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COMPTABILITE DES
ASSOCIATIONS
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INTRODUCTION
Le cours de comptabilité des associations vise à familiariser les étudiants avec les notions de
base de la comptabilité se rapportant aux fondements de la comptabilité et à la procédure
d’enregistrement comptable. Ce cours doit, ainsi en définitive, faire comprendre aux étudiants
les principes comptables développés dans la comptabilité des associations, les concepts (, actifs,
passifs, débit, crédit, principe de la partie double, règles de fonctionnement des comptes, etc.),
leur expliquer concrètement les outils mis à leur disposition (journal, grand livre, balance, les
états financiers). A l’issue de ce cours, les étudiants devront connaître précisément le processus
comptable conduisant à l’établissement des états financiers. Ils devront également savoir
manipuler aisément les comptes de bilan et les comptes de gestion en les distinguant.
La loi 1901 n'impose aucune obligation comptable à l'ensemble des associations à l'exception
des congrégations visées dans la loi elle-même et des associations reconnues d'utilité publique
dans le décret d'application. Cependant :
- tenir une comptabilité est indispensable pour gérer efficacement les finances d'une
association et, pour le Trésorier, rendre compte de sa gestion lors des assemblées
générales ;
- des obligations découlent de certains types d'activités.
Ainsi, une association qui produit des biens ou des services exerce une activité économique. Il
en est de même d'une association qui vend des marchandises.
Exerçant une activité économique, une association est dans l'obligation de tenir une
comptabilité.
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CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LA COMPTABILITE DES ASSOCIATION
La comptabilité des associations régies par la loi 1901 et des fondations obéit à certaines
contraintes en fonction de leur importance. Dès la création de l’association et de la même
façon que pour une société, il s’agit de tenir régulièrement les comptes avec une grande
transparence. Cela peut être une comptabilité de trésorerie, plus simple, comptant les
mouvements au moment où ceux-ci apparaissent sur les comptes, ou bien une comptabilité
d’engagement, plus complexe, comptant les mouvements au moment de l’émission d’une
facture. Certaines associations sont également soumises au plan comptable des associations et
aux comptes annuels selon des critères de taille, financements et chiffre d’affaires.
La comptabilité des associations permet de bien se renseigner sur quelques points clefs :
- Les diverses obligations comptables des associations ;
- Les conseils et principes généraux d’organisation de la comptabilité ;
- La rédaction d’un plan comptable d’association détaillé à partir d’un certain effectif et
bilan ;
- Les dernières évolutions de la législation en matière de comptabilité.
2- DEFNINITION DE L’ASSOCIATION
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2.1- COMMENT CREE UNE ASSOCIATION
Un but non lucratif signifie qu’il n’y a aucune intention cachée de faire des bénéfices
financiers. L’argent récolté par une association loi 1901 doit servir à réaliser les projets et
atteindre les objectifs fixés par les membres.
Étape 1 : choisir le siège social de l’association.
Étape 2 : rédiger les statuts de l’association et joindre deux exemplaires à la déclaration.
Étape 3 : désigner les membres responsables de l’administration ou la direction de
l’association.
Étape 4 : effectuer la déclaration à la préfecture du département ou à la sous-préfecture de
l’arrondissement où l’association aura son siège.
Étape 5 : obtention d’un récépissé de la déclaration après cinq jours.
Étape 6 : publication au journal officiel un mois après la déclaration
Il est possible de créer une association en ligne et vous devez noter que
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2.2.1- Association de « de fait » ou « non déclarée »
C’est la forme la plus courante d’association. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une
association dont les fondateurs ont accompli les formalités administratives de déclaration. Ils
ont donc eu à immatriculer l’association, et à faire sa publication au journal officiel.
L’avantage de cette déclaration est l’acquisition de la capacité ou personnalité juridique.
L’association aura dans ce cas une personnalité propre, distincte de celle des membres qui la
composent. Comme le prévoit l’article 6 de la loi du 1er juillet 1901, une telle association
pourra :
- Agir en justice (par exemple lorsqu’elle estime avoir subi un préjudice).
Réciproquement, elle peut être assignée,
- Recevoir des dons et subventions (de l’État, des régions, des collectivités locales, etc),
- Percevoir les cotisations de ses membres.
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membres. Elle peut posséder et administrer les immeubles strictement nécessaires à la mise en
œuvre d’activités destinées à atteindre les objectifs qu’elle s’était fixés.
Une association agréée est une association qui a reçu de la part de l’État, un agrément. Celui-
ci se donne sur la base de certains critères relatifs au mode de fonctionnement de l’association
et à la reconnaissance par l’État de l’intérêt général de son action. Notons que les textes de
1901 ne prévoient pas l’agrément. Celui-ci est propre à certains ministères et résulte de textes
réglementaires et législatifs plus récents.
