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Les associations

Il y a en France 1,3 millions d’associations actives, dont 10% ont pour domaine l’aide humanitaire, sociale et
caritative.

Qu’est-ce qu’une association :

Selon la loi du 1er juillet 1901 (article 1er), appelée loi Waldeck-Rousseau, Une association est une
"convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d'une façon permanente leurs
connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices". Plus généralement, c’est un
organisme à but non lucratif, par opposition à l’entreprise, regroupant des personnes volontaires qui
partagent, ou pas, les mêmes centres d’intérêt, autour d’un projet commun. Ce n’est pas obligatoirement un
organisme relevant de l’intérêt général, mais elle ne cherche jamais à réaliser des bénéfices. Pour qu’une
association puisse être créée, il faut simplement que deux personnes s’allient pour définir son objet, rédiger
les statuts, indiquer le siège social et enfin, choisir un représentant. La définition de l’objet est capitale car
c’est lui qui détermine ensuite la capacité d’action de l’association. Il ne faut donc pas choisir un objet
restrictif, afin de ne pas limiter ses possibilités d’actions, mais il doit également être précis et concret.
L’association nécessite donc deux personnes, sans aucune limite maximum.

Cependant, si elle veut se doter d’un bureau, a besoin au minimum d'un président, d'un secrétaire et d'un
trésorier, accompagnés, ou pas, d’adjoints. Mais qu’est-ce qu’un bureau ? C’est un sous-organe de
l’association, désigné par le conseil d’administration, lui-même organe de l’association mandatée par
l’assemblée générale.

Définissons les termes.

Assemblée générale : C’est une réunion au cours de laquelle tout les membres de l’association échangent
sur ses actions et son avenir. Elle s’occupe donc principalement de la politique et de la stratégie de
l’organisme. S’il n’y a pas d’autres instances que cette assemblée, ils doivent se réunir pour toutes les
décisions, même l’achat de papier…

Pour pallier à cela, ils peuvent mandater, pour une durée donnée, un conseil d’administration, qui s’occupe
des décisions, et qui ont, malgré des restrictions, la liberté d’exécuter un certain nombre d’actes au nom de
l’assemblée générale.
Enfin, le bureau, évoqué précédemment, est l’unique organe exécutif des l’entreprise. Sa mise en place n’est
pas essentielle mais donne de très nombreux avantages. Il n’a cependant aucun impact sur la politique de
l’association et relève uniquement de l’usage.

Le statut légal des associations :

Il existe 4 statuts différents d’associations :

1) L’association de fait : également appelée association non déclarée, l’association de fait se constitue
sans autorisation ni déclaration préalable. Sa création, son fonctionnement et sa dissolution
n’exigent l’accomplissement d’aucune formalité. Elle regroupe un petit nombre de gens et personne
ne peut signer des actes en son nom
2) L’association déclarée : L’association déclarée, elle, nécessite des l’accomplissement de certaines
formalités de création, dont notamment la publication au Journal Officiel (JO). L’association déclarée
est donc dotée d’une personnalité juridique propre, distincte de celle de ses membres fondateurs.
3) L’association agréée : ce type d’associations nécessite un agrément donné par décision d’une
autorité administrative. L’agrément donne l’avantage à l’association qui en est dotée d’obtenir une
certaine légitimité, ce qui peut être primordial dans certains secteurs (tourisme ou aide médicale par
exemple)
4) L’association reconnue d’utilité publique (RUP) : L’État peut reconnaître à certaines associations le
caractère d’utilité publique. Ce statut juridique est important car il permet à l’association qui en
bénéficie de gagner en légitimité et en notoriété (c’est le cas par exemple des associations
caritatives ayant pour objet de venir en aide aux personnes démunies). Il n’accorde donc pas de
« droits supplémentaires » mais une reconnaissance publique.

Financement des associations :

Pour le financement des associations, les montants doivent être calculés au préalable (lors de
l’établissement du budget prévisionnel par exemple) et doivent répondre à un besoin réel de financement.
Autrement dit, elle ne peut et ne doit pas les transformer en une réserve de trésorerie.

L’autofinancement
Le financement interne représente le plus souvent les premières ressources financières de l’association
1901. Il y a quatre moyens pour une association de s’autofinancer :

1) Les droits d’entrée


Lors d’une inscription pour adhérer à une association, cette dernière peut demander un droit d’entrée. Ce
financement ne peut être réclamé qu’une seule fois, lors de la première inscription d’un nouveau membre. Il
n’est donc pas renouvelable ni périodique.

2) Les cotisations en ligne

Une cotisation est une somme d’argent que l’association peut demander uniquement si les statuts le
prévoient. Cette cotisation, qui n’est pas obligatoire, est une une participation financière à la vie et gestion
associative. Cette cotisation peut être mensuelle ou annuelle.

