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QCM TRAVAUX DIRIGES : DIGESTION


SERIE A

1. Cause à effet
Les innervations parasympathique et sympathique des glandes salivaires ne sont pas antagonistes V
action plutôt synergiques : la stimulation parasympathique provoque une vasodilatation locale avec
émission d’une salive abondante, aqueuse et peu concentrée. Une stimulation du sympathique entraine
l’émission d’une salive peu abondante, très concentrée et riche en mucus.
Parce que
Le réflexe de salivation fait intervenir à la fois ces 2 modes d’innervation des glandes salivaires F la
mise en jeu de la sécrétion salivaire est essentiellement et particulièrement réflexe. Le réflexe de
salivation ne fait intervenir que le parasympatique (les nerfs intervenant dans le réflexe de salivation
(V, VII, IX,) sont tous des nerfs du système parasympathique)

Réponse : C

2. Cause à effet
Les glandes parotides produisent une sécrétion de salive lubrifiante, peu abondante, épaisse, filante et
riche en mucines F. Les glandes parotides produisent plutôt une salive abondante, aqueuse, peu
concentrée, contenant la ptyaline (ou amylase salivaire) responsable de la digestion de l’amidon.
Parce que
La stimulation du système parasympathique libère à leur niveau un médiateur chimique : acétylcholine
V le parasympathique est cholinergique
Réponse : D

3. Compléments multiples
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Parmi les manœuvres suivantes, quelle (s) est (sont) celle (s) qui entraîne (nt) la sécrétion d’une salive
peu concentrée, abondante :
A. excitation du bout périphérique du trijumeau : V. Stimulation parasympatique Bout
périphérique = extrémité du nerf sectionné rattachée à l’organe effecteur (ici = la
glande salivaire)
B. injection d’atropine F Atropine = antagoniste de l’acétylcholine
C. excitation du bout périphérique du sympathique cervical F ici sécrétion concentrée et
peu abondante
D. excitation du bout périphérique de la corde du tympan V c’est le VII une branche
parasympathique
E. excitation du bout périphérique du nerf vague F Le vague est un nerf
cardiopneumogastroentérique donc n’innerve pas les glandes salivaires
Réponse : A D

4. Compléments multiples
Pour que le passage du bol alimentaire à travers le carrefour aérodigestif se déroule normalement, il
faut que :
A. l’épiglotte soit abaissé V pour pouvoir fermer la trachée
B. le larynx soit abaissé F le larynx se déplace en haut et en avant : il s’élève pour fermer
la trachée
C. le voile du palais soit appliqué sur la langue F le voile du palais doit se soulever pour
fermer les fosses nasales en s’appliquant sur la partie postérieure du pharynx.
D. la pression intra pharyngienne soit inférieure à la pression intra buccale V sinon le bol
ne pourra pas progresser vers l’œsophage
E. la respiration soit suspendue V = apnée réflexe (pour éviter les fausses routes)
Réponse : A D E
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5. Cause à effet
L’activité des muscles œsophagiens se traduit par des ondes péristaltiques V Le péristaltisme est
l'ensemble des contractions musculaires qui assurent la progression du bol dans le tube digestif. C’est
une contraction inconsciente et de proche en proche des muscles lisses à fibres longitudinales ou
circulaires.
Parce que
Ces ondes existent même après section des nerfs vagues innervant l’œsophage F Le péristaltisme
oesophagien nécessite l’intégrité de l’innervation vagale motrice
 NB !
 Anatomie de l’œsophage : l’œsophage présente:
- Sphincter œsophagien supérieur (SOS) : muscle strié (muscle cricopharyngien)
- Œsophage moyen (corps) : strié à la partie supérieure puis lisse essentiellement
- Sphincter œsophagien inférieur (SOI) : muscle lisse
 Innervation de l’œsophage :
- SOS : somatique, X (Acétylcholine)
- Corps et SOI : Syst Nerv Intrinséq et SNE Syst Nerv Extrinséq : X (+++),