L’agrément traduit une forme de rapports privilégiés qu’un ministère désir entretenir avec une
association. Il va donc permettre à ladite association de jouir de certains avantages spécifiques
:
- possibilité de bénéficier de certaines subventions de la part de l’État,
- droit de pratiquer certaines activités (aide aux sans-abris, chasse…),
- possibilité de jouir d’avantages fiscaux, etc.
Pour obtenir un agrément, trois critères sont prévus par la Loi relative à la simplification du
droit et à l’allègement des démarches administratives de 2012. En effet, selon ladite loi,
l’association déclarée doit:
- Répondre à un objet d’intérêt général ;
- Avoir un mode de fonctionnement démocratique (réunion régulière des organes
dirigeants) ;
- Respecter la transparence financière.
En ce sens l'association est tenue au respect d'obligations comptables.
Lorsqu’une association fait sa première demande d’agrément auprès d’un ministère, celui-ci
vérifie ces trois critères et fait apparaître leur validation dans le Répertoire national des
associations. En effet, si un ministère valide ces critères pour une association, cette dernière
n’est plus tenue de fournir ces éléments d’information quand il sollicitera un autre agrément, à
moins qu’il y ait eu leur modification.
Une association déclarée peut faire l’objet d’une reconnaissance d’utilité publique (RUP). Par
exemple, créer une association d'aide à la personne peut être considéré comme d'utilité
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publique. Dans ce cas, elle dispose de pouvoirs plus étendus que les autres formes
d’association. Elle peut ainsi accomplir certains actes juridiques spécifiques (gérer les biens
de l’État, recevoir des dons ou legs, etc.) Mais au-delà de ces actes juridiques, le monde
associatif perçoit la RUP comme un label qui confère à une association, une légitimité
spécifique dans son domaine.
Les conditions que doit respecter une association pour être reconnue d'utilité publique (RUP)
sont les suivantes. L’association doit en effet :
- Avoir au minimum trois ans d’existence ;
- Tenir une comptabilité claire et avoir une solidité financière (46 000 euros au
minimum par an) ;
- Adopter et déposer des statuts pour l'association, qui garantiront un mode de
fonctionnement démocratique ;
- Avoir une un rayonnement qui dépasse largement le cadre local ;
- Avoir au moins 200 adhérents ;
- Avoir un but d’intérêt général (association reconnue d'intérêt général définit dans la loi
de 1901).
Il faut noter qu'une association reconnu d'utilité publique ne peut pas être une association à
but lucratif.
En résumé, notons qu’il existe quatre types d’associations. En fonction de leurs
caractéristiques, les pouvoirs ne sont pas les mêmes. Le choix de la forme d’association se fait
donc en fonction des objectifs à atteindre.
La comptabilité est :
- un moyen de gestion,
Les dirigeants doivent savoir constamment où ils en sont, où ils vont, ce qu'ils
possèdent, ce qui leur est dû et ce qu'ils doivent.
- un moyen de direction financière de l'association,
- un moyen d'information des donateurs à qui l'on rend compte de l'utilisation des fonds
conformément aux volontés exprimées et à l'objet social de l'association,
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- un moyen d'information des membres, des salariés, des banques et des tiers en
général,
- un moyen de prévision,
- un moyen de preuve, si celle-ci est tenue régulièrement (c'est-à-dire selon les règles),
- un moyen de justification des résultats comptables obtenus,
- un moyen de calcul de l'assiette des différents impôts éventuellement.
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2.5- COMMENT DOIT SE FAIRE L’ETABLISSEMENT DES DOCUMENTS DE
SYNTHESE
L'établissement des documents de synthèse doit respecter certaines règles. Entre autre :
- La permanence des méthodes : Appliquer les mêmes méthodes au cours des périodes
annuelles afin de permettre la comparaison dans le temps de l'évolution de
l'association. Si des modifications dans les méthodes interviennent, il faut les décrire
et les justifier.
- La continuité de l'activité : L'association est présumée poursuivre ses activités. Dans
le cas contraire, il y a lieu de le signaler dans l'annexe comptable.
Toute association devra opérer un premier choix : travailler en « dépenses - recettes » ou tenir
une « comptabilité d'engagement ».
La « comptabilité d'engagement » ou « comptabilité en partie double » impose l'application du
Plan Comptable Général et l'utilisation de l'informatique.
La « comptabilité d'engagement » nécessite un minimum de connaissances. Il vous est donné
dans la suite de ce cours…
Ayant choisi le type de comptabilité à mettre en œuvre, on décidera du recours à
l'informatique.
Comme il est déjà écrit, ce recours est quasi-obligatoire dans le cadre d'une comptabilité
d'engagement. Par contre, en partie simple (c'est-à-dire en « dépenses-recettes »), il sera
possible de travailler sur des livres-journaux de trésorerie cotés décrivant les recettes et les
dépenses opération par opération et dans un ordre chronologique.
