Vous êtes sur la page 1sur 45

CFP DE LA SALLE

BT 1ère ANNEE

PROFESSEUR CHARGE DU COURS


MR : JEAN BERNARD PANIVAL

INGENIEUR ELECTROENERGETICIEN
ET SPECIALISTE EN AUTOMATISME
INDUSTRIEL

SEPTEMBRE 2022
1
I- HYGIENE SANTE SECURITE ET DE L’ENVIRONNEMENT H S E

Vous avez choisi le métier de l’électricité pour subvenir à vos besoins durant votre vie.
Pour commencer cette nouvelle profession il nous a paru utile de vous informer des
consignes générales de sécurité à l’atelier ou dans environnement de travail :

- Chaussures de sécurité
- Tenu de travail adaptée ( à entretenir régulièrement)
- Vêtement non flottant
- Cheveux longs attachés et bijoux retirés pour les jeunes filles
- Réfléchir avant d’agir
- Ne pas toucher sans connaître le matériel
- Rester à son poste de travail et ne pas chahuter
- Connaître la position des arrêts d’urgence
- Connaître l’emplacement des extincteurs pour aussitôt maîtriser le feu en cas
d’incendie
- Connaître le circuit d’évacuation
- Respecter les consignes d’utilisation des machines – outils et d’autres appareils
électriques
- En cas d’anomalie sur un appareil électrique, prévenir le chef d’équipe
- Respecter les locaux
- A la fin de chaque séance de travail nettoyer son poste de travail.

Nous vous conseillons vivement d’appliquer ces règles de sécurité pour le bon
déroulement des activités de la société.

CHAPITRE I : LES OUTILS DE TRAVAIL D’UN ELECTRICIEN

I-1 Généralité

La maîtrise du métier d’électricien demande des aptitudes d’étude pour l’installation


électrique (analyse, règlementation) mais également des aptitudes pratiques
d’organisation et de réalisation du chantier.

Pendant la mise en œuvre, l’électricien ne doit pas arrêter son travail par manque de
matériel ou d’outils. Il est souhaitable de ne pas être seul lors d’une réalisation, car pour
certaines tâches deux exécutants sont nécessaires.

I-2Classification

2
Les outils des travaux manuels généraux : la perceuse, la scie universelle, le marteau, les
pinces, le tournevis, appareil de mesure (voltmètre, ampèremètre, ohmmètre), le
couteau d’électricien, les ciseaux, le fer à souder. Une lampe de dépannage.

I-3 Domaine d’application

Le tournevis : est l’outil principal de l’électricien car la plupart des appareils comportent
des vis. Il est préférable d’utiliser des tournevis avec un manche et une lame isolés. Le
tournevis testeur de phase est indispensable, il permet de détecter l’intensité sur une
phase de ligne.il est souvent utilisé pour détecter la coupure de ligne.

La pince ampère métrique : permet de mesurer

l’intensité pendant le fonctionnement des appareils sans couper le conducteur.

La pince à dénuder : permet de sectionner l’isolant d’un conducteur sans couper l’âme
conductrice ; une vis de réglage l’adapte aux différentes sections.

Les ciseaux d’électriciens et la pince coupante isolés : servent au sectionnement des


câbles et des conducteurs de différents diamètres ;

Pince à bec long rond isolée : permet d’accéder à l’intérieur d’un appareil et fermer les
boucles à l’extrémité des conducteurs rigides.

Pince universelle elle joue les multiples rôles : couper, serrer, torsader.

Le fer à souder : n’est pas d’utilisation courante car beaucoup de connexion sont
réalisées par le vissage mais il peut servir ponctuellement pour réaliser par exemple la
liaison du fil de terre sur une masse métallique.

3
Le couteau d’électricien : il dénude l’enveloppe isolante des câbles ; il permet de couper
certains embouts plastiques des appareils ;

Appareil de mesure : les mesures des grandeurs électriques sont faites à l’aide des
appareils dont il nous est nécessaire de connaître les principes de fonctionnement pour
les utiliser au maximum de leur performance. Étudions les plus fréquemment utilisés

I-4 REGLAGE D’UN APPAREIL DE MESURE ANALOGIQUE

Pour effectuer la mesure d’une grandeur, plaçons le sélecteur sur la position de cette
grandeur en choisissant le calibre supérieur à la valeur à contrôler ou à mesurer pour
éviter la destruction de l’appareil. Exemple en courant alternatif la position du sélecteur
est AC et en courant continu c’est DC puis V (tension) ; A (intensité) ; ohm résistance

4
I-5 Calculs

- Détermination du coefficient K

K est le coefficient de la valeur indiquée par l’aiguille sur une graduation. Ce coefficient
est déterminé par la formule suivante :
𝑐𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑐𝑎𝑙
K=𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠=𝑛 𝑑𝑖𝑣

Exemple : sur une tension domestique de 230 volts, le calibre pour cette mesure est
300V

Le nombre de division de l’appareil choisi est 30


300
K= =10 V/div
30

- Détermination de la valeur réelle (Vr) d’une mesure analogique.

Vr= K Vl avec VL est la division indiquée par aiguille sur la graduation.

Exemple : sur une graduation de 30 divisions, l’aiguille dans sa déviation s’est arrêtée
sur la 21ème division (VL).

Vr= 10V/div x21=210 V ; alors Vr= 210 V

La classe d’un appareil est la qualité d’un appareil pour effectuer une mesure
quelconque.

Exemple : classe= 1,5 si le calibre de la mesure est 300 V , l’incertitude de cette mesure
est :
𝑐𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒×𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 300𝑋1,5
DV= = ±4,5 alors quelque soit l’erreur de lecture la valeur doit être
100 100
comprise entre 230-4,5 = 225,5 Volts et 230+4,5=234,5 Volts
𝜹𝑽 𝑽𝒂−𝑽𝒎
Pour l’erreur relative Er= 𝑽𝒂 × 𝟏𝟎𝟎% = 𝟏𝟎𝟎%
𝑽𝒂

Avec les appareils numériques la lecture est directe il suffit seulement de choisir un
calibre supérieur pour protéger l’appareil de mesure (voir la copie)

I-7 COMPTEUR D’ENERGIE ELECTRIQUE

Le compteur d’énergie électrique est un appareil qui est destiné à déterminer l’énergie
consommée pendant une unité de temps.

Il comporte deux circuits : circuit du courant et circuit de tension.

Un compteur analogique est caractérisé par son calibre C ;

5
L’énergie est déterminée ainsi : W=CxN : N est le nombre de tours du disque.

Exemple un compteur de C=2,5 Wh/tour


Dans 61 jours de consommation d’énergie, le compteur dont C=2,5 Wh/tour affiche N=
2580 tours ; calculer l’énergie consommée pendant cette période en kWh.

Solution : W= 2,5x2580=6,45 KWh

L’énergie en général se calcul comme suit : W= U x I x t mais U x I =P alors W= Pxt avec :

U : la tension en volt ; I : l’intensité en ampère et t : le temps en heure. Lorsque le temps


est en seconde l’énergie W sera exprimée en joule.

Compteur d’énergie consommée par une maison

Facture d’EDG en monophasé

Tranche 1 : de 1à 120 kWh/60 jours le prix est 90 fg /kWh

Tranche 2 : de 121 à 660 kWh/60 jours le prix est 232 FG /kWh

Tranche 3 : >à 660kWh le prix est 265 FG /60 jours

La prime fixe Pf= 4850 FG/30jours

La TVA est 18% si le montant Mec est > à 50 000Fg ; TVA = (Mec-50 000)x18% ou

La TVA sur la Pf = Pf calculée× 18%

Le montant toute taxe comprise MTTC est : MEc+ Pf+ TVA

Pour la tranche 1 : exemple Ec = 75kWh en 61 jours

Le calcul se fait directement : montant d’énergie consommée Mec = 90x Ec= 75× 90 =
6750

Mec= 6750 Fg
𝑁𝑗 61
Calculons Pf : Pf= 30 × 4850= 30 × 4850 = 9861 𝑓𝑔

𝑙𝑎 𝑇𝑉𝐴 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑃𝑓 = 9861 × 18% =1775 fg

Le montant toute taxe comprise MTTC= 6750+9861+1775=18386

MTTC= 18 386 Fg

6
CHAPITRE 2 : LES MATERIAUX UTILISES DANS L’INDUSTRIE ELECTRIQUE

OBJECTIF

Cette étude des matériaux consiste à ce que les apprenants soient capables d’identifier
les matériaux utilisés en électricité parmi les matériaux liquides ou solides.
INTRODUCTION
Un matériau est un élément qui entre dans la construction et dans la fabrication d’un
équipement. Exemple : le fer, le cuivre, la terre, le caoutchouc, l’eau.
Parmi les matériaux il y a ceux qui conduisent le courant et ceux qui ne le conduisent
pas.
Exemple de l'interrupteur
Le rôle de l'interrupteur est d'ouvrir ou de fermer un circuit électrique : il
peut conduire le courant électrique quand il est fermé, ou l'empêcher de circuler quand
il est ouvert.
Son fonctionnement ne peut être expliqué qu'en étudiant les conducteurs et les isolants
électriques.

LES MATERIAUX ELCTRIQUES

Il existe trois sortes de matériaux :


– les conducteurs électriques sont des matériaux qui conduisent le courant électrique ;
– les isolants électriques sont des matériaux qui ne conduisent pas le courant électrique
- Les semi-conducteurs sont les matériaux qui sont intermédiaires entre les
conducteurs et les isolants. Tantôt ils conduisent tantôt ils ne conduisent pas le
courant. Exemple : la diode

Conducteurs
Classification des matériaux

L'industrie électrique utilise les matériaux de construction tels que les aciers, les fontes
et alliages divers. Elle se sert pour leur propriété électrique particulière pour:
- Conduire le courant électrique : les matériaux conducteurs.
- Isoler les conducteurs: les matériaux isolants.
- Transformer l'énergie électrique en énergie mécanique: les matériaux
magnétiques.
- Contrôler l'énergie électrique: les matériaux semi-conducteurs.
En ce qui concerne la construction électrique, les matériaux sont divisés en deux
catégories: les conducteurs et les isolants. Les matériaux peuvent être classés en
fonction de leur propriété physique, chimique et mécanique.
Propriété physique et chimique

7
Nous nous intéressons plus particulièrement aux propriétés électriques.
Masse volumiques (Kg/m3)

C'est la masse de l'unité de volume d'un matériau.


