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Université de Bordeaux 2023-2024 UE 4TPY403U

Devoir Maison- Corrigé

Exercice 1 : Modélisation d’un haut-parleur

1) Le système étudié est la masse m, le référentiel d’étude est le référentiel terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces :
- poids, 𝑃"⃗ = −𝑚𝑔𝑒""""⃗)
- force de rappel élastique, 𝑇"⃗ = −𝑘(𝑙 − 𝑙. )(−𝑒"""⃗)
0 =−𝑘𝑥𝑒 """⃗0 car 𝑙 = 𝑙. − 𝑥
40
- force amortissement fluide, 𝑓⃗ = −𝑓𝑣⃗ = −𝑓 45 𝑒"""⃗0 = −𝑓𝑥̇ 𝑒"""⃗0
- force extérieure, 𝐹⃗ (𝑡) = 𝐾𝑖 (𝑡)"""⃗
𝑒0 = 𝐾𝐼< 𝑐𝑜𝑠 (𝜔𝑡)𝑒"""⃗0

En appliquant le principe fondamental de la dynamique à la masse m, on obtient alors :

"⃗ + 𝑓⃗ + 𝐹⃗
𝑚. 𝑎⃗ = 𝑃"⃗ + 𝑇
Soit, en projetant sur 𝑒"""⃗0 : 𝑚𝑥̈ = −𝑘𝑥 − 𝑓𝑥̇ + 𝐾𝐼< 𝑐𝑜𝑠 (𝜔𝑡)
F G H
En la normalisant : 𝑥̈ + < 𝑥̇ + < 𝑥 = < 𝐼< 𝑐𝑜𝑠 (𝜔𝑡) et peut également s’écrire sous la forme :

IJ H
𝑥̈ + K
𝑥̇ + 𝜔. L 𝑥 = 𝐼 𝑐𝑜𝑠
< <
(𝜔𝑡) (1)
G IJ F IJ < √G<
Avec 𝜔. = M< et K
= < d’où 𝑄 = F
= F
.

IJ
2) L’équation caractéristique de l’équation (1), s’écrit alors : 𝑟 L + K
𝑟 + 𝜔. L = 0

I T
Trois régimes sont possibles en fonction de la valeur de 𝛥 = ( KJ )L − 4𝜔. L = 𝜔. L (KU − 4 ):
I 5
Z J YLK
Si Δ>0 : 𝑄 > 1Y2, alors 𝑥(𝑡) = 𝑥< 𝑒
T
- cos(𝛺𝑡 + 𝜑) avec 𝛺 = 𝜔. M1 − `KU
L’amortissement est faible, le régime est dit pseudo périodique.
I 5
Z J YLK
- Si Δ>0 : 𝑄 < 1Y2, alors 𝑥(𝑡) = 𝑥< 𝑒 (𝛼 cosh(𝛺𝑡) + 𝛽 sinh(𝛺𝑡))
L’amortissement est fort, le régime est dit apériodique.
I 5
Z J YLK 𝜔 𝑡
- Si Δ=0 : 𝑄 = 1Y2, 𝑥(𝑡) = 𝑥< 𝑒 g1 + . Y2𝑄h
Cas limite de l’amortissement, le régime est dit critique.

3) En utilisant la notation complexe 𝑥i (𝑡) = 𝑋< 𝑒 kI5 , l’équation (1) devient :


𝜔. 𝐾
𝑋< (−𝜔L + 𝑖 𝜔 + 𝜔. L ) = 𝐼
𝑄 𝑚 <
m m
o o
kl n n n n
Ainsi, 𝑋< = 𝑋< 𝑒 = qJ = U q , avec
ZI pk IpIJ U
U (IJ ZIU )pk J I
r r

m m m
o o o
n n n n n n
𝑋< = s𝑋< s=t qJ t= U q =
ZI pk IpIJ U
U
s(IJ ZIU )pk rJ Is U q.q
M(IJ ZIU )Up( r J )U
r

m
o
n n
De la même manière, 𝜑 = arg g𝑋< h = arg x q y
(IJ U ZIU )pk J I
r
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H IJ
𝜑 = arg g< 𝐼< h − arg ((𝜔. L − 𝜔L ) + 𝑖 K
𝜔)
IJ
𝜑 = −arg ((𝜔. L − 𝜔L ) + 𝑖 K
𝜔)