Bien que facultative, l'association pourra se rendre au greffe du Tribunal de Commerce pour
le paraphe des livres-journaux dans la forme ordinaire et en principe sans frais. Chacun d'eux
recevra un numéro d'identification répertorié par le greffier sur un registre spécial. Cette
formalité donnera « force probante » à la comptabilité.
Les livres journaux pourront se présenter sous la forme proposée ci-après. Les opérations sont
enregistrées chronologiquement :
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Evidemment, on ouvrira autant de journaux que de comptes de trésorerie. Ainsi, possédera –
t’on certainement un journal de caisse.
Quelques évidences :
Les pages ne doivent pas être déchirées, surchargées, raturées ou illisibles,
Les reports doivent être correctement reportés d'une page sur l'autre,
Les écritures ne doivent pas être passées au crayon papier mais à l'encre.
Il est clair que l'on ne peut employer un tableur pour tenir une comptabilité : Les données
saisies peuvent toujours être modifiées ; ce qui ôte toute valeur de preuve à la comptabilité.
Selon l'instruction fiscale 13 L-1-06 du 24 janvier 2006, pour
être sincères, régulières et probantes, les comptabilités informatisées doivent être constituées
d'écritures comptables intangibles après validation et numérotées chronologiquement.
Ainsi, tout logiciel de comptabilité doit répondre à certaines obligations ; entre autre :
il doit prévoir une procédure de validation qui interdit toute modification ou suppression des
écritures comptables (PCG § 921-3) ;
il doit prévoir une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir
l'intangibilité des enregistrements (PCG § 921-4) ;
il doit établir, sur papier ou éventuellement sur tout support offrant les conditions de
garantie et de conservation définies en matière de preuve, des états périodiques numérotés et
datés récapitulant dans un ordre chronologique toutes les données qui y sont entrées, sous une
forme interdisant toutes insertions intercalaires ainsi que toutes suppressions ou additions
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ultérieures ;
il doit répondre à des exigences de sécurité et de fiabilité.
Même si ces conditions découlent juridiquement du Plan Comptable Général, elles doivent
être vérifiées par tout type de comptabilités informatisées, y compris par celles tenues en
partie simple.
Parenthèse juridique : A propos des écritures validées…
Rectifier des écritures comptables validées constitue donc une transgression des règles
comptables mais aussi un délit informatique passible de sanctions pénales.
En effet, l'article 323-3 du Code pénal dispose que : « Le fait d'introduire frauduleusement des
données dans un système de traitement automatisé, d'extraire, de détenir, de reproduire, de
transmettre, de supprimer ou de modifier frauduleusement les données qu'il contient est puni
de cinq ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende ».
Un arrêt de la cour de Cassation précise que « le seul fait de modifier ou de supprimer… des
données contenues dans un système de traitement automatisé caractérise un délit même si
l'auteur n'est pas animé de la volonté de nuire ».
Moralité : Une écriture validée mais erronée doit être contre-passée (passée à l'envers) puis
rectifiée par une autre écriture.
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CHAPITRE 2 : LA COMPTABILITE DES ASSOCIAATIONS :
CARACTERISTIQUES ET SPECIFICITE
Tenir une comptabilité s’avère obligatoire pour tous les types d’associations selon la loi du
1er juillet 1901, qu’il s’agisse d’une association culturelle, d’une association sportive,
d’une association familiale ou encore d’une autre forme d’association ou de fondation.
Cependant, selon le règlement n°99-01, certaines doivent établir des documents
plus détaillés que d’autres en fonction notamment de leurs statuts d’association, de leur
activité (commerciale ou imposable) ou encore du bénéfice d’un agrément. Ces impératifs
servent notamment à orienter la gestion de l’association ou de la fondation, à assurer une
certaine transparence et à organiser les moyens de preuve des opérations effectuées.
Les méthodes de comptabilité varient suivant votre organisation, sa taille, son but et surtout la
nature de ses sources de financement.
Selon le principe de la comptabilité, les associations doivent en effet « impérativement tenir
une comptabilité, dont le degré et la nature seront fonction de la taille de l’association, de
la source de ses financements (subvention, prêt bancaire, dont.....), de son activité et enfin de
l’exercice, ou non, d’une activité lucrative ».
La réglementation de la loi du 1er juillet 1901 qui définit la comptabilité pour les associations
peut paraître néanmoins un peu confuse à première vue. En effet, elle ne prévoit pas
d’obligation en matière de tenue des comptes.
