Vous êtes sur la page 1sur 2

ce qui se dit (les doctrines) C

, ue par 1 , · et
lutot q n vogue chez es speciali te th •
• ues) P ., ent e . 1 • stes eor
les pratlq rdcuhere 01 he,Orient ancien ' influencés an~ai,
• et fi r pa d proc Par J "1
les rite5. aliste u . uité et u . 1 socle de son œuvre. Elle résu) . ailles
(
yt hO,ritU Je 1,,1fl 0 uq • en avait · fait e du côté des h' .
istonens, de la tait d C
r , e 00 ·
111 dina"e 5 41) qu• biques et, . , rrequ Ili.
scall (1854,19 thnograp b' n souvent un nre par un recit rny h· entati
er ·ons e . nt ie . l' , t iq on
frai observa Cl ui e:icphque 75 et la traducnon annee suivant ue, ni.:
breuses iens q 18 ' .h . , . I e du .'<Ill
uteurs anc d' ouverte, en. l' Enûrna elts ' qm etait so ennelleni gralùj
des a ar la ec la création, ent rée' .
surcout Pb Ionien de ' du nouvel an. 1~
mythe ba }ors de la fete . ·f de sortir l'étude des mythes du h
annee ffet posin c aill
chaque , . eut pour e , e perspective anthropologique plus l Pcl01
theorie ,. , rer a un d arge 1i,
Cette . et del integ . prétations des textes, ans lesquel . · vla~
hilologie, . des sunnter . l' b' ' s t1f:a]J
de la p 1· u aussi a . ls et elle fut rouJours o Jet d un déb ~t
na 1e de ntue , . ,. at au10
elle don ir des traces l d mythe ou du nre est anteneur à l'aur Ut
1 ment vo . l que u . . ' . re. Au
abso u . n de savoir e n mythe qui lm preexiste, ou le m h tre.
d la quesno
e d' le rite meH ·1 en acres u
l d geste ou de la parole ' '
precede l' autre Yt e est ·
? F ·il
ent it, . Leque u d orrnu1·
rn 1·cation d'un rite. . n est évidente du point e vue de la paléon I ee
}'exp 1 , , cette quesno to o~e
. . la reponse a
ainsi,
humaine. . . religieux se réfèrent tous plus ou moins direct
ue si es nces h 1·' ' ernen1
On observe q . ' 1b' des mythes ne sont en revanc e ies a aucun rite .
à un rno e'le m_yrhique, l1enmythe et le rite, pour comp l'ementaire qu'elle soitParti-,
d
. La lanon entre e
cuher. re , . , et ne s'établit pas selon une stncte . symetrie. , Rapp ,na 1
ctère de necess1ce . . . eans
aucun cara l la création mythique est foisonnante et diversifiée, comb·.
que, d_ans,sa phase. ora
l e,mythèmes, alors que les r1tes . sont beaucoup plus stabl '
nant mdefimment es e la création mythique . et sa gran de vanab1l1te . . . ' excluent quees.
Cette abondance d ., , . , .
chaque mythe puisse être associe a un nte precis.
Mais il est inversement vrai que le rite appelle le mythe, qu'il suscite un discours
explicatif à son sujet ; les acteurs ont besoin de formuler la signification du rite.
Comme pratique sociale cependant, le rite n'a pas besoin de ce discours explicatif
pour fonctionner. Son efficacité symbolique ne dépend pas du mythe, car ce
dernier dit le sens explicite du rite, alors que le rite reçoit son efficacité réelle de sa
signification implicite, qui est d'ordre social. Le mythe est bien postérieur au rite, il
est « la chose dite sur la chose faite ». De plus, et en conséquence, le mythe ne dit
j_amais le sens définitif d'un rite, car le « même » rite peut voir sa signification
evolue.r avec les transformations du mythe de référence, au fil des générations, ou
conname des variat1'ons se1on les groupes qm• 1e pranquent. .
. du côté
. S. H Hooke'
I. Comme, du côté anglais, l'helléniste Jane Harrison et l'orientalis~e MowinckeL. du d
s~a~dina,ve, l'orientaliste et bibliste Ivan Engnell et le bibliste Sigmun
cote de I anthropologie Bronislav Malinowski.
190
1111 ...4
rosternation complète à ch
d'une P • 'l . aque
candée , . tique de certams pe ennages, co . Pas
vent s . caractens . d nsist~~ ,
. e sou tre rire , oir de recevoir ans son somm .11 "<litt a
Ancruair ' t un au . dans 1esp , , , 1 E fi ., . ei aV'.
5.,,,. b"tiofl es lieu saint . y est venere . n m, J a1 déJ'à , ISite
L'inctl ,. d s un age qui . evoq ,
la nuit and aint personn d tîrtha hindous, mais que l'on Ue 4
passer . , u us , pos es retro
de la divin1te bo ·ns rituels a p~o de pèlerinages. Uve
. des at breUX heUX ,
pratlque de très nom . hases des rites de passages decrits pl h
dans l crois p . us
ail1eurs ·fi f: cilement es L 1.ces de sénaratton se retrouvent à l'e' .d aur
.d nt1 ie a l . ge es r r , v1 en
On I e I ent du pè enna ·,l . par lesquels il est separé de son ent ce
d'roueITl . dupe enn, , ourag
dans 1e d consécrar10n de statut social et les epreuves de la m e
les ntes e hangernent arche
dans . ordinaire. Son c . cornrne on l'a vu une phase de marge, t d·
et de sa vie d . consnruent . . d 1· . ' , an is
. d milieu e vie c d r avec la v1s1te u ieu samt ou s accompJ· 1
loin e son . se conron en . . l . lt a
rites d'intégration . •fi, par divers rites (6am ntue' mcuhation, et )
que 1es
' énération de in
l'' dividu s1gni iee
.
. 1· l
d assage ne fa1t que sou igner e sens profond d
c..
reg aire des nres e P 1•· d' 'd . , e
ette structure tern . . b' à transformer m 1v1 u qm s y soumet. E
C 'l . qui vise ien n
la démarche pe enne c cion de rite de passage est explicite dans le
. d'ailleurs cette ronc
certains cas
'I . z•
peennage

