Vous êtes sur la page 1sur 32

GÉNÉRALITÉS

I. SÉANCES AU LABORATOIRE

1) L’étudiant est tenu d’assister à toutes les séances au laboratoire. Une absence non
justifiée, entraîne la note zéro à la séance.
2) Deux absences non justifiées à l’ensemble des séances, entrainent l’interdiction de se
présenter aux examens de fin de semestre et de rattrapage.
3) Le contrôle des connaissances, effectué à chaque séance, se fera sous forme d’un test
individuel (oral ou écrit) et de la correction du cahier de l’étudiant.
4) Les travaux pratiques se font en temps réel : à la fin de la séance, chaque groupe doit
remettre à l’enseignant son compte rendu. Un travail non remis dans les conditions ci-
dessus entraîne la note zéro.
5) La note comptant pour le contrôle continu de la séance, est la somme de celle du test
plus celle issue de la correction du cahier plus celle du compte rendu du groupe.
6) Il n’y aucune possibilité de rattrapage.
7) L’appel de chaque poste de travail est fait en début de séance.
8) Comportement en salle :
a) Les manipulations se font généralement par groupe, il est recommandé aux étudiants
de faire preuve d’esprit d’équipe. Chaque étudiant doit se munir de son matériel :
blouse blanche de dimensions respectables; papier brouillon; formats ou copies
doubles pour la rédaction du compte rendu et le test (« échauffement »); règle; crayon;
stylo (bleu ou noir uniquement); gomme; calculatrice non programmable agrafeuse;
corrector; cahier de travaux pratiques (cahier grand format de 196 pages minimum) ou
tout matériel vous permettant de bien présenter votre devoir.
b) Il est strictement interdit de parler avec éclat, brutaliser les appareils, beaucoup d’entre
eux sont délicats, coutent très chers et demandent un très long délai de livraison, soyez
donc soigneux.
c) Tout montage doit être vérifié par l’Enseignant avant le branchement au secteur.

II. DIFFERENTES PHASES DE LA MANIPULATION

1. Travail individuel à la bibliothèque (à la maison)


Pour cette phase, chaque étudiant doit avoir un cahier individuel qui sera contrôlé par
l’Enseignant.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 1


La préparation des T.P. consiste en une lecture approfondie du texte de T.P. dans le
but d’en retenir les grands principes et par la suite, faire un résumé succinct, en indiquant les
schémas des montages.
Préparer les tableaux ou seront reportés les mesures expérimentales en cas de besoin.
Il doit y mentionner et démontrer, les passages théoriques indispensables à la bonne
compréhension de l’expérience. L’ordre de préparation est celui indiqué pour la rédaction
d’un compte rendu de la manipulation.
Après avoir fini la préparation, l’étudiant doit être capable de répondre aux questions
suivantes :
a) Qu’est ce qu’il va faire? (le but de la manipulation)
b) Quelles sont les grandeurs à déterminer et les grandeurs intermédiaires nécessaires à
cette détermination?
c) Avec quoi il va faire ? (inventaire du matériel utilisé)
d) Comment va-t-il faire ? (mode opératoire, montage schémas et réglages)
e) Quelle est l’allure théorique des courbes à étudier ?
f) Quelle sont les erreurs qu’on peut prévoir? (calcul littéral d’erreurs si une formule est
utilisée)
2. Travail au laboratoire
a) Identifier tous les éléments relatifs à la manipulation;
b) Réaliser les montages ou réglages suivant le mode opératoire indiqué ;
c) Appeler l’Enseignant pour vérification avant tout branchement ;
d) Procéder aux mesures en se plaçant dans les conditions optimales (ne pas bouger la
table, se placer dans les bons plan de travail, affiner les réglages, bien choisir le
calibre, prendre de grandes longueurs ou de grands nombres d’oscillations, essayer le
plus possible de rester dans les mêmes conditions pour des mesures similaires);
e) Évaluer les incertitudes en précisant toutes les causes ;
f) Réunir les mesures dans un tableau faisant apparaitre les grandeurs intermédiaires, les
grandeurs déduites, les incertitudes et toutes les indications nécessaires (échelle,
calibre…etc) ;
g) Se réserver au moins une heure pour la rédaction effective du compte rendu, que le
groupe devra remettre à l’Enseignant à la fin de la séance.
Toutes les difficultés rencontrées en salle doivent être signalées à l’Enseignant.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 2


III. QUALITÉS D’UN APPAREIL DE MESURE
Trois qualités caractérisent un appareil de mesure et qui sont : la justesse, la fidélité et la
sensibilité.
a) La justesse d’un appareil est caractérisée par la plus petite variation de la grandeur
décelée.
b) La fidélité d’un appareil de mesure est son aptitude à donner des indications très
voisines lors de l’application répétée de la même grandeur dans les mêmes conditions.
c) La sensibilité, est la plus petite variation de la mesure qu’il peut déceler. On utilise
aussi le terme résolution pour indiquer la sensibilité.

IV. CLASSIFICATION DES ERREURS DANS LES MESURES


Les erreurs, qui faussent couramment les résultats d’une manipulation scientifique, sont
classées suivant leurs origines, en trois groupes : Les erreurs accidentelles, les erreurs
systématiques et les erreurs d’imprécision.
1. Erreurs accidentelles
a) L’opérateur dans la précipitation confond l’échantillon (il est recommandé à tout
chercheur d’identifier au préalable l’échantillon à analyser ; chaque spécimen doit
porter une étiquette).
b) Se tromper dans le comptage des oscillations d’un pendule (la répétition est donc
conseillée, faire plusieurs séries de comptage et puis prendre la moyenne
arithmétique).
c) Se tromper en plaçant la virgule est d’autant grave car, pareille erreur de calcul peut
ruiner tout le laboratoire.
Le bon sens et l’esprit critique, de l’expérimentateur, suffisent à décider de ces erreurs
absurdes.
2. Erreurs systématiques
a) Expérimenter avec un appareil faux par exemple, un ampèremètre ou un voltmètre
dont la résistance grillée, a été remplacée par une autre ayant une valeur différente.
Une correction s’impose, c’est - à – dire, toutes les indications doivent être multipliées
par une constante. Cette erreur s’élimine dans le cas du rapport de deux mesures.
b) Travailler avec un appareil sans ajustement du zéro, de l’aiguille pour les
ampèremètres et les voltmètres à cadrant par exemple ou la correction du zéro pour les
pieds à coulisse, thermomètre…etc. La correction du zéro non effectuée, nous amène à
compter à partir de un, au lieu de zéro par exemple.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 3


3. Erreur d’imprécision
L’énumération, bien que non exhaustive, met donc l’expérimentateur sur ses gardes, citons :
a) Appareil imprécis (défaut de construction), tubes capillaires à sections irrégulières,
irrégularité des bras d’une balance, angle d’un prisme inexact ;
b) Mauvaise lecture d’un cadran, elle n’est importante que s’il y a erreur de parallaxe : on
conseille de se tenir en face du cadran, la lecture devant se faire dans la même
position ;
c) Mauvaise mise au point de l’image : s’assurer de la netteté de l’image (plage
lumineuse).

