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Introduction
générale………………………………………………………………………
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Introduction générale
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Chapitre 1. Généralités sur les associations
Les associations à but non lucratif apparaissent depuis peu comme un objet d’étude
spécifique. Edith Archambault a intitulé son ouvrage : Le secteur sans but lucratif;
Associations et fondations en France, Economica 1996. On peut noter, sans aller plus avant,
que les associations sont regroupées avec les fondations: “ Le secteur sans but lucratif peut
ainsi être défini comme l’ensemble des organisations qui sont simultanément:
formelles, c’est-à-dire institutionnalisées. Dans certains pays, l’institutionnalisation est
marquée par une longue procédure d’incorporation. Dans d’autres, un simple
enregistrement suffit. La réalité institutionnelle peut aussi se manifester par des
assemblées régulières, l’existence de postes de responsabilité,
privées, c’est-à-dire distinctes de l’Etat et des collectivités territoriales. Les organisations
sans but lucratif ne doivent pas être des démembrements de l’Etat; les représentants des
pouvoirs publics ne doivent pas être majoritaires dans le conseil d’administration. En
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revanche, un financement public, même très important, ou la présence minoritaire de
représentants de l’Etat ou de collectivités territoriales au conseil d’administration est
admissible....
indépendantes, c’est-à-dire que les associations doivent avoir leurs propres règles de
direction et instances de décision et qu’elles ne doivent pas être contrôlées par une entité
extérieure, que ce soit une administration publique, une entreprise ou une autre
association. L’existence d’un budget propre est un critère important d’indépendance.
les organisations ne doivent pas distribuer de profit à leurs membres ou à leurs
administrateurs. Elles peuvent réaliser un profit mais celui-ci doit être réinvesti afin de
mieux servir l’objet social, et non distribué. En ce sens, leur but principal n’est pas de
réaliser des profits; elles ne sont pas commerciales à titre principal...
enfin, elles doivent comporter un certain niveau de participation volontaire de bénévoles
et/ou de donateurs, même si celle-ci se limite au bénévolat des membres du conseil
d’administration.
Il convient d’ajouter à cette définition, précisent les auteurs participant au programme
John Hopkins, deux restrictions contingents: “ les organisations décrites ne doivent être ni
religieuse, ni politique ». Non religieuse, c’est-à-dire qu’elles ne doivent pas avoir pour
objet le culte ou l’éducation religieuse... Non politiques, c’est-à-dire qu’elles ne doivent
pas avoir pour objet principal la promotion des candidats à des fonctions publiques. ”
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Pour opérer une classification, on peut dire qu’il existe une diversité d’associations :
Association non déclarée ; Fondation ; Association d'utilité publique ; Fédération ; Régies
de quartier ; Association intermédiaire ; Association de services aux personnes ;
Associations agréées ; ONG ; Association "de famille" ; Associations étrangères
ester en justice;
II. Fondation
Il s'agit également d'une personne morale d'intérêt général et à but non lucratif
mais elle résulte de l'affectation irrévocable de biens. Elle n'a donc pas de
membres et ne perçoit pas de cotisations, son financement étant assuré par la
dotation constitutive.
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Fondation d'entreprise
La fondation d'entreprise ne peut être créée que par des sociétés civiles ou
commerciales, des établissements publics à caractère industriel et commercial,
des coopératives ou mutuelles en vue de la réalisation d'un objet social. Elle est
créée pour une durée déterminée, la durée initiale ne pouvant être inférieure à
cinq ans.
Les associations déclarées peuvent recevoir des dons manuels, mais pas de
donations ou de legs sauf si elles ont pour but exclusif l'assistance, la
bienfaisance, la recherche scientifique ou médicale.
IV. Fédération
La fédération est une association loi 1901 qui regroupe d'autres associations qui
ont un objet identique ou proche. Chaque association peut s'affilier à une
fédération ou s'en retirer librement.
Fédérations sportives
L'État a délégué aux fédérations sportives le pouvoir d'organiser et de
promouvoir la pratique de leurs disciplines. (Loi du 6 juillet 2000 relative à
l'organisation et à la promotion des activités physiques et sportives)
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Les fédérations agréées
Elles participent à l'exécution d'une mission de service public. Elles sont
notamment chargées de promouvoir l'éducation par les activités physiques et
sportives, de développer et d'organiser la pratique de ces activités, d'assurer la
formation et le perfectionnement de leurs cadres bénévoles et de délivrer les
licences et titres fédéraux. Elles sont soumises au contrôle de l'État et doivent
adopter des statuts types et un règlement type.
V. Régies de quartier
Les régies de quartier sont des associations loi 1901 dont le but est l'insertion par
l'économique et l'amélioration du cadre de vie des habitants. Las activités
salariées proposées : entretien des espaces verts, travaux de réhabilitation,
médiation etc. permettent la responsabilisation et l'implication des intéressés
dans la vie de leur quartier.
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Ces associations sont exonérées des impôts commerciaux sous réserve du
caractère désintéressé de leur gestion:
Aide à domicile
- groupements sportifs;
Pour pouvoir se prévaloir de cette Convention une association doit remplir les
quatre conditions suivantes:
Sont présumées remplir cette condition les ONG bénéficiant d'un statut consultatif auprès du
Conseil de l'Europe ou des institutions internationales du système des Nations unies, ou
encore d'un statut d'observateur auprès des comités directeurs de la coopération
intergouvernementale du Conseil de l'Europe.
2. avoir été créée par un acte relevant du droit interne d'un État signataire de la
Convention ;
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3. exercer une activité effective dans au moins deux États ;
Sont présumées remplir cette condition les organisations privées à but non lucratif
exerçant des activités dans au moins deux pays et ayant bénéficié d'une procédure de
reconnaissance de leur utilité publique selon le droit interne de l'un des États adhérant
à l'accord où elles exercent leurs activités.
