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Technologie Mécanique
2ème année Instrumentation et Maintenance Industrielle
Janvier 2019
1
Sommaire
2
TECHNOLOGIE MÉCANIQUE
Classes de deuxième année Instrumentation et Maintenance Industrielle (IMI2)
Etablissement : Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie
-
-
- faire des rapprochements entre la technologie et les applications qui nous entoure.
gles de montages
et de transmission de puissance.
rmation des
mouvements, etc.
–
m
LE CONTENU DU COURS
Le cours sera organisé en sept chapitres :
3
1. Introduction
2. Fonction à assurer
3. Indicateurs de qualité
4 P œ
5. Guidage en rotation par contact direct
6. Guidage en rotation par interposition de bagues de frottement
7. Guidage en rotation realise par roulement
8 G
Samir HAMZA
Département de Génie Physique et Instrumentation
4
CHAPITRE : I
CARACTÉRISATION DES LIAISONS ENTRE PIÈCES MÉCANIQUES
(LIAISONS MÉCANIQUES)
1. SOLIDES
Selon le type de problème que l’on a à traiter, on considère en mécanique divers types de
solides.
2. SYSTÈME MATÉRIEL
On appelle système matériel une quantité de matière, homogène ou non, dont la masse reste
constante pendant son étude.
Cette définition est indépendante de la notion de solide dont nous venons de parler et elle très
générale, elle peut s’appliquer à beaucoup de choses. En effet, un système matériel peut être :
- un solide,
- plusieurs solides,
- un morceau de solide,
- une masse de fluide, ...
Ce qui est important en mécanique, c’est de bien choisir le système matériel. Une fois le
système matériel choisi, il nous est possible de l’isoler, ce qui revient à le définir de façon très
précise, dans le but par exemple d’étudier son équilibre.
Isoler un système matériel revient à diviser l’univers en deux parties :
- d’une part, le système matériel, objet de notre étude,
- d’autre part, l’extérieur, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas le système considéré.
5
3. MODÉLISATION DES LIAISONS
Une liaison mécanique entre deux pièces (ou entre deux groupes de pièces) est un ensemble de
dispositions constructives permettant à ces deux pièces d’avoir l’une par rapport à l’autre
certaines libertés de mouvements et de permettre la transmission de certains efforts.
Pour décrire les contacts, on utilise un repère local associé au contact. Pour chaque cas, ce
repère R (A,x,y,z)est défini très clairement :
- le point A est le centre géométrique de l’assemblage ;
- le vecteur x est porté par la normale au plan tangent commun ou par l’axe de symétrie de
la liaison ;
- la base (x,y,z) est orthonormée directe.
* une liaison élémentaire entre deux solides 1 et 2 est créée par le contact d’une surface
associée au solide 1 sur une surface associée à 2 ;
* pour caractériser la nature de leur liaison, il faut étudier les mouvements relatifs du solide 1
sur le solide 2 ;
* les mouvements relatifs s’étudient dans un repère local associé à la liaison, dans lequel :
- Tx : caractérise la liberté de translation selon l’axe (A,x) de 1 par rapport à 2 et
réciproquement.
- Rx : caractérise la liberté de rotation autour de l’axe (A,x) de 1 par rapport à 2 et
réciproquement.
* une liaison entre 1 et 2 peut avoir au plus six degrés de liberté. C’est une liaison libre ;
* un degré de liberté est une variable qui peut prendre deux états auxquels on peut associer :
- Le chiffre 0, lorsque le degré de liberté est impossible.
- Le chiffre 1, lorsque le degré de liberté est possible.
* à un degré de liberté supprimé correspond un degré de liaison.
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4. DEGRÉS DE LIBERTÉ
Nous noterons R (A, x, y, z) le repère local associé à une liaison. L’origine A de R est le centre
géométrique de la surface de contact (barycentre). La base (x, y, z) sera toujours orthonormée
directe.
Le nombre de degré de liberté d’une liaison est le nombre de mouvements relatifs
indépendants que la liaison autorise entre les deux solides.
Ce nombre est au plus égal à 6.
Quand le nombre de degrés de liberté est égal à 0, les deux solides sont en liaison complète ;
on dit : liaison d’encastrement. Quand le nombre de degré de liberté est égal à 6, les deux
solides n’ont aucune liaison ; on dit : liaison libre.
Certains contacts sont dits ponctuels ou linéaires quand l’aire de la surface de contact tend vers
zéro (exemple : billet ou cylindre sur plan).
Figure 2 : Contact ponctuel Figure 3 : Contact linéaire Figure 4 : Contact plan (deux
(une sphère avec un plan) (un cylindre avec un plan) plans)
6. LIAISONS
Nous désignerons par nc les degrés de libertés d’une liaison, c’est-à-dire le nombre de
paramètres indépendants du positionnement du solide 1 par rapport au solide 2.
