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PROGRAMMES DE CHIMIE
AU LYCEE
Horaires :
Profil SM : 4h/ semaine
Profil SE : 4h/ semaine
Profil SS : 2h/ semaine
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Présentation, objectifs généraux et mise en œuvre des programmes
de Sciences Physiques de Lycée
I- Présentation
Ces programmes de Physique et de Chimie, résultat d’une recherche - action menée par une
équipe d’enseignants, d’APES, de formateurs de l’ISSEG, sous la direction de l’INRAP,
s’inscrivent dans la logique de la rénovation des enseignements entreprise par le Ministère de
l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Education Civique au niveau du secondaire général.
Les nouveaux programmes, de par leur présentation, diffèrent des anciens : présentation verticale
seulement pour les anciens, verticale et horizontale pour les nouveaux.
Ils présentent les chapitres et les titres des leçons ainsi que le nombre d’heures affectées à
chacun d’eux.
Des horaires sont attribués à chaque partie du programme. Leur respect permet d’achever
l’exécution de ces programmes dans les délais impartis.
En Chimie, les profils SE et SM ont les mêmes contenus de programme pour la même durée.
En Physique, les programmes des profils SE et SM sont identiques pour les classes de 11°
Années. L’heure supplémentaire hebdomadaire accordée au profil SM sera consacrée à des
exercices d’approfondissement.
Pour les classes de 12° Années et de Terminales, les contenus précédés de deux
astérisques ( **) sont réservés uniquement au profil SM.
Les programmes de Physique et de Chimie pour le profil SS sont allégés. Leurs contenus sont
pour l’essentiel tirés des chapitres des programmes des profils SE et SM. Ils permettent aux
élèves de ce profil l’acquisition de connaissances générales sur des phénomènes physiques et
chimiques courants.
L’introduction d’un concept physique ou chimique dans les classes se fera toujours à partir de
l’expérience ou du vécu de l’élève. La méthode qui est recommandée consistera à mettre l’élève
en activité à partir d’observations de son environnement et de manipulations pour lui permettre
d’acquérir des savoirs et des savoir-faire qu’il pourra réinvestir dans la résolution de problèmes qui
se posent dans la vie pratique.
Comme tout programme de formation, celui de sciences physiques a ses finalités qui sont :
- Favoriser l’intégration du citoyen dans la civilisation universelle ;
- Donner une formation fondée sur les objectifs nationaux de développement ;
- Former un citoyen responsable, agent actif de développement culturel, économique et
social, ayant l’esprit d’initiative et de créativité.
Dans le but de répondre aux besoins de l’élève et à ceux de la société, ce programme doit
permettre d’atteindre les objectifs suivants :
-Susciter de la curiosité devant le phénomène expérimental et développer le goût de
l’expérimentation ;
- Sensibiliser les élèves à certains aspects de la Physique et de la Chimie ;
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- Former l’esprit à la démarche scientifique ;
- Favoriser l’esprit de créativité, de responsabilité et d’initiative ;
- Apporter une culture scientifique élémentaire ouverte au monde extérieur ;
- Susciter des vocations de scientifiques (techniciens, ingénieurs, physiciens, chimistes,
enseignants, chercheurs…);
- Apporter à chacun rigueur dans le raisonnement comme dans l’expression ;
- Développer des aptitudes techniques ;
- Former le citoyen consommateur au bon usage des produits chimiques qu’il est amené
2 – Dans le chapitre les solutions de 11ème année, au niveau des acides et bases en
solution, il est prévu dans les savoirs et savoir-faire, la partie concentration H3O+ et
acidité, définition et mesure du pH . Tout professeur qui, à ce niveau introduirait les
formules de calcul de pH réservées à la classe de Terminale, n’aurait pas suivi les
instructions qui conseillent d’introduire sans calcul la notion de pH par la relation
[H3O+] = 10-pH . Ces notions de mathématiques d’un niveau trop élevé pour les élèves
empêcheraient la compréhension du cours et l’achèvement des programmes.
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PROGRAMME DE CHIMIE 11ème SE, SM
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A- CHIMIE GENERALE: la matière et ses transformations (44H)
2- Atomes, éléments,
classification périodique (20H)
- Constitution de l’atome
2-2 Structure de l’atome (6H) - Les électrons d’un atome- Caractéristiques : charge, masse
- Le noyau d’un atome : Protons, neutrons- leurs caractéristiques
A
X
- Représentation symbolique : Z nombre de masse et
numéro atomique
- Dimension des atomes
- Isotopes
- Couches électroniques, représentation des couches
- Structure électronique
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2-3-4 Représentation de LEWIS des atomes - Définition
- Représentation de quelques atomes.
COMMENTAIRES
1) Mélanges et corps purs
Objectifs :
- connaître les noms des différents états de la matière
- connaître le nom des différents changements d’état
- définir les mélanges( hétérogènes, homogènes )
- citer de techniques de séparation de mélange
- réaliser expérimentalement la séparation des constituants de quelques mélanges
- donner des critères de pureté ( masse volumique, températures d’ébullition et de
fusion )
- définir un corps pur simple et un corps pur composé
Au début de ce chapitre et à titre introductif seront précisés quelques concepts dont l'acquisition
par les élèves est un pré requis nécessaire pour la suite : il s'agit des "états de la matière" , des
"changements d'état physique" .
Le professeur fera rappeler les méthodes de séparation des mélanges (évaporation, décantation,
filtration, distillation ...) et réalisera expérimentalement sur de l'eau boueuse , salée ...
Il fera caractériser les corps purs par leurs constantes physiques et fera préciser la signification
des critères de pureté . On pourra donner les constantes physiques de quelques corps familiers.
On réalisera expérimentalement l'électrolyse de l'eau et on caractérisera ses constituants .
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2) Atomes , éléments, classification périodique
Objectifs :
- définir : élément chimique, atome, noyau, électron, proton, neutron, numéro atomique
- citer des éléments, donner leur symbole ;
- citer les constituants de l’atome, donner l’ordre de grandeur de sa masse et ses
dimensions ;
- écrire la structure et la formule électronique d’un atome donné connaissant son numéro
atomique,
- donner les critères de la classification périodique ;
- donner quelques exemples de familles chimiques et leurs propriétés.
- écrire la structure de Lewis d’un atome connaissant son numéro atomique
Le concept d’élément chimique sera approché de façon expérimentale. Des expériences de mise
en évidence d’éléments chimiques seront faites. Entre autres possibilités, on mettra en évidence
un ou deux de ces éléments: le carbone, l’hydrogène, le soufre, le cuivre.
Ces expériences permettant de définir l’élément chimique; elles suggèrent qualitativement, par
ailleurs, la conservation des éléments: l’aspect quantitatif de la conservation des éléments sera
précisé ultérieurement.
On introduira le symbolisme des éléments : divers exemples portant sur les éléments les plus
utilisés à ce niveau seront donnés.
A
X
Le noyau de l'atome sera représenté par le symbole : Z
les significations du nombre de
masse et celle du numéro atomique seront précisées. On insistera sur l'ordre de grandeur des
dimensions et des masses de l'atome et du noyau .
On donnera des exemples connus d'isotopes et de leur importance. On pourra signaler la stabilité ou
l’instabilité des différents nucléides mais aucun développement n’est demandé à ce sujet.
L’étude de la structure électronique de l’atome demeure purement qualitative; aucun
développement théorique ou calcul n’est à faire. Les niveaux d’énergie seront figurés par des traits
ou cases( ne signifiant pas « case quantique » ) ou chaque électron est représenté par un point.
On insistera sur les règles d’occupation de ces niveaux et sur l’écriture des formules
électroniques. Le terme de couche s’il est employé devra prendre la signification de niveau
d’énergie et non de trajectoire où l’électron est localisé. La notion de sous couche est hors
programme.
A travers divers exemples les élèves seront entraînés, connaissant le numéro atomique, à écrire la
formule électronique et représenter la structure d’un atome.
On expliquera également la structure de Lewis d’un atome et sa représentation. On en déduira la
notion de valence. La structure de Lewis permet de schématiser la structure électronique de la
couche externe d’un atome ou d’un ion. On l’établit en tenant compte de ce qui suit :
Le noyau et les électrons des couches internes sont représentés par un symbole ; Les électrons
de la couche externe entourant ce symbole sont représentés par un point s’ils sont célibataires et
par un tiret s’ils forment un doublet ; une charge éventuelle est entourée.
On se limitera uniquement aux 18 premiers éléments.
En ce qui concerne la classification périodique, on pourra utiliser le tableau à 18 colonnes préconisé par
l'U.I.C.P.A. On expliquera le principe de la classification Périodique des éléments basés sur les numéros
atomiques z croissants des atomes. Les éléments ayant même nombre d’électrons sur la dernière couche
occupe une même colonne appelée groupe. Les éléments se trouvant sur une même ligne appelée période
ont le même nombre de couches.
S’agissant de la description, on indiquera que le tableau actuel compte 18 colonnes. On décrira le
tableau en expliquant que la première ligne comporte 2 éléments ( H2 et He) ;
La deuxième ligne comporte 8 éléments ( de z=3 à z = 10) ; la 3ème ligne va de Na( z=11) à
Ar(z=18) ; la 4ème ligne du K (z=19) à Kr (z=36).
L’étude expérimentale des propriétés de quelques familles d’éléments ( alcalins, alcalino-terreux,
halogènes, gaz rares ) permettra de montrer l’importance de la classification et d’expliquer la
formation d’ions dont on donnera l’écriture.
