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jean-Claude dubois
gll*’
il,*. 1
J* d*îP ,
es citations et notes su r la tradition chinoise, dissé • . ; * < el • > *
présent peu exploité en vue d 'u n e m eilleure compréhension réci 0 mettre en évu
proque de la C hine et de l'O ccident. ndcetexte, en par
N ous allons le m ontrer en com m entant la première partie du
t a ordres d'appl
Traité intitulé « des séparations et des réunions du yin et du yang » dépendance hiéra
'o ïfà y in y a n g lih e lu n ) , sixièm e chapitre du H uang DiNeijing
S u W en et l'u n des plus im portants pour la compréhension des fon
dem ents de la m édecine chinoise1. Ce traité décrit en effet, sur fond ^séparations et
de cosmologie traditionnelle, le schém a général d'organisation des
Encoll
méridiens et des fonctions vitales dans l'être humain. 0tIUesiniçvj
Or chacune des séquences qui le com posent fut commentée, en > r t l mér
(SI JW
divers endroits de son œ uvre, par René Guénon. Nous le verr0^ ïïi
notam m ent avec une question d'orientation « solaire », 9U1 ^
en quelque sorte le pivot et fit l'objet de tout un chapitre
Æ « p.
N - P 0j
pivot
Le Su W en V
vyL'n ( ff(g]
*13]r»),)( « Simples Questions » forme avec ie le u>i&
Ling S/iw( . Jt. i En>'
Spmtuel », 1le Huang Di .Nei
.. .
Jing ( __
), « Classique de n |US
pereur 'Jaune », ouvrage
-----uuvid^* fondamental
ronaamentai ae iademeucunv
la médecine chin0IS. Gjtio^ c
saignements
r reçus en Chine
eu ^nine nous utiliserons gjitieivsfrtr
pour ^ce travai , - miiu'-
poui rÿ
noises suivantes .: Huang . Di Nei
lsi jing du
ci jinv Su Wen
v\cri et Ling Shu
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VV^hweishpno (^98) qui en SQnt ^ ,|eur neuvieme
W*!s^etl8 noofi\ .s _ -A:^n»»ssion
réimpression dej-*j982 /*'
. f/Hjt>
Di M / SU I Par Cheng Shi-de et col. même Éditeur, L ^
MécW ^fen ]*aoshif version annotée et commentée P y C o ^ 6aUfit
de z J ne^ in°iSe du Shandong et du Hebei, idem, Pékin, <#ng!tixUL
s"r " ........*D' “ / " * s» * ” C #* * *
évidemm *dnS 860 Ouvres Complètes éditées à Pékin,
ent pas limitative. » .
HfNf OUf NON FILA CHINE
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De sorte que ces annotations extraits de l'u-uvre de
' vont former pour nous la trame d'un commentaim inspTré
A ù ^ f ”1v ^<s j e la philosophia pire,mi*
Qt,
\ l' on ne «mirait nier que toutes les subtilité*, t(nJtes les
\ 11' " V l'original ne peuvent être rendues en frarx aïs. Et
n*1«niV> V,u travaux d'érudits, les meilleures traduction* ru- rem-
d*ilK'1'^ .pillais un contact direct avec la t bine et ses représentante
rf*tvnMv*.1 ^.îis l'œuvre de René Guénon présente cette particulari
r. r
^ ; : on plus d'exposés profonds sur les doctrines orientales,
. u 4>m • ■ i . _ é .. 1 l • e e*
* ^»0,,"''soau
un rost’it»-4^j 0 concordances
~..... entres les différentes terminologie*
w,vïr®
h
] tonnelles. Elle permet donc de transposer, sans confusion ni
a ce ffaCl^stistne, dans un langage plus familier, des conceptions cos-
'"lViques et anthropologiques qui autrement resteraient, pour
traditi
N C 1°^ n o n initiés, passablement énigmatiques.