Réponse : C

6. Cause à effet
La musculature de l’estomac joue un rôle actif dans le vomissement V le vomissement provoque une
inversion de la polarisation du muscle lisse gastrique : au lieu du sens oral-aboral, elle devient aboral-
oral (inversion de la direction de propulsion des ondes péristaltiques).
Parce que
Les nerfs vagues, nerfs moteurs de l’estomac, sont mis en jeu préférentiellement par l’apomorphine V
L’apomorphine est un agoniste de la dopamine (Neuromédiateur précurseur de la noradrénaline, et
indispensable à l'activité normale du cerveau) à effet central.
L'apomorphine est une molécule de synthèse, qui va reproduire l'action de la dopamine sur des
récepteurs spécifiques.
C’est un émétisant qui provoque la mise en jeu directe du centre du vomissement

Réponse : B

7. Compléments multiples
Lors des temps pharyngé et œsophagien de la déglutition
A. la pression intra buccale est supérieure à la pression intra pharyngée F
B. la pression intra œsophagienne est supérieure à la pression atmosphérique F La
pression dans la lumière hypopharyngée correspond à la pression atmosphérique, alors
que dans l'œsophage la pression est négative, les parois de l'œsophage étant ainsi
collabées sauf lors du passage du bol alimentaire.
C. la pression intra gastrique est inférieure à la pression intra œsophagienne V car
relâchement des muscles gastriques
D. la section des nerfs vagues ne supprime pas les ondes péristaltiques F Le péristaltisme
oesophagien nécessite l’intégrité de l’innervation vagale motrice
E. l’extrémité supérieure du cardia est ouverte avant l’arrivée des aliments V le
sphincter œsophagien inférieur (au niveau de l’extrémité supérieure du cardia) se
relâche durant la déglutition et s’ouvre facilitant ainsi le passage du bol alimentaire de
l’œsophage dans l’estomac.
Réponse : C E

8. Compléments groupés
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Le système nerveux entérique est constitué principalement de deux plexus ganglionnaires qui
s'étendent sur toute la longueur du tube digestif : le plexus myentérique (ou plexus d'Auerbach), qui se
trouve entre les muscles longitudinaux et les muscles circulaires, et le plexus sous-muqueux (ou
plexus de Meissner), situé dans la sous-muqueuse. Le premier contrôle la motricité et le second les
sécrétions. Ces plexus représentent l’innervation intrinsèque de l’estomac.
Le tube intestinal contient des muscles lisses. Ces muscles sont disposés en deux plans :
– un plan externe qui est formé de fibres longitudinales
– un plan interne qui est formé de fibres circulaires (plus épais) Ces différents muscles donnent des
mouvements à l'intestin qui brassent et propulsent son contenu.
La motricité intestinale est composée de 3 activités qui s'exercent à partir du tonus de base des muscles
de l'intestin : la segmentation rythmique, le mouvement pendulaire et l'onde péristaltique.
– La segmentation rythmique
La segmentation qui mélange le contenu luminal consiste en une succession de contractions et de
relaxations stationnaires. Cette activité n'intéresse que la couche circulaire, elle implique l'inhibition et
la desinhibition réciproque de cellules musculaires adjacentes, phénomène qui est commandé par le
SNE.
– Les mouvements pendulaires
Ils provoquent la contorsion de l'intestin visible sur l'animal dont l'abdomen est ouvert. Ils sont
considérés comme la conséquence de la contraction isolée de fibres longitudinales, elles naissent à des
endroits quelconques sans liaisons avec les segmentations rythmiques.
– L'onde péristaltique
C'est un phénomène complexe qui coordonne et propage l'activité contractile des 2 couches
musculaires. L'analyse graphique révèle que la contraction des fibres longitudinales coïncide avec le
relâchement des fibres circulaires et vice-versa. On note également, à partir du point d'excitation, une
contraction de la musculature en amont et un relâchement en aval. Ces activités coordonnées font
progresser le contenu intestinal dans le sens unique oral-aboral.