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3) Les liaisons chimiques
3-1 Types de liaison
Objectifs :
- définir : liaison covalente, liaison ionique
- énoncer la règle de l’octet
- donner la structure développée de Lewis de corps moléculaires usuels ( dihydrogène,
dioxygène, Chlorure d’hydrogène, eau, ammoniac, dioxyde de carbone etc.).
- établir un lien entre l’électronégativité des éléments et le caractère ionique ou
covalent de la liaison qu’ils établisse.
On montrera sur de nombreux exemples que la liaison chimique peut être considérée comme un
réarrangement d'électrons pour atteindre un état électronique stable au cours des réactions chimiques.
L’étude de la liaison covalente sera essentiellement descriptive. Il s’agira de présenter la molécule
comme un arrangement plus stable que les atomes pris séparément et la liaison inter atomique
comme une interaction dans laquelle les électrons de valence jouent un rôle décisif. On définira
alors la liaison covalente entre deux atomes et on énoncera la règle de l’octet.
En commençant par les corps simples moléculaires et en « compliquant » de plus en plus on
donnera l’écriture des formules brutes.
On habituera les élèves à écrire dans l’ordre la structure électronique des atomes, la configuration
électronique des molécules, leur schéma de Lewis et enfin leur formule développée. Tenant
compte de la différence d’électronégativité entre atomes ( sans entrer dans les détails), on
introduira la notion de liaison covalente polarisée.
La liaison ionique sera présentée comme une interaction électrostatique entre ions d’un édifice
chimique dont elle assure la cohésion. L’électroneutralité du composé ionique aidera à écrire sa
formule ionique puis sa formule statistique.
Enfin, on donnera la structure de la liaison métallique et on signalera que les propriétés physiques
caractéristiques des métaux telles que conductibilité électrique et thermique, dureté, plasticité, en sont les
conséquences .
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La mole, unité de quantité de matière est définie conventionnellement et le nombre d’Avogadro
(ou mieux constante d’Avogadro ) s’en déduit immédiatement; on donnera le symbole de la mole
( mol ), la valeur et l’unité de la constante d’Avogadro ( 6,02. 10 23 mol-1 ), ce qui permettra de
définir l’unité de masse atomique
( c’est la douzième partie de la masse de carbone 12 ). Lorsqu’on emploie la mole les entités de
matière doivent être spécifiées. Prenant différents exemples d’échantillon de matière on montrera
que les entités concernées peuvent être des molécules, des ions, des atomes, des électrons ou
d’autres particules élémentaires.
Divers calculs de masse molaire à partir de la connaissance des masses atomiques seront faits.
Dans le cas des solides et des liquides on fera de nombreux calculs sur la base de la formule
n = m/M, en précisant les unités (n représente la quantité de matière).
Dans les conditions normales de température et de pression, le volume molaire sera défini et son
unité précisée (L.mol-1) et on calculera sur la base de la formule n = v/VM , v et VM étant mesurés
dans les mêmes conditions de température et de pression .
On donnera le cas où l’air est le corps de référence et par suite l’expression de la densité en
fonction de la masse molaire: d = M/29
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B- LES SOLUTIONS (40H)
Contenus Savoirs et savoir-faire
1-Les solutions (10H) - Définition et constituants
1-1- Définition - exemples - Exemples de solvants et solutés usuels
- Solutions à structure ionique, la dissociation
- Solutions à structure moléculaires dans l'eau.
- Interprétation des effets thermiques
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B- LES SOLUTIONS (40H)
COMMENTAIRES
1) Les solutions
Objectifs :
- distinguer une solution à caractère ionique d'une solution à caractère moléculaire
- calculer la concentration d’une solution
- utiliser les principes de dilution pour l'obtention d'une solution donnée.
L'eau salée et l'eau sucrée pourront servir à faire ressortir les solutions à structure ionique et les
solutions à structure moléculaire .
On pourra présenter la dissociation ( ex : NaCl ) comme une dispersion ionique et la dissolution
( ex : HCl ) comme une véritable réaction chimique. Dans tous les, les effets macroscopiques
peuvent être exothermiques ( NaOH), endothermiques ( NH4 Cl ) ou athermiques ( NaCl ) ; on
évitera de s’étendre sur ces effets thermiques. On parlera sommairement de l'hydratation des ions
.
On calculera la concentration molaire sur la base de la formule suivante : ; Cx = m(x) / v(sol)
les principes de dilution Ci.Vi = Cf.Vf serviront comme base de calcul pour préparer des solutions de
concentration choisie à l'avance .
2) Acides/bases en solution aqueuse - Identification des ions
Objectifs:
- à partir de deux exemples précis : solutions aqueuses de chlorure d'hydrogène et
d'hydroxyde sodium, mettre en évidence les propriétés générales des solutions acides et
basiques
- attester qu’une solution est acide en utilisant un indicateur coloré(bleu de bromothymol
p. e)
- donner une première définition des acides
- restituer les propriétés acides de façon générale
- donner des exemples de substances naturelles acides
- donner une définition des bases
- restituer les propriétés basiques de façon générale
- donner des exemples de bases naturelles
- définir le pH à partir de la relation [H3O+] = 10-pH
- donner l’échelle de pH
- donner le domaine de pH d’une solution acide et celui d’une solution basique
- Connaître la courbe de variation du pH en fonction du volume de soude ajouté
- Connaître les principaux moyens d'identification des ions d'une solution
Après avoir étudié les propriétés conductrices de la solution de HCl et de ses différents ions, on
fera l'étude expérimentale des propriétés chimiques liées aux ions hydronium H3O+ : action sur
les indicateurs colorés, les métaux, les bases et celles qui sont liées aux ions chlorure Cl- : action
sur les ions Ag+. On fera découvrir sinon rappeler leur saveur aigre.
l'ensemble des propriétés liées à l'ion H3O+ permettra de définir la fonction acide dont on donnera
de nombreux exemples usuels : solutions sulfurique, nitrique, acétique (vinaigre), bissap, jus de
citron….
L'étude des indicateurs colorés sera purement expérimentale, toute théorie quant à leur mode
d'action et leur nature est hors programme. On signalera les substances naturelles qui peuvent
servir d'indicateur (hibiscus , choux rouge ...)
Dans la suite une étude systématique des propriétés acides se fera à partir de l’exemple simple de
l’acide chlorhydrique dans l’eau.
Tout au long de ce chapitre on dégagera des règles de sécurité quant à l’utilisation et à la
manipulation des acides.
Pour l’étude des solutions de base, on partira du cristal d'hydroxyde de sodium : assemblage
ordonné d'ions hydroxyle OH- et sodium Na+ dont on soulignera l'effet thermique de la dispersion
dans l'eau.
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Sur cet exemple on fera l'étude des propriétés liées à l'ion hydroxyde OH-:action sur les
indicateurs colorés, les ions métalliques, les acides et celles liées à l'ion sodium ( test à la
flamme); on mettra en évidence la conductibilité électrique de la solution aqueuse de soude. Tout
au long de cette étude, on entraînera les élèves s’il y a lieu à écrire les équations ioniques
d’interprétation.
On montrera que l’action d’une solution de base sur une solution d’acide se solde par une
réaction totale entre les ions hydroxyde et hydronium, le principe du dosage acido-basique
(colorimétrique) sera indiqué. On se limitera uniquement à l’action d’un acide fort sur une base
forte.
Sans calculs, on introduira la notion de pH par la relation [H 3O+ ] = 10-pH, on donnera le pH et la
concentration en ions hydronium de l'eau pure à 25° C. On présentera le papier pH , le pH mètre
et leur utilisation.
Le pH des solutions acides ou basiques sera déterminé à partir d'un tableau de correspondance
(voir tableau en annexe).
On donnera le domaine des pH pour les solutions acides et les solutions basiques. Ce sera
l’occasion de rappeler l’échelle de pH déjà vue en 10ème année.
On fera tracer la courbe de variation du pH à partir d'un tableau de valeurs obtenues par action
d'une solution d'acide chlorhydrique sur une solution de soude.
On essaiera de présenter expérimentalement les tests d'identification d'ions. On insistera sur le concept de
réaction caractéristique.
On dressera avec les élèves des tableaux récapitulatifs (pour certains ions) où figureront: soluté,
ions à identifier, réactifs, précipités obtenus, équations d’interprétation
C- PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT(20H)
Contenus Savoirs et savoir-faire
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C- PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT(20H)
COMMENTAIRES
1- Les pollutions
Objectifs :
- sensibiliser aux différents types de pollution
- sensibiliser aux techniques de lutte contre la pollution
Les activités humaines domestiques, industrielles et agricoles modifient de façon notable, la
composition et la qualité de l’eau.
On expliquera comment intervient dans les villes et villages, la pollution des eaux, due à la
présence des égouts, des latrines, des engrais ( ions nitrate et phosphate), des pesticides, de
certains produits chimiques et des décharges publiques dans les grandes agglomérations.
La pollution de l’air est plus présente dans les grandes villes où on rencontre des usines,
beaucoup plus de véhicules et une plus grande densité des populations.
Les principaux polluants de l’air sont : les oxydes de soufre, les oxydes d’azote et le dioxyde de
carbone, ce dernier à cause de l’effet de serre.
Comme origine des composés soufrés dans l’atmosphère, on retiendra les éruptions volcaniques,
les combustibles fossiles et les industries chimiques.
Pour les oxydes d’azote, les origines retenues sont : les combustions dans les moteurs à
explosion, les centrales thermiques, les décharges électriques dans l’atmosphère et la préparation
de l’acide nitrique.
