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I. SÉANCES AU LABORATOIRE
1) L’étudiant est tenu d’assister à toutes les séances au laboratoire. Une absence non
justifiée, entraîne la note zéro à la séance.
2) Deux absences non justifiées à l’ensemble des séances, entrainent l’interdiction de se
présenter aux examens de fin de semestre et de rattrapage.
3) Le contrôle des connaissances, effectué à chaque séance, se fera sous forme d’un test
individuel (oral ou écrit) et de la correction du cahier de l’étudiant.
4) Les travaux pratiques se font en temps réel : à la fin de la séance, chaque groupe doit
remettre à l’enseignant son compte rendu. Un travail non remis dans les conditions ci-
dessus entraîne la note zéro.
5) La note comptant pour le contrôle continu de la séance, est la somme de celle du test
plus celle issue de la correction du cahier plus celle du compte rendu du groupe.
6) Il n’y aucune possibilité de rattrapage.
7) L’appel de chaque poste de travail est fait en début de séance.
8) Comportement en salle :
a) Les manipulations se font généralement par groupe, il est recommandé aux étudiants
de faire preuve d’esprit d’équipe. Chaque étudiant doit se munir de son matériel :
blouse blanche de dimensions respectables; papier brouillon; formats ou copies
doubles pour la rédaction du compte rendu et le test (« échauffement »); règle; crayon;
stylo (bleu ou noir uniquement); gomme; calculatrice non programmable agrafeuse;
corrector; cahier de travaux pratiques (cahier grand format de 196 pages minimum) ou
tout matériel vous permettant de bien présenter votre devoir.
b) Il est strictement interdit de parler avec éclat, brutaliser les appareils, beaucoup d’entre
eux sont délicats, coutent très chers et demandent un très long délai de livraison, soyez
donc soigneux.
c) Tout montage doit être vérifié par l’Enseignant avant le branchement au secteur.
V-1 Introduction
Quelles que soient la précision de l’appareillage et les précautions prises par
l’expérimentateur, toute mesure physique est entachée d’une erreur: Il n’est donc pas possible
de connaître la valeur exacte g 0 d’une grandeur G .
absolue de g . C’est le rapport de deux grandeurs de même nature, elle n’a donc pas de
dimension physique. Elle s’exprime en pourcentage ou sous forme fractionnaire, mais
toujours sans unité.
V-2 Évaluation des incertitudes
Soit g la valeur mesurée d’une grandeur G . Supposons que, g se déduit des mesures
a , b et c , des grandeurs A , B et C , par l’application d’une formule g f (a, b, c) .
Connaissant f (a, b, c) , a , b et c , comment évaluer g ?
df ( x, y, z,... f dx
f
dy
f
dz .... variables ou, on passe par la différentielle du
x y z
logarithme népérien de la fonction.
1- Cas de grandeurs indépendantes
Exemple: g a b c
On exprime la différentielle de g :
g g g
dg
da db dc ,
a b c
Puis, on calcule les différentes dérivées partielles:
g g g
1; 1 et 1.
a b c
Ce qui nous donne:
dg da db dc
Puis, l’incertitude absolue:
g da db dc ,
ce qui nous donne:
g a b c
L’emploi des valeurs absolues, est exigé par le fait que, l’on n’a pas le droit de
supposer que, des incertitudes peuvent se compenser (s’équilibrer): Il faut donc toujours
prendre la précaution, d’évaluer l’incertitude maximale.
b. Cas d’un monôme
ab dg
Exemple: g . On calcule , à partir des différentielles logarithmiques. On a:
c g
ln g ln a ln b ln c
On passe à la différentielle logarithmique de ln g
dg da db dc
;
g a b c
da db dc
dg g g g ;
a b c
b a ab
dg da db 2 dc
c c c
On a:
b a ab
g da db 2 dc ;
c c c
Ce qui nous donne :
Prendre
R
0,02
R
Sous forme de pourcentage écrire:
R
100 2%
R
Remarques:
a) Un résultat est toujours suivi de son incertitude absolue.
b) Les nombres, exprimant la grandeur, et l’incertitude absolue, s’écrivent avec le méme
nombre de décimales, et, ont la même unité.
c) Lorsque la mesure de la grandeur est repétée (nombre de mesures ≥ 2), l’incertitude de
la mesure, est déterminée, grȃce à l’interval de confiance et du niveau de confiance,
donnés par la loi de Student à (n-1) dégrés de liberté. On parle alors d’incertitude- type
A si l’écart-type a été calculé à partir des moyens statistiques et, d’incertitude-type B
si l’écart-type a été calculé à partir des moyens issus de la probabilité ou d’autres.
