Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
- RECETTES ET DEPENSES 10
- COMPOSITIONS DE L’ASSOCIATION 11
- COTISATIONS 12
Le COS est constitué sous la forme d’une association Loi 1901 ; il est administré par un
Conseil d’administration.
Malgré cela, il subsiste pour beaucoup une certaine confusion : Le COS est une
structure autonome, comme toutes les associations.
Il perçoit une subvention de la Collectivité, pour laquelle il doit bien entendu fournir
tout élément nécessaire au suivi, au contrôle et à l’évaluation des actions engagées.
Rappelons enfin que l’obligation de créer un Comité d’Entreprise pour les entreprises de
plus de 50 salariés ne s’applique ni aux services de l’Etat ni aux collectivités
territoriales.
Les Comités des Œuvres Sociales (COS), aussi appelés Caisses d’Actions Sociales
(CAS) ou Amicales du Personnel sont donc un peu les « CE de la fonction publique ».
Il résulte de tout cela que le COS n’a pas obligation à fournir telle ou telle prestation.
Les agents qui s’impliquent dans sa mise en route vont composer avec le budget et les
désirs des uns et des autres, qui sont parfois contradictoires ! Il faut donc essayer de
satisfaire le plus grand nombre.
À NOTER.
Les agents non permanents comme les agents temporaires, les vacataires, les contrats
emplois solidarité, les apprentis... ne peuvent pas être bénéficiaires des prestations
proposées par les COS.
Les comités d'œuvres sociales (COS), ou comités d'action sociale (CAS), associations
du personnel ou encore amicales du personnel sont des associations régies par la loi du
1er juillet 1901. Elles ont pour objectif de gérer les œuvres sociales. Plus précisément,
d'assurer aux agents des collectivités de meilleures conditions matérielles d'existence
par le biais de versements de prestations à caractère social, mais aussi d'offrir toute une
gamme de prestations dans les domaines touristiques, culturels et de loisirs.
L'article 25 de la loi du 3 janvier 2001, dite loi « Sapin », a complété l'article 9 de la loi
du 13 juillet 1983 portants droits et obligations des fonctionnaires, en précisant que «
l'État, les collectivités locales et leurs établissements publics peuvent confier à titre
exclusif la gestion de tout ou partie des prestations, dont bénéficient les agents, à des
organismes à but non lucratif ou à des associations nationales ou locales régies par la loi
du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association ». L'article 25 a marqué une
évolution en matière d'action sociale puisque, jusqu'alors, il y avait un vide juridique. Il
a ainsi donné une légitimité à l'action sociale et a apporté plusieurs éclaircissements
comme le caractère facultatif de l'action sociale et le libre choix de l'organisme
gestionnaire. Rien n'oblige, ainsi, une collectivité territoriale à avoir un comité ou une
association gestionnaire de l'action sociale. Si nombre d'entre elles en disposent d'un,
d'autres ont, en revanche, fait le choix de l'externalisation par le « CNAS ».
Les COS sont des associations. Par conséquent, leur fonctionnement est le même que
pour toute association dite de « loi 1901 ». Ces comités disposent d'un bureau qui est
l'instance détenant le pouvoir décisionnel, ainsi que d'un conseil d'administration
composé de membres qui sont des administrateurs élus. Ces derniers sont les
représentants du comité.
Le législateur ne donne aucune définition ou liste précise des prestations que peuvent,
ou ne peuvent pas, proposer un COS. Toutefois, la loi du 13 juillet 1983 a apporté un
début de réponse puisqu'elle limite le champ d'intervention de ces comités à la stricte
action sociale, culturelle et de loisirs. Parmi les principales activités des COS, on peut
citer :
les chèques-vacances, les réductions « cinéma », les titres de restauration, les week-
ends et voyages à tarifs préférentiels, les centres aérés et les colonies de vacances pour
les enfants des agents, l'arbre de Noël, des assurances, mais aussi des prêts sociaux ou
des prêts d'honneur, ou encore des primes de mariage, des primes de départ...
L'article 111 de la loi du 26 janvier 1984 a mis fin à une pratique qui était répandue, à
savoir l'utilisation du COS par la collectivité territoriale pour effectuer des versements
de compléments de rémunération comme le 13e mois ou certaines primes telles que la
prime d'intéressement. Cet article prévoit, en effet, la budgétisation des avantages
collectivement acquis. Mais c'est l'article 25 de la loi du 3 janvier 2001, dans son
alinéa 3, venant compléter l'article 9 de la loi du 13 juillet 1983, qui définit clairement la
différenciation entre action sociale et complément de revenus : « les prestations d'action
sociale, individuelles ou collectives sont distinctes de la rémunération visée à l'article 20
de la présente loi et sont attribuées indépendamment du grade, de l'emploi ou de la
manière de servir ».
Les collectivités territoriales qui ont fait le choix d'externaliser l'action sociale peuvent,
par exemple, adhérer au Comité national d'action sociale (Cnas). Association « loi
1901 ».
Le Cnas est un organisme paritaire et pluraliste qui existe depuis près de 40 ans. Il offre
toute une gamme de prestations à ses adhérents et peut être complémentaire d'autres
organismes, amicales, comités locaux ou départementaux d’œuvres sociales. Peuvent
adhérer au Cnas les collectivités et leurs établissements publics pour l'intégralité de leur
personnel, ainsi que les associations et comités gérant sur le plan local, départemental
ou régional des œuvres sociales, faisant adhérer au minimum 80% de leur personnel. À
noter que le conseil d'administration du Cnas peut accepter l'adhésion d'autres personnes
morales, après examen de leur statut et de leur bilan financier, et à la condition expresse
que les recettes proviennent à plus de 50 % de fonds publics de collectivités territoriales
et que la gestion soit assurée par une majorité de représentants de collectivités
territoriales (élu et/ou agent).
