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sous la direction de

Jean-Christophe
COUVENHES,
Sandrine
CROUZET,
et Sandra
PÉRÉ-NOGUÈS

Pratiques et identités culturelles


des armées hellénistiques
du monde méditerranéen
Hellenistic Warfare3
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Pratiques et identités culturelles
des armées hellénistiques
du monde méditerranéen
Jean-Christophe Couvenhes, maître
de conférence en histoire grecque
Université de Paris IV-Sorbonne
Sandrine Crouzet, maître de
conférence en histoire romaine
Université François Rabelais, Tours
Sandra Péré-Noguès, maître de
conférence en histoire grecque
Université de Toulouse II-Le Mirail
Ausonius Éditions
— Scripta Antiqua 38 —

Pratiques et identités culturelles


des armées hellénistiques
du monde méditerranéen

Hellenistic Warfare 3

Sous la direction de Jean-Christophe Couvenhes,


Sandrine Crouzet et Sandra Péré-Noguès

Ouvrage publié avec le concours de l’Université François Rabelais, Tours


et de l’équipe Mondes anciens du CeRMAHVA (EA 4247)

Diffusion De Boccard 11 rue de Médicis F - 75006 Paris


— Bordeaux 2011 —
AUSONIUS
Maison de l’Archéologie
F - 33607 Pessac cedex
http://ausonius.u-bordeaux3.fr/EditionsAusonius

Diffusion De Boccard
11 rue de Médicis
75006 Paris
http://www.deboccard.com

Directeur des Publications : Olivier Devillers


Secrétaire des Publications : Nathalie Pexoto
Graphisme de Couverture : Nathalie Pexoto
© AUSONIUS 2011
ISSN : 1298-1990
ISBN : 978-2-35613-058-7

Achevé d’imprimer sur les presses


de l’imprimerie BM
Z.I. de Canéjan
14, rue Pierre Paul de Riquet
F - 33610 Canéjan

Décembre 2011

Illustration de couverture :
Côte d’Héracléa Minoa, en Sicile, photo Sandrine Crouzet
3
Transferts

L’armée, lieu privilégié


de transferts culturels
Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides
Michèle Coltelloni-Trannoy

Le fait de considérer les armées numides et, par voie de conséquence, le pouvoir
qui s’appuyait sur elles, comme autant d’acteurs de l’univers hellénistique, est une
approche relativement nouvelle à laquelle les travaux de G. Camps1 ont ouvert la
voie : ce savant montra le premier comment les sociétés africaines situées en marge
du territoire carthaginois avaient suivi, dès l’époque archaïque, un large processus
d’ouverture au monde méditerranéen2 qui s’était renforcé à la période suivante3.
Leurs structures économiques, sociales et politiques devaient en être profondément
modifiées, et ce à une date précoce, même si elles le furent de manières diverses
selon les régions. L’émergence de monarchies issues du système tribal au moins dès
le ive s.4 en fut l’une des manifestations les plus visibles. Plusieurs confédérations
tribales ont ainsi donné naissance à divers royaumes dont les frontières et l’existence
même subirent de fréquentes variations au cours des trois derniers siècles avant
notre ère : les Maures, dans le nord du Maroc actuel, et les Numides, répartis entre
les Massyles, situés à l’est de l’Algérie et en Tunisie, et les Masaesyles, dominant
l’ouest de l’Algérie. Certes, notre connaissance de l’origine de ces processus demeure
largement fragmentaire, mais les documents littéraires et archéologiques ne laissent
aucun doute sur leur réalité ni sur leur précocité. Ce large mouvement d’intégration
aux courants méditerranéens fut porté par une double impulsion : d’une part,
l’intérêt porté à l’Afrique par les États déjà constitués, Carthage puis Rome et les
cités et royaumes grecs, fut déterminant ; et, d’autre part, l’action des cités numides
et des rois a constitué une réponse adaptée aux modèles proposés.

1 Camps 1961.
2 La découverte de vases grecs du vie s. au nord du Maroc suggère l’existence de
relations commerciales avec les Grecs, les Carthaginois, les Espagnols dès cette
époque (Villard 1960 ; Ponsich 1966 et 1968, 8-9 ; Morel 1980 et 2000 ; Girard
1984, 38 ; Rouillard 1992 ; Gras 2000) ; les ports de l’Oranais témoignent de contacts
anciens avec l’Ibérie (Camps 1961, 172 ; Vuillemot 1956) ; la fréquence de toponymes
semblables ou voisins en Afrique Mineure et en Ibérie atteste également de relations
étroites et anciennes entre les deux régions (Desanges 1977). Sur l’essor précoce de
l’agriculture dans certaines régions de Numidie dès le vie, l’apparition tout aussi précoce
d’agglomérations urbaines qui, au iiie s. sont prospères et suivent alors un modèle
civique, sans doute inspiré des cités puniques : Camps 1961, 46-49, 69 sq, 144.
3 En l’attente de la publication de la thèse de Bridoux 2006, on peut se reporter à ses
deux contributions sur le sujet, 2003 et 2005 ; sur le dernier royaume de Maurétanie :
Coltelloni-Trannoy 1997.
4 La première mention d’un “roi” des Maures et d’un “roi” des Libyens est datée du ive s. :
Just. 21.4.7 ; Diod. 20.17.1 et 18.3 ; cf G. Camps 1961, 159 sq ; mais les rois maures
demeurent inconnus aux Romains jusqu’à la guerre de Jugurtha : Sall., Jug., 19.7 et
80.4-5.
308
Au cours de ce processus, le modèle grec des monarchies hellénistiques a joué
un rôle absolument essentiel : on doit à un article important de F. Coarelli et
d’Y. Thébert sur l’architecture funéraire numide d’avoir donné toute son importance
à ce phénomène qui autorisa “l’intégration [des monarchies numides] dans la koinè
culturelle méditerranéenne, alors dominée par les modèles grecs”. Ce modèle a
facilité l’émergence de nouveaux États et préparé, à terme, leur insertion dans le
monde romain5.
Or, dans les sociétés hellénistiques comme dans celles des époques classique
et archaïque, la guerre était un élément permanent et déterminant. On connaît
les incidences fortes qu’elle avait sur le domaine économique (circulation et
redistribution des richesses par le pillage, recours aux mercenaires, transferts de main
d’œuvre du fait de l’esclavage), sur le domaine culturel (diffusion des techniques
de guerre, des religions) et sur le domaine politique (le maintien, le déclin ou le
renforcement des cités ou des États en guerre)6. Toutefois, les recherches ne se sont
intéressées que très récemment aux armées africaines, en privilégiant les armées
numides sur lesquelles la documentation est plus étoffée que sur les armées maures :
on a ainsi mis en lumière l’importance de l’armée dans l’évolution des royaumes
africains qui ont progressivement créé des troupes permanentes au service d’une
autorité stable7. Les sources rendant compte de cette activité guerrière témoignent
du caractère composite de ces armées et de leur évolution sur trois siècles : des unités
de type hellénistique où l’élément romain fut de plus en plus présent au cours des
iie/ier s. côtoyaient des mercenaires ainsi que des contingents fournis aux rois par les
tribus alliées, usant de pratiques désavouées par les Romains (attaques soudaines
et limitées, techniques de combat redoutables) et habituées à des formes de guerre
saisonnières8.
Nous laisserons en général de côté ces aspects techniques de la guerre pour nous
intéresser à deux domaines complémentaires : en premier lieu, les conditions
qui présidaient à la circulation de ces savoirs et de ceux qui les introduisaient en
Numidie ; ensuite, les nouvelles réalités sociales et culturelles qui gravitaient, en
quelque sorte, autour de la guerre, qui l’accompagnaient et qui en étaient aussi

5 Coarelli & Thébert, 1988, 764 ; Rakob 1979. Cependant, Alexandropoulos 2000,
Michèle Coltelloni-Trannoy

qui étudie les monnayages africains comme témoins de l’hellénisation puis de la


romanisation des royaumes et des cités, observe que l’hellénisation touche assez peu les
monnaies royales ou même celles des anciens emporia puniques, hormis Lepcis Magna à
la fin du iie s. (p. 257-258).
6 Voir, par exemple : Préaux 1978, t. I, ch. 2, “La guerre, phénomène économique et
social” ; Austin 1986 ; Baker 2004.
7 Smadja 1983 ; Lévêque 1999 ; Le Bohec 2004 ; Aït Amara 2008.
8 Brizzi 1997. Le Bohec, 2004 et 2010, a souligné la remarquable efficacité de l’armée
de Juba I et son originalité puisqu’elle évoque à la fois les armées des souverains
hellénistiques et celles des généraux romains, non sans maintenir des unités pratiquant
une guerre plus proprement africaine.
309
comme les indices de résonance. La guerre n’est pas uniquement, en effet, une
affaire de combats et d’espionnage : elle s’appuie aussi sur des pratiques sociales qui
sont caractéristiques du monde civil avec lequel elle est en interaction régulière ;
ces pratiques forment un langage commun, facilitant les contacts entre les soldats
de différentes origines et entre les chefs de guerre, et permettant les alliances. Les
moments de guerre sont donc des moments privilégiés pour l’historien qui observe
comment s’élabore l’interface entre le civil et le guerrier.
Notre enquête repose sur les sources littéraires qui ne se sont intéressées aux
Numides que dans la mesure où ils participaient aux grands conflits méditerranéens
des iiie/ier s. a.C. : les faits, d’ailleurs connus, sont toujours épars et souvent allusifs
dans nos sources ; ils manifestent une réalité sociale en émergence, marquée par
l’hybridation et appelée plus tard à devenir une composante essentielle de la
société africaine. À l’origine de notre recherche se trouve un texte exemplaire de
la représentation du barbare numide, telle qu’elle prévalait à Rome au début de la
deuxième guerre punique : il s’agit du discours que Tite-Live place dans la bouche
du consul Varron, s’adressant aux Capouans en des termes non équivoques, juste
après le désastre de Cannes, en 216. Il y propose, en effet, l’image d’une guerre de
civilisation en évoquant les alliés numides et maures des Carthaginois, soumis à un
état de barbarie totale : ils sont liés aux confins géographiques du monde connu, à
l’absence de lois et de langage, à des techniques à la fois sommaires et terrifiantes
(digues formées d’un amoncellement de cadavres), à une alimentation fondée sur le
cannibalisme, de sorte que l’on ne saurait les toucher sans horreur9. Quelque cent
cinquante ans plus tard, les récits de Salluste et de la Guerre d’Afrique présentent
parfois à leur tour les rois numides sous les traits convenus du Barbare. Or, ces mêmes

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


documents laissent entrevoir simultanément une réalité plus fluide et plus complexe
qui brouille les traits sommaires du barbare numide : on y observe notamment
comment les guerres ont familiarisé les armées numides avec des domaines d’action

9 Liv. 23.5.11-13 (trad. P. Jal, Belles Lettres, 2001) : Poenus hostis (…) ab ultimis terrarum
oris, freto Oceani Herculisque columnis, expertem omnis iuris et condicionis et linguae prope
humanae militem trahit. Hunc natura et moribus immitem ferumque insuper dux ipse
efferauit, pontibus ac molibus ex humanorum corporum strue faciendis et, quod proloqui
etiam piget, uesci corporibus humanis docendo. “Le Carthaginois (…) du fin fond des
terres, du détroit de l’Océan et des colonnes d’Hercule, traîne ici un soldat qui ignore
tout droit, toute relation et presque toute langue propre à des hommes. Ce soldat que sa
nature et ses mœurs ont rendu cruel et sauvage, son chef lui-même l’a encore ensauvagé
en lui faisant faire des ponts et des chaussées avec des monceaux de corps humains et
en lui apprenant, il m’en coûte de le dire, à s’alimenter avec de la chair humaine”. La
réputation de cruauté d’Hannibal était un topos (App., Lib., 28.121 ; Sil. Ital. 8.668 sq ;
Flor. 1.22 ; Val. Max. 9.2), dont il est légitime de penser qu’elle reposait sur une certaine
réalité ; toutefois, l’exagération est tout aussi certaine. Polybe (9.24.5-6), par exemple,
précise, concernant le cannibalisme, qu’il s’agissait d’un conseil donné à Hannibal par
un certain Monomachos, dans le cas d’une pénurie de vivres.
310
nouveaux (pratiques militaires et conventions diplomatiques) et exigé de ces acteurs
un certain nombre d’emprunts aux normes de la sociabilité méditerranéenne.
Trois éléments ont attiré plus particulièrement notre attention, qui ont finalement
constitué la trame de notre recherche : aux confins du monde où Varron cantonnait
les Numides, la réalité des guerres oppose la mobilité remarquable des princes et des
soldats numides au sein d’un espace très élargi, qui les amenait bien au-delà de leur
espace naturel, celui de l’Afrique ; l’absence supposée de langage est battue en brèche
par l’aisance remarquable qui semble avoir marqué les échanges oraux ou écrits dans
un contexte de multilinguisme avéré ; enfin, la diffusion, attestée au moins dans le
cercle des élites numides, de certaines pratiques sociales du monde hellénistique
contredit le discours stigmatisant l’ignorance des règles de vie.