Il est très facile de créer une association : deux personnes sont suffisantes, les
frais d'enregistrement à la préfecture sont réduits, la mise au point des statuts ne
demande pas l'intervention d'un professionnel. Il est donc tentant de vouloir
créer son emploi par le biais d'une association.
Tant du point de vue fiscal que social, un tel montage apparaît dangereux et le
caractère désintéressé de l'association ne sera pas reconnu, ce qui entraînera
l'imposition de l'association aux impôts commerciaux.
Les ressources des associations étaient sérieusement limitées et le cadre de la loi de 1958 ne
leur ouvrait guère de possibilités de financements. Ni les libéralités, ni les apports en
associations n’étaient permis. En outre, les subventions et les cotisations aussi bien nationales
qu’étrangères étaient sévèrement limitées.
Dans ce contexte, un des objectifs de la loi n°75-00 a été de doter les associations de moyens
financiers plus importants, qui leur soient propres, afin de leur permettre de remplir plus
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efficacement leur mission. Ainsi, les associations régulièrement constituées disposent des
attributs de la personnalité morale. En effet, une innovation majeure de la nouvelle loi découle
de ce que toutes les ressources leur sont maintenant permises y compris les subventions de
l’Etat, et ce conformément à l’article 6 de la loi n° 75-00 qui permet à toute association "
d'ester en justice, acquérir à titre onéreux, posséder et administrer : les subventions publiques,
les droits d’adhésion de ses membres, l’aide du secteur privé, les aides que les associations
peuvent recevoir d’une partie étrangère ou d’organisations internationales […] ".
La marge de manœuvre ouverte aux associations en matière de financement a donc été élargie
en vertu du nouveau texte pour s’étendre aux aides du secteur privé et aux contributions
étrangères. Partant, les associations disposent des principales ressources financières suivantes:
Les droits d'adhésion constituent la toute première ressource financière des associations. Ce
droit est versé par tout membre de l'association qu'il soit membre fondateur ou nouvel
adhérent. A ces droits d'adhésion s'ajoutent les cotisations des membres.
Les cotisations sont des droits financiers perçus par les associations dont le montant est fixé
par les organes de direction ou par l’assemblée générale, selon des critères déterminés. En
règle générale, le montant des cotisations n’est pas fixé dans les statuts pour des raisons de
souplesse de gestion et pour ne pas avoir à les modifier pour toute augmentation ou
diminution des cotisations.
Les cotisations peuvent être identiques pour tous les membres, ou différenciées selon les
catégories, selon la volonté des membres de l'association.
Ce mode de financement a longtemps constitué l'unique ressource financière de certaines
associations. En outre et compte tenu du caractère modique, pour ne pas dire symbolique, du
montant de cotisations dont le versement n'est pas toujours automatique, cette situation a
représenté une limite sérieuse au développement de l'activité de certaines associations,
réduisant ainsi la portée de leurs actions. C'est pourquoi le législateur a cherché à mettre un
terme à cette situation de faiblesse en permettant aux associations de bénéficier d'autres
sources de financement.
Les associations déclarées peuvent, en vertu de l’article 6 de la loi n° 75-00, recevoir des
subventions de la part des autorités publiques. Le terme subvention au sens de cette nouvelle
loi, sous-entend les subventions des administrations mais aussi celles des autorités
provinciales, locales et communales. Elles peuvent être versées en espèces et voire même
dans certains cas, procurer des avantages en nature, tels que la mise à disposition des
associations de locaux ou encore de personnels rémunérés par l’administration.
L’aide du secteur privé est désormais possible pour les associations au terme de l’article 6
modifié par la loi n° 75-00. Il s'agit généralement de dons ou de subventions octroyés par des
organismes privés, dont l'apport était autrefois sévèrement encadré et soumis à une
autorisation spéciale. La loi n° 24-86 instituant l’impôt sur les sociétés a prévu la déductibilité
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intégrale des dons en argent ou en nature octroyés aux associations reconnues d’utilité
publique qui œuvrent dans un but charitable, scientifique, culturel, littéraire, éducatif, sportif,
l’enseignement ou de santé.
Ce mode de financement introduit par la loi n° 75-00, bien qu'étant réservé aux associations
reconnues d'utilité publique constitue un véritable atout pour la réunion de fonds nécessaires à
leurs actions. Ces ressources financières s'ajoutent bien entendu à celles autorisées aux
associations ordinaires.
Ainsi et conformément aux dispositions de l'article 9 de la loi n° 75-00 et par dérogation à la
législation relative aux appels à la générosité publique, les associations reconnues d'utilité
publique peuvent sans autorisation préalable faire appel à la générosité publique, ou tout autre
moyen autorisé procurant des recettes, au moins une fois par an. Ce mode de financement doit
être obligatoirement prévu dans le décret de reconnaissance d'utilité publique de l'association.
L’appel à la générosité publique s’entend de toute sollicitation adressée au public, en vue
d’obtenir au profit total ou partiel d’une œuvre ou action sociale, d’un groupement ou de tiers
bénéficiaires, des fonds, des objets ou produits, par un moyen quelconque.
Dès lors, l’association doit en faire la déclaration au Secrétariat Général du Gouvernement
quinze (15) jours au moins avant la date de la manifestation. Cette déclaration doit préciser la
date, la durée et le lieu de l'appel à la générosité publique, ainsi que les recettes
prévisionnelles et leur affectation. Dans le délai de quinze (15) jours qui précède cette
manifestation, les autorités peuvent s’y opposer, ainsi qu’à l’organisation de toute opération
qui peut susciter des recettes financières de cette nature, si elles l’estiment contraire aux lois
et règlements en vigueur.