Point de fusion

Les matériaux à l'état solide passent à l'état liquide toujours à la même température:
c'est leur point de fusion.

Dilatation

Une barre chauffée s'allonge d'autant plus qu'elle est portée à une température plus
élevée. On définit un coefficient de dilatation ß pour chaque matériau.

Propriétés chimiques

- Action des acides

La plupart des métaux sont attaqués par les acides alors que les matériaux plastiques
sont insensibles aux agents chimiques.

- Oxydation, corrosion

L'action combinée de l'oxygène de l'air, de la chaleur, de l'humidité produit une


détérioration lente de la surface des métaux.

Propriétés mécaniques
La résistance à la rupture, à l'extension: C'est le quotient de la charge maximale par la
section de départ.

Ecrou surface de la pièce métallique

Résistance au choc

La résistance limite élastique.


L'allongement.
Pince d’ancrage
Traction d’un fil électrique
La dureté (résistance à la pénétration d'un corps dans un matériau).
Propriétés électriques

La surface d’un mur plaque chauffante


Les métaux en général offrent une faible résistance au passage du courant, ce sont les
matériaux bons conducteurs.

8
D'autres présentent une très grande résistance au passage du courant: ce sont les
matériaux isolants.

Résistivité : c'est une propreté spécifique au matériau qui décrit son opposition à
conduire le courant électrique. Elle ne dépend que de la nature du matériau et ne
dépend pas de ses dimensions. On note la lettre ρ en Ω cm;
Exemple :
Cuivre ρ= 1.67 μΩ cm
constantan 45 alliage CuNi44Mn :ρ= 49 μΩ cm
fer : ρ = 9.71 μΩ cm,
acier inox ρ = 49 μΩ cm

formule :
ρØ= ρ 0(1+aØ)
ρØ : résistivité du conducteur à la température de Ø degré Celsius
ρ0 : résistivité du conducteur à la température de 0 degré:
a : coefficient de température en degré Celsius puissance moins un (oc-1)
Ø : température du matériau conducteur en degré Celsius (oc)

Voici les résistivités et coefficients thermiques de quelques métaux :

Résistivité à 20°C Coefficient thermique de résistivité


(Ω.m) (°C-1)
Aluminium 2.7.10-8 4.10-3
Argent 1.6.10-8 3.8.10-3
Béryllium 4.10-8 à 10.10-8 25.10-3
Chrome 13.10-8 2.5.10-3
Cuivre 1.7.10-8 3.9.10-3
Fer 9.6.10-8 6.5.10-3
Zinc 5.8.10-8 4.1.10-3

Conductivité d’un matériau conducteur


𝟏
ϒ=𝛒 ϒ : conductivité du matériau en siemens par mètre ; 𝛒: 𝐥𝐚 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é 𝐞𝐧 Ωm

Choix des matériaux conducteurs


Le choix des matériaux conducteurs dépend de leurs propriétés électriques (résistivité,
perméabilité, constante diélectrique …) et de leur coût, ainsi que leurs propriétés
physiques et mécaniques (densité, dilatation, point de fusion, sensibilité à la corrosion,
dureté, élasticité, …).

Intensité du courant électrique I qui circule à travers un semi conducteur de résistance R


entre une différence de potentiel U

9
𝑈
I= 𝐼

résistance conducteur

U= R I

La résistance d’un conducteur

Utilisant ce conducteur de section constante pour une distance donnée dans le circuit, on
peut déterminer la résistance de ce conducteur par la relation :
𝒍
R=ρ𝑺 R : résistance du conducteur en ohm (Ω)
Ρ : résistivité du matériau conducteur en ohmmètre (Ωm)
L : longueur du conducteur, en mètre (m)
S : section droite du fil en mètre carré (m²)

Conducteurs et câbles

La caractéristique essentielle recherchée sera une très faible résistivité (agent, cuivre).

Pièce d'appareillage

La variété des appareillages électriques conduit à réaliser les pièces conductrices de


forme complexe. On recherchera sur toute la facilité d'obtention des pièces, soit par
moulage soit par usinage.

Fusibles

Pour réaliser les fusibles on cherchera les matériaux qui auront pour qualité:
Une température de fusion peu élevée avec une fusion franche.
Une oxydation faible ou nulle.
Une bonne conductivité (facilité de mise en fils) avec calibrage précis.
Une très bonne conductibilité électrique.

Variation de la résistance avec la température


RØ=R0(1+aØ)
RØ : résistance du conducteur à la température de Ø degré Celsius
R0 : résistance du conducteur à la température de 0 degré:
a : coefficient de température en degré Celsius puissance moins un (oc-1)
Ø : température du matériau conducteur en degré Celsius (oc)

10
Classification des matériaux conducteurs
Les matériaux conducteurs sont classés comme suit :

a. Le cuivre et ses alliages


b. Aluminium et ses alliages
c. Matériaux pour fusibles
d. Argent et ses alliages
a. Le cuivre et ses alliages
Le cuivre est caractérisé par sa faible résistivité ρ=1,72.10-6[Ω.cm], il est classé
parmi les bons conducteurs électriques utilisés pour les câbles et les conducteurs de
faible perte fer. On distingue les alliages suivants :

✓ Cuivre (Cu) pur : utilisation : câbles, barres, bobinages et collecteurs …;


✓ Le laiton est un alliage de cuivre (Cu) et de zinc (Zn), sa résistivité est :
ρ= 6,4.10-6[Ω.cm],
✓ Le bronze est un alliage de cuivre (Cu), d'aluminium (Al) et de plomb (Pb), sa
résistivité est : ρ=15.10-6 [Ω.cm].
b. Aluminium et ses alliages
L'aluminium est compté parmi les bons conducteurs ρ=2,8.10-6 [Ω cm], mais il est
caractérisé par sa souplesse et sa flexibilité. C'est pour cette raison qu'on cherche à le
durcir par un traitement thermique. On distingue les alliages suivants :

▪ Aluminium (Al) pur: il est conçu pour la fabrication des cages de moteurs
asynchrones à rotor en court-circuit, et appareillages…;
▪ Aluminium (Al) plus cuivre (Cu): ils servent à la fabrication des enroulements des
machines tournantes, ainsi pour les câbles nus… ;
▪ Aluminium (Al) plus Magnésium (Mg) et Silicium (Si): On les utilise pour la
fabrication des disjoncteurs et des carcasses des moteurs.
c. Argent et ses alliages
✓ Argent pur ρ=1, 59.10-6 [Ω cm], utilisé pour les contacts inoxydables;
✓ Argent (Ag) plus Cadmium (Cd): présente une faible résistance de contact.
d. Matériaux pour fusibles
Pour assurer la sécurité des personnes, on utilise des matériaux de faible résistivité et
présente une faible température de fusion.

✓ L'argent (Ag) pour les fusibles à haute tension;


✓ L'argent (Ag) plus le plombe (Pb) pour les fusibles à basse tension ;
✓ L'aluminium (Al) pours les fusibles à basse tension et faibles calibres.
Activité 1 : Les matériaux conducteurs
1. Qu’est ce qu’un élément conducteur ?
2. Quels sont les éléments les plus utilisés ? pourquoi ?
3. Faites la classification des matériaux conducteurs ?
4. Citez et définissez les principaux alliages des matériaux conducteurs ? Donner la
résistivité des alliages cités ?
Ce travail est une discussion de groupe.

Propriétés des matériaux conducteurs

11
Les conducteurs électriques sont essentiellement des matériaux et des alliages
métalliques. Ils possèdent tous à peu près des caractéristiques suivantes :

- Faible résistivité électrique : <10-6 [Ω m]


- Bonne conductibilité thermique : ≈100W/m°C
- Solide de grande dureté sauf pour le mercure (liquide) le sodium et le plomb
- Densité élevée : ≈10, sauf pour Aluminium Al 2,6 ; Or Au ; Platine Pt et Tungstène
W ≈20
- Influence importante de la température sure :
.la résistivité 40% en plus pour 100°C d’élévation
.la dilatation linéique pour 100°C d’élévation
- Influence importante de la fréquence sur la résistivité : effet de peau : en alternatif,
le courant n’utilise pas la totalité de la section du
conducteur mais a tendance à circuler sur sa périphérie. Ce phénomène se traduit
par l’augmentation de la résistance du conducteur.
Activité2 : Propriétés et choix des matériaux conducteurs.
a) Quelles sont les principales propriétés des matériaux conducteurs ?
b) En vous inspirant du tableau de classification des éléments chimiques, identifier
quelques les éléments qui conduisent le courant électrique.
c) Citer les conditions de choix des matériaux conducteurs Activité d’intégration 1 :
Pourquoi nous étudions les matériaux conducteurs : classification, propriétés et choix ?

Les matériaux isolants


Généralement la résistance des matériaux isolants est très élevée, elle est de l'ordre
de106 [Ω.m].

Classification des matériaux isolants


On distingue trois états d'isolation :

a. Isolation gazeuse ou isolant gazeux;


b. Isolation liquide ou isolant liquide;
c. Isolation solide ou isolant solide.
a.Les isolants solides
Trois différents isolants solides qui se présentent :

- Isolants minéraux: comme le fibre de verre, le porcelaine et le mica...;


- Isolants organiques: comme le papier, le bois et le coton…;
- Isolants synthétique: comme le bakélite, le thermoplastique et le
thermodurcissable…
b.Les isolants liquides On distingue deux
sortes d'huiles :

- L'huile minérale qui présente le risque d'oxydation incendie;


- L'huile lourde (synthétique) employé dans les transformateurs et les disjoncteurs
de puissance.
c.Les isolants gazeux
Généralement les isolants gazeux sont utilisés dans les chambres de coupure de haute
puissance. Les plus utilisés sont :

12
- L'air est le plus simple isolant gazeux;
- L'hexafluorure de soufre (SF6): c'est un gaz lourd et non toxique. Il est utilisé dans
les disjoncteurs de haute tension.
Propriétés des matériaux isolants
Les isolants électriques possèdent tous à peu près les caractéristiques suivantes :

- Mauvaise tenue en température <200°C en général


- Rigidité électrique élevée : ≈10kV/mm
- Très forte résistivité électrique : 106 Ω.m
- Constante diélectrique relative : Ɛr 1 (≈2 à 8)
- Mauvaise conductibilité thermique : isolant thermique
- Solide, liquide ou gaz
- Densité voisine de 1
Choix des matériaux isolants
Le choix de ces matériaux isolants dépend de leurs propriétés électriques (résistivité,
perméabilité, constante diélectrique …) et de leur coût, ainsi que leurs propriétés
physiques et mécaniques (densité, dilatation, point de fusion, sensibilité à la corrosion,
dureté, élasticité, …).