V. MESURES PHYSIQUES ET INCERTITUDES

V-1 Introduction
Quelles que soient la précision de l’appareillage et les précautions prises par
l’expérimentateur, toute mesure physique est entachée d’une erreur: Il n’est donc pas possible
de connaître la valeur exacte g 0 d’une grandeur G .

L’erreur absolue, commise sur la détermination de la grandeur G , est la différence,


entre la valeur mesurée g , et la valeur exacte g 0 . Cette dernière étant inconnue, il en est de
même de l’erreur absolue.
L’incertitude absolue g , est une majoration de l’erreur absolue, évaluée, en se
plaçant dans les conditions les plus défavorables. Elle a les mêmes dimensions physiques
que la grandeur sur laquelle elle porte, et elle s’exprime par un nombre positif, avec la même
unité que, celle retenue pour la grandeur. On note:
g  Sup g  g 0 
g
L’incertitude relative , est le quotient de l’incertitude absolue g , par la valeur
g

absolue de g . C’est le rapport de deux grandeurs de même nature, elle n’a donc pas de
dimension physique. Elle s’exprime en pourcentage ou sous forme fractionnaire, mais
toujours sans unité.
V-2 Évaluation des incertitudes
Soit g la valeur mesurée d’une grandeur G . Supposons que, g se déduit des mesures
a , b et c , des grandeurs A , B et C , par l’application d’une formule g  f (a, b, c) .
Connaissant f (a, b, c) , a , b et c , comment évaluer g ?

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 4


On utilise la différentielle d’une fonction à plusieurs

df ( x, y, z,...  f dx 
f
dy 
f
dz  .... variables ou, on passe par la différentielle du
x y z
logarithme népérien de la fonction.
1- Cas de grandeurs indépendantes

a. Cas d’un Polynôme

Exemple: g  a  b  c
On exprime la différentielle de g :
g g g
dg 
da  db  dc ,
a b c
Puis, on calcule les différentes dérivées partielles:
g g g
1;  1 et 1.
a b c
Ce qui nous donne:
dg  da  db  dc
Puis, l’incertitude absolue:
g  da   db  dc ,
ce qui nous donne:
g  a  b  c
L’emploi des valeurs absolues, est exigé par le fait que, l’on n’a pas le droit de
supposer que, des incertitudes peuvent se compenser (s’équilibrer): Il faut donc toujours
prendre la précaution, d’évaluer l’incertitude maximale.
b. Cas d’un monôme

ab dg
Exemple: g  . On calcule , à partir des différentielles logarithmiques. On a:
c g
ln  g   ln  a   ln  b   ln  c 
On passe à la différentielle logarithmique de ln  g 
dg da db dc
   ;
g a b c
da db dc
dg  g g g ;
a b c
b a ab
dg  da  db  2 dc
c c c
On a:
b a  ab
g  da  db  2 dc ;
c c c
Ce qui nous donne :

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 5


b a ab
g  a  b  2 c .
c c c

2- Cas de grandeurs liées


Il arrive parfois que, dans une expression du type g  f (a, b, c) , les valeurs de a , b et
c ne soient pas toutes indépendantes, certaines d’entre elles, étant fonctions d’une même
variable x : a  u(x) et b  v(x) . Il convient alors, pour calculer l’incertitude sur g , de
dg
regrouper dans la relation différentielle donnant dg ou , les termes dépendants de x ,
g
g
avant d’effectuer, les prises de valeurs absolues, conduisant aux expressions de g ou .
g
a
Exemple: g  avec a  x et b  x  1 .
b
On a:
dg da db
 
g a b
a b
Comme da  db  dx , ( da  dx ; db  dx ) il vient:
x x
dg dx dx
 
g x x 1
Soit:
dg  1 1  1
  dx  dx
g  x x 1 xx  1
On a:
dx
dg 
x  12
D’où :
x
g  .
x  12
Si nous évaluons l’incertitude type composé on utilise la relation :
1
 n  f   2
2

s y    s  où s k est l’incertitude type de chacune des grandeurs x k . Et, y le
 k 1  x k k  
 
résultat du mesurage obtenu à partir des grandeurs indépendantes x k : y  f x1 , x2 , x3 ...., xn  .
Puis, calculer l’incertitude élargie (incertitude globale).

V.3 Présentation des résultats

Généralement, le calcul numérique de la valeur d’une grandeur et de son incertitude,


fait généralement apparaître un grand nombre de décimales superflues, que l’on ne doit pas

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 6


conserver, dans la présentation finale du résultat, car, elles ne sont pas significatives. Nous
allons nous attarder, sur les décimales importantes d’une incertitude absolue, qualifiées de
significatives.

Exemple: Soit à déterminer, la résistance électrique d’un conducteur, sachant que, la


différence de potentiel entre ses bornes, est: U  3,13  0,03V , lorsqu’il est traversé par un

courant d’intensité I  2,09  0,02 A . De la loi d’Ohm:


U  RI ,
On tire:
U
R
I
Puis, on calcul l’incertitude relative:
dR dU dI
 
R U I
On a:
U dU U dI dU U
dR     2 dI
I U I I I I
D’où :
1 U
R  U  2 I .
I I
Applications numériques:
3,13
R  1,497607656 
2,09
3,13  0,03 0,02 
R      0,028685245 
2,09  3,13 2,09 
(Affichage en mode normal : Éviter d’écrire le résultat sous forme de puissance de dix)

On ne doit en aucun cas écrire:


R  1,497607656  0,028685245 
Pour écrire correctement ce résultat, on commence par écrire correctement
l’incertitude. R  0,03  (Le niveau de confiance est de 0,95. Pour un niveau de
confiance de 0,99, on a R  0,029 ), on majore toujours l’incertitude. Puis, on passe à la
valeur principale, sachant que, cette dernière, est arrondie par excès ou par défaut, et, possède
le même nombre de décimales que l’incertitude. On a donc: R  1,50  . Le résultat final, se
met donc sous la forme:

R  1,50  0,03  , niveau de confiance 0,95.


