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B.HERROU
1
Chapitre 1
B.HERROU 3
DEFINITION
Le roulement est un organe qui assure une liaison mobile entre deux éléments
d’un mécanisme, en rotation l’un par rapport à l’autre.
Bague
extérieure
Chemin
Bague
intérieure
Alésage Faces
Cage Faces
Eléments
roulants
chanfreins
Chanfreins
Chemin
Diamètre extérieur
B.HERROU 5
Corps roulants
Rivets
Cage
ASSEMBLAGE
DU
ROULEMENT
1 2 3
4 mise en place des cages et rivetage.
6
B.HERROU
B.HERROU 7
Acier
• On ajoute de chrome et de nickel à l’acier et on
obtient un acier inoxydable.
• Acier=fer + carbone avec pourcentage de C<2%.
• L’oxydation est la formation de la rouille (oxydes de
fer) selon l’équation chimique:
2Fe+O2 2FeO (monoxyde de fer)
2Fe+3O2 2Fe2O3 (oxyde de fer)
ROULEMENTS A BILLES
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ROULEMENTS A ROULEAUX
ROULEMENTS A AIGUILLES
B.HERROU 10
ROULEMENTS A ROULEAUX CONIQUES
B.HERROU 11
LES ROULEMENTS RADIAUX Roulements à billes à contact
oblique
Roulements à billes à
contact radial
Roulements à rotules
sur billes
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Roulements à rouleaux
cylindriques
Roulements à
aiguilles
•À une rangée
Roulements
à rotule sur
rouleaux
•À deux •À quatre
rangées rangées
Roulements à
rouleaux
coniques
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BUTEES
Butées à billes
ROULEMENT Y -
GALETS
Galets de cames
B.HERROU 16
DEFINITION DU ROULEMENT
Son type,
Ses dimensions,
Son application,
Sa vitesse limite,
Sa température de fonctionnement.
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Couple de résistance au roulement (Cf)
Il permet d’évaluer la résistance générale à l’avancement (en
rotation) d’un roulement. Sa valeur approximative est :
Remarque :
0,0015 (billes), 0,002 (rouleaux), 0,004 (“aiguille”).
Ces valeurs sont à comparer avec le frottement interne des
coussinets variant entre 0,05 et 0,15 suivant les réalisations
: Nylon, PTFE...
B.HERROU 18
CHARGES SUPPORTEES PAR LES ROULEMENTS
Les actions mécaniques de contact exercées par les éléments roulants sur l’une ou l’autre
bague sont en général schématisées par des forces ou des charges.
• Remarque :
• Fa et Fr sont deux projections orthogonales possibles de F.
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La charge
La contrainte est donnée en fonction de la force F et la surface
d’action S par:
σ=F/S
Exemple
Pour un roulement la surface d’action est
S= 2πRxb
R est le rayon interne de roulement,
b est la largeur de roulement
F F F
a
a a
F F
F r
r
r
B.HERROU 21
CHARGE APPLIQUEE SUR LE ROULEMENT
B.HERROU 22
Déversement: épandage: modification
De l’importance de l’entraxe
entre les paliers
a) désignation
d
BC - billes G.P
Type du roulement R - rouleaux cylindriques
S - à auto-alignement
Série des largeurs T - butées
K - rouleaux coniques
Série des diamètres N - aiguilles
Numéro complémentaire
60 BC 03 XE- - -
D
RLTS à aiguilles
largeurs B
Désignation normalisée
B.HERROU des roulements 25
b) Normalisation des dimensions
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Symbolisation des roulements à rouleaux coniques:
B.HERROU 27
-les principales dimensions normalisées sont le diamètre de l’alésage du roulement (d), le diamètre
extérieur (D), la largeur (B) et le rayon de l’arrondi des bagues (r).
-Pour un même alésage d, plusieurs D (séries : 7-8-9-0- 1- 2-3-4) sont possibles et inversement.
-Pour un même couple (d et D), plusieurs largeurs B sont possibles (séries de largeurs : 0-1-2-3-4).
La plupart des
roulements ont des Pour les roulements
dimensions à rouleaux coniques,
d’encombrement B est la largeur du
d, D et B. cône,
C la largeur de la Pour les butées, la
cuvette et hauteur H remplace
B.HERROU
T la largeur du la largeur B. 29
COTATION, TOLERANCEE ET AJUSTEMENT
INTERCHANGEABILITÉ
S’il faut fabriquer une série d’objets identiques, il est impossible à une même forme d’avoir toujours
exactement la même dimension d’un objet à l’autre. Une cote imposée sera plus facile à réaliser si
elle peut varier entre deux valeurs limites : une cote maximale et une cote minimale.
La différence entre les deux s’appelle la tolérance, ou intervalle de tolérance. Plus la précision
exigée est grande, plus l’intervalle de tolérance doit être petit.
L’interchangeabilité des objets ou composants est à la base de tous les produits manufacturées
construits en série. N’importe quel composant interchangeable d’un mécanisme peut être démonté
et remonté sur n’importe quel autre mécanisme du même type.
LES AJUSTEMENTS
Cote nominale
dimension ou cote qui sert de référence pour l’identification et l’inscription sur les dessins.
Tolérance ou intervalle de tolérance
Variation permise (tolérée, admissible) de la cote réelle de la pièce.
Ecart supérieur (ES)
Il est égal à la différence entre la cote maximale admissible et la cote nominale.
ES = Dmax - dnominal
Ecart inférieur (EI)
Il est égal à la différence entre la cote minimale admissible et la cote nominale.
