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Ecole supérieure de technologie 2eme GIM

La technologie des composants


mécaniques TCM

B.HERROU

1
Chapitre 1

Organes de guidage: les


roulements
PALIERS LISSES ROULEMENTS

Frottement de glissement Frottement de roulement

Durée limitée par l’usure Durée limitée par la fatigue

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DEFINITION
Le roulement est un organe qui assure une liaison mobile entre deux éléments
d’un mécanisme, en rotation l’un par rapport à l’autre.

Sa fonction est de permettre la rotation de ses éléments, avec précision et


avec frottement minimal.

CONSTITUTION DES ROULEMENTS


Principaux éléments d’un roulement :
 La bague extérieure : qui se positionne dans le
logement.

 La bague intérieure : qui s’ajuste sur l’arbre.

 Les éléments roulants : billes ou rouleaux de formes


diverses qui roulent sur les chemins des deux bagues.

 La cage : qui maintient les éléments roulants à


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intervalles réguliers.
BAGUE
CONSTITUTION DU EXTERIEURE
ROULEMENT
BAGUE INTERIEURE

Bague
extérieure

Chemin
Bague
intérieure
Alésage Faces

Cage Faces

Eléments
roulants
chanfreins

Chanfreins
Chemin

Diamètre extérieur
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Corps roulants

Rivets
Cage

Emplacement des rivets

ASSEMBLAGE
DU
ROULEMENT

1 2 3
4 mise en place des cages et rivetage.

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Acier
• On ajoute de chrome et de nickel à l’acier et on
obtient un acier inoxydable.
• Acier=fer + carbone avec pourcentage de C<2%.
• L’oxydation est la formation de la rouille (oxydes de
fer) selon l’équation chimique:
2Fe+O2 2FeO (monoxyde de fer)
2Fe+3O2 2Fe2O3 (oxyde de fer)

L’oxydation est une défaillance


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DIFFERENTS TYPES DE ROULEMENTS

ROULEMENTS A BILLES

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ROULEMENTS A ROULEAUX

ROULEMENTS A AIGUILLES

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ROULEMENTS A ROULEAUX CONIQUES

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LES ROULEMENTS RADIAUX Roulements à billes à contact
oblique

Roulements à billes à
contact radial

Roulements à rotules
sur billes

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Roulements à rouleaux
cylindriques
Roulements à
aiguilles

•À une rangée
Roulements
à rotule sur
rouleaux
•À deux •À quatre
rangées rangées

Roulements à
rouleaux
coniques

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BUTEES

Butées à billes

ROULEMENT Y -
GALETS

Galets de cames

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DEFINITION DU ROULEMENT

Un roulement est défini par :

 Son type,

 Ses dimensions,

 Ses détails (étanchéité, cage, jeu…),

 Son application,

 Son aptitude à absorber les défauts d’alignement,

 Sa vitesse limite,

 Sa température de fonctionnement.
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 Couple de résistance au roulement (Cf)
Il permet d’évaluer la résistance générale à l’avancement (en
rotation) d’un roulement. Sa valeur approximative est :

Avec  : “frottement interne” du


roulement
C =  . Fr . Rm Fr : charge radiale exercée
C : couple résistant
Rm : rayon moyen = (d+D)/2

Remarque :
  0,0015 (billes),   0,002 (rouleaux),   0,004 (“aiguille”).
Ces valeurs sont à comparer avec le frottement interne des
coussinets variant entre 0,05 et 0,15 suivant les réalisations
: Nylon, PTFE...
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CHARGES SUPPORTEES PAR LES ROULEMENTS

Les actions mécaniques de contact exercées par les éléments roulants sur l’une ou l’autre
bague sont en général schématisées par des forces ou des charges.

On observe trois cas :

1. Charge radiale (Fr) : sa direction, perpendiculaire à l’axe de rotation, passe par le


centre géométrique du roulement. Fr est toujours portée par un rayon, d’où le nom
de charge radiale.

2. Charge axiale (Fa) : sa direction est celle de l’axe de rotation du roulement.


3. Charge combinée (F) : c’est la combinaison des deux cas précédents. La
direction F, quelconque, passe par le centre géométrique du roulement.
• - la projection de F sur l’axe de rotation donne une composante
axiale Fa.
• - la projection de F sur un rayon perpendiculaire à l’axe donne une composante
radiale Fr.

• Remarque :
• Fa et Fr sont deux projections orthogonales possibles de F.

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La charge
La contrainte est donnée en fonction de la force F et la surface
d’action S par:

σ=F/S
Exemple
Pour un roulement la surface d’action est
S= 2πRxb
R est le rayon interne de roulement,
b est la largeur de roulement

Deux constructeurs qui sont réputés SKF et SNR.


Les diamètres intérieur et extérieur de roulement ainsi que sa
largeur sont donnés par le constructeur.
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Charges supportées par
les roulements Efforts exercés sur les
roulements

F F F
a
a a

F F
F r
r
r

Roulements Roulements à Roulemen


rigides à une rotule sur ts à
rangée de deux rangées rouleaux
billes
de rouleaux coniques

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CHARGE APPLIQUEE SUR LE ROULEMENT

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Déversement: épandage: modification

Fléchissement de l’arbre peut résulter :

De l’importance de l’effort appliqué

De l’importance de l’entraxe
entre les paliers

Des défauts d’alignement


des paliers B.HERROU 23
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NORMALISATION INTERNATIONALE DES ROULEMENTS
(ISO)

a) désignation
d
BC - billes G.P
Type du roulement R - rouleaux cylindriques
S - à auto-alignement
Série des largeurs T - butées
K - rouleaux coniques
Série des diamètres N - aiguilles

Numéro complémentaire

60 BC 03 XE- - -
D
RLTS à aiguilles
largeurs B

Désignation normalisée
B.HERROU des roulements 25
b) Normalisation des dimensions

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Symbolisation des roulements à rouleaux coniques:

Symbolisation des roulements spécifiques:


La symbolisation des roulements spécifiques n’est pas normalisée et est propre à chaque fabricant. La
symbolisation définie par SNR est présentée ci-dessous.

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-les principales dimensions normalisées sont le diamètre de l’alésage du roulement (d), le diamètre
extérieur (D), la largeur (B) et le rayon de l’arrondi des bagues (r).

-Pour un même alésage d, plusieurs D (séries : 7-8-9-0- 1- 2-3-4) sont possibles et inversement.

-Pour un même couple (d et D), plusieurs largeurs B sont possibles (séries de largeurs : 0-1-2-3-4).

c) Normalisation des classes de tolérances et du jeu interne


Quatre classes de tolérances sont proposées : 0-6-5-4 avec des caractéristiques de plus en plus
serrées en allant de 0 à 4.
la classe 0 est la plus courante : roulements sans spécifications particulières. De même manière il
existe quatre catégories de jeu interne. Pour chaque classe sont définies : la précision des
dimensions (d, D, B et r), le voilage axial, le voilage radial, le faux rond et le parallélisme des faces
latérales.
d) Normalisation des matériaux : les nuances d’aciers utilisées pour la fabrication
des roulements sont aussi normalisées (AFNOR).
- Classe 1 : 100C2, 100CD17 et 100C6, le plus utilisé
- Classe 2 : 20NCD2, 10NCD4, 20NCD7 et 16NCD13 (aciers de cémentation).
- Classe 3 : ZI00CD17, 80DCV40, Z80WDCV6 etc (applications particulières).
- Autres matériaux : oxydes d’aluminium, céramiques, (T 550°C).
• Les cages des roulements sont fabriqués en acier, en polyamide, en bronze…
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IDENTIFICATION

Tous les roulements sont marqué de leur désignation. En


général, elle apparaît sur la face latérale de la bague intérieure ou
extérieure.
Les spécifications et les plans des équipements contiennent aussi
habituellement des informations indiquant quel roulement doit
être installé à tel emplacement spécifique.

La plupart des
roulements ont des Pour les roulements
dimensions à rouleaux coniques,
d’encombrement B est la largeur du
d, D et B. cône,
C la largeur de la Pour les butées, la
cuvette et hauteur H remplace
B.HERROU
T la largeur du la largeur B. 29
COTATION, TOLERANCEE ET AJUSTEMENT

INTERCHANGEABILITÉ

S’il faut fabriquer une série d’objets identiques, il est impossible à une même forme d’avoir toujours
exactement la même dimension d’un objet à l’autre. Une cote imposée sera plus facile à réaliser si
elle peut varier entre deux valeurs limites : une cote maximale et une cote minimale.
La différence entre les deux s’appelle la tolérance, ou intervalle de tolérance. Plus la précision
exigée est grande, plus l’intervalle de tolérance doit être petit.
L’interchangeabilité des objets ou composants est à la base de tous les produits manufacturées
construits en série. N’importe quel composant interchangeable d’un mécanisme peut être démonté
et remonté sur n’importe quel autre mécanisme du même type.

LES AJUSTEMENTS

Cote nominale
dimension ou cote qui sert de référence pour l’identification et l’inscription sur les dessins.
Tolérance ou intervalle de tolérance
Variation permise (tolérée, admissible) de la cote réelle de la pièce.
Ecart supérieur (ES)
Il est égal à la différence entre la cote maximale admissible et la cote nominale.
ES = Dmax - dnominal
Ecart inférieur (EI)
Il est égal à la différence entre la cote minimale admissible et la cote nominale.
EI = dminimal - dnominal
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Ajustement radiale pour alésage cylindrique

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AJUSTEMENTS NORMALISES
ISO/AFNOR
Les ajustements sont des catégories de dimensions
tolérancées normalisées utilisées pour les assemblages de
deux pièces cylindriques ou prismatiques.
On trouve :

a) Des ajustements b) Des ajustements c) Des ajustements


avec jeu avec jeu incertain avec serrage ou
(jeu ou serrage) interférence
 80 H8f7  80 H7k6  80 Hp6
Jeu mini = 0.030 mm Jeu maxi = 0.009 mm Serrage = 0.002 mm
Jeu = 0.106 mm Serrage = 0.002 mm mini
maxi maxi

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DESIGNATION ET INSCRIPTION
NORMALISEES

A- INSCRIPTION DES TOLERANCES

Sur un dessin de définition Sur un dessin d’ensemble

Dessin d’un Dessin d’un Grouper près de la cote nominale


alésage : arbre : la tolérance de l’alésage et de
lettre majuscule lettre minuscule l’arbre

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B- CHOIX DES TOLERANCES

Système à alésage normal Système à arbre normal

A utiliser en priorité. L’arbre est tolérancé (h).