La circulation des hommes


Les Africains, et parmi eux les Numides, apparaissent dans les sources anciennes
dès le ve s.10, en tant qu’alliés ou mercenaires des Puniques, et notamment à l’occasion
de révoltes contre Carthage11. Mais c’est surtout la deuxième guerre punique qui
engagea les Numides sur la scène internationale : ils acquirent alors une soudaine
visibilité qui se manifesta par leur présence sur tous les grands lieux du conflit et par
une forte activité diplomatique. En réalité, il ne s’agissait pas là d’une métamorphose
inexplicable, mais bien du fruit d’une évolution politique et culturelle lente dont on
perçoit les origines à une date ancienne. Les Numides étaient, en effet, en contact
avec la société punique non seulement en tant qu’alliés de Carthage, mais aussi par
la fréquentation de populations très punicisées, les Libyphéniciens12 : ces derniers

10 Camps 1961, 16-50 propose un panorama des peuples et des cités connus avant la
deuxième guerre punique ; Fariselli 2002, 17-30.
11 La mieux documentée est celle que l’on a appelé “la guerre des mercenaires” ou “la
guerre des Libyens” qui eut lieu à la fin de la Première guerre punique (241-238/7) :
il s’agirait de la première tentative des peuples libyques soumis à Carthage et enrôlés
dans son armée, ainsi que des contingents numides, appuyés sur les mercenaires gaulois
et espagnols qui avaient aussi composé l’armée punique, pour échapper à la sujétion
carthaginoise et exister en tant qu’entité autonome, sur un modèle politique sans doute
inspiré du monde hellénistique : Lancel 1992, 390 ; Loreto 1995 ; Fariselli 2002,
Michèle Coltelloni-Trannoy

78-120 ; sur le monnayage des révoltés : Alexandropoulos 2000, 65-95.


12 Les sources désignent par les termes Libyphoenici / ƒƨơƳƴƮƨƬҲƩƤư deux catégories de
populations : la catégorie la plus ancienne comprend les habitants de cités libyco-
puniques qui jalonnaient le littoral massyle, masaesyle et maure dès le ve s. ; par la
suite, on observe, dans les sources plus récentes (Polybe et ses successeurs), l’apparition
d’une caste désignée par les mêmes termes et comprenant les Africains qui peuplaient le
territoire carthaginois et ses confins et qui avaient eu accès à l’“epigamia” carthaginoise.
Pour un examen de cette caste qui représentait les niveaux les plus punicisés de la
société africaine, “una nobilità integrata” selon Loreto 1995, 93, il convient de se
reporter désormais à Fariselli 2002, 59-71 (discussion des sources et des positions
historiographiques sur la question).
311
vivaient dans des cités obéissant plus ou moins au modèle punique, sur le littoral
des terres dominées par les rois ou bien encore sur le territoire carthaginois : il
est indéniable que les contacts entretenus avec eux ont joué un rôle essentiel dans
le processus d’intégration d’une élite numide à la société punique. Dès la fin du
iiie s., un certain nombre de chefs numides étaient ainsi préparés à entrer dans le
jeu méditerranéen, initiés à l’univers hellénistique par la médiation punique. En
outre, Tite-Live situe en 237 une innovation qu’il attribue à Hamilcar et qu’il faut
considérer sans doute comme une réponse directe à la révolte récente des Libyens et
des Numides : “c’est davantage en offrant l’hospitalité à de petits rois ou en gagnant
par l’amitié de leurs chefs l’alliance de peuples nouveaux, que par la guerre ou par
les armes, qu’un tel homme augmenta la puissance de Carthage”13. Cette politique
d’alliances renouvelées régulièrement s’adressait autant aux chefs des peuples libyens
présents sur le territoire de Carthage qu’aux Numides, notamment aux Massyles
qui en peuplaient les confins : elle favorisait la transmission d’un savoir social par le
biais de l’hospitalité, tout en reconnaissant aux royaumes numides en gestation leur
existence et leur identité ; elle contribuait aussi à modeler cette dernière en initiant
les Numides aux pratiques sociales exigées de qui prétendait agir dans le contexte
méditerranéen.
Ce contexte politique et culturel eut pour conséquence une proximité accrue
entre princes numides et aristocrates puniques dès la fin du iiie s., qui se manifesta
sous deux formes différentes : d’une part, les princes numides effectuèrent des
séjours longs et fréquents à Carthage, à vocation pédagogique et diplomatique ;
d’autre part, furent instaurées des alliances matrimoniales avec les familles de l’élite
carthaginoise, comme si les Puniques avaient ouvert à certains chefs numides une

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


épigamia jusqu’alors réservée aux Libyphéniciens. Hamilcar avait promis sa fille au
chef numide Naravas14, mais c’est surtout à l’époque de la deuxième guerre punique
que l’on connaît plusieurs cas de mariages mixtes : Oezalcès eut pour épouse une
nièce d’Hannibal et la fille d’Hasdrubal, Sophonisbé, avait été promise à Massinissa
avant d’être mariée à Syphax en gage d’alliance politique15. On sait par Appien que
Massinissa passa plusieurs années à Carthage où il reçut une partie de son éducation16
et qu’il continua jusqu’à la chute de Carthage d’entretenir des relations amicales
avec de nombreux Carthaginois17. Aucun de ses deux parents n’était punique,
mais sa mère vivait peut-être encore à Carthage quand Hasdrubal la retint comme
otage18. L’un de ses petits-fils, nommé Hasdrubal, adopta le parti de Carthage dont

13 Liv. 21.2.5 : Is plura consilio quam ui gerens hospitiis magis regulorum conciliandisque per
amicitiam principum nouis gentibus quam bello aut armis rem Carthaginiensem auxit.
14 Pol. 1.77.
15 Oezalcès : Liv. 29.29.12 ; Sophonisbe : Gsell 1913-1928, t. III, 197-198 (avec les
références).
16 App., Lib., 10.37 et 37.155-156.
17 App., Lib., 37.156.
18 App., Lib., 14.60.
312
il devint l’un des principaux généraux, en 14619. Carthage échoua pourtant à former
un vaste ensemble punico-numide, à l’image de la fédération romano-italienne que
les Romains avaient réussi à créer et à maintenir en Italie : dès le iiie s., les Numides –
aussi bien Massyles que Masaesyles – tentèrent d’échapper à l’emprise carthaginoise
en se tournant de manière plus ou moins pérenne vers des alliances avec Rome
ou, très exceptionnellement, avec les Grecs20. Étant donné le poids démographique
et économique du monde africain, on comprend que ce dernier soit devenu un
enjeu militaire et diplomatique majeur : la place qu’y occupaient les Numides était
à même de faciliter leurs interventions dans les alliances et les conflits de leur temps.

Les différentes guerres qui jalonnèrent la formation des États numides ont entraîné
une mobilité accrue des princes et de leurs armées. Le nombre et la longueur de leurs
déplacements constituent assurément l’un des éléments les plus significatifs de la
période et un facteur décisif ayant accéléré les mutations de la société africaine. Les
rois, les jeunes princes et leurs armées, qui n’hésitaient pas à traverser la mer, étaient
d’infatigables voyageurs et les distances ne les effrayaient pas. En 213, Syphax, roi
des Masaesyles, alors bouté hors de son royaume par Gaia, le père de Massinissa,
et ses alliés puniques, se réfugie dans le royaume des Maures avant de passer les
Colonnes d’Hercule et de rejoindre les Scipions en Espagne, à la tête d’une grande
armée composée de Numides et de Maures21. À même époque, le jeune Massinissa
est lui aussi en Espagne où il combat les Scipions pour le compte des Carthaginois
(jusqu’en 206) ; mais Tite-Live le montre à nouveau présent à Carthage, en 210,
réunissant un corps de cinq mille Numides qu’il a pour mission d’amener en Espagne,
auprès d’Hasdrubal, avec des mercenaires que Carthage enrôlait alors dans toute
l’Afrique22. Si la présence de détroits bien commodes permettait de passer aisément
en Espagne ou en Sicile puis en Italie, les Numides se lançaient aussi dans des trajets
bien plus longs et périlleux : en cela, ils prouvaient qu’ils étaient aussi bon marins
que bons cavaliers ou bons fantassins. Nous en avons un exemple avec les conditions
dans lesquelles s’effectua probablement le retour d’Espagne de Massinissa et de ses
troupes, en 206, après la défaite carthaginoise de Baecula (208)23. À cette date,
Syphax était lui-même repassé en Afrique où il avait non seulement recouvré son
royaume, mais accaparé celui de son jeune rival24 : ce dernier dut, par conséquent,
se plier à un long voyage maritime, depuis l’Espagne jusqu’à un port punique (in
Michèle Coltelloni-Trannoy

19 Il est accusé de trahison et exécuté peu avant le siège : Liv., Per., 50.10 ; Oros. 4.22.8 ;
App., Lib., 92.439 et 111.526-527. L’autorité dont il jouissait à Carthage rappelle la
situation de l’élite libyphénicienne, qui jouissait d’“una sorta di qualifica funzionariale
e elitaria” (Fariselli 2002, 66).
20 Le seul cas connu est le rapprochement de Massinissa avec le roi de Cyrène : cf. infra.
21 Liv. 24.49.6.
22 Liv. 25.34 ; 27.5.11.
23 Liv. 28.16.11.
24 Gsell 1913-1928, t. III, 192-196.
313
Africam), Carthage peut-être, ce qui supposait une bonne connaissance des vents et
des techniques maritimes. Peut-être fut-il aidé par des pilotes carthaginois, mais il
n’est pas exclu que le roi numide ait possédé sa propre flotte25. Il ne resta d’ailleurs
pas longtemps en Africa puisque, la même année, il retournait en Espagne où il
débutait des négociations avec Scipion26 : à cette occasion, Scipion lui rendit un
jeune otage capturé deux ans plus tôt, un neveu du nom de Massiua27. On voit par
cet incident que les jeunes princes numides, comme ceux des autres aristocraties
méditerranéennes, accompagnaient les membres plus âgés de leur famille, chargés
de les initier au commandement et aux pratiques de guerre.

Les besoins de la guerre nécessitaient le déplacement de milliers d’hommes, en


Espagne et en Italie ou en Sicile, mais aussi en Grèce : en 200, Rome demandait
à Massinissa d’envoyer en Macédoine des cavaliers numides28 et de fait, pendant
l’été 198, un contingent de deux cents cavaliers et dix éléphants (escortant 200 000
modii de blé) rejoignaient les armées romaines29 ; puis, en 171, c’est à la tête de mille
cavaliers, mille fantassins et vingt-deux éléphants que son fils Misagénès partit en
Macédoine contre Persée30 ; deux ans plus tard, le consul Q. Marcius demandait à
nouveau des chevaux numides31, avec leurs cavaliers sans doute.
En revanche, les rois grecs ne semblent pas avoir fait appel aux services des guerriers
numides. On sait pourtant que les relations économiques et diplomatiques s’étaient
intensifiées entre la Grèce et la Numidie à partir de Massinissa : elles occasionnèrent
le voyage du roi Ptolémée de Cyrène à sa cour32, ceux de jeunes princes numides en
Grèce33, ainsi que la venue et le séjour de Grecs en Numidie34, commerçants, lettrés,
mais aussi mercenaires et sans doute instructeurs, nous y reviendrons. L’absence de

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


mercenaires numides ou maures dans les armées grecques suggère qu’il n’existait
pas de “marché africain” des mercenaires à l’échelle méditerranéenne : la demande
venue de Carthage et de Rome suffisait probablement à satisfaire les besoins des
Libyens. Pourtant, la Cyrénaïque était aux portes de la Numidie et les emporia
puniques, passés sous domination numide peu de temps avant le déclenchement
de la troisième guerre punique35, auraient pu resserrer les liens avec le monde grec