7
6.1. Liaison ponctuelle
Une liaison PONCTUELLE apparaît entre deux solides (S1) et (S2) si, au cours de leurs
déplacements relatifs possibles, une surface appartenant au solide (S1) et une surface
appartenant au solide (S2) conservent un point de contact commun.
On peut donc rencontrer une liaison ponctuelle dans un grand nombre de mise en contact de
deux solides : les figures 5 montrent quelques situations classiques de mécanique ...
8
6.2. Liaison Glissière
Une liaison GLISSIÈRE apparaît entre deux solides (S1) et (S2) si, au cours de leurs déplacements
relatifs possibles, ils peuvent glisser le long d’une même droite commune .On peut donc
rencontrer une liaison glissière dans de nombreuses mises en contact de deux solides : les
figures ci-dessous montrent des situations envisageables ...
Une liaison PIVOT GLISSANT apparaît entre deux solides (S1) et (S2) si, au cours de leurs
déplacements relatifs possibles, ils peuvent glisser et tourner selon une même droite
commune. On peut donc rencontrer une liaison pivot glissant dans quelques mises en contact
de deux solides : les figures ci-dessous montrent des situations envisageables ...
9
6.4. Liaison Linéaire
Une liaison LINÉAIRE annulaire apparaît entre deux solides (S1) et (S2) si, au cours de leurs
déplacements relatifs possibles, ils conservent un arc de circonférence en commun. On peut
donc rencontrer une liaison linéaire annulaire dans peu de mise en contact de deux solides : les
figures ci-dessous montrent deux situations envisageables ...
Une liaison HÉLICOÏDALE apparaît entre deux solides (S1) et (S2) si, au cours de leurs
déplacements relatifs possibles, ils peuvent glisser et tourner selon une même droite
commune, la rotation étant proportionnelle à la translation. On peut donc rencontrer une
liaison hélicoïdale dans peu de mises en contact de deux solides : les figures ci-dessous
montrent des situations envisageables ...
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Figure 9 : Modélisation d’une liaison hélicoïdale
Une liaison SPHÉRIQUE, ou ROTULE, apparaît entre deux solides (S1) et (S2) si, au cours de
leurs déplacements relatifs possibles, ils conservent un même point en commun. On peut donc
rencontrer une liaison rotule dans quelques mises en contact de deux solides : les figures ci-
dessous montrent des situations envisageables ...
11
Figure 10 : Modélisation d’une liaison rotule
Une liaison APPUI PLAN apparaît entre deux solides (S1) et (S2) si, au cours de leurs
déplacements relatifs possibles, ils conservent un plan en commun. On peut donc rencontrer
une liaison appui plan dans quelques mises en contact de deux solides : les figures ci-dessous
montrent des situations envisageables ...
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7. MODÉLISATION DANS LE PLAN DES ACTIONS MÉCANIQUES
Définition d’une classe d’équivalence : Une classe d’équivalence est un sous-ensemble formé
d’éléments n’ayant pas de mouvements relatifs pendant une phase considérée du
fonctionnement de l’ensemble mécanique.
La modélisation consiste à donner une image simplifiée et symbolique d’un mécanisme afin de
faciliter : L’étude des mouvements et des efforts.
EXEMPLES
(ANNEXE 1)
13
8. ACTIONS DES LIAISONS PARFAITES DANS LE PLAN
Lorsqu’un solide (S1) exerce une action sur un solide (S2), le solide (S2) exerce une action sur le
solide (S1), ces deux actions sont appelées des actions mutuelles et sont directement opposées.
S1 S2
Pour qu’un corps solide soumis à deux forces soit en équilibre, il faut et il suffit que ces deux
forces soient directement opposées.
Si un corps solide soumis à trois forces non parallèles est en équilibre, les directions de ces
forces sont concourantes en un même point.
Si un corps solide (S) isolé est en équilibre par rapport à un repère galiléen, le torseur des
actions mécaniques extérieures appliquées sur (S) est égal à un torseur nul.
(ANNEXE 2)
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9- PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
Si un corps solide (S) isolé est en équilibre
par rapport à un repère galiléen (Rg), le
Fext 0
torseur des actions mécaniques extérieures A
M Fext 0
appliquées sur (S) est égale à un torseur
nul.
x x
s/s
A cis / s V A s / s analytiquement
y y
A
z z
= Invariant du torseur, vecteur rotation
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ANNEXE N°1
16
Annexe N° 2
17
Suite de l’annexe N° 2
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CHAPITRE : II
GUIDAGE EN TRANSLATION ET EN ROTATION
A- GUIDAGE EN TRANSLATION
1. INTRODUCTION
Fonction à assurer
Pour établir un guidage en translation entre deux pièces d’un mécanisme, une solution
constructive doit assurer, dans la phase « utilisation », les fonctions suivantes :
- positionner les deux pièces entre elles ;
- permettre un mouvement relatif de translation rectiligne ;
- transmettre et supporter les efforts ;
- résister au milieu environnant.
