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RENFORCEMENT EN LITTÉRATURE ORALE

INTRODUCTION
Le mot « littérature » est issu du latin « litteratura » qui signifie « écriture » (Cicéron), «
grammaire, art du langage » (Sénèque) ou encore « ensemble de lettres » dans le sens
d'alphabet (Tacite). Ce terme apparaît au début du XII e siècle avec un sens technique de
choses écrites puis évolue à la fin du Moyen-Âge vers le sens de « savoir trier des livres »
avant d'atteindre au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle son sens principal actuel. La littérature
se définit en effet comme un acteur particulier de la communication verbale, orale ou
écrite mettant en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets
sur le destinataire qu'il soit lecteur ou auditeur. Le concept de littérature a été
régulièrement remis en question par les écrivains comme par les critiques et les
théoriciens. Ceci est d'autant vrai que depuis la fin du XIX e siècle où l'on a cherché à
redéfinir comme l'art, les fonctions de la littérature. Par exemple Jean-Paul Sartre dans
son ouvrage : « Qu'est-ce que la littérature ? », il y définit la littérature comme un
engagement, quant à Roland Barthes, il a axé ses travaux sur la nature et sur la réflexion.
Pour le linguiste Roman Jakobson, ses travaux sur la littérature ont beaucoup porté sur la
langue et les fonctions du langage.
Il reste, que riche de sa diversité formelle sans limite autant que ses sujets sans cesse
revivifier qui disent lui-même, la littérature est d'abord la rencontre entre celui qui par ses
mots dit lui-même et le monde ; et celui qui reçoit et partage ce dévoilement. La littérature
apparaît donc comme une profération nécessaire qu’une mise en mot où se perçoit
l'exigence profonde de l'auteur qui le conduit à dire et à redire. La littérature
fonctionne suivant des genres ou des différentes formes que sont le roman, la poésie, le
compte, l'épopée, le mythe, la légende... Au vu des différents genres mentionnés, l'on
peut dire que la littérature est un moyen d'expression que tous les peuples utilisent, qu'elle
soit écrite ou orale. Donc chaque communauté à sa littérature, si tant elle est un moyen de
communication donc un canal pour exprimer ses joies, ses peines.
I. LA LITTÉRATURE ET SOCIÉTÉ AFRICAINE

Si la littérature est apparue au début du XIIe siècle avec un sens technique de choses
écrites, elle est bien présente au sein des communautés humaines et de façon anhistorique
puisqu'elle est un aspect de la communication verbale, orale ou écrite. Or le premier
contact de l'homme avec les siens c'est par la langue c'est-à-dire l'oral. Ainsi les sociétés
africaines ayant une civilisation de l'oralité ont pendant des siècles véhiculé leur idéologie
politique, économique, religieuse et sociale… Par le biais de l'oralité avant le
bouleversement de leur mode de vie par des événements tels que l'exploration, la traite des
noirs et la colonisation avec leur corollaire, l'école moderne. C’est pourquoi l'idée
véhiculée par les occidentaux que les sociétés traditionnelles africaines étaient dépourvues
de littérature paraissait saugrenue et infondée, s'inscrivant dans un complexe de supériorité
affiché aux hommes de couleur noire. Cette attitude de mépris, de négation du blanc à
l'égard du noir a fait face à la riposte des africains qui ont justifié, démontré avec force
l'existence de la littérature dans les sociétés africaines d’hier.
Même si le mode d'expression est l'oralité, cette question a déjà été résolue par les
africains écrivains et chercheurs avec Jean-Pierre Makouta-Mboukou : introduction à
la littérature noire, Yaoundé clé 1970.