Rlflrences bibliographiques

AcKERMAN
Robert 2002 :
AcKERMAN, The Myth and Ritual School. J G. Frazer and the Cambridge Ritua/im,
London, Routledge.
BACQUÉ 2003 :
Marie-Frédérique BACQUÉ, Apprivoiser la mort. Psychologie du deuil et de la perte, Paris, O. Jacob.
BELMONT 1974:
Nicole BFLMONT, Arnold van Gennep, créateur de l'ethnographie .française, Paris, Payot.
BENNIGSEN et LEMERCIER-QUELQUEJAY 1986:
~=re BEtIGSEN et Chantal LEMERCIER-QUELQUEJAY, Le Soufi et le commissaire. [Js
i musu manes en URSS, Paris, Le Seuil.

BENVENISTE 1969:
Émile BENVENISTE, Le Vocabulaire de · · •
pans,
. Ed. de Minuit. 1 tnstttuttons indo-européennes, vol. 2, Pouvoir, droit, rel',gio
· n'
BoNNABa2012:
Bo Lola BONNABEL (dir.), Archéo/o . de , _
ia mort en F
RGEAUD et y,
PbiJ· OLOl<HJNE zoos .
igze
rance, pans,
. ,
La Decouverte.
tppe BOR.Gf.A •
comparatistt~,e~~,:t Youri VOLOKHJNE d' cht
BouBRDc1999. "'f ietdefeurcufte B p( tr.), Les Objets de la mémoire. Pour une appro
D.L, · ' ern, eter La
•-ai BüusRIIC, • ng.
Saints et SOciété
en Islam · La co11:fo' ·
me ouest-saharienne Fâdiliyya, Paris, CNRS·
l. Voir
2 lllchap
• C'eat • 10,' 0
notlnun tacles
eettli11a \'ill._ tnt le et prophète
p. 342- ,,-:,q"" cas du è s ».
du 36(; . "'_rvUr les . P lerina
l>èlcrî~ "'UAl.it 2 Jeunes fiU ge de Shik ·re eJt
cc1an,~,t!OI.y,_N~enâgedese~u _au Japon, autrefois obligato\960,
tture tripar ~NEp (19 aner. Voir Sources orientales~, ,J~
09
ttte des rites'/· 263-264) avait déjà suggéré I afl
e passage.

Vous aimerez peut-être aussi