En plus de ces fonctions, les solutions constructives associées doivent parfois, selon le type de
mécanisme dans lequel elles sont implantées, satisfaire les fonctions suivantes :
- être d’un encombrement minimal;
- être esthetiques;
- assurer un fonctionnement silencieux.
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Indicateurs de qualité
Le choix d’une solution constructive associée à un guidage en translation se fonde sur les
indicateurs principaux suivants :
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3. GUIDAGE ISOSTATIQUE
Dans le cas de guidage en translation réalisés par contact direct entre surfaces, un jeu minimal
est nécessaire en fonctionnement.
Le déplacement transversal est du même ordre de grandeur que le jeu.
On peut minimiser la déviation angulaire en augmentant le rapport de guidage L/5. En pratique,
on choisit un rapport de guidage tel que : 1,5 ≤ L/5 ≤5.
Dans le cas de guidage en translation avec interposition d’éléments roulants, les jeux sont
annulés par réglage ou par précontrainte de ces éléments. La longueur de guidage peut alors
être réduite par rapport à une solution fondée sur le contact direct entre surfaces.
L’ajustement préconisé entre les solides S1 et S2 doit permettre une mobilité, en même temps
qu’une lubrification des surfaces frottantes. Il est conseillé d’adopter, par exemple, une
cotation de type H7g6, H7f8, H8e9.
Soit j le jeu radial résultant d’un ajustement donné, L la largeur du palier, et d le diamètre du
cylindre. L’existence du jeu j permet une inclinaison relative des solides S1 et S2, figure 6.
Par ailleurs, pour des dimensions données, l’augmentation du jeu accroît le risque d’arc-
boutement.
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6. GUIDAGE EN TRANSLATION PAR CONTACT DIRECT
Les solutions constructives qui permettent de réaliser une liaison glissière par association de
surfaces de contact planes entre deux pièces sont qualifiées de « guidage prismatique ».
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6.2 Guidage avec rattrapage du Jeu
Figure 15 : Rainure en v plus une cale Figure 16 : rainure droite plus une cale
Figure 17 : Guidage par des plaquettes Figure 18 : Guidage par cage avec des billets
8. GUIDAGES HYDROSTATIQUES
La sustentation hydrostatique permet pour certaines applications d’éviter tout contact solide
entre coulisseau et glissière. Elle consiste à injecter un fluide (huile) ou air sous pression qui
écarte les surfaces.
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B- GUIDAGE EN ROTATION
1. INTRODUCTION
Un mouvement relatif de rotation entre deux parties mécaniques se révèle nécessaire dans de
nombreux produits : moteurs électriques, broches de machines-outils, boîtes de vitesses, roues
de véhicules, etc.
On utilise couramment les termes d’arbre et de logement (on parle également d’alésage)
pour désigner les deux parties en mouvement relatif de rotation, sachant que :
-l’arbre peut être animé d’un mouvement de rotation dans un logement fixe comme dans le
cas d’un moteur électrique ;
- le logement peut être d’un mouvement de rotation autour d’un arbre fixe comme dans le
cas d’une roue de véhicule automobile.
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en rotation (figure 1).
2. FONCTION À ASSURER
Pour établir un guidage en rotation entre deux pièces d’un mécanisme, une solution
constructive doit assurer, dans la phase utilisation, les fonctions suivantes :
- positionner les deux pièces entre elles ;
- permettre un mouvement relatif de rotation autour d’un axe ;
- transmettre les efforts ;
- résister au milieu environnant.
Pour certains mécanismes, la solution constructive associée doit également satisfaire les
fonctions suivantes :
- être d’un encombrement minimal ;
- être esthétique ;
- assurer un fonctionnement silencieux.
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3. INDICATEURS DE QUALITÉ
Le choix d’une solution constructive associée à un guidage en rotation se fonde sur les
indicateurs principaux suivants :
Les solutions constructives qui permettent d’établir un guidage en rotation entre deux pièces
s’appuient sur différents principes et mettent en œuvre des technologies diverses, comme cela
peut être observé sur le dessin partiel de l’étiqueteuse :
- guidage en rotation par contact direct entre surfaces (figure 2) ;
- guidage en rotation par interposition de bagues de frottement (figure 3) ;
- guidage en rotation par interposition d’éléments roulants (figure 4).
- guidage en rotation par interposition d’un film d’huile (figure 5).
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5. GUIDAGE EN ROTATION PAR CONTACT DIRECT
Avantages et inconvénients
L’interposition de bagues de frottement entre les pièces qui font l’objet d’un guidage en
rotation permet d’atteindre des performances bien supérieures à celles obtenues avec un
contact direct entre surfaces :
- réduction du coefficient de frottement ;
- augmentation de la durée de vie, fonctionnement silencieux ;
- report de l’usure sur les bagues.