La suppression des plexus de Meissner et d’Auerbach de l’intestin grêle fait disparaître


1. les mouvements péristaltiques V
2. les mouvements pendulaires V M. pendulaires = Phénomènes mécaniques au niveau de
l'intestin où on retrouve trois types de mouvements : 1. les contractions segmentaires ont pour
but de fragmenter le chyme. 2. les mouvements pendulaires mélangent le chyme et les sucs
intestinaux. 3. les mouvements péristaltiques
3. les mouvements de segmentation rythmique V
4. le tonus du muscle lisse F Le muscle lisse est doté d’un automatisme myogène qui est
indépendant des innervations intrinsèque et extrinsèque
Réponse : A

SERIE B

1. Compléments multiples
Dans la déglutition :
A. les ondes péristaltiques œsophagiennes persistent après section des nerfs vagues F Au niveau
de l’œsophage : Intégrité obligatoire de l’innervation motrice vagale
B. les ondes péristaltiques œsophagiennes dépendent de l’innervation sympathique F Plutôt
parasympathique (vague)
C. la pression intra gastrique augmente quand les aliments traversent le cardia F Le réflexe vago
vagal réduit le tonus de la paroi
D. la pression intra œsophagienne est égale à la pression atmosphérique F plutôt inférieure
E. les ondes péristaltiques œsophagiennes persistent après section de l’innervation intrinsèque V
Le contrôle de la motricité œsophagienne est nerveux impliquant en 1er lieu le SNE
(vague+++). L’innervation intrinsèque intervient en 2nd lieu.
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Réponse : E

2. Association
Parmi les sécrétions suivantes :
1. salive 2. suc gastrique 3. suc pancréatique 4. suc intestinal 5. Bile
quelle (s) est (sont) celle (s) qui est (sont) de nature
A. nerveuse réflexe
B. essentiellement hormonale
C. en partie nerveuse et en partie hormonale
Réponse : 1 : A C essentiellement nerveuse, particulièrement réflexe + effet des
parasympathomimétiques comme la pilocarpine
2 : C Phase céphalique : relève d’un mécanisme nerveux réflexe (parasympathique).
Phases gastrique et intestinale sont surtout liées à la gastrine
3: C Sécrétine provoque une sécrétion hydrélatique ; CCK entraine une sécrétion
enzymatique et nerf vague stimule la libération des enzymes dans les acini pancréatiques
4:BC CCK Sécrétine Gastrine
5 : BC Sécrétine et sels biliaires + vague

3. Compléments multiples
Quel est, parmi les résultats d’expérience ci-dessous, le seul qui montre indiscutablement que la phase
céphalique de la sécrétion gastrique est d’origine vagale :
A. la double vagotomie diminue le volume et l’acidité du suc gastrique
B. la stimulation électrique du vague provoque la production d’un suc abondant, riche en
Hcl
C. la section des splanchniques diminue la réponse à un repas fictif
D. le repas fictif est sans effets sur la sécrétion gastrique de l’animal bivagotomisé
E. l’injection d’atropine (antagoniste de l’acétylcholine) diminue la sécrétion basale du
suc gastrique
Réponse : D

4. Compléments groupés
Quelle est, parmi les expériences suivantes, celle qui montre avec le plus de vraisemblance la mise en
jeu hormonale de la sécrétion pancréatique :
1. l’introduction dans l’estomac d’un chien A, de chyme gastrique prélevé dans l’estomac d’un
autre chien B, en période digestive fait sécréter le pancréas
2. un repas fictif n’augmente plus la sécrétion pancréatique chez un animal porteur d’une fistule
gastrique
3. l’injection d’insuline déclenche la sécrétion pancréatique
4. un pancréas greffé au cou ayant conservé une vascularisation correcte secrète comme un
pancréas normal à la suite de l’instillation de Hcl dans une anse duodénale dénervée
Réponse : D Hcl sécrétine hypersécrétion hydrélatique pancréatique