Tolérances recommandées, Le choix de la tolérance de
voir tableau ci-après. l’alésage permet d’obtenir
l’ajustement souhaité.
L’alésage est tolérancé (H), le
choix de la tolérance de Exemple : P7/h6.
l’arbre permet d’obtenir
l’ajustement souhaité.

Exemple : H8/H7.

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Qualités les plus couramment utilisées H6 H7 H8 H9 H11
Pièces dont le fonctionnement nécessite un 9 11
d
grand jeu.
Pièces mobiles

e 7 8 9
Pièces tournant ou glissant avec un bon
graissage assuré.. 6 6-7 7
f
Pièces avec guidage précis. 5 6
g
Mouvement de faible amplitude.

h 5 6 7 8
Mise en place
à la main
js 5 6
Pièces fixes

L’emmanchement ne peut
pas transmettre d’effort. Mise en place k 5
au maillet
m 6
L’emmanchement transmet Mise en place 6
p
des efforts. à la presse

B.HERROU 35
TOLERANCES

Tableau des
écarts en
microns

B.HERROU 36
TOLERANCES

1micron = 1/1000 mm
= 0,001 mm

pour convertir en mm
un écart donné en
microns, il faut
déplacer la virgule de 3
chiffres vers la gauche.
Exemple:
25 microns = 0,025mm

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LES AJUSTEMENTS
ECARTS FONDAMENTAUX POUR LES ALESAGES
en microns

Ecart fondamental Ecart inférieur EI Ecart supérieur ES

B.HERROU 38
LES AJUSTEMENTS

ECARTS FONDAMENTAUX POUR LES ARBRES


en microns

Ecart fondamental Ecart supérieur es Ecart inférieur ei

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INTERVAL DE TOLERANCE
SYSTEME DE OU (QUALITE) NORMALISEE
L’ALESAGE NORMAL H

C’est le système le plus


utilisé et le plus facile à
mettre en œuvre.

Dans ce système l’alésage


H est toujours pris comme
base. Seule la dimension
de l’arbre est à choisir

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FIXATION LATERALE DES BAGUES
DE ROULEMENTS

REGLES DE MONTAGE

Règles Roulements à bagues non Roulements à bagues


séparables séparables
BGP DCO RB CY CYD
Cas général

RR CYE
A

CO COT
Cas exigent C
un montage
en opposition

en tandem (T)

Groupements COO COX CDO CDX


particuliers
(combinaison
des deux cas
précédents)
Duplex en O duplex en X
B.HERROU 41
Ecarts sur les diamètres Dr et dr des roulements

Bague intérieure Bague extérieure

Ecarts sur les diamètres dr et Dr (en µm) Classe normale (*)

dr, de (inclus) 2,5 18 30 50 80 120 150 180 250

à (exclu) 18 30 50 80 120 150 180 250 315

e (en µm) 8 10 12 15 20 25 25 30 35

E (en µm) 8 9 11 13 15 18 25 30 35

(*) Rouleaux radiaux, sauf ceux à rouleaux coniques et certaines douilles à aiguilles.

B.HERROU 42
EXEMPLES DE MONTAGES DE ROULEMENTS

B.HERROU 43
B.HERROU 44
B.HERROU 45
B.HERROU 46
Bague intérieure tournante par rapport à la direction de la charge
(bagues intérieures montées serrées sur l’arbre)

Montage à arbre tournant

rotule + linéaire annulaire

- arbre tournant Montages « dérivés »


- charge fixe sur le logement

OU
- logement tournant

rotule + rotule

B.HERROU 47
Bague extérieure tournante par rapport à la direction de la charge
(bagues extérieures montées serrées dans l’alésage)

Montage à alésage tournant

rotule + linéaire annulaire


- logement tournant
- charge fixe sur l’arbre Montages « dérivés »
OU
- arbre tournant
-charge tournante avec l’arbre

rotule + rotule

B.HERROU 48
1er cas : ARBRE TOURNANT par rapport à la charge

FIXE

40 …...
TOURNANT
13 ….

Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….

B.HERROU 49
2nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge

TOURNANT

40 …... FIXE


13 ….

Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….

B.HERROU 50
1er cas : ARBRE TOURNANT par rapport à la charge
MONTAGE DIRECT EN « X »
FIXE
C D
45 …... A B
14 …. TOURNANT
A B

C D

Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….

B.HERROU 51
2nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
MONTAGE INDIRECT EN « O »

TOURNANT
A B
C D
45 …... FIXE
14 ….

C D

A B

Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….

B.HERROU 52
ARRETS AXIAUX

B.HERROU 53
ARRETS AXIAUX

B.HERROU 54
Chapitre 2

L’étanchéité
L’étanchéité
Définition
C’est le résultat de l’interdiction d’un passage. Dans notre domaine, cela concerne
l’interdiction du passage d’un solide, d’un liquide ou bien encore d’un gaz. Pour les
fluides et les gaz, la mise en place d’un joint est nécessaire dans la majorité des cas

Problématique:
Une différence de pression entre deux zones entraîne le déplacement du fluide ou du gaz
entre ces deux zones.

Pression p1

Si p1>p2, alors la pompe gonfle le pneu


Si p1<p2, alors le manche de la pompe nous revient dans
les mains

Pression p2

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L’étanchéité
En réalité, les surfaces de contact
présentent des défauts (aspérités),
le fluide peut donc s’échapper de
la zone sous pression.

Pour palier au problème, différentes solutions sont possibles:


-Diminuer les aspérités en polissant les surfaces de contact
-Augmenter l’effort de serrage entre les deux surfaces afin de déformer
et d’aplanir les aspérités;
-Réduire la taille d’une des surfaces pour permettre un écrasement des
aspérités.
- Interposer un élément déformable qui comble les aspérités
B.HERROU 57
L’étanchéité

Les trois premières solutions correspondent à ce que l’on


appelle l’étanchéité directe

Soupape

Le contact direct entre les deux pièces suffit à assurer


l’étanchéité
B.HERROU 58
L’étanchéité

La dernière solution correspond à ce que l’on appelle


l’étanchéité indirecte

Vis de bouchon
de vidange avec Pompe à eau
son joint

Une pièce déformable interposée entre deux pièces assure l’étanchéité


B.HERROU 59
L’étanchéité

Nous faisons également la différence entre l’étanchéité entre


deux pièces qui ne bougent pas les unes par rapport aux autres
et l’étanchéité entre deux pièces en mouvement l’une par
rapport à l’autre
Carter

Filtre Vilebrequin

Carter Étanchéité
Étanchéité statique
dynamique
B.HERROU 60
L’étanchéité

Joints participants à l’étanchéité statique:

Joint 4 lobes (partie arrondie)

Joint plat

Joint torique
B.HERROU 61
L’étanchéité

Joints participants à l’étanchéité dynamique

Joint à lèvre

Joint V ring

B.HERROU 62
L’étanchéité

Il existe d’autres façons d’assurer une étanchéité, par exemple

On utilise le système de chicanes


remplies de graisse

On utilise des rondelles en


contact soit sur l’arbre ou sur le
logement
B.HERROU 63
L’étanchéité
En résumé:
Si il y a un joint interposé entre les deux surfaces à étancher, alors
c’est une étanchéité indirecte
Si n’il y a pas de joint interposé entre les deux surfaces à étancher,
alors c’est une étanchéité directe
Il existe deux sortes d’étanchéité:
L’étanchéité statique
L’étanchéité dynamique

B.HERROU 64
L’étanchéité
Symboles

Concernant les joints à lèvres, il existe des représentations simplifiées,


on appelle cela des symboles:
Représentation générale d’un Joint à lèvre à frottement axial
joint

Joint à lèvre frottement radial avec lèvre anti-


Joint à lèvre à frottement radial
poussière

B.HERROU 65
Étanchéité des systèmes mécaniques

Soit deux éléments mécaniques S1 et S2 dont les surfaces de contact communes


font l'objet d'une lubrification.
Le dispositif d'étanchéité a une double fonction :

• Empêcher les impuretés du milieu extérieur d'accéder aux surfaces à protéger ;

• Empêcher le lubrifiant de s'échapper vers l'extérieur.


B.HERROU 66
Classification des solutions
Il y a deux genres d’Étanchéité:
- Étanchéité Statique
- d’Étanchéité Dynamique

Dans l’étanchéité statiques on retrouve 2 types :


- Étanchéité Statique Directe ESD
- Étanchéité Statique Indirecte ESI

Dans l’Étanchéité Dynamique on retrouve 2 types :


-l’Étanchéité Dynamique De rotation EDR
#l’Étanchéité Dynamique De rotation directe EDRD
#l’Étanchéité Dynamique De rotation indirecte EDRI

- l’Étanchéité Dynamique De translation EDT


# l’Étanchéité Dynamique De translation directe EDTD
# l’Étanchéité Dynamique De translation indirecte EDTI

B.HERROU 67
2. Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2

Dans ce cas, l'étanchéité résulte du contact direct entre les éléments S1 et S2. Les
irrégularités de forme d'ordre macro ou micro géométrique permettent le passage du
fluide. Par conséquent l'étanchéité ne peut être efficace qu'en minimisant de tels
défauts.
Cela est possible :
- avec une géométrie correcte (circularité, planéité) ;
- avec un serrage tel que les aspérités se trouvent écrasées ;
- avec un bon état de surface, pour que les aspérités aient une hauteur aussi faible
que possible ;
- avec des matériaux relativement déformables à froid;
- en enduisant, dans certains cas, les surfaces portantes de pâte spéciale (pâte à
joint). Dans ce cas, on peut parler d'étanchéité semi-directe. Après serrage, la pâte
restant logée dans les aspérités fait en quelque sorte office de joint.
B.HERROU 68
Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2
Étanchéité statique directe (ESD) formes complémentaires possibles

le contact plan/plan
contact sphère/cône

contact cône/cylindre fileté contact cône/cône

B.HERROU 69
Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2

2.2 Étanchéité statique indirecte (ESI)