Les principaux types de bagues de frottement utilisées pour assurer un guidage en rotation
peuvent être classés en deux catégories :
- les coussinets (figure8)
- les bagues en tôle roulée (figure 9).
Figure 8 : liaison avec coussinet Figure 9 : Liaison avec bague en tôle roulée
27
7. GUIDAGE EN ROTATION REALISE PAR ROULEMENT
Les égyptiens (pharaons, souverain de l’Égypte ancienne), les premiers, ont eu l’idée de
remplacer le glissement avec frottement par le roulement pour déplacer de lourdes charges, en
interposant des troncs d’arbre entre le sol et l’élément à transporter.
Un roulement est constitué d’éléments (billets, rouleaux ou aiguilles) interposés entre une
bague intérieure ajustée sur l’arbre à guider et une bague extérieure qui positionne le
roulement dans l’alésage (figure 10).
Avantages et inconvénients
- précision élevée ;
- frottements internes réduits ;
- durée de vie fonction de la charge ;
- vitesse maximale possible, pouvant parfois être une limite.
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8. GUIDAGE EN ROTATION OBTENU PAR INTERPOSITION D’UN FILM D’HUILE
Les paliers hydrodynamiques sont constitués de coussinets comportant une rainure permettant
l’arrivée d’un lubrifiant sous pression (figure 11).
Avantages et inconvénients
Le principe de fonctionnement est différent de celui des paliers hydrodynamiques, il n’y a pas
de formation de coin d’huile, la pression est fournie par une pompe qui envoie le fluide sous
pression dans quatre chambres munies d’un étranglement constant. Le coefficient de
frottement est inférieur à 0,002.
29
CHAPITRE : III
LES SOLLICITATIONS SIMPLES
dF
Contrainte de tension
dS
F
en traction simple
S
avec :
: Contrainte normale [MPa]
F : effort normale [N]
S : aire de la section droite [mm2]
1 Pascal = 1 Newton / 1 m2
1 MPa = 106 Pa dF F
s
9
1 GPa = 10 Pa
Axes X Y Z
Allongement u v w
Déformation x y z
Déformation :
u
x
dx
v
y
dy
w
z
dz
y x
Coefficient de poisson :
z z
30
3- TRACTION SIMPLE
3.1. Définition : Une poutre est sollicitée à l’extension (la traction) simple lorsqu’elle est
soumise à deux forces directement opposées qui tendent à l’allonger.
Hypothèses : solide idéal, matériau homogène isotrope, poutre rectiligne de section constante.
F et F ' : actions extérieurs appliquées sur la poutre AB.
B C
Nous limitons notre étude de la traction à la zone AB : zone des déformations élastiques.
A-B : domaine de déformation élastique ;
B-C : palier de plasticité ;
C-D : domaine de déformation plastique ;
D : point de rupture.
31
A
3.3 Limite Conventionnelle d’élasticité Re 0,2 (MPa)
Variante de Re, elle tient compte des imprécisions de la mesure, c’est-à-dire des imperfections
de la droite AB et des appareils de mesure. Pour la mesure de Re on tolère un légère
déformation permanente de 0,2 % (A% =0,2).
l
E . x E
l0
Nous constatons que la déformation x est proportionnel à la contrainte .
E : module d’élasticité longitudinale ou module d’Young.
y x
: Coefficient de poisson selon les matériaux 0,1 0,5 (pour l’acier =0,3)
y : contrainte selon (o, y ).
F e
Max
pe ou pe ou pe
S s
pe : résistance pratique à la traction
avec s : coefficient de sécurité.
32
3.7. Condition de déformation :
F .l0
l llim ou llim
E. S
llim : limite d’allongement.
Max
kt nom
1 kt 3
4. COMPRESSION SIMPLE
Définition : Une poutre est sollicitée à la compression simple lorsqu’elle est soumise à deux
forces directement opposées à deux forces directement opposées et qui tendent à la
raccourcir.
5. FLEXION -CISAILLEMENT
5.1. Définition.
1. Les poutres doivent posséder un plan de symétrie géométrique également appelé plan
moyen.
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2. La poutre doit être chargée dans le plan de symétrie géométrique.
3. Une portion de poutre est sollicitée en flexion simple suivant z si, pour chacune de ses
sections droites, le torseur des efforts de cohésion se réduit à :
0 0
TS S Ty 0
0
M fz G
Nota : Si l'effort tranchant est nul, on dit que la sollicitation est appelée flexion
pure.
dM fz
Ty
dx
Après une analyse au niveau des fibres (segment de matière joignant deux points homologues
des sections droites), en respectant l'hypothèse de Navier-Bernouilli, il semble important de
remarquer ceci :
La contrainte normale est nulle sur les fibres neutres (Y=0).
Le signe s'inverse à la traversée du plan G, x, z .
