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Études photographiques

3 | Novembre 1997
Frontières de l'image/Le territoire et le document

Georges DIDI-HUBERMAN, "La ressemblance par


contact. Archéologie, anachronisme et modernité
de l'empreinte", in G. Didi-Huberman (dir.),
L'Empreinte, Paris, Centre Georges Pompidou, 1997,
p. 15-192.
André Gunthert

Édition électronique
URL : https://journals.openedition.org/etudesphotographiques/146
ISSN : 1777-5302

Éditeur
Société française de photographie

Édition imprimée
Date de publication : 1 novembre 1997
ISSN : 1270-9050

Référence électronique
André Gunthert, « Georges DIDI-HUBERMAN, "La ressemblance par contact. Archéologie,
anachronisme et modernité de l'empreinte", in G. Didi-Huberman (dir.), L'Empreinte, Paris, Centre
Georges Pompidou, 1997, p. 15-192. », Études photographiques [En ligne], 3 | Novembre 1997, mis en
ligne le 18 novembre 2002, consulté le 09 juin 2022. URL : http://journals.openedition.org/
etudesphotographiques/146

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Propriété intellectuelle
Georges DIDI-HUBERMAN, "La ressemblance par contact. Archéologie, anachronism... 1

Georges DIDI-HUBERMAN, "La


ressemblance par contact.
Archéologie, anachronisme et
modernité de l'empreinte", in G.
Didi-Huberman (dir.), L'Empreinte,
Paris, Centre Georges Pompidou,
1997, p. 15-192.
André Gunthert

1 L'ouvrage édité par le Centre Georges Pompidou à l'occasion de l'exposition dirigée par
Georges Didi-Huberman et Didier Semin adjoint au catalogue des oeuvres un important
essai de Didi-Huberman, qui résume plus de dix années de recherches. Quoique ce texte
ne traite pas directement de photographie, sa lecture s'avère très profitable sur le plan
de la théorie de l'image photographique. Ni histoire ni anthropologie de l'empreinte, ce
texte propose, sous la forme d'une promenade socratique, une exploration de tous les
bords de l'image, lorsque celle-ci se refuse à faire oeuvre. Des masques mortuaires à
"Feuille de vigne femelle" de Marcel Duchamp, en passant par la Véronique, le Saint-
Suaire, les moulages ou les cires anatomiques, Didi-Huberman déploie un ensemble de
figures rétives à l'histoire de l'art où, dans l'articulation complexe qu'elles proposent
des questions de la ressemblance, de la multiplication et de la technique, l'on peut voir
se dessiner une véritable archéologie de la pratique photographique - en butte au
même rejet de la part des instances de l'art, pour des motifs similaires. Outre qu'il
présente l'intérêt de montrer la permanence de problématiques que l'on croyait à tort
liées au seul site photographique, cet essai fournit un intéressant guide
méthodologique pour penser ce qui apparaît bien comme une très particulière
catégorie de représentations. Insistant sur la valeur heuristique de l'empreinte, attentif
à l'ensemble de ses aspects procéduraux, Didi-Huberman démontre en effet l'extrême

Études photographiques, 3 | Novembre 1997


Georges DIDI-HUBERMAN, "La ressemblance par contact. Archéologie, anachronism... 2

richesse du modèle de l'empreinte, dont la particularité tient moins à son essence


indiciaire qu'aux multiples effets de lecture et de réception culturelle dans lesquelles
elle est prise.

Études photographiques, 3 | Novembre 1997

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