} ƒ
Or, pour rappel, si 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 alors 𝑎𝑟𝑔(𝑧) = 𝜃, avec 𝑐𝑜𝑠𝜃 = |•| et 𝑠𝑖𝑛𝜃 = |•|, soit
ƒ
𝑡𝑎𝑛𝜃 = }.

q.qJ
Z
ZT r
On en déduit 𝜑 = 𝑡𝑎𝑛 x (IJ UZIU )
y
d’où 𝑥(𝑡) = 𝑋< cos(𝜔𝑡 + 𝜑)

4) La fonction 𝑋< présente une résonance si et seulement si 𝑄 > 1Y


√2
8

7 0.1Q
Q=(1/2)1/2
10Q
6

5
m.Xm /(KIm )

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
u=w/w0

√G< √G<
5) Par définition, 𝑄 = F
, d’où 𝑓 = K
= √2𝑘𝑚
En utilisant les données, on obtient 𝑓 ≈ 17.3 𝑘𝑔. 𝑠 ZT (𝑜𝑢 𝑁. 𝑠. 𝑚ZT ).
Si 𝑄 = 1Y , 𝑋< = <.InU
H.o T
√2 J MTp( q )Š
q J

•nŽ•
On définit la bande passante tel que 𝑋< (𝜔‹ ) ≥ , soit 𝜔‹ = 𝜔. et 𝜔 ≤ 𝜔. . Il s’agit donc d’un
√L
filtre passe bas.
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Exercice 2 : Propagation dans un câble coaxial

‘k
1) On veut montrer que 𝑢(𝑥, 𝑡) et 𝑖(𝑥, 𝑡) vérifient les équations différentielles ‘0 (𝑥, 𝑡) =
‘“ ‘“ ‘k
−𝛾 ‘5 (𝑥, 𝑡) et ‘0 (𝑥, 𝑡) = −𝑙 ‘5 (𝑥, 𝑡)
a. Dans un premier temps, on détermine dans le circuit ci-dessus la tension aux bornes de
la bobine et du condensateur ainsi que l’intensité traversant les deux composants :
‘k(0,5)
Pour la bobine : 𝑢” (𝑥, 𝑡) = 𝑙𝑑𝑥 ‘5 et 𝑖” = 𝑖(𝑥, 𝑡)
‘“(0,5)
Pour le condensateur : 𝑢‹ (𝑥, 𝑡) = 𝑢(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) et 𝑖– = 𝛾𝑑𝑥 ‘5
b. On applique la loi des mailles dans la maille A :
𝜕𝑖(𝑥, 𝑡)
𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑢” (𝑥, 𝑡) + 𝑢‹ (𝑥, 𝑡) = 𝑙𝑑𝑥 + 𝑢(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡
𝜕𝑖 (𝑥, 𝑡) 𝑢(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) − 𝑢(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑖(𝑥, 𝑡)
𝑢(𝑥, 𝑡) − 𝑢(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) = 𝑙𝑑𝑥 ↔− =𝑙
𝜕𝑡 𝑑𝑥 𝑡
𝜕𝑢(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑖(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑢(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑖(𝑥, 𝑡)
− =𝑙 ↔ = −𝑙
𝜕𝑥 𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑡

c. On applique la loi des nœuds au point B :