II. II- ORALITÉ COMME MOINS D'EXPRESSION DE LA LITTÉRATURE


AFRICAINE, HIER

Pendant longtemps l'Afrique noire a vécu au rythme de l'oralité. En effet ignorant le


système de socialisation, les jeunes générations étaient formées, instruites et éduquées au
cours des veillées à travers les récits de conte, d’épopée, de légende, de mythe… Il n'y a
pas eu en Afrique de communauté qui n'a pas connu de veillée de conte, d'épopée, de
chansons populaires sous l’égide des sages, des veillées étaient organisées ; généralement
ces assemblées de formation se tenaient au clair de la lune ou autour du grand feu. On peut
dire grâce aux conteurs et aux griots, la littérature orale africaine a été pas excellence le
moyen d'expression de la culture et porteuse de l'idéologie des communautés noires. Les
grands événements tels que la traite négrière, l'exploration et la colonisation ont engendré
en Afrique des bouleversements touchant tous les secteurs d'activités. Ainsi la littérature
africaine qui s'exprimait au moyen de l'oral devient une littérature écrite.

III. LITTÉRATURE AFRICAINE, AUJOURD'HUI

NB : ce cours ne concerne que la littérature francophone africaine c'est-à-dire la littérature


orale.
Après les événements susmentionnés l'Afrique noire passe de l'oralité à l'écriture. De
l'époque traditionnelle (Poro, fête de génération) à l'école institutionnalisée c'est-à-dire
l'école moderne. Désormais nos contes, nos épopées, nos légendes… sont enfermés dans
des livres. Nous ouvrons des chefs-d'œuvre en littérature orale avec :
- Pagne noir de Bernard Binlin Dadié
- Les contes d'Amadou Koumba de Birago Diop
- Petit Bodiel ; Kaïdara ; Njeddo Dewal Mère de la calamité d'Amadou Hampâté

- Paroles de chez nous : Aujourd'hui tout, comme hier de Maurice Gohou Wondji
- Soundjata ou l’épopée mandingue de Djibril Tamsir Niane
- Chaka une épopée bantoue de Thomas Mofolo
- Maïeto pour Zékia de Joachim Bohui Dali
Selon Christophe Dally : « toute littérature s'intéresse aux réalités passées, présentes et
futures de la société qu'il a produite. La littérature négro-africaine à l'instar de la littérature
française ou anglophone qui se penchent sur l'évolution de la société française ou
britannique traite essentiellement des réalités africaines. » C'est d'ailleurs une tautologie de
demander à la littérature négro-africaine de s'intéresser aux réalités du monde noir car c'est
bien son rôle. En effet, la littérature étant l’ensemble des productions écrites ou orales d'un
peuple, celle-ci est le reflet de sa civilisation. D'ailleurs Bruno Gnoualé Oupoh est en
phase avec Christophe Dailly lorsqu'il affirme : « toute littérature exprime l'âme et le
génie d'une nation ».
Sous l'angle communautaire, la conscience collective désigne un ensemble de valeur
(culturelle) caractéristique d'une communauté donnée. Pour comprendre, voyons la
définition de l'épopée, une des formes de la littérature orale. Selon Nicole Revel : « proche
du mythe, l'épopée chante l'histoire d'une tradition, un complexe de représentation sociale,
politique, religieuse ; d'un code moral une esthétique. A travers le récit des épreuves et des
hauts faits des héros ou d'une héroïne, elle met en lumière un monde total, une réalité
vivante, un savoir sur le monde »
La définition de Nicole Revel éclaire davantage notre position sur la littérature orale en
tant que conscience collective, il s'agit de constater à travers cette illustration que l'épopée
est un ensemble de code civilisationnel, culturel ; un ensemble de repères d'une
communauté donnée.

IV. LA SOCIÉTÉ BASE ET MATIÈRE DE LA LITTÉRATURE ORALE

La littérature étant l'expression du peuple, on peut dire que toute société a une littérature
car il n'y a pas de peuple sans joie, sans peine, sans douleur …
Toute communauté connaît de petits et de grands événements qui ont marqué son
existence et de l'écrivain en faire une fossilisation par le système de l'écriture. La vie, la
mort, l'amour... sont des thèmes ou des circonstances favorables à l'expression de la
littérature, la vie d'une manière générale et la société sont des éléments pourvoyeurs en
matériaux de la littérature. Là où il y a un peuple, une communauté ; il y a une littérature,
parce que s'exprimer est un besoin naturel et la littérature est un phénomène créé par
l'homme pour satisfaire ce besoin à caractère naturel.

