afrique et des minorités
noires d'Amérique, d'Asie et d'Océanie. » Le mouvement est porté par une revue, fondée en 1947, Présence africaine[39].

La négritude est critiquée, parfois violemment, dès la génération d'écrivains africains suivante[40], en particulier par les anglophones[41],
mais son influence se poursuit et reste forte, surtout chez les francophones[42], au moins jusqu'aux années 1980[43].

Au-delà de la négritude

Les décennies 1950 et 1960 voient l'essor du roman africain d'expression française avec l'aide des maisons d'édition françaises[44]. C'est
l'époque des indépendances politiques et aussi celle d'une nouvelle forme d'écriture. Ahmadou Kourouma, avec Les Soleils des
indépendances (1968), est représentatif du courant de la critique des régimes africains, mais il est aussi précurseur d'une écriture moins
académique dans sa forme[45],[46], qui rompt avec la « littérature d'instituteurs »[47].

Dans les années 1970, les femmes font leur apparition en littérature. Mariama Bâ, avec son roman Une si longue lettre (1979), est l'une des
premières représentantes[45] ; elles ne quitteront plus la scène littéraire[48].

Les années 1980 voient l'apparition du roman policier, genre jusqu'alors délaissé[45] et traité comme une sous-littérature en Afrique
francophone comme en France[49]. Le polar se montre, au début du e
siècle, particulièrement dynamique en Afrique de l'Ouest, avec
notamment le Malien Moussa Konaté, figure de l'« ethnopolar »[notes 3],[51]. Le roman policier, par son aspect réaliste, permet de montrer une
certaine réalité sociale, celle de la marge[52].

À partir des années 1990, la littérature africaine d'expression française « se diversifie tant sur le plan thématique que sur celui de
l’esthétique et de l’écriture[53] » et elle entend explicitement se dégager de son caractère identitaire et revendicatif et aspire à être une
littérature se devant de n'être considérée que selon le seul critère de ses qualités intrinsèques[54],[45]. Cette revendication est notamment
celle d'écrivains africains ou d'origine africaine, nés ou immigrés en Europe, les « négropolitains » ou « afropolitains »[55] et ceux relevant de
la « migritude » qui, à la croisée des cultures, revendiquent de n'être ni purement africains ni totalement occidentalisés[56],[57],[58].

e
Tendances au début du siècle

Publicité pour une maison d'édition africaine rééditant des ouvrages initialement publiés au « nord ».

L'édition africaine est limitée, l'essentiel des publications étant réalisées (et lues) en Europe[59],[60]. Au début du e
siècle, un nouvel
engouement se fait pourtant sentir, dont témoignent les concours et autres initiatives littéraires à travers le continent[61]. Ainsi, en 2012, le
Salon international du livre d'Abidjan est-il relancé après huit ans d'éclipse[62], en 2013 se créent les Grands Prix des associations
littéraires[63], en 2014 est lancé, au Tchad, le festival Le souffle de l'harmattan[64]. En 2017, Conakry, capitale de la Guinée, est déclarée
« capitale mondiale du Livre 2017 » par l'UNESCO[65].

Parmi les écrivains francophones d'Afrique noire les plus appréciés au Nord de la Méditerranée :
Ahmadou Kourouma (1927-2003),

Tierno Monénembo (1947-),

Alain Mabanckou (1966-),

Mohamed Mbougar Sarr (1990-).

Littérature en d'autres langues européennes

Divers empires coloniaux européens se sont constitués, mondialement, durablement ou non, imposant si possible une de leurs langues
nationales, d'abord dans leurs comptoirs, puis dans leurs colonies (de peuplement ou non).

L'Empire colonial allemand (1884-1922) a concerné en Afrique le Sud-Ouest africain allemand (1884-1915, actuelle Namibie), l'Afrique
orientale allemande (actuellement Burundi, Rwanda et Tanzanie continentale), le Swahililand (la région de Lamu au Kenya actuel), et en
Afrique de l'Ouest le Togoland (actuel Togo) et le Kamerun (actuel Cameroun). Les possessions prussiennes, la Côte-de-l'Or prussienne
(1682–1721), Arguin (1685-1721) et Ouidah (vers 1700, au Bénin), ne sont alors qu'un lointain souvenir. La langue allemande, encore en
usage pour une minorité en Namibie, retrouve une présence grâce à l'Institut Goethe. Il existe enfin en Namibie un pidgin Küchendeutsch.