L’article 6 de la loi n° 17-95 autorise toute association à percevoir en sus des droits
d’adhésion de ses membres, des cotisations, des subventions publiques et aides privées, des
aides d'associations étrangères ou d’organisations internationales. Toutefois, ces dernières
ressources sont soumises à la double condition que les aides ne proviennent pas d'associations
à caractère politique et que le montant et l'origine de l'aide soient déclarés au Secrétariat
Général du Gouvernement dans un délai de 30 jours francs à compter de la date d’obtention
de l’aide, ceci sous peine de dissolution de l’association. Enfin, l’article 11 de la loi stipule
que les associations reconnues d’utilité publique peuvent, dans les conditions prévues par
leurs statuts " et après autorisation par arrêté du Premier ministre, acquérir à titre gratuit entre
vifs ou par testament et acquérir à titre onéreux, qu’il s’agisse de deniers, valeurs, objets
mobiliers ou immeubles".
Notons que l'ensemble de ces moyens financiers sont administrés par un organe de gestion,
qui doit rendre des comptes aux adhérents réunis en assemblée générale.
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La notion de projet est devenue centrale dans l’univers du management, en tant que logique
managériale ou mode d’organisation. Le projet fait même une entrée par la grande porte,
retenu pour fonder la nature du capitalisme actuel, expression du monde des réseaux et des
structures labiles. Le monde de l’économie sociale, quant à lui, affirme depuis toujours
l’originalité de ses projets conçus le plus souvent quand le marché et la puissance publique
étaient défaillants.
Malgré cette importance empirique constatée, les théorisations dominantes de l’économie et
de la sociologie accordent une attention modeste à la notion. Les disciplines du management
lui font une place, mais sur un mode plus instrumental que théorique, sauf lorsqu’il s’agit pour
certains auteurs de fonder la réflexion stratégique dans le cadre de théorisations implicites ou
explicites de l’entreprise. On peut aussi juger que le concept est mobilisé à travers des notions
qui ont partie liée avec lui, par exemple les notions d’intention stratégique ou de vision dans
les théories stratégiques d’inspiration managériale.
Nous pensons que l’on n’a pas tiré tout le parti possible du concept de projet qui assure des
passages, rapproche et articule, là où d’autres scindent et décortiquent. C’est son ambiguïté,
c’est aussi sa richesse.
L’action collective, comprise comme construction conjointe des savoirs et des relations, ne
peut être pensée sans faire toute sa place au projet comme dispositif de rationalisation de
l’action. Le concept de projet articule les diverses dimensions par lesquelles l’action se
comprend : rapport entre pensée et action, rapport au sens, rapport au temps, rapport à l’autre.
Ce faisant, ce qui pourrait être avancé, c’est une théorie processuelle ou développementale de
l’entreprise qui prenne explicitement en compte le substrat projectif support des relations
entre les acteurs, à la fois pour fonder le collectif et les régulations concurrentielles.
Définition du projet.
Le projet pet être défini comme « une démarche spécifique qui permet de structurer
méthodiquement et progressivement une réalité à venir... Un projet est mis en oeuvre pour
répondre au besoin d’un client et implique un objectif et des besoins à entreprendre avec des
ressources données ».
On peut définir un projet comme un ensemble d’activités décidées en vue d’accomplir un
résultat :
- Ces activités ont un caractère concret et une finalité bien définie. Un projet répond
à une demande, à des besoins exprimés ou potentiels. Cela nécessite la fixation
d’objectifs spécifiques, précis et cohérents.
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- Ces activités sont réalisées dans un cadre temporel précis, avec une date de début
et une date l’achèvement déterminées. Le projet se termine lorsque son objectif est
atteint, ce qui le distingue fortement des activités récurrentes d’une organisation.
- Ces activités s’appuient sur des moyens (ressources) adéquats pour atteindre les
objectifs fixés, une organisation spécifique pour conduire l’action et un mode de
pilotage spécifique.
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III. Absence quasi systématique des procédures
Conséquence logique de l’absence d’une culture de contrôle, on constate que les systèmes de contrôle
interne, quand ils existent, sont la plupart du temps déficients :
De par la taille de la majorité des associations, il est peu fréquent pour le commissaire aux comptes de
pouvoir profiter des travaux et des conclusions d’un service d’audit interne ou d’un comité d’audit. Il
est par ailleurs évident que dans la plupart des cas, ce manque ne sera jamais comblé, car une
association ne peut se permettre, sauf si elle dispose de moyens considérables, de concentrer une
ressource sur l’audit interne. Il existe toutefois des moyens de pallier à cette insuffisance.
Tout d’abord, les associations peuvent, en relation avec leur expert comptable, mettre en place un
certain nombre de procédures simples, qui permettent d’évacuer les risques les plus importants. Le
rôle du commissaire aux comptes devient lui essentiel, car il est seul à pouvoir évaluer le contrôle
interne de la petite ou moyenne association. Son rapport sur ce point sera lu avec attention par les
dirigeants de l’association, et pourrait facilement être débattu au sein d’un comité d’audit, même si le
nom peut paraître pompeux pour une petite association, dont le rôle serait de proposer des solutions
sur les points de faiblesse que le commissaire aux comptes a soulevés.
Le contrôle interne ne doit pas rester une utopie dans le monde associatif ; il doit être un outil à part
entière de la gestion de l’association.
Une étude de ce texte s’imposait donc et intéresse chacun de nos lecteurs à plus d'un titre.