Tableau de quelques matériaux

Activité 3 : Propriétés et choix des matériaux isolants.


a) Quelles sont les principales propriétés des matériaux isolants ?
b) Donner les éléments constitutifs des isolants ?
c) Citer les conditions de choix des matériaux isolants. Activité d’intégration 3 :
Pourquoi nous étudions les matériaux isolants : classification, propriétés et choix ?

Exercices
1- La résistivité de cuivre à la température de 0oc est de 1,6x10-8Ωm. Calculez sa
conductivité à cette température.

2- La résistance de 10m de fil de cuivre mesurée à 20oC est 0,35Ω. A cette


température sa résistivité est de 1,7 x10-8Ωm. calculez le diamètre du fil à 20oC et
sa résistance R à 0oC si a= 0,004 oC-1

3- Un fil de cuivre alimenté par 230V et 23 A mesure 100m ; la section étant 2,5
mm², la résistivité à 20oc est ρ= 1,7.10-8Ωm pour un coefficient a= 0,0040oC-1

Calculer :
1- La résistance linéique R du conducteur

13
2- La résistivité à 20 degrés lorsque ρ0= 1,6 ×10-8Ωm
3- La conductivité G du conducteur à 50 degrés
4- La résistivité à 50 degrés
5- L’écart relatif de à 50 degrés en pourcentage réponse= 20%
6- La tension de chute aux bornes de R
4- Un réchaud dont le résistor mesure 4Ω à zéro degré pour un coefficient a= 2,5 ×
10-3 oC-1.
- Calculer sa résistance lorsque sa température varie de 0 à 70 degrés et de 20 à
100degrés.
- Dresser la courbe de la variation de température sur le résistor

1.4.Les matériaux magnétiques

Les matériaux magnétiques sont très employés dans les circuits magnétiques des
machines, qui assurent une transformation de l'énergie électrique ou mécanique.

Ces matériaux possèdent une courbe d'aimantation de l'induction magnétique (B) en


fonction du champ magnétique (H), suivant la relation

: B= µa H a
Où µa = µ0 µr : la perméabilité absolue des matériaux

µ0: la perméabilité à vide µ0=4 π.10-7

µr: la perméabilité relative dépend du matériau de l’ordre ≈103 à 105

✓ Induction rémanente : quand le circuit magnétique reste aimanté à près une


première aimantation.
✓ Champ coercitif ou excitation coercitive : est un champ dont l’induction
rémanente a été annulée.
Classification des matériaux magnétiques
Les matériaux magnétiques sont classés comme suit :

a. Matériaux pour aimants permanents


b. Matériaux pour champ à induction variable
c. Matériaux pour champ à induction constante
a. Matériaux pour champ à induction constante
On utilise le fer dur pour la fabrication des pôles inducteurs et des électroaimants à
courant continu dont la perméabilité relative est de µr=10-4

b. Matériaux pour champ à induction variable

Pour les machines de transformation d'énergie en une énergie électrique conservatrice


de puissance, on utilise un matériau de faible perte fer :

- Pour les fréquences de 50 Hz; on utilise les alliages de fer (Fe) et de silicium (Si).
- Pour les hautes fréquences; on utilise les alliages métalliques comme le fer (Fe), le
Nickel (Ni) et le molybdène (Mo) ou le céramique (Mn Fe2 O3)
d. Matériaux pour aimants permanents

14
On utilise des matériaux durs et indéformables pour les hauts parleurs en aluminium
(Al), le Nickel (Ni) et le cobalt (Co); et pour les moteurs d'horlogerie le platine (Pt) et le
cobalt (Co).

Propriétés des matériaux magnétiques


- Champ coercitif
- Induction rémanente
- Température d’utilisation
- Perméabilité (très élevée)
Choix des matériaux magnétiques
Le choix dépend :

- Du faible coût de revient


- Du volume et poids réduits
- De la Solidité mécanique et bonne tenue à la température
Activité 4 : Propriétés et choix des matériaux magnétiques.
a) Quelles sont les principales propriétés des matériaux magnétiques ?
b) Quels sont les éléments de base des matériaux magnétiques ?
c) Citer les conditions de choix des matériaux magnétiques ?
d) Faites la classification des matériaux magnétiques ?
Activité d’intégration 4 :
Pourquoi nous étudions les matériaux magnétiques : classification, propriétés et choix ?

Les matériaux semi-conducteurs ou cristaux à semi-conducteurs

Les semi-conducteurs sont des matériaux qui ont une conductivité électrique
intermédiaire entre celle des isolants et celle des conducteurs. Les cristaux semi-
conducteurs ont connu ces dernières années un développement considérable. De
nombreux dispositifs sont aujourd’hui basés sur les propriétés de ces matériaux. On
peut citer par exemple les transistors, les détecteurs, les cellules photo-électriques, . . .
Pour chaque type d’application, on peut utiliser différents types de semi-conducteurs. Le
silicium, Si, est le plus répandu, mais il existe d’autres matériaux comme le germanium,
Ge, et également des alliages comme l’arséniure de gallium, AsGa, le sulfure de zinc, ZnS,
le telliure de cadmium, CdTe, . .

Classification des matériaux semi-conducteurs


Les différents matériaux semi-conducteurs sont en général classés de la façon suivante :
- Les semi-conducteurs de type IV, également appelés de type diamant, sont
essentiellement Si et Ge. Ils ont une structure cristalline de type diamant, comme le
carbone, C, qui lui se comporte plutôt comme un isolant.
- Les composés de type III V comme l’AsGa sont le résultat d’un alliage entre un élément
trivalent et un élément pentavalent.

15
CHAPITRE3 : LES INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Objectif général : les apprenants doivent être capables de connaître l’utilité du courant
électrique et le métier d’électricité bâtiment.
Objectif spécifique : Les apprenants doivent pouvoir identifier les outils de travail, choisir
les dispositifs de protection et respecter les règles de santé et de l’environnement pour
mieux assurer la protection des installations et des personnes.
I- INTRODUCTION

Que ce soit au bureau à l’atelier ou dans la salle de bain, les installations électriques assurent
la présence de l’électricité dans notre vie. C’est bien souvent qu’à la faveur d’une coupure de
courant que l’on se rend compte à quel point l’électricité est utile.
Pour éclairer ou se chauffer
Pour actionner les appareils ou les machines
Pour signaler ou communiquer avec les autres
Mais si l’électricité est utile elle peut aussi être dangereuse car il y a les risques
d’électrocution et d’incendie.
Union technique d’électricité U T E préconise dans la norme C15-100 que toutes les
installations doivent être établies ou maintenues pour assurer :
La sécurité des personnes, des animaux domestiques et d’élevage
La sécurité de l’installation et la conservation des biens.
Les installations électriques peuvent se faire dans les locaux suivants :
LES LOCAUX A INSTALLER
II-1 Locaux d’habitation domestique (les maisons et les appartements)
Les règlements de N F (normalisation française) les appellent locaux domestiques. Il s’agit
essentiellement les maisons individuelles par exemple : villa et immeuble ; leur installation
électrique doit être évidemment conformée à toutes les règles de sécurité : protection des
circuits (conducteur et câble) puis les appareillages adaptés dans les domaines ci-après:
Canalisation électrique (installation encastrée et apparente ; cas particulier des salles d’eau.
La séparation des circuits par bâtiment ou par appartement
La prévention des risques sévères (les chocs électriques, l’incendie et la foudre)
La surveillance et les alarmes de signalisation (présence, vol, repos)
L’éclairage de sécurité (évacuation des personnes en cas d’incendie)

II-2 Les locaux industriels


Ces locaux sont soumis à des risques très importants, et en même temps très divers d’un
type d’industrie à l’autre. Le décret du 14 novembre 1988 relatif à la protection des
travailleurs dans les locaux qui mettent en œuvre des courants électriques.
Lorsque leurs installations sont exclusivement alimentées en basse tension 230/400V, les
locaux industriels relèvent eux-aussi de la norme C15-100.
Lorsqu’ils sont alimentés en haute tension 20 kV avec un transformateur de distribution ils
sont de la norme C13-100 (poste de transformation).
De 1kV à 50 kV ils sont de C13-200.
Une installation électrique est soumise à des différentes influences extérieures dues aux
activités qui se déroulent dans les locaux.
- Pour environnement : la température, poussière et choc
- Pour l’utilisation : compétence, résistance du corps
- Pour construction des bâtiments.

16
II-3 structure d’une installation
1-La nature du courant
Alimentation du courant électrique en deux natures du courant :

a- courant continu
Est un courant qui suit une seule direction et de fréquence nulle
b- courant alternatif
C’est un courant qui change plusieurs fois de sens dans le temps.
2- Type de réseau

Un réseau électrique est caractérisé par le nombre de conducteurs actifs appelés phases.
Monophasé : une phase + neutre+ ou sans terre
Triphasé : trois phase ou trois phase + neutre + ou sans terre
Une phase est un conducteur actif qui est parcouru par courant et soumis à une différence
de potentiel ddp.
3- Tensions disponibles sur le réseau 230/400V

Neutre
Phase3
Phase 2
Phase1

Ph1+N=230V Ph1+Ph2+Ph3=400V 3Phases+N=230/400V

17
4: GENERALITES SUR LES RISQUES ELECTRIQUES
Lors de l’exploitation des installations électriques, les défauts survenant à cause de
l’endommagement de l’installation et la défaillance des moyens de protection peuvent
provoquer les accidents de travail du personnel. Ce cours a pour but l’étude des mesures
techniques et l’organisation qui garantissent un travail sûr dans une entreprise. Ces mesures
permettent de prévenir les accidents, d’améliorer les conditions de travail et d’augmenter le
rendement de celui-ci.
Le personnel travaillant au montage et à l’exploitation des installations électriques doit être
bien instruit des méthodes sûres de travail. Il doit pouvoir donner des soins urgents aux
électrisés.
L’installation électrique d’un local à usage d’habitation doit être en conformité avec la
norme NF-C 15-100. Ce texte donne des renseignements indispensables pour réaliser des
schémas corrects.
La normalisation et les règles Promotelec définissent les règles d’installation. Une
installation électrique doit assurer la protection des personnes, des animaux et des biens
contre les dangers du courant (électrocution, incendie et les surintensités)
1- Les risques d’électrocution
L’électrocution est le passage d’un courant électrique à travers un corps humain
pouvant entraîner la mort de la personne.