5. Association
Parmi les substances suivantes :
1. sécrétine 2. CCK – PZ 3. Entérokinase (entéropeptidase = enzyme de la famille des hydrolases
dont le rôle principal est d'activer le trypsinogène en trypsine ) 4. Gastrine 5. sels biliaires
Quelle (s) est (sont) celle (s) qui entraîne (nt) :
A. la vidange vésiculaire Effet cholagogue
B. la sécrétion de bile par le foie sécrétine et sels biliaires
C. la sécrétion de Hcl gastrine
D. la transformation du trypsinogène en trypsine entérokinase
E. la sécrétion de bicarbonates par le pancréas sécrétine
Réponse : 1 : B E 2 : A 3 : D 4 : C 5 : B

6. Q.R.O.C
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Cholécystokinine – pancréozymine (CCK – PZ)


- lieu et mode de production duodénum - jéjunum
- nature de la sécrétion pancréatique induite sécrétion ecbolique : sécrétion pancréatique
enzymatique

7. Compléments groupés
La sécrétion de bile par le foie (=production de bile) est stimulée par :
1. les sels biliaires V
2. les pigments biliaires F uniquement sur la coloration des selles
3. la présence d’aliments acides dans le duodénum F stimule la libération de sécrétine qui va
stimuler une sécrétion pancréatique aqueuse riche en HCO3-
4. un régime riche en graisses F stimule plutôt la sécrétion de CCK qui va provoquer contraction
de la vésicule biliaire et libération de la bile par effet cholagogue
Réponse : E (1)

SERIE C

1. Compléments multiples
La sécrétion de gastrine :
A. est assurée par les cellules bordantes F Plutôt par les cellules endocrines de type G
B. disparaît dans la poche de Heindenhain = poche isolée et dénervée où la stimulation
chimique persiste : F
C. est en grande partie d’origine nerveuse V La sécrétion de gastrine est stimulée par
voie céphalique (vagale) et par les aliments présents dans l'estomac (la présence de
protides dans la région antro-pylorique). La gastrine favorise la vidange gastrique en
augmentant l’activité de la pompe pylorique
D. est favorisée par l’hypersécrétion acide de l’estomac F Un pH gastrique ˂ 3 inhibe sa
libération
E. survient après excitation du splanchnique F Le splanchnique est sympathique c’est
plutôt une stimulation du vague
Réponse : C

2. Compléments multiples
La stimulation des fibres cholinergiques du nerf vague entraîne :
A. la sécrétion des sels biliaires par les cellules hépatiques = production de bile par le
foie. F Le vague agit plutôt sur la contraction vésiculaire pour libérer la bile = effet
cholagogue mais qui est faible
B. la contraction du sphincter d’ODDI F Le vague n’agit pas sur le sphincter ; il
provoque une faible contraction de la vésicule biliaire. C’est la CCK qui va entrainer à
la fois une contraction de la vésicule biliaire et un relâchement du sphincter
C. la sécrétion d’un suc pancréatique riche en bicarbonates F = sécrétion riche en
enzymes (au niveau du pancréas : vague et CCK stimule la sécrétion enzymatique et
sécrétique provoque la sécrétion hydroélectrolytique)
D. la contraction des fibres musculaires lisses du rectum F Le vague n’agit pas sur le
rectum
E. l’excitation des cellules acineuses pancréatiques V le vague provoque la libération
d’enzymes par les acini pancréatiques
Réponse : E

