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Reviewed Work(s): Bürger und Soldaten. Aspekte der politischen und militärischen Rolle
athenischer Bürger im Kriegswesen des 4. Jahrhunderts v. Chr. (Historia Einzelschriften,
101) by Leonhard A. Burckhardt
Review by: Jean-Christophe Couvenhes
Source: L'Antiquité Classique, T. 67 (1998), pp. 457-458
Published by: L'Antiquité Classique
Stable URL: https://www.jstor.org/stable/41659888
Accessed: 06-12-2023 09:31 +00:00
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COMPTES RENDUS 457
On sait les liens que plusieurs auteurs établissent entre la réforme hoplitique et les
débuts de la polis. On sait également qu'après la rupture marquée en ce domaine par la
guerre du Péloponnèse, le IVe siècle passe à juste titre pour être celui du développe-
ment du mercenariat et de la professionnalisation des armées du monde grec. Mais
pour de nombreux auteurs, antiques et modernes, le phénomène s'accompagne du
déclin des armées civiques et pour beaucoup encore, depuis H.W. Parke jusqu'à M.
Launey ou Cl. Mossé, ce déclin fut un des arguments avancés pour illustrer la «crise
de la Polis», confirmée à l'époque suivante par la prédominance des armées royales,
essentiellement mercenaires, chargées d'assurer la sécurité des cités du monde grec.
L'on sait finalement que la «crise du IVe siècle» est plutôt une longue maladie (Ed.
Will), et, par l'épigraphie, que la vie politique civique demeure florissante après
Chéronée. Il restait cependant à dégager la véritable nature, ainsi que la portée de cette
«crise» dans le domaine militaire. C'est ce que vient de réaliser L. Burckhart pour
Athènes au IVe siècle, de la guerre civile issue de 404 à la guerre lamiaque de 322.
Son ouvrage est la publication d'une thèse d'habilitation soutenue par l'auteur devant
l'Université de Bâle en mai 1993. En bonne méthode, L. Burckhart s'est posé la
question de savoir quelle part prenaient à la défense de leur cité les soldats-citoyens
athéniens; et dans quelle mesure l'enrôlement de mercenaires dans l'armée athénienne
pouvait témoigner d'un réel «déclin» ( Verfall ) de la démocratie athénienne. Dans ce
but, après une introduction historiographique, l'ouvrage se propose d'étudier l'éphébie
comme institution de formation militaire des citoyens (première partie); puis de
déceler sous les termes militaires employés par les textes antiques (peitastes, hoplites,
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458 COMPTES RENDUS
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