La répartition est linéaire sur la section droite.
le point de la section le plus sollicité est celui qui est le plus éloigné des fibres neutres.
y y
Zone
Comprimée
Mfz
Fibre z G x
neutre G Zone
tendue
34
5.2.2. Relation entre contrainte normale et moment fléchissant.
Définitions.
I Gz Y ²d
Nota : Nous verrons des valeurs remarquables dans le deuxième
paragraphe.
I Gz
On appelle module de flexion, la quantité : Ymax (fourni par les constructeurs).
Moments quadratiques.
Ce paragraphe vise juste à donner une petite bibliothèque de moments quadratiques les plus
fréquemment rencontrés ainsi qu'une relation de transport.
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Un parallélépipède.
Un parallélépipède creux.
y
b Les relations sont
:
HB 3 bh3
z I Gz
H G h 12
HB 3 hb3
I Gy
12
I G I Gz I Gy
B
Un cylindre.
y
Les relations sont :
. R 4 . D4
z I Gy I Gz
G 4 64
R I G I Gz I Gy
Un cylindre creux.
y
Les relations sont :
z .( R4 r 4 ) .( D4 d 4 )
G I Gy I Gz
4 64
R
I G I Gz I Gy
36
Théorème de Huyghens.
I Oy I Gy Sd 2 ²
I Oz I Gz Sd1 ²
position variable x
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M fz ( x)
y"
EI Gz
A partir de cette relation, il faut réaliser deux intégrations successives qui font apparaître deux
constantes inconnues. Ces inconnues seront levées à partir de conditions aux limites
préalablement déterminées.
L'état de flexion se traduit par l'association d'un moment fléchissant et d'un effort tranchant
( M fz et Ty dans notre étude). Le moment fléchissant engendre des contraintes normales dans
les sections droites de :la poutre. L'effort tranchant Ty induit des contraintes tangentielles qui
ont pour direction l'axe Y.
Nous donnerons dans ce paragraphe une image élémentaire de la distribution des contraintes
tangentielles.
Ces résultats issus d'une étude sommaire devront être corrigés par un coefficient qui dépend
de la forme de la section droite.
Envisageons une coupure au niveau d'une section droite S, Ty est l'effort tranchant.
TY
Ymoy
S
38
Y
5.5. Propriétés générales
s s'
Soit ss', un segment de droite de la surface S parallèle à l'axe
Gz. La contrainte tangentielle Y ( M ) est constante quel que soit
le point M appartenant au segment ss'. Z g g'
G
Y ( M ) est maximale sur le segment gg' de S, confondu avec l'axe
Gz.
y max y 3
2 moy Ty
-h/2 ymoy
Section circulaire :
Y
y max 43 y moy
Z g G g'
Ty
39
5.7. Résistance des poutres sollicitées à la flexion.
Re
K .max R pe avec R pe
s
M fz . y
I Gz
Pour les poutres de sections constantes, seuls Mfz et y constituent les variables. Il suffit donc
de rechercher la section la plus sollicitée par le moment fléchissant et de définir la distance
maximale y séparant le point G d'un point M extrême.
Par analogie avec ce qui précède, la contrainte tangentielle maximale en service ne doit pas
dépasser une contrainte limite élastique au glissement Rg. Cette dernière s'exprime assez
simplement en fonction de la résistance à l'extension Re.
Rg
y Rpg avec Rpg
max
s
Rpg : Contrainte pratique de limite élastique au glissement (MPa).
Rg : Contrainte de limite élastique du matériau au glissement (MPa).
s : Coefficient de sécurité (s>1)
y.max : Contrainte maximale de cisaillement dans la poutre .
40
Matériaux ductiles : Rg 0,5Re (Aciers doux : A34, E24, E26, A40, XC18, ....
).
Matériaux peu ductiles : Rg 0,6Re à 0,7 Re (Aciers mi durs : A60, A70,
XC38, XC65, .... ).
Matériaux à décohésion franche : Rg 0,9 Re (Aciers durs : XC80, Aciers
trempés, .... ).
Schéma d'étude
Y
F
Y
S- S+
A G C B
Z h X
x
b
l/2 l/2
l
Hypothèses
Nous ne tenons pas compte du poids propre de la poutre afin de ne pas développer des
calculs trop complexes.
Les
caractéristiques d'étude sont :
F 21N
Poutre de dimensions : l = 600mm, b = 20mm, h = 4mm et coefficient s=5.
Matière A60 : Re = 340Mpa et Rg = 0,5Re
Module de Young : E = 200000Mpa
41
Etat de sollicitation de la poutre
pour 0 x 2l
Le torseur des efforts de cohésion a pour expression :
0 0
TS S 0,5F 0
0 0,5xF G , x , y ,z
pour 2l x l
Le torseur des efforts de cohésion a pour expression :
0 0
TS S 0,5F 0
0 0,5F l - x
G , x , y ,z
Diagrammes
Ty
0,5F
0 x
l/2 l
-0,5F
Mfz
Fl/4
42
Re 340
R pe 68 MPa
s 5
max Rpe , la poutre résiste aux contraintes normales.