De l'Empire colonial néerlandais en Afrique subsiste la forte présence de l'afrikaans en Afrique du Sud, mais aussi en Namibie, Botswana
et Zimbabwe.

Parmi les puissances non européennes, l'Empire ottoman (1299-1922) a surtout concerné en Afrique la partie nord et nord-est : Égypte,
Soudan, Érythrée, Libye, Tunisie, Algérie, pour la langue turque. La sultanat d'Oman a été le centre d'un vaste empire colonial, qui a
concerné la côte Est de l'Afrique, et qui y a diffusé la langue arabe et l'islam.

Ces langues non-africaines se maintiennent longtemps après les indépendances, de manière variable, dans divers cadres, dont celui de la
globalisation des échanges, qui amène également d'autres langues non africaines.

Littérature africaine en portugais


Pays africains de langue officielle portugaise (PALOP)

Littératures angolaise, bissaoguinéenne, capverdienne, équatoguinéenne, mozambicaine, santoméenne

Liste d'écrivains angolais

Liste d'écrivains mozambicains

La littérature lusophone en Afrique se trouve principalement en Angola et au Mozambique, deux anciennes colonies portugaises.

e
La littérature angolaise apparaît au siècle. La diversité de la culture d'Angola se reflète dans la diversité de sa littérature,
traditionnellement combative et satirique. En 2006, l'écrivain angolais José Luandino Vieira gagne le prix Camões, mais il le refuse pour
« des raisons personnelles et intimes »[66],[67]. Agostinho Neto, le premier président d'Angola, était lui-même un poète illustre[68]. Les autres
écrivains angolais célèbres sont Viriato da Cruz (en), Antonio Jacinto, Oscar Ribas, Mario Antonio, Arlindo Barbeitos, Henrique Abranches,
Pepetela et Botelho de Vasconcelos.

Le Mozambique a vu fleurir les romanciers Paulina Chiziane, Mia Couto, Lina Magaia, Orlando Marques de Almeida Mendes et Lília
Momplé ; les nouvellistes Luis Bernardo Honwana et Ungulani Ba Ka Khosa et les poètes José Craveirinha et Noémia de Sousa[69],[70].

Littérature africaine en espagnol

L'Afrique compte environ deux millions d'hispanophones, concentrés dans les territoires espagnols (Îles Canaries, Ceuta, Melilla et les
plazas de soberanía, « lieux de souveraineté » en espagnol) et en Guinée équatoriale : liste des anciennes colonies ou territoires espagnols.
Au Maroc et au Sahara occidental, certaines populations ont des caractéristiques hispaniques, mais ces pays sont d'abord fortement
influencés par les cultures arabe et amazighe. Au Gabon, ancienne colonie française, dont la langue officielle est le français, l'espagnol a
été déclaré langue officielle en novembre 2006 dans la ville de Cocobeach.

Il existe donc des spécificités des écrivains hispanophones ultra-marins de ces différentes places. Il existe enfin une littérature
équatoguinéenne.

Littérature africaine en anglais


Olaudah Equiano, écrivain anglophone d'Afrique.

Les œuvres en anglais les plus connues de l'époque de la colonisation sont en général des narrations d'esclavage, pour exemple The
Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano (1789) de l'affranchi éponyme, ou le moins connu Autobiography of Nicholas Said.
Olaudah Equiano devint une figure influente de l'abolition de l'esclavage.

En 1911, le Ghanéen Joseph Ephraim Casely-Hayford publie ce qui est probablement le premier roman africain anglophone, Ethiopia
Unbound: Studies in Race Emancipation. Pendant la même période, des pièces de théâtre commencent à apparaître. En 1935, Herbert Isaac
Ernest Dhlomo, d'Afrique du Sud, publie la première pièce anglophone d'Afrique, The Girl Who Killed to Save: Nongqawuse the Liberator. En
1962, Ngugi wa Thiong'o, du Kenya, écrit le premier drame d'Afrique d'Est, The Black Hermit, une histoire d'avertissement contre le
tribalisme, forme de racisme entre les tribus africaines.

En 1979, Dambudzo Marechera est le premier lauréat africain du Guardian Fiction Prize, avec son premier roman La Maison de la faim (en).