Ces différents oxydes peuvent conduire aux pluies acides.
La lutte antipollution se fera à tous les niveaux. Elle portera surtout sur l’environnement immédiat
(ordures ménagères) et concernera aussi d’autres milieux dans lesquels se développent des
activités contribuant à la pollution des eaux et de l’atmosphère : agriculture, industrie.
On cherchera toujours à stocker les ordures en des lieux appropriés. L’incinération ou le recyclage
des déchets reste des moyens de lutte contre la pollution.
Cette lutte portera aussi et surtout sur une sensibilisation à grande échelle
2) Agriculture et environnement
Objectifs :
- mener une lutte contre la déforestation
- signaler les dangers et proposer une utilisation rationnelle des engrais et pesticides
Chaque professeur, suivant la localité où il se trouve, devra recenser les problèmes liés à la
déforestation, à l’utilisation des engrais ainsi qu’à la protection de l'environnement.
Le problème de foyer amélioré sera évoqué. On notera l’importance de ces foyers qui minimise la
consommation du bois et/ou du charbon de bois empêchant ainsi la déforestation. S’agissant de
cette déforestation, le professeur évitera des détails se rapportant a un cours d’agriculture. Il devra
avoir présent à l’esprit qu’il s’agit d’un cours de chimie et se limitera à l’aspect néfaste que les
incendies et la coupe abusive de bois peuvent causer.
L’étude des engrais est strictement réservé à la classe de 12ème année. A ce niveau, on fera donc
simplement mention, des précautions à prendre pour leur stockage et leur épandage.
Les pesticides ( insecticides, herbicides et fongicides) étant très dangereux, même à faible dose,
leur emploi doit être parfaitement adapté et limité, leur biodégradabilité doit être accrue.
Il serait hautement souhaitable que le professeur s'assure du concours actif des élèves et propose
des solutions.
Il faudrait également que le professeur trouve un certain nombre de statistiques officielles
prouvant la nocivité de telle ou telle pratique et les communique aux élèves.
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PROGRAMME DE CHIMIE 11ème SS
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1-Atomes, éléments,
classification périodique
(12H)
1-1 Éléments -Réaction entre le Cu et le dioxygène
-Réaction entre l’oxyde de Cu et l’acide Chlorhydrique
1-1-1 L’élément Cuivre Conclusion : l’élément Cuivre
- Loi de Lavoisier
3 – 2- Bilan molaire et massique - Proportions Stoechiométriques
d’une réaction chimique - Calculs de masses et de volume
A- CHIMIE GENERALE: la matière et ses transformations (24 H)
COMMENTAIRES
1) Atomes , éléments, classification périodique
Objectifs :
- définir un élément chimique,
- citer des éléments, donner leur symbole
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- citer les constituants de l’atome, donner l’ordre de grandeur de sa masse et
ses dimensions
- écrire la structure et la formule électronique d’un atome donné connaissant son
numéro atomique
- donner les critères de la classification périodique
- donner quelques exemples de familles chimiques et leurs propriétés.
Le concept d’élément chimique sera approché de façon expérimentale. Des expériences de mise
en évidence d’éléments chimiques seront faites. Entre autres possibilités, on mettra en évidence
un ou deux de ces éléments: le carbone, l’hydrogène, le soufre, le cuivre.
Ces expériences permettant de définir l’élément chimique; elles suggèrent qualitativement, par
ailleurs, la conservation des éléments: l’aspect quantitatif de la conservation des éléments sera
précisé ultérieurement.
On introduira le symbolisme des éléments : divers exemples portant sur les éléments les plus
utilisés à ce niveau seront donnés.
A
X
Le noyau de l'atome sera représenté par le symbole : Z les significations du nombre de
masse et celle du numéro atomique seront précisées. On insistera sur l'ordre de grandeur des
dimensions et des masses de l'atome et du noyau.
L’étude de la structure électronique de l’atome demeure purement qualitative; aucun
développement théorique ou calcul n’est à faire. Sans chercher à représenter systématiquement la
structure de l’atome on schématisera la quantification de l’énergie de l’atome: les niveaux
d’énergie seront figurés par des traits ou cases( ne signifiant pas « case quantique » ) ou chaque
électron est représenté par un point.
On insistera sur les règles d’occupation de ces niveaux et sur l’écriture des formules
électroniques. Le terme de couche s’il est employé devra prendre la signification de niveau
d’énergie et non de trajectoire où l’électron est localisé. La notion de sous couche est hors
programme.
A travers divers exemples les élèves seront entraînés, connaissant le numéro atomique, à
Les coefficients et les proportions stœchiométriques sont d’une grande importance pour la
résolution des problèmes de chimie. On pourra traiter des exercices avec des proportions
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quelconques ( réactifs pris à défaut ou en excès). Le cas de réaction réversible ne sera pas
évoqué.
1-Introducion - Définition
- Principaux constituants : C, H, O, N
2- Les Hydrocarbures
COMMENTAIRES :
Objectifs:
- Faire une comparaison sommaire entre propriétés générales des composés
organiques et des composés minéraux;
- Faire comprendre l'importance des simple, double et triple liaisons entre deux
carbone consécutifs sur les propriétés des hydrocarbures ;
- Connaître les propriétés générales des principales fonctions et leurs
Représentants usuels.
Pour les alcanes, alcènes, alcynes, on étudiera sans trop approfondir : formule de la série
homologue, nomenclature, isomérie, combustion, substitution, addition et polymérisation
( ces deux dernières propriétés pour les alcènes et alcynes).
Pour les alcools, aldéhydes, cétones, acides carboxyliques on se limitera aux notions : formule de
la série homologue, nomenclature, isomérie, tests d'identification, préparation et composés usuels
obtenus (à partir de chaque classe pour les alcools).
C- PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT (14H)
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Savoirs et savoir-faire
Contenus
COMMENTAIRES :
1- Les pollutions
Objectifs :
- sensibiliser aux différents types de pollution
- sensibiliser aux techniques de lutte contre la pollution
Les activités humaines domestiques, industrielles et agricoles modifient de façon notable, la
composition et la qualité de l’eau.
On expliquera comment intervient dans les villes et villages, la pollution des eaux, due à la
présence des égouts, des latrines, des engrais ( ions nitrate et phosphate), des pesticides, de
certains produits chimiques et des décharges publiques dans les grandes agglomérations.
La pollution de l’air est plus présente dans les grandes villes où on rencontre des usines,
beaucoup plus de véhicules et une plus grande densité des populations.
Les principaux polluants de l’air sont : les oxydes de soufre, les oxydes d’azote et le dioxyde de
carbone, ce dernier à cause de l’effet de serre.
Comme origine des composés soufrés dans l’atmosphère, on retiendra les éruptions volcaniques,
les combustibles fossiles et les industries chimiques.
Pour les oxydes d’azote, les origines retenues sont : les combustions dans les moteurs à
explosion, les centrales thermiques, les décharges électriques dans l’atmosphère et la préparation
de l’acide nitrique.
Ces différents oxydes peuvent conduire aux pluies acides.
La lutte antipollution se fera à tous les niveaux. Elle portera surtout sur l’environnement immédiat
(ordures ménagères) et concernera aussi d’autres milieux dans lesquels se développent des
activités contribuant à la pollution des eaux et de l’atmosphère : agriculture, industrie.
On cherchera toujours à stocker les ordures en des lieux appropriés. L’incinération ou le recyclage
des déchets reste des moyens de lutte contre la pollution.
Cette lutte portera aussi et surtout sur une sensibilisation à grande échelle.
2) Agriculture et environnement
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Objectifs :
- mener une lutte contre la déforestation
- signaler les dangers et proposer une utilisation rationnelle des engrais et pesticides
Chaque professeur, suivant la localité où il se trouve, devra recenser les problèmes liés à la
déforestation, à l’utilisation des engrais ainsi qu’à la protection de l'environnement.
Le problème de foyer amélioré sera évoqué. On notera l’importance de ces foyers qui minimise la
consommation du bois et/ou du charbon de bois empêchant ainsi la déforestation. S’agissant de
cette déforestation, le professeur évitera des détails se rapportant a un cours d’agriculture. Il devra
avoir présent à l’esprit qu’il s’agit d’un cours de chimie et se limitera à l’aspect néfaste que les
incendies et la coupe abusive de bois peuvent causer.
L’étude des engrais est strictement réservée à la classe de 12ème année. A ce niveau, on fera donc
simplement mention, des précautions à prendre pour leur stockage et leur épandage.
Les pesticides ( insecticides, herbicides et fongicides) étant très dangereux, même à faible dose,
leur emploi doit être parfaitement adapté et limité, leur biodégradabilité doit être accrue.
Il serait hautement souhaitable que le professeur s'assure du concours actif des élèves pour
prouver la nocivité de telle ou telle pratique. Le professeur pourra compléter cette liste par un
certain nombre de statistiques officielles et proposer des solutions.
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PROGRAMME DE CHIMIE 12ème SE, SM
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1- Introduction : (2H) - Définition de la chimie organique, constituants
principaux des composés organiques : C, H, O, N...
- comparaison sommaire entre propriétés générales
des composés organiques et des composés
2- Les Hydrocarbures : (22H) minéraux.
