Vous êtes sur la page 1sur 8

Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI

Simulation d’entreprise

Chapitre1

Préparation à la création d’entreprise

Pour monter une entreprise et la réussir, il faut répondre à un besoin existant ou potentiel et il
faut s’assurer qu’en créant une entreprise, le créateur fait le bon choix et répond à une
profonde motivation.
Le futur créateur doit suivre et respecter un certain nombre d’étapes dans sa démarche
de création. L’une des premières étapes consiste à trouver l’idée du projet et à vérifier si elle
est réalisable.

I- L’idée
1. Comment trouver une idée de projet
Pour trouver une idée, on peut soit :
A. Partir de l’existant :
Dans cette situation, l’entrepreneur peut :
 Concurrencer son ancien employeur : en observant les faiblesses et lacunes
constatées dans son ancienne entreprise, on peut se lancer dans un projet de
création (segments pas ou peu développés, gammes de produits insuffisamment
développées).
 Devenir partenaire de son ancien patron :
Le projet peut ainsi faire l’objet :

 D’un essaimage :

Définition : L’essaimage est tout encouragement ou assistance qu’une entreprise économique


accorde à des promoteurs issus de son personnel ou venant de l’extérieur pour les inciter à
créer des entreprises indépendantes ou à poursuivre une activité qu’elle exerçait elle–même
auparavant (art 1er de loi n° 2005 – 56 du 18/7/2005 relative à l'essaimage des entreprises
économiques

Il s’agit d’un mécanisme par lequel des entreprises publiques et privées (essaimantes)
sont incitées à épauler les efforts de l’Etat en matière de création d’entreprise.
L’essaimage vise pour l’entreprise essaimante :

 A assister et accompagner le promoteur (essaimé) dans sa démarche de


création d’entreprise.
 Financer et appuyer techniquement et commercialement l’essaimé
Intérêt de l’essaimage pour l’entreprise essaimante :

 Faire évoluer la culture d’entreprise en valorisant la prise d’initiative


 Ajuster ses effectifs, externaliser une activité ou constituer un réseau
d’entreprises autour d’elle.

1
Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI
Simulation d’entreprise

 Participer au développement des territoires où elle est implantée.


 La déduction des frais engagés sur la base de l’impôt.

Intérêt de l’essaimage pour l’entreprise essaimée :

 Créer son entreprise avec l’aide de son employeur


 Bénéficier d’un congé non payé et renouvelable.

 D’une franchise :
La franchise est un contrat de collaboration par lequel, l’entreprise dite franchiseur
accorde à une autre entreprise, le franchisé, le droit de commercialiser des types de
produits et/ou services, en échange d’une compensation financière
Cet accord doit comprendre :
 L’utilisation d’un nom ou d’une enseigne,
 Un mode de présentation uniformisé des locaux,
 L’approvisionnement en biens ou services,
 La transmission d’un savoir-faire,
 Une assistance commerciale et/ou technique pendant la durée de l’accord.

Les avantages de la franchise : Une marque connue, une exclusivité de produit et


une exclusivité d'implantation, des produits ou services spécifiques, un savoir-faire
particulier, une formation et une assistance, une publicité nationale, des outils
publicitaires (PLV, affiches...), des recommandations commerciales et des outils de
gestion.
 D’une sous-traitance :
Sous-traiter consiste à charger une autre entreprise à réaliser une
activité particulière : faire-faire. La sous-traitance met en relation
deux partenaires. Un donneur d’ordre (l’entreprise mère) et un
preneur d’ordre : un exécutant qui doit réaliser le travail demandé
conformément aux normes et exigences du donneur d’ordre.
Le recours à la sous-traitance est conditionné par les facteurs suivants :
 La capacité de production : quand la capacité de l’entreprise est limitée, le
recours à la sous-traitance permet de satisfaire une demande dépassant les
capacités productives de l’entreprise.
 La compétence : Quand l’entreprise n’a pas la compétence requise pour
certaines activités, elle recourt à la sous-traitance
 Le coût de fabrication : On recourt à la sous-traitance lorsque son coût est
inférieur aux coûts de l’entreprise.