Dans ce cas, l'étanchéité est assurée par la présence d'un joint dont la déformation est
élastique ou plastique. Les matériaux qui le constituent ne doivent pas être sujets aux
attaques chimiques du lubrifiant ou du milieu extérieur. Les joints peuvent être classés
en fonction de leur :
- Nature :
• matériaux plastiques : amiante (silicate hydratée de calcium et de magnesium), papier, liège,
feutre, mastic ;
• matériaux élastiques : caoutchouc naturel, caoutchouc synthétique (néoprène)
• résine synthétique : teflon (polytétrafluoréthylène);
• métaux mous : plomb, cuivre, argent ;
• composites : métallo-plastique (cuivre + amiante) ;
- Forme (section droite) :
• rectangulaire ;
• torique
•Torique modifiée (à lèvre).
- Mode d’action :
Contact axial ou radial
B.HERROU 70
Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2
2.2 (ESI) Joints à contacts radial

Joint torique

B.HERROU 71
Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2
2.2 (ESI) Joints à contacts axial

Joint axial et radial

B.HERROU 72
3. Étanchéité Dynamique de rotation

3.1 Étanchéité dynamique de rotation directe (EDRD)


Dans ce cas, il n'y a pas de contact solide entre les éléments S1 et S2.
Pour empêcher le fluide emprisonné dans le carter à la pression p > pa de sortir,
plusieurs solutions existent.
- Détendre, sur la largeur L du palier, la pression p>pa pour l'amener à p=pa. Cela est
rendu possible en aménageant une succession de gorges, une perte de charge
importante existant entre deux gorges voisines.

Exemple: turbine à vapeur,…


3.1 Étanchéité dynamique de rotation directe (EDRD)
- Exercer une pression p’>p par l’intermédiaire d’un fluide supplémentaire sans action
chimique sur le fluide à étancher.
B.HERROU 73
3. Étanchéité Dynamique de rotation

3.1 Étanchéité dynamique de rotation directe (EDRD)


-Créer une pression antagoniste grâce à la force centrifuge du fluide à étancher.

- Créer un champ magnétique qui supprime totalement la nécessité d’une étanchéité


(carter fermé totalement).

B.HERROU 74
3. Étanchéité Dynamique de rotation

3.1 Étanchéité dynamique de rotation directe (EDRD)


- Créer un labyrinthe compliquant la trajectoire du chemin de communication entre le
carter et le milieu extérieur (chicanes). Ce système empêche les impuretés de
pénétrer le carter.

Exemples:

B.HERROU 75
3. Étanchéité Dynamique de rotation
3.1 Étanchéité dynamique de rotation indirecte (EDRID)
Dans ce cas, l'étanchéité est assurée par la présence d'un joint monté en général dans le logement de l'élément fixe.

•Une (ou plusieurs) lèvre(s) de ce joint est (sont) en contact avec le solide en rotation.

•Le frottement engendré par ce contact consomme une certaine quantité d'énergie (plus importante pour les joints à
contact axial).

•Une rectification des surfaces portantes et une grande dureté superficielle sont
nécessaires pour augmenter la durée de vie du joint et de l'arbre tournant (ce dernier pouvant, dans certains cas, être
creusé par la lèvre du Joint).

•Les joints rotation sont spécifiques et ne peuvent, pour la plupart, assurer une
étanchéité dynamique de translation.
3.2 Étanchéité dynamique de rotation indirecte (EDRI)

Les Joints peuvent être classés en fonction de leur:


-Nature :
-A contact radial:
•fibre / feutre(étoffe de laine) / élastomère / élastomère + acier (cage, ressort...)
-A contact axial:
•métaux / métaux frittes / plastiques / matériau autolubrifiant

-Forme (section droite) :


•trapézoïdale (feutre) / trapézoïdale à lèvre (V. Ring) / globalement rectangulaire, avec lèvre(s) (joints à lèvre(s));

- Mode d'action :
• à contact radial / à contact axial
B.HERROU 76
3.2 Étanchéité dynamique de
rotation indirecte (EDRI)

3.2.1 Joints à contacts radial


Joint feutre (étoffe de laine)
L’efficacité de ces joints dépends de la coaxialité joint/arbre/logement. Un bon centrage
du couvercle recevant le joint par rapport à l’axe de l’arbre, conditionne l’existence d’une
pression également répartie de la lèvre du joint sur la périphérie de l’arbre. Cette
condition n’est pas à vérifier pour les joints à contact axial.

Joint feutre Joint à lèvre

B.HERROU 77
3.2 Étanchéité dynamique de
rotation indirecte (EDRI)
3.2.1.1 Critères de choix état de surface pour joint à lèvre

B.HERROU 78
3.2 Étanchéité dynamique de
rotation indirecte (EDRI)
Joint presse étoupe
3.2.1 Joints à contacts radial
Uniquement pour de faibles vitesses de rotation car
consommation d’énergie importante.

3.2.2 Joints à contacts axial : Défaut de coaxialité (arbre / logement)


accepté.

Joint Gulliver

B.HERROU 79
4. Étanchéité Dynamique de Translation
4.1 Étanchéité dynamique de translation directe (EDTD)
4.1.1 Avec jeu radial limité pour étanchéité des liquides
Dans ce cas, les surfaces de contact doivent :
- avoir une géométrie aussi parfaite que possible (circularité et cylindricité pour les
arbres et alésages, planéité pour les surfaces planes) ;

- avoir un état de surface résultant d'une rectification, parfois d'un rodage ;


- être l'objet d'un ajustement glissant aux tolérances serrées (de type H7g6) ;
- se déplacer l'une par rapport à l'autre selon une course c inférieure à la largeur L du
palier (c < L) Ceci pour éviter le pompage vers l'extérieur du fluide restant en contact
sur l'arbre ;

- fonctionner à température à peu près constante pour éviter les dilatations pouvant
transformer l'ajustement glissant en ajustement serré, ou au contraire, augmenter le
jeu, ce qui provoquerait des fuites ;
- bénéficier d'une lubrification dans certains cas.

Exemples: robinets / Distributeurs hydrauliques…


B.HERROU 80
4. Étanchéité Dynamique de Translation
4.1 Étanchéité dynamique de translation directe (EDTD)

4.1.2 Avec jeu pour étanchéité des liquides et gaz


Dans ce cas, il n'y a pas de contact solide entre les éléments. Pour empêcher le fluide
emprisonné dans le carter à la pression p > pa de sortir, une solution consiste à
détendre, sur la largeur / du palier, la pression p jusqu'à la pression pa.

Cela est possible en aménageant une succession de gorges, une perte de charge
importante existant entre deux gorges voisines. Ce principe, déjà décrit, est aussi mis
en oeuvre pour assurer l'étanchéité dynamique de rotation.
Les dispositions constructives adoptées diffèrent de celles proposées pour l'étanchéité
dynamique de rotation car aucun obstacle ne doit empêcher la translation.

B.HERROU 81
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.1 Étanchéité dynamique de translation directe (EDTD)


4.1.2 Avec jeu pour étanchéité des liquides et gaz
Parmi les réalisations possibles, on peut rencontrer :

un alésage rainure
un arbre portant des segments

Remarque:
C’est pareil lorsque on a un arbre rainure

B.HERROU 82
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2 Étanchéité dynamique de translation indirecte (EDTI)


Dans ce cas, l’étanchéité est assurée par la présence d’un joint monté le plus souvent sur
l’élément mobile.
• Une ou plusieurs lèvre(s) de ce joint est (sont) en contact avec l'autre élément.

• Le frottement engendré par ce contact consomme une certaine quantité d'énergie.

• Une rectification des surfaces portantes et une grande dureté superficielle sont nécessaires
pour augmenter la durée de vie du joint et des surfaces sur lesquelles il glisse.

• Les joints conçus pour assurer une étanchéité dynamique de translation sont
spécifiques et ne peuvent, pour la plupart, assurer une étanchéité dynamique de rotation

Les joints peuvent être classés en fonction de :


- Nature :
• élastomère ; • métal (segments) ; • fibres ;

- Forme (section droite) :


• torique ; • torique modifiée (avec lèvre(s)) ;

- Pour des raisons évidentes, tous les joints sont à contact radial.
B.HERROU 83
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Problème particulier de l'extrusion
Quand la pression exercée unilatéralement sur le joint tend à le déformer, comme
l'indique la figure ci dessous, on parle de phénomène d'extrusion. L'extrusion conduit
rapidement le Joint à sa destruction. Ce phénomène peut être évité en adoptant des
tolérances dimensionnelles dans l'ajustement 1/2 fonction de Hp-Bp.

B.HERROU 84
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Problème particulier de l'extrusion
pour éviter ce phénomène, il est recommandé de respecter les indications suivantes:

B.HERROU 85
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Problème particulier de l'extrusion

Pour Dp > 20 MPa, l'utilisation de bagues antiextrusion. évite un ajustement 1/2 aux
intervalles de tolérances trop serré, qui compromettraient la mobilité relative. Par
ailleurs, un jeu radial minimal doit être respecté (figci dessus)
- pour permettre une lubrification hydrodynamique ;
- pour éviter l'existence d'une "pression de remorque» trop importante.

B.HERROU 86
4. Étanchéité Dynamique de Translation
4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables
Pression de remorque:
Lorsque les tolérances de l'ajustement du guidage sont très serrées, le mouvement
développe, dans l'espace de largeur ; comprise entre le fluide et le Joint, une pression
hydrodynamique. Cette dernière. dite «de remorque», dépend de la pression Hp, de la
viscosité dynamique μ du fluide, du jeu radial J, de la vitesse linéaire v et de la largeur de
l'espace L. Pr=Hp+(6.μ.L.v)/J²
Le graphe ci dessous fait apparaître une pression locale de remorque élevée prB pouvant
engendrer l'éclatement du joint. Cette éventualité doit être prise en considération lors du choix
du joint d’étanchéité

B.HERROU 87
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Pression de remorque:
Pour éviter une destruction anticipée du joint, il est nécessaire de prévoir des
rainures de décharge pour permettre un équilibrage des pressions. Une disposition
constructive possible consiste à prévoir des bagues de guidage en matériaux de
synthèse, en forme de segments ouverts. Les ouvertures font alors office de rainure de décharge

B.HERROU 88
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Matériaux (élastomère; Thermoplastique/ Thermodur)

B.HERROU 89
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Vitesse de déplacement

La vitesse de déplacement se situe entre 0,1 et 0,5 m/s.