V. QUELQUES FORMES DE LA LITTÉRATURE ORALE

La littérature orale se compose du conte, de l'épopée, du mythe, du proverbe, de la


chanson populaire, de la légende….

1- Le conte

Il est l'un des principaux genres de la littérature orale qui semblerait être une forme
littéraire très ancienne, se trouvant dans toutes les couches socio-traditionnelles. L’Afrique
reconnue par sa brillante civilisation de l'oralité aurait connu de merveilleuses veillées de
comte qui dit-on auraient contribué à l'enseignement, à l'éducation et à la formation de
milliers de génération avant l'avènement de l'école occidentale, donc de l'écriture. À
propos du conte, Ano N’guéssan Marius dit ceci : « il faudrait entendre par conte tout
récit oral traditionnel à caractère littéraire, éthique ou didactique » extrait de conte Agni de
l'indénié.
Le souci de cerner les contours de ces genres littéraires nous amène à donner cette autre
définition qu'il a emprunté cette fois-ci à Paul Robert : « le conte est un récit de faits
réels, donc de l'histoire. C'est aussi un récit de faits, d'aventures imaginaires destinés à
distraire. Il est également une histoire invraisemblable et mensongère ».
Enfin, aux définitions précédentes on peut joindre celle de Henri Bénac pour qui le conte
est : « un récit qui sort de la réalité par le merveilleux, par le fantastique ou simplement
par la stylisation des héros ramenés à un très caricatural ou symbolique ».

2- L’épopée
Proche du mythe, l'épopée chante l'histoire d'une tradition, un complexe de représentations
sociales, politiques, religieuses, un code moral, une esthétique. À travers le récit des
épreuves et des hauts faits d'un héros ou d'une héroïne, elle met en lumière un monde total,
une réalité vivante, un savoir sur le monde.
En Afrique, où les valeurs de l'oralité sont restées vivantes, l'épopée a gardé sa fonction
d'acte de parole à vocation publique, créateur de sens et d'émotion. Sa déclamation est
vécue comme un rituel où se trouve ranimée l'identité qui fonde et unit une communauté.
L'exaltation est la notion clé de l'éthique et de l'esthétique épiques. Pour la susciter, par-
delà le récit, où action et personnages sont marqués par l'absolu et le paroxysme (signes
universels de l'héroïsme), l'épopée ajoute à la puissance du verbe celle de la musique : par
les thèmes – airs rythmant le récit, devises des héros –, par les instruments, tels le hilum ou
le mvet (harpe-luth). Les épopées sont diverses, chaque peuple ayant ses repères et ses
représentations ; d'où les deux orientations qui les caractérisent, l'une plus historique,
l'autre plus mythologique.
 L'épopée à caractère historique