.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 7


Pour bien écrire l’incertitude relative, qui est, le rapport de l’incertitude absolue (qu’on
arrondi toujours par excès), par la valeur de la grandeur (qu’on arrondi par excès ou par
défaut, arrondi arithmétique), utiliser la même méthode que l’incertitude absolue:
R U I 0,03 0,02
     0,0191540425
R U I 3,13 2,09

Prendre
R
 0,02
R
Sous forme de pourcentage écrire:

R
 100  2%
R
Remarques:
a) Un résultat est toujours suivi de son incertitude absolue.
b) Les nombres, exprimant la grandeur, et l’incertitude absolue, s’écrivent avec le méme
nombre de décimales, et, ont la même unité.
c) Lorsque la mesure de la grandeur est repétée (nombre de mesures ≥ 2), l’incertitude de
la mesure, est déterminée, grȃce à l’interval de confiance et du niveau de confiance,
donnés par la loi de Student à (n-1) dégrés de liberté. On parle alors d’incertitude- type
A si l’écart-type a été calculé à partir des moyens statistiques et, d’incertitude-type B
si l’écart-type a été calculé à partir des moyens issus de la probabilité ou d’autres.
Pour les résultats liés à la recherche (tout est calibré de façon optimale), les utiliser.
d) L’incertitude, s’exprime au niveau de sa partie décimale, avec deux chiffres
significatifs si, le niveau de confiance est de 0,99, avec un seul chiffre si, le niveau de
confiance est de 0,95, et, par un nombre entier si, le niveau de confiance est faible.
e) Dans le calcul de l’incertitude (absolue ou relative), toujours utiliser, les quantités non
arrondies dans l’application numérique. L’arrondi étant effectué, sur le résultat final.
f) La qualité d’une mesure, est donnée par la précision. Plus elle est faible, plus la
mesure est précise.
g) L’unité doit toujours ȇtre indiquée.
h) Lors des calculs, exprimer toujours la valeur donnée par la caculatrice avec toutes les
décimales, l’incertitude vous permettra de déterminer le nombre de décimales
souhaitées.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 8


i) Déterminer avec précision une quantité F revient à, déterminer F et son incertitude, et,
écrire le résultat sous la forme F±ΔF, en respectant le niveau de confiance.
j) Lorsque le niveau de confiance n’est pas précisé, prendre un seul chiffre significatif au
niveau de la partie décimale de l’erreur.

VI. CONSTRUCTION DES COURBES

Une courbe, doit pouvoir être comprise, sans difficultés, par une personne, n’ayant pas
participé à son élaboration. Pour cela, il faut:
a) Utiliser du papier millimétré;
b) Indiquer sur le graphe, la fonction représentée (exemple: U  f I  ), le nom des
grandeurs portées en abscisses et en ordonnées, avec leurs unités;
c) Choisir des échelles simples, en utilisant au mieux, la surface de la feuille de papier
millimétré. Les indiquer clairement, en portant les graduations de façon régulièrement
espacées sur les deux axes.
Pour tracer la courbe y  f (x) , il faut:
a) Indiquer chaque point expérimental de coordonnées x et y , non pas par un simple
point, car le symbole doit rester visible, quand la courbe sera tracée, mais, par une
croix ou un autre symbole ( , x ,…etc);
b) Porter pour chaque point, les rectangles d’incertitudes: Rectangles centrés sur les
points, de côtés parallèles aux axes, et, égaux à: 2x et 2y . Si l’incertitude n’est
pas prise en compte sur un des axes, on obtient des segments d’incertitudes.
c) Tout point expérimental considéré pour les calculs (de la pente par exemple), aura
obligatoirement pour coordonnées (x±Δx , y±Δy) suivant le sommet du rectangle
considéré.
d) Tracer la courbe au crayon, d’un trait fin, en la faisant passer au mieux, par les
différents rectangles d’incertitudes.
Remarques:

a) Il peut arriver qu’il existe un point isolé, manifestement en dehors de la courbe:


C’est ce qu’on appelle un point aberrant, il provient d’une erreur
supplémentaire, non chiffrée par le calcul d’erreur. On ne tiendra pas compte
d’un tel point.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 9


b) Si la courbe est une droite, et qu’il est demandé de déterminer la pente, une
méthode, consiste à, tracer les droites extrêmes de pentes a1 et a 2 , passant par
a1  a 2
les rectangles d’incertitudes, puis, à prendre pour pente moyenne: a 
2
L’incertitude absolue sur a , est obtenue, en majorant l’erreur absolue, soit:
 a1  a 2 
a  Sup a  a1   Sup a  a 2   Sup 

 2 
c) Si l’on sait que, la loi physique étudiée, est de la forme: y  ax , il faudra faire

très attention avec le point de coordonnées 0 , 0 car, dans certains cas, ce

point correspond à un point critique ou limite de coordonnées xc , y c  à partir


ou, au-delà du quel, la loi physique est réalisée ou non. On considèrera, lors
des tracés, que, ce point est le plus bas ou le plus haut.
d) Dans le cas général, la pente et l’ordonnée à l’origine, sont données par:
 a1  a 2  a  a2  b1  b2  b  b2
a  Sup , a  1
 et b  Sup 
 2
, b  1

 2  2   2

e) Diagramme de compatibilité
Ce diagramme, permet de comparer, les résultats de mesure, d’une même grandeur,
obtenue par des méthodes différentes. On trace sur un papier millimétré, des axes parallèles,
de même origine, de même échelle, et, de même unité. Chaque axe, correspondant à une
méthode. On porte les valeurs des mesures, avec leurs incertitudes, la compatibilité est
constatée, par le chevauchement des zones d’incertitudes (comparaison de la constante de
raideur d’un ressort obtenue par la méthode statique et par la méthode dynamique).
Exemple: Dans cet exemple, nous montrons juste comment ça marche en comparant la
longueur d’une table mesurée par le mètre ruban et le double décamètre.
Pour des besoins de lecture, les zones d’incertitudes X 1  X 1 , X 1  X 1  et
X 2  X 2 , X 2  X 2  sont très agrandies. Les valeurs X 1 et X 2 , représentent
respectivement, la longueur de la table obtenue par le mètre ruban et un double décamètre,
sont les centres des différentes zones.

X1

X1-ΔX1 X1+ΔX1

Zone d’incertitude de la largeur donnée par le mètre ruban

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 10


X2

X2-ΔX2 X2+ΔX2

Zone d’incertitude de la largeur donnée par le double décamètre


Lorsqu’on superpose les deux zones on a :

X1
X2

X1-ΔX1 X1+ΔX1
X2-ΔX2 X2+ΔX2

La zone de compatibilité est donnée par l’intervalle X 1  X 1 , X 2  X 2  .

f) Examples de tracés
g)
Ordonnée (unité) Droite de pente maximale Rectangle d’incertitude

Droite de pente minimale

Point aberrant

O Abscisse (unité)

Pour le tracé ci-dessus, le point de coordonnées 0 , 0 vérifie la loi physique étudiée.

Ordonnée (unité) Droite de pente maximale Rectangle d’incertitude

Droite de pente minimale

Point aberrant

O Abscisse (unité)

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 11


Ordonnée (unité) Rectangle d’incertitude

Courbe tracée

Point aberrant

O Abscisse (unité)
VII. IN
VIII. ITIATION AUX MESURES
VII.1 Mesures électriques
Un circuit de mesure peut être décomposé en trois parties:
VII INITIATION AUX MESURES
VII.1 Mesures électriques
Un circuit de mesure peut être décomposé en trois parties :
a) La source (ou générateur) permettant d’alimenter le circuit;
b) Le système proprement dit, composé d’éléments tels que résistors, condensateurs,
bobines, diodes associés en série ou en parallèle…etc.
c) La détection comportant les appareils de mesure: ampèremètres, voltmètres,
ohmmètres, oscilloscope …etc.