Dans certains cas particuliers, la vitesse de 1 m/s pourra être dépassée et le joint
adapté devrait être sélectionné après une série d'essais préalables.

La formation du film de lubrifiant et le frottement dépendent fortement de la vitesse.


Aux environs de 0,05 m/s, la force de frottement augmente énormément. Surtout en
haute température, le stick-slip risque d'apparaître.

Pour éviter le stick-slip, on utilisera un matériau comportant un faible facteur de


frottement (par exemple le PTFE).

B.HERROU 90
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Forme des joints

Joint quadring
Joint torique modifié

Joint torique

B.HERROU 91
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables


Cas particulier des soufflets à membrane

Le soufflet est un joint en élastomère déformable. Une extrémité est solidaire de


l'élément fixe tandis que l'autre, liée à l'élément mobile, en suit le mouvement. Ce
joint est, en général, étanche à la graisse qu'il contient, et aux poussières du milieu
extérieur

B.HERROU 92
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.2. Joints métalliques


Essentiellement dans les systèmes ou pompes à pistons, ces joints métalliques,
nommés segments, sont des anneaux élastiques ouverts pour permettre leur montage
dans les gorges du piston. La forme de la fente est généralement en sifflet. Pour
minimiser les fuites qui pourraient se produire à cet endroit, les fentes des trois ou
quatre segments montés sur le piston sont angulairement décalées sur la périphérie
du piston.

L'épaisseur e varie pour assurer une égale pression radiale p, du segment sur le
cylindre. Les deux ou trois segments placés dans les gorges supérieures du piston sont
les segments d'étanchéité. Le dernier, placé dans la gorge inférieure, est appelé
segment racleur car il empêche les remontées d'huile contenue dans le carter
inférieur.
Les sections droites des segments peuvent être de formes variées.

B.HERROU 93
4. Étanchéité Dynamique de Translation

4.2.2. Joints métalliques

Sections droites

B.HERROU 94
exercices
Exercice 1
Quand est ce que on utilise les joints suivant:
-joint torique
-joint à lèvres
-joint plat
-joint 4 lobes
-joint V ring
-joint métallique

Exercice 2
1-Donner certains exemples d’une étanchéité directes.
2-Donner des schémas correspondants.

B.HERROU 95
Chapitre 4

Transmission par liens flexibles


Roues de friction
Principe
• Deux roues cylindriques (ou coniques)
– en contact sur une génératrice,
Va
– soumises à un effort presseur F. R1
R2

F F
A
• Si l’une est motrice, elle peut grâce au
frottement généré, au niveau du N1 moteur
contact, transmettre une puissance à N2 récepteur
la roue réceptrice.

B.HERROU 97
Roues de friction
Rapport des vitesses

• En admettant que les deux roues roulent


sans glisser l’une sur l’autre, on peut écrire
l’égalité des vitesses linéaires au point A

• On en déduit que :
Va
R1
R2
N1 . R1 = N2 .R2
F F
A
d’où:
N1
N2 récepteur moteur
N1 / N2 = R2 / R1
Ni : vitesse de rotation de la roue i (tour/mn)
Ri : rayon de la roue i (i allant de 1 à 2)

B.HERROU 98
Roues de friction
couple transmissible

• transmis par l’effort tangentiel T qui agit sur le rayon R2


• Il s’écrit :
R
C = F . f. R2 T

F
sachant que: A

– f est le coefficient de frottement,


R2

– qu’à la limite du glissement, on peut écrire que l’effort


tangentiel T est le produit de l’effort presseur F par le
coefficient de frottement.

B.HERROU 99
Roues de friction
• On remarque qu’il est possible d’augmenter la
puissance transmissible en :

• augmentant l’effort F presseur entre les roues ;

• augmentant le coefficient de frottement f ;

• augmentant le rayon des roues ce qui, en général, n’est pas


intéressant.

B.HERROU 100
Roues de friction
Dispositions constructives
• choix des matériaux:
– matériaux ayant un coefficient de frottement important,
– le matériau le plus tendre est réservé à la roue motrice
pour éviter la formation de « creusures » lors des
démarrages s’il se produit du glissement.

• principales utilisations,
– transmissions à faible puissance
– variateurs de vitesse

B.HERROU 101
Transmission par lien flexible
Principe
• le contact entre les deux arbres se fait au moyen d’un lien
flexible nécessitant d’assembler à chacun d’eux:
– une poulie motrice;
– une poulie réceptrice.
• l’entraînement se fait par adhérence :
– poulie motrice sur courroie
– courroie sur poulie réceptrice.
Brin tendu

R2 V
Poulie motrice 1

N2
N1

R1

Brin mou
Poulie réceptrice 2

B.HERROU 102
Transmission par lien flexible
Rapport des vitesses
• considérons le cas des courroies lisses et admettons que la
courroie s'enroule sans glisser sur les poulies.
– On peut alors écrire que les vitesses linéaires à la périphérie des
poulies (V1 et V2) sont égales.
– Sachant que l’on peut écrire ces vitesses sous la forme : V = R  , et
en remplaçant  par 2N/60, on obtient la relation suivante :

N1 . R1 = N2 . R2

• Soit: N 2 R1

N1 R2
B.HERROU 103
exercice
Une roue de rayon R tourne avec une vitesse de
rotation N(tr/mn) et avec une vitesse
angulaire w (rd/s).
1-calculer w en fonction de N;
2-calculer la fréquence de rotation f de la roue.

B.HERROU 104
Transmission par lien flexible
Couple transmissible

• Le couple est transmis par la Fn


différence de tension entre les deux T
brins de la courroie. Ft


Soit C1 le couple transmis par la poulie
motrice : R1
t

C1 = (T – t) R1

• Les tensions T et t proviennent de la


tension de pose T0 nécessaire à R2
T0
assurer l’entraînement au démarrage,
on a : 2- 

T0 R1
T + t = 2 T0

B.HERROU 105
Transmission par lien flexible

• La différence entre T et t est due à l’adhérence de


la courroie sur les poulies,
• cette adhérence dépend:
– du coefficient de frottement courroie/poulie: f Fn
– et de l’angle d’enroulement minimum (en général T
sur la petite poulie). Ft


• On a alors la relation :
t R1

T = t e fα

• avec α angle d’enroulement minimum exprimé en


radians.

B.HERROU 106
Transmission par lien flexible
• On remarque que pour une fréquence de
rotation donnée, la puissance transmissible
dépend :

– de la tension de pose ;
– du coefficient de frottement courroie/poulies ;
– de l’angle minimum d’enroulement.

B.HERROU 107
Type de courroies
Courroie plate Simple, silencieuse, convient pour de
grandes vitesses et des puissances
moyennes

Courroie Bonne adhérence, convient pour


trapézoïdale transmettre de fortes puissances.

Courroie poly Excellente adhérence, permet la


«V» transmission de puissances
importantes

Courroie ronde Réservé à de petits mécanismes avec


de faibles puissances

B.HERROU 108
compositions des courroies
• Les courroies ne sont
généralement pas constituées
d’un seul matériau,

• sauf pour les courroies rondes qui


sont très souvent un tore en
caoutchouc synthétique.

B.HERROU 109
tension de pose

• deux grands principes sont


appliqués:

– Augmentation de l’entraxe Δ
entre les poulies

– Utilisation d’un galet


tendeur (souvent galet
enrouleur)

B.HERROU 110
Augmentation de l’angle
d’enroulement
Le galet enrouleur est
toujours placé sur le brin
mou et sur l’extérieur de la
courroie,
il permet l’augmentation de
l’angle α sur la petite poulie,
donc l’augmentation de la
différence entre les deux
tensions T et t.

B.HERROU 111
Inversion du sens de rotation
• On croise la courroie entre les
deux poulies
• Cette solution ne convient que
pour des courroies plates car il
faut croiser les deux brins, donc
utiliser la courroie sur ses deux
faces.
• Au croisement, les deux brins de
courroie frottent,
• cette solution ne convient que
pour des
– vitesses faibles
– un entraxe suffisant.

B.HERROU 112
Poulies courroies
Courroie : lien flexible destiné à assurer une transmission de puissance entre un arbre moteur
et un arbre récepteur dont les axes peuvent occuper diverses positions relatives.

Hypothèses
Les équations régissant les systèmes poulies courroies sont basées sur 3 hypothèses:
· La courroie est inextensible : en pratique, les courroies sont armées avec une tresse métallique.
· La courroie reste tendue: il faut prévoir un tendeur soit sur la courroie, soit prévoir un réglage
sur une des deux poulies (modifier l’entraxe).
· Il y a non glissement entre la courroie et les poulies : en pratique, choisir des
courroies crantées (on parle de courroie synchrone).

B.HERROU 113
Rapport de transmission

Sur la Figure , voici la relation liant les couples et les vitesses de rotation :

w2/3 / w1/3 = C1/C2 = d1/d2

avec :
· wi/3 : vitesse de rotation de la pièce i par rapport au bâti 3.
· Ci : couple exercé par/sur la pièce i
· di : diamètre primitif de la poulie i

B.HERROU 114
exercice
• Une poulie motrice de diamètre 20 entraine
une poulie réceptrice de diamètre 10 par
l’intermédiaire d’une courroie avec un couple
motrice de 5 KNm.
1- quelle type de courroie faut il utiliser?
2- calculer le couple exercé sur la poulie
réceptrice.

B.HERROU 115
Longueur de la courroie
La longueur totale de la courroie est donnée par :
L = 2.BC + AB +CD
L’angle β est donné par :

Sin β= EF/a ⇒ β= sinˉ¹(d1-d2)/2a

La longueur BC est donnée par :


BC= a.cosβ
La longueur AB est donnée par :
AB =ᴨd1/2 +2βd1/2 = d1(ᴨ/2 +β)

De même la longueur CD est donnée par :


CD= ᴨd2/2 -2βd2/2 = d2(ᴨ/2 -β)
Le nombre de dents de la courroie est donné par :

Z = L/p, p étant le pas.