3 F
max 2 2bh 0,2 MPa
Rg 0,5Re 170 MPa
Rg 170
Rpg 34 MPa
s 5
max Rpg le poutre resiste aux contraintes de cisaillement.
Parmi max et max , nous devons déterminer quelle est celle qui se rapproche le plus de la
limite élastique du matériau de la poutre. Pour cela, nous envisageons les rapports
max max .
et
Re Rg
max max
L'application numérique de cet exemple donne 0,173 et
0,0012 .
Re Rg
L'évaluation de ces deux rapports montre que la poutre sollicitée en flexion simple est plus
sensible aux contraintes normales qu'aux contraintes tangentielles. Ce résultat peut être
généralisé.
43
M fz ( x ) Fx
Equations de base. : y"
EI Gz 2 EI Gz
F. x
M fz ( x ) (tiré du torseur de cohésion de la zone 1).
2
Analyse zone 1:
F
Intégration n°1 : y ' . x ² C1
4 EI Gz
F
Intégration n°2 : y x 3 C1 x C2
12 EI Gz
Détermination des constantes à partir des conditions aux limites :
21
CI 0 03 C1 0 C2
12 EI Gz
C2 0
F l
2
C.F. 0 C1
4 EI Gz 2
F l² Fl ²
C1
4 EI Gz 4 16EI Gz
La flèche pourra être calculée en tout point de la zone 1 à l'aide de
cette relation:
F Fl ²
y x3 x
12 EI Gz 16 EI Gz
Fx æ x l ö
y= ç - ÷
4EI Gzè 3 4 ø
Pour la première zone, la flèche maximale se trouvera au point x=l/2. La flèche aura
pour valeur y=-4,43mm. Cette valeur sera réutilisable pour la zone 2.
La flèche au point d'application de l'action est d'environ 4,5mm, il faudra vérifier par
rapport au contexte si ces 4,5mm ne nuisent pas au fonctionnement du système. Il
faudra être sur que cette flèche est tolérable pour le mécanisme.
44
6. TORSION SIMPLE
6.1. Définition : une poutre est sollicitée à la torsion simple lorsqu’elle est soumise, à ses deux
extrémités à deux couples apposés de moments mt portés par l’axe.
La poutre est supposée cylindrique de section circulaire constante.
df
dS
: est la contrainte tangentielle au point M.
G . .
G : module d’élasticité transversal
: est maximale lorsque = R
: angle unitaire de torsion
mt = G. . I0
r . mt
Max
I0
I0 : moment quadratique
45
7. MATAGE
Définition : une solide 1 est sollicité au matage par un solide 2 si la pression superficielle sur la
surface de liaison 1-2 entraîne une déformation permanente de cette dernière.
papp padm
46
CHAPITRE : IV
GÉNÉRALITÉS SUR LES ROULEMENTS
" Le roulement est un organe mécanique d'application universelle. Il est présent dans tous les mécanismes en mouvement dans
lesquels il assure la liaison mobile de deux éléments en rotation l'un par rapport à l'autre. "
Notons que l'appellation de roulement provient des corps roulants qui, interposés entre les deux éléments en rotation l'un par rapport à l'autre -
dénommés bagues - permettent le " roulement ", et non plus le frottement, entre les deux surfaces de contact.
47
Les éléments roulants
Les cages
48
2. TYPES DE ROULEMENTS
La partie qui va suivre présente les différences détaillées des principaux roulements utilisés dans l'industrie. La présentation choisie
va mettre en évidence les principaux points de distinction.
Roulements à une rangée de billes à contact radial Roulements à rotule sur deux rangées de
rouleaux
49
Roulements à billes à une rangée de billes à Roulements à rouleaux coniques
contact oblique
Roulements à rotule sur deux rangées de billes Butées à rotule sur rouleaux
50
51
3. MONTAGE DES ROULEMENTS
52
4. RÈGLES DE MONTAGE DES ROULEMENTS
Règle 1 :
il faut monter avec un ajustement serré 1 bague qui tourne par rapport à la direction de la charge. Ce serrage radial de la
bague tournante par rapport à 1 direction de charge a pour objet d'éviter le laminage de 1 portée de cette bague (fig. 6).
53
Règle 2 :
Une bague fixe par rapport à la direction de charge est généralement montée avec un ajustement " glissant " (tableau 5).
Règle 3 :
Pour réaliser une liaison " pivot ", un arrêt axial doit être réalisé une seule fois dans chaque sens.
Si les deux arrêts sont sur le même roulement (à bagues non séparables)', il est alors appelé " palier fixe " (fig. 8). Dans ce cas, le roulement doit
être le plus près possible du point d'application de la charge axiale. Les avantages sont une dilatation fibre de l'arbre, l'absence de risque de
flambage et une cotation fonctionnelle à tolérances plus larges (fig . 22-c).