3. Compléments multiples
- Un pH ˂ 1,5 va stimuler la libération de la somatostatine par les cellules de la muqueuse
antrale de de l’estomac. Cette dernière (somatostatine) qui va inhiber la sécrétion de la
gastrine d’où arrêt de la sécrétion d’Hcl. = Facteurs de régulation gastriques de la sécrétion
gastrique
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- L’acidité du contenu duodénal et la présence de solution hypertonique inhibent la sécrétion


gastrique. Cette inhibition implique un ensemble d’hormones regroupé sous le nom
d’entérogastrone (CCK-PZ, sécrétine, GIP et VIP) = Facteurs de régulation duodénaux de la
sécrétion gastrique

La sécrétion chlorhydrique au niveau de l’estomac s’arrête si le pH tombe au-dessous de 2 parce que


dans cette condition se produit :
A. une diminution de la sécrétion de CCK – PZ F Plutôt une augmentation
B. une augmentation de la sécrétion de CCK – PZ V CCK inhibe la sécrétion de gastrine
C. une augmentation de la sécrétion de gastrine F la sécrétion de gastrine est inhibée
D. un arrêt de la sécrétion de sécrétine F Plutôt une augmentation sécrétine
(entérogastrone)
E. un arrêt de la sécrétion de gastrine V du fait de la somatostatine
Réponse : B E

4. Compléments multiples
On dit d’une substance qu’elle est cholagoque lorsque :
A. elle provoque la sécrétion de suc pancréatique par action hormonale
B. elle accélère le transit du chyme intestinal
C. elle provoque la sécrétion de la bile par augmentation du débit du cycle entéro-porto-
hépatique
D. elle provoque l’arrivée de bile dans le duodénum par contraction vésiculaire
E. elle favorise la concentration de la bile stockée dans la vésicule
Réponse : D

5. Association
Porter la lettre correspondante à chaque effet décrit ci-dessous en face de l’hormone qui en est
responsable
A. diminution du péristaltisme gastrique
B. contraction des villosités intestinales
C. sécrétion d’un suc gastrique riche en Hcl
D. augmentation du volume de la sécrétion biliaire = augm production de bile
E. sécrétion d’un suc pancréatique riche en enzymes
1. gastrine 2. Entérogastrone 3. sécrétine 4. CCK – PZ 5. Villikinine (hormone qui
favorise la contraction des villosités)
* En présence de graisses ou d’hydrates de carbone, l’intestin grêle sécrète différentes hormones : la
cholécystokinine-pancréozinine (CCK-PZ), la sécrétine et la GIP (Gastric inhibitory peptid) qui
inhibent l’évacuation gastrique par diminution voire inhibition de la contractilité de l’estomac.

- CCK sécrétée par la muqueuse duodénale,


. stimule la sécrétion enzymatique (ecbolique) du pancréas
. inhibe la contractilité de l’estomac (entérogastrone) / inhibe vidange et sécrétion gastrique
- Sécrétine sécrétée sous l’effet des lipides et de l’hyperacidité duodénojéjunale :
. stimule la sécrétion de bile par le foie
. stimule la sécrétion hydroélectrolytique (hydrélatique) du pancréas
. inhibe la contractilité de l’estomac (entérogastrone) / inhibe vidange et sécrétion gastrique
Réponse : 1 : C 2 : A 3 : A D 4 : A E 5 : B

6. Compléments multiples
Les sels biliaires :
A. émulsionnent toutes les graisses permettant ainsi leur absorption F ne permettent pas
l’absorption des AG à chaine courte
B. sont cholérétiques V. Cholérétique : qui stimule la production de la bile par le foie.
C. sont cholagogues F c’est plutôt la CCK Cholagogue : qui facilite l'évacuation de la
bile, de la vésicule biliaire vers l'intestin
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D. sont tous éliminés dans les selles F pas tous. Seuls 5% sont éliminés par les selles ;
95% des sels biliaires formés dans la bile retournent au foie par la veine porte et le
foie les sécrète de nouveau dans la bile = cycle entérohépatique
E. sont réabsorbés par la muqueuse intestinale avec les graisses à chaîne courte F sont
réabsorbés sous forme de micelles par la muqueuse intestinale avec les graisses à
chaîne plutôt longue
Réponse : B