B.HERROU 116
Normalisation des courroies
Il existe 4 types de courroies (classées par ordre de performance) : CTD, T/AT, HTD, et les
courroies hautes performances (GT2). La résistance est accrue selon les matériaux de la courroie
(polymère, polyuréthane), de l’armature (fibre de verre, acier, kevlar…) et surtout du profil de la
denture (arrondi, trapézoïdal…) .

Notez que les courroies les plus rigides présentent un diamètre d'enroulement minimum qui est
relativement important, ce qui bride leur utilisation dans les petits mécanismes.

B.HERROU 117
Transmission par lien flexible et par
obstacle
• Courroies crantées ou synchrones

– Elles sont munies de dents engrenant avec les


poulies crantées.
– flasques sur l’une des poulies pour éviter le
glissement axial de la courroie.
– Le rapport des vitesses s'écrit en fonction des
nombres de dents Z des poulies :

N1.Z1 = N2.Z2

B.HERROU 118
Transmission par lien flexible et par
obstacle
Transmission par chaînes

• La courroie est remplacée par un


ensemble de maillons généralement en chaine

acier qui engrènent avec des roues


dentés.
• rapport des vitesses en fonction du roue

nombre de dents des roues :

N1.Z1 = N2.Z2

B.HERROU 119
Roue dentée à chaîne
Elles peuvent être utilisées comme systèmes de transmission, dans un
treuil (comme un câble) ou une moto (comme une courroie). Elles
peuvent aussi être utilisées comme des cordes pour délimiter des zones
; dans ce cas elles sont généralement en plastique et leur résistance est
faible.

B.HERROU 120
Transmission par lien flexible et par
obstacle

• avantages :
– transmissions de couples très importants.
• inconvénients majeurs:
– marche bruyante ;
– nécessité de lubrifier.

B.HERROU 121
Transmission par lien flexible et par obstacle

Principaux constituants

Fermeture de la
chaîne

B.HERROU 122
Chapitre 5

Transmission de puissance avec transformation


de mouvement

B.HERROU 123
1) Introduction
Définition Transmission de puissance avec transformation
de mouvement :
Transmission d’une force mécanique avec modification du
mouvement de départ
Rapport de réduction :
Rapport des vitesses d’entrée et de sortie de la transmission
vitesse du mouvement de sortie
vitesse du mouvement d’entrée
Dans notre quotidien, il existe de types de mouvements :
Les mouvements de translation
Les mouvements de rotation 1
2
B.HERROU 124
4
Transmission de mouvement

Mouvement d’entrée : Rotation


Mouvement de sortie : Rotation

Mouvement d’entrée : Rotation/Translation


1
Mouvement de sortie : Translation/Rotation 2
B.HERROU 125
5
2) Transmission sans changer le type de
mouvement
Entrée : rotation Sortie : rotation

Croix de malte

B.HERROU 126
Croix de malte

Etapes de fonctionnement quatre temps


de la projection cinématographique
La croix de malte est un dispositif mécanique permettant de
transformer un mouvement de rotation continu en une rotation
saccadée . Il est notamment utilisé dans les projecteurs de
cinéma pour l'avance de la pellicule qui doit s'arrêter à chaque
Image devant la lampe. B.HERROU 127
3) Transmission en changeant le type de mouvem

Entrée : Rotation Sortie : Translation

entrée sortie

Système Pignon-Crémaillère

Système Vis / Ecrou

Système Bielle / Manivelle


1
Système Excentrique/Came 2
B.HERROU 128
8
Pignon-Crémaillère

Le pignon et la crémaillère portent des dents qui engrènent entres elles.

Si l’axe du pignon est fixe, par rapport au bâti, la crémaillère avance


de :
L= π.D.n
avec :
- D est le diamètre du pignon
- n est le nombre de tours du pignon
B.HERROU 129
pignon-cremaillere

Le principe pignon-crémaillère est simple, mais


comme pour le principe vis-écrou, on doit
inverser le mouvement de rotation pour
ramener le solide animé du mouvement de
translation en position initiale lorsque celui-ci
arrive en fin de course.
Le principe est réversible sans contrainte
particulière.
La course (ou débattement) du solide animé du
mouvement de translation dépend de l'angle de
rotation du pignon moteur et de son diamètre
primitif.
Un engrènement correct suppose un guidage
en translation de la crémaillère conforme au

modèle de liaison glissière.

B.HERROU 130
exercice
Une crémaillère est actionnée par un pignon de
diamètre 50 pour transformer la vitesse de rotation
de pignon en une translation de la crémaillère.
Calculer la longueur de déplacement de la crémaillère
sachant que le pignon est tournée d’un angle égale
à 3Pi/2.

B.HERROU 131
Vis-Ecrou

Si l’on provoque la rotation de la vis, celle-ci se déplace en translation


suivant son axe.
Le système vis/écrou est souvent utilisé pour transformer une rotation en
translation.
Quand la vis comporte un filet et fait N tours, l’écrou avance de N fois le pas de
la vis.

B.HERROU 132
Bielle-Manivelle
Le système bielle-manivelle permet de
transformer un mouvement de rotation

en un mouvement de translation.
Il est constitué d’un vilebrequin, une
bielle et d’un piston.
L’amplitude du mouvement du piston
(course) est égale au double de
l’excentration du vilebrequin :
c=2×e
Bielle Piston

Vilebrequin
Utilisations: trains à vapeur, moteur à explosion, essuies glaces de voiture nettoyeur haute
pression, etc....
B.HERROU 133
133
Bielle manivelle

Le système bielle-manivelle est un modèle de mécanisme qui doit son nom aux 2 pièces qui le
caractérisent. La manivelle est une pièce entraînée en rotation sur laquelle est lié la bielle par
une liaison pivot. L’autre extrémité de la bielle est généralement reliée à une pièce guidée
linéairement appelée l’oscillateur (par exemple un piston).

Ce système est utilisé


dans les moteurs à
explosions, à vapeur, les
Pompes et compresseurs

B.HERROU 134
Bielle manivelle

Le mouvement de rotation continu du moteur


permet d'obtenir en sortie un mouvement
alternatif de translation.
Ce principe sert de base à la conception de
pompes, de compresseurs, de presses…
Il est réversible (grâce à l'inertie des pièces en
mouvement) et devient alors très utilisé comme
mécanisme de transformation de mouvement
des moteurs à explosion (la translation des
pistons se transformant en rotation du

vilebrequin).

B.HERROU 135
Bielle manivelle
Mise en équations
La position de l’oscillateur y=OB=f(θ)
La longueur de la bielle est donnée par L=AB
La rayon de la manivelle est donnée par R=OA
L’orientation de la manivelle est donnée par
l’angle θ.
Dans le triangle OAH, on écrit le théorème d’Al-
Kashi :

AB² = OA² +OB² - 2.OA.OB.cos(90- θ) B.HERROU

L² = R² + y² - 2.R.y.sin(θ )
y² - 2.R.y.sin(θ ) + R² - L² = 0
C’est une équation du second degré :
D = 4.R².sin ² θ - 4R² + 4L² = -4R².cos ² θ + 4L²

136
Bielle manivelle
On obtient le couple de solutions :

y = Rsin θ ± L² - R².cos² θ

En dérivant cette équation, on obtient le système différentiel suivant :

Ay΄= Bθ΄

avec A = L² - R².cos ² θ et B = Rcos θ ( L² - R².cos² θ ± Rsin θ )

B.HERROU 137
Excentrique-Came
Un excentrique est un mécanisme provoquant un mouvement de rapprochement ou
d'éloignement par rapport à l'axe de rotation d'une pièce.

L'excentrique à came est un système constitué de deux objets, l'un menant, nommé
« came », constitué d'un solide généralement en rotation, et l'autre animé d'un
mouvement alternatif de translation, contraint par le solide menant.

La came transforme un mouvement de rotation en mouvement de translation.


138
138
Cames-suiveurs

Une came est une pièce tournante, généralement disque non circulaire à saillie ou
encoche, servant à transformer un mouvement de rotation en un mouvement de
translation. La pièce en contact avec le profil de la came, le suiveur, est alors mise en
mouvement. Le suiveur est généralement maintenu en contact par un ressort.

Ce type de mécanisme permet de créer des mouvements linéaires complexes. Lorsque plusieurs
cames sont montées sur le même arbre, on appelle cette pièce un arbre à came.

B.HERROU 139
came-poussoir

Soit s l'espace parcouru par le solide animé du


mouvement de translation, le principe came-
poussoir se justifie lorsque la loi s = f (θ) se
présente selon une courbe non linéaire mais
toujours périodique.
Contrairement aux autres principes, le
principe came-poussoir n'est pas réversible.
Une came est une pièce avec un contour de
rayon variable par rapport à son axe de
rotation, sur laquelle prend appui un poussoir.
Celui-ci subit un mouvement de translation
généré par le mouvement de la came.
Un ressort est souvent nécessaire pour
vaincre l'inertie du poussoir et maintenir ainsi

son contact avec la came.

B.HERROU 140
exercice
Un arbre à came transforme le mouvement de
rotation de la came en un mouvement de
translation de poussoir. La came dispose d’un
excentrique de 30 mm.
1-Expliquer le phénomène par un dessin
2-Calculer la course de poussoir.

B.HERROU 141
Chapitre 6

Transmission de puissance sans transformation


de mouvement

B.Herrou 142
B.HERROU 142
Définition – Principe

• Transmission : Dispositif mécanique qui permet de transmettre


un mouvement d’une pièce à une autre

143 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence

 La Roue de Friction
 Transmission à faible puissance

 Principe : Deux roues cylindriques sont en contact, sur une


génératrice, le frottement au contact des deux roues permet de
transmette une puissance de la roue motrice vers la roue réceptrice.

144 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
 La Poulie
 Utilisée pour le déplacement de charges
 Conservation du travail au sein du système
 Démultiplication de la force

145 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence

 La Courroie

 But du système :
 Un système de poulies courroies permet de transmettre un mouvement de
rotation entre deux arbres distants ce mode de transmission est beaucoup
utilisé dans l’automobile.

146 B.HERROU
Poulie-courroie

La vitesse de rotation dépend du rapport des diamètres des poulies. Le sens de rotation est le
même pour les deux poulies.