 Reprendre un commerce ou une entreprise

B. Lancer une idée neuve :

2
Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI
Simulation d’entreprise

Dans cette situation l’entrepreneur peut :

 Répondre à un besoin non satisfait en observant la vie courante des gens.


 Adapter un concept étranger : un voyage à l’étranger ou la lecture d’un article
de presse peut faire découvrir qu’un marché n’a pas été exploité en Tunisie.
 Innover : Au-delà de l’innovation technologique pure la plupart du temps hors de
portée des petits créateurs, des petites innovations dans les techniques de vente ou
dans la gamme des prestations peuvent changer complètement l’approche du
marché.
L’innovation désigne tout changement introduit dans la vie économique sous
forme d’une nouveauté commercialisable sur le marché. Elle peut être :
 Radicale : provoque une rupture avec le passé entrainant des
bouleversements des techniques de production et de distribution ainsi
que des modes de consommation, exemple : électricité.
 Incrémentale : des nouveautés qui offrent une amélioration technique
et économique dans des domaines déjà existants, exemple : nouvelles
options pour téléphonie ou automobiles.
 De rupture (ou disruptive) : rend accessible ce qui paraissait hors de
portée en créant une nouvelle catégorie de produits.
Ce type d’innovation rompt avec le modèle économique existant du
secteur, provoquant un changement de concept pour les clients, leur
procurant ainsi plus d’avantages et créant une nouvelle source de
croissance pour l’entreprise qui la mène ainsi que pour ses partenaires.
Ce type d’innovation n’est pas forcément technologique, elle peut se
baser sur des technologies déjà existantes. Exemple : l’IPhone, qui à
son lancement ne recourait à aucune nouvelle technologie. Il a
cependant bouleversé le marché de la téléphonie mobile en changeant
l’usage qui en est fait. Les concurrents furent obligés de suivre.

Une innovation de rupture permet de :


1. Donner un nouveau sens au produit, exemple le cas de
l’IPhone
2. Apporter une valeur importante au client. Exemple, un
produit trop compliqué, rendu simplifié et facile à
utiliser
3. Rendre accessible à des clients une solution qu’ils
n’avaient pas les moyens d’acquérir, exemple le low-
cost du transport aérien, le logement rendu accessible
grâce à Airbnb.
4. Elargir le marché
5. Générer un avantage concurrentiel durable

→ Selon Schumpeter, suite à une innovation majeure, d’autres


innovations apparaissent par grappes, faisant apparaître de nouvelles
activités et de nouveaux emplois (création) et faisant disparaître des
activités plus traditionnelles qui n’ont pas su s’adapter au changement
(destruction).

3
Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI
Simulation d’entreprise

Schumpeter distingue 5 formes d’innovation :


 La fabrication d’un nouveau bien
 L’introduction d’une nouvelle méthode de production, de transport ou
de commercialisation
 L’ouverture d’un nouveau débouché
 La conquête d’une nouvelle source de matières premières
 La réalisation d’une nouvelle organisation

Voici quelques liens utiles pour la détection d’une idée de projet innovante :
https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Dossiers/Demain-les-grandes-tendances-de-
l-innovation
http://www.journaldunet.com/
http://letourdumondedelinnovation.latribune.fr/
https://startup.info/fr
http://www.influencia.net/
http://www.e-marketing.fr/

 Les émissions Capital et Zone interdite sur M6, Envoyé spécial sur France 2
 La chaîne BFM Business et ses "actualités tech et business"
 On n'arrête pas l'éco et Carnets de campagne sur France inter.