^ n e av
s
:e que ]’
Oïlj
C’est cette vertu « paraclétique » (« traductrice », au sens éty-
ologique du mot paraclita) de l'œuvre de Guénon que nous aime-
c
om
Prés; H
JJJns mettre en évidence dans cette étude. Et nous verrons com
ment ce texte, en partant des principes, descend graduellement aux
1 première panj.: divers ordres d'applications en observant toujours rigoureusement
la dépendance hiérarchique qui existe entre eux (Figure 1).
s du yinet duv*
du HimglhV.*
npréhensiorder Des séparations et des réunions du Yin et du Yang
crit en effet suri»
En colloque singulier avec son ministre Qi Bo, 1 Empereur Jaune
al d'orça*»" '- interroge, se remémorant l'enseignem ent qu il a reçu :
uirn^in
Le Ciel est yang et la Terre est yin, le Soleil est yang et la Lune est w ’i ■■ u -J
0 ^1 des mois grands et petits, qui en 360 jours form ent une année, et l ‘.en. r!t >
N’# wrespond. Cependant chez lui il y a Trois yin et Trois yang, u qui ru ait i •*
(■ "lia au yin-yang. Pourquoi ?
l0n‘ -, » <P
cftW *
cW1" ^ répond : yin et yang perm ettent de dénombrer. En tabula ..
un ,IJ °n Peut
r--* aller jusqu'ilu 100,
iuu, en calculant
cuicuumt. jusqu 'il 1000 on peut fausser
„—«ne/ 'jubqu ' . . ......... * r*«sntiel < es
Ma _f -10' wv.
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est aussi une m ultitude
u n u m " indéfinie.
.... Mais
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toujours revenir a l'U nité. Le Ciel couvre, ta Terre porte et ou- « 1
T Wni a ™ Lorsqu'ils ne sont pas encore sortis de Terre.
fu re n t dans le yi„, on les appelle yin au sein du ym Loisqu i ^
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ym apporte le fondement.
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ÏÏSpUdt*. À ce. endroit Z h a n g Z h ,-a ,n g (1644-1722), important
mn!entateur du Net r]m
» ee»‘ '<-■ptincipe même
g,appelle la phrase du Yi„ un jn
L ,S ’^l un vangt c'est le Dao » ( - | & - P § £ M yiyin y iyang zhnvei dao),
■SJ
H ,
relation même. Par là est indiqué le caractère « non-agissant » de
l'activité du Ciel et le caractère de passivité de la Terre qui est pro
prement un « terrain » ou un « support » de manifestation pour
les forces ou les influences célestes agissant en sens descendant*.
'"‘ni de
René Guénon rappela à cet endroit que ces notions sont appli
lnivers-C «M cables analogiquement à divers niveaux d'existence. Il fit allusion
x on peut défclj au symbolisme identique inclus dans le mot latin Caelum, dérivé
de caelare qui veut dire « cacher » ou « couvrir ». Et il nota l'uti
^ peut pousserisj lisation en langage théologique du terme obumbratio pour désigner
^ ^ ô flR and l'« opération du Saint-Esprit ». Saint Jean de la Croix écrivait en
tude indéfinie « effet que « Vom bragem ent est l'effet de l'ombre et q u ’ombrager signifie
ateurs, fondes:' protéger et favoriser. C 'est pourquoi l'A n g e dit a la trés-sacrée Vierge
Marie que la vertu du T rès-H aut l'om bragerait - et virtus A ltisssim i
stration... obumbrabit tibi (Luc 1,34) - parce que le Saint-E sprit devait survenir en
elle »9. Dans leur signification cosmique. Ciel et Terre jouèrent
* l'^ d encore, comme on le sait, un grand rôle dans l'hermétisme chrétien.