Nous assistons en effet de nos jours à la prolifération d’associations dans tous les secteurs,
toutes activités confondues et dont les membres sont issus de catégories socioculturelles
extrêmement diverses et qui s’adressent à toutes les couches de la société marocaine. On a
ainsi vu se propulser sur la scène nationale des associations des droits de l’homme, de défense
des droits de la femme, des associations de soutien à certaines maladies, sans oublier celles
qui regroupent les professionnels de tel ou tel secteur ainsi que les professions libérales
(associations d’avocats ou d’experts comptables).
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Ainsi, l’examen du cadre légal offert au monde associatif, des obligations qui incombent à ses
adhérents et des sanctions encourues en cas d’infractions aux dispositions de la loi, va-t-il de
pair avec l’ambition de civisme et de citoyenneté dévolue à ces groupements.
Ainsi à l’opposé de la société, l’association doit avoir pour objet un but autre que de partager
des bénéfices. Cette absence de lucrativité doit être recherchée au niveau de ses membres et
non pas de l’association. Par ailleurs, l’association est constituée de personnes alors que la
fondation est un groupement de biens. Elle est constituée par un acte juridique par lequel une
ou plusieurs personnes physiques ou morales décident d’affecter de façon irrévocable des
biens, des droits ou des ressources à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général à but non
lucratif.
Enfin, le syndicat se distingue quant à lui de l’association en ce sens qu’il a pour but de
défendre les intérêts de ses membres, tandis que l’association a un but désintéressé. Ces
distinctions préalablement posées, il faut à présent aborder les dispositions de la loi n° 75-00
au regard des modalités de constitution d'une association, de ses ressources financières.
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L'association doit établir, à la fin de chaque exercice comptable, les états de synthèse aptes à
donner une image fidèle des actifs et des passifs, de sa situation financière et de son Excédent
ou Insuffisance.
III. Organisation de la comptabilité
L'association doit respecter les prescriptions d'organisation comptable telles que prévues par
le CGNC.
- la notion de résultat comptable est clarifiée avec une distinction entre le résultat
définitivement acquis par l'association et le résultat pouvant être repris par un tiers
financeur ;
- les apports sans ou avec droit de reprise sont précisés ;
- les subventions de fonctionnement et conventions de financement : leur traitement est
précisé en fonction du caractère définitif de leur attribution et de leur utilisation dans le
temps ;
- les ressources affectées provenant de la générosité publique sont identifiées ;
- les legs et donations sont prévus, en distinguant le traitement à opérer en fonction de leur
utilisation et de leur affectation ;
- la comptabilisation des ressources en nature est précisée ;
- l'information sur les contributions volontaires (le bénévolat) dans les comptes, au pied du
compte de produits et charges (CPC), est prévue.
V. Les adaptations les plus importantes :
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disponibles. Le traitement comptable est clarifié. Si elles présentent un caractère significatif,
une information est fournie dans l'état des informations complémentaires (ETIC).
Si l'association ou la fondation dispose d'une information quantifiable et valorisable,
l'inscription en comptabilité s'opère de manière distincte au pied du compte de produits et
charges (CPC) à la fois en charges et en produits (en compte de classe 8).
VI. Etats de synthèse
Les états de synthèse présentés par l'association sont au nombre de trois, ils forment un tout
Indissociable :
- le bilan (BL) ;
- le compte de produits et charges (CPC) ;
- l'état des informations complémentaires (ETIC).
- Le CPC fonctionnel pour les grandes Associations.
Bilan de la fondation Mohammed V (Modèle normal)
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CPC de la fondation Mohammed V (Modèle normal)
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Chapitre 2 : Contrôle de gestion dans les associations :
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Section 1. Contrôleur de gestion au sein des associations : profil et
missions
Au sein des associations, cette fonction peut être exercée par un contrôleur de gestion
comme elle peut être assurée par un autre responsable qui est généralement le directeur
financier (voir annonce 1).
Annonce 1 :
L'ADAPEIL DES A.M. Association dont le siège est à Nice, budget de 42 millions d'euros,
recrute son DIRECTEUR FINANCIER, CDI à temps plein, CCNT 66, cadre hors classe,
collaborateur direct du Directeur général.
MISSIONS :
PROFIL :
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De formation supérieure minimum BAC+4 en gestion-finances, le candidat devra faire
valoir une expérience solide et réussie dans des fonctions similaires avec si possible
une pratique dans le champ de l'action sociale.
Doté d'une grande rigueur, du souci de la bonne orthodoxie comptable, d'une capacité
d'autonomie et d'initiative, il devra aussi faire preuve de qualités relationnelles pour
travailler en étroite collaboration avec les directeurs d'établissements.
Dans le cas des deux annonces suivantes (1&2), les associations recrutent des contrôleurs
de gestion qui effectuent l’ensemble des tâches qui peuvent être faite par un contrôleur de
gestion au sein d’une entreprise. Les qualités techniques sont nécessaires mais aussi les
qualités personnelles sont indispensables.
Annonce 2
Vos missions
Vous participez à la mise en place et à la production du calcul des coûts unitaires par
produits et par activité.
Vous participez à la facturation des organismes extérieurs.
Vous participez à l’industrialisation des processus de calcul des coûts (mise en place
de grilles de tarifs).
Vous mettez en place des tableaux de bord et de contrôle sur les activités du groupe
PRO BTP.
Vous assurez la coordination du contrôle de gestion d’un secteur d’activité et de
plusieurs unités.
Vous participez à la mise en place de nouveaux outils comptables et budgétaires.
Vous réalisez des études ponctuelles.
Votre profil
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Vous êtes titulaire d’un diplôme Bac + 5 type DESS en comptabilité/contrôle de
gestion, DESCF.