La start-up
Définition : Il s’agit d’une entreprise nouvelle, innovante, à fort potentiel de croissance et de
spéculation sur sa valeur future.
La start-up est liée à la notion d’expérimentation d’une nouvelle activité sur un nouveau
marché avec un risque difficile à évaluer.
Il y a donc une différence fondamentale entre une entreprise et une start-up :
- L’entreprise exécute et optimise un modèle économique établi
et en tire un maximum de profits pour supporter ses coûts et
- rémunérer ses actionnaires
- La start-up expérimente son modèle économique et teste son
marché.

On qualifie de start-up, une entreprise qui présente les caractéristiques suivantes :


1. Temporaire : elle le sera jusqu’à stabilisation de son
modèle économique
2. Innovante dans son offre ou son modèle économique. Ce
caractère novateur lui conférera un avantage
concurrentiel durable.
3. Répétable : la start-up cherche un modèle qui une fois
opérationnel (on gagne de l’argent et on sait comment
on en gagne), peut être reproduit dans d’autres secteurs
et dans d’autres lieux.
4. Scalable : la start-up est dotée d’un fort potentiel de
croissance qui se traduit par une capacité à adapter son
modèle économique à une forte augmentation de son
volume d’activité, plus le nombre de clients augmente,

4
Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI
Simulation d’entreprise

plus les marges augmentent. Grâce à cette scalabilité, la


start-up grandit vite et en peu de temps.
5. Un important besoin de financement

Exemples de quelques métiers réinventés par les start-ups


 L'agence matrimoniale réinventée par : Adopte un mec, Meetic, Tinder
 L'auto-école : Ornikar, Auto-ecole.net, En voiture Simone
 Le banquier : Lendopolis, Younited credit
 Le brocanteur : Le Bon Coin, Brocantelab
 Le déménageur : Des bras en plus
 L'opticien : Jimmy Fairly
 Le professionnel du droit : Testamento, Captain contrat, Legalstart
 Le transporteur de personnes : Blablacar, Drivy
 Le vendeur de vêtements : Videdressing, Vestiairecollective

2. L’opportunité
Une opportunité est une idée qui crée de la valeur, qui est rentable et qui est
capable de se développer compte tenu d’un marché et d’un ensemble de
ressources.
Une fois l’idée trouvée, il faut s’assurer qu’elle présente bien une opportunité
c.à.d. qu’elle est réalisable et que le produit ou service en question fera l’objet
d’une demande potentielle ou effective sur le marché.

II- Evaluation et validation de l'idée


Pour s'assurer dans un premier temps que l’idée du projet présente une opportunité et qu’elle
est réaliste, le créateur doit analyser son idée et la valider. La démarche consiste à :

 Définir son idée avec précision : se forcer à la résumer en quelques lignes précises et
concises et à en cerner clairement les différents aspects : les caractéristiques du
produit/service ; son utilité (répondre à quel besoin) ; son usage (comment s'en sert-on) ;
ses points forts (avantages concurrentiels) ; ses points faibles.
 Délimiter le marché visé a priori : le marché est il local, national, international,
saisonnier, permanent.
Décrire votre clientèle : les particuliers en activité, les retraités, les entreprises
artisanales, les PME, les grands groupes, les collectivités locales…..
 Collecter les informations essentielles : les étapes précédentes ont mis en évidence les
points clés demandant à être approfondis. Il s'agit à cette étape de rechercher les
informations essentielles sur ces points.
Il s'agit de chercher en fonction de votre activité : des spécifications techniques ou
juridiques, des données sur (votre clientèle potentielle, le marché, l'état de la
concurrence), des statistiques (sur un volume de consommation spécifique, sur un taux
d'équipement etc.)