Elle est composée de deux poulies et une courroie (et parfois un galet
tendeur). Le profil d'une poulie dépend de la courroie utilisée. Avec une
courroie synchrone, qui est dentée, la poulie est elle aussi dentée. Les poulies
pour les courroies synchrones peuvent se présenter sans ou avec un (ou deux)
flasque(s) pour maintenir la courroie.

B.HERROU 147
Transmission par friction ou par adhérence
Les différents types de courroies :

Nom Lisse Ronde Trapézoïdale Dentée Crantée

Forme

148 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
 La Courroie
 Demande peu d’entretien
 Emission d’un sifflement lors de l’usure

149 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence

Les intérêts et les inconvénients de ce système :

Les intérêts :
- Permet d’avoir plusieurs arbres récepteurs
- Vitesse élevée possible (pour les courroies crantées)
- Précision (en fonction du type de courroie)
- Puissance importante (pour les courroies crantées)
- Montage économique et maintenance aisée
- Amortir les chocs et les vibrations (augmente la durée de vie des organes du moteur)
- Fonctionnement silencieux
- Prix faible
- Mais casse sans prévenir et dur moins longtemps qu’une chaine

150 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
Les différents types de montages :

151 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
Comparaison des chaines avec les courroies:

•Présentent des durées de vie plus élevées


• Supportent des forces de tensions plus élevées.
•Supportent des conditions de travail plus rudes (température plus élevées…).
•Il n’est pas nécessaire d’imposer une tension initiale pour obtenir l’adhérence, ce
qui diminue l’effort.
• Tournent moins vite.
• Nécessite une lubrification.
• Plus bruyantes

152 B.HERROU
Rendement

• Objectif : limiter les pertes

153 B.HERROU
exercice
1-Calculer le travail nécessaire au déplacement
d’un solide S d’une longueur L par
l’intermédiaire d’une force F.
2-Démontrer que la puissance de déplacement
d’une pièce par une force F avec une vitesse V
est égale à P=F.V

B.HERROU 154
Chapitre 7

les joints de transmission

B.HERROU 155
Effets
Les fonctions
d’une force
mécaniques complexes Menu

Les mécanismes de transmission du mouvement

La transmission de mouvement est la communication d’un même


mouvement d’un organe à un autre, avec variation possible de
la vitesse.

Poulies et courroie Engrenages

Roues de friction Chaîne et roues dentées

B.HERROU 156
Effets
Les fonctions
d’une force
mécaniques complexes Menu

Les mécanismes de transformation du mouvement

La transformation du mouvement est une action mécanique qui change la nature du


mouvement, c’est-à-dire que le mouvement de rotation est transformé en mouvement
de translation, et vice-versa.

Bielle et manivelle Pignon et crémaillère

Vis et écrou

Came et galet

B.HERROU 157
Effets
La schématisation
d’une force Les symboles X Menu

B.HERROU 158
JOINTS DE TRANSMISSION

La transmission sous des angles variables peut être assurée


par:
- des joints élastiques à déformation (flector)

- des joints simples de cardan

- des joints homocinétiques

B.HERROU 159
JOINTS DE TRANSMISSION

Joint flector

 Si l’angle formé entre les arbres est faible,


On peut utiliser un joint basé sur la déformation d’un
anneau élastique « flector ».

 Aujourd’hui les valeurs de couple


moteur atteintes rendent impossible
l’utilisation de flector pour la transmission
.

 Ceux ci sont encore utilisés pour les


directions.

B.HERROU 160
JOINTS DE TRANSMISSION

croisillon
Joint de cardan

arbre

A 
B

Vitesse de A Rotation
rotation

B
180° 360°
L’arbre « A » étant animé d’un mouvement de rotation uniforme,
l’arbre « B » aura un mouvement accéléré et retardé deux fois
par tour.
L’amplitude du mouvement croit avec l’angle «  » des deux arbres.
Ce n’est pas un joint homocinétique

B.HERROU 161
JOINTS DE TRANSMISSION

Joint de cardan

 L’utilisation de deux joints de cardan permet de rendre la


transmission homocinétique.

 Si au cours des débattements, les angles


B
« A » et « B » restent égaux alors, seul
l’arbre intermédiaire reste animé d’un
mouvement saccadé.

B.HERROU 162
JOINTS HOMOCINETIQUES

Joint double de cardan

 Ce joint se compose de deux cardans reliés par


arbre réduit au un
intermédiaire minimum.

Arbre
intermédiaire

B.HERROU 163
JOINTS HOMOCINETIQUES

Joint tripode

 Les joints tripodes sont des joints qui peuvent


permettre une variation de la
longueur de la transmission.

B.HERROU 164
JOINTS HOMOCINETIQUES

Joint à billes

Weiss
Joint homocinétique coulissant (faiblement) à
quatre billes.

Lobro
Joint homocinétique à six billes. Utilisé
coté roue.

B.HERROU 165
Homocinétique

Adj. Mécanique. Ce dit d’une liaison entre deux arbres,


assurant une transmission régulière des
vitesses, même si les deux arbres ne sont
pas en ligne.

B.HERROU 166
accouplement :

CLASSIFICATION
On trouve 3 types d'accouplement :

-Sans glissement et non débrayables :


-ACCOUPLEMENTS FLEXIBLES
-JOINTS MÉCANIQUES ARTICULÉS
-LIMITEURS DE COUPLE

-sans glissement* et avec débrayage** : EMBRAYAGES


-glissement possible : COUPLEURS

B.HERROU 167
Embrayage

Embrayage par obstacle

•Ils sont aussi appelés embrayages brusques et se


présentent sous différentes formes :
1)à griffes : suivant le contexte d’utilisation, les
griffes peuvent avoir des formes différentes.

Un seul sens de marche Deux sens de marche

B.HERROU 168
Embrayage

à verrou

B.HERROU 169
Embrayage par friction

•La liaison doit être progressive pour éviter les chocs et donc préserver les pièces.
1)les pièces principales constituant un embrayage par friction sont :
-les surfaces de friction qui peuvent être :

1)cylindriques
1)planes 1)coniques

B.HERROU 170
Embrayage par friction
elles sont souvent constituées de garniture en ferrodo (matière de composition armée de fibres
)
le coefficient de frottement ferrodo sur fonte varie entre 0,25 et 0,5 suivant les conditions
d’humidité et de propreté.
les garnitures peuvent être collées ou rivetées sur le support.

B.HERROU 171
Embrayage par friction

l’élément presseur permet d’obtenir une pression p suffisante entre les surfaces frottantes
lorsque le mécanisme est en position embrayé de manière à transmettre ce couple nécessaire
à la transmission. L’effort presseur est souvent généré par la présence de ressorts, de vérin
hydraulique ou pneumatique, …

le système de commande peut permettre, suivant les cas :


-Le débrayage. Le mécanisme est alors embrayé au repos. C’est souvent un ressort dans
ce cas qui provoque l’effort presseur, comme sur les automobiles courantes.
-L’embrayage. Le mécanisme est alors débrayé au repos. C’est le cas des treuils.
-L’embrayage ou le débrayage. Il faudra agir sur la commande pour changer l’état de
l’embraye.

La commande peut être mécanique, hydraulique, pneumatique, électrique.


La liaison entre pièces de friction et arbre de transmission est une glissière de manière à
permettre l’isolement de l’entrée et la sortie.

B.HERROU 172
Embrayage

Le disque moteur étant animé d'un


mouvement de rotation permanent, l'élément
presseur permet l'entraînement en rotation du
disque récepteur par adhérence (par friction).
La manœuvre de débrayage désolidarise les 2
disques, permettant de ce fait de contrôler
pleinement l'organe récepteur sans
intervention sur l'organe moteur (gain de
temps, économie d'énergie et sécurité
améliorée).
Les disques sont réalisés en 2 parties : une
structure support rigide (métallique) assurant
la bonne géométrie du disque et une surface
rapportée (appelée garniture, rivetée ou collée
sur la structure métallique), de matériau
assurant un bon coefficient de frottement avec
l'élément voisin
Variantes : embrayage centrifuge, embrayage
multidisque

B.HERROU 173
exemples :embrayage simple multidisques à commande manuelle

CONSTRUCTION :
Cet appareil se compose de deux parties principales:
·La partie 1 ou noyau sur la denture duquel coulissent les disques
intérieurs 3. Un manchon de commande 4 solidaire du noyau par la
clavette 5 agit sur trois leviers de commande 6.
·La partie 2 qui est la cloche liée aux disques extérieurs 7.
FONCTIONNEMENT:
L'action sur le collier de manœuvre 8 déplace le manchon de commande
4 vers le jeu de disques. Les trois leviers de commande 6 basculent en
comprimant le jeu de disques. En fin de course du manchon de
commande 4, les trois leviers de commande 6 sont déformés
élastiquement en fonction du positionnement correct de l’écrou de
réglage 9. Dans cette position, le manchon de commande 4 et son collier
de manœuvre 8 sont verrouillés. Il n'est plus nécessaire d'exercer une
poussée sur le collier de manœuvre 8. Le couple moteur ou de freinage
est transmis. Pour débrayer ou « défreiner », il suffit d'agir sur le collier
de manœuvre 8 dans le sens opposé. Lorsque le manchon de
commande 4 est en « position arrière», les leviers de commande 6 sont
basculés complètement, libérant les disques. Les disques sont
maintenus écartés par les rondelles-ressorts 10.
B.HERROU 174
Accouplements rigides
Ce type de liaison consiste à lier de façon rigide les deux arbres d’un système.
Généralement, une pièce intermédiaire crée la liaison. Il existe de nombreux montages:
-vis de pression,
-serrage par mâchoires,
-montage en force,
-clavetage …

accouplement rigide: serrage accouplement rigide : serrage par vis de


par mâchoires pression

B.HERROU 175
Accouplements rigides

vue éclatée d’un assemblage par clavetage

Remarque:
Le principal inconvénient des accouplements rigides est qu’ils ne tolèrent pas de défaut
d’alignement entre les arbres.