2-1 Les alcanes
21
Contenus Savoirs et savoir-faire
3- Les composés organiques
oxygénés : (16H) -Composés organiques contenant un atome
3-1 Les alcools et éther-oxydes d'oxygène qui échange 2 liaisons simples
- Alcool éthylique et le méthoxyméthane
- Séries homologues, nomenclature
3-2 Les aldéhydes et cétones - Préparations et oxydations de l'éthanol
A - CHIMIE ORGANIQUE
1 - Introduction
On définira la chimie organique comme étant l'étude des composés du carbone, on fera
remarquer que la grande majorité de ces composés est constituée à partir de quatre
éléments, à savoir C, H, O, N .
On fera remarquer que leur domaine de stabilité est réduit, et que leur réactivité à
température ambiante est due principalement aux propriétés des liaisons du carbone.
2 - Les hydrocarbures
* Objectifs :
- classer les composés du carbone et de l'hydrogène suivant le type de liaisons entre
atomes de carbone : simple, double, triple et délocalisée ( Dans tous les cas on
n'étudiera que les composés qui ne contiennent qu'une seule liaison multiple);
- répertorier les propriétés caractéristiques de chaque série homologue;
- appliquer la nomenclature adaptée (celle de l'U.I.C.P.A ) et les noms usuels
lorsqu'ils sont autorisés
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Commentaires
2-1 Les alcanes
On rappellera leur formule générale, on donnera suffisamment d’exemples. On indiquera
cette propriété importante qu’est l'isomérie due à la ramification de la chaîne. On fera
mention de l'existences des cyclanes.
On fera remarquer la combustion très exothermique des alcanes qui fait qu’ils sont utilisés
essentiellement comme combustibles (méthane, propane, butane) ou comme carburants (
essence, kérosène, gazole).
On fera remarquer aussi que les seules réactions possibles des halogènes sur les alcanes
sont des substitutions, avec les différentes isoméries possibles, on citera les principaux
produits industriels obtenus et leurs usages, y compris les dérivés halogénés mixtes, ex :
le Fréon CCl2F2.
Commentaires:
3-1 Les alcools et éther-oxydes
On montrera comment la formule d'un alcool saturé dérive de celle de l'alcane
correspondant. En partant des alcanes renfermant 1,2,3,4 atomes de carbone, on
introduira les groupes fonctionnels des 3 classes d'alcool; la nomenclature sera donnée.
On excluera toute étude technologique; à propos de la préparation de l'éthanol par
fermentation on ne manquera pas de signaler son importance économique.
L’action des oxydants sur les alcools primaires, secondaires et tertiaires, la déshydratation
des alcools en alcènes, l’obtention du phosphate d’alkyle tout comme l’étude des
polyalcools sont hors programme et seront présentés en Terminale.
24
B- CHIMIE GENERALE : oxydoréduction (40H)
Contenus Savoirs et savoir-faire
1- - Action de HCl et H2SO4 dilués sur les métaux Zn, Fe,
Réactionsd'oxydoréduction Al, Pb, Mg, Cu, Ag .
en solution aqueuse : (18H) - Interprétation de la réaction d'un acide sur un métal
en
1-1 Action des acides sur les termes d'oxydation et de réduction
métaux
- Action d'une solution CuSO4 sur le fer
1-2 Réaction entre un métal M - Action d'une solution de FeSO4 sur le zinc
et un ion métallique Mn+ - Action d'une solution AgNO3 sur le cuivre
- Interprétation, définition des termes :
oxydant, réducteur, oxydation, réduction
- La pile Daniell
1-4 Notion de potentiel redox, - Piles Cu - Pb et Pb -Zn
potentiel standard - Mesures de f.e.m.
- Demi piles à H2, pile M/Mn+ //H3O+/H2
- Définition du potentiel standard rédox
- Electrode de référence secondaire
1-5 Généralisation de la notion - Etude de quelques couples redox:
de couple redox MnO4-/ Mn2+; Cr2O72- / Cr3+ ; Cl2/ Cl_ ; Fe3+/ Fe2+
1-6 Dosage d'oxydoréductions
- Dosage d'une solution ferreuse par une solution
KMnO4 :
2- Généralisation de l'oxydo- manganimétrie
- Dosage d'une solution d'iode par une solution de
réduction : (8H) thiosulfate : iodométrie
2-1 Exemple de réaction par
voie sèche - Réactions avec formation de composés ioniques :
combustion du sodium, aluminothermie
- Réactions avec formation de composés moléculaires
2-2 Nombre d'oxydation d'un :
élément * combustion du soufre dans le dioxygène
* réaction entre H2S et Cl2
2-3 Importance du nombre - Corps simples
- Ions monoatomiques
d’oxydation - Molécules et ions polyatomiques
- Définition de l'oxydation et de la réduction d'un
élément
Caractérisation d'une réaction d'oxydoréduction
25
OXYDO-REDUCTION
3- Électrolyse en solution aqueuse : (10h)
3-1 Exemples - Rôle oxydant et réducteur de l'eau
- Électrolyse d'une solution de soude ou d'acide
sulfurique
- Électrolyse d'une solution de sulfate de cuivre
3-2 Lois avec
électrodes en cuivre
4- Corrosion du fer et de ses alliages (4H) - Électrolyse d'une solution aqueuse de sulfate
4-1- corrosion sèche et corrosion humide de zinc
- Applications à la métallurgie : argenture,
dorure...
4-2- Protection contre la corrosion
- Lois qualitatives de l’électrolyse
- Lois quantitatives de l’électrolyse
- corrosion de l’aluminium
- Corrosion et passivation
- Facteurs de corrosion, rôle des impuretés
métalliques
- Caractère électrochimique
- Aciers inoxydables
- Traitement de surface
- Protection cathodique
* Objectifs :
- réaliser et observer quelques réactions entre un métal et des solutions diluées
de HCl et de H2SO4 ;
- écrire les demi-équations électroniques et l'équation bilan de la réaction d'un
acide sur un métal;
- interpréter la réaction entre un métal M et un ion métallique M n+ par un transfert
d'électrons;
- connaître la classification des couples Mn+/ M par rapport au couple H3O+ / H2;
- prévoir si un métal est oxydable par l'ion H3O+ ou s'il peut réduire un ion
métallique;
- donner la notion de potentiel rédox standard d'un couple Mn+/ M;
- élaborer une classification quantitative des couples ox / red .
- expliquer le principe des dosages d'oxydoréduction et insister sur la relation à
l'équivalence;
- expliquer et interpréter le processus d'électrolyse en solution aqueuse;
- faire le bilan quantitatif d'une électrolyse;
- expliquer le phénomène de corrosion et envisager des moyens de lutte.
Commentaires:
1 - Oxydoréduction en solution aqueuse
1-1 Action des solutions acides sur les métaux
Le professeur rappellera les notions déjà vues relatives à l'action des acides sur les
métaux, en se limitant aux solutions acides dont les anions ne sont pas oxydants ( HCl et
H2SO4 dilués), sans oublier que les ions sont hydratés en solution aqueuse. Mais afin de
simplifier l'écriture, il est préférable d'écrire au départ les ions métalliques sous la forme
Mn+ et le proton sous sa forme H+ : H+ + e- ----> 1/2 H2
26
1-2 Réaction d'oxydoréduction entre un métal et un ion métallique
Ce point permettra de revoir des tests d'identification des ions métalliques courants. On
montrera à travers les demi- équations électroniques la réduction d'un ion métallique et
l'oxydation des métaux :
M + ne- ----> M
n+
-Calorimétrie
3- Détermination des effets
thermiques (6H) - Calcul des effets thermiques des réactions
chimiques
-Chaleur de formation d’un composé
-calcul des effets thermiques des réactions
chimiques :
* à partir des chaleurs de formation
* à partir des chaleurs de combustion
- Énergie de liaison
28
Commentaires:
1- Chaleur de réaction
Lorsqu’un processus chimique a lieu, il y a le plus souvent échange d’énergie entre le
système réactionnel et l’environnement. Certaines réactions, lorsqu’elles ont lieu,
dégagent de la chaleur ; on les appelle réactions exothermiques. D’autres par contre
absorbent de la chaleur pour leur déroulement : celles ci sont dites endothermiques. Les
réactions athermiques sont celles qui se
déroulent sans absorption ou dégagement de chaleur. Dans chaque cas, on donnera des
exemples. Conventionnellement la chaleur d’une réaction exothermique est négative, celle
d’une réaction endothermique est positive.
On définira la chaleur de réaction comme étant la quantité de chaleur échangée entre le
système et l’environnement à pression constante.
La température est 25°C, la pression est 105Pa ou 1 atm.
On définira le principe de l’état initial et ce l’état final.
2- Chaleur latente de changement d’état.
On s’assurera que les élèves maîtrisent les changements d’état physiques déjà vus dans
les classes antérieures. Des résultats expérimentaux ont montré que la chaleur de
combustion d’un corps varie en fonction de l’état physique des réactifs et des produits. Il
est donc indispensable de préciser l’état physique des corps quand on doit déterminer les
chaleurs de réaction. Le cas de l’eau peut servir d’exemples.
L’eau existe sous les trois états : solide, liquide, vapeur.
Le passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux nécessite une absorption de chaleur
appelée chaleur latente de vaporisation.
H2O(l) H2O (g) , Lv =41Kj /mol
H = H 1 + ( - H 2 )
H = E ( liaison des réactifs ) - E ( liaison des produits )
La détermination des chaleurs latentes se fera directement par mesure calorimétrique.
