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ECOLE NATIONALE D’INGENIEURS DE SFAX

DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE

Master Professionnel en
Construction Métallique

Cours

Calcul des Structures selon les Normes

Préparé par : WAJIH GAFSI

Année universitaire : 2021-2022

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PLAN DU COURS

I/- Généralité et terminologie


II/- Combinaisons et Etats limites
III/- Effet de la neige et du vent
IV/-Calcul d’un portique traverse
V/- Phénomènes d’instabilités mécaniques

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Chap IV

Calcul d’un portique traverse

I- Calcul des pannes

1- Aspects Technologiques

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2- Détermination des sollicitations

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3- Principe de dimensionnement

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4- Méthodes de calcul des pannes en flexion déviée

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5- Exemple d’application

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II- Calcul de portique avec traverse à âme pleine

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3- Conception Technologique

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3.1- Schéma Statique

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4- Calcul de sollicitations

Pour les bâtiments à un seul niveau, les principales charges, outre le poids
de la structure elle-même, sont la neige et le vent, bien que dans certaines
régions il faille également envisager les actions sismiques. Par ailleurs, pour
certains bâtiments, les réseaux et équipements techniques et les finitions
intérieures sont suspendus à l'ossature et aux éléments secondaires.
Lors de l’étude détaillée de l’ossature, il est habituel de supposer les pieds
comme articulés et de concevoir des assemblages résistant en flexion au niveau
du jarret, en particulier pour des structures à inertie variable. Il s'agit là d'un
moyen plus fiable que d'utiliser des pieds encastrés dans les fondations, en
raison du manque de fiabilité de l'interface entre les fondations et le sol.

4.1- Calcul des efforts internes:

En utilisant les méthodes de calcul les plus appropriées pour le calcul des efforts
internes telles que: la méthode des forces ou des déplacements, les logiciels
informatiques comme: Robobat, Sap 2000, Staad Pro, Analysis, Portal, ect..

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Avec k le coefficient de rigidité de l’encastrement traverse–poteau et  l’angle
de pente du versant par rapport à l’horizontale

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Approximations de calcul

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Chap V

Phénomènes d’Instabilités Mécaniques

1- Introduction

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2- Classification des sections
Les aciers utilisés en construction métallique sont des aciers doux ayant de
très bonnes caractéristiques de ductilité. Cette propriété leur permet de subir de
grandes déformations plastiques sans se rompre. A la différence des règles
CM66 qui limitaient essentiellement l’acier dans le domaine élastique, l’EC3
autorise pour certains profils un calcul plastique qui permet d’optimiser
l’utilisation de l’acier en exploitant ses réserves de plasticité en plus un élément
de plaque mince comprimée peut “voiler localement” prématurément, ce
voilement local peut limiter la résistance de la section en empêchant l’atteinte de
la limite d’élasticité. La ruine d’un élément de structure peut être due par atteinte
des propriétés limites du matériau c’est la ruine plastique ou par flambement
c’est la ruine géométrique où l’élancement d’ensemble est important ou par
voilement (flambement local dans les zones comprimées) ou encore par
déversement.

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Critical twist angle in beam girders

Influence de la position des charges sur le deversement

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La notion de classe de section permet d’appréhender ce phénomène en
limitant les rapports largeur sur épaisseur des éléments de plaque comprimée.
Il a donc été introduit, le concept de classification des sections transversales qui
permet de décider de la méthode d’analyse à effectuer : calcul élastique ou
calcul plastique.
L’EUROCODE 3 a instauré une classification des sections transversales, en
fonction des divers critères, quatre classes de sections ont été définies, allant de
la section 1 (la plus performante) à la section 4 (la plus fragile) en fonction de :
 L’élancement des parois ;
 La résistance de calcul ;
 La limite d’élasticité ;
 Du risque de voilement, etc.

Les sections de classes 1 et 2 sont capables d’atteindre leur résistance


plastique sans risque de se voiler alors que les sections de classes 3 et 4 risquent
de se voiler avant d’atteindre leur résistance plastique, elles sont donc vérifiées
en élasticité. Il importe alors qu’avant toute vérification, la classe de la section
transversale de l’élément soit déterminée. Les tableaux suivants décrivent le
principe de détermination de la classe de la section transversale des profilés.

Comportement des sections suivant la classification de l’EC3

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Classification des sections selon l’EC 3

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Remarques :
Les différentes parois comprimées d’une section transversale (âme ou semelle) sont souvent
de classes différentes. La classe de la section sera, en ce cas, la classe (la plus défavorable).
Le fait de déterminer la classe d’une section permet de choisir la méthode de calculs (analyse
plastique ou élastique).
La classification peut être établie en fonction des élancements limites des parois. Les parois
présentant un élancement supérieur à l’élancement limite de la classe 3 sont naturellement de
classe 4.
Dans le cas de sections uniformément comprimées, les élancements limites de parois pour les
classes 1 et 2 sont identiques à ceux de la classe 3 car aucune capacité de rotation plastique
n’est alors nécessaire (pas de rotule plastique) pour assurer une redistribution des sollicitions
dans l’élément considéré.
Les tableaux suivants permettent de déterminer la classe d’une section. Les parois présentant
un élancement supérieur à l’élancement limite de la classe 3 sont de classe 4.
3- Elancement des parois
La section est composée généralement de semelles et d’une âme on distingue donc un
élancement de la semelle et un élancement de l’âme. Les élancements d’âmes seront calculés
selon les sollicitations suivantes :
Ame fléchie : flexion
Ame comprimée : effort normal de compression
Ame fléchie comprimée : flexion avec effort normal de compression

