Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Quantification du comparateur O N O O
(Dans répétabilité)
Loi de propagation O O N N
Quantification du comparateur
Labo 1 Intégrée dans la répétabilité
Labo 2 Non considérée
Labo 3 Négligeable
Labo 4 Le Tiers de la quantification suivant une loi uniforme
Tableau 2 : Stratégies de prise en compte concernant l’erreur liée à la lecture sur le comparateur
De plus, lorsque nous admettons, dans le GUM, de 99%, il aurait fallu diviser par 2,58 environ.
que la loi de distribution est « normale » et que Ce qui représente 26 % d’écart ((3² - 2,58²) / 3²
l’erreur maximale est divisée par 3, on suppose = 0,26). Ainsi, une différence de 0,73 % sur
connaitre ladite erreur maximale avec un niveau l’erreur maximale considérée conduit à une
de confiance de 99,73%. Si nous avions différence de 26% sur sa participation dans le
supposé que cette erreur maximale calcul final, en restant dans l’hypothèse
correspondait en fait à un niveau de confiance gaussienne qui peut elle aussi être contestée. On
comprend aisément, sur la base de ce simple 𝜕 𝑒 𝑗𝑡
× 𝐶𝑜𝑣 (𝑢𝑒 + ; 𝑢𝑒 − )
calcul, tout le problème des estimations dites de 𝜕𝑒+
type « B ».
Soit :
Il est également intéressant de voir comment est
considérée l’erreur de justesse du banc de 𝑢𝑒2𝑗𝑡 = 1. 𝑢𝑒 + ² + (−1. 𝑢𝑒 − )² − 2. 𝐶𝑜𝑣 (𝑢𝑒 + ; 𝑢𝑒 − )
mesure utilisé pour l’étalonnage. Le V.I.M [5]
définit l’erreur de justesse comme étant Le signe « -», qui provient de la dérivée
systématique, ce qui conduit par cet effet partielle due à e-, vient confirmer le bon sens
« sémantique » tous les laboratoires à évoqué ci-avant. Dans ce cas en effet, puisque
additionner linéairement ce paramètre à l’écart- les incertitudes sur e+ et sur e- évoluent dans le
type composé. Il suffit de regarder une seule même sens, la covariance entre les deux est
fois un certificat d’étalonnage d’un banc de positive.
mesure pour se rendre compte que cette erreur
n’a absolument rien de systématique ! Si tel L’approche expérimentale
était le cas, et quelque soit la valeur de l’étalon
de référence, l’erreur du banc serait, soit Les méthodes expérimentales présentent
constante et la courbe d’étalonnage serait alors l’avantage de n’avoir aucune hypothèse à faire
strictement parallèle à l’axe des abscisses , soit pour estimer les écart-types, donc les
en relation avec la valeur de référence (dans le incertitudes, des méthodes étudiées. Des
cadre d’une représentation traditionnelle des hypothèses portent néanmoins sur les tests
résultats d’étalonnage de ce type de moyen, une d’exclusion car les valeurs seuils sont données
droite ou tout autre modèle …). De plus, et si pour des phénomènes gaussiens. Il est par
c’était le cas, l’application rigoureuse de la loi ailleurs possible de revoir lesdits seuils si
de propagation permettrait d’éliminer tout ou l’hypothèse de normalité n’est pas confirmée.
partie de cette cause d’erreur qui participerait
directement à la covariance. Elle participerait Comme indiqué en préambule, 7 laboratoires
en effet de façon connue dans e+ et dans e- et ont été considérés dans le cas qui nous
« disparaitrait » logiquement pour la part intéresse. Les spécialistes noteront que 7
commune dans ejt qui se présente comme la laboratoires représentent un faible échantillon.
différence des deux. Cette explication « de bon Il nous faut en ce cas rappeler qu’un écart-type
sens » est confirmée par la formule : expérimental obtenu sur peu d’individus est
plus probablement minorant que majorant.
Application de la loi de distribution
Pour être sûr d’observer le même mesurande,
ejt = e+ - e- les points d’étalonnage du comparateur étaient
fixés. Ils étaient donc les mêmes pour tous les
D’où participants.
𝜕𝑒 𝑗𝑡 𝜕𝑒 𝑗𝑡 Les résultats (
𝑢𝑒2𝑗𝑡 = × 𝑢𝑒 + 2
+ × 𝑢𝑒 − 2
+
𝜕𝑒 + 𝜕𝑒 − Tableau 3) obtenus sont les suivants :
2 ×
𝜕 𝑒 𝑗𝑡
× Moyenne Unité Sr SL SR U (k = 2)
𝜕𝑒+
0,01537 mm 0,00060 0,00108
0,00124 0,00248
Participation / 23,5% 76,5%
Comme nous l’avons vu, et pouvons aisément 1. NF ENV 13005, in Guide pour
l’admettre, le choix et le nombre des valeurs de l'expression de l'incertitude de mesure.
référence impactent le résultat final sur le 1999.
comparateur, objet de cette étude. Il semble 2. ISO/CEI Guide 98-3, in Incertitude de
évident que tous les autres moyens de mesure mesure - Partie 3 : guide pour
sont concernés par cette remarque ... l'expression de l'incertitude de mesure
(GUM:1995). 2008.
Cette question relève probablement, en tout cas 3. ISO 5725, in Exactitude (justesse et
pour partie, de la science statistique car il s’agit fidélité) des résultats et méthodes de
bien d’un problème lié à l’échantillonnage. mesure. Parties 1 à 6. 1994.
Evidemment, il faut également tenir compte, et 4. ISO 463, in Spécification géométrique
peut être avant tout, de la technologie de des produits (GPS) - Instruments de
l’instrument concerné car c’est bien elle qui mesurage dimensionnel : comparateurs
détermine les problèmes potentiels. Il est donc mécaniques à cadran - Caractéristiques
essentiel de la connaitre pour choisir. de conception et caractéristiques
métrologiques. 2006.
La nouvelle définition du VIM [5] concernant 5. VIM, 3ème édition, JCGM 200, in
l’étalonnage va imposer aux « étalonneurs » Vocabulaire international de
d’avancer sur ce sujet. En effet, il ne s’agit plus métrologie. Concepts fondamentaux et
maintenant de simplement dresser un tableau de généraux et termes associés. 2008.
valeurs indiquant la valeur de référence et la 6. ISO 5725-2, in Exactitude (justesse et
valeur mesurée correspondante par le moyen, fidélité) des résultats et méthodes de
en précisant évidemment les incertitudes mesure. Partie 2: méthode de base pour
associées. Il faudra, dans le futur, mettre en la détermination de la répétabilité et de
relation ces 2 valeurs pour permettre à la reproductibilité d'une méthode de
l’utilisateur de corriger, le cas échéant, les mesure normalisée. 1994.
indications de son instrument.