𝜕𝑢(𝑥, 𝑡)
𝑖 (𝑥, 𝑡) = 𝑖(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) + 𝑖‹ (𝑥, 𝑡) = 𝑖(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) + 𝛾𝑑𝑥
𝜕𝑡
𝜕𝑢(𝑥, 𝑡) 𝑖 (𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) − 𝑖 (𝑥, 𝑡) 𝜕𝑢(𝑥, 𝑡)
𝑖(𝑥, 𝑡) − 𝑖(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) = 𝛾𝑑𝑥 ↔− =𝛾
𝜕𝑡 𝑑𝑥 𝜕𝑡
𝜕𝑖(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑢(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑖(𝑥, 𝑡) 𝜕𝑢(𝑥, 𝑡)
− =𝛾 ↔ = −𝛾
𝜕𝑥 𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑡
2) On veut montrer que 𝑢(𝑥, 𝑡) et 𝑖(𝑥, 𝑡) sont solution de l’équation de d’Alembert. La forme
𝝏𝟐 𝒇(𝒙,𝒕) 𝝏𝟐 𝒇(𝒙,𝒕)
générique de l’équation de d’Alembert à une dimension est 𝝏𝒕𝟐 = 𝒄𝟐 𝝏𝒙𝟐 avec 𝑓(𝑥, 𝑡) une
fonction du temps et de l’espace solution de l’équation et 𝑐 la vitesse de propagation de l’onde.
Pour cela :
‘“(0,5) ‘k(0,5)
a. On dérive ‘0 = −𝑙 ‘5 respectivement par rapport à x et t :
𝜕𝑢(𝑥, 𝑡)
𝜕 L 𝑢(𝑥, 𝑡) 𝜕 L 𝑖 (𝑥, 𝑡) 𝜕 L 𝑢(𝑥, 𝑡) 𝜕 Ÿ−𝛾 𝜕𝑡
= −𝑙 ↔ = −𝑙
𝜕𝑥𝜕𝑥 𝜕𝑡𝜕𝑥 𝜕𝑥 L 𝜕𝑡
L (
𝜕 𝑢 𝑥, 𝑡) 𝜕 𝑢(𝑥, 𝑡) 𝜕 𝑢(𝑥, 𝑡) 1 𝜕 L 𝑢(𝑥, 𝑡)
L L
= 𝑙𝛾 ↔ =
𝜕𝑥 L 𝜕𝑡 L 𝜕𝑡 L 𝑙𝛾 𝜕𝑥 L
Par identification 1¢ = 𝑐, on vérifie que £1¢ ¤ = 𝐿𝑇 ZT
¡𝑙𝛾 ¡𝑙𝛾
‘k(0,5) ‘“(0,5)
b. On procède de même pour et ‘0
= −𝛾 ‘5
‘ Uk(0,5) T ‘ U k(0,5)
On trouve ‘5 U
= ¦§ ‘0 U
.
c. Conclusion 𝑢(𝑥, 𝑡) et 𝑖 (𝑥, 𝑡) sont bien solution de l’équation de d’Alembert, les deux
ondes électriques se propagent à la vitesse 𝑐 = 1¢
¡𝑙𝛾
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3) Une onde plane progressive harmonique est une onde sinusoïdale, qui, dans le cas présent se
propage vers les x croissant à une vitesse 𝑐 = 1¢ . On peut alors écrire 𝑢(𝑥, 𝑡) sous la forme :
¡𝑙𝛾
0 L©
𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑈. cos 𝜔 g𝑡 − h = 𝑈. cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) avec 𝜔, la pulsation 𝜔 =

et T la période
ª
I L©
d’oscillation. On en déduit la relation de dispersion 𝑘 = ‹
, ou 𝑘 est le vecteur d’onde 𝑘 = «
.
4) Voir cours.