Système à étudier Détection


Source

VII.2 Sources électriques


On distingue:
a) Les sources de tension: Ce sont les sources les plus courantes. La tension de sortie
peut être constante (alimentation stabilisée, ou alimentation continue, ces générateurs
ont pour fréquence celle du secteur) ou varier avec le temps (sources de tension
variables) et la fréquence du signal débité peut être fixé (Générateur de Basses
Fréquences (G.B.F));

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 12


b) Les sources de courant : L’intensité du courant débité dans le circuit est indépendante
de celui-ci.

INP IAB

A B
N P

UPN UAB
Convention générateur : UPN=VP-VN Convention récepteur
VII.3 Les appareils de mesure: Ampèremètre et Voltmètre
Les ampèremètres et les voltmètres utilisés en T.P., sont des appareils bâtis sur le même
principe: ce sont tous deux galvanomètres (appareil qui mesure des intensités de courant
faible), à cadre mobile. Le cadre est solidaire d’une aiguille qui se déplace devant un cadrant
gradué.
a) L’Ampèremètre
Il sert à mesurer l’intensité du courant qui circule dans le circuit. Il est donc toujours
monté en série. Pour que son introduction dans le circuit perturbe le moins possible le
fonctionnement du système, il faut que sa résistance interne r soit la plus faible possible. Si
on applique la loi d’Ohm au circuit ci-dessous on a: I  E / R  r 

G(E)

R A(r)
®
b) Le Voltmètre
Il sert à mesurer la d .d . p. qui existe entre deux points M et N du circuit, il est donc
toujours monté en dérivation (parallèle) entre les points M et N . Pour que son introduction
perturbe le moins possible le fonctionnement du circuit, Il faut que sa résistance interne soit la
plus grande possible.
En effet on a:
VM  VN  RI 1  RI  I 2   R2 I 2

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 13


R2 étant la résistance interne du voltmètre. On cherche à rendre I 2 négligeable, il faut donc
que R2 soit très grand de sorte que : . VM  VN  RI

G(E)

I1
M N
R
I2
V

VII.4 Le Calibre
Le calibre d´un ampèremètre ou d´un voltmètre, est l’intensité ou la tension maximale
que l’on peut mesurer avec l’appareil lorsqu’on fonctionne sur ce calibre. C’est la valeur qui
fait dévier l’aiguille de la totalité de la graduation.
Il est conseillé, au début de chaque montage, de partir du plus grand calibre, et réduire
progressivement, jusqu’au meilleur calibre.
Le meilleur calibre, est celui qui donne la plus grande déviation de l’aiguille, mais
n’atteignant pas la totalité de l’échelle (risque de détérioration de l’appareil). C’est aussi, celui
qui donne la meilleure précision sur la mesure. Si on connait la valeur de la grandeur que l’on
veut mesurer, le meilleur calibre est le plus petit possible mais supérieur à la mesure.
Pour la lecture, il faut lire la déviation de l’aiguille sur l’échelle graduée, cette
déviation correspond à une fraction du calibre.
Si N est le nombre total de divisions de l’échelle choisie, X M le calibre utilisé et n
la graduation en face de laquelle se trouve l’aiguille, la mesure recherchée sera donnée par:
n
X  XM
N
Exemple: On a mesuré la tension aux bornes d’un circuit à l’aide d’un voltmètre. L’aiguille
indique 60 déviations, le calibre étant 30 V , la plus petite division étant 1 et le nombre total
de divisions de l’échelle étant 100, la mesure est:
Lecture * calibre 60  30
  18 V
nombre total de divisions de l ' Echelle 100

Remarque : notion de shunt d’un ampèremètre

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 14


Si l’on veut mesurer, des intensités de courant supérieures au plus grand calibre,
on peut, réduire l’intensité traversant l’ampèremètre, en plaçant une résistance suffisamment
faible, Rs en parallèle sur l’appareil, on réalise alors un shunt.
On veut que la nième partie du courant principal passe dans l’ampèremètre. (n,
rapport entre les intensités du courant principal et du courant passant dans l’ampèremètre, est
appelé multiplicateur du shunt).
D’après les lois des courants:
i  ia  is avec ia  i / n et is  i  i / n

D’après la loi des tensions:


 n 1 R
Ra ia  Rs is  Ra i / n  Rs i   Rs  a
 n  n 1

A
i ia
Ra

is

Rs

on a aussi :
 Ra 
i  1  ia
 Rs 

le rapport Ra/Rs››1 permet de mesurer des courants iia.


VII.5 Incertitudes de la mesure au voltmètre et à l’ampèremètre (à cadran)
Elles ont deux origines:
a) Défauts des appareils:
Le manque de justesse et de fidélité d’un appareil, se traduit par une incertitude
absolue, qui est constante sur toute l’étendue de la graduation. Cette incertitude, se calcule à
partir de la classe de l’appareil et du calibre utilisé. La classe d’un appareil, notée sur le
cadran, est un chiffre fourni par le constructeur. Il caractérise la précision de l’étalonnage de
l’appareil.
Pour un ampèremètre de classe C A et de calibre I M , l’incertitude de construction est:
I C  C A I M / 100

Pour un voltmètre de classe CV et de calibre VM , l’incertitude de construction est:

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 15


VC  CV VM / 100
b) Lecture de la position de l’aiguille
L’incertitude, due au déplacement du zéro, est évitée, en vérifiant, qu’en l’absence de
tout courant, ou de toute tension, l’aiguille est à zéro.
L’incertitude, sur l’appréciation de la position de l’aiguille, est en générale prise,
égale, à la moitié de la plus petite division de l’échelle.
Pour un ampèremètre de calibre I M , l’incertitude de lecture est donnée par:

moitié de la plus petite division de l ' échelle  I M


I L 
Nombre total de divisions de l ' échelle

Pour un voltmètre de calibre VM , l’incertitude de lecture est donnée par:

moitié de la plus petite division de l ' échelle  VM


VL 
Nombre total de divisions de l ' échelle

L’échelle étant une graduation présente sur l’appareil. L’incertitude totale est donnée
par:
I  I C  I L

V  VC  VL
En prenant l’exemple du voltmètre précédent, Si sa classe est 1 en courant continu alors:
L’incertitude absolue de construction en continu sur le calibre 30 volts est:
1  30
VC   0.3 V
100
Il va de soi que, cette incertitude ne concerne que la qualité de l’appareil, il faut y ajouter
l’incertitude sur la lecture:
0.5  30
VL   0.15 V
100
Dans cet exemple notre voltmètre a 100 divisions par pas de 1. L’erreur totale est donc:
V  VC  VL  0.3  0.15  0.45 V
On écrit donc pour un niveau de confiance de 0,99:
V  18.00  0.45V
N.B : Dans certains ouvrages, la moitié de la plus petite divisions est nommée, coefficient de
lecture.
L’incertitude de parallaxe peut être évitée, en manipulant soigneusement les appareils.
VII.6 Les résistors à curseur

