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Du moment qu’une grande partie des échanges se font aujourd’hui sur la toile, la preuve
s’avère donc un élément fondamental pour assurer la sécurité des transactions électroniques.
Cela a poussé le législateur Tunisien à élaborer un cadre juridique adapté au commerce
électronique.
1. L’identification du signataire :
Grâce à la signature numérique, les documents et lettres électroniques sont
reconnus immédiatement par les destinataires. En effet, cette forme de signature
est souvent créée à l’image de son utilisateur. Le législateur Tunisien considère
que c’est un procédé d’identification : La signature électronique permet
d’identifier formellement le signataire du contrat et de confirmer son lien avec le
document signé.
Ceci n’est valable que pour une signature électronique dite « avancée », c’est-à-
dire délivrée par un prestataire de services de certification électronique.
2. Exprime la volonté, elle a la même valeur juridique que la signature manuscrite :
elle exprime la volonté et l’accord sur le contenu de l’engagement. Elle engage
donc les signataires. Cette idée rejoint le principe énoncé par la loi puisque le
contrat est formé dès l’échange des consentements, l’écrit n’est exigé que comme
moyen de preuve.