EI = dminimal - dnominal
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Ajustement radiale pour alésage cylindrique
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AJUSTEMENTS NORMALISES
ISO/AFNOR
Les ajustements sont des catégories de dimensions
tolérancées normalisées utilisées pour les assemblages de
deux pièces cylindriques ou prismatiques.
On trouve :
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DESIGNATION ET INSCRIPTION
NORMALISEES
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B- CHOIX DES TOLERANCES
Exemple : H8/H7.
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Qualités les plus couramment utilisées H6 H7 H8 H9 H11
Pièces dont le fonctionnement nécessite un 9 11
d
grand jeu.
Pièces mobiles
e 7 8 9
Pièces tournant ou glissant avec un bon
graissage assuré.. 6 6-7 7
f
Pièces avec guidage précis. 5 6
g
Mouvement de faible amplitude.
h 5 6 7 8
Mise en place
à la main
js 5 6
Pièces fixes
L’emmanchement ne peut
pas transmettre d’effort. Mise en place k 5
au maillet
m 6
L’emmanchement transmet Mise en place 6
p
des efforts. à la presse
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TOLERANCES
Tableau des
écarts en
microns
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TOLERANCES
1micron = 1/1000 mm
= 0,001 mm
pour convertir en mm
un écart donné en
microns, il faut
déplacer la virgule de 3
chiffres vers la gauche.
Exemple:
25 microns = 0,025mm
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LES AJUSTEMENTS
ECARTS FONDAMENTAUX POUR LES ALESAGES
en microns
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LES AJUSTEMENTS
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INTERVAL DE TOLERANCE
SYSTEME DE OU (QUALITE) NORMALISEE
L’ALESAGE NORMAL H
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FIXATION LATERALE DES BAGUES
DE ROULEMENTS
REGLES DE MONTAGE
RR CYE
A
CO COT
Cas exigent C
un montage
en opposition
en tandem (T)
e (en µm) 8 10 12 15 20 25 25 30 35
E (en µm) 8 9 11 13 15 18 25 30 35
(*) Rouleaux radiaux, sauf ceux à rouleaux coniques et certaines douilles à aiguilles.
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EXEMPLES DE MONTAGES DE ROULEMENTS
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B.HERROU 44
B.HERROU 45
B.HERROU 46
Bague intérieure tournante par rapport à la direction de la charge
(bagues intérieures montées serrées sur l’arbre)
OU
- logement tournant
rotule + rotule
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Bague extérieure tournante par rapport à la direction de la charge
(bagues extérieures montées serrées dans l’alésage)
rotule + rotule
B.HERROU 48
1er cas : ARBRE TOURNANT par rapport à la charge
FIXE
40 …...
TOURNANT
13 ….
Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….
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2nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
TOURNANT
Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….
B.HERROU 50
1er cas : ARBRE TOURNANT par rapport à la charge
MONTAGE DIRECT EN « X »
FIXE
C D
45 …... A B
14 …. TOURNANT
A B
C D
Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….
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2nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
MONTAGE INDIRECT EN « O »
TOURNANT
A B
C D
45 …... FIXE
14 ….
C D
A B
Ajustement ………………………….
Ajustement ………………………….
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ARRETS AXIAUX
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ARRETS AXIAUX
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Chapitre 2
L’étanchéité
L’étanchéité
Définition
C’est le résultat de l’interdiction d’un passage. Dans notre domaine, cela concerne
l’interdiction du passage d’un solide, d’un liquide ou bien encore d’un gaz. Pour les
fluides et les gaz, la mise en place d’un joint est nécessaire dans la majorité des cas
Problématique:
Une différence de pression entre deux zones entraîne le déplacement du fluide ou du gaz
entre ces deux zones.
Pression p1
Pression p2
B.HERROU 56
L’étanchéité
En réalité, les surfaces de contact
présentent des défauts (aspérités),
le fluide peut donc s’échapper de
la zone sous pression.
Soupape
Vis de bouchon
de vidange avec Pompe à eau
son joint
Filtre Vilebrequin
Carter Étanchéité
Étanchéité statique
dynamique
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L’étanchéité
Joint plat
Joint torique
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L’étanchéité
Joint à lèvre
Joint V ring
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L’étanchéité
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L’étanchéité
Symboles
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Étanchéité des systèmes mécaniques
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2. Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2
Dans ce cas, l'étanchéité résulte du contact direct entre les éléments S1 et S2. Les
irrégularités de forme d'ordre macro ou micro géométrique permettent le passage du
fluide. Par conséquent l'étanchéité ne peut être efficace qu'en minimisant de tels
défauts.
Cela est possible :
- avec une géométrie correcte (circularité, planéité) ;
- avec un serrage tel que les aspérités se trouvent écrasées ;
- avec un bon état de surface, pour que les aspérités aient une hauteur aussi faible
que possible ;
- avec des matériaux relativement déformables à froid;
- en enduisant, dans certains cas, les surfaces portantes de pâte spéciale (pâte à
joint). Dans ce cas, on peut parler d'étanchéité semi-directe. Après serrage, la pâte
restant logée dans les aspérités fait en quelque sorte office de joint.
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Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2
Étanchéité statique directe (ESD) formes complémentaires possibles
le contact plan/plan
contact sphère/cône
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Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2
Joint torique
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Étanchéité statique
Pas de mouvement relatif entre S1 et S2
2.2 (ESI) Joints à contacts axial
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3. Étanchéité Dynamique de rotation
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3. Étanchéité Dynamique de rotation
Exemples:
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3. Étanchéité Dynamique de rotation
3.1 Étanchéité dynamique de rotation indirecte (EDRID)
Dans ce cas, l'étanchéité est assurée par la présence d'un joint monté en général dans le logement de l'élément fixe.