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L’élancement est défini par le rapport d/tw ou d est la hauteur de l’âme et tw son épaisseur.
Selon le diagramme des contraintes dans la semelle, Les élancements seront calculés selon
que la semelle soit totalement comprimée soit partiellement comprimée (flexion composée).
Nous avons alors deux cas :
Semelle totalement comprimée
Semelle fléchie comprimée : flexion avec effort normal de compression

L’élancement de la semelle est défini par le rapport c/tf ou c’est la largeur en console de la
semelle et tf son épaisseur.
Pour les sections creuses ou en caisson en défini en outre la largeur du caisson b. Pour les
sections creuses laminées on définit l’élancement par (b-3tf)/tf et par b/tf dans les autres cas
(Reconstitué Soudé)

Le livre de Jean MOREL présente les élancements pour les différents cas de sections et de
distribution des contraintes. Les tableaux donnés ci-après présentent les différentes
configurations.

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Tableau des rapports largeur/épaisseur maximaux pour âmes (parois internes
perpendiculaires à l’axe de flexion)

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Tableau des rapports largeur/épaisseur maximaux pour parois internes de semelles
(parallèles à l’axe de flexion)

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Tableau des rapports largeur/épaisseur maximaux pour parois de semelles en console

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Tableau des rapports largeur/épaisseur maximaux pour parois de semelles en console
(cornières et sections tubulaires)

Classe des sections :


La classe de la section est donnée par la valeur maximale des classes de la semelle et de l’âme
Ex :
Classe de la semelle 1.
Classe de l’âme 3.
Classe de la section est de classe 3.

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Définition de la largeur de compression c et d (semelles et âmes des poutres laminées et soudées).

Classe des sections soumises à la flexion composée

Définition de  et  pour la classification des sections comprimées et fléchies


(a) : classe 1 et 2 et (b) : classe 3.

Où :
NSd : est l’effort axial de compression

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Les profils laminés courants (I ou H), sollicités soit en compression seule, soit en
flexion simple, les tableaux suivants donnent directement les classes.

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4- Méthode de détermination des sections efficaces
Les Profilés Reconstitués Soudés sont sujet, vue leur hauteur importante, à un voilement local
dans les zones comprimées (semelle, partie supérieure de l’âme) il faudrait donc déterminer
les sections réduites de la semelle et de l’âme pour définir la section efficace et l’inertie
efficace. A titre d’exemple on présente ci après la méthodologie à suivre pour la
détermination des caractéristiques géométriques modifiées par l’effet de voilement local pour
une section en I Reconstitué Soudé.
4.1 Semelle comprimée ou partiellement comprimée
On déterminera la largeur efficace de la semelle beff. beff .c ou ρ est fonction de
l’élancement de la semelle tel que :

ou l’élancement est défini par :

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5- Détermination des moments de flexion limites ultimes

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Application :

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6- Les phénomènes d’instabilité élastique
6.1- Introduction

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6.2- le flambement (buckling)
6.2.1- Introduction :

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6.2.2- Flambement simple d’Euler

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Choix de la courbe de flambement correspondant à une section

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6.3- Aspects réglementaires du flambement avec flexion selon l’Eurocode

6.3.1- Sections de classe 1 et 2

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6.3.2- Sections de classe 3

6.3.3- sections de classe 4

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6.4- Flambement des pièces composées
Les poteaux de hauteurs importantes peuvent être composés par deux
membrures symétriques ou dissymétriques et par un ou deux plans de treillis en
V, N, K. Le plan de flambement est supposé être le plan du treillis. Il faudrait
donc définir l’inertie efficace
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6.4.1- Efforts à membrure à mi-hauteur Nf

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6.4.2- Efforts dans les treillis Nd

6.4.3- Vérification au flambement poteau sur toute sa hauteur

7- Longueur de flambement
La méthode de détermination de la longueur de flambement est présentée ci après

7.1 Coefficient d’encastrement en un noeud


On définit les rigidités des éléments adjacents, au dessus et au dessous du poteau à étudier :
 rigidité d’un poteau, le rapport du moment d’inertie de sa section pour le plan de
flambement considéré à la hauteur d’étage (l0) ;
 rigidité d’une poutre ou traverse, le rapport du moment d’inertie de sa section, pour une
flexion dans un plan vertical, à sa portée (distance entre axes des poteaux qu’elle relie).
 On appelle coefficient d’encastrement K des poteaux en un noeud, le rapport de la somme
des rigidités des poutres ou traverses, aboutissant au noeud et situées dans le plan de

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7.2- Longueur de flambement dans les bâtiments à noeuds fixes

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7.3- Longueur de flambement dans les bâtiments à noeuds libres de se
déplacer

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8- Vérification selon l’additif 80 (chap 5.3)

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9- Vérification selon l’EUROCODE

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Applications :

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