Exemple : Détermination de la chaleur de combustion de la paraffine :
( C25 H52 + 38 O2 ) —————> (25 CO2 + 26 H2 O )
gazeux gazeux
( 25 C , 52 H , 76 O )
On pourra calculer la chaleur de combustion à partir des énergies de liaison
On pourra faire une mesure calorimétrique ( paraffine solide et eau liquide )
Pour retrouver des résultats concordants ( en négligeant les pertes de chaleur dans le
calorimètre ), il faudra ajouter à la valeur calculée H la chaleur de vaporisation de la
paraffine et retrancher la chaleur de condensation de l'eau, affectés des coefficients
stœchiométriques.
- Définition
- Classification
- Les engrais binaires NP, NK, PK
- Les engrais tertiaires NPK
30
LES ENGRAIS
* Objectifs :
- Relier structure du sol, composition des plantes et éléments déficitaires, compensés
par les engrais
- Préciser que ces éléments sont assimilés sous forme ionique, après dissociation
- Décrire les procédés de fabrication, la teneur, l'utilisation des principaux engrais.
Commentaires
1- Généralités
* Pour faire comprendre le rôle des engrais, il faut d'abord étudier la composition d'une
plante : l'eau constitue environ 90% de la masse des végétaux, le reste appelé matière
sèche comprend des "éléments plastiques" au nombre de neuf : C, O, H, N, P, Ca, K, Mg,
nécessaires pour la formation des tissus et des oligo - éléments : B, Cu, Fe, Mo, Mn ...
représentant moins de 1% de la matière sèche, nécessaires à la fabrication des enzymes,
des protéines, toute carence en l'un de ces éléments étant très dommageable.
* Il faudra ensuite expliquer que la terre arable est un milieu poreux constitué de 25%
d'air, de 25% d'eau, de 46% de matières minérales et de 4% de matières organiques puis
que la matière organique est essentiellement constituée par de l'humus tandis que la
matière minérale est constituée de sable, d'argile et de calcaire enfin que l'ensemble
humus, argile constitue le complexe argilo-humique CAH qui assure le stockage des ions .
* Il faudra expliquer que le plantes par l'intermédiaire de leurs racines puisent dans le sol
les éléments nécessaires à leur croissance, le sol s'appauvrit ainsi en éléments nutritifs.
L'agriculteur doit donc compenser ces pertes par des engrais appropriés : c'est la
fertilisation.
Il faudra expliquer que les engrais les plus utilisés sont ceux qui apportent les éléments
les moins répandus dans le sol c'est à dire N, P, K.
32
PROGRAMME DE CHIMIE 12ème SS
33
A - LES PRODUITS NATURELS (26H)
- Définitions/sources/classification :
- Sucres simples (monosaccharides) : CnH2nOn
1- Glucides (10H) exemples : glucose, fructose
- Disaccharides (lactose, maltose : Cn(H2O)n-1)
- Polysaccharides : amidon, cellulose, glycogène
- Propriétés générales des glucides
- Importance des glucides
2- Lipides (8H) - Définitions / sources / classification :
- Les lipides simples: graisses, cires
- Les lipides complexes
- Les principaux acides gras saturés et non saturés
- Propriétés générales des lipides
- Importance des lipides : source d'énergie du
métabolisme et matière première dans l'industrie des
savons, bougies, glycérol
* Objectifs
- définir et nommer un glucide;
- distinguer un monosaccharide d’un polysaccharide;
- dégager l’importance des glucides.
Commentaires
On définira les glucides comme étant des composés organiques ternaires poly hydroxylés,
présentant en outre une fonction aldéhyde ou cétone.
On indiquera que les glucides sont d’origine animale ou végétale
On se limitera dans la classification à des exemples simples de mono, di et polysaccharides.
Dans chaque cas, on étudiera un exemple :
-le glucose dans le cas des monosaccharides;
-le saccharose dans le cas des disaccharides;
-l’amidon dans le cas des polysaccharides.
On donnera sans trop détailler les propriétés physiques et chimiques pour chaque classe
de glucides.
On indiquera la réaction de détection du glucose par la liqueur de Fehling et la détection de
l’amidon par la teinture d’iode.
On dégagera l’importance des glucides comme source d’énergie, matières premières pour la
fabrication des fibres textiles, des vernis, des peintures. Aucune réaction n’est à écrire à ce
niveau.
34
2) - Les lipides ou corps gras
* Objectifs :
- définir et dégager les propriétés des corps gras;
- donner les propriétés essentielles des lipides;
- donner l’importance des lipides.
Commentaires
On définira les corps gras comme étant des triesters obtenus par action d’un acide gras
sur le glycérol (propane triol).
On écrira la réaction avec les acides gras saturés (acide butyrique, palmitique, stéarique)
ensuite avec les acides gras insaturés (acide oléique).
On indiquera que les lipides sont d’origine végétale et animale
On distinguera dans la classification très sommaire des lipides :
-les lipides simples (graisses, cires);
-les lipides complexes (phospholipides, glucolipides).
Dans le cas des propriétés générales, on insistera surtout sur leur insolubilité dans l’eau et leur
solubilité dans les solvants organiques.
On n’oubliera pas d’indiquer qu’ils sont saponifiables et hydrolysables.
On dégagera l’importance des lipides comme base d’alimentation, matières premières de la
fabrication des bougies, du savon, du glycérol....
3) - Les protides
* Objectifs:
- définir les acides a aminés;
- connaître ce qu’est une liaison peptidique;
- connaître la définition des protides;
- donner l’importance des protides.
Commentaires
On donnera d’abord la définition des acidesµ aminés et ensuite leur formule générale. On
présentera la formule de quelques acidesµ aminés ( se limiter aux 3 premiers de la série).
On définira les protéines comme étant des macromolécules résultant de l’enchaînement de
plusieurs acides µaminés reliés entre eux par une liaison peptidique.
On signalera qu’une liaison peptidique est formée par condensation entre le groupe -COOH. On
signalera qu’une liaison peptidique -CO -NH - est formée par condensation entre le groupe -
COOH d’un acide a animé et le groupe -NH2 d’un autre acide µ animé.
On indiquera que les protides sont d’origine animale ou végétale.
On présentera le tableau des premiers acides µaminés. Les élèves ne seront pas tenus de
mémoriser ces formules, mais devront savoir appliquer les règles de nomenclature de l’U.I.P.A.C
aux plus simples d’ entre eux.
On pourra signaler que certains acides µaminés peuvent être synthétisés par l’organisme humain;
ce sont des acides µ aminés indispensables dans l’alimentation.
Dans la classification, on distinguera les protéines simples ou holoprotéines, ne contenant que des
acides µ aminés : albumines, globuline, protamine et les protéines complexes ou
conjugués(hétéroprotéines) renfermant en plus des acides µ aminés d’autres constituants tels que
les sucres (glucoprotéines), les corps gras (lipoprotéines) et les acides nucléiques
(nucloprotéines). On évitera à ce niveau d’écrire les formules.
Comme propriétés, on mentionnera que les protéines sont des corps non volatils, insolubles dans
les solvants classiques (l’eau, le benzène, l’alcool, l’éther). On indiquera que les protéines n’ont
pas de point de fusion défini et subissent sous l’action de la chaleur des transformations diverses
irréversibles (dénaturation dont la coagulation du blanc d’œuf à chaud est un exemple).
On signalera que les protéines donnent un nombre de réactions colorées caractéristiques qui
permettent de les distinguer parmi d’autres substances ( éviter d’écrire toute réaction chimique).
On fera mentionner que les protéines jouent des rôles essentiels et fort divers dans les
organismes :
- certaines protéines fibreuses assurent la charpente des tissus animaux et végétaux
(ongles, cheveux...)
- de nombreux polypeptides jouent le rôle d’hormones, c’est à dire des messagers à
l’intérieur de l’organisme;
- les réactions métaboliques sont accélérées par des protéines appelées enzymes.
35
B - LES SAVONS (10H)
B- Les savons
* Objectifs:
- connaître les matières premières pour l’industrie du savon;
- saisir le processus industriel de fabrication du savon;
- donner l’importance des savons
Commentaires
on rappellera quelques propriétés des corps gras . On définira la saponification comme étant
l’action d’un corps gras sur un alcali.
On indiquera que ces corps gras sont des résidus de fabrication d’huiles comestibles ( huile
d’arachide, de coco, d’olive, de noix). Comme alcali, on citera la soude, la potasse.
On distinguera deux (2) types de fabrication du savon : la fabrication artisanale et la fabrication
industrielle.
-dans la fabrication industrielle, on retiendra trois (3) étapes: l’empâtage, le relargage et la coction.
-dans la fabrication artisanale, on expliquera que les matières premières sont obtenues à partir
des produits locaux : potasse provenant de l’incinération de certaines plantes et les corps gras des
résidus de certaines huiles comestibles. On fera mentionner que le savon est utilisé pour la
lingerie (blanchissage et lavage des vêtements), comme antiseptique (savon vert) et pour les
toilettes (savon de toilette).
C - LES POLYMERES (16H)
Contenus Savoirs et savoir-faire
1- Exemples et préparations des
polymères courants
- Préparations :
- polyaddition
* Polyéthylène à partir de l'éthylène
* Polystyrène à partir du styrène
* Polychlorure de vinyle ( P.C.V) ,
- polycondensation
* Bakélite, à partir du formol et phénol
* Nylon par condensation
C- Les polymères
* Objectifs :
- définir un polymère;
- saisir les deux méthodes de préparation des polymères;
- dégager quelques propriétés des polymères;
36
- donner l’importance des polymères.
Commentaires
à partir de certains exemples (polyéthylène et polyamide), on dégagera la différence entre
polyaddition et polycondensation. Dans le cas de la polyaddition, on signalera l’obtention d’un
polymère comme seul produit de la réaction. Quant à la polycondensation, on notera en plus du
polymère, une élimination de molécules simples (H2O, HCl...).