•Une (ou plusieurs) lèvre(s) de ce joint est (sont) en contact avec le solide en rotation.
•Le frottement engendré par ce contact consomme une certaine quantité d'énergie (plus importante pour les joints à
contact axial).
•Une rectification des surfaces portantes et une grande dureté superficielle sont
nécessaires pour augmenter la durée de vie du joint et de l'arbre tournant (ce dernier pouvant, dans certains cas, être
creusé par la lèvre du Joint).
•Les joints rotation sont spécifiques et ne peuvent, pour la plupart, assurer une
étanchéité dynamique de translation.
3.2 Étanchéité dynamique de rotation indirecte (EDRI)
- Mode d'action :
• à contact radial / à contact axial
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3.2 Étanchéité dynamique de
rotation indirecte (EDRI)
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3.2 Étanchéité dynamique de
rotation indirecte (EDRI)
3.2.1.1 Critères de choix état de surface pour joint à lèvre
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3.2 Étanchéité dynamique de
rotation indirecte (EDRI)
Joint presse étoupe
3.2.1 Joints à contacts radial
Uniquement pour de faibles vitesses de rotation car
consommation d’énergie importante.
Joint Gulliver
B.HERROU 79
4. Étanchéité Dynamique de Translation
4.1 Étanchéité dynamique de translation directe (EDTD)
4.1.1 Avec jeu radial limité pour étanchéité des liquides
Dans ce cas, les surfaces de contact doivent :
- avoir une géométrie aussi parfaite que possible (circularité et cylindricité pour les
arbres et alésages, planéité pour les surfaces planes) ;
- fonctionner à température à peu près constante pour éviter les dilatations pouvant
transformer l'ajustement glissant en ajustement serré, ou au contraire, augmenter le
jeu, ce qui provoquerait des fuites ;
- bénéficier d'une lubrification dans certains cas.
Cela est possible en aménageant une succession de gorges, une perte de charge
importante existant entre deux gorges voisines. Ce principe, déjà décrit, est aussi mis
en oeuvre pour assurer l'étanchéité dynamique de rotation.
Les dispositions constructives adoptées diffèrent de celles proposées pour l'étanchéité
dynamique de rotation car aucun obstacle ne doit empêcher la translation.
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4. Étanchéité Dynamique de Translation
un alésage rainure
un arbre portant des segments
Remarque:
C’est pareil lorsque on a un arbre rainure
B.HERROU 82
4. Étanchéité Dynamique de Translation
• Une rectification des surfaces portantes et une grande dureté superficielle sont nécessaires
pour augmenter la durée de vie du joint et des surfaces sur lesquelles il glisse.
• Les joints conçus pour assurer une étanchéité dynamique de translation sont
spécifiques et ne peuvent, pour la plupart, assurer une étanchéité dynamique de rotation
- Pour des raisons évidentes, tous les joints sont à contact radial.
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4. Étanchéité Dynamique de Translation
B.HERROU 84
4. Étanchéité Dynamique de Translation
B.HERROU 85
4. Étanchéité Dynamique de Translation
Pour Dp > 20 MPa, l'utilisation de bagues antiextrusion. évite un ajustement 1/2 aux
intervalles de tolérances trop serré, qui compromettraient la mobilité relative. Par
ailleurs, un jeu radial minimal doit être respecté (figci dessus)
- pour permettre une lubrification hydrodynamique ;
- pour éviter l'existence d'une "pression de remorque» trop importante.
B.HERROU 86
4. Étanchéité Dynamique de Translation
4.2.1. Joints en élastomère, thermoplastiques et thermodurcissables
Pression de remorque:
Lorsque les tolérances de l'ajustement du guidage sont très serrées, le mouvement
développe, dans l'espace de largeur ; comprise entre le fluide et le Joint, une pression
hydrodynamique. Cette dernière. dite «de remorque», dépend de la pression Hp, de la
viscosité dynamique μ du fluide, du jeu radial J, de la vitesse linéaire v et de la largeur de
l'espace L. Pr=Hp+(6.μ.L.v)/J²
Le graphe ci dessous fait apparaître une pression locale de remorque élevée prB pouvant
engendrer l'éclatement du joint. Cette éventualité doit être prise en considération lors du choix
du joint d’étanchéité
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4. Étanchéité Dynamique de Translation
B.HERROU 88
4. Étanchéité Dynamique de Translation
B.HERROU 89
4. Étanchéité Dynamique de Translation
B.HERROU 90
4. Étanchéité Dynamique de Translation
Joint quadring
Joint torique modifié
Joint torique
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4. Étanchéité Dynamique de Translation
B.HERROU 92
4. Étanchéité Dynamique de Translation
L'épaisseur e varie pour assurer une égale pression radiale p, du segment sur le
cylindre. Les deux ou trois segments placés dans les gorges supérieures du piston sont
les segments d'étanchéité. Le dernier, placé dans la gorge inférieure, est appelé
segment racleur car il empêche les remontées d'huile contenue dans le carter
inférieur.
Les sections droites des segments peuvent être de formes variées.
B.HERROU 93
4. Étanchéité Dynamique de Translation
Sections droites
B.HERROU 94
exercices
Exercice 1
Quand est ce que on utilise les joints suivant:
-joint torique
-joint à lèvres
-joint plat
-joint 4 lobes
-joint V ring
-joint métallique
Exercice 2
1-Donner certains exemples d’une étanchéité directes.
2-Donner des schémas correspondants.