En 1986, Wole Soyinka devient le premier écrivain africain après les indépendances à remporter le prix Nobel de littérature. En 1991, une
autre anglophone, Nadine Gordimer, gagne le même prix. En 2003, l'anglophone J. M. Coetzee le gagne aussi[71]. Nadine Gordimer et J. M.
Coetzee étaient sud-africains ; ils combattaient l'apartheid.

Littérature en afrikaans

L'Afrique du Sud compte également une littérature afrikaans avec des auteurs tels que Francis William Reitz, Stephanus Jacobus du Toit,
Eugène Marais, Jan Celliers, Louis Leipoldt, Elisabeth Eybers, Sheila Cussons, Dalene Matthee, Jeanne Goosen, etc. Les écrivains
s'expriment soit en afrikaans (les Afrikaners mais aussi des métis et plus exceptionnellement quelques écrivains noirs), soit en anglais,
considéré comme lingua franca par une grande partie de la population. Les auteurs afrikaans ont longtemps été obnubilés par l'apartheid,
comme les auteurs noirs, mais cette littérature aborde aussi fréquemment les thèmes de la nature, de la décomposition et de la
destruction du monde[72].

Littératures en d'autres langues africaines

Toutes les langues, africaines ou non, permettent la communication entre les hommes, depuis au moins un million d'années :

conversation (y compris par téléphonie ou vidéophonie), échange d'information, joute oratoire, palabre...

techniques (chasse, pêche, cueillette, horticulture, agriculture, cuisine, artisanat, pharmacopée, médecine) : lexique de termes, procédés,
pratiques...

formes brèves (parémis, doxologie, gnomique) : proverbes, maximes, adages, dictons, devises, emblèmes, devinettes, énigmes,
virelangues...

fable, conte...
chant (remerciement, louange, éloge, victoire, paix, lamentation, hymne, gibier, danse, actualité...), chanson, chanson enfantine,
comptine, berceuse, chantefable...

théâtre traditionnel (dont improvisation sur scénarios)...

plaidoyer,

déclaration de lignées (généalogies, familles, villages) : listes ordonnées de noms (anthroponymes) et de lieux (toponymes), chroniques
dynastiques...

récits fondateurs (mythes, légendes, épopées)...

récits initiatiques...

rites et rituels (religieux et civils), invocations, prières, bénédictions, etc.

Toutes les langues africaines, de tradition orale, d'orature, n'ont pas accédé à l'écriture, ou seulement très récemment. La presse écrite, en
langues (trans)nationales et/ou en langues régionales, de tout type, peut être un bon indicateur de vitalité de telle langue (ou de tel
dialecte), même si l'analphabétisme reste encore important dans de nombreux pays africains.

Des corpus de toutes les langues (africaines), potentiellement, sont enregistrés et/ou sont diffusés :

musique vocale, ethnomusicologie, patrimoine culturel immatériel, bibliothèque numérique,

oralité technologique : radio, téléphonie, disque, bande magnétique, cassette, disquette, CD, etc.,

néo-oralité (numérique) : radio, vidéo, téléphonie, télévision, internet, podcasting, vlog...

Ngugi wa Thiong'o, Décoloniser l'esprit (1986).

Outre les variétés régionales des langues importées (anglais, allemand, arabe, espagnol, français, portugais, etc.), certaines langues
véhiculaires se sont créées : créoles, camfranglais, nouchi et autres pidgins et argots.

Parmi les ressources :

Veronika Görög, Littérature orale africaine : Bibliographie analytique (Périodiques), 1969 (https://www.persee.fr/doc/cea_0008-0055_1969
_num_9_36_3187) [archive]

Mor Dieye, L'oralité en Afrique, 2012 (http://www.mdieye.com/loralite-en-afrique/) [archive]

Ousseynou Wade, La force du verbe dans la tradition orale wolof: l'exemple des chants du Cercle de la jeunesse de Louga, DEA, 2007 (http
s://www.memoireonline.com/01/09/1806/m_Laforce-duverbedanslatradition-orale-wolof-lexemple-des-chants-du-Cercle-de-la-jeunesse-
de-Louga0.html) [archive]

Littérature en swahili

En Tanzanie, le swahili est devenu la langue officielle en 1966 ; ce pourquoi la littérature anglaise n'a pas eu un grand impact dans le pays.
La poésie en swahili dispose déjà une tradition ancienne qui s'étend sur des centaines d'années.

e
Le manuscrit le plus ancien nous étant parvenu date du siècle, et serait écrit dans un dialecte du kiswahili du Nord proche du kiamu,
mais dans un état évidemment ancien. L'un des grands innovateurs est Shaaban Robert, qui en 1934 commence à écrire dans un style
traditionnel sur les sujets tels que le colonialisme et le nationalisme. Il a écrit aussi des romans : Kufikirika (1946) et Kusadikika (1951)[73].