5
Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI
Simulation d’entreprise

Les informations recherchées peuvent être collectées auprès de l'API (agence pour la
promotion de l'industrie) ; les chambres de commerce, l'INS (institut national des
statistiques), office de tourisme…
Certaines informations essentielles peuvent être collectées en questionnant
directement sur le terrain des personnes qui connaissent bien la clientèle et l'activité
(grossistes, fournisseurs transporteurs, concurrents, banquiers….). Ces personnes vont
vous renseigner sur les facteurs clés de succès : FCS càd les atouts ou caractéristiques
idéales qui concernent aussi bien le produit/service que le porteur du projet et qui ont
une influence directe sur la réussite du projet.

 Analyser les contraintes relatives au projet : Il s'agit de recenser l'ensemble des


exigences du projet et de vérifier qu'elles pourront bien être satisfaites.
Le recensement de ces contraintes aura une incidence sur :
- L'estimation des moyens à réunir (compétences, équipements, financement
etc…).
- Les risques pouvant peser sur le projet.
- La faisabilité de celui-ci et sa probabilité d'être rentable.
Il existe des contraintes relatives :
- aux caractéristiques du produit/service (exemple : produit innovant, fragile,
dangereux, polluant etc…).
- à la production (approvisionnement, processus de fabrication particulier,
conditionnement…..).
- à l'image du produit (produit reflétant un effet de mode, une image négative,
produit de luxe…).
- au marché (marché à créer, en démarrage, en fort développement ou mature).
Définir le projet personnel : Il faut définir votre projet personnel en prenant le temps de
réfléchir sur vous-même et en vérifiant par la suite qu'il est en cohérence avec votre projet
économique. En effet les exigences du projet économique doivent être cohérence avec :
 Votre personnalité : sérieux, organisé, responsable, charismatique etc…..
 Votre potentiel : capacité à négocier, à gérer le stress, avoir du punch commercial etc….
 Vos motivations : indépendance, s’épanouir, faire fortune etc…..
 Vos objectifs : être à la tête d’une entreprise de plusieurs dizaines de salariés
 Vos contraintes personnelles : charges financières personnelles, non disponibilité pour
étudier le projet etc….
 Vos compétences

La personnalité et le potentiel du créateur doivent correspondre aux sollicitations du


projet (exemple : punch commercial nécessaire n'est pas le même pour la vente de
chaussures dans une boutique que pour vendre des services informatiques aux
entreprises).

Pour ce qui est des compétences, la qualification idéale pour un nouveau chef
d'entreprise touche à la maîtrise de 3 disciplines : la technique, le commercial et le
management (gestion administrative et conduite des hommes).

L'incompétence dans la discipline qui prédomine comme F.C.S (facteur clé de succès)
représente un risque majeur d'échec.

6
Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI
Simulation d’entreprise

Un entrepreneur averti doit impérativement repérer la compétence


prédominante relative à son projet économique et s’assurer qu’il la maîtrise
parfaitement.
Exemple :
Activité à très faible marge commerciale : Management (gestion
administrative)
Activité dans le domaine industriel : La technique

 Vérifier le réalisme de votre idée : Reprendre les caractéristiques majeures de votre idée
(atouts, points faibles, menaces, opportunités). La synthèse de ces différentes
caractéristiques doit permettre de conclure que le projet paraît réaliste.

Remarque : un projet peut être réaliste dans l'absolu mais mal adapté à celui qui le
porte. Vous devez donc apporter une réponse personnelle à chaque exigence.

III- Le profil de l’entrepreneur


Il n’existe pas de profil type de l’entrepreneur. Cependant malgré la diversité des profils des
créateurs, ils partagent des traits communs de caractère, d’attitudes et de motivations.
L’une des motivations majeures des créateurs d’entreprises est la volonté d’aller toujours plus
loin, de gagner, d’atteindre et de dépasser les objectifs fixés.