B.HERROU 95
Chapitre 4
F F
A
• Si l’une est motrice, elle peut grâce au
frottement généré, au niveau du N1 moteur
contact, transmettre une puissance à N2 récepteur
la roue réceptrice.
B.HERROU 97
Roues de friction
Rapport des vitesses
• On en déduit que :
Va
R1
R2
N1 . R1 = N2 .R2
F F
A
d’où:
N1
N2 récepteur moteur
N1 / N2 = R2 / R1
Ni : vitesse de rotation de la roue i (tour/mn)
Ri : rayon de la roue i (i allant de 1 à 2)
B.HERROU 98
Roues de friction
couple transmissible
F
sachant que: A
B.HERROU 99
Roues de friction
• On remarque qu’il est possible d’augmenter la
puissance transmissible en :
B.HERROU 100
Roues de friction
Dispositions constructives
• choix des matériaux:
– matériaux ayant un coefficient de frottement important,
– le matériau le plus tendre est réservé à la roue motrice
pour éviter la formation de « creusures » lors des
démarrages s’il se produit du glissement.
• principales utilisations,
– transmissions à faible puissance
– variateurs de vitesse
B.HERROU 101
Transmission par lien flexible
Principe
• le contact entre les deux arbres se fait au moyen d’un lien
flexible nécessitant d’assembler à chacun d’eux:
– une poulie motrice;
– une poulie réceptrice.
• l’entraînement se fait par adhérence :
– poulie motrice sur courroie
– courroie sur poulie réceptrice.
Brin tendu
R2 V
Poulie motrice 1
N2
N1
R1
Brin mou
Poulie réceptrice 2
B.HERROU 102
Transmission par lien flexible
Rapport des vitesses
• considérons le cas des courroies lisses et admettons que la
courroie s'enroule sans glisser sur les poulies.
– On peut alors écrire que les vitesses linéaires à la périphérie des
poulies (V1 et V2) sont égales.
– Sachant que l’on peut écrire ces vitesses sous la forme : V = R , et
en remplaçant par 2N/60, on obtient la relation suivante :
N1 . R1 = N2 . R2
• Soit: N 2 R1
N1 R2
B.HERROU 103
exercice
Une roue de rayon R tourne avec une vitesse de
rotation N(tr/mn) et avec une vitesse
angulaire w (rd/s).
1-calculer w en fonction de N;
2-calculer la fréquence de rotation f de la roue.
B.HERROU 104
Transmission par lien flexible
Couple transmissible
Soit C1 le couple transmis par la poulie
motrice : R1
t
C1 = (T – t) R1
T0 R1
T + t = 2 T0
B.HERROU 105
Transmission par lien flexible
• On a alors la relation :
t R1
T = t e fα
B.HERROU 106
Transmission par lien flexible
• On remarque que pour une fréquence de
rotation donnée, la puissance transmissible
dépend :
– de la tension de pose ;
– du coefficient de frottement courroie/poulies ;
– de l’angle minimum d’enroulement.
B.HERROU 107
Type de courroies
Courroie plate Simple, silencieuse, convient pour de
grandes vitesses et des puissances
moyennes
B.HERROU 108
compositions des courroies
• Les courroies ne sont
généralement pas constituées
d’un seul matériau,
B.HERROU 109
tension de pose
– Augmentation de l’entraxe Δ
entre les poulies
B.HERROU 110
Augmentation de l’angle
d’enroulement
Le galet enrouleur est
toujours placé sur le brin
mou et sur l’extérieur de la
courroie,
il permet l’augmentation de
l’angle α sur la petite poulie,
donc l’augmentation de la
différence entre les deux
tensions T et t.
B.HERROU 111
Inversion du sens de rotation
• On croise la courroie entre les
deux poulies
• Cette solution ne convient que
pour des courroies plates car il
faut croiser les deux brins, donc
utiliser la courroie sur ses deux
faces.
• Au croisement, les deux brins de
courroie frottent,
• cette solution ne convient que
pour des
– vitesses faibles
– un entraxe suffisant.
B.HERROU 112
Poulies courroies
Courroie : lien flexible destiné à assurer une transmission de puissance entre un arbre moteur
et un arbre récepteur dont les axes peuvent occuper diverses positions relatives.
Hypothèses
Les équations régissant les systèmes poulies courroies sont basées sur 3 hypothèses:
· La courroie est inextensible : en pratique, les courroies sont armées avec une tresse métallique.
· La courroie reste tendue: il faut prévoir un tendeur soit sur la courroie, soit prévoir un réglage
sur une des deux poulies (modifier l’entraxe).
· Il y a non glissement entre la courroie et les poulies : en pratique, choisir des
courroies crantées (on parle de courroie synchrone).
B.HERROU 113
Rapport de transmission
Sur la Figure , voici la relation liant les couples et les vitesses de rotation :
avec :
· wi/3 : vitesse de rotation de la pièce i par rapport au bâti 3.
· Ci : couple exercé par/sur la pièce i
· di : diamètre primitif de la poulie i
B.HERROU 114
exercice
• Une poulie motrice de diamètre 20 entraine
une poulie réceptrice de diamètre 10 par
l’intermédiaire d’une courroie avec un couple
motrice de 5 KNm.
1- quelle type de courroie faut il utiliser?
2- calculer le couple exercé sur la poulie
réceptrice.
B.HERROU 115
Longueur de la courroie
La longueur totale de la courroie est donnée par :
L = 2.BC + AB +CD
L’angle β est donné par :
B.HERROU 116
Normalisation des courroies
Il existe 4 types de courroies (classées par ordre de performance) : CTD, T/AT, HTD, et les
courroies hautes performances (GT2). La résistance est accrue selon les matériaux de la courroie
(polymère, polyuréthane), de l’armature (fibre de verre, acier, kevlar…) et surtout du profil de la
denture (arrondi, trapézoïdal…) .