Avant de vous lancer tête baissée dans les chiffres de votre comptabilité, il est important de
définir la manière dont vous vous organiserez. Deux méthodes de comptabilité pour
association se présentent à vous :
Destinée aux associations de petite taille, elle consiste en l’établissement d’une colonne
« recette » et d’une colonne « dépense ». Les mouvements sont listés de manière
chronologique. Toutefois, la simplicité de cette méthode sera peu appropriée aux entités qui
doivent faire état de nombreux mouvements financiers.
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Toutes les associations sont soumises au minimum à la comptabilité de trésorerie, considérée
comme la plus élémentaire.
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2- LA COMPTABILITE EN PARTIE DOUBLE OU COMPTABILITE
D'ENGAGEMENT
Celle-ci s'impose à la plupart des associations : vous aurez besoin de votre plan comptable des
associations pour préciser la nature de vos opérations et devrez bien vous assurer que la
somme des emplois (débits) correspond à celle des ressources (crédits). Cette méthode est
indispensable pour les entités devant faire état de leur compte devant des partenaires,
financeurs ou autorités fiscales.
L’arrêté du 8 avril 1999 définit les types d’associations concernées par une comptabilité
d’engagement notamment les associations bénéficiant des subventions publiques dépassant les
153 000€.
L'établissement d'un bilan, compte de résultat et annexes ont été rendus obligatoires pour les
cas répondant à au moins deux des critères suivants :
- associations de plus de 50 salariés,
- bilan supérieur à 3 100 000 €,
- bilan de plus de 1 5550 000 d’euros
Les associations reconnues d’utilité publiques ou encore celles exerçant une activité
commerciale et fiscalisée doivent également rendre des comptes.
Bon nombre de dirigeants se sont crus exemptés de comptabilité sous couvert du statut
d’« association » de leur organisation. Et pourtant, une association a bel et bien des
responsabilités et des obligations. Qu’il s’agisse de code du travail, de fiscalité ou de code du
commerce, les associations peuvent en effet faire l’objet de poursuites.
Afin de pouvoir justifier de l’honnêteté de vos comptes, n’oubliez pas de garder vos
justificatifs. Même pour les petites associations qui ont le droit de tenir une comptabilité de
trésorerie, il est primordial de garder tout document justifiant des entrées et sorties financières
de votre organisation.
Les renseignements comptables doivent refléter une image sincère et fidèle et être établis
régulièrement. En outre, il vaut mieux être réaliste quant aux prévisions des évolutions
financières afin d’anticiper les besoins et de préparer le budget prévisionnel de l’association.
- La comptabilité comme outil de gestion
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Cela peut paraître évident mais il est utile de le rappeler : il est nécessaire pour les
associations et les fondations de tenir une comptabilité précise et à jour afin de s’assurer de
leur état financier et économique. Cela sert à connaître les résultats en temps réel ou presque,
mais également à pouvoir prévoir de futurs dépenses ou projets, ou encore à éviter d’éventuels
problèmes financiers.
Cette comptabilité doit également obéir au principe de prudence comme le rappelle l’article
121-4 du Plan comptable général afin d’orienter l’association vers des projets réalistes par
rapport aux ressources disponibles.
- La comptabilité comme moyen de transparence
Une association ou une fondation a tout intérêt à tenir une comptabilité détaillée, non
seulement pour ses adhérents, mais aussi pour ses partenaires, financeurs et autres acteurs
économiques pouvant intervenir dans son fonctionnement. En effet, les adhérents ont
légalement le droit d’avoir accès à la comptabilité de l’association de laquelle ils font partie.
Aussi, une comptabilité rédigée consciencieusement est donc très largement appréciée.
En outre, afin d’assurer cette transparence, l’association est également tenue de ne pas
modifier les méthodes comptables d’une année à l’autre. Cet impératif se retrouve à l’article
L.123-17 du Code de commerce et aux articles 121-5 et 122-1 du Plan comptable général
(PCG).
- La comptabilité comme outil juridique
En plus des acteurs économiques et des adhérents, il est important qu’une association ou
fondation soit en mesure de présenter des comptes clairs et à jour aux autorités concernées,
pouvant en faire la demande à tout moment. Cela permet d’éviter d’éventuelles sanctions.
Quelques organismes publics peuvent en effet effectuer le contrôle des comptes de
l’association.
L’OTR vient vérifier la régularité des versements de cotisations sociales tandis que plusieurs
autres autorités notamment l’administration fiscale, peuvent demander à consulter la
comptabilité d’une association. Dès lors, tenir une comptabilité s’avère être le moyen de
preuve le plus efficace pour justifier de l’activité de l’association.
En outre, grâce aux renseignements comptables et si cela s’avère nécessaire, l’association
peut calculer le montant des impôts dont elle sera redevable.