La première œuvre en prose moderne en swahili paraît en 1934, avec le livre Uhuru wa watumwa de James Juma Mbotela, bientôt traduit
en anglais, et salué par les Britanniques comme un travail pionnier, tandis que les indigènes étaient plus indifférents, et le considèrent
comme trop favorable au pouvoir colonial. Ces dernières années, l'authenticité du livre a même été remise en question[74].

Le traducteur de la Bible Aniceti Kitezera crée en 1945 un volumineux roman dans la langue kikerewe. Incapable de trouver un éditeur
acceptant de publier l'œuvre, il se met à l'auto-traduire en swahili. En 1981 la traduction et le travail terminés, Bwana na Bibi Myombekere
Bugonoka na na Ntulanalwo Bulihwali ("M. et Mme Myombekere Bugonoka et Ntulanalwo et Bulihwali») est alors un roman de plus de mille
pages sur les enfants de trois générations : une des œuvres littéraires les plus importantes dans toutes les langues africaines.

Mathias E. Mnyampala (1917-1969), juriste, historien et poète, participe de façon significative au décrochage ethnique de la littérature
d'expression swahilie, en poésie en particulier. D'origine ni insulaire, ni côtière, ni swahilie et né dans la région de Dodoma au centre de la
Tanzanie, il parvient à devenir un maître des formes classiques de la poésie des Swahilis du rivage occidental de l'océan indien. Par son
œuvre se laisse entrapercevoir une puissante dynamique de diffusion à l'échelle continentale du kiswahili et de ses lettres classiques. Elle
comprend plus de vingt-cinq livres dont une anthologie[75] de ses poèmes, des traités d'histoire de sa région natale[76], de la langue
swahilie, des poèmes religieux et politiques. Mathias E. Mnyampala a aussi rédigé son autobiographie[77] à la fin de sa vie. Militant du
socialisme tanzanien ujamaa na kujitegemea et grand patriote, il est jusqu'en 1966 le président de l'association nationale des poètes ou
UKUTA "le rempart", avec pour charge la diffusion de la langue officielle par la poésie.

Littérature en swahili, site ELLAF (http://ellaf.huma-num.fr/litteratures/litterature-en-swahili/) [archive]

Littérature en wolof

L'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop publie son roman Doomi Golo en wolof en 2002[78]. À l'inverse, le roman de Cheikh Hamidou
Kane, Les Gardiens du temple, son deuxième livre, sorti sept ans plus tôt en 1995, est publié dans un premier temps en français, puis traduit
dans un deuxième temps en wolof[79].

Littérature en wolof, site ELLAF (http://ellaf.huma-num.fr/litteratures/litterature-en-wolof/) [archive]

Littérature en yoruba
Littérature yoruba (en)
Daniel O. Fagunwa (1903-1963) Wole Soyinka (1934-)
Hubert Ogunde (1916-1990) Akinwunmi Isola (1939-2018)
Amos Tutuola (1920-1997) Duro Ladipọ (en) (1931–1978)
Afolabi Olabimtan (en) (1932-2003) Femi Osofisan (en) (1946-)

Autres langues
Littérature en langues peules (en) (peul/pular/fulfulde)

Littérature en langues chewa (en) (chewa/nyanja, langue bantou)

Littérature en zoulou (en) (zoulou, langue bantou nguni)

Littérature en somali (en), Littérature en somali, site ELLAF (http://ellaf.huma-num.fr/litteratures/litterature-en-somali/) [archive]

Écrivains en langue haoussa (en), Littérature en haoussa, site ELLAF (http://ellaf.huma-num.fr/litteratures/litterature-en-


haoussa/) [archive]

Littérature en fang, site ELLAF (http://ellaf.huma-num.fr/litteratures/litterature-en-fang/) [archive]

Afrique contemporaine : littératures africaines

Après une Première Guerre mondiale désastreuse[80] (théâtre africain, pertes humaines, victimes africaines), la Seconde Guerre
mondiale[81],[82] (pertes humaines) attise les résistances, les revendications, les nationalismes. Des mouvements de libération nationale
débutent des guerres de libération nationale. Les décolonisations peuvent commencer : 1945-1975 pour l'essentiel. Des États nationaux se
constituent, généralement multilingues et multiculturels, parfois déchirés par les conflits.

