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(fin)
Dr. Sanaa Bendahmane
Année universitaire 2021 / 2022
GÉNÉRALITÉS
I. Le tissu cartilagineux ou « cartilage » se
caractérise par 5 points essentiels
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Comme pour le TO, la consistance du tissu cartilagineux est
dure, mais contrairement à l’os, le cartilage n’est pas
minéralisé (sauf exception que nous verrons au cours de
l’ossification).
http://histoblog.viabloga.com/cgi-
bin/display_text.pl?site_id=histoblog&text_id=tissu_cartilagineux&skin_file=public/print.html
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Le tissu cartilagineux est formé d’un seul type cellulaire, les
chondrocytes, répartis dans une MEC abondante et
complexe.
2.1. Les chondrocytes:
Les chondrocytes sont des cellules volumineuses, arrondies,
situées dans de petites logettes (ou chondroplastes) qu’elles
emplissent complètement à l’état vivant. Chaque
chondroplaste contient un ou plusieurs chondrocytes.
Elle favorise l’ostéolyse ce qui permet la libération du calcium dans le sang. Les
cellules cibles de la PTH dans l’os sont les monocytes sanguins (macrophages),
précurseurs des ostéoclastes : la PTH se fixe sur un récepteur membranaire des
précurseurs des ostéoclastes et induit la libération de facteurs solubles, comme
M-CSF (Macrophages Colonie Stimulating Factor), qui agissent sur une cellule
souche pour aboutir à un pré-ostéoclaste.
L’ODF (Osteoclast Differentiating Factor) permet la fusion des pré-ostéoclastes
entre eux pour former un ostéoclaste.
L’IL-6 intervient alors et permet la maturation de cet ostéoclaste et le rend actif.
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CHONDROGENÈSE ET AUTRES
MÉCANISMES
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CHONDROGENÈSE ET AUTRES
MÉCANISMES
! Après avoir reçu des signaux de différenciation appropriés, les cellules
souches mésenchymateuses (CSM) sont des cellules
souches multipotentes et peuvent subir une cascade d'étapes de
différenciation, y compris la prolifération et l'expansion
des progéniteurs, l'engagement et la progression de la lignée, la
différenciation et la maturation, et se différencier ensuite en plusieurs
types de tissus, tels que l'os, le cartilage, graisse, muscle, tendon, etc.
! Des études récentes ont suggéré que les CSM sont importantes pour la
création d’un environnement de niche ou ‘home’ pour les cellules souches
sanguines dans la MO.
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2. 2 La MEC:
Les molécules de la MEC:
! La haute teneur en eau de la MEC (70 à 80 % de son poids)
permet la déformabilité des cartilages.
! Parmi les différents collagènes présents dans la MEC
cartilagineuse, le collagène II est le plus abondant.
! Les PG sont principalement représentés par l’aggrécan, qui
donne au cartilage ses propriétés mécaniques de
compressibilité et d’élasticité.
! Les GAG comme les hondroïtine-sulfates et les kératane-
sulfates des protéoglycanes sulfatés sont riches en radicaux
acides très hydrophiles, responsables de la teneur en eau et
de l’élasticité du cartilage.
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2.2 La MEC (suite):
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Selon la richesse de la MEC en fibres collagènes ou
élastiques on distingue 3 variétés histologiques du
cartilage.
— le cartilage hyalin
— le cartilage élastique
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Fait unique par rapport à tous les autres tissus de l’organisme,
le tissu cartilagineux est totalement dépourvu de vaisseaux
sanguins et lymphatiques ainsi que de nerfs.
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Cette croissance appositionnelle (ou périchondrale) s’oppose à
la croissance interstitielle (rare chez l’adulte) qui se fait par
mitoses des chondrocytes.
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Sous la dénomination apparemment uniforme de « cartilage »,
on distingue des cartilages très différents sur le plan
topographique, moléculaire et fonctionnelle
3. ménisques du genou
d’Eustache, épiglotte
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Les cartilages de la sphère ORL et de l’arbre trachéo-
bronchique ne font pas vraiment parler d’eux.
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Les lésions des cartilages articulaires sont fréquentes,
responsables des ostéoarthrites, notamment de la hanche
(coxarthrose) ou du genou (gonarthrose).
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II. Le cartilage articulaire
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on du cartilage :
II. Le cartilage articulaire
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II. Le cartilage articulaire
Les cartilages articulaires empêchent, avec le liquide
synovial, le frottement des surfaces osseuses.
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III. 3. GH et les stéroïdes sexuels agissent
sur la croissance des os
Pendant toute la période de croissance staturale post-natale,
la croissance en longueur des os longs est sous la
dépendance de facteurs hormonaux agissant sur les
cartilages de conjugaison, au premier rang desquels se
situent IGF1 (dont l’hormone de croissance GH stimule la
production par le foie) et les stéroïdes sexuels, androgènes
et œstrogènes, ce qui explique la poussée de croissance au
moment de la puberté.