Pour les résultats liés à la recherche (tout est calibré de façon optimale), les utiliser.
d) L’incertitude, s’exprime au niveau de sa partie décimale, avec deux chiffres
significatifs si, le niveau de confiance est de 0,99, avec un seul chiffre si, le niveau de
confiance est de 0,95, et, par un nombre entier si, le niveau de confiance est faible.
e) Dans le calcul de l’incertitude (absolue ou relative), toujours utiliser, les quantités non
arrondies dans l’application numérique. L’arrondi étant effectué, sur le résultat final.
f) La qualité d’une mesure, est donnée par la précision. Plus elle est faible, plus la
mesure est précise.
g) L’unité doit toujours ȇtre indiquée.
h) Lors des calculs, exprimer toujours la valeur donnée par la caculatrice avec toutes les
décimales, l’incertitude vous permettra de déterminer le nombre de décimales
souhaitées.
Une courbe, doit pouvoir être comprise, sans difficultés, par une personne, n’ayant pas
participé à son élaboration. Pour cela, il faut:
a) Utiliser du papier millimétré;
b) Indiquer sur le graphe, la fonction représentée (exemple: U f I ), le nom des
grandeurs portées en abscisses et en ordonnées, avec leurs unités;
c) Choisir des échelles simples, en utilisant au mieux, la surface de la feuille de papier
millimétré. Les indiquer clairement, en portant les graduations de façon régulièrement
espacées sur les deux axes.
Pour tracer la courbe y f (x) , il faut:
a) Indiquer chaque point expérimental de coordonnées x et y , non pas par un simple
point, car le symbole doit rester visible, quand la courbe sera tracée, mais, par une
croix ou un autre symbole ( , x ,…etc);
b) Porter pour chaque point, les rectangles d’incertitudes: Rectangles centrés sur les
points, de côtés parallèles aux axes, et, égaux à: 2x et 2y . Si l’incertitude n’est
pas prise en compte sur un des axes, on obtient des segments d’incertitudes.
c) Tout point expérimental considéré pour les calculs (de la pente par exemple), aura
obligatoirement pour coordonnées (x±Δx , y±Δy) suivant le sommet du rectangle
considéré.
d) Tracer la courbe au crayon, d’un trait fin, en la faisant passer au mieux, par les
différents rectangles d’incertitudes.
Remarques:
e) Diagramme de compatibilité
Ce diagramme, permet de comparer, les résultats de mesure, d’une même grandeur,
obtenue par des méthodes différentes. On trace sur un papier millimétré, des axes parallèles,
de même origine, de même échelle, et, de même unité. Chaque axe, correspondant à une
méthode. On porte les valeurs des mesures, avec leurs incertitudes, la compatibilité est
constatée, par le chevauchement des zones d’incertitudes (comparaison de la constante de
raideur d’un ressort obtenue par la méthode statique et par la méthode dynamique).
Exemple: Dans cet exemple, nous montrons juste comment ça marche en comparant la
longueur d’une table mesurée par le mètre ruban et le double décamètre.
Pour des besoins de lecture, les zones d’incertitudes X 1 X 1 , X 1 X 1 et
X 2 X 2 , X 2 X 2 sont très agrandies. Les valeurs X 1 et X 2 , représentent
respectivement, la longueur de la table obtenue par le mètre ruban et un double décamètre,
sont les centres des différentes zones.
X1
X1-ΔX1 X1+ΔX1
X2-ΔX2 X2+ΔX2
X1
X2
X1-ΔX1 X1+ΔX1
X2-ΔX2 X2+ΔX2
f) Examples de tracés
g)
Ordonnée (unité) Droite de pente maximale Rectangle d’incertitude
Point aberrant
O Abscisse (unité)
Point aberrant
O Abscisse (unité)
Courbe tracée
Point aberrant
O Abscisse (unité)
VII. IN
VIII. ITIATION AUX MESURES
VII.1 Mesures électriques
Un circuit de mesure peut être décomposé en trois parties:
VII INITIATION AUX MESURES
VII.1 Mesures électriques
Un circuit de mesure peut être décomposé en trois parties :
a) La source (ou générateur) permettant d’alimenter le circuit;
b) Le système proprement dit, composé d’éléments tels que résistors, condensateurs,
bobines, diodes associés en série ou en parallèle…etc.
c) La détection comportant les appareils de mesure: ampèremètres, voltmètres,
ohmmètres, oscilloscope …etc.