Il convient donc de parler de littératures nationales, en plus des littératures des petites ou grandes aires linguistiques qui ne se soucient
guère des frontières.

« Nous à qui l'histoire avait piqué cinq siècles. » (Sony Labou Tansi, Le Commencement des douleurs (1995).

Littératures africaines modernes (au sens principalement des États nationaux)


Nord :
Littérature marocaine, algérienne, tunisienne

Littérature libyenne, égyptienne, copte

Est :
Littérature éthiopienne, érythréenne, sud-soudanaise, soudanaise

Littérature djiboutienne, somalienne

Littérature burundaise, rwandaise, ougandaise

Littérature kényane, tanzanienne

Ouest :
Littérature mauritanienne, malienne, sénégalaise, burkinabé, ivoirienne

Littérature béninoise, gambienne, ghanéenne

Littérature capverdienne, bissao-guinéenne, guinéenne

Littérature nigérienne, nigériane, togolaise

Littérature libériane, sierra-léonaise

Centre :
Littérature camerounaise, centrafricaine, tchadienne

Littérature du Congo (RC), et du Congo (RDC), gabonaise

Littérature de Sao Tomé-et-Principe, équato-guinéenne

Sud :
Littérature de l'Angola, Littérature du Mozambique,

Littérature de la Namibie

Littérature sud-africaine

Littérature de l'Eswatini (Swatziland), de la Zambie, du Zimbabwe

Littérature du Botswana, du Lesotho, du Malawi

Littérature comorienne, malgache, mauricienne, réunionnaise, seychelloise

Courants et mouvements

Afrocentrisme

Afrofuturisme

Afro-surréalisme (en)

Études postcoloniales

Études décoloniales

Nationalisme noir

Négritude

Panafricanisme

Subalternité

Auteurs

Liste de listes d'écrivains africains

Poètes africains, Liste de poètes africains (en)

Poétesses africaines

Dramaturges par nationalité

Romanciers par nationalité

Nouvellistes par nationalité

Essayistes par nationalité

Quelques grands noms :

Africanus Horton (en) (1835-1883) Tawfiq al-Hakim (1898-1987)


Thomas Mofolo (1876-1948) Amadou Hampâté Bâ (1900-1991)
Taha Hussein (1889-1973) Léopold Sédar Senghor (1906-2001)
Naguib Mahfouz (1911-2006) Wole Soyinka (1934-)

Amos Tutuola (1920-1997) Henri Lopes (1937-)

Cheikh Anta Diop (1923-1986) Ngugi wa Thiong'o (1938-)

Ousmane Sembène (1923-2007) Ayi Kwei Armah (1939-)

Nadine Gordimer (1923-2014) J. M. Coetzee (1940-)

Ahmadou Kourouma (1927-2003) Aminata Sow Fall (1941-)

Mariama Bâ (1929-1981) Nuruddin Farah (1945-)

Francis Bebey (1929-2001) Sony Labou Tansi (1947-1995)

Ferdinand Oyono (1929-2010) Abdulrazak Gurnah (1948-)

Tayeb Salih (1929-2009) Amadou Lamine Sall (1951-)

Chinua Achebe (1930-2013) Mia Couto (1955-)

Tchicaya U Tam'si (1931-1988) Ben Okri (1959-)

Flora Nwapa (1931-1993) Phaswane Mpe (en) (1970-2004)

Mongo Beti (1932-2001) Chimamanda Ngozi Adichie (1977-)

Œuvres

African Writers Series (Heinemann) (1962, 2003, 2011), qui publie des textes littéraires d'écrivains africains majeurs, de toute langue

Œuvres littéraires par nationalité

Romans africains

Bande dessinée africaine

Encyclopédies africaines (en)

Longman African classics (de)