Notez que les courroies les plus rigides présentent un diamètre d'enroulement minimum qui est
relativement important, ce qui bride leur utilisation dans les petits mécanismes.
B.HERROU 117
Transmission par lien flexible et par
obstacle
• Courroies crantées ou synchrones
N1.Z1 = N2.Z2
B.HERROU 118
Transmission par lien flexible et par
obstacle
Transmission par chaînes
N1.Z1 = N2.Z2
B.HERROU 119
Roue dentée à chaîne
Elles peuvent être utilisées comme systèmes de transmission, dans un
treuil (comme un câble) ou une moto (comme une courroie). Elles
peuvent aussi être utilisées comme des cordes pour délimiter des zones
; dans ce cas elles sont généralement en plastique et leur résistance est
faible.
B.HERROU 120
Transmission par lien flexible et par
obstacle
• avantages :
– transmissions de couples très importants.
• inconvénients majeurs:
– marche bruyante ;
– nécessité de lubrifier.
B.HERROU 121
Transmission par lien flexible et par obstacle
Principaux constituants
Fermeture de la
chaîne
B.HERROU 122
Chapitre 5
B.HERROU 123
1) Introduction
Définition Transmission de puissance avec transformation
de mouvement :
Transmission d’une force mécanique avec modification du
mouvement de départ
Rapport de réduction :
Rapport des vitesses d’entrée et de sortie de la transmission
vitesse du mouvement de sortie
vitesse du mouvement d’entrée
Dans notre quotidien, il existe de types de mouvements :
Les mouvements de translation
Les mouvements de rotation 1
2
B.HERROU 124
4
Transmission de mouvement
Croix de malte
B.HERROU 126
Croix de malte
entrée sortie
Système Pignon-Crémaillère
B.HERROU 130
exercice
Une crémaillère est actionnée par un pignon de
diamètre 50 pour transformer la vitesse de rotation
de pignon en une translation de la crémaillère.
Calculer la longueur de déplacement de la crémaillère
sachant que le pignon est tournée d’un angle égale
à 3Pi/2.
B.HERROU 131
Vis-Ecrou
B.HERROU 132
Bielle-Manivelle
Le système bielle-manivelle permet de
transformer un mouvement de rotation
en un mouvement de translation.
Il est constitué d’un vilebrequin, une
bielle et d’un piston.
L’amplitude du mouvement du piston
(course) est égale au double de
l’excentration du vilebrequin :
c=2×e
Bielle Piston
Vilebrequin
Utilisations: trains à vapeur, moteur à explosion, essuies glaces de voiture nettoyeur haute
pression, etc....
B.HERROU 133
133
Bielle manivelle
Le système bielle-manivelle est un modèle de mécanisme qui doit son nom aux 2 pièces qui le
caractérisent. La manivelle est une pièce entraînée en rotation sur laquelle est lié la bielle par
une liaison pivot. L’autre extrémité de la bielle est généralement reliée à une pièce guidée
linéairement appelée l’oscillateur (par exemple un piston).
B.HERROU 134
Bielle manivelle
vilebrequin).
B.HERROU 135
Bielle manivelle
Mise en équations
La position de l’oscillateur y=OB=f(θ)
La longueur de la bielle est donnée par L=AB
La rayon de la manivelle est donnée par R=OA
L’orientation de la manivelle est donnée par
l’angle θ.
Dans le triangle OAH, on écrit le théorème d’Al-
Kashi :
L² = R² + y² - 2.R.y.sin(θ )
y² - 2.R.y.sin(θ ) + R² - L² = 0
C’est une équation du second degré :
D = 4.R².sin ² θ - 4R² + 4L² = -4R².cos ² θ + 4L²
136
Bielle manivelle
On obtient le couple de solutions :
y = Rsin θ ± L² - R².cos² θ
Ay΄= Bθ΄
B.HERROU 137
Excentrique-Came
Un excentrique est un mécanisme provoquant un mouvement de rapprochement ou
d'éloignement par rapport à l'axe de rotation d'une pièce.
L'excentrique à came est un système constitué de deux objets, l'un menant, nommé
« came », constitué d'un solide généralement en rotation, et l'autre animé d'un
mouvement alternatif de translation, contraint par le solide menant.
Une came est une pièce tournante, généralement disque non circulaire à saillie ou
encoche, servant à transformer un mouvement de rotation en un mouvement de
translation. La pièce en contact avec le profil de la came, le suiveur, est alors mise en
mouvement. Le suiveur est généralement maintenu en contact par un ressort.
Ce type de mécanisme permet de créer des mouvements linéaires complexes. Lorsque plusieurs
cames sont montées sur le même arbre, on appelle cette pièce un arbre à came.
B.HERROU 139
came-poussoir
B.HERROU 140
exercice
Un arbre à came transforme le mouvement de
rotation de la came en un mouvement de
translation de poussoir. La came dispose d’un
excentrique de 30 mm.
1-Expliquer le phénomène par un dessin
2-Calculer la course de poussoir.
B.HERROU 141
Chapitre 6
B.Herrou 142
B.HERROU 142
Définition – Principe
143 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
La Roue de Friction
Transmission à faible puissance
144 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
La Poulie
Utilisée pour le déplacement de charges
Conservation du travail au sein du système
Démultiplication de la force
145 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
La Courroie
But du système :
Un système de poulies courroies permet de transmettre un mouvement de
rotation entre deux arbres distants ce mode de transmission est beaucoup
utilisé dans l’automobile.