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3.1- Comment tenir la comptabilité d’une association
Parmi les diverses tâches relatives au fonctionnement d’une association, la comptabilité peut
s’avérer la plus redoutable. Les petites associations et fondations peuvent simplement reporter
dans un cahier les opérations de la caisse assorties des justificatifs nécessaires. Quelques
chemises pour séparer les factures de l’association, les documents bancaires et ceux relatifs
aux adhérents et usagers peuvent aussi être très utiles. À mesure que les activités de
l’association prennent de l’ampleur, il peut être pertinent de numéroter les documents
comptables de manière chronologique, par nature ou encore par ordre alphabétique. Aussi, il
ne faudra pas égarer ou jeter les justificatifs mais les conserver précieusement afin de les
ordonner dans différents classeurs. Ces derniers peuvent commencer par intégrer une synthèse
établissant les différentes opérations avec leur montant, leur date et le numéro de la pièce
correspondante.
On peut recommander d’organiser sa comptabilité en fonction des types d’opérations
effectuées, par exemple :
- Un classeur pour les ventes : une facture doit être établie pour chaque client et insérée
à l’intérieur ;
- Un livre regroupant les achats et les frais : il faut veiller à distinguer les achats avec
paiement comptant et les achats avec paiement différé ;
- Un classeur pour la banque : le compte banque de la comptabilité doit correspondre au
relevé du compte bancaire de l’association ;
- Un classeur pour l’Etat : il doit regrouper les cotisations, impôts et taxes variées (TVA
de l’association…) et les documents y afférent. Les déclarations qui sont établies dans
le livre doivent comporter le numéro d’enregistrement.
- Un classeur pour le juridique si besoin.
La configuration des comptes annuels d’une association correspond à celles des sociétés et
l’organisation de leur tenue est prévue à l’article 16 du règlement 99-01. Le bilan financier de
l’association, le compte de résultat et l’annexe concernent les associations soumises au Plan
comptable des associations.
Le bilan établi à la clôture de l’exercice doit faire état de tous les faits pertinents selon
l’article 810-1 du PCG. Dans une optique de clarté, il est souvent présenté sous forme
de de tableau mais il peut aussi être rédigé sous forme de liste. Selon l’article L.123-15
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du Code de commerce, il doit comporter les références relatives à l’exercice
comptable précédent pour permettre toutes les comparaisons nécessaires. En outre, le
décret budgétaire du 22 octobre 2003 exige la rédaction d’un bilan d’établissement
distinct dès lors que plusieurs établissements existent mais sur le même modèle que le
bilan de l’entité juridique.
Le compte de résultat de l’association est le deuxième document comptable
primordial. Il doit lister les charges et les produits (équivalents des bénéfices dans
l’entreprise). Aussi, il intègre différentes opérations : les opérations normales et
courantes liées à l’exploitation, les opérations financières et les opérations
exceptionnelles qui sont pour la plupart sans lien direct avec l’activité. Il peut se
présenter sous forme de tableau mais généralement, sa rédaction s’organise sous forme
de liste. De façon plus précise, le règlement 99-01 prévoit quelques adaptations à la
présentation de ce compte de résultat : les produits de l’association doivent être
détaillés et classés en catégories
(dons, legs, donations, subventions, cotisations, financements de l’association).
Quant à l’annexe aux comptes annuels, elle complète et commente l’information du
bilan et du compte résultat. Il est nécessaire qu’elle soit à disposition de tous et qu’elle
fournisse les informations significatives de façon claire et synthétique. Elle obéit
également au principe de permanence des méthodes comptables. Aux articles 833-2 et
suivants, le PCG liste dans le détail le contenu de l’annexe. Cette dernière comprend
les principes et méthodes comptables utilisés, les informations relatives aux postes du
bilan et du compte de résultat, différentes informations concernant l’actif immobilisé
et circulant ainsi que le passif, un état des créances, des capitaux propres et des dettes,
les informations relatives aux opérations et engagements hors bilan et celles
concernant les effectifs de l’association.
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- Les contributions volontaires en nature ;
- Les engagements hors bilan ;
Un compte d’emploi ressources dès lors que l’association fait appel à la générosité du public ;
S’il y a lieu, les informations relatives à la rémunération du dirigeant de l’association ou
d’autres dirigeants et les honoraires du commissaire aux comptes.
Attention ! En cas de refus d’établir les comptes annuels de l’association, cette dernière peut
se voir interdire les aides publiques ou retirer l’agrément nécessaire pour exercer certaines
activités. En outre, l’association risque de ne plus pouvoir bénéficier de la certification des
comptes par le commissaire aux comptes tandis que les dirigeants peuvent voir leur
responsabilité civile et pénale engagée.
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CHAPITRE 3 : LE PLAN DES COMPTES DES ASSOCIATION
Le Plan Comptable des Associations est extrait du Plan Comptable Général 1999 et il intègre
les nouveaux comptes issus de l'arrêté du 8 avril 1999 relatif aux modalités d'établissement
des comptes annuels des associations et fondations. Sauf quand la distinction était nécessaire,
nous avons remplacé les termes "association" et "fondation" par celui de "organisme" : à vous
de rétablir la dénomination selon votre situation.