7. Compléments groupés
Une anémie observée après une gastrectomie chez l’homme peut être la conséquence de la
suppression :
1. de la sécrétion acide de l’estomac V dans l’anémie ferriprive car l’acidité permet la réduction
du fer ferrique (Fe3+) en fer ferreux (Fe2+) absorbable par l’intestin
2. de la sécrétion enzymatique de l’estomac F car pepsine (fundus) est certes protéolytique mais
sa suppression n’entraine pas d’anémie
3. de la sécrétion de facteur intrinsèque V dans l’anémie mégaloblastique : le facteur
intrinsèque permet le transport puis l’absorption de la vitB12. Donc sa suppression provoque
un défaut d’absorption de la vitB12 d’où une anémie mégaloblastique par carence en vitB12
4. de la sécrétion de mucus F le mucus forme un film qui protège l’épithélium de l’autodigestion
mais sa suppression n’entraine pas d’anémie.
Réponse : B
Sécrétion gastrique : composition : Hcl, mucus, pepsine, facteur intrinsèque de Castle
Hcl réduit le fer ferrique (Fe+++) en fer ferreux (Fe++) favorisant ainsi son absorption intestinale

SERIE D
1. Compléments multiples
Parmi les mouvements spontanés du jéjuno-iléon, on peut citer :
A. les mouvements pendulaires
B. les mouvements péristaltiques
C. les mouvements de segmentation rythmique
D. les mouvements des villosités
E. les mouvements antipéristaltiques
Réponse :
2. Compléments multiples
La distension modérée de l’estomac stimule :
A. la motricité gastrique
B. la sécrétion d’entérogastrone
C. la sécrétion du suc gastrique
D. le transit iléo-cæcal
E. la motricité colique
Réponse :

3. Compléments groupés
Les mouvements pendulaires de l’intestin grêle :
1. ne participent pas à l’onde péristaltique
2. ne nécessitent pas l’innervation intrinsèque
3. ne font pas intervenir le nerf vague
4. ne dépendent que de l’automatisme myogène
Réponse :

4. Compléments multiples
Parmi les facteurs qui ralentissent l’évacuation gastrique, on note :
A. la présence de chyme acide dans le duodénum
B. la présence de lipides dans le duodénum
C. la distension gastrique rapide
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D. la stimulation du nerf vague


E. la diminution de l’amplitude des ondes péristaltiques gastriques
Réponse :
5. Compléments multiples
Les ondes péristaltiques intestinales ont les caractéristiques suivantes :
A. les influx sensitifs recueillis par le plexus d’Auerbach
B. la modulation de l’onde péristaltique passe par les fibres sensitives du IX
C. la section du nerf vague les fait disparaître
D. elles disparaissent après section des nerfs splanchniques
E. elles ne surviennent que lors de la distension intestinale
Réponse :

6. Compléments groupés
Parmi les facteurs qui augmentent la vitesse d’évacuation gastrique, on note :
1. l’augmentation de la fréquence des ondes péristaltiques
2. la distension de l’estomac
3. l’acidité du chyme duodénal
4. la sécrétion d’entérogastrone
Réponse :

7. Compléments multiples
La stimulation des fibres cholinergiques du nerf pneumogastrique détermine
A. une augmentation des ondes péristaltiques de l’estomac
B. la sécrétion d’un suc gastrique riche en enzymes
C. la sécrétion de gastrine
D. la sécrétion de suc pancréatique riche en enzymes
E. la contraction du sphincter d’ODDI
Réponse :
8. Cause à effet
Lors du remplissage de l’estomac, la pression intra gastrique augmente très peu
Parce que
La distension de l’estomac est à l’origine des ondes péristaltiques gastriques
Réponse :