25 Medas 2000, 268-269.


26 Liv. 28.35.1 ; App., Iber. ,10.40 ; 37.149 ; Zonar. 9.10.
27 Liv. 27.19.8 ; 28.35.8.
28 Liv. 31.11.7 ; voir aussi 31.11.10.
29 Liv. 32.27.2.
30 Liv. 42.29.8 et 42.62.2.
31 Liv. 44.16.3.
32 Cf. n. 121.
33 Baslez 1981 ; Desanges 1989 ; Coltelloni-Trannoy 1997, 139-141 ; Coltelloni-Trannoy
2005, 72-74 ; Roller 2003, 14-15, 253.
34 Bertrandy 1985, 492-493.
35 Gsell 1913-128, t. III, 314 sq ; Rebuffat 1990 ; Desanges 1995 (=Desanges 1999,
71-78).
314
et contribuer au recrutement de Numides dans les armées civiques ou royales. Il
n’en fut rien : sans doute l’emprise progressive de Rome sur l’Afrique après la chute
de Carthage et la fondation de la province d’Africa explique-t-elle aussi pour partie
cette situation.
Aux iie et ier s., les Numides guerroient désormais sur leur territoire ou celui de
leurs voisins immédiats36. Quant aux armées pompéiennes cantonnées en Afrique,
elles recrutent des Africains sur place : c’est le fait de Caton37, de Considius38 ou
bien encore de Labienus et de Petreius dont la cavalerie est formée d’unités de
diverses origines, les unes équipées à la romaine, les autres à la mode numide39 ;
les Romains utilisent aussi les compétences des cavaliers et des fantassins numides
envoyés par Juba I40. Pour autant, les déplacements des chefs numides outre-mer ne
cessent pas car les occasions de voyager demeurent fréquentes en temps de guerre,
ainsi le veulent les nécessités de la diplomatie ou celles des contributions militaires
dans le cadre des alliances. Au nombre des pratiques diplomatiques, il convient de
mentionner l’usage, commun à tous les conflits, de légats chargés de négocier les
termes d’une alliance ou celui de lettres acheminées par des messagers, autant de
faits sur lesquels nous reviendrons plus tard.
Le jeu diplomatique exigeait le déplacement des membres des élites numides dans
les camps de leurs ennemis ou bien à Rome-même. Au premier chef, les fils de
Massinissa, ambassadeurs privilégiés de leur père : Gulussa se rend en personne à
Rome en 171 plaider la cause de son père contre les Carthaginois qui se plaignaient
des empiètements incessants des Numides sur leur territoire. Le débat est porté
devant le sénat romain car ce qui était alors mis en cause était la violation des termes
du traité de paix conclu en 202. Masgaba est escorté jusqu’à Rome au frais de la
République depuis Pouzzoles où il a débarqué, tandis que son frère Misagenes, de
retour de Macédoine, est soigné à Brindes, après une tempête qui a dispersé sa flotte
et l’a obligé à accoster en Italie41. Par la suite, ce sont les conflits entre les lignées
numides qui contraignent d’autres jeunes princes à venir à Rome. Certains sont
des réfugiés, comme Adherbal, l’aîné des fils de Micipsa, qui s’enfuit à Rome après
l’assassinat de son frère Hiempsal par leur cousin Jugurtha ; ce dernier ne se déplace
pas, se bornant à envoyer des légats chargés de gagner à sa cause le plus de nobles
possible par de fastueux cadeaux, et de plaider sa cause au sénat42. Peu après, Massiua,
Michèle Coltelloni-Trannoy

36 Le seul roi africain à sortir de son royaume est le Maure Bogud qui rejoint Marc
Antoine en Orient dès 43 : Cic., Fam., 10.30.3 ; Plut., Ant., 61.2 ; D.C. 48.45.3.
Notons cependant que les Romains ne s’interdisaient pas de recruter des Numides en
cas de nécessité, comme pendant la guerre sociale : App., BC, 1.42.
37 Caes., BAfr. 36.1.
38 Caes., BAfr. 43.
39 Caes., BAfr. 13.1, 18.1, 19.3-4, 61.2.
40 Caes., BAfr. 6.1, 8.5, 25.3, 43.
41 Gulussa : Liv. 42.23.1 ; Masgaba : Liv. 45.13.12-14 ; Misagenes : Liv. 45.14.8-9.
42 Sall., Jug., 13-15.
315
un fils de Gulussa, donc cousin d’Adherbal, se réfugie lui aussi à Rome pour avoir
pris parti contre Jugurtha après la prise de Cirta et l’assassinat d’Adherbal et des
résidents italiens ; il y est assassiné par un certain Bomilcar, homme de confiance du
roi numide qui, cette fois, avait fait lui aussi le déplacement43. Le dernier “réfugié
politique” connu est Masintha, entré en conflit avec le roi Hiempsal II et dont on
ignore la durée du séjour auprès de César, d’abord à Rome puis en Espagne44.

Une autre pratique largement attestée dans le monde antique, celle des otages,
est à l’origine du transfert de nombreux Numides en Italie. Cet usage diffère très
profondément des prises d’otages contemporaines qui sont des attentats ayant pour
objectif d’arracher au camp adverse des concessions de nature diverse ou une rançon.
Au contraire, ce qui était non pas une “prise”, mais une “remise” d’otages dans
l’Antiquité accompagnait normalement les clauses d’une alliance : l’otage ou plutôt
les otages (puisqu’ils formaient un groupe, en général) constituaient la garantie du
respect des négociations. Choisis souvent parmi les jeunes garçons (parfois aussi les
filles) issus des bonnes familles de la communauté vaincue ou alliée, ils vivaient dans
le pays étranger pendant des années, la durée de leur séjour dépendant des clauses du
traité, en particulier du versement des indemnités de guerre. Ils étaient en principe
bien traités même si leur destin suscitait de la pitié et demeurait précaire45. Ainsi
la pratique des otages intégra-t-elle les chefs numides aux usages internationaux
du temps que Rome avait adoptés dès la fin du iiie s. : eux-mêmes et leurs familles
étaient considérées au même titre que les membres des aristocraties grecques et
puniques, leurs enfants servant de caution vivante.
La première fois que cet usage est attesté à Rome remonte à la deuxième guerre

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


punique, lors de la paix provisoire de 203, consécutive à la défaite de Syphax et
d’Hasdrubal aux “Grandes Plaines”46, mais les sources concernant les otages numides
manquent de précision et notamment, les clauses du traité de 203 nous sont
inconnues. Sans doute étaient-elles proches de celles qui furent fixées à l’occasion
de l’armistice et du traité de 202, conclus après la victoire de Zama. On sait que
Rome avait exigé de Carthage une centaine d’otages dont les critères de choix
avaient été rigoureusement définis par Scipion lui-même : des jeunes gens de famille
noble, âgés de 14 à 30 ans47. En 109, Metellus s’empara d’otages dans la campagne
numide48 puis l’année suivante, il exigea de Jugurtha des otages en gage de paix,

43 Jug., 35 ; Liv., Per., 64.2 ; Diod. 34/35.35a l’appelle aussi Jugurtha.


44 Suet., Caes., 71.
45 Le premier à avoir attiré l’attention sur la question des otages, notamment africains, est
Aymard 1953, 1961, 1967. Une synthèse récente est due à Allen 2006.
46 En 213 : Liv. 24.48.8 ; la remise d’otage qui eut lieu en 203 est connue par une allusion
de Polybe (15.8.7). Cf. Aymard 1953 ; Moscovich 1974 ; Allen 2006, 49.
47 Pol. 15.18.7 ; Liv. 30.37.6 ; App., Lib., 54 ; D.C. 17.82 = Zonar. 9.14.
48 Sall., Jug., 54.6.
316
outre des armes, des éléphants et des captifs, ainsi que des déserteurs romains49 ;
parmi les otages figuraient deux fils de Jugurtha et c’est peut-être l’un d’eux que l’on
retrouve en Italie pendant la guerre sociale, à moins que sa présence ne soit due aux
négociations consécutives à la défaite de Jugurtha. Oxynthas, fils de Jugurtha, vivait
en effet en Italie, au titre d’otage, quand l’un des généraux italiens, Papius, s’empara
de lui, le fit venir à Vénuse et le montra, habillé de vêtement royaux, aux mercenaires
numides qui servaient dans l’armée du consul romain, afin de les amener à se ranger
dans le camp des insurgés50.
La situation de Syphax au lendemain de sa défaite, en juin 203, a fait l’objet,
dans nos sources, de récits divergents et de variantes : si les différentes traditions
ne laissent aucun doute sur sa qualité de prisonnier, elles donnent de sa captivité
des descriptifs qui laissent place à une certaine incertitude. Les divergences existent
entre d’une part le récit livien, tributaire de Polybe, et que suit Orose51, et d’autre
part les versions de Diodore, d’Appien et de Dion Cassius. Selon Tite-Live, le roi,
capturé sur le champ de bataille, fut considéré et traité en Afrique comme un captif,
ainsi que les chefs numides qui l’accompagnaient52, bien que Scipion eût été ému
au souvenir de la puissance du roi et de son hospitalité53. Mais le terme utilisé par
Tite-Live pour désigner ensuite les conditions de détention du roi en Italie semble
bien indiquer qu’elles furent alors adoucies : une fois arrivé à Rome, Syphax aurait
été envoyé in custodiam, à Albe, avant d’être transféré à Tibur où il mourut en 20154.
Le récit livien ne précise donc pas à quelle forme de garde ou de surveillance le roi
fut astreint puisque custodia couvre un large éventail de détentions qui ne saurait

49 D.C. 26.89.1.
50 App., BC, 1.42.
51 Le récit livien est proche de celui de Polybe, la seule différence concernant la présence
de Syphax au triomphe de Scipion, affirmée par l’écrivain grec (16.23.6), niée par
Tite-Live ; Oros., Adv. Pag., 4.18.21 présente Syphax enchaîné (catenis uinctum),
emmené à Rome avec de nombreux autres prisonniers (plurimis captiuis), mais ne dit
rien du lieu de sa mort.
52 Liv. 30.12.1-4 (récit de leur capture) ; 30.17.1 (leur arrivée à Rome, captifs : Laelius
cum Syphace primoribusque Numidarum captiuis Romam uenit)
53 Liv. 30.13.1-8.
54 Liv. 30.17.2 (Consulti inde patres regem in custodiam Albam mittendum censuerunt) et
Michèle Coltelloni-Trannoy

45.4 (Tiburi haud multo ante mortuus, quo ab Alba traductus fuerat). Polybe (16.23.6)
n’indique pas la ville où le roi mourut, affirmant simplement que ce fut “en prison”,
їƬ Ʋӹ ƴƳƪƠƩӹ P. Goukowski 2002, cf. Introduction, p. LXIII, n. 326, considère
que Tite-Live a volontairement gommé tous les éléments susceptibles de suggérer la
sympathie des Romains à l’égard de Syphax et une politique plus subtile à son égard et
à l’égard de son fils, alors tentée par eux : notamment l’idée de fractionner le royaume
numide en deux entités au lieu de la confier à un seul roi puissant. Peut-être Tite-Live
a-t-il cherché à faire oublier la “bourde diplomatique” qui avait consisté à reconnaître la
royauté de Vermina, le fils de Syphax (Liv. 31.19.5-6), et à lui rendre les otages numides
(Zonar. 9.13, éd. Loeb, p. 256) : au lieu de jouer la carte de l’alliance avec Rome,
Vermina s’était au contraire empressé de rejoindre les Carthaginois, en leur offrant un
appui inespéré (App., Lib., 33.141).
317
se réduire au maintien dans un cachot (le carcer) . L’assignation à résidence serait
55

ici plus vraisemblable, d’autant que toujours selon Tite-Live (suivi sur ce point par
Zonaras56), Syphax aurait bénéficié de funérailles publiques, ce qui est totalement
incompatible avec des conditions rigoureuses de détention.
Les autres récits, qui suivent sans doute une source commune, attribuent à Scipion
une attitude favorable au roi, dès sa capture en Afrique. Appien57 et Diodore58
insistent sur la position que Syphax occupa auprès de Scipion à Utique : celle d’un
véritable conseiller dont les avis étaient écoutés et même recherchés selon Appien,
tandis que Diodore le dit souvent invité à la table de Scipion et vivant dans “une
prison libre” (їƬїƪƤƳƧƤƯӫƴƳƪƠƩӹ . De son côté, Dion Cassius (et son abréviateur
Zonaras) décrit par quels gestes le général romain accueillit le roi numide ; “il se
leva de sa chaise, le dénoua de ses liens puis l’embrassa et le traita avec un grand
respect”59. La séquence des gestes évoque très clairement l’entrée d’un suppliant
dans la fides d’un puissant60, telle que les conduites corporelles l’avaient ritualisée
à Rome : la prosternation est ici remplacée par la posture de totale infériorité du
captif, enchaîné (et peut-être jeté à terre) ; le fait que le puissant se lève est un
mouvement de respect et d’accueil de la part d’un protecteur ; le geste de dénouer
les liens correspond à celui de relever le suppliant agenouillé ; le baiser est commun
aux deux situations, la proximité des corps s’opposant à l’exclusion que suppose
l’état de prisonnier (ou de suppliant) ; le respect enfin suggère que les liens sociaux
ont été restaurés, retissés dans le cadre d’une fides dont on connaît bien les principes
(engagement mutuel et réciprocité des services)61. Zonaras rejoint ensuite en grande
partie le récit livien en précisant qu’une fois arrivé à Rome, le roi fut transféré à Albe
par décision du sénat qui, à sa mort, lui aurait décerné les honneurs publics.