Règle 4 :
Un ajustement " serré " ne peut pas transmettre un effort axial entre arbre et logement. Un effort axial doit donc être transmis " par obstacles "
(épaulements, écrous, entretoise, etc. ) (voir paragraphe 3.3).
Note: l'épaulement doit avoir des formes compatibles avec les arrondis des bagues (fig. 10).
fig 10.
54
4.3 Arrêts axiaux
4.3.1 Épaulement
fig 11
fig 12
fig 13 / 14
55
4.3.5 Ecrous
fig. 15
fig. 16
56
Écrou auto freiné du deuxième type: une vis de pression agissant sur le filetage par l'intermédiaire d'une pastille de métal tendre (fig. 17) ou l'écrou
est fendu (fig. 18).
fig. 17
fig 18
fig. 20 fig. 21
57
5. EXEMPLES DE MONTAGE
58
Cas d'un moyeu tournant
59
5.1.2 Montages du type B
Dans ce cas, il est admis que seul l'ajustement " serré " de la bague tournante par rapport à la direction de charge permet de supprimer le risque de
laminage de la portée (le serrage axial de la [BI] par l'écrou est jugé inutile). Il n'existe alors qu'une seule solution de montage. En effet, pour transmettre
l'effort axial par des " obstacles " et non en utilisant l'adhérence de la bague (règle 4) montée serrée, on doit utiliser l'épaulement de celle-ci. Cela conduit
à la solution des figures 24 et 25.
fig. 24 fig. 25
60
5.2 Deuxième cas
fig. 26 fig. 27
61
5.3 Cas des roulements à contact oblique
En prenant comme seul critère la bague tournante par rapport à la direction de charge, on aboutit à deux montages:
fig. 30
62
fig. 33
63
5.4 Montages des butées
fig. 38
64
fig 39 fig. 40
fig.41 fig. 42
65
6. ÉTANCHÉITÉ DES ROULEMENTS
Ces déflecteurs n'offrent aucun frottement, donc ne limitent pas la vitesse. L'étanchéité reste bonne mais imparfaite.
fig. 43
fig. 44
66
fig.45 fig.46 fig. 47
67
fig. 53
fig. 52
fig. 51
68
7. Etanchéité des Roulements
69
70
CHAPITRE : V
NOTIONS SUR LE CALCUL DES ROULEMENTS
La durée de vie L10 d’une série de roulements identiques, soumis à la même charge, est égale
au nombre de tours, ou de révolutions, réalisés par 90% des roulements de la série avant
qu’apparaissent les premiers signes de fatigue.
L10 est la durée de vie (moyenne statistique) basée sur une fiabilité de 90% de survie après essai
sur un même lot. L10 sert de référence à tous les roulements de la série.
LE.10= ( ( 1 1,5
) +( 1 1,5
) + ( 1 1,5
) + …..…+ ( 1 1,5
) ) -1/1,5
L1.10 L2.10 L3.10 Ln.10
71
3. EXEMPLE
Deux roulements à rouleaux coniques d’un même arbre des durées respectives de
15000 et 25000 heures de fonctionnement. Calculons la durée de vie probable du
montage.
1
LE.10= (( 15000 )1,5 + ( 25000
1
)1,5 ) -1/1,5
LE.10= 11 630 heures de fonctionnement
Cette durée de vie est toujours inférieure à la plus petite des valeurs Li.10 ici 15000
heures de fonctionnement.
Exemple :
72
100 roulements soumis au cours d’un essai à une charge Fr = C .
90 roulements auront une durée de vie qui atteindra ou dépassera 1 million de
tours (L10=1).
n
C
L10 = P
n
10 6 C
Lh10 = 60 . N P
6. EXEMPLE
• L10 = ( C / P)n
=( 6300 / 2100)3
= 27 Millions de tours
73
7. CALCUL DE LA CHARGE DYNAMIQUE ÉQUIVALENTE (P)
Cas particuliers
P = X . V . Fr + Y F a
X et Y sont des coefficients normalisés liés à la nature du roulement et à ses
dimensions [tableau1].
P0 = X0 Fr + Y0 Fa
74
Tableau .1.
75
76
77
78
CHAPITRE : VI
GÉNÉRALITÉS SUR LES ENGRENAGES
1- DÉFINITION
Un engrenage est un mécanisme élémentaire composé de deux roues dentées mobiles autour
d’axes de position relative invariable. L’une des roues entraîne l’autre par l’action des dents
successivement en contact. La roue qui a le plus petit nombre de dents est appelée PIGNON.
Suivant la position relative des axes des roues, on distingue :
- les engrenages parallèles (axes parallèles),
- les engrenages concourants (axes concourants),
- les engrenages gauches (les axes ne sont pas dans un même plan).
79
Figure 3 : Engrenage gauche
Toutes les roues à denture droite et de même module engrènent entre elles, quels que soient
leur diamètre et leur nombre de dents.