L'épopée à caractère historique apparaît dans des sociétés au pouvoir centralisé, dont les
lieux d'identification se situent dans la constitution d'États ou d'empires et dans
une organisation sociale stricte où le griot, héritier de son statut, apparaît autant comme un
médiateur que comme un artiste de la parole. Les épopées de l'Afrique de l'Ouest peuvent
être une interprétation métaphorique de chroniques historiques – telle celle du Kaajor,
évoquant quatre siècles de règne des Damels – déroulée par les griots wolofs lors des
cérémonies d'intronisation ou de funérailles. Ou bien elles prennent la forme de gestes,
successions d'épisodes autour d'un personnage historique qui n'en est pas moins un héros
épique archétypal réalisant son destin grâce à la magie en triomphant des tyrans et des
génies, images symboliques de l'Autre. Tels sont le Marẽn Jagu des Soninké, le Zabarkaan
des Zarma et, le plus célèbre de tous, Sunjata, qui fonda, au XIIIe siècle, l'empire du Mali.
Sa geste justifie la société malinké actuelle par son œuvre de législateur. Elle transfigure
aussi la destinée historique de ce héros libérateur en l'inscrivant dans le mythe originel de
la création du Mandé par les trois Simbon – maîtres chasseurs, venus sur l'Arche céleste –
et renoue ainsi avec d'autres récits épiques plus légendaires, opposant à des animaux aux
pouvoirs maléfiques des héros chasseurs comme le Kanbili des Malinké, le Fanta Maa des
Bozo, le Seegu Bali des Toucouleurs, etc. Mais, mariant le réel au symbolique, l'épopée de
Sunjata, qui a scellé l'unité du monde mandingue, est une version publique et « officielle »
d'une véritable histoire du Mandé, conservée par un cénacle de maîtres de la parole, et
transmise de façon confidentielle et ritualisée. Les épopées plus récentes, comme celles
des Bambara ou des Peuls, s'inspirent de faits plus réels que mythiques et surtout de
personnages historiques (Da Monzo, Ham-Bodêdio, Silâmaka...) pour incarner l'idéologie
de ces peuples : pouvoir ou liberté. Si proches que soient leurs sujets, leur forme textuelle
et leurs modalités d'énonciation (avec le luth), l'épopée bambara se distingue par
l'intervention du griot, qui adapte l'idéologie ancienne au monde moderne. La peule, elle,
est marquée par son interprétation austère, avec mise en valeur du héros, incarnant les
vertus et le code éthico-social définissant l'homme peul. Ce resserrement de l'identité
autour d'une idéologie de la personne caractérise les sociétés nomades comme, chez les
Touareg, le cycle d'Aligurran, parangon de sagesse et de perspicacité, ou la geste
hilalienne, patrimoine de toute l'Afrique du Nord, s'inspirant de la migration des Banū
Hilāl, au XIe siècle, depuis l'Égypte jusqu'à Kairouan. Les vertus du monde nomade
traditionnel sont glorifiées à travers les aventures héroïques ou romanesques de Dyab et
Zazya, personnages devenus légendaires.
L'épopée à caractère mythologique

L'épopée à caractère mythologique apparaît en Afrique centrale dans des sociétés


polyarchiques dont les lieux d'identification se situent dans une organisation lignagère
consacrée par un culte des ancêtres, des initiations et des rituels assurant la communication
entre les mondes des humains et des Esprits. Elles cultivent la démesure et le fantastique et
sont produites par des bardes initiés qui, porteurs d'emblèmes distinctifs et médiums de la
voix des ancêtres, s'identifient au héros devant un public bruyamment actif. Exemple
grandiose au Cameroun et au Gabon, le Mvet Ekang remonte à la création cosmique et
raconte, dans un paroxysme de l'imaginaire, du verbe et de la musique, l'éternel
affrontement des Mortels et des Immortels. Une révélation onirique instruisit le premier
barde de la facture du mvet et du récit primordial, et une rencontre avec les « Fantômes »
puis un sacrifice personnel consacrent le barde actuel. Par un rêve aussi, le barde nyanga
du Zaïre apprend sa vocation, qu'il doit conforter par un culte rendu à Karisi, nom de
l'épopée mais aussi du père de Mwindo, le héros du cycle, qu'un périple initiatique à
travers ciel et mer ramène sur terre en homme civilisé et civilisateur : l'épopée est
la parabole du pouvoir du chef, médiateur sacré entre les deux mondes des humains et des
divinités. Jeki, le héros de l'épopée dwala, partage avec Mwindo ces pouvoirs
exceptionnels qui donnent la maîtrise de la nature pour un projet d'ordre social. Le Kiguma
des Lega, le Lianja des Mongo, les fils de Hitong des Bassa s'inscrivent dans la même
lignée et, dans l'Afrique australe, le Chaka des Zoulous, bien qu'il soit un personnage
historique (1786-1828), revêt les traits de ces héros fabuleux. Un long récit traduit du
sesotho évoque l'ascension tragique de ce Napoléon africain qui, dans sa démesure, se
sacrifia à sa passion inassouvie du pouvoir.