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


55 Rivière 2004, 94-95.
56 Zonar. 9.13 suivait sans doute de près le texte de Dion Cassius, comme en témoigne le
reste du récit (D.C. 17.73).
57 App., Lib., 28.116 : ҄ƣҭƙƩƨ›ҲƷƬƙҶƴƠƩƠƫҮƬƱƳƬƤƲҴƬƲƤƴƠƨƬҴƫƤƬƮƬƩƠұƲӸưƵҸƯƠư
ћƫ›ƤƨƯƮƬ ї›ұ Ʋҫ ƩƮƨƬҫ ї›ҰƢƤƲƮ ƩƠұ ƢƬҸƫƦư ƩƠұ ƱƳƫơƮƳƪӸư ƫƤƲƤƣҲƣƮƳ (“Voyant que
Syphax se montrait avisé et avait l’expérience du pays, Scipion le faisait participer aux
affaires avec la faculté d’exprimer son avis et de formuler des propositions”).
58 Diod. 27.6 : … ї›ҮƲƠƭƤƬƠҏƲҳƬƪԏƱƠƨƩƠұƲүƬѳƣҲƠƬƱƩƦƬүƬч›ҮƣƷƩƤƩƠұƲҰƬыƪƪƦƬ
чƩƮƪƮƳƧҲƠƬћƭƤƨƬƱƳƬƤƵҸƯƦƱƤƸƲƦƯԙƬƣҭƠҏƲҳƬїƬїƪƤƳƧƤƯӫƴƳƪƠƩӹƴƨƪƠƬƧƯҸ›ƮƳư
ҠƫƨƪƤƬ ƩƠұ ›ƮƪƪҬƩƨư ї›ұ ƣƤԃ›ƬƠ ›ƠƯƤƪƠƫơҬƬƤƲƮ (“il ordonna qu’il soit délivré de
ses liens, lui rendit sa tente et lui permit de recouvrer sa suite ; tout en le retenant
prisonnier, mais dans une prison libre, il le traita avec humanité et l’invita fréquemment
à sa table”).
59 D.C. 17.73 (= Zonar., 9, 13) : чƬƤ›ҰƣƦƱƤ ƫҮƬ їƩ ƲƮԏ ƣҲƴƯƮƳ ƩƠұ ћƪƳƱҮ ƠҏƲҳƬ ƩƠұ
їƣƤƭƨҸƱƠƲƮƩƠұїƬƧƤƯƠ›ҲӬ›ƮƪƪӹѩƢƤ
60 Cette série de gestes a été rapprochée de ceux qui accompagnaient la consolation des
endeuillés : David 1992, 74 ; Ferrari 2002.
61 Freyburger 1986, 37-49.
318
Les analogies observées dans ces trois récits et la formule de Diodore suggèrent
que le roi (ainsi que son fils et ses compagnons62) connut une captivité “dorée”,
assez proche de la situation faite aux otages. Ces derniers jouissaient, en effet, d’une
grande liberté de mouvement et menaient une existence confortable, et même
luxueuse, conforme à leur rang63. D’autres chefs barbares, à l’époque impériale,
ont vécu en Italie dans des conditions semblables, en hôtes plus qu’en prisonniers
(le roi breton Caratacos, sous Claude, ou bien la reine de Palmyre, Zénobie, sous
Aurélien). C’est que le statut de prisonnier connaissait des modalités d’application
très diverses à Rome : un gouffre séparait le sort de ceux qui croupissaient des années
durant dans les bas-fonds du Tullianum (tels Jugurtha ou Vercingétorix) avant de
connaître une exécution sommaire, et l’existence de ceux qui étaient soumis à une
liberté surveillée : l’allusion de Diodore à une “prison libre” est la traduction presque
littérale de l’expression latine in liberis custodiis, désignant un mode de garde en
résidence surveillée, le plus souvent chez un magistrat64. Si le roi numide ne devait
jamais revoir l’Afrique, son fils (Vermina ?) et les autres Numides, libérés après la
mort de leur chef, emportèrent dans leur pays les souvenirs des années passées en
Italie où ils avaient expérimenté le mode de vie romain et fait connaissance avec les
conventions sociales des puissants.
Oscillant entre liberté et captivité, le sort des otages ou des prisonniers de marque
n’était pas non plus très différent de celui des réfugiés ou de celui des “étudiants”,
ces fils de clients puissants, envoyés par leur père à Rome pour fréquenter la famille
d’un patron romain, s’initier à la langue latine et aux pratiques sociales, politiques
et militaires en vigueur à Rome. Les liens d’hospitalité étaient d’ailleurs souvent
invoqués pour désigner la position des otages, ainsi que le thème de l’éducation65.
C’est qu’en effet, la situation d’otage et celle d’“étudiant” présentaient certaines
analogies puisque l’objectif des Romains consistait à modifier l’identité culturelle
des jeunes gens, à faciliter leur compréhension de la société romaine et donc leur
sympathie à l’égard de leurs puissants protecteurs. L’exemple de Jugurtha, confié
à Scipion par son père Micipsa66, témoigne des objectifs implicitement contenus
dans ce type d’initiative. Jugurtha revint en Numidie après plusieurs années passées
aux côtés de Scipion en Espagne, lors de la guerre de Numance. Le Romain l’avait
intégré à son état-major pour le tester personnellement et l’entraîner à la guerre. En
réalité, son éducation comprenait tous les aspects d’un futur dirigeant (connaissances
dans le domaine militaire, pratique de l’amicitia romaine, initiation à la politique
Michèle Coltelloni-Trannoy

62 D’après le récit de Zonaras (9.13) et celui d’Appien (Lib. 26.108), l’un des fils de
Syphax (Vermina selon Zonaras) et les princes numides alliés du roi furent capturés en
même temps que lui et emmenés à Rome.
63 Braund 1984, 9-17 ; Allen, 2006, en particulier chap. 3.
64 Sall., Cat., 47.3. Sur les diverses mesures de sûreté en vigueur à Rome, voir Rivière
2004, 151.
65 Allen 2006, chap. 3 et 6.
66 Sall., Jug., 6-7.
319
générale) et l’avait engagé pleinement dans la clientèle d’une famille puissante67.
C’est pourvu de ces compétences complètes qu’il revint en Numidie avec l’étoffe
d’un futur roi : Scipion le renvoya en conseillant à son père de le choisir pour
successeur, mais c’est sûrement aussi dans cet objectif que Micipsa l’avait confié
aux Scipions68. Il était désormais rompu aux usages et aux manières de pensée des
Romains et donc bien armé pour faire face à la situation complexe de la Numidie :
un royaume indépendant, mais engagé dans l’orbite romaine. Des années plus tard,
le jeune Masintha passa lui aussi un long temps, dont Suétone69 ne précise pas
la durée, à Rome et en Espagne, intégré par César dans sa clientèle italienne et
provinciale.

Les nécessités de la guerre avaient entraîné de nombreux déplacements de la


part des princes et des guerriers numides, mais ils n’étaient pas seuls à sillonner
la Méditerranée : outre les chefs romains et puniques70, leurs alliés et adversaires,
qui fréquentaient les regiae numides, on soupçonne la présence d’autres voyageurs,
attirés en Numidie par le service des princes. Au iiie s., l’art de la guerre restait
dominé par la tradition grecque et l’on sait que certains princes numides avaient
connu les principes grecs de la guerre par le truchement des Carthaginois :
Massinissa était de ceux-là, qui acquit certainement, lors de son séjour à Carthage,
les connaissances relatives à la guerre grecque ; quant à Syphax, son efficacité sur
le champ de bataille, face aux Romains, aux Puniques et à Massinissa, suggèrent
des compétences du même ordre. Simultanément, les techniques romaines dont
l’efficacité était indéniable sur les champs de bataille71, avaient éveillé l’intérêt des
princes numides qui les introduisirent progressivement dans leurs armées.

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


Il faut donc supposer la présence de spécialistes latins et grecs venus en Numidie
entraîner les soldats et sans doute aussi perfectionner les rois dans l’art de la guerre
telle qu’elle s’imposait sur les champs de bataille méditerranéens : les allusions à

67 Sall., Jug., 8.
68 Sall., Jug., 9 ; Allen 2006, 147-148.
69 Suet., Caes., 71.
70 En 206, notamment, Syphax accueillait à Siga, qui était, sa regia, Scipion et Hasdrubal
venus courtiser son alliance et se retrouvant de manière inopinée tous deux invités à sa
table (Liv. 28.17-18). On observe ainsi que, six ans après le fameux discours de Varron,
le chef romain se déplaçait en personne pour se rendre dans une cité que l’on ne situait
plus dans des confins inaccessibles.
71 Les pratiques de guerre n’étaient pas fondamentalement différentes d’une armée à
l’autre : les armées puniques étaient des armées hellénistiques, celle de Rome aussi,
ce qui n’excluait pas des particularités locales déterminantes. On connaît notamment
l’efficacité décisive de l’armement des Romains et de leur tactique qu’Hannibal sut
adapter à son armée. C’est à cette originalité technique que les Romains ont dû leur
supériorité quasi permanente sur les Grecs dont l’art militaire s’était “fossilisé” : Préaux,
1978, I, 320 ; Garland 1984, 353-362 ; Baker 2004, 477-494 ; Brizzi 2004, 87, 92,
96-97, 109-112.
320
l’entraînement des soldats sont très rares dans nos sources, mais l’évolution qui
marque les armées numides entre le iiie et le ier s. suppose bien l’activité d’entraîneurs
venus d’outre-mer. Il n’est, en effet, pas concevable que les rois aient été les seules
personnes à maîtriser les principes de la guerre grecque et romaine ni les seuls à les
enseigner à certaines de leurs unités de combat : il leur fallait bien être secondés par
des spécialistes. Fr. Bertrandy a fait observer à juste titre que, si Mastanabal avait pu
remporter les Panathénées, c’est qu’il avait bénéficié des conseils d’un instructeur
grec72. Il n’est pas exclu que cet homme ou d’autres avec lui aient rempli les mêmes
fonctions en faveur des cavaliers numides, l’art équestre se prêtant fort bien à des
applications ludiques ou militaires. Lorsque Syphax fait instruire ses troupes à la
guerre romaine au moment où il se rapproche des Romains, en 213, il a recours aux
services d’un centurion romain, Statorius, qui assure le recrutement de fantassins
et l’encadrement de l’instruction73. Très au fait de l’armement et des tactiques
romaines, en raison des années passées dans l’état-major de Scipion, Jugurtha se
fait l’entraîneur de ses propres troupes, à moins qu’il n’ait supervisé l’entraînement
de spécialistes italiens, ce qui est plus probable. On leur apprend ainsi à rompre
les rangs face à un adversaire, une tactique qui n’allait pas de soi74. On le voit à
nouveau dans ce rôle d’instructeur quand il part recruter des troupes fraîches parmi
les Gétules et transforme leur multitude informe en unités disciplinées75. Au ier s.
a.C., l’Italien P. Sittius est bien plus qu’un simple entraîneur puisqu’il sert comme
général sous Bocchus II en 46 et recrute sa propre armée ; il est mieux connu que
les autres Italiens demeurés le plus souvent dans l’anonymat, en raison de l’aide
décisive apportée à César et du fief que le dictateur lui concéda autour de Cirta, en
remerciement de ses services76.