Pèmes d'Afrique noire (en) (1975), anthologie poétique réalisée par Wole Soyinka

The Penguin Book of Modern African Poetry (en) (1963, 1984), anthologie poétique par Gerald Moore et Ulli Beier

Institutions

Bibliothèque de littérature africaine d'Oxford (de) (Oxford Library of African Literature)

Confédération internationale de recherche sur la littérature et la culture africaines (en)

Pan African Writers' Association (en)

African Writers Trust (en) (2009)

Africa39 (2014)

African Publishers Network (en)

Revues
Third Text (1987-)

Revue noire (1991-2000)

Africultures (1997-)

Enkare Review (en) (2016)

Prix
(en) Prix littéraires africains

Grands Prix des associations littéraires (Cameroun)


Grand prix littéraire d'Afrique noire

Grand prix national Bernard Dadié de la littérature (Côte d'Ivoire)

Prix Caine pour l'écriture africaine de la nouvelle africaine (depuis 2000)

Prix Ivoire

Prix Noma de publication en Afrique (1979-2009)

Prix Tchicaya U Tam'si pour la poésie africaine (depuis 2009)

Prix Yambo-Ouologuem (depuis 2008)

Grand Prix des mécènes (depuis 2014)

Prix Éthiophile (depuis 2015)

Reconnaissances

L'Afrique compte quatre lauréats du prix Nobel de littérature[83] :

Wole Soyinka, 1986, nigérian, d'expression anglaise ;

Naguib Mahfouz, 1988, égyptien, d'expression arabe ;

Nadine Gordimer, 1991, sud-Africaine, d'expression anglaise ;

J. M. Coetzee, d'expression anglaise, originaire d'Afrique du Sud, naturalisé australien en 2006, prix Nobel en 2003[84].

Annexes

Bibliographie
Denise Coussy, La littérature africaine moderne au sud du Sahara,

Janheinz Jahn, Muntu : l'homme africain et la culture néo-africaine (1958), traduction par Brian de Martinoir, Ed. du Seuil, coll. Les univers,
1961.

Janheinz Jahn, Manuel de littérature néo-africaine du XVIe siècle à nos jours, de l'Afrique à l'Amérique, traduction de Geschichte der
neoafrikanischen Literatur par Gaston Bailly, Éditions Resma, 1969.

Véronika Görög-Karady, Littérature orale d'Afrique noire : bibliographie analytique, Paris, G.-P. Maisonneuve et Larose, 1981 (réimpr. 1992,
Conseil international de la langue française) (ISBN 2-7068-0819-5)

Collectif, « La représentation ambiguë : configurations du récit africain », Études françaises, numéro préparé par Lise Gauvin, Christiane
Ndiaye et Josias Semujanga, vol. 31, no 1, 1995, 128 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-31-numero-1/ [archive]).

Lilyan Kesteloot, Anthologie négro-africaine. Histoire et textes de 1918 à nos jours, Vanves, EDICEF, 2001, nouvelle éd., 555 p.

Metzler Lexikon Englischsprachiger Autorinnen und Autoren. 631 Portraits – Des débuts à la contemporanéité. Eberhard Kreutzer et
Ansgar Nünning, Metzler, Stuttgart/Weimar 2002, (ISBN 3-476-01746-X)

(en) Encyclopedia of African Literature, ed Simon Gikandi, London: Routledge, 2003

1960-2004, bilan et tendances de la littérature négro-africaine (Actes du colloque international, Lubumbashi, 26-28 janvier 2005), Presses
universitaires de Lubumbashi - Agence universitaire de la Francophonie, 875 p. (lire en ligne (http://www.critaoi.auf.org/IMG/pdf/Actes_d
u_Colloque_International_de_Lubumbashi3_1_.pdf) [archive])

Jean Derive, Place et rôle de l’oralité dans la critique littéraire africaniste, CNRS/INALCO, Laboratoire Langage, langues et cultures
d'Afrique noire (LLACAN), 2008 (lire en ligne (http://llacan.vjf.cnrs.fr/publications/Place_et_role_de_l_oralite_dans_la_critique_litteraire_a
fricaniste.pdf) [archive])

Vincent Hecquet, « Littératures orales africaines », Cahiers d'études africaines, no 195, 2009, p. 833-840 (lire en ligne (http://etudesafricai
nes.revues.org/14052) [archive])