Vous avez de bonnes connaissances en comptabilité, ainsi qu’une expérience en
contrôle de gestion et/ou en conseil en organisation.
Vous connaissez les méthodes de contrôle de gestion et de pilotage.
Vous êtes créatif (ve), avez l’esprit d’initiative, êtes ouvert(e) au changement, et êtes
force de proposition.
Vous avez la connaissance des métiers de la retraite complémentaire et/ou de
l’assurance de dommages corporels.
Vous êtes autonome, réactif(ve) et avez de bonnes capacités de coopération transverse.
Goût du travail en équipe et excellentes qualités relationnelles font partie de vos traits
de personnalité.
Vous avez une bonne maîtrise des outils bureautiques.
Votre dynamisme ainsi que votre forte implication personnelle seront vos atouts pour
réussir à ce poste et évoluer au sein du Groupe.
Merci d'adresser votre candidature (lettre de motivation, CV sous format Word et
prétentions salariales), sous la référence EB3542
Annonce 3 :
Référence : 7522574-5599-6137
Date de publication : 20/06/2008
Société : UCPA
Lieu : PARIS
Salaire : 36 KE brut/an
Expérience : Expérimenté
L'UCPA (800 salariés), Union des Centres Sportifs de Plein Air, association spécialisée dans
les vacances et les loisirs sportifs, recrute dans le cadre d'un CDI.
Mission :
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Vous produisez, analysez et coordonnez l'ensemble des informations financières
relatives du pôle sur les 3 cycles : construction budgétaire, actualisation mensuelle du
budget et analyse du réel.
Profil
De formation Bac +4/5, école de commerce (contrôle de gestion), vous justifiez d'une
expérience de 5 ans comme contrôleur de gestion (tous secteurs). Vous maîtrisez parfaitement
les outils informatiques. Qualités relationnelles, esprit d'analyse et de synthèse.
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Rattachement à la présidence :
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Section 3 : les outils de contrôle de gestion au sein des
associations
Les prévisions sont très utiles pour une association. Elles se divisent en deux démarches :
- La recherche du prix de revient des prestations que l’association doit fournir à ses adhérents
ou à des usagers.
I. La comptabilité analytique :
1. Utilité
S’agissant des associations qui vendent presque uniquement des services, il est
plus envisageable d’adopter la méthode des centres d’analyse, sauf pour les
établissements les plus importants. Un cout de revient partiel peut être utilisé.
La composition des couts pour une association est très variée en fonction de son
activité, mais un prix de revient doit comprendre dans tous les cas :
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- le personnel (salaires, charges, etc.)
- les impôts et taxes (taxes sur les salaires, participation à la formation professionnelle,
etc.)
- les frais financiers (emprunts à moyen et long termes, découvert bancaire prévisible, etc.)
Ces charges, dont la liste n'est pas exhaustive, sont effectivement liées à un certain volume d'activités
et il est nécessaire d'étudier leur variabilité en fonction des recettes, des effectifs, des événements.
1. Utilité :
Un outil de décision
Il paraît également salutaire pour l'association d'élaborer un plan de trésorerie en partenariat avec son
établissement financier. Par ailleurs, plus l'anticipation des événements aura été sérieusement réfléchie
et analysée, plus la réalité budgétaire annuelle se rapprochera des chiffres prévisionnels.
Les charges doivent être soigneusement quantifiées poste par poste, en anticipant le mieux possible sur
la réalité de la formation des coûts, qui ne seront engagés qu'ultérieurement. Le déroulement de
l'exercice à venir doit avoir été entièrement décrypté.
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Les produits doivent également bénéficier de la plus grande attention car l'optimisme dans ce domaine
se traduit souvent par des déconvenues.
Outre les événements ponctuels ou exceptionnels, c'est souvent la réalité des exercices précédents qui
est votre meilleur guide pour vos prévisions.
Comme il est plus aisé de se tromper dans le mauvais sens (sous-estimation de charges ou
surestimation de produits), il est conseillé d'établir un budget prévisionnel en excédent raisonnable, ne
serait-ce qu'en incluant une provision pour risques ou réserve de trésorerie.
Le budget prévisionnel est un outil vivant qu'il convient d'adapter en permanence à la réalité. Chaque
modification constitue un nouvel acte de gestion et de décision. Le suivi est donc tout autant
primordial que l'établissement du budget prévisionnel et contribue pleinement à la qualité de la gestion
de l'association.
Les budgets sont utilisés à des fins diverses. Ils peuvent être établis :
- Parce qu’ils sont imposés par une réglementation (associations des micro crédit) ;
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- Pour permettre aux dirigeants de présenter à l’assemblée un plan d’action, de
développement, ou d’investissement pour l’année à venir ;
NB/ La spécificité de la gestion budgétaire au sein d’une association c’est que cette dernière s’établi
par projet.
Il est aussi quelquefois établi de façon tendancieuse et fantaisiste, uniquement dans le but de faire
apparaitre une situation alarmante pour obtenir une subvention.
Si l’on excepte ces deux cas, qui ne relèvent pas d’une technique, l’établissement du CRP nécessite
une préparation qui fait largement intervenir les hypothèses d’actions et d’orientation à venir.
La première opération consiste à examiner de façon critique les éléments de l’exercice écoulé en
retenant ce qu’il serait souhaitable d’améliorer.
Après ce premier diagnostic, une deuxième série de réflexions doit intervenir sur les orientations avec
comme objectif :
Au plan pratique, des grilles peuvent être établies pour les postes produits et les postes charges. Les
produits et les charges fixes ou sensiblement fixes font l’objet d’une masse en colonne distincte, leur
montant pouvant être reporté en prévision, soit pour un montant identique, soit avec une majoration
correspondant à l’inflation ou autre variation tirée de l’expérience.