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 16


a) Boîtes à résistances variables
Ce sont des résistors étalonnés. Chaque boite comprend m résistors étalonnés, que
l’on peut associer, en série ou en parallèle.
Pour les boites AOIP à trois bornes (A, B, C), si une boite est utilisée entre les bornes
A et C, elle permet de réaliser une résistance connue, que l’on peut faire varier à volonté,
entre 0  10 n  et 11 10 n  . Il existe toute une gamme de boite, de n  1 jusqu’à n  6 . Il
est inscrit sur chaque boite, le courant maximal admissible sous peine de détérioration. La
précision, garantie par le constructeur, est indiquée sur un des cotés de la boite. Il faut
toujours, éviter de faire passer, inutilement, du courant entre deux mesures, car, les résistances
s’échauffent, et leur valeur peut légèrement varier. Ci-dessous, la vue de dessus, d’une boite
AOIP, et son schéma équivalent.

C
A B

Schéma équivalent :

La valeur lue au repérage, ici 2 doit être multipliée, par le facteur multiplicatif, ici 10
( n  1), pour trouver la valeur de la résistance entre les bornes A et C.
Dans cet exemple, R AC  2  10  20  .

Si on est branché, entre B et C, RBC  11  2  10  90  , qui représente la résistance

complémentaire. Entre A et B on a la resistance maximale. Soit: RAB  11 10  110  .


Il est donc conseillé, quand on veut faire varier la résistance, et pour faciliter la lecture, de se
brancher entre les bornes A et C.
Ces boites, comportent en outre, un système de crochetage, permettant de les
assembler mécaniquement, les une aux autres (en série ou en parallèle).
Pour les boites à décades Jeulin, lorsqu’on veut, associer ces boites en série, on prend
juste, les bornes d’entrée et de sortie, de la série que l’on désire. Par exemple, on veut associer
en série, les boites de x10 3 k à x1 k , on prend juste, l’entrée de x10 3 k et la sortie de
3
x1 k . Toutes les boites de x10 k , à x10 0 k sont en série. Ces boites, comportent

également, un condensateur de capacité 75 F .

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 17


b) Rhéostats
C’est un résistor variable, qui comporte trois bornes. La borne C, est celle, reliée au
curseur. Ici, on n’a pas la valeur de la résistance. Ci dessous, le schéma équivalent, d’un
rhéostat.

A B

Lorsqu’on est branché, entre A et C (ou entre B et C), on peut, faire varier la
résistance. Entre A et B, on a la totalité invariable. On utilise un rhéostat, pour faire varier,
l’intensité du courant dans un circuit, il est alors branché en série.
Pour déterminer, l’erreur sur la résistance, on utilise la précission, donnée par le
constructeur. Elle se trouve généralement, sur le bord des boites et s’exprime en pourcentage.
R P R
On a: P   100,  R  ,
R 100
si les boites sont montées en série on a:
P1  R1  P2  R2  .......  Pn  Rn
R  .
100
N.B. Pour bien appliquer cette formule, prendre juste le chiffre affiché sur les boites.
VII.7 Incertitude due à la règle graduée
L’incertitude absolue, due à la règle graduée, est égale, à une certaine fraction d’une
graduation de l’instrument au dessus de laquelle la mesure est impossible Sachant que, le
repérage est effectué à gauche et à droite. De manière pratique, c’est le constructeur de
l’instrument, qui nous donne la bonne fraction à considérer par l’intermédiaire de la notice
d’utilisation. Ou, il donne l’incertitude absolue de son instrument. On va considérer la plus
petite division de la graduation utilisée.
VII.8 Incertitude due à un appareil à affichage numérique
L’incertitude absolue, due à un appareil à affichage numérique, est donnée, par le
constructeur. En général, cette incertitude, se calcule à l’aide d’une formule de la forme:,
n1 %  lecture  n2  UR les ni sont donnés pour chaque calibre. UR (unité de

représentation); ou ch (chiffre) ou encore d (digit) représente, la résolution du calibre c'est-à-


dire le nombre de décimales qu’il donne. Si on n’a pas la résolution, UR ; ch ou encore d est
égal, à 1 / 10 n , n étant le nombre de décimales de la mesure affichée à l’écran de la grandeur

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 18


mesurée (lecture). Voir notice de l’appareil pour les résolutions à utiliser par calibre. Si
besoin, voir avec l’enseignant.
N.B Pour l’utilisation du multimètre en mode ohmmètre par exemple, multiplier la
valeur lue au multimètre par 103 pour k et par 106 pour M.
Pour les appareils à affichage numérique par exemple le multimètre, dont l’unité du
calibre sélectionné pour mesurer la valeur d’une grandeur est, un multiple ou un sous multiple
de l’unité principale de la grandeur, la méthode la plus simple est la suivante:
Écrire la valeur affichée à l’écran avec le multiple ou le sous multiple de l’unité, puis,
calculer l’incertitude sur la valeur affichée à l’écran en appliquant la formule multipliée par le
multiple ou le sous multiple, et enfin, écrire la grandeur et l’incertitude avec le même nombre
de décimales le tout, multiplié par 10n, n étant, la valeur de l’exposant du multiple ou du sous
multiple.
Il est important de noter ici que, nous sommes obligés d’avoir la valeur de la grandeur
principale avant de calculer l’incertitude.
VII.9 Incertitude due au pied à coulisse ou calibre à coulisse
L’incertitude absolue, due au pied à coulisse, est donnée par le vernier. Ce dernier, est
constitué, par une réglette mobile (curseur qui se déplace le long d’une règle fixe). Un vernier
est dit au 1 / n ième , si la réglette a n graduations. Pour faire la mesure avec le pied à coulisse,
on utilise les étapes suivantes:
a) On lit la graduation x de la règle fixe, qui précède (qui vient avant) le zéro du curseur,
cette graduation correspond à la partie entière de la mesure.
b) On cherche la coïncidence du curseur, avec une division de la règle. Cette division
donne les y ième / n de l’unité. La mesure est donc:
y
x
n
Exemple pratique

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 19


Si, le 0 du vernier, était juste en face de la graduation 2 de la règle, la lecture serait:
32 mm exactement.

Sur le schéma si dessus, le 0 du vernier, se trouve à droite du 2 de la règle. La valeur entière


de notre mesure est 32 mm .
Pour avoir la partie décimale, il suffit de regarder quelle graduation du vernier se
trouve exactement en face d’une graduation de la règle, ici c’est la graduation 3 . La mesure
exacte est donc:
32  3 / 10  32,3 mm . Notre vernier étant au 1 / 10 ième de millimètre.

La longueur mesurée vaut donc: L  32,3  0,1 mm .