On indiquera que les polymères sont d’une grande solidité et d’un poids spécifique minime. Ils
sont de bons isolants électriques.
On n’oubliera pas de mentionner les propriétés thermoplastiques et thermodurcissables. On fera
mentionner que les polymères sont utilisés comme emballage, matériaux de construction, dans la
production des mousses et des fibres textiles synthétiques...
37
PROGRAMME DE CHIMIE
TERMINALES SE,SM
3-3- Classification des couples acides-bases - Force d’un acide; force d’une base
- Couple acide-base dont l’acide est fort
- Couple acide-base dont la base est forte
- Couple acide-base dont l’acide et la base sont
faibles
- Applications: domaines de prédominance
- Indicateurs colorés
4-3- Réaction entre un acide fort et une base - Évolution du PH au cours de la réaction
faible: solutions de HCl et NH3 - Courbe pH = f(Va) - caractéristiques
- Équivalence
- Demi équivalence : pH=pKa
- Principe
- Détermination de l’équivalence
5- Dosage acido-basique (6H) - Utilisation du graphe pH=f(V réactif)
- Utilisation des indicateurs colorés
41
parlera ni de » coefficient d’ionisation » ni de « coefficient de dissociation »; tout développement
sur ce « coefficient » est rigoureusement hors programme.
Pour mettre en évidence l’aspect réversible de la réaction (1) ci dessous, il faut réaliser la réaction
inverse: réaction entre l’ion CH3COO- ( CH3COONa) et l’ion H3O+ (HCl). L’étude quantitative qui
peut être effectuée à partir de la mesure du pH montre que la réaction inverse de la réaction (1)
est quasi totale.
On remarquera que cette réaction fait intervenir deux couples acides-bases définis par les deux
schémas :
CH3COOH ---------------CH3COO- + H+
A B
H3O+ ----------------H2O + H+
Tout comme les « demi équations électroniques » utilisées en oxydo- réduction, ces schémas ne
doivent pas être confondus avec des équations de réactions chimiques.
En solution, la véritable réaction chimique résulte de la compétition entre les deux couples
antagonistes. Elle conduit à un état d’équilibre représentée par :
CH3COOH+ H2O CH3COO- + H3O+ (1)
acide1 base2 base1 acide2
On fera remarquer qu’il s’agit d’un transfert de protons.
Remarque: compte tenu de l’autoprotolyse de l’eau, cette équation est formellement équivalente à
celle qui est représentée par
CH3COOH + OH- --------------CH3COO- + H2O (2)
acide1 base2 base1 acide2
Dans ce cas, on peut dire que le couple antagoniste à celui de l’acide éthanoïque est le 2ème
couple de l’eau H2O/OH-.
L’équivalence formelle des équations (1) et (2) montre que cette étude pourrait être réalisée à
partir de la réaction de CH3COOH avec l’eau ( et de sa réaction inverse; équation (1) ) ou à partir
de la réaction de l’ion CH3COO- avec l’eau ( et de sa réaction inverse; équation (2) ). En fait,
l’équilibre le mieux adapté à cette étude est celui représenté par l’équation (1) puisque la réaction
(2) est pratiquement totale.
Sans reprendre totalement une étude comparable à la précédente, on signalera le couple ion
NH4+/NH3.
Les élèves doivent connaître l’existence et la formule des couples CH3COOH/CH3COO- et
NH4+/NH3, des deux couples acide- base de l’eau et des couples suivants HCOOH/HCOO-,
CH2ClCOOH/CH2ClCOO-, CH3NH3+/CH3NH2, C2H5NH3+/C2H5NH2.
A l’occasion des études quantitatives, on ne manquera pas d’attirer l’attention sur le caractère
général des équations traduisant la neutralité électrique d’une part et la conservation de la matière
d’autre part.
Quelles que soient les écritures utilisées du type (1) ou du type (2), on ne perdra pas de vue dans
la suite du cours, que l’on convient de ne faire figurer dans les équations bilans des réactions
chimiques rencontrées que les espèces chimiques majoritaires.
obéissent à la loi :
Ka est une constante caractéristique du couple considéré et dépend de la température; il est aussi
commode d’utiliser pka défini par la relation pKa=-logKa.
42
La constante Ka sera appelée constante d’acidité du couple ou constante d’équilibre d’ionisation
de l’eau. L’acide est d’autant plus fort que sa constante Ka est plus grande, donc que sa constante
pKa est plus faible ( en même temps sa base conjuguée sera d’autant plus faible).
On ne parlera pas de la constante Kb; on se gardera donc de la définir et, à fortiori de donner la
relation entre Ka, Kb et Ke.
En adoptant la valeur de la constante Ka (ou de la constante pKa) comme critère en se limitant
aux monoacides, on pourra classer quelques couples acides-bases empruntés aux autres parties
du programmes : acides carboxyliques et leurs bases conjuguées, ion alkyl-ammonium et amines
correspondantes... sans développer de théorie à leur égard, les indicateurs colorés pourront être
signalés comme exemples d’acide ( ou de base) faibles.
En ce qui concerne les couples de l’eau, H3O+/H2O et H2O/OH- on ne donnera aucune indication
sur les valeurs de leurs constante Ka ou pka.
On fera une vérification expérimentale en travaux pratiques de la loi ci-dessus. Pour cela, on
procédera à la réalisation de mélanges de solutions d’un acide faible ( par exemple CH 3COOH) et
de sa base conjuguée; on mesurera le pH de ces mélanges. A partir de ces mesures, on peut
calculer les concentrations acide et base pour chaque mélange et vérifier que, compte tenu de la
précision des résultats, elles obéissent bien à une relation du type
= Cte.
On définira les domaines de prédominance. Lorsqu’un couple acide- base est en solution
aqueuse, en présence ou non d’autres espèces chimiques, la forme prédominante dépend du pH
de la solution : pour pH pKa la forme prédominante est l’acide; pour pH pKa la forme
prédominante est la base; lorsque le pH diffère de pka d’une unité et plus, la forme prédominante
devient rapidement la seule pratiquement existante. La couleur d’un indicateur coloré met bien en
évidence la forme prédominante du couple relatif à cet indicateur.
- Cas particulier des acides forts et des bases fortes.
Les acides dits « forts » sont ceux qui réagissent avec l’eau suivant une réaction totale. Par
exemple :
HNO3 + H2O ----------H3O+ + NO3-
acide1 base2 acide2 base1
Il en résulte que leur base conjuguée est sans action sur l’eau : c’est le cas de l’ion Cl- et de l’ion
NO3- bases conjuguées respectivement de HCl et de HNO3. On pourra définir une solution d’acide
fort comme une solution ne renfermant, exception faite de l’eau, qu’un seul acide, l’ion H3O+
Parallèlement, les bases dites » fortes » sont celles qui réagissent avec l’eau suivant une
réaction totale.
Par exemple :
C2H5O- + H2O ------------- C2H5OH + OH-
base1 acde2 acide1 base2
On définira une solution de base forte comme toute solution ne renfermant, exception faite de
l’eau que la seule base OH-. Cette définition s’étend aux solutions de KOH ( potasse), de Ca(OH)2
( eau de chaux) ; elle permet donc de considérer qu’une solution de NaOH par exemple est une
solution de base forte.
43
On écrira l’équation bilan de la réaction entre un acide faible et une base forte ( ou entre une base
faible et un acide fort) en ne faisant intervenir que les seules espèces chimiques majoritaires des
réactifs. on écrira donc par exemple:
6- Dosage acido-basique
- La notion de normalité ne sera pas utilisée
- Le choix de l’indicateur coloré sera raisonné.
- La concentration initiale de la solution à doser sera déterminée à partir du volume versé au point
d’équivalence : c’est ce volume équivalent qui permet la détermination la plus précise. En
particulier, il est totalement exclu d’utiliser la valeur du pH en un point de la courbe du dosage
pour en déduire, par le calcul, une valeur précise de la concentration.
On pensera à faire réaliser par les élèves des solutions diluées de concentrations connues à partir
de solutions plus concentrées avec une verrerie appropriée.
II - CINETIQUE CHIMIQUE ( 28 H )
CONTENUS SAVOIRS et SAVOIR-FAIRE
1-Evolution des systèmes chimiques(2H)
1-1- Systèmes stables et systèmes - 1er système : solution contenant des ions
cinétiquement inertes Cu2+ ,Mn2+ ,SO42-
44
- 2ème système: solution aqueuse de
permanganate de potassium
2-1- Vitesse de formation des produits d’une - Vitesse moyenne de formation d’un produit
réaction - Vitesse instantanée de formation d’un
produit
2-2- Vitesse de disparition d’un réactif - Vitesse moyenne de disparition d’un réactif
- Vitesse instantanée de disparition d’un réactif
5-1- Étude d’une catalyse homogène - 1er exemple : catalyse de l’oxydation de I- par S2O82-
- 2ème exemple : autocatalyse
II - CINETIQUE CHIMIQUE ( 28 H )
46
L’attention des professeurs est attirée sur les points suivants qui ne seront surtout pas évoqués
avec les élèves mais qu’il faudra avoir présents à l’esprit:
- dans l’exemple1, la réaction donne naissance à des produits ayant des propriétés acido-
basiques donc susceptibles de réagir avec le produit H3O+; il s’agit des ions SO32- ( couple HSO3-/
SO32- ) et HSO3- ( couple SO2/HSO3- ). l’influence de la concentration des ions H3O+ sur cette
réaction est donc beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît;
- dans l’exemple 2, la complexation avec les ions iodure de la molécule I2 ( I3- I2+ I- ) est
une réaction concourante de l’oxydation des ions iodure. Là encore, les interprétations sont plus
complexes qu’il n’y paraît.