Les produits et les charges proportionnels font l’objet d’une étude en fonction des objectifs souhaités
et réalisables. S’agissant d’associations de petite ou moyenne importance, il ne peut être question
d’employer des techniques complexes, telles qu’étude de marché ou sondage. Par contre, pour
progresser vers ce qui serait souhaitable, il est possible de faire appel aux comparaisons avec d’autres
associations ou encore utiliser tous renseignement relevant de documentations et enquêtes sommaires.
Dans tous les cas les produits et es charges d’activités doivent être dissociées des produits et charges
de structure. Les montants obtenus grâce aux grilles sont regroupés dans le CPR qu’il est préférable de
présenter en liste sous la forme classique.
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L’association Al Amana est l’un des leaders du secteur de la microfinance marocain de la
microfinance (première en taille de portefeuille et dans les deux premières en nombre
d’emprunteurs actifs).L’institution a été créée en 1997 avec l’assistance technique de l’ONG
américaine VITA et le soutien financier de l’USAID et du gouvernement marocain. Elle
opère aujourd’hui sur la quasi-totalité du territoire marocain et compte plus de 160 000
emprunteurs, la grande majorité dans des groupes solidaires, pour un encours de prêts de
36,5 M EUR.
Revenus d'intérêt sur prêts accodés 45 262 793 81 884 030 81%
Rvenus des frais de dossiers 45 436 852 76 880 935 69%
Tkwin Jdid / Produits de l'activité 6 480 171 000 2539%
PNAM/ produit de l'activité 0 0
Subvention d'exploitation CODESPA 1 502 731 1 094 078 -27%
Subvention d'exploitation SFI 0 300 000
Subvention d'exploitation UN SOL MON 0 1 300 000
Subvention Rockdale 680 000
Autres subventions d'exploitation 259 800 0 -100%
Reprise sur subvention d'investissement 637 025 717 160 13%
Autres produits 1 423 198 300 000 -79%
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Transport 436 581 693 280 59%
Perdiem/mission 1 396 745 2 552 089 83%
Frais bancaires 210 476 469 380 123%
Loyer 3 672 000 5 501 200 50%
Assurances & Vignettes 130 798 275 239 110%
Contentieux 60 000 100 000 67%
Formation des stagiaires 3 630 522 3 660 000 1%
Maintenance 362 910 300 000 -17%
31
b. .Le budget de fonctionnement
Le trésorier doit prévoir, en établissant son budget de fonctionnement, quelles seront les
charges de fonctionnement et les produits qui lui permettront de les payer pendant l'année.
De là, il déterminera :
a. Utilité
32
Un investissement est rarement un acte isolé. D’autres dépenses viennent s’y greffer. Pour
cela il peut arriver qu’on trouve dans certains écrits les appellations de projet
d’investissement ou budget des investissements.
Budgéter les investissements ou le projet d’investissement revient à établir une répartition
dans le temps des investissements et du financement correspondant.
Un planning indiquera les dates prévues de réalisation des différentes parties de chaque
investissement. Il précisera également les étapes pour chacune de ces parties compte tenu des
nécessités techniques, des délais et des aléas possibles.
b. budget d’investissement prévisionnel de l’association AL AMANA,
2005
5 201 064
frais
préliminaires
Matériel 57 43
informatique 667 667 467 467 467 467 467 467 467 467 467 467 106 000
Mobilier de 30
bureau 864 30 864
Matériel de
bureau
Matériel de
transport
282 000
Matériel
informatique 80 000 80 000
Logiciels
Mobilier de
bureau
Administratif
Matériel de 30
bureau 000 6 000 6 000 42 000
Matériel de 160
transport 000 160 000
Aménagements/
acquisition
construction
Matériel
informatique
100 100
Logiciels 000 000 200 000
245
Finance Mobilier de 000
bureau
Matériel de 45
bureau 000 45 000
Matériel de
transport
Engagements Matériel
informatique
33
Logiciels
Mobilier de
bureau
Matériel de
bureau
Matériel de
transport
Matériel
informatique
Logiciels
RH Mobilier de
bureau
Matériel de
bureau
Matériel de
transport
1 081 875
Matériel 40 297
informatique 000 000 337 000
57
Logiciels 675 57 675
DED Mobilier de
bureau
Matériel de 47
bureau 200 47 200
493 200
Matériel 240 240
informatique 000 000 480 000
Logiciels
Renouvellement Mobilier de
bureau
Matériel de
bureau 6 600 6 600 13 200
Matériel de
transport
748 000
projet 4
Agences
frais
préliminaires
Matériel
informatique
Logiciels
Matériel de
bureau 7 000 7 000 7 000 7 000 28 000
Matériel de
transport
installation et 60 000 60 000 60 000 60 000 240 000
aménagement
34
Construction
16 519 714
frais 363
préliminaires 744 42 000 405 744
Matériel
informatique
Logiciels
Matériel de
transport
installation et
aménagement
196 414 7 117 58 260 3 758 5 104 1 969 1 975 3 716 24 570
TOTAL 867 331 477 142 467 133 467 467 133 123 123 123 853
16
Matériel informatique Disques durs 800 20 000 janv-05
1
Lecteurs CD 200 6 200 janv-05
1 5
Casque pour ADSL 40 40 600 au fur et à mesure
Baie de stockage pour la 40 40