Exercice 3 : Propagation d'une onde progressive

1) Déformation de la corde aux instants 𝑡. = 1 s 𝑡 = −4 s et 𝑡 = 2 s


z(cm)

A t=-4s A A t=2s
t0=1s

B B C B C C
-4 -5 -1 0 1 5 6 x(m)

2) On cherche à déterminer à quel instant les points remarquables A, B et C atteignent l’abscisse


x=2m
0 Z. 0
a. Pour le point A : 𝑧¬ (0, 𝑡. ) = 𝑧¬ (𝑥T , 𝑡) = 𝑧¬ g𝑥T , 𝑡. + -‹ hà 𝑡 = ‹- = 𝑡. + 2 = 3𝑠.
0-Z(ZT)
b. Pour le point B : 𝑧” (−1, 𝑡. ) = 𝑧” (𝑥T , 𝑡 − 𝑡. ) = 𝑧¬ g𝑥T , 𝑡. + ‹
)hà 𝑡 = 𝑡. +
0- pT

= 1 + 3 = 4𝑠.
0 Z¯ 0 Z¯
c. Pour le point C : 𝑧– (5, 𝑡. ) = 𝑧” (𝑥T , 𝑡 − 𝑡. ) = 𝑧¬ g𝑥T , 𝑡. + -‹ )hà 𝑡 = 𝑡. + -‹ =
1 −3 = −2𝑠.
d. Représentation graphique de l’évolution temporelle du déplacement transverse du point
de la corde d’abscisse 𝑥T = 2𝑚.
z(cm)
xx1=2s
=2m
1
A

C B
-2 0 3 4 t(s)
3) Représentation graphique de l’évolution temporelle du déplacement transverse du point de la
corde d’abscisse 𝑥T = 2 m et 𝑥T = 5 m
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z(cm)

xM=2m xC=5m
A A

C C B B t(s)
-2 0 1 3 4 6 7

Le front de la perturbation se propage selon les x croissants et atteint le point 𝑥° = 2 m à la date


tM = -2s, avant le point d’abscisse xC à la date tC = 1,00 s (voir graphique ci-dessus). Le retard t que
présente point de la corde d'abscisse 𝑥° = 2 m dans son mouvement par rapport au point d'abscisse
0 –0
𝑥– = 5 m est: t = ± ‹ ³ = −3𝑠. On reformulera donc que la déformation du point d’abscisse C’est
en retard de 3s par rapport au point d’abscisse M.

4) On considère une déformation identique de la corde pour deux instants différents 𝑡T < 𝑡L
respectivement aux points d’abscisse 𝑥T et 𝑥L , avec 𝑥T < 𝑥L soit 𝑢(𝑥T , 𝑡T ) = 𝑢(𝑥L , 𝑡L ) :

z(cm)
! = #(' − #(&

A1 A2

t1 t2
! = #2 − #&
) #& , +& = ) #' , +'

B1 B2 C1 C2
0 #& #' x(m)

La propagation de la déformation à la vitesse 𝑐 entre 𝑥T et 𝑥L conduit à :


𝑑 = 𝑥L − 𝑥T = 𝑐(𝑡L − 𝑡T ) ↔ 𝑥L − 𝑥T = 𝑐𝑡L − 𝑐𝑡T ↔ 𝑥L − 𝑐𝑡L = 𝑥T − 𝑐𝑡T .

5) D’après la question précédente 𝑢(𝑥L , 𝑡L ) = 𝑢(𝑥T , 𝑡T ) = 𝑢(𝑥L − 𝑐(𝑡L − 𝑡T ), 𝑡T ), si 𝑡T =0 :


𝑢(𝑥L , 𝑡L ) = 𝑢(𝑥T , 𝑡T ) = 𝑢(𝑥L − 𝑐𝑡L , 0).
On généralise : 𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑢(𝑥 − 𝑐𝑡, 0) = 𝑢(𝑥 − 𝑐𝑡) = 𝑢´𝑟(𝑥, 𝑡)µ avec 𝑟(𝑥, 𝑡) = 𝑥 − 𝑐𝑡.

u(r(x,t0))

B C
-2 -1 0 4 r(x, t0)

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