Dans la majorité des cas, la vitesse de formation d’un corps augmente avec la température. Toute
considération quantitative à ce sujet est exclue du programme.
- Exemple 3 : on fait trois parts d’un mélange en volumes égaux de solutions de même
concentration d’iodure de potassium KI et de K2S2O8 : une part est placée dans la glace fondante,
la deuxième est laissée à la température ordinaire et la troisième est mise au bain marie à 70°C
environ;
- Exemple 4 : la décoloration d’une solution de KMnO4, en milieu acide par l’ion oxalate est
très lente à la température ordinaire alors qu’elle est immédiate à 70°C.
On signalera l’importance pratique de cet accroissement de vitesse par l’élévation de
température : au laboratoire, dans l’industrie et même dans la vie courante. ( autocuiseur;
conservation des aliments par le « froid »).
A-STEREOCHIMIE (8H)
Le méthane
1-3- Structure de quelques molécules L’éthane
L’éthylène
Le benzène
Conformations
2-2- Le cyclohexane Les conformations chaise et bateau
Liaisons axiales et équatoriales
Cas du butène
3- Isomérie de configuration : isomérie Aspect géométrique
Z/E Aspect énergétique
Généralisation : importance de l’isomérie Z/E
- Carbone asymétrique
- Enantiomérie
4- Une isomérie de configuration - Chiralité
l’énantiomérie - Activité optique
- L’isomérie de conformation
- L’isomérie de configuration
5- Conclusion
B- Alcool et polyalcool (6H) - Définition; groupes caractéristiques
- Nomenclature
1- Généralités sur les alcools - Les différentes classes d’alcool
- Propriétés physiques
- Nomenclature
- Estérification-Hydrolyse
- Estérification d’un alcool par un dérivé
4- Esters d’acide
- Saponification des esters
- Exemples de polyesters
- Présentation
4- Structure des polypeptides et des - Structure primaire
protéines - Structure secondaire
- Structure tertiaire
- Différentes fonctions
5- Importance des protéines et des - Enzyme et chiralité
polypeptides
A- Éléments de stéréochimie
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- donner les différents types de carbone : carbone tétragonal, carbone trigonal;
- définir l’isomérie de conformation;
- définir l’isomérie de configuration : isomérie Z/E;
- donner l’importance de l’isomérie Z/E
- distinguer l’isomérie de conformation de l’isomérie de configuration;
COMMENTAIRES
1- Rappel des notions de base de la stéréochimie.
Définir la stéréochimie comme la représentation spatiale des molécules.
2- Isomérie de conformation
Se limiter à l’éthane, au butane et au cyclohexane ( donner les formes bateau et chaise ).
3- Isomérie de configuration
Insister sur les isoméries Z - E; sur l’énantiomérie ( on se contentera au cas de deux atomes de
carbone ).
On rappellera la structure et la géométrie de quelques composés organiques les plus simples : les
hydrocarbures. Pour la notion de conformation on n’envisagera que des hydrocarbures saturés ne
renfermant que des carbones tétraédriques.
B- Alcools et Polyalcools
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- définir et donner des exemples d’alcools;
- indiquer le groupe caractéristique des alcools;
- donner les trois classes d’alcools;
- expliquer la préparation des alcools;
- écrire et interpréter quelques réactions des alcools : oxydation, estérification.....;
- donner des exemples de polyalcools;
- indiquer les utilisations du glycol et du glycérol.
COMMENTAIRES
1- Les alcools
1-1 Existence des trois classes d’alcools
En partant des alcanes renfermant un, deux, trois, quatre atomes de carbone, on introduira les
groupes fonctionnels des trois classes d’alcools; la nomenclature sera donnée.
N.B. La définition, le groupe caractéristique et la nomenclature (déjà vus en 12è) font l’objet d’un
simple rappel
50
1-2 Préparation par hydratation d’un alcène.
* Obtention de l’éthanol par fermentation.
La préparation d’un alcool par hydratation d’un alcène se fait en général en présence d’acide
sulfurique dans le cas particulier de l’éthanol, le procédé industriel le plus récent consiste à faire
glisser de la vapeur d’eau surchauffée sur de l’éthylène sous pression vers 250°C en présence
d’un catalyseur.
La réaction C2H4 + H2O ---------- CH3-CH2OH est limitée et le rendement est mauvais; mais, après
séparation de l’alcool, les gaz sont recyclés et la quasi totalité de l’éthylène est transformée.
Dans le cas d’un alcène dissymétrique R-CH=CH-R’ il peut y avoir compétition entre formation de
deux alcools différents R-CHOH-CH2-R’ et R-CH2-CHOH-R’ ; le groupe -OH se fixe sur l’atome de
carbone le plus substitué de façon préférentielle; la justification de ce résultat expérimental est
hors programme.
1-3 Quelques propriétés des alcools
Toutes ces propriétés seront illustrées par des expériences dans la mesure du possible
- Réaction avec le sodium;
- Déshydratation de l’éthanol;
- Oxydation des alcools primaires et secondaires.
Il sera intéressant de montrer l’action d’oxydant sur des alcools primaires, secondaires et
tertiaires. Avec les alcools en C4, on pourra constater, par exemple qu’il n’y a à froid, aucune
réaction d’oxydation de l’alcool tertiaire alors que les isomères primaires et secondaires sont
oxydés. Pour le cas des polyalcools on se limitera à l’éthane diol et au propane triol-1,2,3. On
indiquera leur importance industrielle.
On se limitera aux composés dont la molécule ne contient pas plus de trois ou quatre atomes de
carbone et deux atomes d’oxygène; tous ces composés ont des propriétés chimiques
nombreuses et variées. Le programme est volontairement limité aux propriétés les plus générales
et les plus fondamentales.
Les noms des composés seront explicités grâce aux règles de nomenclature actuelle
E- Amines et amides
Objectifs : les élèves doivent être capables de :
- définir une amine;
- distinguer les trois classes d’amine;
- expliquer la basicité des amines;
- distinguer centre nucléophile et centre électrophile;
- expliquer la formation des amides à partir des acides carboxyliques;
- écrire la réaction de polycondensation entre une diamine et un diacide.
COMMENTAIRES
On définira les amines comme étant des corps obtenus par remplacement d’un ou plusieurs
atomes d’hydrogène de la molécule d’ammoniac par des groupes carbonés, alkyle ou aryle. On
distinguera suivant le nombre de groupes carbonés ( allant de 1à 3) les amines primaires
secondaires et tertiaires. On donnera les formules générales et des exemples pour chaque classe.
Pour chaque classe d’amine on donnera la nomenclature en évitant l’ancienne au profit de la
nouvelle.
Exemples : CH3-NH2 ne se lira pas méhylamine mais méthanamine.
( CH3-CH2)3N ne se dira pas triéthylamine mais diéthyléthanamine.
On expliquera la basicité des amines tout comme celle de l’ammoniac dont elle dérive.
52
On donnera à titre indicatif la définition de centre nucléophile ( riche en électrons) et électrophile
( pauvre en électrons); on indiquera que les propriétés nucléophiles des amines son dues au
doublet d’électrons non liants que porte l’atome d’azote. Quelques réactions suffisent pour traduire
la réaction entre réactif nucléophile et électrophile.
On indiquera que l’amide est obtenue en remplaçant le groupement -OH par les groupes -NH2 ou
-NHR. Du point de vue pratique, on peut préparer une amide R-CONH 2 par chauffage d’un
carboxylate d’ammonium RCOONH4 solide; la réaction est relativement lente. Ainsi, pour l’CH 3-
CH2ONH4 chauffé à 210°C, la quantité transformée est de 80% au bout d’une demi-heure. Comme
dans le cas de l’estérification on peut prouver cette difficulté en préparant l’amide par action d’un
chlorure d’acyle sur l’ammoniac NH3. La même réaction peut se faire en remplaçant l’ammoniac
par une amine primaire; elle conduit à une amide substituée.
On donnera la nomenclature des amides en partant de celles des acides dont elles dérivent.
On définira les polyamides comme étant des polymères obtenus à partir d’un diacide et d’une
diamine. On prendra comme exemple le nylon 6-6. On montrera comme dans le cas des
polyesters qu’il s’agit d’une réaction de polycondensation.
On dégagera les propriétés de ces produits leur conférant beaucoup d’applications dans
le monde actuel.
R R
H3N-CH-COOH et l’anion H2N- CH-COO-. Toute molécule d’acide aminé correspond à deux
couples acide-base caractérisés respectivement par les constantes Ka1 et Ka2. L’espèce
53
prédominante dépend du pH; comme pour tout couple acide-base, en milieu acide ( pH pKa1 ) le
cation, en milieu basique
( pH pKa2 ) l’anion, au pH intermédiaire le Zwittérion.
La notion de point isoélectrique est hors programme.
Une expérience peut éventuellement être réalisée à titre d’illustration : déplacement d’ions, à partir
d’un échantillon solide d’acide aminé , sur des supports imbibés de solution tampon à trois pH
judicieusement choisis par le professeur.
Remarque : le professeur n’oubliera pas que les propriétés acido-basiques d’un acide aminé
peuvent être principalement dues aux groupes situés dans le radical R.... ainsi que leur nom
l’indique ( c’est le cas, par exemple de l’acide glutamique et de l’acide aspartique ).