B.HERROU 176
Accouplements semi-élastiques

Accouplements semi-élastiques
Il existe des accouplements dits « semi élastiques » qui permettent de rattraper de
petits défauts d’alignement (typiquement les défauts d’usinage). Ces accouplements sont
généralement constitués de deux parties rigides solidaires des arbres et d’une partie légèrement
flexible qui rattrape les défauts d’alignement.

accouplements Bendi-Flex et C-Flex

B.HERROU 177
Accouplements semi-élastiques
Il existe une multitude d’accouplements de ce type. Les critères devant être pris en
compte lors du choix sont :
le prix, l’encombrement, la vitesse de rotation maximum,
le désalignement angulaire, le désalignement axial et radial
et la durée de vie.

Ces accouplements présentent généralement d’excellentes propriétés homocinétiques.


C'est-à-dire que le mouvement de l’arbre de sortie est fidèle au mouvement de l’arbre moteur.

Homocinétique: se dit d'une liaison qui permet à deux arbres, même non alignés, de conserver
une vitesse de rotation identique.

B.HERROU 178
Accouplements élastiques

Basés sur le même principe que les accouplements semi-élastiques, ceux-ci


supportent des désalignements plus importants mais ne conservent pas les propriétés
homocinétiques. Sur l’exemple ci-dessous, on devine facilement un retard entre le mouvement
des deux arbres. Ce retard est dû à la torsion de la partie flexible.

accouplement P-Flex.

B.HERROU 179
Accouplements articulés
Cette dernière famille d’accouplements permet de corriger des défauts d’alignement très
importants. L’utilisation de pièces en mouvement dans les articulations présentent deux
inconvénients :
-l’usure des pièces
-et le coût de fabrication.
On retrouve 3 types d’accouplements articulés :
-Accouplements Oldham
-joints de Cardan
-Double joints de Cardan
Accouplements Oldham
Un accouplement Oldham est constitué de 3 pièces :
· 2 bagues solidaires des arbres
· 1 patin lié aux bagues par deux liaisons prismatiques
La double liaison prismatique permet au patin de voyager dans un plan perpendiculaire aux
arbres tout en transmettant les couples.

B.HERROU 180
Joints de Cardan

Un joint de Cardan est constitué de fourchettes (en bleu) liées rigidement aux arbres et d’un
croisillon (en rouge) lié en liaisons pivots avec les fourchettes.

Ce type de liaison accepte des angles importants entre l’arbre moteur et l’arbre de sortie. Cet
angle est appelé angle de brisure. L’angle de brisure maximum théorique d’un joint de cardan
est de 45°. Ce type de liaison n’est pas homocinétique.

B.HERROU 181
Double joints de Cardan

Pour rendre le système homocinétique, il est possible de combiner deux joints de


Cardan à condition de les déphaser.
Soit la fonction qui lie la vitesse de l’arbre moteur et la vitesse de l’arbre de sortie dans un seul
joint de Cardan : ( ) s m w = F w . L’ajout du second joint permet d’obtenir la relation suivante: s
m m w = F-1(F(w )) =w . Le système redevient homocinétique

B.HERROU 182
Accouplement avec changement de vitesse à axes parallèles
Roues de friction
Le principe consiste à presser les roues l'une contre l'autre, c'est le frottement qui en assure la
liaison (exemples : la dynamo, le Solex).

Rapport de transmission : c’est un coefficient i sans unité qui lie les vitesses
d’entrée et de sortie d’une transmission avec changement de vitesse défini par la relation
suivante :
i=Wsortie/Wentrée (rad /s / rad /s)
Dans le cas des roues de friction :
i= D2/D1

B.HERROU 183
exercice
1- quel est le rôle des joints de transmission?
2-Donner trois exemples de transmission rigide
3- quel est le rôle des joints Oldham?
4- quel est le rôle des joints de Cardan?
5- quel est le rôle des doubles joints de Cardan?

B.HERROU 184
Chapitre 8

La transmission de mouvement par


engrenages
1-GENERALITES:

Un engrenage est un mécanisme constitué de deux roues dentées mobiles autour d'axes de position
relative invariable.

Une des roue entraîne l'autre par l'action de dents successivement en contact.

PIGNON

La plus petite des roues est appelée PIGNON et ROUE

la plus grande ROUE.

La position relative des axes permet de distinguer:

* les engrenages à axes parallèles à denture droite ou à denture


hélicoïdale.
* les engrenages à axes concourants (engrenages coniques).
* les engrenages gauches, les axes ne sont pas dans le même plan (roue et vis
sans fin).

B.HERROU 186
2-FONCTION - PRINCIPE:

Transmettre la puissance entre deux arbres rapprochés avec modification du couple transmis et de la
vitesse de rotation.
Le rapport des vitesses est rigoureux et constant,le couple transmis peut être important.

Arbre d’entrée Arbre de sortie


e:vitesse d’entrée Engrenage s:vitesse de sortie
Ce:couple d’entrée rapport de réduction: r Cs:couple de sortie

Dans une transmission par engrenage, on a une


transmission de puissance par obstacle. C’est à
dire par contact direct et successif des dents du
pignon et de la roue.

B.HERROU 187
3-LE MODULE:

Pour assurer la transmission , les pas du pignon et de la roue doivent être identiques donc:

pas 1 = pas 2 = pas = p


Pignon 1
Z1 dents

Soit d1, le diamètre primitif du pignon.

Soit d2, le diamètre primitif de la roue. Roue 2


Z2 dents d1
On a:

π × d1 = p × Z1 = périmètre du cercle primitif de


la roue
p d2
Donc d1   Z1

p
Le rapport 
est appelé module de l’engrenage,
p
Il est noté: m=

On a donc : d1 = m × Z1 et d2= m × Z2 d=m×Z


B.HERROU 188
3-LE MODULE:

Le module est défini parmi des valeurs normalisées.

Il sera déterminé en fonction de la puissance à transmettre et de la résistance du matériau


constituant la denture.

Pour un même diamètre primitif d, les dimensions de la denture ainsi que le nombre de dents, varient
en fonction du module.

d=m×Z

B.HERROU 189
exercice
Un pignon de diamètre 100 et de pas égal à 10
doit transmettre le mouvement à une roue
dentée de diamètre d2 et de nombre de dent
Z2.
1- Calculer le module m de pignon.
2- Calculer Z2 sachant que d2= 400.
3-Conclure
4- par quoi est caractérisée la roue dentée.
B.HERROU 190
4-RAPPORT DE REDUCTION:
On s’aperçoit que la roue rouge tourne moins vite que le pignon gris.

Un élément essentiel d’une transmission par engrenage est le rapport des vitesses de rotation, appelé
rapport de transmission r

ωs = vitesse de rotation de la sortie en radian par seconde

ωe = vitesse de rotation de l’entrée en radian par seconde s N


r  s
Ns = vitesse de rotation de la sortie en tour par minute e Ne
Ne = vitesse de rotation de l’entrée en tour par minute

Remarque:
Le signe «– » proviens du fait que le pignon et la
roue tournent ici dans des sens opposés.

B.HERROU 191
5-LES ENGRENAGES CYLINDRIQUES A DENTURE DROITE:

Caractéristiques de la denture:
Diamètre primitif: d = m.Z
pas: p = π.m
saillie: ha = m
creux: hf = 1,25.m
hauteur: h = ha + hf = 2,25.m
diamètre de tête: da = d + 2.m
diamètre de pied: df = d - 2,5.m
largeur denture: b = k . m
(avec 7<k<12)

Représentation:

B.HERROU 192
6-LES ENGRENAGES CYLINDRIQUES A DENTURE HELICOIDALE:

De même usage que les précédents, ils sont très utilisés en transmission de puissance. Les dents des roues
sont inclinées par rapport à l'axe de rotation des deux arbres.

A taille égale, ils sont plus performants que les précédents pour transmettre puissance et couple. Du
fait d'une meilleure progressivité et continuité de l'engrènement, ils sont aussi plus silencieux.

B.HERROU 193
6-LES ENGRENAGES CYLINDRIQUES A DENTURE HELICOIDALE:

Caractéristiques de la denture:

Pas réel : Pn = π . mn = pt . cos B


Pas apparent: Pt = π . mt
Module réel: mn = pn / π
Module apparent: mt = mn / cosB
Diamètre primitif: d = mt . Z
saillie: ha = mn
creux: hf = 1,25.mn
hauteur: h = ha + hf = 2,25.mn
diamètre de tête: da = d + 2.mn
diamètre de pied: df = d - 2,5.mn

Représentation

B.HERROU 194
exercice
Un engrenage cylindrique à denture hélicoïdale d’angle égal à
30° est composée de deux roues dentées de pas apparent 2
et de nombre de dent égal à Z1=200 et animée d’une
vitesse égale à 1400 tr/mn. la roue 2 a un nombre de dents
Z2= 100.
1-calculer le module apparent d’engrenage
2-calculer le pas réel et le module réel de l’engrenage
3-calculer la saillie et le creux de la roue
4-calculer la hauteur d’engrenage
5-calculer le diamètre de la tète et de pied de la roue
6-calculer la vitesse de rotation de la roue 2
B.HERROU 195
L-LES ENGRENAGES INTERIEURS:

Ce type d’engrenage peut être à denture droite ou hélicoïdale. Dans ce cas, on ne parle pas de pignon et
de roue mais de pignon et de couronne.

Il est important de remarquer que le pignon et la couronne tournent dans le même sens.

B.HERROU 196
8-LES ENGRENAGES CONIQUES:

Leurs dents sont taillées dans des surfaces coniques. Ils


sont utilisés pour transmettre le mouvement entre des
arbres concourants, perpendiculaires ou non.

Leur denture peut être droite mais aussi hélicoïdale.

Pour un bon fonctionnement du couple conique, les


sommets des cônes doivent être confondus. Il faut
donc prévoir un montage permettant le réglage de la
position axiale de ces engrenages

B.HERROU 197
9-LES ROUES ET VIS SANS FIN:

L'une des roues ressemble à une vis (avec un ou


plusieurs filets) et l'autre à une roue à denture
hélicoïdale.
Habituellement c’est la vis qui est motrice.

On peut atteindre de très grands rapports de


réduction (plus de 100) mais le rendement est
faible.

En fonction de l'angle d'inclinaison d'hélice, le


système peut être irréversible.

Représentation

B.HERROU 198
10-ASSOCIATION DE REDUCTEURS:

Parfois, il est nécessaire d’associer plusieurs réducteurs entre eux.