INP IAB
A B
N P
UPN UAB
Convention générateur : UPN=VP-VN Convention récepteur
VII.3 Les appareils de mesure: Ampèremètre et Voltmètre
Les ampèremètres et les voltmètres utilisés en T.P., sont des appareils bâtis sur le même
principe: ce sont tous deux galvanomètres (appareil qui mesure des intensités de courant
faible), à cadre mobile. Le cadre est solidaire d’une aiguille qui se déplace devant un cadrant
gradué.
a) L’Ampèremètre
Il sert à mesurer l’intensité du courant qui circule dans le circuit. Il est donc toujours
monté en série. Pour que son introduction dans le circuit perturbe le moins possible le
fonctionnement du système, il faut que sa résistance interne r soit la plus faible possible. Si
on applique la loi d’Ohm au circuit ci-dessous on a: I E / R r
G(E)
R A(r)
®
b) Le Voltmètre
Il sert à mesurer la d .d . p. qui existe entre deux points M et N du circuit, il est donc
toujours monté en dérivation (parallèle) entre les points M et N . Pour que son introduction
perturbe le moins possible le fonctionnement du circuit, Il faut que sa résistance interne soit la
plus grande possible.
En effet on a:
VM VN RI 1 RI I 2 R2 I 2
G(E)
I1
M N
R
I2
V
VII.4 Le Calibre
Le calibre d´un ampèremètre ou d´un voltmètre, est l’intensité ou la tension maximale
que l’on peut mesurer avec l’appareil lorsqu’on fonctionne sur ce calibre. C’est la valeur qui
fait dévier l’aiguille de la totalité de la graduation.
Il est conseillé, au début de chaque montage, de partir du plus grand calibre, et réduire
progressivement, jusqu’au meilleur calibre.
Le meilleur calibre, est celui qui donne la plus grande déviation de l’aiguille, mais
n’atteignant pas la totalité de l’échelle (risque de détérioration de l’appareil). C’est aussi, celui
qui donne la meilleure précision sur la mesure. Si on connait la valeur de la grandeur que l’on
veut mesurer, le meilleur calibre est le plus petit possible mais supérieur à la mesure.
Pour la lecture, il faut lire la déviation de l’aiguille sur l’échelle graduée, cette
déviation correspond à une fraction du calibre.
Si N est le nombre total de divisions de l’échelle choisie, X M le calibre utilisé et n
la graduation en face de laquelle se trouve l’aiguille, la mesure recherchée sera donnée par:
n
X XM
N
Exemple: On a mesuré la tension aux bornes d’un circuit à l’aide d’un voltmètre. L’aiguille
indique 60 déviations, le calibre étant 30 V , la plus petite division étant 1 et le nombre total
de divisions de l’échelle étant 100, la mesure est:
Lecture * calibre 60 30
18 V
nombre total de divisions de l ' Echelle 100
A
i ia
Ra
is
Rs
on a aussi :
Ra
i 1 ia
Rs
L’échelle étant une graduation présente sur l’appareil. L’incertitude totale est donnée
par:
I I C I L
V VC VL
En prenant l’exemple du voltmètre précédent, Si sa classe est 1 en courant continu alors:
L’incertitude absolue de construction en continu sur le calibre 30 volts est:
1 30
VC 0.3 V
100
Il va de soi que, cette incertitude ne concerne que la qualité de l’appareil, il faut y ajouter
l’incertitude sur la lecture:
0.5 30
VL 0.15 V
100
Dans cet exemple notre voltmètre a 100 divisions par pas de 1. L’erreur totale est donc:
V VC VL 0.3 0.15 0.45 V
On écrit donc pour un niveau de confiance de 0,99:
V 18.00 0.45V
N.B : Dans certains ouvrages, la moitié de la plus petite divisions est nommée, coefficient de
lecture.
L’incertitude de parallaxe peut être évitée, en manipulant soigneusement les appareils.
VII.6 Les résistors à curseur
C
A B
Schéma équivalent :
La valeur lue au repérage, ici 2 doit être multipliée, par le facteur multiplicatif, ici 10
( n 1), pour trouver la valeur de la résistance entre les bornes A et C.