Schéma d’un pied à coulisse


VII.10 Montage potentiométrique
On peut, faire varier, une tension, en utilisant un résistor variable à trois bornes.
Généralement, on utilise un rhéostat. Ci-dessous, le schéma équivalent, d’un montage
potentiométrique.

Pour faire cela, on applique une tension V0 aux extrémités A et B. On a alors, une
tension variable entre A et C ou entre B et C, sa valeur étant comprise entre 0 et V0.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 20


VII. 11 Connexions électriques
Les connexions, peuvent se faire, avec des câbles; des barrettes; des sondes; ou toutes autres
jonctions conductrices. Elles sont représentées, sur le schéma, par des assemblages de
segments, de manière à rendre le schéma net.
On ne représente pas, les bornes des appareils, mais, on doit savoir que, si on arrive par une
borne (entrée), il faut continuer par l’autre borne (sortie), jusqu’à ce que le circuit soit fermé.
Ci-dessous, un schéma, montrant, trois appareils connectés.

Il apparait au point C, un nœud (connexion de 3 branches au moins); B; D et F constituent


électriquement le même point.
VII.12 Symboles ou indications figurant sur les cadrans
Signification de quelques symboles ou indications figurant sur le cadran des appareils:
Symboles indiquant la nature du courant:
Courant continu

Courant alternatif

Courant continu et alternatif


Symboles de position :
Appareil à utiliser avec le cadran horizontal

45°
Appareil à utiliser avec le cadran à 45° par rapport au plan horizontal
Symbole de réglage du zéro

Dispositif de réglage du zéro pouvant être manipulé sous tension


Symbole de Classe (souvent placé sur le symbole de position) 2,5 – 1,5 – 1 - 0,5………
VII.13 Symboles de tensions d’épreuves diélectriques
Appareil non prévu pour supporter une tension d’épreuve

a) Une tension d’épreuve de 500 V

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 21


b) Une tension d’épreuve de 2 KV

VII.14 Symboles indiquant le principe de l’appareil


Appareil magnéto-électrique

Appareil magnéto-électrique à redresseur


Un arc de cercle, à l’intérieur duquel, se trouve le chiffre 28, indique que,
l’appareil est conforme aux prescriptions du fascicule 28 des normes internationales. Cela
change avec le temps.
La quantité donnée en Ω/V représente la résistance interne du voltmètre, donnée pour chaque
calibre.
Panneau jaune avec un point d’exclamation (!) : Précautions d’emploi, voir notice de
l’appareil.
VII.15 Symboles utilisés en électricité
Source de tension continue
-, =, la borne la plus longue est
la borne positive, la courte est la borne
négative.
Source de tension alternative
~
Résistor
Résistor variable
Condensateur
Diode
Transistor
Condensateur variable
Self (bobine)
Self variable

VIII. COMMENT REDIGER UN COMPTE RENDU DE TRAVAIL PRATIQUE


Pour tout travail scientifique expérimental, il est nécessaire de rédiger un rapport ou
compte rendu (C.R.), qui représente le lien entre l’expérimentateur et ceux qui sont intéressés
par son travail.
Le C.R. est une rédaction scientifique, il doit, permettre à ceux qui n’ont pas suivi le
travail expérimental, de connaître les résultats, et d’avoir, l’interprétation de
l’expérimentateur.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 22


Un C.R. doit être clair, bien présenté, rédigé avec des phrases concises, sans discours
inutiles. Le lecteur doit, pouvoir, facilement en dégager les points essentiels.
Tout compte rendu, remis à la fin de chaque séance, comportera:
1. L’identification du groupe (page de garde);
2. Le titre de la manipulation (on rappelle le titre de la manipulation sur le
premier format de rédaction);
3. Le but de la manipulation;
4. Les rappels théoriques : définition des termes clés ; démonstration des
formules avec schéma à l’appui et le calcul littéral d’erreurs sur la formule ;
allure théorique des courbes…etc.);
Il est à noter que, les quatre points ci-dessus, doivent être effectués, à la maison (bibliothèque)
par le groupe. Les autres points (5 à 8) ci-dessous, sont effectués au laboratoire.
5. Résultats expérimentaux;
Chaque partie de cette section, doit comporter, les éléments suivants:
a) Inventaire du matériel utilisé pour cette partie;
b) Mode opératoire (Expliquer en quelques mots, comment on va procéder,
pour mesurer une grandeur, ou une série de grandeurs demandées);
c) Schéma du montage ou des montages;
d) Applications littérales et numériques (mesures principales et incertitudes, de
toutes les différentes grandeurs demandées, de la première ligne, ou colonne d’un
tableau);
e) Tableaux des mesures (on mesure les grandeurs, et on complète le reste des
colonnes ou lignes du tableau);
f) Graphes ou diagrammes sur papier millimétré ;
6. Interprétation et critique des résultats (Discussion des résultats)
Les résultats du calcul d’incertitude, la précision, la comparaison avec les valeurs
théoriques contribuent beaucoup dans cette partie. On y mentionne également, les
difficultés liées à la manipulation, les causes d’erreurs et la validité de la méthode
utilisée;
7. Commentaires personnels et suggestions pour améliorer la manipulation sur le
plan pratique (obligatoire);
8. Conclusion générale.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 23


Remarques:
1. Si une manipulation a plusieurs parties, il est important de faire des « petites
conclusions » sur chaque partie, la conclusion générale étant le résumé de ces
dernières.
2. Tout résultat obtenu, même inattendu, est un résultat qu’il convient d’analyser.
3. La préparation du cahier à la maison doit suivre ce modèle et, au niveau des résultats
expérimentaux, aucune grandeur n’ayant été mesurée ne doit avoir de valeur (faire
seulement, les croquis des tableaux). Pour le calcul d’incertitudes, dans votre cahier
faire obligatoirement, un calcul pour l’incertitude absolue et un calcul pour
l’incertitude élargie.
IX. MANIPULATION D’INTRODUCTION
But: déterminer à partir du graphe, la tension U, aux bornes du résistor.
Rappels théoriques
Rappeler la loi d’Ohm aux bornes d’un conducteur Ohmique (résistor). Faire le calcul
théorique d’erreur sur I . Rappeler les formules pratiques de I et I . Calculer 1 / R  .
Allure théorique de la courbe I=f(1/R).
Manipulation
Lire sur les résistors, le courant maximal qu’ils peuvent supporter. S’assurer par
calcul théorique que, le courant maximal attendu, compte tenu des valeurs de RR1  R2  ci-
dessous, est inférieur à ce courant. Conclusion sur la protection de la manipulation.
Appareillage : ampèremètre à courant continu, résistors x100 , x1000  ,
interrupteur, générateur de courant continu, câbles de connexion, multimètre numérique.
Le mode opératoire est le suivant : après avoir réalisé le montage, ouvrir
l’interrupteur; fixer la valeur de la résistance; fixer le plus grand calibre de l’ampèremètre;
fixer la tension du générateur donnée par l’Enseignant; fermer l’interrupteur; sélectionner le
meilleur calibre, en réduisant progressivement les calibres; le meilleur étant celui qui donne
une déviation maximale de l’aiguille sans toucher le fond du cadran. Lire la valeur de
l’intensité.
Remarque : Avant de changer la valeur de R , ouvrir (arrêter) l’interrupteur. Relever les
caractéristiques de l’ampèremètre (classe, calibre, nombre total de divisions de l’échelle,
moitié de la plus petite division de l’échelle, précision des boites de résistance…etc).