3) L’adhésion : L’adhésion est une somme versée par les personnes qui souhaitent adhérer à
l’association, et est donc obligatoire (et périodique : annuelle, semestrielle,… ). Elle peut par
exemple correspondre à la licence sportive, pouvant être compensée par un produit de l’association
(T-shirt, casquette,)

Elle traduit l’implication et l’engagement des adhérents dans la démarche associative et donne accès au
statut de membre de l’association.

Financer une association grâce aux dons, donations et legs


Les dons, donations et legs permettent également de financer le fonctionnement d’une association loi 1901.
Effectués à titre gratuit (donc sans contrepartie), ils intègrent définitivement le patrimoine de l’organisme
associatif.

1) Recevoir des dons pour financer une association

Une association 1901 peut recueillir des dons ponctuels sans avoir besoin d’aucune autorisation spéciale
préalable. Il existe les campagnes de crowdfunding (financement participatif) ainsi que les cagnottes en ligne
ou les collectes de dons

En revanche, pour tout montant de don collecté dépassant les 153 000 €, l’association devra faire une
déclaration d’appel à la générosité publique, mais également publier des comptes annuels, et cela dans les 3
mois qui suivent leur approbation par un commissaire aux comptes.

Outre les sommes d’argent et chèques, les dons peuvent aussi consister en une remise de :

 Biens corporels (objets, mobiliers, etc.) ou incorporels (valeurs mobilières, titres…)


 Biens meubles (locaux, terrains…) qui devront faire l’objet obligatoire d’un acte notarié.

2) Les donations et les legs

Quant aux donations et legs, ils s’effectuent obligatoirement par acte authentique ou sous seing privé (écrit
rédigé par des personnes « privées » afin de constater un acte ou un fait juridique, ne faisant donc pas
intervenir un notaire). Les donations ne s’opèrent que du vivant du donateur, tandis que les legs se réalisent
par testament, ce qui implique cette fois obligatoirement l’intervention d’un notaire. Dans tous les cas,
l’association bénéficiaire doit les déclarer au préfet du département où se trouve son siège social.
Cependant, toutes les associations ne peuvent pas bénéficier des donations et legs. Seules certaines
catégories peuvent y prétendre, comme par exemple les :

- Associations et fondations reconnues d’utilité publique (FRUP et ARUP).

- Associations visant exclusivement l’assistance, la recherche scientifique ou médicale ou bien la


bienfaisance.

- Associations soumises au Droit local d’Alsace-Moselle

- Associations cultuelles

- Associations d’intérêt général déclarées depuis au moins 3 ans

Aides publiques et subventions :


Les subventions permettent de financer des projets d’intérêt général. Elles regroupent les aides de toute
natures octroyés par l’État, les collectivités territoriales et institutions publiques administratives, mais aussi
les organismes de sécurité sociale et les établissements publics à caractère industriel et commercial.

Pour percevoir ces aides et subventions publiques, une association doit remplir plusieurs conditions :

-Être une association déclarée en préfecture

-Faire l’objet d’une immatriculation au répertoire Sirene (répertoire national d'identification des entreprises
et de leurs établissements, ainsi que des associations donc, géré par l'Insee.)

-Accomplir une action ou un projet d’investissement ou contribuer au développement d’activités ou au


financement global de son activité

Dans certains cas, il est de rigueur que l’association dispose d’un agrément ministériel.

Autres moyens :
Une association peut également être parrainée par une entreprise qui souhaiterai bénéficier d’une
‘’prestation de publicité’’ et donc améliorer son image de marque, en déclarant apporter un soutien matériel
à l’association parrainée.

Le mécénat, lui, s’apparente au parrainage mais il s’effectue sans aucune contrepartie ‘il s’apparente donc à
un don provenant d’une entreprise)

Enfin, les associations 1901 peuvent réaliser des activités lucratives (ventes de produits, kermesses, tombola,
prestations de services, repas caritatif, …), et peuvent également bénéficier d’une exonération d’impôt, à la
condition que les activités non lucratives soient tout de même majoritaires, et que le montant annuel des
activités lucratives n’excède pas 62 250 €
Mon association Projet d’Action Sociale :

J’ai choisi l’association Dune d’Espoir. C’est une association caritative qui œuvre auprès des handicapés,
moteurs comme mentaux, afin de leur partager les plaisirs de la course à pied, puisqu’ils sont tractés et
propulsés par les membres dans des « joëlettes ». Le réel but est de rattacher ces personnes à la « norme »
en leur permettant de pratiquer une activité sportive qui leur est normalement inaccessible, tout en leur
transmettant l’émotion du partage, du dépassement de soi, les souffrances dans les montées et les fiertés
dans les descentes, et donc également d’interagir avec nos cylindres (handicapés dans les joëlettes). J’ai
choisi cette association parce qu’elle regroupait le secteur de l’aide aux personnes en situation de handicap,
dans lequel je voulais m’engager avant même d’avoir vu les options, parce que c’est un sujet auquel je suis
particulièrement sensible (et en extérieur car revenir encore dans un milieu hospitalier m’était difficile), et la
course, sport que j’aime beaucoup pratiquer.

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