Les communications en temps de guerre


Les contacts fréquents avec les ennemis ou les alliés soulèvent la question des
modalités de communication à plusieurs titres : les langues utilisées par les différents
acteurs, l’usage de l’écrit, mais aussi le recours à des traducteurs. Cette problématique
n’a jusqu’ici attiré l’attention que de rares chercheurs alors même que la diversité
linguistique des armées est avérée77 et que celle du monde africain est bien connue :
celle-ci a surtout fait l’objet d’études pour la période romaine, qui accordent
Michèle Coltelloni-Trannoy

72 Bertrandy 1985, 494 ; Mastanabal, vainqueur des Panathénées : IG, II2, 968, l. 42-43.
73 Liv. 24.48.9-12.
74 Le Bohec, art. à paraître, le souligne à propos de l’armée de Juba I, qui la pratiquait avec
succès.
75 Sall., Jug., 50 et 80.
76 D.C. 43.3.2 ; Bertrandy 1994, 1964-1977.
77 Les langues utilisées dans les armées hellénistiques n’ont, à ce jour, donné lieu qu’à
quelques articles : Borza 1977 ; Rochette 1995 et 1997 ; cet auteur annonce une étude
sur Le bilinguisme dans les armées d’Hannibal.
321
notamment une large place à la question du bilinguisme . En fait, si ce champ de
78

recherches est encore peu fréquenté, c’est tout simplement parce que nos sources
littéraires abordent rarement le sujet, comme si la question des communications, un
fait essentiel en temps de guerre, allait de soi.
Le paysage linguistique de l’Afrique à la période républicaine est connu par un
certain nombre de documents épigraphiques et numismatiques auxquels s’ajoutent
les sources de la période impériale sur lesquelles nous pouvons aussi nous appuyer.
Les parlers libyques constituaient le substrat linguistique des différents peuples
africains79, auxquels il convient d’ajouter le punique. Les princes numides le
maîtrisaient bien, en raison de leur parenté avec les élites carthaginoises ou de
séjours passés à Carthage ; les rois en privilégiaient l’usage sur leurs monnaies80 et sur
leurs documents officiels (épigraphiques)81. Il est sans doute légitime de penser que,
dès le début du iiie s., le punique était déjà une langue diffusée en Numidie, connue
notamment des petits rois qu’Hamilcar convoquait régulièrement à Carthage. De
même, les “Libyphéniciens” des cités côtières de Numidie, en raison de leur origine
et de leur culture mixte82, possédaient un très bon niveau de bilinguisme.
Il est plus ardu d’évaluer le niveau de bilinguisme général libyque-punique qui
devait connaître de grandes variations d’une région à l’autre en fonction de la
proximité avec un centre punique, mais aussi en fonction des réalités familiales et
individuelles. En raison des nombreux comptoirs puniques qui jalonnaient le littoral
numide et maure, les Africains de ces régions devaient être familiarisés avec la langue
de Carthage, mais jusqu’à quel point ? Les réalités linguistiques mieux connues pour
la période romaine attestent que le punique était la langue vernaculaire de l’ancienne
pertica carthaginoise et des régions qui lui étaient proches83 et qu’ailleurs le libyque

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


était d’usage. Les guerriers numides devaient pratiquer les deux langues de manière

78 Le plurilinguisme en Afrique du Nord, de la protohistoire au Moyen-Âge. Langues de culture


et langues d’usage. Journée d’étude de la SEMPAM, 2002-2003, 205-320 ; Les débuts de
l’écriture au Maghreb, Actes des colloques organisés à Casablanca en janvier et avril 2002,
2004 ; Coltelloni-Trannoy & Veïsse, 2007.
79 Les inscriptions libyques ou bilingues (punique-libyque) sont réunies dans un corpus
déjà ancien : Chabot 1940 ; de nouvelles inscriptions ont été depuis lors recensées :
pour celles du Maroc : Galand 1966 ; pour celles d’Algérie : Galand 1989 et, du même
auteur, 2005 (mise au point bibliographique) ; Camps 1996 ; Chaker & Hachi 2000 ;
Galand 1996, considère qu’il a pu exister des langues plus anciennes, un substrat
inconnu.
80 Alexandropoulos 2000.
81 Camps 1961, 265-267. Les rois ont eu peu recours au libyque sur leurs documents
officiels, mais surtout au punique qui semble être devenue leur “langue de chancellerie” :
Lengrand 2005, 121.
82 Sur cette catégorie d’Africains, cf. supra, n. 12.
83 Millar 1968 ; Levi della Vida & Amadasi Guzzo 1987 ; Amadasi Guzzo 1990, 101-108 ;
Fantar 1990, 53-71 ; Sznycer 1999, 171-181 ; Ferjaoui 2004, 1565-1572 ; le volume 9
de l’Africa romana est consacré aux survivances du punique.
322
plus ou moins complète, mais au niveau de l’encadrement, le bilinguisme était
sans doute meilleur, aussi bien pour des raisons sociales que par nécessité tactique
puisqu’une langue commune aux officiers numides et aux généraux puniques était
une exigence incontournable.

Plus délicate est la question des langues étrangères au sol africain, avant tout le grec
et le latin, même si d’autres langues étaient représentées dans les armées puniques et,
à partir de Jugurtha, dans les armées numides, en raison du recours à des mercenaires
occidentaux (gaulois et ibériques) ou grecs84. Lorsque Plaute veut camper les traits
d’un Punique, c’est à son aptitude à parler de nombreuses langues qu’il se réfère, une
caractéristique d’ailleurs peu valorisante puisque les deux seules langues de culture
admises à Rome étaient le latin et le grec : les autres étaient des parlers barbares
qu’il valait mieux ignorer85. Rappelons que la mosaïque linguistique n’était pas une
réalité propre aux seules armées numides, puisque le caractère composite des armées
du temps faisait nécessairement de celles-ci des mosaïques de langues et de cultures :
cette réalité autorisait sans doute l’émergence de parlers mixtes qui évoluaient et
disparaissaient au gré des recrutements ; elle nécessitait aussi, bien sûr, le recours à
des interprètes. Or, le bilinguisme n’est jamais mentionné de manière explicite dans
nos sources et le rôle des interprètes n’est cité qu’en de rares occurrences. Lorsque
Polybe, Tite-Live et Salluste évoquent la présence d’interprètes, ils le font toujours
de manière incidente et dans deux contextes précis : soit quand ces hommes
transmettent les ordres d’un général (en l’occurrence Hannibal) à la troupe, soit
quand ils assistent aux entrevues de généraux ennemis. Les chefs puniques étaient
dans l’incapacité de s’adresser directement à leurs soldats étrangers, de sorte qu’ils
étaient contraints de passer par des intermédiaires dont la traduction n’était pas
toujours fidèle, en raison d’une faible compétence linguistique ou bien encore par
malveillance : l’improvisation régnait en la matière, donnant le résultat désastreux
que l’on sait lorsque Hannon tenta d’apaiser la colère des alliés numides et des

84 Les Puniques évoluaient depuis longtemps dans un contexte multilingue : leurs armées
comportaient des mercenaires depuis au moins le ive s. et Polybe fait allusion aux
multiples langues de l’armée carthaginoise (15.12.9). L’ouvrage de Fariselli 2002, fait le
Michèle Coltelloni-Trannoy

point sur les différentes composantes de l’armée punique, ethnie par ethnie (Africains,
Ibères, Celtes, Italiques, le groupe tyrrhénien – Sardes, Corses, Étrusques – et les Grecs),
mais sans aborder la question des contacts linguistiques. Jugurtha avait, dans son armée,
des transfuges ligures, thraces, mais aussi italiens (Jug., 38.6 et 56.2) ; l’escorte de Juba
I comprenait des Gaulois et des Espagnols (Caes., BC, 2.40.1).
85 Pl., Poen., 112 ; sur ce passage, voir Sznycer 1967 ; Hannibal parlait lui-même plusieurs
langues : Zonar. 8.24 (Dion Cassius, éd. Loeb, p. 100). L’une des manifestations du
barbare est son ignorance des langues de culture et d’humanité, que sont le grec et le
latin : Dauge 1981, 648-653 ; sur l’indifférence des Grecs et des Latins à l’égard des
langues étrangères, voir notamment : Lejeune 1940-1948 ; Werner 1983 ; Rochette
1993, 1995, 1997.
323
mercenaires de l’armée punique, en 241 . Les généraux puniques avaient deux
86

possibilités à leur disposition : soit recourir à des interprètes qui traduisaient leurs
paroles aux soldats, soit passer par l’intermédiaire des chefs mercenaires avec lesquels
ils devaient sans doute communiquer en grec, qui était la langue internationale
du moment ; mais sa connaissance était parfois approximative, comme semblent
l’indiquer les malentendus de 241. On ignore si les Numides ont repris le système
de communication punique, faisant appel à des soldats bilingues en cas de nécessité,
ou bien s’ils ont imité le système romain, plus cohérent que celui des Puniques et
plus performant, puisqu’un corps d’interprètes est attesté au moins dès le iie s. a.C. :
le consul les recrutait sur place parmi des individus connaissant à la fois le latin et la
langue locale, et les payait sur le Trésor public87.
Si les chefs numides ne sont jamais mis en scène dans les quelques passages relatifs
aux traducteurs, l’un d’eux concerne un roi voisin, le Maure Bocchus (I), lors des
pourparlers secrets qu’il eut avec Scipion, en 205, pour mettre au point les conditions
dans lesquelles il devait livrer Jugurtha88 : l’un et l’autre personnages sont accompagnés
d’interprètes “sûrs” (fidi interpretes), ayant pour mission non seulement de traduire
les paroles du chef adverse, mais aussi de contrôler la traduction proposée par son
homologue ; de fait, Sylla ne parlait ni ne comprenait le libyque et la connaissance
du latin, de la part de Bocchus, était sans doute limitée. Cependant, les interprètes
sont requis même lorsque les protagonistes auraient fort bien pu se passer d’eux,
comme lors de l’entrevue qui eut lieu peu avant la bataille de Zama, entre les deux
généraux ennemis, Scipion et Hannibal89 : si l’on peut légitimement douter que le
Romain ait eu la moindre notion de punique, Hannibal possédait au contraire très
bien le latin90 et tous deux parlaient couramment le grec. Mais il est naturel que l’un

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


et l’autre se soient assurés le concours d’interprètes dans un moment aussi grave,
exigeant que les dernières négociations ne connussent aucune approximation. À ce
souci d’efficacité s’ajoutait un autre facteur expliquant le recours aux interprètes :
les Romains exigeaient que, dans les circonstances officielles, le latin fût la langue
des transactions ou que des interprètes fussent utilisés91. Le déroulement des

86 Polybe (1.67.7) insiste sur les difficultés graves de communication dans l’armée
punique ; Tite-Live (30.33.8) énumère l’extraordinaire variété d’origine, de mœurs et
de langues que l’on pouvait y observer. Un autre passage de Polybe (3.44.5) montre
Hannibal confiant à un traducteur le soin d’expliquer la situation à ses mercenaires.
Ces problèmes de communication étaient résolus au cas par cas, en choisissant
pour interprètes des soldats ayant des compétences linguistiques variées, mais pas
nécessairement optimales : Rochette, 1997, 314 sq.
87 Mommsen 1892, 422.
88 Sall., Jug., 109.4.
89 Polybe (15.6.3) mentionne un unique traducteur, tandis que Tite-Live (30.30.1)
précise que chacun des deux généraux était accompagné de son traducteur, ce qui est
plus vraisemblable (comme pour le cas de Sylla et de Bocchus).
90 Zonar. 8.24 (éd. Loeb, p. 100).
91 Achard 2006, 162.
324
pourparlers, en 202, indique bien qu’Hannibal avait fait état de la même exigence :
la langue était un enjeu de pouvoir que chacun des deux camps revendiquait dans
les mêmes termes.

Le bagage linguistique des princes numides était sans doute assez complet, si l’on
songe qu’ils étaient en relation fréquente avec les élites puniques et qu’à leur contact,
ils ont pu bénéficier d’un enseignement du grec et du latin, à oral et à l’écrit. Le
grec était alors une langue internationale que les Puniques pratiquaient très bien92,
les Romains aussi, au moins à partir du iie s. D. Lengrand a mis en évidence le
plurilinguisme du Libyphénicien Muttinès, qui, après la défaite carthaginoise
de Zama, devint proxène de Delphes avant d’être promu citoyen romain et doté
d’une maison à Rome93. La question se pose moins encore pour les descendants de
Massinissa : son fils Micipsa puis son petit-fils Mastanabal avaient un goût prononcé
pour la culture grecque94 ; le fait que ce dernier ait eu la possibilité de participer aux
Panathénées nécessitait une excellente maîtrise de la langue et de la paideia grecques,
les seuls éléments communs au monde grec : ils étaient exigés de tout athlète qui
avait l’ambition de s’introduire dans le cercle des jeux helléniques. L’un de ses
descendants, le roi Hiempsal II, contemporain de Salluste, contribua à diffuser une
part du patrimoine littéraire punique en traduisant en grec les livres que Scipion
avait sauvés de l’incendie de Carthage et confiés aux rois numides95.
La diffusion du latin parmi les élites numides est encore mieux attestée, même si
le recours à des traducteurs n’est pas à exclure et si leur connaissance personnelle du
latin fut plus ou moins poussée selon les époques. En 213, trois centurions romains
sont envoyés auprès de Syphax pour conclure une alliance entre Rome et le roi
masaesyle96, et quelques années plus tard, en 206, Syphax, que Tite-Live décrit

92 Après la première guerre punique, le sénat romain interdit à Carthage l’enseignement du


grec, dont la connaissance était réservée à des interprètes (Just. 20.5.12-13). L’interdit
disparut ensuite puisque le grec est couramment pratiqué à Carthage jusqu’à sa chute :
Michèle Coltelloni-Trannoy

Desanges 2004, 160 ; Lengrand 2005.