Julien Hage, « Les littératures francophones d’Afrique noire à la conquête de l’édition française (1914-1974) », Gradhiva, no 10, 2009,
p. 80-105 (DOI 10.4000/gradhiva.1523 (https://dx.doi.org/10.4000/gradhiva.1523) , lire en ligne
(http://gradhiva.revues.org/1523) [archive])
Désiré K. Wa Kabwe-Segatti (dir.) et Pierre Halen (dir.), Du nègre bambara au Négropolitain. Les Littératures africaines en contexte
transculturel, Metz, Université Paul Verlaine - Centre écritures, coll. « Littératures des mondes contemporains / Afriques » (no 4), 2009,
331 p. — Recension dans Florence Paravy, « Wa Kabwe-Segatti, Désiré K. & Halen, Pierre (dir.) – Du nègre Bambara au Négropolitain »,
Cahiers d’études africaines, no 208, 2012 (lire en ligne (http://etudesafricaines.revues.org/14448) [archive]).

Lilyan Kesteloot, « La littérature négro-africaine face à l'histoire de l'Afrique », Afrique contemporaine, no 241, 2012
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Karen Ferreira-Meyers, « Le polar africain. Le monde tel qu'il est ou le monde tel qu'on aimerait le voir », Afrique contemporaine, no 241,
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(en) Reuben Makayiko Chirambo et J.K.S. Makokha, Reading contemporary African literature: critical perspectives, Amsterdam, New York,
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(ISBN 978-90-420-3738-0)

(en) Nicki Hitchcott (dir.) et Dominic Thomas (dir.), Francophone Afropean literatures, Liverpool University Press, 2014, 232 p.
(ISBN 978-1-78138-034-5)

Abdoulaye Imorou, La littérature africaine francophone : mesures d'une présence au monde, Dijon, Éd. universitaires de Dijon, 2014, 277 p.
(ISBN 978-2-36441-093-0)

(en) Madhu Krishnan, Contemporary African literature in English: global locations, postcolonial identifications, Basingstoke, New York,
Palgrave Macmillan, 2014, 222 p. (ISBN 978-1-13-737832-3)

Tirthankar Chanda, « Littérature africaine : de la négritude à l'« écritude » avec Alain Mabanckou » (http://www.rfi.fr/afrique/20160316-litt
erature-africaine-negritude-mabanckou-college-france) [archive], RFI, 17 mars 2016

« Welcome, akwaba, bienvenue dans l'univers des Belles-Lettres africaines. L'Afrique écrite au féminin » (http://www.arts.uwa.edu.au/AF
LIT/FEMEChome.html) [archive], The University of Western Australia

Articles connexes
Littérature africaine (rubriques)

Liste d'écrivains africains

Congrès des écrivains et artistes noirs (1956), Société africaine de culture (1956, SAC, puis CAC), Lumières noires (2006)

Théâtre africain, Théâtre en Afrique par pays (en)

Poésie en Afrique (en), Poésie en Afrique du Sud (en)

Philosophie africaine, Philosophia Africana

Journal des africanistes (1931), Journal of Modern African Studies (depuis 1963)

Encyclopedia Africana (en) (1999-2005)

Bibliothèque Jahn pour les littératures africaines (de) (Mayence, 1975, Janheinz Jahn)

Littérature latine d'Afrique romaine

Bande dessinée africaine, Personnages africains de bande dessinée (en)

Culture par pays en Afrique (catégorie)

Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Afrique

Patrimoine culturel immatériel de l'humanité par pays en Afrique

Réseau des académies africaines des sciences, Afrobaromètre

Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (CERDOTOLA, 1977)

Africanisme (sciences humaines et naturelles)

African Ethnographic Studies of the 20th Century (de)

Chronologie de la décolonisation de l'Afrique


Panafricanisme

Afrocentrisme, Afrocentricité (en)

African-American studies

Blogueurs par nationalité

Janheinz Jahn (1918-1973) et la notion de littérature néo-africaine

Obi Wali (en) (1932-1993), écrivain nigérian

Liens externes
Encyclopédie des littératures en langues africaines (ELLAF), site ellaf.huma-num.fr (http://ellaf.huma-num.fr/) [archive]

Site Soumbala.com, Portail francophone du livre africain (https://www.soumbala.com/) [archive]