3- Liaisons peptidiques Passage aux protéines
La liaison peptidique résulte de l’élimination d’une molécule d’eau entre le groupe amine d’un
acide
aminé et le groupe carboxyle d’un autre acide aminé : il se crée une fonction amide.
Formellement on peut écrire
Pour obtenir un dipeptide donné, la réaction nécessite de » bloquer » ou «activer» les groupes
fonctionnels suivant le schéma simplifié :
On fera remarquer que cette réaction ne modifie pas la configuration de chaque atome de
carbone asymétrique. Un tel processus permet d’obtenir sans ambiguïté le dipeptide souhaité et la
réaction ne continue pas. On délimitera l’étude des possibilités de blocage et d’activation aux
seules réactions déjà connues des élèves, c’est à dire l’activation d’une fonction acide par sa
transformation en chlorure d’acyle, son blocage par sa transformation en fonction amide; le
problème de la régénération d’une fonction bloquée est hors programme.
Les protéines sont des macromolécules formées d’enchaînement d’acides aminés; ce sont donc
des polyamides.
-NH-CH-C-N-CH-C-N-CH-C-
R O H R’ O H R’’ O
La séquence R, R’, R’’.... est rigoureusement définie pour chaque protéine.
Les protéines peuvent donner lieu à des liaisons plus faibles que les liaisons covalentes, liaisons
inter ou intramoléculaires qui contribuent à privilégier certaines conformations; la plus importante
est la liaison H2 entre le groupe carbonyle C = O d’une liaison peptidique et le groupe amine -NH-
d’une autre liaison peptidique:
H----O=C
N N
O=C-N-H---O=C
C
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I- Fabrication de l’anhydride - Grillage des sulfures : Pyrite FeS et blende ZnS
sulfureux.
- Combustion du Soufre
1-Principe
- l’absorption
COMMENTAIRES
L’obtention de l’anhydride sulfureux est la première étape de la production de l’acide sulfurique . A
ce niveau on parlera de grillage qui est l’oxydation d’un sulfure en deux oxydes ( oxyde métallique
et oxyde de soufre ) et de l’oxydation du soufre.
Pour la fabrication de l’acide sulfurique on se limitera au procédé de contact , le procédé des
chambres à plomb étant abandonné ne sera pas enseigné. On donnera le principe de fabrication
de l’acide sulfurique. Dans le procédé de contact on évitera des schémas compliqués qui
n’apportent rien à l’élève.
2- Classification
* Les engrais azotés :
2- 1 Les engrais minéraux : - le sulfate d'ammonium , obtention et spécification
commerciale
- le nitrate d'ammonium , obtention et spécification commerciale
COMMENTAIRES
1- Généralités
* Pour faire comprendre le rôle des engrais, il faut d'abord étudier la composition d'une plante :
l'eau constitue environ 90% de la masse des végétaux, le reste appelé matière sèche comprend
des "éléments plastiques" au nombre de neuf : C, O, H, N, P, Ca , K , Mg , nécessaires pour la
formation des tissus et des oligo - éléments : B , Cu , Fe , Mo , Mn ... représentant moins de 1%
de la matière sèche, nécessaires à la fabrication des enzymes, des protéines ..., toute carence en
l'un de ces éléments étant très dommageable .
* Il faudra ensuite expliquer que la terre arable est un milieu poreux constitué de 25% d'air, de
25% d'eau , de 46% de matières minérales et de 4% de matières organiques puis que la matière
organique est essentiellement constituée par de l'humus tandis que la matière minérale est
constituée de sable, d'argile et de calcaire enfin que l'ensemble humus, argile constitue le
complexe argilo-humique CAH qui assure le stockage des ions .
* Il faudra expliquer que le plantes par l'intermédiaire de leurs racines puisent dans le sol les
élément nécessaires à leur croissance, le sol s'appauvrit ainsi en éléments nutritifs. L'agriculteur
doit donc compenser ces pertes par des engrais appropriés : c'est la fertilisation.
* Il faudra expliquer que les engrais les plus utilisés sont ceux qui apportent les éléments les
moins répandus dans le sol c'est à dire N, P, K.
58
On citera principalement le sulfate et le nitrate d'ammonium qui sont obtenus par action des acides
correspondants sur l'ammoniac, on calculera leur teneur en azote (spécification commerciale) et
on signalera que si l'ion NO3- est directement assimilable par les plantes, l'ion NH4+ est d'abord
fixé par le CAH puis lentement oxydé en ion NO3- avant d'être assimilé .
- Les engrais phosphatés
On fera remarquer que les gisements de phosphates naturels sont principalement constitués de
phosphates de calcium Ca3 (PO4)2 , malheureusement peu soluble dans l'eau . Il est donc
nécessaire de le transformer en superphosphate soluble contenant le dihydrogénophosphate de
calcium Ca (H2PO4)2 particulièrement soluble dans l'eau et facilement assimilable par les plante,
la spécification commerciale est la teneur (%) en masse de P2O5 .
- Les engrais potassiques
On donnera les procédés d'obtention du chlorure de potassium KCl (méthode thermique ou
flottation ), à partir des gisements de sels naturels. On expliquera la nécessité de transformer KCl
en K2SO4 car l'excès d'ion chlorure est toxique pour certaines plantes : tabac, coton ...
On précisera que la spécification commerciale est la teneur en masse de K2O .
2- 2 Les engrais composés
Deux types : mélanges ou complexes
- Les engrais binaires :
mélange : PK : KCl + superphosphate
complexe : NK (par réaction de KCl sur HNO3),NP (par réaction de NH3 sur
H3PO4 ).
- Les engrais ternaires NPK :
* mélange NPK : KCl + NH4NO3 + Ca(H2PO4)2
* complexe NPK : par attaque du phosphate naturel par l'acide nitrique et addition de
KCl.
*Spécification commerciale : % N , % P2O5 , % K2O ; ex : 17-17-17
2-3 Les engrais organiques
On citera les produits à base d'excréments animaux qui contiennent en plus des pourcentages
importants en N, P2O5 , K2O tous les éléments nécessaires à la plante.
On signalera que la matière végétale enfouie ne sera utilisable par la plante qu'après sa
décomposition par les micro-organismes du sol (transformation biochimique conduisant à une
minéralisation).
L'urée est obtenue à partir de l'ammoniac et du dioxyde de carbone et transformée en ion nitrate
par les micro - organismes ( spécification commerciale : 46% N).
C - OXYDOREDUCTION (20 H )
59
en solution aqueuse : ( 10H)
- Action de HCl et H2SO4 dilués sur les métaux Zn, Fe, Al,
1-1 Action des acides sur les Pb, Mg, Cu, Ag .
métaux - Interprétation de la réaction d'un acide sur un métal en
termes d'oxydation et de réduction
1-2 Réaction entre un métal M et - Action d'une solution CuSO4 sur le fer
un ion métallique Mn+ - Action d'une solution de FeSO4 sur le zinc
- Action d'une solution AgNO3 sur le cuivre
- Interprétation, définition des termes :
oxydant, réducteur, oxydation, réduction
C - OXYDOREDUCTION (20 H )
* Objectifs :
- réaliser et observer quelques réactions entre un métal et des solutions diluées de HCl
et de H2SO4;
- écrire les demi-équations électroniques et l'équation bilan de la réaction d'un acide sur
un métal;
- interpréter la réaction entre un métal M et un ion métallique Mn+ par un transfert
d'électrons;
- connaître la classification qualitative des couples Mn+/ M par rapport au couple H+ / H2;
- prévoir si un métal est oxydable par l'ion H+ ou s'il peut réduire un ion métallique;
- connaître les caractéristiques de la pile Daniell ;
- connaître le fonctionnement d’une pile sèche ;
- écrire les réactions aux électrodes lors du fonctionnement de la pile sèche ;
- Connaître l’importance des piles
COMMENTAIRES
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1-2 Réaction d'oxydo - réduction entre un métal et un ion métallique
Ce point permettra de voir des tests d'identification des ions métalliques courants. On montrera à
travers les demi- équations électroniques la réduction d'un ion métallique et l'oxydation des
métaux :
n+ -
M + ne ----> M
2- Les piles
La pile Daniell sera réalisée et son fonctionnement expliqué ; on montrera en particulier que le
bilan des réactions d’électrodes correspond à la réaction spontanée qui a lieu entre les couples
Cu2+/Cu et Zn2+/Zn.
Cette réaction est assortie d’une énergie chimique laquelle est convertie ici en énergie électrique,
une partie est perdue sous forme calorifique dans les différentes sections du circuit.
La détermination de la force électromotrice de cette pile sera l’occasion de donner la notion de
potentiel rédox ( dans notre cas : + 0,34 V pour Cu2+/Cu et – 0,76 V pour Zn2+/Zn )
Se servant de la pile Daniell comme prototype on réalisera, en TP, diverses piles dont on
déterminera les polarités et la valeur de la f. e. m. On donnera à l’appui le schéma conventionnel.
Faute de pouvoir réaliser les séances de travaux pratiques, pour le calcul de la force
électromotrice, on donnera tous les potentiels rédox des couples ( demi piles ) concernés.
Les piles sèches seront étudiées de manière qualitative : on amènera les élèves à reconnaître les
différentes parties constitutives, le fonctionnement sera expliqué par analogie avec la pile Daniell
( oxydation au pôle négatif, réduction au pôle positif sans écriture des réactions d’électrodes ). On
insistera sur l’importance des piles et leur utilisation.
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