Exemple:
Pe = Ce . ωe Pi = Ci . ωi Ps = Cs . ωs

P = Puissance en W
Réducteur à engrenages Réducteur à engrenages
C = Couple en N . M
Rapport r1, rendement η1 Rapport r2, rendement η2
Ω = vitesse de rotation rad/s

i s s s i
Par définition : r1  et r2  ; rapport global  r    d’où: r = r1 . r2
e i e i e

Pi Ps Ps Ps Pi
Par définition : 1  et 2  ; rendement global     d’où:
 η = η1 . η 2
Pe Pi Pe Pi Pe

B.HERROU 199
Chapitre 9

L’assemblage mécanique

B.HERROU 200
Liaison
On dit que deux pièces sont en liaison si elles sont en
contact par l’intermédiaire de surface(s) ou de
point(s).
Qu’il subsiste ou non un ou plusieurs degrés de liberté.
2-Liaison complete
• Lorsque deux pièces sont liées complètement, l’une
quelconque ne peut avoir aucun mouvement par
rapport à l’autre
– les six degrés de liberté sont éliminés,

B.HERROU 201
Assemblage complet ou partiel

Un assemblage peut être complet ou


partiel.
– assemblage complet: aucun mouvement
n’est possible entre les pièces
assemblées.
– assemblage partiel: une ou plusieurs
possibilités de mouvement existent
entre les pièces assemblées.
Assemblage démontable ou non démontable (permanent)

• assemblage démontable:
– Suppression de la liaison sans détérioration des
pièces ou des éléments liés.
• assemblage non démontable (permanent):
– La suppression de la liaison sans provoque la
détérioration des pièces ou des éléments liés.
B.HERROU 202
Assemblage élastique ou rigide
• assemblage élastique:
– le déplacement d’une pièce provoque la
déformation d’un élément élastique
(ressort, caoutchouc).
• assemblage rigide:
– n’est élastique dans aucune direction de
déplacement
Assemblage réglable ou non réglable

• Assemblage réglable:
– Possibilités d’avoir des positions
relatives différentes sans modifier la
nature du contact.
• Assemblage non réglable:
– Aucun réglage n’est possible, les pièces
liées ont une position relative définie
d’une façon unique
B.HERROU 203
Assemblage par obstacle ou par adhérence
-Lorsqu’un élément fait obstacle au mouvement entre des deux pièces
assemblées, on est en présence d’un assemblage que l’on qualifie
d’assemblage par obstacle.
-Si l’assemblage est obtenu par le phénomène d’adhérence dû au
frottement entre les pièces. Il est qualifié d’assemblage par
adhérence
Assemblage direct ou indirect

• L’assemblage indirect nécessite un ou des éléments


intermédiaires.
• L’assemblage direct est tel que les pièces liées sont
directement en contact.

B.HERROU 204
Assemblages démontables : moyens

• Par éléments filetés & éléments de freinage

• Par obstacle

• Par adhérence

B.HERROU 205
éléments filetés
Vis Pièce constituée d’une tige filetée sur tout ou partie de sa
d’assemblage longueur, avec ou sans tête, mais comportant un dispositif
d’immobilisation ou d’entraînement.

Boulon Ensemble constituée d’une vis à tête et d’un écrou et destiné


normalement à assurer un serrage entre la face d’appui de la
tête et celle de l’écrou.

Écrou : Pièce taraudée comportant un dispositif


d’entraînement et destinée à être vissée.
Goujon Tige comportant un filetage à ses deux extrémités, et destinée
à assurer un serrage entre la face d’une pièce dans laquelle
l’une des extrémités vient s’implanter à demeure par vissage et
la face d’appui d’un écrou vissé sur l’autre extrémité

Vis de La vis exerce par son extrémité une pression sur la pièce à
pression assembler.

B.HERROU 206
Eléments d’assemblage
Par boulon Par goujon Par vis de pression
Par vis

B.HERROU 207
Freinage
• Freinage par adhérence
• Freinage par obstacle
-Freinage par adhérence
Il assure une sécurité relative
• On distingue les éléments suivants:
– Rondelle à dents (éventails)
– Rondelle conique lisse (Belleville)
– Rondelle élastique (Grower) :
– Contre écrou
– Écrou auto freiné (Nylstop)
B.HERROU 208
Rondelle à dents Rondelle conique Rondelle élastique
(éventails) lisse (Belleville) (Grower)

Détail :

Détail :

Contre écrou
Écrou auto freiné (Nylstop

B.HERROU 209
Freinage par obstacle
• Il assure une sécurité absolue
• On distingue:
– Plaquettes, arrêtoir à ailerons;
– Goupille « V »,
– Rondelle frein.

Rondelle frein
Plaquettes, arrêtoir à aileron
Goupille « V »

Languette de la
Rondelle rondelle rabattue
frein dans une encoche de
l’écrou

Clé

Écrou à
encoches

B.HERROU 210
Par obstacle
Les pièces utilisées sont pour la plupart des cas des pièces standard:
– Les Goupilles
– Anneaux élastiques
– Dentelures.
– Cannelures
– Clavettes

• Quelques types de goupilles:


– Goupille cylindrique
– Goupille élastique (Mécanindus) .
– Goupille fendue (symbole « V »)
– Goupille cavalier
– Goupille cannelée

B.HERROU 211
Goupille cylindrique
• montée serrée
• Sans jeu entre la goupille et le perçage
• goupille de précision pour
positionnement précis de 2 pièces
l’une par rapport à l’autre

Goupille élastique (Mécanindus)


• Elle est maintenue dans son logement
par expansion élastique.
• Elle se loge dans un trou brut de perçage
beaucoup moins onéreux.
Goupille fendue (symbole « V »)

• Elles servent à freiner ou à arrêter des axes, tiges, écrous


Goupille « V »

B.HERROU 212
Goupille cavalier

• Elles servent à freiner ou à arrêter des axes, tiges, écrous

Goupille cannelée
• La réalisation de trois fentes à 120° provoque un léger gonflement de la matière
en périphérie qui assure le maintien en position par coincement dans le logement
cylindrique

B.HERROU 213
Anneaux élastiques
• Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique
par rapport à une autre.
– Pour arbre
• A montage radial
• A montage axial
– Pour alésage
• A montage radial

• Pour arbre
– A montage radial

• Pour arbre
– A montage axial

• Pour alésage
– A montage radial B.HERROU 214
Dentelures
• Les axes dentelés permettent :
– la transmission d’un couple
– le calage angulaire d’un organe de commande
dans plusieurs positions
• L’immobilisation de l’organe est réalisée par:
– ajustement serré (sans jeu)
– ou par pincement (voir assemblage par Dentelures
adhérence).

cannelures

• Les cannelures sont utilisées pour Cannel


ures
transmettre un couple entre arbre et
moyeu. Elles sont plus performantes
que les goupilles et les clavettes mais Moye
réservées à des fabrications en série u
Arbre
cannelé

B.HERROU 215
Clavettes 3 - Clavette
• Un clavetage se réalise entre un arbre (1)
et un moyeu (2) s’assemblant par
l’intermédiaire de formes cylindriques ou
coniques.
• Éléments constitutifs :
– Rainure de clavette dans l’arbre Arbre
Moyeu
– Rainure de clavette dans le moyeu
– Clavette Type de clavette
Clavetage: réalisation
Clavette parallèle Clavette parallèle
y forme A forme C
y
J
e O O x
z
u
Clavette parallèle Clavette disque
forme B

B.HERROU 216
Par adhérence
-Par déformation ou pincement
-Par tampons tangents
-Par coincement
Par déformation ou pincement

La liaison est assurée par déformation


d’une des deux pièces à lier

Par tampons tangents


Tampon
Le rapprochement des deux tampons
assure le maintien en Position (MAP) des
pièces à lier
Par coincement
La conicité des pièces à lier est telle que
l’adhérence entre les matériaux maintient
les pièces liées
B.HERROU 217
Assemblages permanents

• Par rivetage,
• Par collage,
• Par emmanchement,
• Par soudage,
• Par sertissage,
• Par insertion au moulage.

B.HERROU 218
Par rivetage
• La liaison entre deux pièces minces (tôles) est
réalisée par déformation de l’extrémité d’un rivet.
Cette déformation est appelée « rivure ».

B.HERROU 219
Par collage
• La construction collée est un mode d’assemblage qui utilise
les qualités d’adhérence de certaines matières synthétiques.
• Les principaux adhésifs sont : Polychloroprène « Néoprène »,
Polyamide, Epoxyde « Araldite », Silicone…

A éviter : Risque A préférer !!!


de pelage

B.HERROU 220
Par emmanchement
• Avant le montage, la cote
effective de l’arbre (d2) est
légèrement supérieur à la
cote effective de l’alésage
(d1).

• Montage par presse ou par


retrait…

B.HERROU 221
Assemblage par soudage
Soudage autogène
• Les pièces à assembler, de même nature ou de
composition voisine, participent à la constitution du
cordon de soudure . L’assemblage est
« homogène », c’est à dire « fait du même métal ».
• Exemple : le soudage au chalumeau
oxyacéthylénique surtout employé pour souder des
tôles minces.
Soudage par Brasage
• L’assemblage est hétérogène. La formation du
cordon de soudure est assurée par la seule
intervention du métal d’apport qui agit comme
une colle (les pièces conservent leurs contours
primitifs).
– Brasage tendre : Soudage à l’étain pour souder
des fils électriques.
– Brasage fort : Soudage à l’argent ou au cuivre
pour souder des canalisations B.HERROU 222
Soudage électrique par résistance
• Il n’y a aucun apport en métal. Le passage du courant crée un
échauffement qui provoque une fusion locale et le soudage
des pièces.
– Soudage par point;
– Soudage à la molette :
Surtout employé pour les travaux de tôlerie. Couvercle

Par sertissage Le rebord du corps


est rabattu sur le
Le sertissage consiste à rabattre couvercle
ensemble les bords de deux pièces en
tôle, ou le bord d’une pièce contre Corps
celui d’une autre, afin de les
assembler.
Couvercle

Corps
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Par insertion au moulage
La pièce est emprisonnée au moulage dans la
matière constitutive d’une autre pièce.

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