SERIE E
1. Association
Associer les sécrétions suivantes du pancréas exocrine :
A. sécrétion d’un suc riche en bicarbonates
B. sous la dépendance exclusive de l’action des vagues
C. sécrétion d’un suc riche en enzymes
D. sécrété sous l’influence de la richesse en peptones du contenu duodénal aux
facteurs déclenchant qui vous paraissent corrects
1. sécrétine
2. CCKPZ
3. stimulation du X
4. phase céphalique de la sécrétion pancréatique
Réponse :

2. compléments multiples
L’absorption du glucose :
A. se fait essentiellement au niveau de la muqueuse iléale
B. nécessite de l’énergie sous forme d’ATP
C. est bloquée lorsque la quantité de glucose dans le liquide interstitiel est supérieure à
la concentration du glucose dans la lumière intestinale
D. nécessite l’intervention de la vitamine B12
E. commence dans l’estomac immédiatement après action de l’amylase salivaire
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Réponse :

3. Compléments groupés
Il existe des enzymes lipolytiques dans :
1. le suc intestinal
2. le suc pancréatique
3. la bile
4. la salive
Réponse :
4. Cause à effet
L’absorption de fer varie avec les besoins de l’organisme
Parce que
Le fer est éliminé de l’organisme lors de la destruction de l’hémoglobine
Réponse :
5. Cause à effet
L’absorption des graisses élémentaires doit être normale pour que les vitamines A, D et K soient
normalement absorbées
Parce que
Les vitamines A, D et K sont des vitamines liposolubles
Réponse :

SERIE F

1. Question ouverte
Quelle est l’origine de la vague alcaline postprandiale ?
Réponse :
2. Compléments groupés
Une anémie observée après une gastrectomie chez l’homme peut être la conséquence de la
suppression :
1. de la sécrétion acide de l’estomac
2. de la sécrétion enzymatique de l’estomac
3. de la sécrétion de facteur intrinsèque
4. de la sécrétion de mucus
Réponse :
3. Compléments groupés
Le réflexe de la défécation :
1. implique l’intégrité du nerf vague F le vague n’intervient pas dans la défécation ;il est
cardiopneumogastroentérique
2. implique le relâchement réflexe du sphincter strié F relâchement du sphincter strié nest pas
réflexe mais plutôt volontaire, consciente (soumis au contrôle cortical)
3. disparaît après section de la moelle épinière cervicale F réflexe conservé car moelle sacrée =
centre
4. implique la contraction du rectum V
Réponse : D

4. Cause à effet
La bile exerce un rôle dans la digestion des graisses
Parce que
Elle contient des pigments biliaires
Réponse :

5. Question ouverte
Par quelle (s) voie (s) d’absorption dans les villosités intestinales les acides gras parviennent-ils dans
la circulation générale ?
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Réponse :

6. Cause à effet
L’absorption intestinale du glycérol se fait grâce aux sels biliaires
Parce que
Toutes les graisses s’unissent aux sels biliaires pour former des micelles
Réponse :

7. Compléments groupés
La défécation normale implique :
1. la contraction du rectum V
2. la contraction du sphincter lisse F Plutôt relâchement
3. le relâchement du sphincter strié V = relâchement volontaire consciente
4. l’intégrité du nerf vague F
Réponse :

8. VRAI OU FAUX
La défécation chez l’adulte est un acte entièrement réflexe faisant intervenir le système
parasympathique
Réponse :

9. Question ouverte
Que devient le réflexe de la défécation en cas de section de la moelle dorsale ?
Réponse :

10. Compléments groupés


L’absorption du glucose par la muqueuse digestive est un phénomène actif parce que :
1. elle peut se faire contre un gradient de concentration
2. elle est bloquée par l’élévation de la glycémie
3. il existe une limite maximale au transport des glucides à travers la muqueuse
4. elle est accompagnée d’une augmentation de la consommation d’oxygène
Réponse :

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