93 Lengrand 1993. Ce Muttinès avait été, en Sicile, l’un des cadres de l’armée d’Hannon,
en 211 ; il était libyphoenicus (sur cette notion, voir supra, n. 12), et connaissait les
“principes” de la guerre grâces aux leçons d’Hannibal (Liv. 25.40.5) : ces principes sont
précisément ceux-là mêmes que les manuels et les instructeurs grecs avaient diffusés
dans le bassin méditerranéen.
94 Micipsa : Diod. 34/35.35.1 ; Mastanabal : Liv., Per., 50.6.
95 Sur la question des libri punici qui Hiempsalis dicebantur (traduits ou réécrits ?) et sur
la tradition d’érudition dans cette branche de la lignée numide : Coltelloni-Trannoy
2005, 75-83.
96 Liv. 24.48.2.
325
comme un “barbare, peu familier avec les mœurs romaines” , se montre charmé
97

par l’aisance de la conversation de Scipion, accueilli chez lui à Siga, en même temps
qu’Hasdrubal. Étant donné que les sources ne précisent pas quel était le niveau
de latin du roi, on est dans la plus grande incertitude sur les conditions qui ont
présidé à l’accueil des Romains : soit Syphax était en mesure de parler directement
avec eux en latin, soit il eut recours à un interprète. Au sujet de l’entrevue de 206,
on est d’emblée frappé par la contradiction interne au récit de Tite-Live, souvent
caractéristique du discours sur le barbare, celle qui met en scène un homme étranger
à la romanité et donc balbutiant le latin, tout en étant capable d’apprécier à sa juste
valeur le discours de son hôte. Les paroles de Scipion étaient-elles donc traduites par
un interprète ou bien Syphax n’avait-il réellement aucune difficulté pour tenir une
conversation de qualité en latin ? Ce qui importe à Tite-Live, en réalité, c’est moins
de décrire en détail les compétences réelles du roi que de lui supposer une capacité
à se comporter en Romain, de dresser le portrait d’un roi qui aurait pu devenir un
allié idéal, comme le fut Massinissa.
Des lettres ont été à plusieurs reprises échangées entre Syphax et Scipion, lors
du revirement du roi en faveur de Carthage, en 206-20598. Ces lettres suggèrent
que le roi numide savait lire et écrire le latin, à moins qu’il n’ait disposé de lecteurs
interprètes, mais aussi qu’il possédait tout le matériel nécessaire à l’écrit – rouleaux
de papyrus ou tablettes de bois recouvertes de cire, encre – ainsi que des scribes
travaillant sous sa dictée. Le récit de Dion Cassius fournit un autre détail intéressant
en précisant qu’un hérault accompagnait la lettre adressée par Syphax à Scipion : sa
présence indique que le message adressé aux Romains avait une composante orale. Le
fait rappelle une pratique largement diffusée à Rome, la recitatio99 : cet usage voulait

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


que tout écrit officiel se doublât d’une forme orale, l’oralité ayant pour fonction de
valider l’écrit, d’en assurer l’efficacité. Le hérault, représentant l’autorité de qui la
lettre émanait, donnait une dimension physique au contenu de la lettre : il était,
en quelque sorte, la voix de son maître, une lettre vivante. L’une et l’autre formes
du message, l’écrit et l’oral, étaient à Rome les deux volets nécessaires au processus
de communication pour les actes officiels : si cette interprétation est exacte, il faut
en conclure que Syphax connaissait les conventions de la diplomatie romaine et les
respectait scrupuleusement dans ses relations avec Rome.
Aux générations suivantes, la situation est plus claire encore. Plusieurs épisodes
mettent en scène de jeunes princes devant le sénat de Rome, plaidant leur cause face

97 Liv. 28.18.12 : non Syphacem modo, barbarum insuetumque moribus Romanis, sed hostem
etiam infestissimum facunde adloquendo sibi conciliarit (“il [Scipion] gagna la sympathie
non seulement de Syphax, un barbare peu familier avec les mœurs romaines, mais aussi
de l’ennemi le plus acharné qui soit, grâce à l’aisance de sa conversation”, trad. P. Jal,
éd. Les Belles Lettres, 2001). Sur les autres sources relatant cet événement, voir infra,
n. 114.
98 Liv. 29.24.1-2 ; D.C. 17 = Zonar. 9.12.
99 Valette-Cagnac 1997, 30.
326
à des contradicteurs africains ou latins. Gulussa, le fils de Massinissa, est envoyé par
son père pour contrer les ambassadeurs carthaginois venus se plaindre des actes de
violence perpétrés par les Numides sur leur territoire100. Plus tard, le jeune fils de
Micipsa, Adherbal, dont on ignore s’il a bénéficié, comme son frère Jugurtha, d’un
séjour prolongé en Italie ou en Espagne, semble parler couramment le latin. Lorsqu’il
vient se réfugier à Rome après le meurtre de son frère Hiempsal, il expose au sénat
sa situation précaire et les menaces que Jugurtha fait peser sur lui dans un discours
que Salluste présente comme un bel exemple de rhétorique latine101. Certes, on sait
bien que ces pièces d’art étaient totalement réécrites par les historiens à partir des
archives sénatoriales ou bien inventées par eux en fonction de l’idée qu’ils se faisaient
de la situation et des acteurs. Il est toutefois très vraisemblable que le jeune prince ait
non seulement bien parlé le latin, mais qu’il ait bénéficié aussi d’un enseignement
de rhétorique : on connaît les liens personnels (de clientèle) qui unissaient sa famille
à celle des Scipions, depuis Massinissa, ainsi que la situation d’allégeance à Rome
qui était celle de la Numidie102. Micipsa dut tout naturellement consacrer une part
essentielle au latin tout autant qu’au grec dans l’éducation de ses fils : les deux langues
leur étaient nécessaires en ce que l’une et l’autre étaient désormais des langues de
culture et de pouvoir. En outre, leur connaissance s’accompagnait de celle, tout aussi
essentielle, des normes admises de l’éloquence : un homme politique accompli était
un bon orateur, la parole étant le support de l’action103. Une génération plus tard, en
63, on retrouve à son tour à Rome le jeune Juba mandaté par son père Hiempsal II
pour exiger le retour d’un jeune noble numide, Masintha, réfugié à Rome et protégé
par César. Suétone évoque l’altercation qui surgit alors entre Juba et César, ce dernier
n’hésitant pas à tirer la barbe du Numide. L’incident devait laisser des traces durables
puisque le césarien Curion proposa en 50 l’annexion du royaume de Juba et que ce
dernier se rangea aux côtés des Pompéiens dès 49104.

Beaucoup moins assurées étaient sans doute les compétences linguistiques des
guerriers numides. Les témoignages sur le sujet sont rares et laissent entrevoir –
on s’en doutait – une situation à la fois contrastée et évolutive. La présence d’une
“colonie” grecque (selon la formule de Strabon) à Cirta105 et de Grecs au sanctuaire
d’El Hofra près de Cirta témoigne que la Numidie s’était ouverte au monde
grec, à partir du iie s.. Les études épigraphiques menées sur le matériel des stèles
du sanctuaire ont montré que la petite communauté grecque des fidèles de Baal
Michèle Coltelloni-Trannoy

100 Liv. 42.23.1.


101 Sall., Jug.,14 ; Due, 2000.
102 Gsell 1913-1928, t. III, 187-188 ; t. VII, 140 sq ; t. VIII, 35-36 ; Allen 1938, 90-92 ;
Badian 1958, 192 ; Saumagne 1966, 25-109 ; Coltelloni-Trannoy 1997b, 59-82 ;
Braund 1984.
103 David 1992, p. VIII-XIII ; Achard 2006, 76-80 ; Fantham 1997.
104 Suet., Caes., 71 ; Cic., Leg agr, 2.58 ; Caes., BC, 2.25.4.
105 Diod. 35.35 ; Strab. 17.13.
327
Hammon utilisait un grec mêlé à du punique. Le fait semble attester que les Grecs
installés en Numidie avaient appris au moins le punique et se l’étaient approprié au
point d’en faire une composante de leur parler : c’est une langue en pleine évolution
que l’on discerne sur les stèles et l’on comprend que ce grec était appelé à se diluer
dans la réalité punico-numide jusqu’à disparaître à terme106. L’apport du grec semble
donc avoir été assez faible en Numidie : ceci explique pourquoi le grec ne fut pas une
langue d’un usage courant à l’époque impériale et se cantonna, comme ailleurs en
Occident, aux élites urbaines et aux populations des ports africains107.
La situation du latin, était, en revanche, plus favorable, et ce dès l’époque de
Syphax. On a vu que ce dernier avait recruté un centurion romain pour former
son armée aux usages romains de la guerre et l’on sait aussi qu’il avait envoyé des
ambassades à Rome, la première datant de 210108. Ces échanges nécessitaient une
langue commune qui ne peut avoir été que le latin, de sorte qu’une question se
pose immédiatement : dans quelle langue et par quels intermédiaires les Romains
et les Numides (soldats ou légats) ont-ils communiqué ? Qui étaient les personnes
capables de parler le libyque et le latin ? Des soldats de Syphax qui avaient acquis
la langue au cours des années passées en Italie, dans l’armée d’Hannibal ? Des
Numides en relation courante avec les commerçants italiens installés dans les cités
du royaume ? Des enfants nés de mariages entre ces Italiens et des femmes numides ?
Dans tous les cas de figure, il ne s’agit certainement pas d’interprètes professionnels
qui n’ont jamais existé dans le monde antique (cf. supra), mais d’individus qui
ont acquis le latin à la faveur de circonstances propices à la circulation de savoirs
nouveaux.
À la génération suivante, Jugurtha enseigne lui-même à ses troupes numides et

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


gétules les techniques romaines de la guerre, ou bien contrôle leur entraînement
dispensé par des Romains. Sans doute convient-il d’imaginer que le roi eut recours
aux services d’interprètes, faute de disposer aisément d’entraîneurs qui aient eu les
deux aptitudes requises, être des spécialistes de la guerre romaine et savoir le libyque.
Certains soldats de Jugurtha, qui ont rejoint le camp de Marius, renseignent
celui-ci sur les mouvements de l’ennemi : Salluste109 ne précise pas s’ils étaient
capables de s’exprimer par leurs propres moyens en latin ou si on eut recours à des
interprètes. Bien plus tard, en 46, César fait distribuer des tracts aux soldats de
Scipion, promettant l’amnistie aux citoyens romains et garantissant aux Africains la

106 Bertrandy 1985.


107 L’usage du grec en ces régions est surtout le fait de communautés hellénophones :
Coltelloni-Trannoy 2005 et 2007. Un certain nombre de toponymes, sur le littoral
du territoire de Carthage et dans la zone des emporia, sont d’origine grecque, ce qui
témoigne d’une relative hellénisation de ces régions : Desanges 1995 (=Desanges 1999,
175-178) ; Desanges 2004, 159-167 ; Beschaouch 2004.
108 Liv. 27.4.5-6.
109 Sall., Jug., 100.3.
328
possession de leurs terres110. Cette technique de subversion qui passait uniquement
par l’écrit supposait qu’il y ait eu des soldats pour lire le latin : c’était bien le cas
puisque l’armée des Pompéiens était une armée composée en partie de citoyens
romains, Italiens et provinciaux latinophones, et en partie d’indigènes africains. Il
était donc aisé à ces derniers d’avoir accès aux informations diffusées par ces tracts,
en demandant à leurs compagnons de les leur lire, mais cela nécessitait tout de
même de leur part d’avoir une connaissance orale du latin, même sommaire. Par
ailleurs, César confie aux déserteurs gétules de l’armée de Juba I, passés dans son
camp, des lettres et des instructions avec la mission d’en faire état auprès de leurs
compatriotes et de les convaincre à déserter à leur tour111. La formule à laquelle
l’auteur de la Guerre d’Afrique a recours (cum litteris mandatisque) semble bien
indiquer l’existence d’informations de deux sortes, écrites et orales112. Il faut en
conclure que les modalités de communication choisies par César combinaient,
dans ce cas précis, l’écrit et l’oral, ce qui était essentiel à la bonne compréhension
du message : certains Gétules étaient familiers du latin puisqu’ils descendaient des
vétérans gétules de l’armée de Marius à qui ce dernier avait distribué des terres
dans le royaume numide, ainsi qu’à certains de ses vétérans italiens113. Mais leur
connaissance écrite de la langue n’était pas garantie. Il fallait donc s’assurer que tous
les Gétules seraient bien touchés par les propositions de César, aussi bien ceux qui
lisaient le latin que ceux ne le lisaient pas. Par ailleurs, la présence de lettres assorties
du sceau de César avait pour fonction de valider les informations orales fournies par
les émissaires.