146 B.HERROU
Poulie-courroie
La vitesse de rotation dépend du rapport des diamètres des poulies. Le sens de rotation est le
même pour les deux poulies.
Elle est composée de deux poulies et une courroie (et parfois un galet
tendeur). Le profil d'une poulie dépend de la courroie utilisée. Avec une
courroie synchrone, qui est dentée, la poulie est elle aussi dentée. Les poulies
pour les courroies synchrones peuvent se présenter sans ou avec un (ou deux)
flasque(s) pour maintenir la courroie.
B.HERROU 147
Transmission par friction ou par adhérence
Les différents types de courroies :
Forme
148 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
La Courroie
Demande peu d’entretien
Emission d’un sifflement lors de l’usure
149 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
Les intérêts :
- Permet d’avoir plusieurs arbres récepteurs
- Vitesse élevée possible (pour les courroies crantées)
- Précision (en fonction du type de courroie)
- Puissance importante (pour les courroies crantées)
- Montage économique et maintenance aisée
- Amortir les chocs et les vibrations (augmente la durée de vie des organes du moteur)
- Fonctionnement silencieux
- Prix faible
- Mais casse sans prévenir et dur moins longtemps qu’une chaine
150 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
Les différents types de montages :
151 B.HERROU
Transmission par friction ou par adhérence
Comparaison des chaines avec les courroies:
152 B.HERROU
Rendement
153 B.HERROU
exercice
1-Calculer le travail nécessaire au déplacement
d’un solide S d’une longueur L par
l’intermédiaire d’une force F.
2-Démontrer que la puissance de déplacement
d’une pièce par une force F avec une vitesse V
est égale à P=F.V
B.HERROU 154
Chapitre 7
B.HERROU 155
Effets
Les fonctions
d’une force
mécaniques complexes Menu
B.HERROU 156
Effets
Les fonctions
d’une force
mécaniques complexes Menu
Vis et écrou
Came et galet
B.HERROU 157
Effets
La schématisation
d’une force Les symboles X Menu
B.HERROU 158
JOINTS DE TRANSMISSION
B.HERROU 159
JOINTS DE TRANSMISSION
Joint flector
B.HERROU 160
JOINTS DE TRANSMISSION
croisillon
Joint de cardan
arbre
A
B
Vitesse de A Rotation
rotation
B
180° 360°
L’arbre « A » étant animé d’un mouvement de rotation uniforme,
l’arbre « B » aura un mouvement accéléré et retardé deux fois
par tour.
L’amplitude du mouvement croit avec l’angle « » des deux arbres.
Ce n’est pas un joint homocinétique
B.HERROU 161
JOINTS DE TRANSMISSION
Joint de cardan
B.HERROU 162
JOINTS HOMOCINETIQUES
Arbre
intermédiaire
B.HERROU 163
JOINTS HOMOCINETIQUES
Joint tripode
B.HERROU 164
JOINTS HOMOCINETIQUES
Joint à billes
Weiss
Joint homocinétique coulissant (faiblement) à
quatre billes.
Lobro
Joint homocinétique à six billes. Utilisé
coté roue.
B.HERROU 165
Homocinétique
B.HERROU 166
accouplement :
CLASSIFICATION
On trouve 3 types d'accouplement :
B.HERROU 167
Embrayage
B.HERROU 168
Embrayage
à verrou
B.HERROU 169
Embrayage par friction
•La liaison doit être progressive pour éviter les chocs et donc préserver les pièces.
1)les pièces principales constituant un embrayage par friction sont :
-les surfaces de friction qui peuvent être :
1)cylindriques
1)planes 1)coniques
B.HERROU 170
Embrayage par friction
elles sont souvent constituées de garniture en ferrodo (matière de composition armée de fibres
)
le coefficient de frottement ferrodo sur fonte varie entre 0,25 et 0,5 suivant les conditions
d’humidité et de propreté.
les garnitures peuvent être collées ou rivetées sur le support.
B.HERROU 171
Embrayage par friction
l’élément presseur permet d’obtenir une pression p suffisante entre les surfaces frottantes
lorsque le mécanisme est en position embrayé de manière à transmettre ce couple nécessaire
à la transmission. L’effort presseur est souvent généré par la présence de ressorts, de vérin
hydraulique ou pneumatique, …
B.HERROU 172
Embrayage
B.HERROU 173
exemples :embrayage simple multidisques à commande manuelle
CONSTRUCTION :
Cet appareil se compose de deux parties principales:
·La partie 1 ou noyau sur la denture duquel coulissent les disques
intérieurs 3. Un manchon de commande 4 solidaire du noyau par la
clavette 5 agit sur trois leviers de commande 6.
·La partie 2 qui est la cloche liée aux disques extérieurs 7.
FONCTIONNEMENT:
L'action sur le collier de manœuvre 8 déplace le manchon de commande
4 vers le jeu de disques. Les trois leviers de commande 6 basculent en
comprimant le jeu de disques. En fin de course du manchon de
commande 4, les trois leviers de commande 6 sont déformés
élastiquement en fonction du positionnement correct de l’écrou de
réglage 9. Dans cette position, le manchon de commande 4 et son collier
de manœuvre 8 sont verrouillés. Il n'est plus nécessaire d'exercer une
poussée sur le collier de manœuvre 8. Le couple moteur ou de freinage
est transmis. Pour débrayer ou « défreiner », il suffit d'agir sur le collier
de manœuvre 8 dans le sens opposé. Lorsque le manchon de
commande 4 est en « position arrière», les leviers de commande 6 sont
basculés complètement, libérant les disques. Les disques sont
maintenus écartés par les rondelles-ressorts 10.