Il est souvent dit que les COS sont en quelque sorte les comités d'entreprise (CE) pour
la fonction publique. Toutefois, de nombreux points les différencient. D'abord, et
contrairement aux COS, les CE ont un statut spécifique relevant du Code du travail. Ils
sont obligatoires dans les entreprises de plus de 50 salariés. Ensuite, les CE sont
considérés comme des institutions de représentation du personnel qui peuvent, outre la
gestion des œuvres sociales, émettre par exemple un avis sur certains dossiers. Ce qui
n'est bien entendu absolument pas le cas des COS, les instances de représentation dans
les collectivités territoriales étant les commissions administratives paritaires (CAP) et
les comités techniques paritaires (CTP). Enfin, les comités d'entreprise jouissent de la
personnalité civile, ce qui leur donne le droit d'agir en justice, de contracter ou encore
de posséder un patrimoine.
Prestations sociales
Vacances
Vie quotidienne
Enseignes partenaires
équipement et installation
travaux
véhicule
pour les prêts "études" le montant maximum est de 3000 euros sur 36 mois
Si un accord est donné par la commission d’étude le COS remettra une décision
préalable d’attribution pour la banque (soit la validation du COS de la prise en charge
des intérêts du prêt).
Pour bénéficier de ces prestations, il faut signaler l’évènement dans un délai de 6 mois
(pour les corbeilles, primes de naissances et départ à la retraite) sans oublier de fournir
un justificatif.
Enfin, en cas de coup dur, c’est-à-dire tout évènement non prévisible de nature à vous
mettre en difficulté financière (par exemple incendie, inondation et autres catastrophes
naturelles,…), l’association peut attribuer un secours exceptionnel.
Secours exceptionnels
Un gros problème bouleverse la vie d’un adhérent, Le COS peut aider....
- Adhérent concerné :
Tous les adhérents peuvent bénéficier de cette prestation.
- Nature de l’évènement :
Tout évènement non prévisible de nature à mettre en difficulté financière l’agent (par
exemple incendie, inondation et autres catastrophes naturelles,…).
- Modalités :
La demande :
Elle peut être effectuée par l’intéressé auprès d’un membre du bureau de l’association.
Un tiers peut aussi signaler une situation d’urgence.
La décision :
Un dossier anonyme en deux exemplaires est établi.
Une commission composée du président du COS, d’un autre membre du bureau et de
l’assistante sociale est alors réunie.
La décision de l’aide doit être prise à l’unanimité.
Le président et le membre du bureau déterminent ensuite d’un commun accord le
montant de l’aide allouée en fonction du cas étudié et des ressources budgétaires
disponibles. En cas de désaccord sur la somme à verser, la décision finale revient au
président.
Justificatif :
Un exemplaire du dossier est gardé par le COS comme pièce comptable justifiant de la
dépense.
L’assistante sociale fait signer au bénéficiaire un document attestant de la remise du
chèque et garde cette pièce dans son exemplaire du dossier.
Les excédents annuels de recettes sur les dépenses sont affectés au fonds de réserve,
conformément aux règles comptables en vigueur, afin d’être réinvestis dans l’œuvre
elle-même.
Composition de l’Association :
Son intervention s’exerce en faveur de tous ses membres. Peuvent être admis membres
de l’association, les agents ci-après énumérés :
Toute cotisation versée à l'association est définitivement acquise. Il ne saurait être exigé
un remboursement de cotisation en cours d'année en cas de démission, d'exclusion, de
décès d'un membre, ou de tout autre cas de figure.
Sont bénéficiaires du COS les membres ayant acquitté une cotisation et leurs ayants
droit. (à définir par les statuts).
Les ayants droits d'un membre sont les personnes qui peuvent bénéficier des prestations
offertes par le COS sans être eux-mêmes adhérents : conjoint, pacsé, concubin et
enfants de moins de 25 ans à charge fiscalement.
Les retraités ont les mêmes prestations que les actifs excepté que l’inscription aux
voyages est soumise aux conditions spécifiques définies par le Bureau pour chaque
séjour.
Les conditions précises (restriction éventuelle en nombre, tarif,…) sont énoncées lors de
la communication par le COS. Les adhérents sont informés par courrier sur ladite
activité et les modalités d'inscription.
Lorsque les inscriptions sont closes, si le nombre de demandes est supérieur au nombre
de places proposées, seront exclues les personnes ayant effectué une ou plusieurs
prestations similaires et ensuite si le nombre de demandes est toujours supérieur au
nombre de places, un tirage au sort sera effectué.
Conformément aux statuts fixés, un membre peut être exclu, pour les motifs suivants:
• actes délictueux commis aux dépens de l'association (cette mesure n'est pas exclusive
d'éventuelles poursuites judiciaires)
• fausses déclarations ou fournitures de faux justificatifs visant à obtenir des avantages
Indus :
• détérioration volontaire de matériel
• comportement dangereux
• propos ou comportement désobligeants envers les autres membres
• après trois absences non excusées
• non-respect des statuts et du règlement intérieur
La demande d'exclusion est formulée par écrit. Ce courrier doit mentionner de manière
précise les raisons motivant la demande d'exclusion et exposer tout les faits permettant
de juger de l'affaire. Il est adressé au président de l'association. L'exclusion doit être
prononcée par le Conseil d’Administration, après que celui-ci ait entendu les
explications du membre contre lequel une procédure d'exclusion est engagée.
RÉFÉRENCES :