Il y a risque d’électrocution en contact direct et indirect


Contact direct :
- Lorsquele travailleur a tenu la phase et neutre sans gant et sans couper le courant
mais les pieds isolés de la terre. Il y a électrocution

Phase

Neutre
- L’électricien touche la phase sans se protéger les mains et sans isoler les pieds de
la terre.il y a électrocution

Phase

Contact indirect :
Lorsque la personne touche une masse métallique ( congélateur par exemple) sous
tension, sans isolée de la terre , il y a électrocution.
Phase
Masse métallique neutre

Toutes les parties sous tension doivent être isolées et les masses métalliques reliées à la
terre.
La protection contre chocs électriques est réalisée en utilisant un dispositif différentiel.
Interrupteur différentiel Disjoncteur différentiel
L’électricien ou usager du courant électrique touche la masse métallique sous-tension
sans se protéger les mains et sans isoler les pieds de la terre.

18
II-5 La tension de sécurité

Il est très difficile de préciser la limite de tensions dangereuses car le danger dépend
surtout de courant traversant le corps humain. Or son intensité est déterminée par la
résistance du contact et celle du corps humain.

On admet généralement que toute intensité du corps inférieure à 10 mA n’est pas


dangereuse. Entre 10 mA et 20 mA l’intensité est dangereuse car la personne ne peut
plus lâcher prise en fin, elle peut être mortelle au dessus de 50 mA.

On choisit la tension de sécurité selon les trois conditions suivantes :

Pour les conditions d’influences externe normales ou milieu sec la tension limite de
sécurité UL=50 volts

Pour les conditions d’influence externe mouillée, la limite de sécurité est UL =25 Volts

Pour les conditions d’immersion, la tension limite de sécurité es UL =12 V

Les causes d’accident d’origine électrique sont les suivantes :

La négligence : il ne faut jamais laisser un fil mal raccordé.

L’erreur : l’électricien n’a pas droit à l’erreur car il est inadmissible pour un électricien
qui met le neutre et la phase dans une même borne de raccordement.

L’ignorance : si tu ne connais pas la lecture ou le fonctionnement d’un schéma


n’exécute pas l’installation électrique.

L’état d’ivresse : ne consommez pas la drogue ni boire l’alcool pour réaliser une
installation électrique. Cela perturbera le cerveau, la conscience ne sera pas tranquille.

L’oubli : il ne faut jamais oublier que l’installation n’est pas hors tension pour exécuter
certain dépannage d’un circuit.

La fatigue, la faim, le sommeil et la paresse : le repos et le manger d’un électricien


sont indispensables pour renouveler le bon fonctionnement de l’organisme.

Exemple1 : il manipulait une perceuse électrique branché sur un circuit de 230 V


lorsque pour une raison que l’on ne connaît pas encore, il fut électrocuté.

Exemple2 : sur un chantier, un ouvrier tenant à la main droite la manivelle d’un


treuil a posé la main gauche sur un bâti d’un poste de soudure électrique mis sous
tension à la suite d’un raccordement défectueux, ses mains restaient crispées et il
ne pouvait pas se dégager seul. (Électrisation)

19
II-6 PRATIQUE SUR LE SECOURS A DONNER A UNE VICTIME D’ACCIDENT
D’ORIGINE ELECTRIQUE

1- Prévention

La prévention passe par le strict respect des normes électriques, des systèmes de
sécurité pouvant couper le courant très rapidement (disjoncteur) ou encore l'utilisation
de gants isolants s'il faut manipuler un câble en service.

2- Conduite à tenir en cas d'électrisation

En cas d'accident, coupez ou faites couper immédiatement le courant :

Débranchez la prise électrique, coupez l'interrupteur ou le disjoncteur pour protéger la


victime.

Assurez-vous que la remise sous tension ne sera pas effectuée.

Le cas échéant, protégez la victime de tout risque de chute.

Effectuez les gestes de premiers secours.

Appelez les secours, pompiers ou SAMU, respectivement le 18 ou le 15.

Arrêté du 14 février 1992 fixant les consignes relatives aux premiers soins à donner aux
victimes d'accidents électriques

II-7 Consignes relatives aux premiers secours à donner aux victimes d'accidents
électriques.

1- sauvetage de la victime

si la victime est en contact avec la ligne demeurée sous tension,

1-1- déclencher la ligne si possible, éloigner la victime des conducteurs


1-2- si la ligne est sous tension, les sauveteurs doivent prendre garde au danger.
1-3- Dans les installations à basse-tension

1-3-1s’isoler du sol par un tapis en caoutchouc, des planches, poutres ou caisses sèches.

1-3-2 Eloigner les conducteurs de la victime au moyen de longue échelle sèche.

Si l’on n’y réussit pas

1-3-3 Tirer ou pousser la victime loin des conducteurs en s’isolant soi-même du sol et en
s’enveloppant les mains de plusieurs couches d’étoffe bien sèche. Ne saisir la victime que
par ses vêtements.

20
1-4 Dans les installations à haute-tension

1-4-1 si la victime est accrochée aux conducteurs, préparer au-dessous d’elle un lit de
paille ou de foin ou des pièces de literie pour amortir la chute.

1-4-2 appeler le médecin et aviser le service de l’électricité.

1-4-3 laisser un surveillant sur le lieu de l’accident.

2- Traitement à suivre lorsque la victime a perdu connaissance.


Procéder immédiatement à la respiration artificielle. Les premiers mouvements
respiratoires moins de trois minutes sont décisifs.

La respiration artificielle est sans effet lorsque les voies respiratoires ne sont pas
dégagées.
La respiration artificielle s’opère selon les connaissances :
2-1- Avec la bouche du sauveteur
Placer la victime sur le dos, la tête inclinée en arrière. La mâchoire inférieure
poussée en avant. Le sauveteur s’agenouille latéralement à la hauteur de la tête
de la victime et souffle fortement dans le nez ou la bouche entre-ouverte de la
victime.
L’expiration a lieu d’elle-même avec un bruit que l’on doit entendre. Si une
résistance est constatée pendant les dix premiers soufflages exécutés rapidement
l’un après l’autre, il faudra dégager les voies respiratoires comme suit :
2-1-1 ouvrir la bouche de la victime en appuyant les paumes sur ses joues, les
index recourbés étant placés contre les articulations des mâchoires et abaisser la
mâchoire inférieure avec les pousses.
2-1-2 nettoyer la bouche ; enlever le dentier s’il y a lieu, tourner la tête de la
victime de côté et avec l’index ou un mouchoir, enlever les vomissures, le sang et
les corps étrangers.
2-1-3 Dégager toutes les pièces d’habillement qui servent. Continuer à pratiquer
la respiration artificielle en soufflant dans la bouche de la victime à la cadence de
10 à 12 fois par minute.
2-2 Si la respiration artificielle ne peut pas se pratiquer par la bouche, coucher la
victime sur le ventre, tourner la tête de côté, abaisser sa mâchoire inférieure.
EXPIRATION : Appuyer avec les mains sur le dos de la victime.
ASPIRATION : Soulever les bras de la victime et les tirer en arrière. Cadence de
la respiration artificielle 15 fois par minute
La respiration artificielle doit être poursuivie jusqu’à ce que la victime respire à
nouveau fortement ou jusqu’à ce que le médecin aie constaté avec certitude le
décès.

Si l'air pénètre dans l'estomac (constatation d'un gonflement anormal de la région située
entre les côtes et le nombril), il faut vérifier la bonne position de la tête et du maxillaire
inférieur.

Association suisse des électriciens 1961

21
2- Les risques d’incendie
Le passage du courant ne doit pas produire un échauffement tel qu’il y ait risque de
brûlure ou d’incendie.
3- Les surintensités
Une surintensité se produit lorsque le courant circulant dans le circuit est supérieur à
celui prévu initialement pour l’installation. Elle peut être due à :
- une surcharge (trop d’appareils raccordés sur un même circuit, l’intensité absorbé est
alors supérieure à l’intensité nominale)
- un court-circuit (Mise en contact accidentellement de deux conducteurs de polarités
différentes)

La protection contre les surintensités est réalisée en utilisant des cartouches fusibles ou
des disjoncteurs divisionnaires comme demande la normalisation.

LA NORMALISATION,

Objectif : la normalisation permet à l’étudiant de respecter les règles et les normes


électriques afin d’éviter toutes anomalies peuvent survenir à une installation électrique
et les personnes.

Définition : La normalisation est le fait d'établir des normes et standards industriels,


c'est-à-dire un référentiel commun et documenté destiné à harmoniser l'activité d'un
secteur.
Elle est réalisée par des organismes spécialisés, qui sont le plus souvent soit des
organismes d'État, soit des organisations créées par les professionnels d'un secteur
d'activité donné.
3 niveaux de normalisation :
▪ International (ISO / électricité : CEI)
▪ Européen (CEN / électricité : CENELEC)
▪ France (AFNOR / électricité : UTE, Union Technique d’Electricité)
▪ En droit français, le terme normalisation est réservé aux référentiels publiés par
l'AFNOR ou aux organismes ayant reçu une délégation de l'AFNOR.
▪ . Ainsi la dénomination norme sera utilisée de préférence pour les référentiels des
organismes officiels de normalisation, les autres référentiels portant le nom de
standard.
▪ La normalisation sert à
▪ Harmoniser l’activité d’un secteur.
▪ Donner les règles de l’art ou comment doivent être réalisées les choses.
▪ Chaque norme est identifiée par une référence, qui comporte un préfixe indiquant
son origine.