Le reste des caractéristiques des dentures droites existe à la page 221 du guide du dessinateur
Industriel.
80
3- CARACTÉRISTIQUES D’UNE ROUE À DENTURE HÉLICOÏDALE NORMALE (=20°)
Toutes les roues à denture hélicoïdale de même module (réel ou apparent) et de même angle
d’hélice engrènent entre elles, quels que soient leur diamètre et leur nombre de dents, mais les
hélices doivent être de sens contraire (l’une à droite et l’autre à gauche).
Les dentures hélicoïdales assurent une transmission avec un faible frottement d’un flanc sur
l’autre (moins de vibrations, bon rendement), mais elles engendrent une poussée axiale. On
peut remédier à cette poussée en utilisant deux dentures inclinées en sens inverse.
La transmission est réalisée à l’aide d’une vis à un ou plusieurs filets engrenant avec une roue.
Afin d’augmenter la puissance transmissible, on choisit des matériaux à faible coefficient de
frottement.
Le sens d’hélice est le même pour la vis et la roue
81
5- REPRÉSENTATIONS DES ENGRENAGES
82
6- TRAINS D’ENGRENAGES
6.1- Définitions
Engrenage : mécanisme constitué de deux roues dentées (pignon, petit diamètre et roue, grand
diamètre), en engrènement et guidées par un « bati ».
Trains d’engrenages : combinaison d’engrenages
Rapport d’engrenage, noté (u) : rapport du nombre de dents de la roue par celui du pignon.
Rapport de transmission (i) : c’est le rapport (vitesse d’entrée / vitesse de sortie).
83
Figure 14 : Train à un engrenage avec roue d’inversion
84
6.2- Rapport de transmission généralisé (raison)
Dans le mouvement relatif, le train d’engrenages est à axes fixes. On choisit alors, à une des
extrémités de la chaîne cinématique, constituée par cette succession d’engrenages, un premier
pignon que l’on appelle (1), le pignon situé à l’autre extrémité de la chaîne sera le dernier
pignon nommé (N).
En supposant une puissance fictive transmise du pignon (1) au pignon (N), à chaque contact de
denture un pignon est menant, l’autre est mené ; on peut alors écrire :
N N
Z
RN (1) . menant raison de base du train
y
1 1 1 Z mené
85
6.3- Lubrification
- à grande vitesse : on utilise des jets d’huile qui lubrifient et évacuent la chaleur ;
86
87
88
89
90
91
CHAPITRE : VII
TRANSMISSION DE MOUVEMENT
Fonction : Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien flexible (courroie), un mouvement de
rotation continu entre deux arbres éloignés.
Silencieuses, elles sont surtout utilisées aux vitesses élevées avec de grands entraxes possibles
entre poulies.
La tension initiale des courroies est indispensable pour garantir l’adhérence et assurer la
transmission du mouvement.
Un système à entraxe réglable ou un dispositif annexe de tension (galet enrouleur, etc.) est
souvent nécessaire pour régler la tension initiale et compenser l’allongement des courroies au
cours du temps.
A l’exception des courroies crantées, en fonctionnement normal, il existe un léger glissement
de la courroie sur les polies amenant une imprécision du rapport de transmission ; celui-ci n’est
pas exactement égal au rapport des diamètres des deux poulies.
92
LES COURROIES
Rapport de Transmission :
N D D d Cd
N d d D CD
93
Rapport entre les tensions
T
e f
t
f : coefficient de frottement entre poulie et courroie
: angle d’enroulement sur la petite poulie (en rad)
T : tension sur le brin tendu (en N)
t : tension du brin mou, tT (en N)
Couples transmis
En fonctionnement normal
P=(T-t).V
V : vitesse linéaire de la courroie en m/s
94
2- TRANSMISSION PAR PIGNONS ET CHAINES
Fonction : Transmettre, par obstacle, à l’aide d’un lien articulé appelé « chaîne », un
mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés parallèles.
N1 . Z1 = N2 . Z2
N1 Z 2
Figure 10 : Brin nou – brin tendu N 2 Z1
95
Rapport de transmission
N D Z d d p Cd
N d Z D D p CD
Zd : nombre de dents de la petite roue (pignon)
ZD : nombre de dents de la grande roue
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3. TRANSMISSION PAR ROUES DE FRICTION
N1 . D1 = N2 . D 2
N 1 D2
N 2 D1
Figure 13 : Conditions d’entraînement
Construction
Avantages
- Fonctionnement silencieux.
- Réalisation simple et économique.
- Glissement entre les roues en cas de variation brusque du couple résistant. Le système
peut-être utilisé comme limiteur de couple.
Inconvénients
97
Références Bibliographiques
[5] Des Matériaux, Jean Paul Bailon et al. Presses Internationales Polytechnique
[7] http://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_(mécanique)
98