DI sécurité informatique 000 1 000 janv-05
43 43
Firewall Physique 200 1 200 févr-05
5 000 Mars / Juin /
Logiciel Intégré 000 1 5 000 000 Septembre 05
Analyseur de logs pour 14 14
Logiciels FireWall 400 1 400 févr-05
Optimiseur de bande avec 49 49
mise à jour de la licence 800 1 800 févr-05
15 30
Mobilier Bureau Etoiles (4 places) 432 2 864 févr-05
40 40
Matériel informatique camera 3CCD dvcam 000 1 000 févr-05
57 57
Mac g5 bi pro + ecran 17 000 1 000 mars-05
4 4
disque dur 120 go 000 1 000 mars-05
30 60
imprimante Mac 000 2 000 mars-05
60
DED portable Mac 17' 000 2 120 000 mars-05
35
33 33
lecteur mini dv 000 1 000 mars-05
20 20
Serveur 000 1 000 mars-05
3 3
graveur externe 000 1 000 mars-05
57 57
Logiciels Modules de SPSS 675 1 675 avr-05
ensemble em/rec /micro 10 10
Matériel de bureau cravate 000 1 000 févr-05
8 8
trépied 000 1 000 févr-05
13 13
1 kit d'éclairage 200 1 200 févr-05
16 16
perche + accesoires 000 1 000 févr-05
voitures guichets pour prêt 160
Matériel de transport RURAL 000 4 640 000 1 chaque trimestre
200
DF Logiciels Logiciel de trésorerie 000 1 200 000 Mai / juin 2005
Imprimante matricielle pour 45 45
Matériel de bureau la paie 000 1 000 janv-05
6 12
Matériel de bureau machine fax 000 2 000 Fév / Nov 05
30 30
Machine à affranchir 000 1 000 janv-05
80 80
photocopieur perfomant 000 1 000 sept-05
160
DARH Matériel de transport voiture 000 1 160 000 mai-05
7 40
Matériel informatique PC Antennes 000 280 000 Fév / Mars 05
7 4 28
PC DED 000 000 Fév / Mars 05
7 3 21
PC DC 000 000 Fév / Mars 05
7 3 21
PC RH 000 000 Fév / Mars 05
Renouvelle 7 2 14
ment PC DF 000 000 Fév / Mars 05
7 4 28
PC Stock outil Informatique 000 000 Fév / Mars 05
2 40 80
Imprimantes Antennes 000 000 Fév / Mars 05
Imprimante Stock outil 2 4 8
Informatique 000 000 Fév / Mars 05
2 6 13
Matériels de bureau Fax antennes 200 200 Fév / Mars 05
7
Matériel informatique PC 000 185 1 295 000 suivant les promo
2
Expansion Imprimantes 000 185 370 000 suivant les promo
bureau+ armoire + retours 5
antennes Mobilier de bureau ou autres 000 185 925 000 suivant les promo
36
Matériel de bureau Onduleurs 850 185 157 250 suivant les promo
2
Téléphone fax 000 185 370 000 suivant les promo
7 28 1 agence chaque
Matériel de bureau TV + Vidéo 000 4 000 fin trimestre
120 1 agence chaque
Projet Mobilierl de bureau mobilier pour agnece 000 4 480 000 fin trimestre
Aménagement et installation réseau, tél et 60 1 agence chaque
4 agences installation internet 000 4 240 000 fin trimestre
d. Le plan de financement :
a. Utilité :
37
Il s’agit d’adapter les ressources aux besoins et inversement. Le document est établi pour figer
les décisions prises par les responsables de la gestion qui déterminent les besoins et cherchent
les moyens d’y faire face.
- Investissements à réaliser
- Besoins en fonds de roulement
- Remboursements d’emprunts.
- L’autofinancement
- Les désinvestissements (cession d’immobilisation)
- Les subvetions d’équipement
- (à ne pas confondre avec subventions d’exploitation ou de fonctionnement qui sont
des produits et qui entrent dans la formation du résultat.)
- Les emprunts à moyen et long terme
- Exceptionnellement, l’augmentation du fonds associatif par apport (dons ou
libéralités réglementés)
e. Le budget de trésorerie :
a. Utilité :
Une association doit être solvable. La solvabilité est la capacité d’assurer les règlements de
ses dettes et de ses besoins ou dépenses au moment précis où cela est nécessaire ; il ne suffit
pas seulement d’avoir un équilibre en fin d’année, il faut que les disponibilités en banque ou
en caisse permettent d’assurer les règlements tous les mois.
Ce serait une erreur de confondre bénéfice et disponibilité en caisse. L’association peut avoir
une exploitation excédentaire (bénéfice) et ne pas disposer, au moment voulu, du montant
38
nécessaire pour faire face aux paiements. Beaucoup de raisons peuvent conduire à un manque
de trésorerie, les plus courantes sont :
Il est généralement plus facile de prévoir les d »penses que les recettes. Les principales
difficultés pour bien chiffrer les encaissements provient de :
39
b. Modèle :
40
f. Bilan prévisionnel
Un grand nombre d’organisations (musés, théâtres, cliniques, clubs sportifs, instituts d’enseignements
supérieurs et de recherche…) aux statuts juridiques divers (associations, établissements publics,
société d’économie mixte…) disposent d’un positionnement stratégique parfois flou et ambivalent.
Elles doivent combiner le plus souvent des logiques stratégiques a priori contradictoires (associative
ou/et de service public et commerciale) mais paradoxalement complémentaires pour assurer leur
développement et leur légitimité. Comment faut-il alors mesurer et piloter la performance de telles
organisations dont la finalité n’est pas a priori le profit et appartenant au vaste secteur de l’économie
sociale et solidaire ?