Bien que moins répandue, une épopée écrite et versifiée, héritière des modèles arabes, est
née dans les régions islamisées. En Afrique de l'Ouest, les qaṣv̄ da peules, haoussa, etc.,
relatent la « sainte lutte » menée par de grandes figures historiques. Dans l'aire swahilie
surtout, depuis le plus ancien connu, l'Herekali (1728), de nombreux tendi ont fleuri,
chantés par des bardes professionnels, qui exaltent dans un style élevé, plus descriptif que
narratif, la victoire de l'islam ou celle des causes nationales ou patriotiques. Ils ont
néanmoins pour ancêtre présumé l'Utenzi wa Liongo, au sujet profane, dont les vestiges
livrent un écho des épopées orales évoquées précédemment.

L'Afrique produit aussi d'innombrables textes d'inspiration épique : panégyriques, poèmes


généalogiques ou dynastiques, devises, chants d'éloge, etc., qui, comme l'épopée, reposent
sur le pouvoir du verbe et les ressources de l'oralité. Car, plus que partout ailleurs, ce genre
est resté fidèle à l'étymologie de son nom.

3- Mythe et légende

Une légende (de l'adjectif verbal latin legenda, « qui doit être lue ») est, à l’origine,
un récit mis par écrit pour être lu publiquement : généralement il s'agit
d'une hagiographie lue dans les monastères, pendant les repas ; dans les églises, pour
l’édification des fidèles lors de la fête d’un saint. Au XVIe siècle s'opère un glissement de
sens, la légende devenant un récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont
transformés par l'imagination populaire ou l'invention poétique. Cette évolution « résulte
de la nécessité devant laquelle se sont trouvés les hagiographes de fournir la matière
destinée à alimenter le culte de saints personnages dont ils ignoraient à peu près tout »1.
Dans ce genre de littérature, la précision historique passe ainsi au second plan par rapport
à l’intention spirituelle.

Le légendaire désigne l'auteur, le compilateur de légendes mais aussi le recueil de


légendes.

Le légendier est un recueil de vies de saints sous forme de légendes hagiographiques qui
ont plus un rôle liturgique et commémoratif que biographique2.

La légende diffère du mythe en ce qu'une légende tient de faits réels ; une histoire est
racontée puis est transmise par oral d'où les modifications. On peut la définir comme un
récit qui mêle le vrai et le faux3.

Le récit fictif dans les légendes, mythes, contes et fables, est le plus souvent d'origine
orale et fait appel au merveilleux. Une légende est fortement liée à un élément clé, ceci est
précisé et se concentre sur un lieu, un objet, un personnage, une histoire, etc. Au fil du
temps, la légende peut évoluer en mythe pour les sociétés futures, car elle perd en
précision et gagne en fantaisie et en amplification, et s'oriente vers du mystique. Ainsi,
dans une légende, il peut y avoir une partie mythe, comme pour ce qui est d' Héraclès, le
héros Grec, l'Hercule des Romains.

Dans le langage courant, les notions de mythe, de légende, de conte et de fable sont
souvent confondues4. Néanmoins, le mythe renvoie à une histoire inventée pour fonder des
croyances dans un monde divin.

CONCLUSION
La littérature est ex-nihilo, elle est liée à la société, elle est comme un enfant qui joue sa
partition dans la satisfaction des nombreux besoins de la société comme par exemple celui
de la communication. La littérature orale qui en est l’une des composantes fait corps avec
la société. Aujourd’hui parlerait-on de Soundjata ou l'épopée mandingue, Chaka une
épopée bantoue, de la légende de Abbla Pokou si les communautés respectives du
Mandingue, du Zoulou ou du Baoulé n'avaient pas existé ?

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