Les pratiques sociales


Les pourparlers, les alliances, la bonne organisation d’une armée nécessitaient de
la part des différents acteurs, une bonne compréhension mutuelle, et, à cet égard,
nous avons vu en quels termes se posait la question des langues dans les armées
numides : elle engageait la dimension technique des communications (acquisition
de langues étrangères sur le mode oral ou écrit, recours à des interprètes), mais elle
mobilisait aussi des réflexes éthiques qui fondaient alors une conscience aiguë de la
hiérarchie des cultures. Syphax, tout barbare qu’il fût, avait déjà acquis une forme
d’humanité en ce qu’il était apte à proposer un repas à ses hôtes et à apprécier
la conversation de son convive romain. L’entrevue fut décisive puisqu’elle incita
Michèle Coltelloni-Trannoy

Scipion à conclure une alliance, même si elle fut éphémère, avec le roi masaesyle :

110 D.C. 43.5.1-4.


111 Caes., BAfr., 32.4.
112 Le terme de mandata peut désigner des instructions orales, comme celles qui sont
données au gouverneur pour des missions secrètes et qui n’ont pas, dans ce cas, de valeur
officielle (la formule en vigueur est alors secreta ou occulta mandata) : Bérenger-Badel
2004, 130 ; Hurlet 2006, 231.
113 Caes., BAfr., 61.3 ; Gascou 1970.
329
l’alliance apparaît ainsi, du moins telle que Tite-Live la présente, comme étant le
résultat d’une expérience sociologique, celle que Scipion avait tentée à Siga et qui
s’était déroulée sur le plan du langage et sur celui de la commensalité. Connaître les
règles de la commensalité était absolument essentiel dans le monde antique – autant
que le critère des langues – pour définir une société et son degré de proximité avec
les normes de civilisation. Or, les pratiques sociales étaient largement mobilisées
pendant les guerres : elles étaient nécessaires à l’ouverture des négociations et à la
solidité des alliances, ou bien dans d’autres cas, elles annonçaient ou confirmaient
les conflits.
La capacité des princes numides à élaborer des repas tels que les Grecs et les
Romains les concevaient est un fait qui apparaît à plusieurs reprises dans nos sources.
La première cena à être mentionnée en pays numide est celle de Siga (en 206) qui
réunissait le roi Syphax et ses deux hôtes, Hasdrubal et Scipion114. Il s’agit là d’une
réunion au sommet tout à fait impromptue, le hasard ayant voulu que Scipion
se rendît à Siga au moment même où Hasdrubal mouillait dans ce port avant de
regagner Carthage. La stature politique de Syphax apparaît à cette occasion comme
déterminante, son alliance étant l’un des enjeux de la guerre. L’hospitalité offerte
aux deux hommes, et notamment le repas, est considérée par Tite-Live comme
ayant été un moment clef de la guerre : d’une part le roi et Hasdrubal tombent
sous le charme du Romain, d’autre part, celui-ci apprend à connaître et à apprécier
celui qu’il considérait encore peut-être comme un roi barbare. On observe que
l’organisation même de l’espace convivial obéit aux normes de la cena romaine115,
du moins tel que le récit la présente : trois convives sont réunis116, ce qui dessine
le schéma idéal du triclinium, d’autant que les trois hommes sont installés sur des

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


lits, conformément au rituel du repas romain ou grec. Toutefois, le roi insiste pour
réunir sur un même lit ses deux invités, lui-même étant sans doute couché sur un
second lit, peut-être situé en face. Cette configuration qui réservait un lit unique
au maître de maison n’était pas recommandée par les “bonnes manières”117, mais
elle traduisait bien le souci majeur de Syphax : ne pas privilégier l’un ou l’autre de
ses invités en lui accordant la place d’honneur (centrale), au risque de s’aliéner son

114 Liv. 28.18 : Illud magno opere tendente rege, ne alter hospitum exclusa mensa uideretur, ut
in animum induceret ad easdem uenire epulas, haud abnuit, cenatumque simul apud regem
est. Eodem etiam lecto Scipio atque Hasdrubal quia ita cordi erat regi, accubuerunt (“Le
roi faisant tous ses efforts (aucun de ses deux hôtes ne devait être exclu de sa table) pour
l’amener à accepter l’idée de venir à un même repas, il [Scipion] ne refusa pas et il y eut
un dîner commun chez le roi ; mieux, Scipion et Hasdrubal prirent place, puisque le roi
y tenait, sur le même lit”) ; App., Iber., 30.119 qui mentionne aussi le repas, s’appuie
sans doute sur Polybe dont le texte contant l’anecdote est perdu : il ne subsiste qu’un
fragment évoquant la conversation brillante de Scipion (Pol. 11.24.4).
115 Dupont 1996 ; Corbier 1996.
116 Le récit de Tite-Live escamote la présence de Laelius qui accompagnait Scipion, pour
focaliser l’attention sur les trois personnages principaux.
117 Dupont, 1999, 81 sq.
330
homologue. Elle répondait aussi aux deux objectifs diplomatiques du roi : mettre
fin à l’inimitié entre Carthage et Rome et, plus encore sans doute, jouer dans cet
événement un rôle majeur en monnayant son soutien. Syphax faisait ainsi du repas
l’outil de l’alliance à venir ; sa place donnait à voir son autorité personnelle, ou du
moins celle qu’il ambitionnait face aux “deux grands” du moment.
La question des places n’est pas la seule chose qui importe dans un repas : les
plats servis sont autant de signes d’une culture de l’alimentation qui présente
des variations très sensibles d’une société à l’autre. Tite-Live fait silence sur ce
point, ce qui laisse présumer que les préparations et la manière de les servir ne
se distinguaient pas de ce que l’on s’attendait à trouver sur une table grecque ou
romaine. Concernant la nature et la qualité des mets, le fait que l’Afrique présente
une large façade méditerranéenne autorisait la culture des mêmes plantes qu’en
Italie, en Espagne ou en Grèce118, ce qui facilitait l’adoption de la cuisine gréco-
romaine. Encore fallait-il disposer de cuisiniers et d’échansons expérimentés, ainsi
que de maîtres d’hôtel capables d’assurer le service et la décoration des tables, et ce
de manière inopinée, preuve que les normes de la commensalité romaine étaient
courantes à Siga et que tout le personnel était “rôdé” à les mettre en oeuvre. En ce
domaine, comme dans celui des pratiques guerrières, les récits incitent à imaginer la
présence de spécialistes venus d’Italie, à la demande même du roi, pour introduire
à sa cour des pratiques alimentaires nouvelles et prestigieuses119. Ajoutons aussi que
la commensalité punique devait se rapprocher des normes grecques du banquet120
et de la cena romaine, ces deux derniers présentant d’ailleurs des points communs ;
que d’autre part, la fréquentation des Romains en Espagne avait initié directement
le roi aux pratiques romaines ; et qu’enfin, les marchands italiens et grecs séjournant
dans les grands centres numides dès cette époque, et peut-être à l’époque antérieure,
devaient assurément fréquenter la table royale et y être de bon conseil. Autant de
raisons expliquant la bonne tenue du roi Syphax à table.
Ces observations s’appliquent aussi à deux autres repas mémorables qui attestent
à leur tour la forte implication des faits de sociabilité dans des contextes de guerre.
Le premier repas, connu par les Mémoires de Ptolémée VIII Evergète II, alors roi de
Cyrène, relate l’accueil fastueux dont il fut l’objet à la cour de Massinissa dans les
années 160/155121. Ces années sont assurément dominées par la paix entre Rome
et Carthage depuis le traité de Zama signé en 202. Mais sur place, la situation
restait très tendue en raison de la politique agressive menée par Massinissa contre
Michèle Coltelloni-Trannoy

les territoires puniques. Razzias et empiètements territoriaux se succédaient avec des

118 La fertilité de la Numidie est attestée dès l’époque royale : cf. supra, n. 2.
119 Sur l’organisation des repas et le type de plats attendus : Dupont, 1999, 66-80.
120 Schmitt-Pantel 1992 ; Schmitt-Pantel & Bruit-Zaidman 1986 ; Schmitt-Pantel 1996 ;
la découverte à Carthage de coupes eubéennes ou d’imitation eubéenne, datées du
viiie s., prouve que les manières de table grecques étaient alors déjà connues et adoptées
par les Puniques : Desanges 1995 (=Desanges 1999, 174).
121 Le récit est connu par Athénée, Deipnosophiste 6.229d et 12.518f-519a ; Kotula 1983.
331
résultats notables à l’actif des Numides : l’acquisition des emporia situés dans la zone
d’influence punique eut lieu dans les années 165-162, suivie, en 152, de celle du
pagus Thuscae qui lui, était sous administration directe de Carthage122. La réception
de Ptolémée se plaçait donc dans un contexte de guerre ouverte entre Carthage et
la Numidie ; Massinissa cherchait à conforter sa position face à Carthage en jouant
sur deux plans : d’une part, son crédit auprès des Romains lui permettait d’agir
dans une quasi impunité, d’autre part, il tentait d’élargir et de conforter son assise
politique en nouant des contacts personnels avec les élites grecques123. Les bonnes
relations entretenues avec la Cyrénaïque avaient ainsi pour objectif évident de cerner
Carthage sur le plan géographique et de l’isoler sur le plan diplomatique, de manière
à ne lui laisser aucune échappatoire possible.
Les repas offerts au roi Ptolémée servirent assurément de tests ouvrant à Massinissa
l’accès de la cour de Cyrène et peut-être celle de l’Égypte. Il s’agit même d’une
véritable consécration pour la diplomatie du roi numide auprès de qui l’un des plus
fameux représentants de l’aristocratie grecque n’hésitait pas à se rendre, en plein pays
barbare ! À la lecture du récit que rapporte Athénée, on sent bien que les sentiments
de Ptolémée oscillaient entre étonnement et admiration, tant l’expérience d’un
pareil faste et d’un pareil raffinement, à la cour numide, était inattendue pour
lui. Il y observe en particulier l’influence indéniable des usages de table italiens :
l’ordonnancement général des repas, comportant deux services (faisant suite aux
entrées), le décor des tables, la richesse de la vaisselle d’or et d’argent, conforme au
luxe qui, dès le iie s., avait gagné les tables romaines, par imitation du faste des cours
hellénistiques, tout portait la marque des conventions romaines les plus actuelles124.
Et si les musiciens étaient grecs, il convient de ne pas oublier qu’un repas réussi à

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


Rome se devait d’avoir une touche grecque. En outre, les vêtements du roi suivaient
la mode romaine, c’est-à-dire que Massinissa était vêtu de la tunique et de la toge.
Certes, il ne bénéficiait pas de la citoyenneté romaine, qui à cette époque, n’était
encore accordée qu’avec parcimonie, mais il avait reçu du sénat romain les insignes
du triomphe et ceux du pouvoir consulaire125 et sa tenue – tout comme son mode
de vie – l’identifiait sans conteste aux togati italiens.