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26. Participations et créances rattachées à des participations
27. Autres immobilisations financières
28. Amortissements des immobilisations : la grande idée des immobilisations est de pouvoir
répartir la charge (mais pas le décaissement) d'une immobilisation sur plusieurs exercices. En
effet, si vous investissez dans un minibus que vous utiliserez plusieurs années, il semble plus
juste que son impact sur votre résultat soit réparti sur ces années d'utilisation. Cela se fait avec
les amortissements qui ont comme contreparties les comptes 28 et les comptes 68.
29. Provisions pour dépréciation des immobilisations
Exemples de saisies : si vous achetez du matériel et que vous l’amortissez, les écritures
concernant l’amortissement apparaîtront dans un compte de classe 2.
Classe 3 : Comptes de Stocks et en-cours
31. Matières premières et fournitures
32. Autres approvisionnements
33. En-cours de production de biens
34. En-cours de production de services
35. Stocks de produits
37. Stocks de marchandises
39. Provisions pour dépréciation des stocks
Exemples de saisies : si vous avez une boutique en ligne pour votre club sur laquelle vous
vendez par exemple des goodies, alors vous aurez probablement différents produits en Stocks.
Dans ce cas, vous pourrez les suivre à travers un compte de classe 3.
Classe 4 : Comptes de Tiers
Si vous voulez tenir votre comptabilité "proprement", vous constaterez vite que de
nombreuses opérations passent par les comptes de classe 4.
Ils permettent en effet d'avoir l'historique des activités et des paiements avec tous les acteurs
autour de votre association : adhérents, donateurs, salariés, clients, financeurs, fournisseurs,
etc. C’est-à-dire les "tiers" de votre structure. Et vous verrez rapidement que la liste peut être
longue !
40. Fournisseurs et comptes rattachés : c’est ici que vous trouvez toutes vos dettes auprès de
vos fournisseurs. Si vous devez sortir de l’argent pour un tiers lambda, cela transitera
également par les comptes de cette sous-classe.
41. Clients, usagers et comptes rattachés : trivialement, on pourrait dire "par ici la monnaie !".
Si un tiers vous doit de l’argent, cela passe par ces comptes-ci.
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42. Personnel et compte rattachés : si vous avez des salariés, les sommes et le suivi général
passent par ces comptes.
43. Sécurité Sociale et autres organismes sociaux : il s’agit de l’autre sous-classe importante si
vous avez des salariés. Vous y retrouverez le suivi des cotisations et de leur paiement aux
organismes sociaux. Ne négligez pas l’URSSAF, de nombreuses associations se sont
retrouvées dans des situations compliquées pour avoir mal fait leur suivi et leurs déclarations.
44. Etat et autres collectivités publiques : si votre association y est assujettie, vous y
retrouverez notamment la TVA.
45. Confédération, fédération, union, entités affiliées : le lien avec les fédérations, les unions,
et les autres réseaux en général est un lien un peu spécifique qui a donc mérité cette sous-
classe dédiée. C’est une adaptation par rapport au Plan Comptable Général (celui des
entreprises) où les comptes en 45 servent à enregistrer les écritures comptables liées à la
maison mère de l’entreprise.
46. Débiteurs divers et créditeurs divers : vos adhérents et donateurs sont des créditeurs
divers, quand ils vous doivent de l’argent, ils sont à enregistrer dans un sous compte du 46.
47. Comptes transitoires ou d’attente
48. Comptes de régularisation
49. Provisions pour dépréciation des comptes de tiers
Exemple de saisie comptable : si votre association emploie des salariés, les salaires
apparaîtront dans un premier temps dans un compte de sous-classe 42 signifiant que vous
devez verser un salaire. Ce compte sera soldé au moment du paiement du salaire.
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vers la banque, soit vers un tiers. C’est un sujet sensible et potentiellement une source
importante de pertes pour les associations. Une bonne pratique pour la sécuriser consiste
simplement à garder le moins d’espèces possible et passer autant que faire se peut par du
paiement en ligne, bien plus sécurisé.
54. Régies d’avances et accréditifs
58. Virement interne : ce compte est à utiliser lors d’un virement d’une banque à une autre, ou
bien lors d’un dépôt ou retrait d’espèces. Il marque le transit entre deux comptes de trésorerie.
59. Provisions pour dépréciation des comptes financiers
Exemple de saisie comptable : l'un des contrôles basiques du trésorier d'association est le
rapprochement bancaire, qui consiste à vérifier avec le relevé de votre banque que celui-ci a le
même montant que le compte bancaire de votre comptabilité (souvent un 512). Si les deux ne
correspondent pas, il doit y avoir une explication (un décalage d'encaissement de chèques
dans le temps, par exemple). Sinon, il faut investiguer : la plupart du temps, il s’agit
d’écritures non saisies en comptabilité (par exemple : des cotisations bancaires, des
prélèvements, etc.).