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 24


Réaliser le montage suivant :

+ -
A R1 R2

+ -
K G

G : Générateur de tension continue, Réglé à la tension qui vous sera indiquée par les
Enseignants (il est conseillé de toujours avoir le générateur en face de soi).
A : Ampèremètre

R1 et R2 : résistors variables x100 et x1000  .


K : Interrupteur

Pour les valeurs de R , variant de 1500  à 6000  , par pas de 500  , noter les valeurs de
l’intensité correspondantes. Porter vos résultats dans le tableau identique au suivant :
R  
1 / R   1  
1 / R  1 Calibre I  Lecture I  I  A I ( A)

1500
….
6000

Tracer la courbe I  f 1 / R  (ne pas oublier les rectangles d’incertitudes). En déduire la

valeur de la tension U , aux bornes de RR1  R2  .

Pour faciliter le calcul de 1 / R  , prendre une fonction auxiliaire g telle que g  1 / R .

RECOMMANDATIONS TRÈS IMPORTANTES!!!


a) Toujours brancher l’interrupteur, à la sortie positive du générateur.
b) On utilise toujours, le calibre qui donne, la plus grande déviation de l’échelle, dans le
but de minimiser l’erreur. Un appareil, est d’autant plus précis, que, la déviation de
l’aiguille, se rapproche de la déviation maximale.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 25


c) Tout montage électrique, doit être vérifié, par l’Enseignant, avant sa mise sous
tension. Pour tout montage comportant des résistances, mesurer toujours la résistance
résiduelle à l’aide d’un multimètre (la résistance résiduelle est, la résistance donnée
par une boite, ou l’association des boites, lorsque toutes les décades sont à zéro), et,
toujours vérifier le bon état des câbles.
Remarques :
A-Si le générateur a une résistance in terne r non négligeable, cette résistance,
prélève sur la force électromotrice du générateur, une chute de tension (chute ohmique)
rI avant de délivrer la tension aux bornes du circuit. On a souvent:
U  V A  VB  E  rI
E
Si le générateur débite dans une résistance, on a: E  rI  RI , ce qui implique: I  .
Rr
B- Un ampèremètre possède une résistance interne r associée à chaque calibre et,
introduit une chute de tension dans un circuit lorsqu’il est placé en série (voir notice pour les
chutes de tension par calibre), la tension réelle est donc celle du circuit moins rI. De même, un
voltmètre placé en dérivation aux bornes d’un circuit, introduit une chute de courant du fait de
sa résistance interne qui n’est pas infini (voir notice pour sa valeur pour chaque calibre),
l’intensité réelle est donc celle du circuit moins U/Rv. Ces perturbations génèrent des erreurs
systématiques qu’il faut évaluer.
C- Pour déterminer l’erreur systématique, on fait les calculs de la grandeur cherché en
considérant dans un premier temps, l’ampèremètre et le voltmètre comme étant parfaits (r=0
et Rv infini) puis, dans un second temps, on tient compte des différentes résistances internes.
L’erreur systématique est la valeur absolue de la différence des deux mesures.
X. BON À SAVOIR
CONSTANTES PHYSIQUES
C=2.998.108 m/s Vitesse des ondes électromagnétique dans le vide
0=107/4c2 = 8.854.10-12SI Permittivité du vide
µ0=410-7=12,56.10-7SI Perméabilité magnétique du vide
1/40= 9.109SI Coefficient de la loi de Coulomb
h=6,625.10-34 J.s Constante de Planck
K=1,380.10-23SI Constante de Boltzmann
e=1,603.10-19 C (électron-proton) Charge électrique élémentaire
me= 9,109.10-31 kg Masse de l’électron
mp=1,672.10-27 kg Masse du proton
mec2= 8,186.10-14 J Energie au repos de l’électron
mec2/e =0.511.106 eV Energie au repos de l’électron en électron - volt
e/me= 1,759.1011 C/kg Charge spécifique de l’électron

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 26


g=9.80 m/s2 Accélération terrestre
g=9.76 m/s2 Accélération terrestre à l’équateur

UNITÉS FONDAMENTALES

Grandeur Unité Symbole Dimension Multiples Symboles Valeur en


ou S.I. ou
Multiples M.K.S.A.
décimaux
C.G.S
Fondamentales
Longueur Mètre m L Centimètre Cm 10-2
Micron µ 10-6
Angströn Å 10-10
Masse Kilogramme kg M Tonne t 102
Quintal q 103
Gramme g 10-3
Temps Seconde s T Seconde 1
Intensité Ampère A I Ampère A 1
de courant

UNITÉS DERIVÉES

Grandeur Unité Symbole Dimension Multiples ou Symboles Valeur


Multiples en S.I.
décimaux ou
C.G.S M.K.S
.A.
Surface Mètre carré m2 L2 Are a 102
Centimètre cm2 10-4
carré
Volume Mètre cube m3 L3 Stère St 102
Litre l 10-3
Centimètre cm3 10-6
cube
Angle Plan Radian rd 1
Angle solide Stéradian st 1
Masse Kilogramme par kg/m3 L-3M Gramme par g/cm3 103
volumique mètre cube centimètre
cube
Fréquence Hertz Hz T-1
Vitesse Radian par rd/s T-1
angulaire seconde
Vitesse Mètre par seconde m/s LT-1 Centimètre par cm/s 10-2
seconde
Accélération Mètre par seconde m/s2 LT-2 Gal cm/s2 10-2
carré
Force Newton N LMT-2 Dyne dyn 10-5
Energie ou Joule J L2MT-2 Erg 10-7
travail
Puissance Watt W L-2MT-3 Erg par 10-7
seconde

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 27


Pression Pascal Pa L-1MT-2 Bar dyn/cm2 105
Barye 101
Viscosité Poiseuille PI L-1MT-1 Poisse Po 10-1
dynamique
Différence de Volt V L-1MT-3I-1 10-8
(W=VI)
potentiel
ou f.e.m
Résistance Ohm  L2MT-3I-2 10-9
Réactance
Impédance
Quantité Coulomb C TI 10-9
d’électricité
Capacité Farad F L-2M-1T-4I2 109
électrique
Flux Weber Wb L2MT-2I-1 Maxwell M 10-8
magnétique
Induction Tesla T MT-2I-1 Gauss G 10-4
magnétique
Densité de Ampère par mètre A/m2 L-2I 10-5
courant carré
Champ Volt/mètre V/m LMT-3I-1 10-1
électrique
Permittivité Farad/mètre F/m L-3M-1T4I2 1011
Conductance Siémens S L-2M-1T3I2 109
Susceptance
Admittance
Conductivité Siémens/mètre S/m 1011
Champ Ampère – tour par A-t/m L-1I Dersted 1/(4.1
magnétique mètre 03)
Perméabilité Henry par mètre H/m LMT-2I-2 Gauss par 4.10-7
magnétique dersted