➔ Le matériel d’installation électrique


De nombreux appareils sont concernés par la marque NF : blocs de commande et
répartition, bouchons adaptateurs, chargeurs de batterie, coupe circuit à cartouches,
connecteurs, contacteurs, cordons prolongateurs multiprises, prolongateurs,
enrouleurs, déclencheurs différentiels adaptables, disjoncteurs différentiels,
interrupteurs différentiels, douilles, prises de courant, socles, gradateurs de lumière,
interrupteurs, baladeuses, sonneries, ronfleurs, carillons, systèmes de distribution
électrique, minuteries, télérupteurs et transformateurs.

22
Une installation électrique est constituée par l’ensemble des circuits qui sont associés en
vue de l’utilisation de l’énergie électrique.
L’installation électrique d’un local à usage d’habitation doit être en conformité avec la
norme NF C15 100. Ce texte donne des renseignements indispensables pour réaliser des
schémas corrects

Il faut assurer la protection des personnes et des animaux contre tous les risques de
contact direct ou indirect avec le courant électrique.

50 1725 29 5
75 1625 46 0,6
100 1600 62 0,4
150 1555 97 0,28
230 1500 153 0,17
300 1480 203 0,12
400 1450 276 0,07
500 1430 350 0,04

LA PROTECTION DES INSTALLATIONS


La protection d’une installation est une obligation du distributeur d’énergie et d’un
installateur en vue de sauvegarder les personnes les animaux et les biens.
Une installation électrique à usage d’habitation doit être en conformité avec la norme
NFC-15- 100 qui parle de la protection contre le risque d’électrocution, d’incendie et
d’autres risques ci-préalablement cités. Cette protection est assurée par les dispositifs
sensibles à toutes les anomalies de l’installation à travers leur calibre et la section des
conducteurs.

a- LES CONDUCTEURS ET CABLES


OBJECTIF
Cette étude des éléments constitutifs d’une installation permet de protéger
l’installation contre les surcharges et les incendies.
L’étudiant sera capable de choisir la section d’un conducteur par rapport à la
charge d’une installation et savoir protéger les conducteurs à travers un conduit
contre les influences extérieures.
Les conducteurs et les câbles assurent la transmission de l'énergie électrique et sa
distribution. Il en existe une très grande variété pour satisfaire à toutes les utilisations de
l'électricité.

➔ Couleurs normalisées des conducteurs

23
▪ Le conducteur de protection doit être vert/jaune

▪ Le conducteur de neutre doit être bleu

▪ Les conducteurs de phase n’ont pas de couleur particulière mais ne doivent être ni
vert, ni jaune, ni vert/jaune, ni bleu.

➔ Sections normalisées des conducteurs

➔ La section des conducteurs est la surface liée au diamètre du conducteur hors


isolant.

➔ Elle dépend de la puissance des appareils.

La section est identique pour tout le circuit mais dépend du type de circuit.

1,5 mm² : Eclairage – Prises électriques (<5) – VMC – Chauffage (< 2250 W)
2,5 mm² : Prises électriques (<8) – Circuits spécialisés (Lave linge, lave vaisselle, sèche
linge, congélateur, four, ...) - Chauffage électrique (< 4500 W)
4 mm² : Chauffage électrique ; 6 mm² : Plaque de cuisson

Tableau 2 : les sections par rapport aux intensités nominales

Exercices pour le choix d’un conducteur

Exemple : une installation a une charge de 2500W sur une tension de 230V. quel est le
calibre du fusible ou disjoncteur à employer dans cette installation ?
𝑷 𝟐𝟓𝟎𝟎
Solution : Ib=𝑼= 𝟐𝟑𝟎 =10,85A
In=15A pour fusible et 16A pour le disjoncteur ; la valeur directement supérieure à la
valeur calculée Ib à travers cette valeur on choisit la section du conducteur s=
2,5mm² cuivre

24
Exercice d’application :

La résistivité du cuivre est 1,6x10-8Ωm celle d’aluminium 2,6x10-8Ωm. on désire


remplacer un fil du cuivre de 1,2mm de diamètre par un fil d’aluminium sans modifier la
résistance électrique de la ligne.

Calculer le diamètre de fil de l’aluminium à employer.

Rép : d= 1,53mm et s=1,84mm²

b- LES DISPOSITIFS DE PROTECTION

1 - LE FUSIBLE

Le fusible est un objet qui a pour rôle d'assurer la sécurité d'une


installation en interrompant la circulation du courant électrique. Lorsque
l'intensité qui traverse cet élément est supérieure à une valeur donnée, il
ouvre le circuit en se détruisant par une fusion du filament conducteur qui
le compose (d'où son nom de fusible).
Les différents types de fusibles :
Les fusibles à usage général (gG) qui offrent une protection contre les
surcharges et les courts-circuits et qui sont couramment utilisés dans les
applications domestiques ;
Les fusibles accompagnements moteur (aM) utilisés pour la protection des courts-circuits
uniquement en cas de forts courants de pointe (en présence de moteurs par exemple ou de
primaires de transformateur) ; ils sont par exemple utilisés pour protéger les climatiseurs.
Caractéristiques d’un fusible
Un fusible est caractérisé par :
Sa forme : cylindrique ou en U
Sa tension nominale Un : 24V ; 110V ; 220 ;250 ; 400V ; 600V
Son intensité nominale In: 5,, 10 15 20 25 30 40 45 60 63A domestique
Son intensité de non fusion Inf : est une intensité qui fait chauffer le fusible sans
fondre l’élément fusible.
Son courant de fusion If : est un courant maximum issu d’un court circuit ou d’une
surcharge qui fait fondre le fusible.
Le pouvoir de coupure Pdc : est un courant maximum au- de là- duquel le fusible est
détruit complètement il est exprimé en KA. Exemple 10 KA.

Choix du fusible
Le calibre du fusible In est choisi en fonction du courant d’emploi Ib du récepteur à
protéger
Exemple : une installation a une charge de 2500W sur une tension de 230V. quel est le
calibre du fusible à employer dans cette installation ?
𝑷 𝟐𝟓𝟎𝟎
Solution : Ib=𝑼= 𝟐𝟑𝟎 =10,85A
In=15A la valeur directement supérieure à la valeur calculée Ib

2- DISJONCTEUR

25
Un disjoncteur est un équipement électromécanique qui assure la protection d’une
installation contre les surcharges et les courts circuits.

Symboles

Disjoncteur disjoncteur thermique disjoncteur magnétothermique

Caractéristiques
Un disjoncteur est caractérisé par :
Nombre de pôles : disjoncteur unipolaire ; disjoncteur bipolaire (DPN) ; disjoncteur
tripolaire et tétra polaire
Tension nominale Un: 110V ; 250V ; 400V ; 600V
Courant nominal In : 5A 19 ; 16 ; 20; 25 ; 32 ; 38 ; 40 ; 45; 60; 80; 100A
Courant de court-circuit Icc:Icc= kIn ;
K est le coefficient ses valeurs peuvent être égales à : 10 ; 12
Pouvoir de coupure Pdc exprimé en KA
Choix du disjoncteur.
Le calibre du disjoncteur In est choisi en fonction du courant d’emploi Ib du récepteur
à protéger
Exemple : une installation a une charge de 2500W sur une tension de 230V. quel est le
calibre du disjoncteur à employer dans cette installation ?
𝑷 𝟐𝟓𝟎𝟎
Solution : Ib=𝑼= 𝟐𝟑𝟎 =10,85A
In=16A la valeur directement supérieure à la valeur calculée Ib
3- Sectionneur
Le sectionneur est un équipement permettant de couper et d’établir le courant en cas de
dépannage ou de maintenance d’une installation électrique. Il est manœuvré toujours
hors charge.

Symboles

Sectionneur- porte fusible sectionneur

Le sectionneur peut être monophasé, triphasé ou tétra polaire ; il n’a pas de pouvoir de
coupure Pdc.

26
Tableau des perturbations rencontrées dans une installation électrique

perturbations Causes effets Moyens de protection

surcharge La puissance demandée est Echauffement lent Fusible , disjoncteur


supérieure à celle prévue mais de longue durée et relais thermique

Court-circuit Contact accidentel entre Création d’un arc Fusible, disjoncteur


conducteurs de polarités électrique et ou relais magnétique
différentes échauffement très (coupe-circuit)
important pouvant
fondre un conducteur

surtension La tension augmente Il y a destruction des Parafoudre, relais de


brutalement du fait de la isolants ou création surtension, limiteur
foudre ou du contact avec la des surcharges ou de de tension
haute tension court-circuit

Baisse de tension Déséquilibre du réseau Mauvais Relais à minimum de


triphasé fonctionnement des tension.
récepteurs et des
appareils

Chapitre 4 : CANALISATION ELECTRIQUE


Objectif : être capable de justifier le choix d’une canalisation électrique sous conduit ou sous
moulure et de décoder sa dénomination.
Introduction : une canalisation électrique est constituée d’un ensemble comportant à la fois
des conducteurs ou câble et un conduit assurant la protection contre les influences externes.
Une canalisation électrique est l’ensemble conducteur + conduit pour la protection des
conducteurs contre toute influence extérieure : chaleur, humidité poussière et choc.

Isolant conducteur

Conduit

1- Caractéristique et dénomination
La dénomination des canalisations sert, grâce à un code établi, à préciser les
caractéristiques d’un conducteur électrique.

Le code CENELEC vise à une harmonisation européenne des conducteurs.