René Guénon, Les Principes du Calcul infinitésimal, Gallimard 1 *46, ch. IX. t
'f jf à Lao-Tzeuch. 42 : i t £ - , “ 4H , (daoshengyi,
’he,’g son, san sheng wan wu). Il existe de nombreuses traductions c e ce o.c
tia'^ par exemple La Voie et sa vertu, Tao-tê-king, texte chinois prtsen t t tion
«ouang-kia-tcheng et Pierre Leyris, Éditions du Seuil 1949, nouvelle édite»
^maniée, Points Sagesses, 1979. nt à Marcel
f* * * Zhi-cong, op. cil., p. 34. Cette phrase a servi ^ de son
f;rd,u*' ^l-a Pensée Chinoise, Albin Michel, 1934, pour le dé v g . énon ü,s
Jhapitre 2. Sur les rapports de l'unité et de la multiplicité, et. Ku
Uats Multiples de l'être chapitre V, Les Éditions Vega, 1W7- ■
Vülr ^ n é Guénon, La Grande Triade, p. 32, et Symboles fondamentaux<■ <
Callim«d , 1962, ch. LXX, p. 418, note 2. ^
a|nt Jean de la Croix « La Vive Flamme de I Amour », m 1594, p. 398.
TL '^"Heureux jean de la Croix, traduction Jean ai ‘ * apparemment
; « M ie traduction française des œuvres do Jean do Ycpfs, apt
la""»is réimprimée.
J y h" .
f 8ENÈ GUÉNON
/* it/f a\j
f J F ,jé M
A quelque niveau qu'on l'envisage, l'action du r
attraction, sans heurt ni secousse, tout comme la Sa^ 80 Dl / VA * al1
fait tout ce qu'elle fait d'une manière douce et san s viT * C y /A ^
81). Elle engendre dans l'univers un « mouvement <>eriCe(%
condition de toutes les manifestations formelles et vit a' l|ui |a
ment soumises au temps et h l'espace, entre autres r,
l'existence corporelle10.
par<%
°ndition, ^
y „ y *
LWientationsolaire
,, est maintenant possible d'envisager la façon dont vont se
^ e r dans l'être humain, à partir du centre, selon trois quali-
' vin et trois qualités yang, les six grands axes de ses méridiens et
T^'es fonctions vitales. Cela ne se fait donc pas en correspondan-
dt?stricte avec le yin-yang, d'oü la question de l'Empereur Jaune :
^-'aimerais entendre un enseignement sur les séparations et les
Unions des trois yin et des trois yang »
(£ 0 : di yue ■yuanw en sanyin sanyang zhi lihe
j Ç'est un peu, si l'on veut, comme la formation de l'homme
selon la tradition judéo-chrétienne : à la différence du reste de la
création, l'homme ne jaillit pas à l'énoncé du « Fiat », mais il est
façonné de la main même de Dieu et à son « Image », par l'ani
mation de son Souffle...12.
Tout va dépendre d'une question d'orientation comme l'indique
la suite du texte :
« Lorsque le Sage se tien t le visage tourne vers le Sud, le "devant " s'appelle
vaste clarté et le "derrière" s'appelle grand carrefour »
« A M M # , DiI B M , f e B X W xianren nanmian er li, qian yueguan-
gtning, houyue taichong
i rumiru
exposé de Tamos rapporté par Pier Luigi Zoccate
P no a ,
Archè, Milano, 1999.
NORD SUD
.- > Tching Ming (IV)
n 4
KOANG MING
(vaste lumière)
i POITRINE ET CŒUR
DESSUS (V) i
(Méridien de
DESSOUS (Rn)
l'estomac
- ro ' taetchong
* DEVANT YANG MING) .1 Z -
(Grand carrefour
bas du dos) ►DERRIÈRE
(Méridien de la rate =Taé Inn)
INTÉRIEUR ^
(Méridien du foie
= Tsivélnn).
*
EXTÉRIEUR
(Méridien de la V.B.
= Chao Yang)
* - -f. i. “Si-
^ ^ V
r—* ^
~ rc, 'Ta ~ GL.
^C. V* ^ A* **— rt-Z.