Cette interrogation surgit à un moment où chercheurs et praticiens semblent s’accorder depuis une
dizaine d’années, sur une nécessaire évaluation «extra financière» (Fatoux et Tiberghien 2003) des
entreprises intégrant les notions de développement durable et de responsabilité sociétale. Certains
auteurs militent même pour la création d’un bilan sociétal en parallèle des bilans comptables et
sociaux obligatoires (Capron et Leseul, Capron et Quairel 1998). Performance de légitimité voire de
«qualité totale» (Massiera, 1998) dans le cas de l’entreprise permettant de développer ou de préserver
41
la valeur financière de l’entreprise à moyen et long terme, dans le cas des associations d’intérêt
général, la performance sociétale (ou l’utilité sociale, Boulte 1998) pourrait être perçue comme une
performance centrale, finale et fédératrice assurant également la légitimité d’organisations
théoriquement au service de la société. Le pilotage de la performance ne peut être qu’imprégné de
cette finalité et se doit de prendre en compte les autres spécificités de ces organisations : bénévolat et
système démocratique de prise de décisions.
1. Choix des indicateurs de performance ?
En théorie, la sélection des indicateurs de performance ne doit pas être laissée au hasard. Or, dans les
faits, le choix des indicateurs de performance se fait fréquemment par défaut, en fonction des données
statistiques disponibles et de certaines exigences extérieures. Il arrive cependant qu’il soit fait «
scientifiquement », en fonction d’objectifs préalablement définis.
Le choix des indicateurs est malheureusement souvent guidé par la disponibilité d’un certain nombre
de données chiffrées : les données démographiques d’une part, les statistiques produites par
l’association d’autre part. On constate que l’association a fréquemment une position passive dans ce
domaine, il se contente d’utiliser ce qui est disponible et de regretter de ne pas disposer d’un plus large
éventail de données. Or il faut qu’il soit convaincu que c’est à lui de s’enquérir, toujours et partout, de
l’éventuelle disponibilité d’informations chiffrées susceptibles de lui être utiles.
Le choix de certains indicateurs peut être imposé par des exigences extérieures : celles des adhérents,
des élus, des autorités locales.
Pour répondre aux demandes d’informations, l’association ne peut faire autrement que de mettre en
place le recueil des données demandées et d’utiliser les indicateurs sélectionnés pour une appréciation
globale de la gestion des projets.
C’est incontestablement le meilleur cas de figure, mais sans doute un des moins courant. La formule,
empruntée à P. Carbone et T. Giappiconi, veut montrer qu’aucun processus d’évaluation ne devrait se
concevoir sans que préalablement l’on ait défini dans ses grandes lignes la mission de la bibliothèque
et que l’on ait analysé avec précision l’environnement. Ce premier stade, fondamental, de la démarche,
permet de formaliser des choix et de les traduire en système d’objectifs pour l’institution. Une fois que
42
les objectifs ont été définis et que l’environnement est connu, la sélection d’indicateurs de
performance pertinents se fait aisément.
La pratique du « benchmarking »
L’association doit, si possible, évaluer son activité et ses procédures en se référant à des situations qui
lui servent de repères. C’est grâce au « benchmarking » que cette comparaison est possible. Ce
processus est largement utilisé aux Etats-Unis, mais peu connu en France. P. Carbone et T. Giappiconi
le décrivent avec précision : « Le « benchmarking » consiste à identifier un aspect de l’activité de
l’association (un projet) dont l’importance est jugée stratégique pour les services rendus, à mesurer le
déroulement de chaque étape du projet et à comparer les résultats avec ceux d’une autre association ou
d’autres, de préférence parmi celles ayant les meilleurs objectifs ». Il s’agit en fait de se référer aux
meilleurs usages, méthodes et procédures dans le but d’améliorer les services de sa propre
association. Avec le « benchmarking », la l’association adopte en quelque sorte un point de vue
externe sur elle-même ». Les indicateurs de performance sont alors choisis par rapport au système de
référence retenu, pour suivre les éventuels écarts entre les deux termes de la comparaison.
2. Utilisation des indicateurs de performance
Dans le cas des pratiques d’évaluation rationnellement construites, une fois sélectionnés, les
indicateurs de performance sont utilisés et combinés par les professionnels sous diverses formes :
rapports d’activité, grilles d’évaluation, feuilles de bilan, fiches d’objectifs, feuilles de pilotage,
tableaux de bord ; les appellations sont multiples et variées.
Les financeurs et les promoteurs de la microfinance constatent qu’il existe maintenant des outils pour
suivre les performances financières des IMF, mais, au-delà des déclarations d’intentions, on ne peut
pas suivre les réalisations sociales : quelle est la population réellement touchée ? quelle est la place de
la microfinance comme outil de lutte contre la pauvreté et contre l’exclusion sociale ?
Le fonctionnement d’une association suit une chaîne logique entre intention – actions – effet. On
définit les performances d’une association comme les résultats obtenus à chaque maillon de la chaîne.
L’impact, qui traduit les changements sur les clients (et non clients) attribuables à l’action de l’IMF
(Institutions de Microfinance), plus difficile à mesurer, se situe en bout de chaîne, comme élément
final des performances globales.
43
- Dimension 3: Amélioration du capital social et du capital politique des clients
- Dimension 4: Responsabilité sociale de l’association
Les indicateurs de performance d’un projet de formation fournis aux analphabètes peuvent être
formulés comme suite :
Les indicateurs de mesure de la performance interne (part de marché des formations par discipline,
taux de diplômés par classe), des indicateurs de performance externes (type de publique concerné,
nombre de personnes formées) et des indicateurs opérationnels (coûts unitaires, ratios
d'encadrement/étudiants).
3. Exemple pratique :
44
45
Conclusion :
46
Le contrôle de gestion s’avère donc créateur de la valeur pour les
associations, un gage de leur performance et de leur pérennité.
Bibliographie :
www.alamana.org
www.zakourafondation.org
47