B.HERROU 174
Accouplements rigides
Ce type de liaison consiste à lier de façon rigide les deux arbres d’un système.
Généralement, une pièce intermédiaire crée la liaison. Il existe de nombreux montages:
-vis de pression,
-serrage par mâchoires,
-montage en force,
-clavetage …
B.HERROU 175
Accouplements rigides
Remarque:
Le principal inconvénient des accouplements rigides est qu’ils ne tolèrent pas de défaut
d’alignement entre les arbres.
B.HERROU 176
Accouplements semi-élastiques
Accouplements semi-élastiques
Il existe des accouplements dits « semi élastiques » qui permettent de rattraper de
petits défauts d’alignement (typiquement les défauts d’usinage). Ces accouplements sont
généralement constitués de deux parties rigides solidaires des arbres et d’une partie légèrement
flexible qui rattrape les défauts d’alignement.
B.HERROU 177
Accouplements semi-élastiques
Il existe une multitude d’accouplements de ce type. Les critères devant être pris en
compte lors du choix sont :
le prix, l’encombrement, la vitesse de rotation maximum,
le désalignement angulaire, le désalignement axial et radial
et la durée de vie.
Homocinétique: se dit d'une liaison qui permet à deux arbres, même non alignés, de conserver
une vitesse de rotation identique.
B.HERROU 178
Accouplements élastiques
accouplement P-Flex.
B.HERROU 179
Accouplements articulés
Cette dernière famille d’accouplements permet de corriger des défauts d’alignement très
importants. L’utilisation de pièces en mouvement dans les articulations présentent deux
inconvénients :
-l’usure des pièces
-et le coût de fabrication.
On retrouve 3 types d’accouplements articulés :
-Accouplements Oldham
-joints de Cardan
-Double joints de Cardan
Accouplements Oldham
Un accouplement Oldham est constitué de 3 pièces :
· 2 bagues solidaires des arbres
· 1 patin lié aux bagues par deux liaisons prismatiques
La double liaison prismatique permet au patin de voyager dans un plan perpendiculaire aux
arbres tout en transmettant les couples.
B.HERROU 180
Joints de Cardan
Un joint de Cardan est constitué de fourchettes (en bleu) liées rigidement aux arbres et d’un
croisillon (en rouge) lié en liaisons pivots avec les fourchettes.
Ce type de liaison accepte des angles importants entre l’arbre moteur et l’arbre de sortie. Cet
angle est appelé angle de brisure. L’angle de brisure maximum théorique d’un joint de cardan
est de 45°. Ce type de liaison n’est pas homocinétique.
B.HERROU 181
Double joints de Cardan
B.HERROU 182
Accouplement avec changement de vitesse à axes parallèles
Roues de friction
Le principe consiste à presser les roues l'une contre l'autre, c'est le frottement qui en assure la
liaison (exemples : la dynamo, le Solex).
Rapport de transmission : c’est un coefficient i sans unité qui lie les vitesses
d’entrée et de sortie d’une transmission avec changement de vitesse défini par la relation
suivante :
i=Wsortie/Wentrée (rad /s / rad /s)
Dans le cas des roues de friction :
i= D2/D1
B.HERROU 183
exercice
1- quel est le rôle des joints de transmission?
2-Donner trois exemples de transmission rigide
3- quel est le rôle des joints Oldham?
4- quel est le rôle des joints de Cardan?
5- quel est le rôle des doubles joints de Cardan?
B.HERROU 184
Chapitre 8
Un engrenage est un mécanisme constitué de deux roues dentées mobiles autour d'axes de position
relative invariable.
Une des roue entraîne l'autre par l'action de dents successivement en contact.
PIGNON
B.HERROU 186
2-FONCTION - PRINCIPE:
Transmettre la puissance entre deux arbres rapprochés avec modification du couple transmis et de la
vitesse de rotation.
Le rapport des vitesses est rigoureux et constant,le couple transmis peut être important.
B.HERROU 187
3-LE MODULE:
Pour assurer la transmission , les pas du pignon et de la roue doivent être identiques donc:
p
Le rapport
est appelé module de l’engrenage,
p
Il est noté: m=
Pour un même diamètre primitif d, les dimensions de la denture ainsi que le nombre de dents, varient
en fonction du module.
d=m×Z
B.HERROU 189
exercice
Un pignon de diamètre 100 et de pas égal à 10
doit transmettre le mouvement à une roue
dentée de diamètre d2 et de nombre de dent
Z2.
1- Calculer le module m de pignon.
2- Calculer Z2 sachant que d2= 400.
3-Conclure
4- par quoi est caractérisée la roue dentée.
B.HERROU 190
4-RAPPORT DE REDUCTION:
On s’aperçoit que la roue rouge tourne moins vite que le pignon gris.
Un élément essentiel d’une transmission par engrenage est le rapport des vitesses de rotation, appelé
rapport de transmission r
Remarque:
Le signe «– » proviens du fait que le pignon et la
roue tournent ici dans des sens opposés.
B.HERROU 191
5-LES ENGRENAGES CYLINDRIQUES A DENTURE DROITE:
Caractéristiques de la denture:
Diamètre primitif: d = m.Z
pas: p = π.m
saillie: ha = m
creux: hf = 1,25.m
hauteur: h = ha + hf = 2,25.m
diamètre de tête: da = d + 2.m
diamètre de pied: df = d - 2,5.m
largeur denture: b = k . m
(avec 7<k<12)
Représentation:
B.HERROU 192
6-LES ENGRENAGES CYLINDRIQUES A DENTURE HELICOIDALE:
De même usage que les précédents, ils sont très utilisés en transmission de puissance. Les dents des roues
sont inclinées par rapport à l'axe de rotation des deux arbres.