O
_ rte première détermination se référé à uno ...
uOr‘ * c'est-à-dire telle que l'homme regardant 1’T f ,0n «
son|aire ' t l'Est à sa gauche et l'Ouest à sa droit,. c ° Soleil au
nilériCS qui illumine largement de tous côtés et donUes ^ à
son partout, l'homme doit être parfaitement centré” ^
' ,a«T a l'uni®1”’ de 1équilibré ym-yang de l'univers. Cet e n ii
",ement vient du U rn e ,1es M u tâ t,o m . On en trouve maintes | C
Stiens dans les ntset les c(cf. par exemple les
,ugem
g r a m m e s 22 et 55). L or,entât,on de base est rapportée au
Lram m e U, le trigramme du Feu, du Sud et de l'Été, composé de
leux lignes pleines entourant une ligne brisée :
, lorsque le Sage se tient le visage tourne vers le Sud, prêtant l'oreille au
Sens de l'Univers, il est oriente vers la Clarté et peut organiser la vie tempo
relle des h o m m es ... »
faBJJïfïV fàxianren nanm ian er tin g tianxia, xiangm ing
erzhi".
Ce qui est vrai pour les sciences de la vie l'est aussi pour la poli
tique et les institutions sociales. Dans le H uai N an Z i, on raconte
comment Gou Jian, roi de Yue, après avoir vaincu Fuchai a W uhu,
conduisit à l'audience impériale les Neuf tribus étrangères établies
dans la partie orientale de la Chine. C'est en « se tenant face au
Sud » qu'il reçut l'investiture et devint hégémon de l'Empire15.
La politique était par conséquent conduite dans les temps
anciens selon des principes véritables. Les retrouver, dans ce
domaine de l'activité hum aine aussi, reviendrait à substituer un
13. O
On n pourrait rappeler la conception hippocratique qui fait de la poitrine « le
l°ver de tout le corps », (cf. « Du régime dans les maladies aiguës », traduction
Oardeil, Encyclopédie des sciences médicales, septième division tome 1, p, 134,
aris>, 1836). Pour le méridien Chong Mai, cf. notre étude « Regard nouveau sur
méridien d'Assaut », Méridiens, 1997, n°109, pp. 23-42.
14
(f raPPr°chement entre le Huang Di Nei jing et le Yi Jing a été repris par Htmng
buH\Xla~*' * évolution de la théorie des méridiens », (jingluo xueshuo de yan-
d(. J Chinese Acupuncture & Moxibustion, 1994, 3, pp. 43-46). La citation v.on
"■ l<en/Uf'i( du Livre des Mutations, appelée « Discussion sui A>/ " S f " "
UanJv r T ..... ...a également rapporté cette phrase dans le chapitrt
Cranw..,u^non ehapitn 11
ue ail.. 7j. ‘; -Sj ««uuuiun
de ce!L lradtJcti°n est cepenuant
cependant un peu différente — . . de
.
Médicift ii ^ c^ar<^ Wilhelm : Yi King, Le livre des tra transformation*, A lù
aduction
osmologiques voir s i » a ft
Phiiast-1 ,âr^. P*^09* Pour les notations cosmologiques
—*fy ou Livre des changements de la dynastie de s Ishu i
Maison^ UViKin^
15 "'UVe' Paris, 1975, réimpression Zulma, 1992.
Pany, lanîllan'"uin er ba . Huai Nan Zi, Traité XI, p. 6, L 1*"a 7 . ju
l,u“»um 7 ' aiwan' 19«3. Ce texte se trouve traduit dans Lesgnoub ^^ j
lnstitut R; Par Claude Larre, Isabelle Robinet, Elisabeth Kochat u ■
^ Cerf, 1993, p. 126.
rené gui n o n
Sijnes et symboles
D * V s \
\ titre d'illustration en médecine, voyons brièvement l'une des
a S \ S applications des données précédentes à la pathologie mentale.
fiain V
0% *% ÎN On aura remarqué que ces textes de la Chine traditionnelle révè
lent une perception de la nature intime de l'espace et du temps
< ! \
totalement différente de celle à laquelle nous sommes accoutumés
Pas, H depuis les travaux de Descartes. Les influences saisonnières et la
marche du cycle annuel renvoient à des déterminations qualita
n° rd Par'!!
