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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

‫ الجلفة‬-‫جامعة زيان عاشور‬


Université ZIANE ACHOUR – DJELFA

Faculté des hydraulique


Département de hydraulique
Module : Génie rural

Thème

Débit d'un cours d'eau

Proposé par : Réalisé par :


-Hamadi Mohieddine Kamel D. Ghibeche.I
-Toumi boulerbah Elkhalil

Année universitaire 2023/2024


Définition :
Le débit d'un cours d'eau est la quantité d'eau qui s'écoule,
exprimée en mètres cubes par seconde (notés m3/s) ou en litres
par seconde (l/s) pour des petits cours d'eau. C'est un débit en un
point donné de son parcours. Si le point du cours d'eau n'est pas
précisé, le nombre indique le débit à l'embouchure ou au
confluent avec un autre cours d'eau

Un seuil (petit barrage) permettant de mesurer le débit d'un


cours d'eau

L'eau d'un cours d'eau vient du territoire dont la pente ou les


circulations souterraines mènent l'eau à ce cours d'eau. C'est le
bassin versant de la rivière (ou du fleuve).
L'étude du débit des cours d'eau est une partie de l'hydrologie.
Elle a besoin de mesures de débit sur des périodes longues
(plusieurs dizaines d'années si possible). C'est ensuite un travail
qui fait appel essentiellement aux outils mathématiques de
statistique et de probabilités. L'hydrologie consiste non seulement
à mesurer le débit des cours d'eau, mais à connaître leurs
variations habituelles au cours des saisons : leur régime
hydrologique, et la probabilité d'événements particuliers comme
les étiages et les crues .

Périodes particulières:
Le débit d'un cours d'eau varie tout le temps en fonction des
précipitations (neiges ou pluies) sur son bassin versant, mais aussi de
l'évaporation donc des températures. Ces variations dépendent aussi de
la taille du bassin versant et de sa géographie : relief et roches présentes
dans le sous-sol.
Le débit d'un cours d'eau connait des « événements » particuliers, c'est-
à-dire les moments où il est particulièrement fort ou faible. Les moments
de débit fort voire exceptionnels sont les crues à la suite de fortes pluies,
accompagnées éventuellement d'inondations, et à l'inverse une période
où le cours d'eau débite très peu d'eau est appelée l'étiage.
Crues, inondations et étiages sont le comportement normal d'un cours
d'eau, mais ces événements ne sont pas identiques chaque année. Les
crues les plus fortes sont en même temps les plus rares.
La vallée de la Loire près de Chaumont (Loir-et-Cher). En été le faible débit
laisse apparaitre des bancs de sable ; ceux-ci sont recouverts en hiver quand le
débit est très important.

Une rivière en crue au Guatémala


Régime hydrologique :

Les débits moyens par mois d'une rivière de Slovénie, qui montrent un régime
pluvial

Le débit varie au cours de l'année. Les variations saisonnières


habituelles du débit au cours de l'année font le régime hydrologique de
ce cours d'eau.
On peut distinguer :
Le régime pluvial, où l'apport est pour l'essentiel fourni par les pluies,
Le régime nival, où l'apport principal est fourni par la fonte des neiges
au printemps,
On peut définir des régimes intermédiaires comme le régime
hydrologique pluvio-nival.
Le régime glaciaire où l'apport principal est fourni par la fonte des
glaces en été.
Le régime des cours d'eau de type oued, qui ont de longues périodes sans
eau.
Les différents régimes peuvent se combiner en régime pluvio-nival,
régime nivo-glaciaire. C'est le cas pour les cours d'eau qui ont leurs
sources dans les régions montagneuses et bien évidemment pour les
cours d'eau importants dont les affluents peuvent avoir des régimes
différents (par exemple le Rhône en France).
Le régime hydrologique d'un cours d'eau dépend du climat, de la forme
et la taille du bassin versant, mais aussi du sol et du sous-sol, et en
particulier la présence de nappes d'eau souterraines importantes ou pas.
Effets du réchauffement climatique:

Le réchauffement climatique a des effets notables sur le débit des cours


d'eau.

Dans certains cas, les épisodes de pluie peuvent être plus forts, et par
conséquent les crues deviennent plus importantes ou plus fréquentes
pour un niveau de crue donné.

À l'inverse, l'augmentation de l'évaporation (ou évapotranspiration des


arbres et autres plantes) du fait de l'augmentation de la température
moyenne réduit l'eau excédentaire qui s'écoule dans les cours d'eau,
même pour la même quantité de pluie dans l'année. Dans ce cas, le débit
moyen tend à baisser petit à petit.

Le régime hydrologique d'un cours d'eau évolue aussi avec le


réchauffement climatique : un cours d'eau au régime nival (débits faibles
en hiver parce que les précipitations restent sous forme de neige et ne
fondent qu'au printemps) tend à devenir de régime pluvio-nival ou
pluvial, si les chutes de neige deviennent moins abondantes, remplacées
par des pluies, et que la neige reste moins longtemps et fond lors de
moments de redoux en hiver.

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