Exemple : H 07 V- U. 1,5 mm²
H : conducteur harmonisé07 : tension nominale (700 Volts maxi)

27
V : nature de l’isolant (PVC)
U : âme rigide massive (R pour une âme multibrins et K pour une âme souple)
Un conduit a pour rôle essentiel d’assurer une protection continue supplémentaire
avec conducteur et câble placés à l’intérieur.
Selon les matériaux utilisés, les conduits présentent des qualités de :
1- résistances mécaniques ( choc, écrasement)
2- Etanchéité (à l’eau, aux poussières)

Les conduits sont désignés ainsi qu’il suit :


Référence= diamètre : 16 ; 20 ;25 ; 32 ; 40 ; 50 ; 63 mm
Lettre : I=isolant ; M = métallique ; c= cintrable ; R= rigide ; S= souple ; B= blindé
D= déformable ; O= ordinaire ; T= transversalement élastique.
2- Section utiles des conduits

En général, on passe dans les conduits de conducteurs rigides H07V-U ou H07V-R


éventuellement des câbles unipolaires.
Pour que les conducteurs ou câbles puissent être tirés facilement on applique la
règle suivante :
Règle : la somme des sections totales des conducteurs, isolants copris, est au plus
égale au tiers de la section intérieure du conduit.
S ≥ n×s n= nombre de conducteurs
s= section totale conducteur+ isolant
S= section intérieure du conduit

Tableau des sections utiles des conduits

Section totale isolant y compris


Section de l’âme
en mm
H07V-Umm² H07V-Rmm²
1.5 8.55 9.6
2.5 11.9 13.85
4 15.2 18.1
6 22.9 31.2
10 36.3 45.4
16 50.3 60.8

28
Tableau2 : les sections des conduits

Conduit norme CEI (commission Conduit norme française UTE ( union


électrotechnique internationale) technique d’électricité)
Section utile en mm² Section utile en mm²
Di en mm
IIRO ICO,ICD, ICT IRO ICO ICD ICT
16 44 30 9 38 21 30 32
20 75 52 11 63 32 48 43
25 120 88 13 78 48 57 60
32 202 155 16 97 67 70 82
40 328 255 21 158 - 122 116
50 514 410 23 - 138 - -
63 860 724 29 278 220 231 189

4- EXERCICES
1) On souhaite faire passer dans un conduit 3 circuits de conducteurs H07V-U ou H07V-R
comportant :
3- 1er circuit : 2 conducteurs 2.5 mm²
4- 2ème circuit : 3 conducteurs 2.5mm²
5- 3ème circuit : 4 conducteurs 4mm²
Déterminez la référence du conduit utilisé dans chacune des deux normes sur les
conducteurs H07V-U ou H07V-R
2) Combien de conducteurs H07V-U de 1.5mm² peut-on faire passer dans un tube de ICO 20;
IRO 11 ou ICD21 ?

Solution
a) H07V-U
1- 2x2,5= 11,9X2= 23,8
2- 3x2,5= 11,9x3= 35,7
3- 4x4= 15,2x4= 60,8
Total S= 120,3mm²
on regarde dans le tableau des sections des conduits et on prend une valeur directement
supérieures à 120,8mm². Donc avec CEI on prend ICO ou 1CD 32= 155mm²
b- Le nombre de conducteurs H07VU dans le tube ICO-20
𝑺
N=𝒔 on cherche la section du tube ICO 20 et la section y compris l’isolant du conducteur
H07V U 1,5mm² ainsi, S (section du conduit)=52mm² et s (section du conducteur y
compris l’isolant)=8,55mm²
52
N= 8,55 =6 conducteurs

5- LES MODES DE POSE

Objet : l’étudiant doit être capable pour un mode de pose donné de choisir la canalisation
qui convient et de connaître les règles particulières qui s’y appliquent.
INTRODUCTION : les canalisations électriques sont très nombreuses et diverses par la
variété des conducteurs et des conduits des modes de fixation.
1) Définition : un mode de pose est une canalisation électrique dans laquelle sont réalisés
les montages ou la fixation des éléments suivants :
Les conducteurs ou câbles qui assurent la continuité électrique

29
Les conduits, tubes, moulures, plinthes, goulottes caniveaux qui assurent une protection
mécanique.
Les éléments de fixation, de montage de la canalisation….

Isolant conducteur

Conduit

Fixation

Conducteurs isolé + conduit de protection = canalisation électrique


Fixation ou montage +canalisation électrique= mode de pose
Le choix d’un mode de pose fait intervenir deux familles de facteur qui sont :
- Le conducteur et câble utilisés
- Les différentes situations dans lesquelles on va disposer les canalisations
électriques.
a- Conducteurs et câble utilisés :
Les Conducteurs nus ne sont pas utilisés dans la canalisation sans fixation dans la
fixation directe, ils ne sont pas admis dans les conduits mais sur les isolateurs.

Conducteur isolés : ne sont pas isolés dans la canalisation sans fixation mais admis dans
les conduits et sur les isolateurs.

Isolateur

Fixation directe non admissible isolateur admissible sur les isolateurs

30
Câbles multiconducteurs : ils sont admis dans les canalisations sans fixation directe
dans les conduits ; mais ils ne sont pas applicables dans la pratique sur les isolateurs.
Les différentes situations dans lesquelles on va disposer des canalisations électriques
- Pose dans le vide de conducteurs peut se faire dans les canalisations sans fixation, mais
n’est pas applicable dans les canalisations à fixation directes ;
- Pose enterrée : dans cette pose il n’est pas commode de fixer les conducteurs
- Pose apparente : les conducteurs ne doivent pas être utilisés dans la canalisation sans
fixation, mais utilisable à l’air libre pour la fixation directe dans les conduits et sur les
isolateurs.
- Pose aérienne : les conducteurs et câbles ne doivent être utilisés dans cette canalisation
sans fixer ou les fixer directement.

Il n’est pas commode de la faire passer dans les conduits, mais utilisés dans les goulottes
ou plinthes et sur les isolateurs.
b- Condition générale de pose

Voisinage avec les canalisations non électriques


La canalisation électrique doit être située à une distance de 3 cm des autres
canalisations.

Canalisation électrique

3cm

Canalisation d’eau courante

On évitera impérativement de placer les canalisations perpendiculairement avec les


canalisations pouvant donner lien à des condensations.

Canalisation d’eau courante

Canalisation électrique

En principe les canalisations électriques ne sont pas emprunter les mêmes gaines ou
même caniveaux que les canalisations non électriques.

31
6- Condition particulière de pose dans la canalisation encastrée
Il est interdit de d’exécuter les encastrements dans les parois des conduits de fumée ou
dans les doublages de cloison de parois
Les couvercles de boîte de dérivation doivent restées accessibles et démontable.
L’emploi des coudes d’équerre et des Tés est interdit.

Conducteur électrique

Canalisation de fumée

Té interdit équerre interdit

 La pose en encastré : les gaines

 La gaine doit pénétrer dansle boîtier


INTERDIT
d’encastrement

le boîtier d’encastrement

32
CHAPITRE 4 : ECLAIRAGE

INTRODUCTION : depuis son apparition sur terre, l’homme a toujours lutté contre
l’obscurité ; il a fallu attendre la découverte de l’électricité pour que le problème trouve
solution acceptable.

En effet, la torche, la bougie la lampe à pétrole d’éclairage n’ont pas été le bon moment
d’éclairage artificiel. Malgré le progrès réalisé pour l’éclairage électrique, nous sommes
encore loin de la lumière du jour.

1- Mode d’obtention de la lumière

Les sources de la lumière sont classées dans les phénomènes entrant en jeux pour
produire de l’énergie radiante.

Incandescence : émission d’énergie radiante sous l’action de la chaleur avec


accompagnement des phénomènes lumineux.
a- Principe

Un filament métallique formant une résistance électrique dépendant de la puissance de


la lampe est parcouru par un courant électrique. L’énergie électrique est transformée en
énergie calorifique. Du fait de la haute température, il ya production d’énergie
lumineuse. Pour éviter la détérioration du filament, on le place à l’abri de l’oxygène dans
une ampoule contenant un gaz inerte.

b- Constitution générale d’une lampe à incandescence.

1- Le filament : son rôle c’est de transformer l’énergie électrique en énergie


lumineuse. il est en général en tungstène.
2- Arrivée du courant : elle assure la liaison électrique entre le filament à haute
température et le culot de la lampe.
3- Verre et atmosphère : leur rôle est de diminuer la luminosité de la source
lumineuse.
Caractéristiques :

33
- La puissance en watt : 15 ; 25 ;40 ; 60 ; 75, 100 ; 150 ; 200 ; 300 ; 500 ; 1000 ;
2000W
- La tension en volt : en général 230V mais les tensions particulières sont : 24V ; 27 ;
115 ; 120 ; 240 ; 250V
- Le type de culot : ils sont normalisés en : E en vis ; B en baillonnette : E27 ; E40 ;
B22
c- Les lampes halogènes : c’est une lampe à incandescence dans laquelle il est
possible de porter le filament de tungstène à très haute température et d’obtenir
aussi une plus grande efficacité lumineuse (fe).
𝜙
Fe=𝑃 ; fe : coefficient d’efficacité lumineuse en lumen /watt ;
𝜙: 𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑛𝑒𝑢𝑥 𝑑′ 𝑢𝑛𝑒𝑙𝑎𝑚𝑝𝑒 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é 𝑒𝑛 𝐿𝑢𝑚𝑒𝑛; 𝑃: 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑚𝑝𝑒 𝑒𝑛 𝑊𝑎𝑡𝑡
d- Tube fluorescent : les tubes fluorescents nécessitent un système d’alimentation
permanent.
Le tube est constitué par un verre et recouvert par d’une mince couche de poudre
fluorescente. Ce tube est muni à chaque extrémité d’une électrode et renferme
une faible quantité de mercure dans un gaz rare. A la mise sous tension, on
chauffe les électrodes, ce qui volatilise le mercure. Une décharge électrique se
produit dans la vapeur de mercure, généralement un rayonnement ultraviolet
transformé en lumière visible par la couche fluorescente.
Caractéristiques
Puissance(W) Longueur Diamètre Flux Efficacité
(mm) (mm) (lumen) lumineuse
lm/W

6 212 15 280 46,6


8 288 15 450 56,2
13 517 15 1000 77
18 590 26 1000 55,5
20 590 38 1250 62,5
30 895 26 1250 41,6
36 1200 26 3250 90,27
40 1200 38 3200 80
58 1500 26 3700 63,7

65 1500 38 4700 72,3


Pour acheter un tube fluorescent il faut préciser : la puissance, et la longueur

2- LA PHOTOMETRIE
La photométrie est une branche de la physique qui étudie la mesure de la lumière
pour une efficacité meilleure. Elle comporte du flux lumineux ; de l’éclairement
E et du coefficient d’efficacité lumineuse.
𝜙
𝜙 = 𝐸 ×S ( E éclairement en lux ; S : surface à éclairer en m²) mais E= 𝑆
( l’éclairement (E)se mesure avec le luxmètre).S= L× 𝑙 ( 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟)
1- Les valeurs d’éclairement selon les milieux :

34
Couloir : 100 lux ; chambre à coucher : 200lux ; tissage : 750 lux ;
magasin :300lux ; comparaison de couleur : 1000lux; salle de classe : 400 lux ;
laboratoire : 500 lux