rite d'aiu, tives du Temps, la notion de direction aux déterminations qualita
^d'èts tives de l'Espace. Cela est tout à fait essentiel dans la constitution des
foche tr; sciences chinoises et il n'en va pas autrement pour la médecine20.
ches eWes enj®^ À la « vaste clarté » iguang m ing ou yang m ing) évoquée ci-des
t saison à l'unép sus, sont associées dans les textes, en tant que « redoublement du
reut beaucoupkm feu » {fà 'X ffi'n Hanghuo binghe LS41), « clarté qui jaillit deux fois »
liangyang hem ing SW 74) la vitalité de l'Estomac et celle du
le-même, d'fisk
Cœur. Nous avons montré ailleurs comment ces deux viscères, et
•coud lieu, CCH10!-
leurs méridiens par leurs trajets, sont étroitement solidaires au
de ceuxquimu niveau de l'œil et de la région épigastrique, rappelant par la même
auirigMt occasion la double signification du mot grec xotpôia qui veut dire a
la fois cœur et estomac21.
■tu qu H est au moins curieux de constater la parenté de ces conet p
tions avec celles que développa dans son style allégorique U an
Baptiste Van-Helmont en Europe au XVII1 siècle, sur une base plus
(Æ ou moins hippocratique. Cet illustre savant, à qui 1°n '■c lt
■ Jé^rÀ l découverte des gaz et du gaz carbonique en particulier, p asai
fV
<çë> ^
\ v archée universelle » h l'épigastre et « dans 1estomac et i
ddns un point central », d'où les ordres étaient
drchées subalternes établies dans leurs diverses jundictioi s
‘
19. cf u _
VA
et f
• m. Lranet, op. cil., p. 118
u- Syr « t e question, cf. surtout les chapitres IV et V du
2) S,gnes des temps.
n°s articles parus dans Acupuncture et moxibustion JH
‘
S M i
rené g u éno n
im \ \\K \
„« paramètres propres à la physiopathologie et au diagnoshc
jjvers P j ja rnedecine chinoise25.
“ rgétiques ° L
6
s VA v ] en la profonde inhibition et son corollaire d'excitation
V VW
>.Il R e s t e n t île ils rannellent l'énisnHp tragique d'Adame^Ève
rappellent l'épisode j/ a ,
q1111 hant dans le milieu du bois du Paradis (Genèse III , g) Léon
$e
- C dans l'une de ses pages inspirées, avait noté que tout le sym
Pl r-me de la révélation biblique évolue et se déroule autour de ce
■mystique dans le m ilieu duquel Adam, c'est-à-dire la nature
T maine, s'est cachée. Dieu l'appelle vers le soir à l'heure où se
, “ |e souffle très doux de l'Esprit Saint. Pourtant quatre mille ans
sk Styhl;
N ?P*'*J® e'rès, remarque Bloy, « nous nous cachons encore comme des brutes au
tatj, Milieu des bois » - 25-
La lumière du Midy
*
n^K * #7i
/c A /> y ^ cu"eUx de certaines productions de la culture contemporaine ^ reUouve
^ ‘ Parfaitement observés dans un sketch du film Amrcord, tourné par
iMhni en 1973
* 7 7 27. B‘0y' k embolisme de l ’A pparition , Mercure de France, 1935, PP- 122 12
< 5t f //> ra" ‘tc Tnade, op. c it., chapitre Vil, p. 65.