Perméabilité magnétique du vide 0=410-7 henry par mètre Dimension : LMT-2I-2

Permitivité du vide Ɛ0=1/(36109) farad par mètre Dimension : L-2M-1T-2I-2

SYSTÈMES MÉTRIQUES

Préfixe Abrégé Puissance Exemple


déci d 10-1 dm=décimètre
centi c 10-2 cm=centimètre
milli m 10-3 mm=millimètre
micro µ 10-6 µA=microampèremètre
nano n 10-9 nF=nanofarad
pico p 10-12 pF=picofarad
femto f 10-15
atto a 10-18
zepto z 10-21
yocto y 10-24
déca da 10 dag=décagramme
hecto h 102 hl=hectolitre

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 28


kilo k 103 km=kilomètre
méga M 106 MW=mègawatt
giga G 109 G=gigaohm
tera T 1012 T=teraohm
péta P 1015
exa E 1018
zetta Z 1021
Yotta Y 1024

Méga=million, Giga=milliard

CALCUL DE LA NOTE DE L’UE STI 1061:

Le calcul de la note de l’Unité d’Enseignement STI 1061 se fait sur la base:


De la note de contrôle continu (CC), celle-ci étant la moyenne arithmétique, des notes
des travaux pratiques (TP), obtenues, sur la base des évaluations effectuées tout au long du
semestre, plus, celle du travail personnel de l’étudiant;
De la note de l’examen final (EF) de fin de semestre.
La note de contrôle continu comporte les parties suivantes:
a) Travail personnel de l’étudiant (TPE)
Préparation de la manipulation dans le cahier (2pts) et tests: (2pts) et, éventuellement,

le bonus accordé par l’enseignant.

b) Compte rendu de la manipulation:


Page de garde organisation des idées 1pt;
Présentation et organisation des idées: 1pt;
But de la manipulation: 0.5 pt;
Rappels théoriques: 3pts;
Résultats expérimentaux: 7pts;
Interprétations : 1.5pts;
Commentaires personnels et Suggestions (du groupe) : 1pt ;
Conclusion générale : 1pt.
La note finale de l’UE STI 1061 se calcule en utilisant la relation:
4  note du CC   6  note de l ' EF 
40%CC   60%EF  
10
La moyenne générale pondérée (MGP), se calcule, à l’aide du nombre total d’UE (m); la
qualité de points pour l’UE numéro i xi : 1, 2, 3 ou 4 ; le nombre de crédits de l’UE numéro

i ni : 3, 4 ou 6 ; et du nombre total de crédits n  par application de la relation:

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 29


1 m
MGP   x i  ni
n i 1

La compensation des unités d’enseignements dans un module (« moduler ou compenser »),


s’effectue suivant la relation:
M
1
N
n
j 1
j  Ej

Avec:
N le nombre total de crédits du module;
M, le nombre total d’unités d’enseignements du module;
nj le crédit de l’unité d’enseignement j;
Ej, la note obtenue à l’examen de l’unité d’enseignement j.

1. Pour les modalités de capitalisation d’une unité d’enseignement, voir le règlement


intérieur. Mais, pour ne pas avoir à se casser la tête, Toujours chercher à avoir au
moins 12/20 lors des évaluations.

2. Lorsqu’on a terminé une manipulation, avant de sortir du laboratoire, on repère


d’abord le prochain poste de travail.

3. Bien entretenir tous les documents, meubles, appareils, espace de travail…etc mis à
votre disposition.
ÊTRE EN RÉGLE AVEC L’ADMINISTRATION
Il faut toujours être en règle avec l’administration, c'est-à-dire:

1) Payer ses droits universitaires à temps ;

2) Suivre de façon assidu tous les enseignements programmés (Travaux pratiques ; Cours
magistraux ; Travaux dirigés…etc) ;

3) Faire une inscription académique au niveau de la plate forme à temps ;

4) Très important : Pour les étudiants admis au niveau supérieur exemple du niveau 1
pour le niveau 2, et n’ayant pas obtenus la totalité des crédits (60 crédits), recomposer
obligatoirement (contrôle continu et session normale et de rattrapage au cas où la

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 30


session normale n’a pas été concluante) les unités d’enseignements pour lesquelles, on
n’a pas obtenu la totalité des crédits du niveau inférieur ;

5) Pour les modalités de permission (billet de sortie) et de Justification des absences


(billet d’entrée), voir le Responsable de la discipline ou, toutes autres dispositions
prévues par le règlement intérieur;

6) En cas de maladie (hospitalisation) le tuteur légal doit signaler l’absence auprès de


l’administration ;

7) Les requêtes sont recevables, soixante douze (72) heures ouvrables, qui suivent la
publication des résultats. Pour les résultats issus de la plate forme, adressez vos
requêtes au chef de Département;

8) Ne pas passer la nuit sans avoir lu tous les cours pris pendant la journée, risque d’oubli
de certaines explications importantes;

9) À l’entrée principale de l’École, lorsqu’on lève ou qu’on baisse le drapeau, il faut


s’arrêter et suivre les consignes des responsables ;

ROTATION DES MANIPULATIONS


Les manipulations se font, les unes, à la suite des autres, jusqu’à faire le tour complet
des séances prévues pour le semestre.
CONSEILS POUR LE FUTUR
Lors de vos différents stages en entreprise :
1) Commencer toujours par décrire la structure qui vous accueille (Organigramme) puis,
préciser la direction ou la branche dans laquelle vous effectuez le stage ;
2) Toujours avoir en mémoire l’objectif du stage ;
3) Toujours faire un bilan journalier des tâches accomplies, des tâches demandées, des
corrections apportées à votre rendu et de ce qui reste à faire ;
4) Toujours avoir en mémoire le règlement intérieur de l’entreprise ;

5) Toujours s’occuper seulement de ses propres affaires, pour le reste, voir sans voir et
entendre sans entendre (être sourd et muet!).
À avoir:
 Philippe Tourrenc: Introduction à la physique: Fascicule 1/2 : Introduction, rappels et
compléments. UNIVERSITE PIERRE & MARIE CURIE 2005-2006.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 31


 JCGM 100: 2008 (F): Évaluation des données de mesure, Guide pour l’expression des
mesures. (Ces deux documents, sont disponibles sur GOOGLE).
 Tout autre document, (même des classes antérieures) traitant des sujets abordés au
laboratoire.
 Dictionnaire universel de l’agence universitaire de la francophonie Hachette.
 Dictionnaire français/anglais, anglais/français Harraps shorter.

STI PHY 1061_Généralités_ENSPY_2023_2024 Page 32

Vous aimerez peut-être aussi