Classe 6 : Comptes de Charges
Ce sont les comptes qui répertorient toutes vos charges, tous les impacts négatifs sur le
résultat de votre exercice comptable.
60. Achats : si vous achetez quelque chose de physique, la saisie comptable a de bonnes
chances de passer par ces comptes (sauf 603 - Variation des stocks (approvisionnement et
marchandises)).
61. Services extérieurs
62. Autres services extérieurs
63. Impôts, taxes et versements assimilés : si votre association est assujettie à des taxes,
l’impact se retrouvera dans ces comptes.
64. Charges de personnel : c’est ici que vous retrouverez l’impact de tous vos salaires chargés.
65. Autres charges de gestion courante
66. Charges financières
67. Charges exceptionnelles
68. Dotations aux amortissements, provisions et engagements
69. Impôts sur les bénéfices
Exemple de saisie comptable : l’achat de matériel pour permettre de mener à bien vos
activités associatives apparaîtra dans un compte de classe 6.
Classe 7 : Comptes de Produits
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Les comptes de classe 7 sont les opposés des comptes de classe 6.
Ils permettent d’enregistrer les impacts positifs sur votre exercice. Les sous-classes sont
symétriques par rapport aux sous-classes de charges.
70. Ventes de produits fabriqués, de prestations de services, et de marchandises : ces comptes
sont utilisés pour les ventes que vous pouvez organiser, vente de boissons lors d’un
évènement, vente de produits avec le logo de votre association, etc.
71. Production stockée
72. Production immobilisée
73. Concours publics
74. Subventions de fonctionnement
75. Autres produits de gestion courante : cette sous-classe est particulièrement importante
pour les associations. C’est là que vous trouverez les produits issus des adhésions, des dons,
des legs, ou encore des donations.
76. Produits financiers : vous pouvez les utiliser pour les intérêts venant de vos différents
placements.
77. Produits exceptionnels
78. Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions
79. Transferts de charges
Exemple de saisie comptable : les recettes liées à l’organisation d’un événement apparaîtront
dans un compte de classe 7.
Classe 8 : valorisation des Contributions Volontaires en Nature
La classe des contributions volontaires des associations est un peu particulière et a seulement
deux sous-classes avec relativement peu de comptes par rapport aux autres catégories :
86. Emploi des contributions volontaires en nature
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CHAPITRE 4 : LE BILAN ET LES COMPTE D’UNE ASSOCIATION
Le bilan est un document comptable qui reflète le patrimoine de l’association à la fin d’un
exercice d’une année. À ce titre, il est utilisé par les tiers, les établissements financiers les
administrations… afin d’évaluer la santé financière de l’association.
1.1- L’actif
L’actif mentionne tout ce que l’association possède, autrement dit son patrimoine. Il est
constitué de :
- L’actif immobilisé : il regroupe les immobilisations corporelles (terrains,
constructions, installations techniques, matériels et outillages industriels, avances et
acomptes, autres), les immobilisations incorporelles (c’est-à-dire les concessions, les
brevets, les licences et marques), et les immobilisations financières (prêts et
amortissements). Ainsi, si l’association ne possède aucun patrimoine, cette colonne
sera à zéro.
- L’actif circulant regroupant les stocks (biens produits par l’association ou qu’elle
revend pour se financer), créances, la caisse, les autres disponibilités, les placements,
les acomptes versés, etc.
- Les charges constatées d’avance : les créances et la banque
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1.2- Le passif
Comme pour une entreprise, le bilan d’une association est établi à la fin de l’exercice avec le
compte de résultat et les annexes. Si les dates de l’exercice comptable de l’association ne sont
pas imposées par la loi, l’exercice comptable sera calé sur une année civile. Autrement dit, la
date de clôture sera fixée au 31 décembre.
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Pour certaines associations, les dates de l’exercice comptable sont imposées par texte
législatif. C’est notamment le cas des : organismes collecteurs de la participation à l’effort de
construction, les fédérations de chasse, les associations de services aux personnes, les
associations qui perçoivent des subventions (sauf cas particulier), etc.
Par ailleurs, il est également possible d’adopter d’autres dates si les activités sont
saisonnières.