122 Lancel 1992, 280 et 430-431 ; sur la localisation des emporia : Rebuffat 1990.
123 Desanges 1989, 54-55.
124 Dupont 1996 ; Corbier 1996. Un autre passage d’Athénée (12.518f-519a), inspiré
sans doute aussi des Mémoires de Ptolémée, mentionne les nombreux petits-enfants de
Massinissa qui vivaient avec lui ; Desanges 1989, 54 en déduit qu’ils étaient également
présents aux repas officiels, ce qui, pour le coup, était une entorse aux règles romaines.
125 Liv. 30.17.4 (insignes consulaires) ; Liv. 31.11.7 (en 200, insignes triomphaux) ;
Syphax avait obtenu en 210 les insignes triomphaux et d’autres princes de son royaume
des toges prétextes : Liv. 27.4.5-10 ; Broughton 1952, I, 274.
332
L’autre repas, connu par les récits de la Guerre d’Afrique126 et de Florus127, et par
une allusion d’Appien128, se déroula dans un contexte bien plus dramatique puisqu’il
s’agit du festin offert par Juba I à Petreius au lendemain de la défaite pompéienne
de Thapsus, en 46, et s’achevant par leur suicide réciproque129. Le repas eut lieu
non pas dans la regia de Juba, comme Florus le prétend, mais dans une résidence de
campagne où ce dernier s’était réfugié avec le général romain, après que la ville de
Zama eut refusé de les laisser entrer. Le suicide de Juba et de Petreius s’inscrit dans
la série des suicides mutuels de soldats romains130, ayant la volonté de se soustraire
à la honte de la défaite et préférant une mort glorieuse, en combat singulier, à
une mort infâmante, en prison. Toutefois, la mort volontaire conçue comme un
acte d’héroïsme s’est ici enrichie de la présence du banquet, signe par excellence
de la commensalité noble et phase préparatoire au suicide. En effet, sans être au
sens strict du terme, un “banquet philosophique” (et d’ailleurs, Florus l’interprète
comme un “banquet funéraire”), le dernier repas du Numide et du Romain, assorti
d’un suicide, propose néanmoins un “programme” que l’on retrouve dans le cas

126 Caes., BAfr., 94 : Rex interim, ab omnibus ciuitatibus exclusus, desperata salute, cum iam
cenatus esset cum Petreio ut cum uirtute interfecti esse uiderentur, ferro inter se depugnant
atque firmior imbeciliorem Iubam Petreius facile ferro consumpsit (“Pendant ce temps, le
roi à qui toutes les cités fermaient leurs portes, décida avec Petreius qu’ils se battront à
l’épée pour se donner l’apparence d’une mort généreuse, et l’épée du robuste Petreius
vint aisément à bout du faible Juba” : trad. A. Bouvet, Belles Lettres, 1949). La tradition
manuscrite donne le texte Petreium Iuba, ce qui fait du roi l’acteur principal du suicide,
mais la plupart des éditeurs suivent la correction de Rubienus Iubam Petreius, en accord
avec la version de Tite-Live, Per., 114 et de Flor., 2.13.69 ; Mac Dermott 1969 la
rejette, considérant que Juba était bien plus jeune et plus fort que Petreius, mais que
Tite-Live (et ses successeurs) a voulu attribuer toute la gloire à un soldat romain.
127 Flor. 2.13.69 : Iuba cum se recepisset in regiam, magnifice epulatus est postero die cum
Petreio fugae comite superque mensas et pocula interficiendum se ei praebuit. Ille et regi
suffecit et sibi, cum interim semesi in medio cibi et parentalia fercula regio simul Romanoque
sanguine madebant. (“Juba se retira dans son palais ; il offrit, le lendemain de son arrivée,
un magnifique festin à Petreius, compagnon de sa fuite, et se fit tuer par lui, parmi
les tables et les coupes. Celui-ci satisfit à lui seul au devoir que le roi et lui-même
éprouvaient de mourir : au milieu des mets à moitié consommés, les tables du repas
funéraire furent arrosées à la fois du sang d’un roi et de celui d’un Romain” : trad. P. Jal,
Michèle Coltelloni-Trannoy

Belles Lettres, 1967).


128 App., BC, 2.100.
129 Il existe six versions de leur mort (Mac Dermott 1969) : Juba tue Petreius puis se
suicide après un banquet (c’est la version d’origine de la Guerre d’Afrique, 94) ; Petreius
tue Juba avant de se suicider (Liv., Per., 114 ; Flor. 2.1. 69 ; Ampel. 38) ; les deux
hommes se tuent mutuellement (Sen.Rh., Suas., 7.14 ; Sen., Prov., 2.10 ; D.C. 43.8.4 ;
App., BC, 2.100 mentionne aussi le banquet) ; chacun se suicide (Eutr. 6.23.2) ; Juba
est tué par un serviteur et Petreius se suicide (Oros. 6.16.4 ; Schol. Bern., ad Luc.,
10.475, Usener, 331, 5-6) ; après la défaite de Juba, Petreius, Caton et Scipion sont tués
(Schol. Gronov., ad Cic. Ligar., 291. 23-25 st).
130 Voisin 2001, 79 ; Grisé 1982, 96-97, 103-104.
333
exemplaire de la fin de Caton . Celle-ci, très détaillée dans le récit de Plutarque132,
131

présente les deux mêmes phases (repas-suicide) que celle de Juba et de Petreius, si ce
n’est que l’ambiance philosophique du drame y est bien plus marquée. Le lien étroit
du banquet avec la mort nous paraît significatif, l’association des deux traduisant
la noblesse d’âme des acteurs. Le repas comme le suicide témoignaient du courage
qu’était celui du banqueteur devant la mort, mais aussi de sa liberté de pensée et
de son consentement libre à un destin tragique : la tradition romaine du suicide
avait trouvé une valorisation supplémentaire dans les idées stoïciennes du temps qui,
elles aussi, exaltaient le dépassement de soi. Ce comportement si romain rend bien
compte de la culture du roi Juba, qui, jusque dans la mort, était clairement hybride,
à la fois Numide et Romain.

Une autre pratique sociale strictement romaine se laisse observer au détour des récits
de guerre : il s’agit de conflits qui naissent à propos de places assises revendiquées par
certains personnages. On en connaît trois exemples133. Les deux premiers incidents
ont lieu pendant la guerre de Jugurtha, le troisième au cours de la guerre entre
pompéiens et césariens, très exactement lors d’une entrevue entre Juba I et ses deux
puissants alliés, Caton et Scipion. Les trois scènes font intervenir certaines postures
de respect qui avaient cours à Rome et qui relevait de la problématique de la proédrie.
Deux d’entre elles mettent en scène la concurrence entre deux personnages assis, à
propos de la place centrale, toujours laissée à Rome à celui qui détient l’autorité. À la
mort de leur père Micipsa, ses deux jeunes fils, Hiempsal et Adherbal, se réunissent
avec leur demi-frère Jugurtha, tous trois étant investis de la dignité royale de par la
volonté paternelle. C’est à cette occasion qu’éclate entre eux la première dissension

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides


qui se limite alors à une question protocolaire, mais qui annonce la guerre à venir :
tandis que Hiempsal tente de cantonner Jugurtha à la place de gauche, ce dernier
convainc Adherbal de lui laisser la place centrale134 : la répartition des trois hommes
dans l’espace donnait bien à lire les rapports de force qui régnaient entre eux et la
configuration future de la guerre. Cinquante ans plus tard, Juba I tenta lui aussi
d’occuper cette place, celle de l’autorité, entre ses deux alliés romains135. Dans ce
cas encore, il y eut déni d’autorité puisque Caton manoeuvra en sorte que Scipion
fût à la place centrale et Juba à sa gauche, ce qui le cantonnait dans une position
subordonnée aux deux Romains. Une affaire légèrement différente opposa à Metellus
un neveu de Micipsa, Gauda, qui avait choisi le camp romain contre Jugurtha : le

131 Griffin, 1986.


132 Plut., Cat. min., 67-68, 3.
133 Nous avons déjà observé plus haut que le problème de la préséance expliquait la
“géographie” particulière du repas de Siga.
134 Sall., Jug., 11.3-4.
135 Plut., Cat., 57.
334
général romain refusa au jeune prince un siège à ses côtés (et le commandement
d’une unité de cavalerie romaine) sous prétexte qu’il n’était pas roi136.
Chacun de ces cas soulève la question de la position hiérarchique des différents
acteurs : celle-ci se donne à voir dans le cadre de l’espace respectif qui leur est
dévolu. Dans les deux premiers cas évoqués, il s’agit d’établir une hiérarchie entre
deux personnages de même statut : Juba I et Scipion détiennent l’autorité suprême,
l’un en tant que roi, l’autre en tant que proconsul représentant Rome ; dans le
cas des trois jeunes princes numides, tous trois investis de la dignité royale, un
autre facteur entrait en ligne de compte, celui de l’âge. En effet, la concurrence
opposait directement Jugurtha, qui était le plus âgé des trois, à Adherbal seul et non
à Hiempsal, parce qu’Adherbal était l’aîné des fils légitimes de Micipsa137. Le conflit
entre les trois rois a finalement pris le tour d’un conflit de place et d’âge, non sans
que chacun eût bien compris qu’il recouvrait un autre conflit, plus aigu, portant
sur la supériorité sociale et politique de l’un sur l’autre. Le différend opposant
Metellus à Gauda portait, au contraire, sur l’inégalité de leur position respective,
puisque Gauda n’était qu’un prince numide parmi d’autres, certes de sang royal,
mais n’occupant pas de fonction d’autorité. Or, la société romaine n’accordait de
dignité qu’à celui qui exerçait une fonction publique : la situation d’un priuatus était
toujours inférieure à celle d’un magistrat, quelle que fût la puissance de sa famille138.
Dans ces conditions, il était exclu que Gauda occupât une place qui le situait au
même rang social et politique que Metellus.
Ces divers incidents prouvent que les Numides étaient parfaitement au courant
non seulement des normes conviviales romaines, mais aussi du sens symbolique
attaché aux différentes places que l’on assignait aux personnes, aussi bien au
cours d’un repas que d’une entrevue assise139. L’idée d’un espace découpé, celle
de l’assignation des individus à des fractions d’espaces étaient, sinon proprement
romaines, du moins une manière d’exprimer la hiérarchie civique qui connut un
développement très poussé à Rome. Les Numides, ou du moins les élites numides,

136 Sall., Jug., 65.2 ; D.C. fr. 26.89.4.


137 Le critère de l’âge était plutôt valide dans le cadre privé : Gell. 2.2.9 ; Moreau 2002,
194-196. La valeur concédée à la place de droite par les règles protocolaires s’appliquait
Michèle Coltelloni-Trannoy

également lorsque les personnes étaient debout : on laissait cette place à celui que l’on
voulait honorer quand on marchait à côté de lui (Kroll 1932, 1-26 et le chapitre VIII
de son livre, paru en 1933 ; Moreau 2002, 185, n. 20).
138 D’autres valeurs peuvent être prises en compte, notamment l’excellence intellectuelle,
à partir de la fin de la République : Moreau 2002, 190-192 ; certains cas sont
exceptionnels : Sylla adopte plusieurs marques de respect à l’égard de Pompée, plus
jeune que lui et simple priuatus, reconnaissant ainsi ses qualités d’imperator (Val. Max.
8.3.4 ; Plut., Pomp., 8.3 ; Crass., 6.5 ; Sall., Hist., fr. 5.20 ; Serv., Aen., 1.107 et 3.206).
139 Le protocole vestimentaire est un autre indice de la diffusion du savoir-vivre romain
en Numidie : Jugurtha prend un vêtement de deuil pour se présenter devant le sénat
romain en suppliant (Sall., Jug., 33.1).
335
avaient intériorisé ces pratiques corporelles dès le ii s. au point d’y avoir recours
e

entre eux et en l’absence des Romains140.

La guerre est une activité complexe qui met en scène des comportements
contradictoires, pourtant complémentaires : elle suppose, en effet, la transgression
des normes de la vie sociale, mais sans jamais s’en désengager complètement.
Les pratiques guerrières se combinent avec les pratiques civiles que supposent la
diplomatie et les relations entre les différents acteurs d’une armée. C’est ainsi que
les pratiques sociales ne sont pas aussi marginales qu’on serait amené à le croire
dans ces contextes de grande violence, et que les récits de guerre peuvent en être les
témoins précieux. La guerre est aussi un moment où les anciens repères s’effacent
ou du moins s’affaiblissent, laissant place à de nouvelles pratiques, d’où l’impression
d’une accélération des mutations en cours. La participation régulière des Numides
aux guerres méditerranéennes, entre le iiie et le ier s. a.C., a eu des conséquences
considérables : en témoignent la nouvelle géographie des déplacements qu’effectuent
les Numides et leurs alliés, mais aussi l’acquisition de nouveaux savoirs, tant
strictement militaires que de nature sociale. Autant de manières, pour les Numides,
de s’intégrer à l’univers méditerranéen dominé par les modèles gréco-romains, de
tenter de s’imposer dans la carte géopolitique alors en cours de réélaboration.

Guerre et circulation des savoirs : le cas des armées numides

140 C’est sans doute ce qui explique l’erreur de Salluste, attribuant la compétition entre les
trois frères aux règles sociales numides (Sall., Jug., 11.3).
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Bibliographie

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