Voici quelques traits communs de caractère relatifs aux créateurs d’entreprise :

1. L’indépendance : Le créateur veut garder sa liberté, libre de faire des choix,


d’orienter sa vie, de fixer des objectifs, de choisir ses horaires de travail et ses
collaborateurs.
2. Patience et persévérance : Le créateur doit persévérer et s’armer de patience face à
plusieurs obstacles qu’il peut rencontrer dans sa démarche de création : rigidité dans la
réglementation, lenteur administrative, froideur dans l’accueil et la communication de
l’information de la part du personnel administratif, difficulté à convaincre les
partenaires financiers.
3. Le goût du risque : Le créateur prend des risques réels il engage son argent, ses biens
personnels, sa crédibilité et sa sécurité matérielle et celle de sa famille. Ses risques
doivent bien évidemment être calculés et pris en toute connaissance de cause.
4. Le rapport au travail : L e créateur est quelqu'un qui travaille dur et qui ne compte
ses heures de travail par jour. Souvent pendant les premières années de démarrage, il
ne prend pas de congé et n’aura pas le temps de profiter de sa vie de famille.
Il est primordial de réfléchir sur la qualité de vie désirée, sur l’importance de la famille
et sur le rôle et la place que prendra le travail dans sa vie.
5. Le rapport à l’argent : Le créateur doit adopter un rapport responsable avec l’argent.
Les entrepreneurs qui réussissent ont bien compris qu’on n’a pas besoin uniquement
d’argent pour se faire de l’argent. Pour s’enrichir, on a besoin de marché, de créativité,
de compétences. L’entrepreneur doit être crédible financièrement par rapport aux
différents partenaires : banques, clients, fournisseurs. Il doit par ailleurs apprendre à
séparer son patrimoine personnel du patrimoine de son entreprise.

7
Mastère 2 SSICE Enseignante : Alia KHEMIRI
Simulation d’entreprise

6. Le leadership : Capacité naturelle ou acquise pour la conduite des hommes. Faire


adhérer des individus avec des personnalités, des attentes, des besoins différents et des
intérêts souvent contradictoires à un même but n’est pas toujours aisé.

Application sur la définition de l’idée d’un projet : cas d’un projet de croissanterie

Il s’agit de la vente aux particuliers de viennoiseries à emporter. Cette définition n’est pas
satisfaisante pour une définition de l’idée. Elle devrait être nettement plus précise.

Caractéristiques du produit ou du service :


« Cuisson électrique de viennoiseries, reçues surgelées, et vente aux particuliers de ces
produits à emporter ». Il s’agit d’un point de vente réduit pour une clientèle de particuliers
essentiellement pressés et de passage.

Remarque :
Si la vente ne se faisait pas qu’au comptoir et donc si les produits étaient aussi vendus « à
consommer sur place », cela nécessiterait soit un local aménagé en boutique ou en salon de
thé, soit une terrasse ou devant de porte à aménager pour un accueil attablé.

Besoins auxquels répond le produit :


Restauration rapide de type coupe faim remplaçant ou complétant le petit déjeuner pour
certains, servant d’encas en cours de journée pour d’autres. Cette activité dents répond à un
besoin de particuliers à mode de vie urbain résidents ou de passage.

Les moins
Produit banal, nourriture standardisée, industrielle : difficulté à lui donner une image, à se
démarquer. Marché largement occupé (d’où importance de l’emplacement). Concurrence des
produits authentiques des boulangeries-pâtisseries.

Les plus :
Stocks non périssables (congelés). Limitation des invendus, car cuisson possible de produits
tout au long de la journée. Produit en phase avec les modes de vie urbains de notre époque,
touchant un large spectre de clientèle.

Avantages concurrentiels :
Dans notre exemple, il n’est pas possible de répondre à cette rubrique, seul un projet précis de
croissanterie à un endroit bien déterminé peut relever un avantage concurrentiel spécifique
comme l’exclusivité de l’emplacement (exemple ; franchise unique obtenue dans un lieu
public) ou vente de produits fabriqués exclusivement avec du forment biologique ou ne
contenant que des basses calories ou avec teneur en vitamines garanties.

Vous aimerez peut-être aussi