Selon la loi du 1er juillet, la tenue d’une comptabilité selon le plan comptable associatif n’est
pas obligatoire, sauf pour certaines associations. C’est notamment le cas des :
Associations recevant annuellement plus de 153 000 euros de subventions ;
Associations qui remplissent deux des trois conditions suivantes :
- bilan supérieur à 3 100 000 euros,
- chiffre d’affaires supérieur à 1 550 000 euros,
- plus de 50 salariés ;
Associations assujetties aux impôts commerciaux ;
Associations dont plus de 50 % du financement est assuré par des collectivités
territoriales ou si le montant est supérieur à 75 000 euros ;
Associations recevant des subventions supérieures à 23 000 euros ;
Associations reconnues d’intérêt général ou d’utilité publique ;
Associations agréées par une autorité publique ;
Associations ayant pour but exclusif l’assistance, la bienfaisance, la recherche
scientifique ou médicale ;
Associations gérant des établissements du secteur sanitaire et social ;
Organismes qui font appel à la générosité publique ;
Associations de financement électoral ;
Associations émettrices de valeurs mobilières ;
Fédérations et associations sportives.
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3.1- Le contenu du bilan comptable d’une association
Alors que le compte de résultat retrace les activités de l’association tout au long de l’année, le
bilan est une photographie de la situation de l’association en fin d’exercice. Il est composé de
deux parties nécessairement équilibrées : l’actif et le passif.
L’obligation d’établir une comptabilité pour l’association nécessite de choisir un trésorier de
l’association formé, un comptable d’association ou un expert-comptable extérieur.
Actif Passif
Fonds propres
Actif immobilisé
Fonds propres sans droit de
Immobilisations corporelles, incorporelles,
reprise, fonds propres avec
financières
droit de reprise
Actif circulant
Stock et en-cours, créances, valeurs Provisions, fonds dédiés,
mobilières de placement, autres disponibilités, dettes
placement, acomptes versés…
Total Total
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Le compte de résultat d’une association peut se présenter sous forme de tableau ou de liste, en
reprenant les comptes de charges numéro 6 et les comptes de produits numéro 7 du plan
comptable associatif. L’année précédente est mentionnée pour comparer facilement la
situation financière d’un exercice à l’autre.
Voici les principaux éléments d’un compte de résultat. Suivant l’activité de l’association,
certains comptes sont sans intérêt.
Vente de
Achat de marchandises
marchandises
Rémunération du Subvention
personnel d’exploitation
Dotation aux
Cotisations
amortissements
Produits
Charges exceptionnelles
exceptionnels
Report des
Impôt sur les sociétés ressources non
utilisées
Engagements à réaliser
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TOTAL
TOTAL CHARGES
PRODUITS
TOTAL
TOTAL GENERAL
GENERAL
Evaluation des
Evaluation des
contributions
contributions volontaires
volontaires en
en nature
nature
Prestations en
Secours en nature
nature
Mise à disposition de
Bénévolat
biens et services
TOTAL TOTAL
3.3 L’annexe
L’annexe est un document comptable à joindre au bilan et au compte de résultat pour apporter
des précisions sur leur compréhension : méthode de comptabilité utilisée, éléments
significatifs, faits majeurs durant l’exercice. En fonction de la taille de l’association, il existe
une annexe simplifiée et une annexe de base.
Certaines associations sont dispensées d’établir les annexes. Cette dispense d’établissement de
l’annexe concerne les associations qui ne dépassent pas deux des trois critères suivants :
- Bilan inférieur à 350 000 € ;
- Chiffre d’affaires net inférieur à 700 000 € ;
- Nombre de salariés inférieur à 10.
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4- LE CLASSEMENT ET LA CONSERVATION DES PIECES COMPTABLES
Il n’y a pas que les entreprises qui sont concernées par l’obligation de tenir une comptabilité.
En outre, certaines associations loi 1901 le sont également. Par ailleurs, même si votre
association n’y est pas soumise, la tenue d’une comptabilité est fortement conseillée. Cela
dans le but d’améliorer sa gestion.
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4.2- Classement des pièces comptables d’une association
Il va de soi que les pièces comptables doivent être conservées de manière ordonnée et de
façon chronologique pour assurer un suivi optimal. Idéalement, il est préférable d’opter pour
le système de rangement classeur pour réduire les risques de perte de pièces comptables.
Un classement optimal de pièces comptables doit également prendre en compte l’organisation
de l’association et du trésorier ainsi que le volume et la nature des documents. Ainsi, vous
pouvez avoir un classeur pour :
- chacune de vos banques,
- Factures d’achat et de services acquittées,
- Les justificatifs payés par caisse,
- Factures clients,
- Cotisations,
- Impôts,
- Salaires et organisations,
- Immobilisations.
Les pièces comptables doivent comporter un numéro à reporter dans le journal de
recettes/dépenses. Elles doivent également comporter une date de règlement et éventuellement
un numéro de chèque.
Procéder au classement des documents comptables garantit un suivi plus rapide des échéances
de paiement des factures non payées. Lorsqu’elles sont réglées, en cas de besoin les retrouver
se fera de manière plus efficace.
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