Tableau des puissances et flux lumineux

Type de Culot Puissance (W)/Flux (lumen)


lampe
25 40 60 75 100 150 200 300 500

Standard B22 430 730 960 1380 2220 2950


claire

E27 430 730 960 1380 2220 2950 4950

Standard B22 430 730 960 1380 2220


perle
E27 430 730 960 1380 2220

Normal 7 B22 410 690 900 1280 1880


krypton
E27 410 690 900 1280 1880

Flamme 7 B22 207 395 657


krypton
E14 210 402 686

Opalia B22 400 670 890 1280

E27 400 670 890 1280

Sphérique B22 208 400


claire
E27 208 400

E14 218 420

Standard E40 2950 4950 8400

Nb : les lampes standard de E40 ont généralement des puissances 200W pour
2950 lm ; 300W pour 4950 lm ; 500W pour 8400 lm et 1000W pour 18800
lumens

35
2- CARACTERISTIQUES DES TUBES FLUORESCENTS
Désignation Longueur Confort Brillance BRL Jour (JR) Puissance
CFT en lm en lumen en W

TFP18 0,59m 1300 1450 1300 18

TFP30 0,894m 2300 30


TFP36 1,20m 3250 3450 3250 36

TFRS 20 0,59 800 750 20


TFRS 40 1,20 1900 1900 40

SF 18 0,59 950 900 1000 18

SF 36 1,20 2300 2250 2350 36


CALCUL DU NOMBRE DE LAMPES
𝜙𝑇
Nl= 𝜙𝑙
(𝜙𝑡 = 𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑é 𝑒𝑡 𝜙𝑙 = 𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑′ 𝑢𝑛𝑒 𝑙𝑎𝑚𝑝𝑒) pour 3m de hauteur
𝜙𝑡 = 𝑃𝑙 × 𝑓𝑒 𝑡 (Pl : puissance d’une lampe ; fet : efficacité lumineuse totale)
𝜙𝑇 𝒉
Si h>à 3,5m,Nl= 𝜙𝑙
× 𝒋; 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋 = 𝟑,𝟓 ; hauteur en mètre ; et 3,5 hauteur max en
mètre
CALCUL DES ESPACEMENT (Esp)
En longueur :
𝐿−𝑑𝑝.𝑛
Esp= ( L : longueur du plan ; dp : dimension de la pièce ; n nombre de pièce
𝑛+1
en longueur)
𝑙−𝑑𝑝.𝑛
Esp= 𝑛+1

Exercice
Une salle de conférence mesurant 15m/10, doit être éclairée par des luminaires
contenant trois tubes fluorescents TFP 18 pour une lumière jour. L’éclairement
de cette salle ne doit pas dépasser 750 lux.les dimension de ce luminaire sont
0,7m/0,5.
1) Calculez le nombre de luminaire
2) Quel doit l’espacement en longueur et en largeur ?

Solution
Le nombre de luminaires :
𝜙𝑇 𝐸𝑥𝑆
Nl= 𝜙𝑙
=Nl= 𝜙𝑙 ; mais S=Lxl=15x10=150m² d’après le tableau TFP18=1300lm
750𝑥150
Nl= 1300𝑥3
=28 ; 4 rangées de luminaires en largeur pour 7 luminaires en
longueur

Espacement
En longueur :

36
𝐿−𝑑𝑝.𝑛 15−0,7.𝑥7
Esp= Esp= = 1,2m
𝑛+1 7+1
En largeur :
𝑙−𝑑𝑝.𝑛 10−0,5𝑥.4
Esp= = =1,6m
𝑛+1 4+1

Exercice d’application
1- Monsieur Sama désire faire installer sa salle de dancing par un électricien
qualifié que vous êtes, vous lui donnez le conseil d’avoir un éclairement de
300 lux sur une surface circulaire dont le diamètre égale à 16m ; les
lampes utilisées à cet effet sont de 100W à incandescence. Hauteur
h=3 ,5m
Calculez le nombre de lampes, leur espacement.
Solution
𝜙𝑇 𝐸𝑥𝑆 𝒅² 𝟏𝟔²
Nl= 𝜙𝑙
=Nl= 𝜙𝑙 mais S=𝛑𝐫²= π = 3,14* = 200,96 m²
𝟐² 𝟒

S= 200,96 m²

𝜙𝑇 = 𝐸 × 𝑆 = 300 × 200,96 = 60288 𝑙𝑚


𝝓𝑻 = 𝟔𝟎𝟐𝟖𝟖 𝒍𝒎 ; 𝜙𝑙 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑎𝑢 = 1380 𝑙𝑚
60288
Ainsi, le nombre de lampe Nl= 1380
= 𝟒𝟒
N=44 lampe sur la sur face S
Déterminons le nombre de lampes par rayon NB : s=nombre de lampes sur la
surface et r=nombre de lampes sur un rayon
√𝑆 √44
S=πr² ; 44=πr² ;n r= 𝜋= =3,74
√ √3,14
Nr=4 lampes
Calculons le périmètre du cercle
P= 2πr = 2 × 3,14 × 8 = 50,24m
P= 50,24m
Calculons le nombre de rayons sur le périmètre
𝑵𝒍𝒕
Nr =𝑵𝒍𝒓Nlt : nombre de lampe total ; Nlr :nombre de lampes par rayon
𝟒𝟒
Nr = 𝟒 =11 ; N= 11 rayons
Espacement des lampes sur un rayon
𝒓−𝒅𝒑∗𝒏𝒍
Esp= 𝒏𝒍+𝟏 ; r ; rayon ; dp : dimension des lampes= 0m ; nl : nbre de lampes
𝟖−𝟎 𝟖
Esp= = =1,6 Esp= 1,6m
𝟒+𝟏 𝟓

Espacement entre les rayons


𝑷
Esp=𝑵𝒓+𝟏 ; p : périmètre ; Nr : nombre de rayons
𝟓𝟎,𝟐𝟒
Esp= =4,2 ; Esp= 4,2m
𝟏𝟐

37
Cercle

2- Une salle publique circulaire dont le rayon est 8m doit être éclairée par
des lampes à incandescence de 100W à partir du plafond. L’éclairement
est imposé à 400 lux. hauteur h=5m
1) Calculez le nombre de lampes
2) Quel doit l’espacement dans la surface circulaire ?

Chapitre 5 : LA REALISATION D’UNE INSTALLATION


SYMBOLES ET SCHEMAS D’ELECTRICITE BATIMENT
1- Symbole électrique

Pour représenter un circuit électrique, l'emploi d'un schéma et de symboles normalisés


s'avère bien pratique.
2- Types de symbole électrique

Il existe deux grandes sortes de symbole électrique :


Les premiers, simplifiés, sont utilisés pour un schéma développé ou multifilaire.
Les seconds sont employés pour un schéma architectural ou unifilaire.
À noter que les architectes emploient parfois des symboles « maison » qui leur sont propres.
Dans tous les cas, il existe des symboles pour les conducteurs (neutre, phase), pour les
prises, les interrupteurs, les disjoncteurs, pour la réalisation d’un circuit

38
1- DOSSIER TECHNIQUE DE LA REALISATIOND’UNE INSTALLATION
Pour réaliser une installation électrique, l’électricien doit tenir compte à la fois :

Des besoins en électricité de l’utilisateur ;

Des règlements normatifs de sécurité.

A partir de ces données, l’électricien doit être capable de déterminer les solutions technologiques

à adopter en fonction du matériel existant pour la réalisation.

Le résultat de ce travail sera le projet d’installation qui comportera :

1- Les schémas de l’installation ;


2- Analyse ou La nomenclature du matériel ;
3- Le devis
4- Délai d’exécution
Toutes ces informations sont dans un cahier de charges.

Cahier de charges : est le document qui sert de contrat entre le client et l’électricien.

Il est établi par un architecte, souvent aidé par un ingénieur ou un technicien spécialisé.

Ce cahier comporte :

- Un descriptif du projet : les différentes pièces du bâtiment et leur type d’installation ;


- Des plans ou schémas de la réalisation : plan architectural, les schémas multifilaires.

Exemple

La maison de Monsieur Backi dont le plan est ci-après se trouve au bord d’un fleuve, on vous

demande en tant qu’électricien qualifié de l’installer dans les normes.

39
Solution

Plan ci-dessus

Type d’installation : apparente

Type d’allumage :

1) terrasse et extérieur : double allumage ;1 prise commandée ;4 lampes


2) chambre : simple allumage 1 lampe
3) couloir : simple allumage, une lampe
4) salon : va et vient ; 2 lampes
5) WC : simple allumage ; 1 lampe.

Schéma architectural

Schéma multifilaire des pièces identiques

Coffret électrique

6- devis estimatif
Un devis est un document qui contient des prix estimatifs du matériel, il comprend le prix unitaire et le prix total
de matériel sur lequel la main d’œuvre est tirée soit à 20% soit à 30% si c’est une installation apparente. A 30%
ou 40% si c’est une installation encastrée.
La main d’œuvre dépend aussi du volume du travail et l’importance de la pièce à installer. Exemple l’installation
d’une machine la main d’œuvre n’est tirée du prix du matériel utilisé pour installer la machine ; on ne calcule
pas la main d’œuvre on la fixe.

Exemple :
DEVIS ESTIMATIFS POUR L'INSTALLATION DE LA NOUVELLE SALLE DE TRAITEMENT D'EAU
NO DESIGNATION QTITE PU MONTANT
1 ROULEAU CABLE 3X2.5mm² 1 850000 850000
2 DISJONCTEU 32 A 4 100000 400000
3 DISJONCTEUR DIFF 30 mA 1 250000 250000
4 BOITE ATTACHE 16 2 30000 60000
5 PRISE ETANCHE 11 15000 165000
6 CARREAU CARTON 4 75000 300000
7 GOULOTTE 6 6 50000 300000
8 BOITE A VIS 2 10000 20000
9 BOITE CHEVILLE 2 100000 200000
10 SCOTCH 4 5000 20000

TOTAL 2565000
transport du matériel 50000
MAIN D'ŒUVRE 2300000

TOTAL GENERAL 4915000

40
Arrêté le devis estimatif électricité à la somme de quatre millions neuf cent quinze mille francs
guinéens

Conakry, le 26 septembre
2018

L'électricien

Mohmed CAMARA
620733846/664280423

Lorsque le devis comprend plusieurs étapes de réalisation telles que l’étape de gainage, de tirage
et d’appareillage on fait la somme entre les prix du matériel et des main d’œuvre pour trouver le
coût total de la réalisation du projet.