Virginie Coulon, Bibliographie francophone de littérature africaine, EDICEF/AUPELF, 1994 (https://bibliotheque.auf.org/doc_num.php?exp


lnum_id=235) [archive]

L'Afrique écrite au féminin (http://aflit.arts.uwa.edu.au/) [archive] ou Africa and Women Authors, aflit.arts.uwa.edu.au (http://aflit.arts.u
wa.edu.au/FEMEChomeEN.html) [archive]

Lilyan Kesteloot, La littérature négro-africaine face à l'histoire de l'Afrique, 2012 (https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2012


-1-page-43.htm?contenu=resume) [archive]

Oupoh Bruno Gnaoulé, Histoire littéraire et littératures africaines, PDF (https://www.uwo.ca/french/grelcef/2015/cgrelcef_07_text06_gna


oule.pdf) [archive] 20 pages

Nadra Lajri, Le temps, la mémoire et la nostalgie dans le roman africain, article, 2010 (https://books.openedition.org/pur/40442?
lang=fr) [archive]

Abdoulaye Imorou, Le récit politique africain à la confluence du roman et des sciences politiques, article, 2010 (?) (https://books.openediti
on.org/pur/39273?lang=fr) [archive]

Site Africultures.com (http://africultures.com/) [archive]

Jean-François Durand, « Littératures coloniales, littératures d'Empire ? » (http://www.sielec.net/pages_site/ANALYSES/durand_litterature


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Anthony Mangeon, « Des hommes et des bêtes sauvages : humanité / animalité chez les écrivains coloniaux » (http://www.sielec.net/pa
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sur Site SIELEC (Société Internationale d'Études des littératures de l'Ère Coloniale, sd (consulté le 31 mars 2022)

Richard Omgba, « L’anticolonialisme dans la littérature francaise de l’entre-deux-guerres » (http://www.sielec.net/pages_site/ANALYSES/


Omgba_anticolonialisme/Omgba_anticolonialisme_1.htm) [archive], sur Site de la SIELEC (Société Internationale d'Études des
littératures de l'Ère Coloniale, sd (consulté le 31 mars 2022)

Jean-Claude Blachère, « Fortunes de la littérature coloniale dans l’avant-garde française (1914-39) » (http://www.sielec.net/pages_site/A
NALYSES/Blach%E8re_fortune/Blachere_fortunes_1.htm) [archive], sur Site SIELEC (Société Internationale d'Études des littératures de
l'Ère Coloniale, sd (consulté le 31 mars 2022)

Jean Sévry, « L’Angleterre et ses littératures coloniales : quelques repères » (http://www.sielec.net/pages_site/ANALYSES/Sevry_angleter


re_litt_col/Sevry_angleterre_litt_col_1.htm) [archive], sur Site SIELEC (Société Internationale d'Études des littératures de l'Ère Coloniale, sd
(consulté le 31 mars 2022)

Notes et références

Notes
1. L'ouvrage n’est traduit en français qu'en 1936.

2. Il fut fasciné par la découverte de l'art d'Ifé[36].


3. « [ses] romans traitent aussi bien de la corruption politique que des traditions et croyances chez les Dogons et les Bozos de l'Ouest[50]. »

Références
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ne_est_elle_la_litterature) [archive], sur www.pum.umontreal.ca
2. Prolégomènes, 3e partie, Ed. Quatremère, trad. de Slane,
(consulté le 17 avril 2022)
p. 89-90, 125
18. Kesteloot 2012, p. 45-53.
3. « Saint Augustin et le problème de la survivance punique »,
Revue Africaine, no 94, 1950, p. 239-282. 19. PMB Group, « Catalogue en ligne Bibliothèque du Defap » (http
s://catalogue.defap-bibliotheque.fr/index.php?lvl=author_see&id
4. Melakneh Mengistu, Map of African littérature, Branna, 2005
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5. Claude Sumner, L'éthique en philosophie éthiopienne: les normes (consulté le 25 janvier 2020)
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8. AFP, « Les lauréats africains du prix Nobel », Le Monde, museerenaudot.com
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14. Jean-Marie Seillan, « La (para)littérature (pré)coloniale à la fin _des_justes_Andr%C3%A9_Schwarz-Bart_) [archive])
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Notices d'autorité :
Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11932257g) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11932257g) )
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Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_code=UID&request=987007292930005171)
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