< « !r
RENÉ guenon
gl
p
M I ierre Ryckmans, Les propos sur In peinture du moine t itn’U'lt
)Uji
n et commentaire du traité de Shitao), Hermann 1984 <hA
ne saurait trop recommander la lecture de cet excellent liv ^ yvW^ v k
U s R,Ch ? : * * » Ifô A (heng liuhe er wuni zhe), pT*
30 ^
Com Pères du Système Taoiste, S th asia 1950 puis 1975,
Cathasia, 19 p- \ S,
V N .
edimn.1
editore^!*^ SUr Ce
SUr ce Passa
Passage de Lie Zi,
8 e de Zi. Écrits
Écrits pour
pour Regnabd,
_ arC v \
31 ' iy99' P- 177 rd, I z ÿ rCSNiv
346. ^n° n' Symboles fondamentaux de la Science sacrée,
I H i
0 ^ — — ----- RI Nj S U^NONEUA CHINE
Avant lui saint Épiphane n'avait pas craint d'évom, „
^ k soleil de la terre a cratnt quand i, /'* w SUspendu J £ j C r Soleil
\ de telles formulations des maîtres de la snirU .• ,
/devraient être accordées, ainsi que le
n . l'attention qu'elles méritent et la portée mét l C-3 n Borella'
r i S i B ron peu. regretter que R e n é l u é n o ^ t f e / ' <,U' * "
notanunent, sur ies textes de École française'
résonnent de façon souvent s, proche de la spiritualité oriei ale"
Dos pri,tapes de cette ecole découlé en effet logiquement, disait
Henri Bremond, la dévotion - « ou plutôt une dévotion » _
au
Sacré-Cœur, dévotion qui s'adresse au « plus intérieur », au pl
us
«essentiel », au « plus pur » de l'« esprit » du Christ15.
Le sens profond de toute orientation « solaire » devient ainsi
plus compréhensible. Sans nul doute les civilisations qui possédè
rent le caractère traditionnel, comme le possède encore de loin en
î,l'é" C ’ loin et en dépit de toutes les apparences, la civilisation chinoise,
ifc^ : fondèrent leurs sciences aussi, sur l'« intuition intellectuelle »*.
Unvéritable, • C'est un des grands mérites de René Guénon d'avoir su rappe
3UZénithparij, ler ces vérités oubliées. Les connaissances se rapportant au domai
ne du relatif ne peuvent être envisagées que comme de simples
dépendances et en quelque sorte comme des prolongements ou des
n chrétienne ^ reflets de la connaissance absolue et principielle. Cette connaissan
jns cité en sp ce n'est ni orientale ni occidentale, elle est universelle37. Aussi ne
saurions nous mieux faire pour terminer que citer cette strophe de
saint Jean de la Croix :
JH^
- l'ierre de Berulle, Discours de l'Estat et des Grandeurs de IESVS, Paris, 1866, réim
£ 3 pression de l'édition de 1623. Les passages cités sont extraits du premier et du
second discours consacrés au Mystère de l'Incarnation. L'auteur s y félicite des
découvertes récentes, alors combattues, de Nicolas Copernic.
&
3 Docteur de l'Église, saint Épiphane (IV1*siècle) écrivit notamment le Pamrium
<.t Un Tnite des pierres précieuses. Rappelons que les ténèbres arriva b à a nu 1
/ ^ sus“Christ ont toujours fait l'objet de grandes discussions car les t \ qxses
I * soleil n arrivent jamais en pleine lune, période pendant laqiu * *
a que juive où le Christ fut immolé. •
Jean Borella, Ésotérisme guinonien et mystère chrétien, Delphk , b
5 ^ Homme, 1997, p. 347. < . iV,
p ( 364Bri?m0nd/ Hi8toire lit^ aire du Sentiment Religieux en France, \*2 tomt
G,Uénon'Lm
1927laid
16? criseUd
o ytèlZ® h/en°nien
Si‘, e,ons traditionnelles,
Chapitre ,V' ÉditionS BT p-‘W5 Fou,r
en fav Paris, 1993,
- faVeur d<* sciences •tradilionnelta, ci. « tradit
.Ips sciences «JT
« René Guenon et la Chine
nelles ,7 contr*bution à 2001, il 1/ a cinquante ans
tonnelles, Paris, 2001.
38' Saint]ean de la Croix, La