7- Calcul du délai d’exécution


Dans un projet, le délai se calcule en fonction de la main d’œuvre. Cette main d’œuvre se calcule
en pourcentage du cout total de la réalisation du projet permettant de connaitre le nombre d’ouvriers
qu’on doit recruter pour la réalisation de ce projet.
Exemple
Un projet dont le coût total est estimé à 125 millions de FG ; calculer le délai d’exécution par rapport à
la main d’œuvre lorsque le taux est 20% à noter que le taux journalier est 30 000FG pour 10 Ouvriers
SOLUTION
1- Main d’œuvre
MO= Mtxt%
MO= 125 000000X 20%=25 000 000 FG
2- Salaire journalier des ouvriers
Sj =TjxNO
Sj= 30000x10= 300 000 FG
3- Délai d’exécution
𝑀𝑂 25 000000 𝐷′𝐸𝑋 83,3
D’ex= 𝑆𝑗 = =83,3 nombre de mois Nmois= = = 2 mois 23 jours = 3mois
300 000 30 30
4- Salaire des ouvriers dans le projet
SO=Tré x D’ex(NO-1) Tré= Tj- Tjx20%
SO=24000 x83,3(10-1)
SO=24000x749,7=17992800 FG
5- Salaire de chaqueouvrier
𝑆𝑂 17992800
S/O=𝑁𝑂−1 =1999200
10−1
Salaireouvrier par mois
𝑆/𝑂 1999200
SO/mois=𝑁𝑚𝑜𝑖𝑠 = = 666400 FG
3
6- Salaire du chef du projet
S Ch=MO-SO
Sch= 25 000000-17992800=7007200 FG
41
Le salaire par mois
𝑠 𝑐ℎ 7007200
Sch /mois= = = 𝟐𝟑𝟑𝟓𝟕𝟑𝟑 𝑭𝑮
𝑁𝑚𝑜𝑖𝑠 3
Salaire Secrétaire= Schx20%= 467 146 FG
Salaire net du chef par mois
Snet= Sch-S secrétaire= 1868587 FG
7- La réalisation du projet
8- Le rapport
Le est un document administratif qui explique le déroulement des faits ou d’une activité.
Il précise le titre, le lieu et le moment d’une activité ; il ressort dès fois les difficultés
rencontrées lors de l’exécution de cette activité.
Le rapport comprend les rubriques suivantes :
a- La date
b- Le nom de l’exécuteur et l’adresse du destinataire
c- Le thème ou le titre de l’activité
d- Le but l’objectif de l’activité (cela est facultatif)
e- Les phases (ou volet) du déroulement de l’activité (phase théorique et ou pratique) à développer
f- sans oublier la période.
g- Les difficultés
h- Recommandations
i- Conclusion
j- Remerciement
k- Signature

Activité : Electrification d’une école de trois classes située à Kagbélén.


Conakry, le 15 Aout 2020
Monsieur Benoît CAMARA A
Electricien Badge No 0234 Monsieur le Directeur Technique
Tel: 0033 177 345 72

Rapport de fin de travail


Thème : Electrification d’une école de trois classes
Lieu : Kagbélen
Période : du 10 au 24 juillet 2020
Le but de cette activité était de contrôler ma capacité dans le domaine de l’électricité afin
d’avoir le courage d’exercer ce métier partout sans hésitation.
Cette activité d’électrification d’une école de trois classes avait deux phases qui sont entre autre :
1- Le 10 juillet 2020 la prise de contact avec l’autorité : cette phase m’avait permis d’être en contact
2- avec le chef de quartier qui m’avait fourni des informations concernant cette école et le système
3- d’électrification qu’elle voulait. En commun accord avec moi, le chef du quartier m’a remis le plan
4- à travers lequel j’ai défini tout ce qui devrait être comme guide d’installation dans un cahier de charge.
A cet titre, j’ai fait mes constats après lesquels j’ai décidé de dire que cette école doit être installée
en encastré et protégée par un piquet de terre qui travaillera avec le disjoncteur différentiel dans le
coffret électrique. Chaque salle de classe comprend huit lampes et six prises de courant comme
indiqué sur le plan architectural. Cette phase théorique m’a fait deux jours.

42
5- Phase pratique : Le 12juillet, après l’achat du matériel demandé dans le devis, aux environs de 12h
6- j’ai commencé la réalisation avec mon équipe composée de quatre électriciens pour l’électricité et
7- un maçon pour les fouilles et les creusets sur les mûrs. Tous les jours nous rendions sur le chantier
8- à 7h 30min pour démarrer les travaux à 9h00 pendant treize jours durant. Au cours de cette réalisation
9- , les responsables du quartier nous avaient pris en charge dans la nourriture et le transport sur une
10- distance d’un tronçon. Les travaux ont pris fin le 24 juillet à 15h suivi d’un lancement du courant
11- dans les salles et à la direction ; un acte qui avait ému les responsables et les habitants du quartier
12- Kagbélén. Vous trouverez joint à ce rapport le chèque du coût de réalisation à votre nom.
Les difficultés rencontrées et recommandation : en principe monsieur le directeur, mon équipe n’a
pas rencontré les difficultés majeurs. L’autorité nous avait accueillis avec enthousiasme; les difficultés
mineures que nous avions connues sont au niveau de moyens de transport. S’agissant du déplacement
d’une telle distance d’environ 5km du chantier, nous demandons un moyen de transport du personnel
pour éviter le retard de commencer les travaux à 8h00.
Nous ne saurons terminer ce rapport sans vous remercier de la confiance que vous aviez portée à notre
personne, et remercier aussi l’autorité de Kagbélén qui n’avait rien hésité de nous faire du bien en nous
protégeant contre les malfrats dans le chantier.

Pour finir, nous osons dire que cette mission nous a consolidés dans le métier d’électricité et nous permis
de tisser de relation avec l’autorité de Kagbélén.
Le chef d’équipe
Benoit BANGOURA

43
QUESTIONS DE CONSOLIDATION

1- Pourquoi la technologie d’électricité dans une école professionnelle ?


2- Qu’est ce qu’une installation électrique ? quelle différence faites – vous entre une installation et
un circuit électrique?
3- Quelles sont les règles sécurité à respecter dans un atelier ?
4- Enumérez les contacts provoquant les accidents (électrocution) dans une installation électrique.
5- Quelle est l’utilité de l’électricité dans notre vie ?
6- Pourquoi utilise –t- on les dispositifs de protection dans un circuit électrique ? citez quelques
uns d’entre eux et leur rôle.
7- En l’absence d’une prise de terre, le conducteur jaune vert pourra- t- il jouer son rôle de
protection électrique ? si non pourquoi, Si oui comment ?
8- De quoi dépend du choix d’un disjoncteur ? Exemple de votre réponse à l’appui.
9- Comparez la résistance d’une personne sèche, mouillée et dans l’eau. Quelle est l’expression qui
permet de déterminer cette résistance d’un corps et d’un fil conducteur ?
10- Quelles sont les tensions limites de sécurité que vous connaissez ?
11- Expliquez la courbe de fonctionnement d’un fusible.
12- Pourquoi ne devez-vous pas mettre la canalisation électrique dans une canalisation de fumée ?
13- Est-il normal d’utiliser le couteau d’électricien à la place d’une pince universelle pour réaliser
une installation électrique ?
14- Quelles sont les normes françaises en matière de tension des réseaux électriques ?
15- Quels sont les équipements de protection individuelle (EPI) que vous connaissez ?
16- Quelle est la différence entre le courant et la tension dans un circuit électrique ?
17- Pourquoi un électricien qualifié doit absolument concevoir un schéma de la réalisation d’une
installation électrique :
- C’est pour ne pas commettre des erreurs ?
- Pour se référer de lui lors d’une panne ?
- C’est une logique du travail d’un électricien ?
- Ce n’est pas dans tous les cas ? (pas indispensable)
18- Quelle est la différence entre une canalisation et un mode de pose ?
19- Citez les types de poses et leurs conditions que vous connaissez.
20- Expliquez le fonctionnement d’une lampe à incandescence et un tube fluorescent dans la
production de la lumière.
21- Pourquoi dit-on que chaque local doit avoir son éclairement approprié ? exemple à l’appui.
22- Comment choisissez-vous la section utile d’un conduit par rapport aux conducteurs ? exemple à
l’appui sur H07V-R en CEI et UTE (2 circuits 3x2, 5 ; 4 circuits 3x1, 5)
23- La résistivité du cuivre est 1,6x10-8Ωm celle d’aluminium 2,6x10-8Ωm. on désire
remplacer un fil du cuivre de 1,2mm de diamètre par un fil d’aluminium sans modifier la
résistance électrique de la ligne.
Calculer le diamètre de fil de l’aluminium à employer et sa section.
Rép : d= 1,53mm et s=1,84mm²
Les livres de référence : Technologie d’électricité BEP ; cours Legrand édition 2016 ; cours
complet d‘une installation (sur le net).

BONNE CHANCE

44
Table des matières

CHAPITRE1 : LES OUTILS DE TRAVAIL D’UN ELECTRICIEN


COMPTEUR D’ENERGIE ELECTRIQUE

CHAPITRE 2 : LES MATERIAUX UTILISES DANS L’INDUSTRIE ELECTRIQUE

CHAPITRE3 : LES DANGERS LIES AU COURANT ELECTRIQUE


Les normes et textes règlementaires en matière de risques électriques
LA NORMALISATION,

Chapitre 4 : les appareillages électriques

Chapitre 5 : canalisation électrique

Chapitre 6 : LA REALISATION D’UNE INSTALLATION


SYMBOLES ET SCHEMAS D’ELECTRICITE BATIMENT
Chapitre 7 : ECLAIRAGE ELECTRIQUE
La photométrie
Les valeurs d’éclairement selon les milieux
Chapitre 8 : DOSSIER TECHNIQUE DE LA REALISATIOND’UNE
INSTALLATION

45

Vous aimerez peut-être aussi