Dans cet exemple, R AC 2 10 20 .
A B
Lorsqu’on est branché, entre A et C (ou entre B et C), on peut, faire varier la
résistance. Entre A et B, on a la totalité invariable. On utilise un rhéostat, pour faire varier,
l’intensité du courant dans un circuit, il est alors branché en série.
Pour déterminer, l’erreur sur la résistance, on utilise la précission, donnée par le
constructeur. Elle se trouve généralement, sur le bord des boites et s’exprime en pourcentage.
R P R
On a: P 100, R ,
R 100
si les boites sont montées en série on a:
P1 R1 P2 R2 ....... Pn Rn
R .
100
N.B. Pour bien appliquer cette formule, prendre juste le chiffre affiché sur les boites.
VII.7 Incertitude due à la règle graduée
L’incertitude absolue, due à la règle graduée, est égale, à une certaine fraction d’une
graduation de l’instrument au dessus de laquelle la mesure est impossible Sachant que, le
repérage est effectué à gauche et à droite. De manière pratique, c’est le constructeur de
l’instrument, qui nous donne la bonne fraction à considérer par l’intermédiaire de la notice
d’utilisation. Ou, il donne l’incertitude absolue de son instrument. On va considérer la plus
petite division de la graduation utilisée.
VII.8 Incertitude due à un appareil à affichage numérique
L’incertitude absolue, due à un appareil à affichage numérique, est donnée, par le
constructeur. En général, cette incertitude, se calcule à l’aide d’une formule de la forme:,
n1 % lecture n2 UR les ni sont donnés pour chaque calibre. UR (unité de
Pour faire cela, on applique une tension V0 aux extrémités A et B. On a alors, une
tension variable entre A et C ou entre B et C, sa valeur étant comprise entre 0 et V0.
Courant alternatif
45°
Appareil à utiliser avec le cadran à 45° par rapport au plan horizontal
Symbole de réglage du zéro
+ -
A R1 R2
+ -
K G
G : Générateur de tension continue, Réglé à la tension qui vous sera indiquée par les
Enseignants (il est conseillé de toujours avoir le générateur en face de soi).
A : Ampèremètre
Pour les valeurs de R , variant de 1500 à 6000 , par pas de 500 , noter les valeurs de
l’intensité correspondantes. Porter vos résultats dans le tableau identique au suivant :
R
1 / R 1
1 / R 1 Calibre I Lecture I I A I ( A)
1500
….
6000
Pour faciliter le calcul de 1 / R , prendre une fonction auxiliaire g telle que g 1 / R .
UNITÉS FONDAMENTALES
UNITÉS DERIVÉES
SYSTÈMES MÉTRIQUES
Méga=million, Giga=milliard
Avec:
N le nombre total de crédits du module;
M, le nombre total d’unités d’enseignements du module;
nj le crédit de l’unité d’enseignement j;
Ej, la note obtenue à l’examen de l’unité d’enseignement j.
3. Bien entretenir tous les documents, meubles, appareils, espace de travail…etc mis à
votre disposition.
ÊTRE EN RÉGLE AVEC L’ADMINISTRATION
Il faut toujours être en règle avec l’administration, c'est-à-dire:
2) Suivre de façon assidu tous les enseignements programmés (Travaux pratiques ; Cours
magistraux ; Travaux dirigés…etc) ;
4) Très important : Pour les étudiants admis au niveau supérieur exemple du niveau 1
pour le niveau 2, et n’ayant pas obtenus la totalité des crédits (60 crédits), recomposer
obligatoirement (contrôle continu et session normale et de rattrapage au cas où la
7) Les requêtes sont recevables, soixante douze (72) heures ouvrables, qui suivent la
publication des résultats. Pour les résultats issus de la plate forme, adressez vos
requêtes au chef de Département;
8) Ne pas passer la nuit sans avoir lu tous les cours pris pendant la journée, risque d’oubli
de certaines explications importantes;
5) Toujours s’occuper seulement de ses propres affaires, pour le reste, voir sans voir et
entendre sans entendre (être sourd et muet!).
À avoir:
Philippe Tourrenc: Introduction à la physique: Fascicule 1/2 : Introduction, rappels et
compléments. UNIVERSITE PIERRE & MARIE CURIE 2005-2006.