A taille égale, ils sont plus performants que les précédents pour transmettre puissance et couple. Du
fait d'une meilleure progressivité et continuité de l'engrènement, ils sont aussi plus silencieux.
B.HERROU 193
6-LES ENGRENAGES CYLINDRIQUES A DENTURE HELICOIDALE:
Caractéristiques de la denture:
Représentation
B.HERROU 194
exercice
Un engrenage cylindrique à denture hélicoïdale d’angle égal à
30° est composée de deux roues dentées de pas apparent 2
et de nombre de dent égal à Z1=200 et animée d’une
vitesse égale à 1400 tr/mn. la roue 2 a un nombre de dents
Z2= 100.
1-calculer le module apparent d’engrenage
2-calculer le pas réel et le module réel de l’engrenage
3-calculer la saillie et le creux de la roue
4-calculer la hauteur d’engrenage
5-calculer le diamètre de la tète et de pied de la roue
6-calculer la vitesse de rotation de la roue 2
B.HERROU 195
L-LES ENGRENAGES INTERIEURS:
Ce type d’engrenage peut être à denture droite ou hélicoïdale. Dans ce cas, on ne parle pas de pignon et
de roue mais de pignon et de couronne.
Il est important de remarquer que le pignon et la couronne tournent dans le même sens.
B.HERROU 196
8-LES ENGRENAGES CONIQUES:
B.HERROU 197
9-LES ROUES ET VIS SANS FIN:
Représentation
B.HERROU 198
10-ASSOCIATION DE REDUCTEURS:
Exemple:
Pe = Ce . ωe Pi = Ci . ωi Ps = Cs . ωs
P = Puissance en W
Réducteur à engrenages Réducteur à engrenages
C = Couple en N . M
Rapport r1, rendement η1 Rapport r2, rendement η2
Ω = vitesse de rotation rad/s
i s s s i
Par définition : r1 et r2 ; rapport global r d’où: r = r1 . r2
e i e i e
Pi Ps Ps Ps Pi
Par définition : 1 et 2 ; rendement global d’où:
η = η1 . η 2
Pe Pi Pe Pi Pe
B.HERROU 199
Chapitre 9
L’assemblage mécanique
B.HERROU 200
Liaison
On dit que deux pièces sont en liaison si elles sont en
contact par l’intermédiaire de surface(s) ou de
point(s).
Qu’il subsiste ou non un ou plusieurs degrés de liberté.
2-Liaison complete
• Lorsque deux pièces sont liées complètement, l’une
quelconque ne peut avoir aucun mouvement par
rapport à l’autre
– les six degrés de liberté sont éliminés,
B.HERROU 201
Assemblage complet ou partiel
• assemblage démontable:
– Suppression de la liaison sans détérioration des
pièces ou des éléments liés.
• assemblage non démontable (permanent):
– La suppression de la liaison sans provoque la
détérioration des pièces ou des éléments liés.
B.HERROU 202
Assemblage élastique ou rigide
• assemblage élastique:
– le déplacement d’une pièce provoque la
déformation d’un élément élastique
(ressort, caoutchouc).
• assemblage rigide:
– n’est élastique dans aucune direction de
déplacement
Assemblage réglable ou non réglable
• Assemblage réglable:
– Possibilités d’avoir des positions
relatives différentes sans modifier la
nature du contact.
• Assemblage non réglable:
– Aucun réglage n’est possible, les pièces
liées ont une position relative définie
d’une façon unique
B.HERROU 203
Assemblage par obstacle ou par adhérence
-Lorsqu’un élément fait obstacle au mouvement entre des deux pièces
assemblées, on est en présence d’un assemblage que l’on qualifie
d’assemblage par obstacle.
-Si l’assemblage est obtenu par le phénomène d’adhérence dû au
frottement entre les pièces. Il est qualifié d’assemblage par
adhérence
Assemblage direct ou indirect
B.HERROU 204
Assemblages démontables : moyens
• Par obstacle
• Par adhérence
B.HERROU 205
éléments filetés
Vis Pièce constituée d’une tige filetée sur tout ou partie de sa
d’assemblage longueur, avec ou sans tête, mais comportant un dispositif
d’immobilisation ou d’entraînement.
Vis de La vis exerce par son extrémité une pression sur la pièce à
pression assembler.
B.HERROU 206
Eléments d’assemblage
Par boulon Par goujon Par vis de pression
Par vis
B.HERROU 207
Freinage
• Freinage par adhérence
• Freinage par obstacle
-Freinage par adhérence
Il assure une sécurité relative
• On distingue les éléments suivants:
– Rondelle à dents (éventails)
– Rondelle conique lisse (Belleville)
– Rondelle élastique (Grower) :
– Contre écrou
– Écrou auto freiné (Nylstop)
B.HERROU 208
Rondelle à dents Rondelle conique Rondelle élastique
(éventails) lisse (Belleville) (Grower)
Détail :
Détail :
Contre écrou
Écrou auto freiné (Nylstop
B.HERROU 209
Freinage par obstacle
• Il assure une sécurité absolue
• On distingue:
– Plaquettes, arrêtoir à ailerons;
– Goupille « V »,
– Rondelle frein.
Rondelle frein
Plaquettes, arrêtoir à aileron
Goupille « V »
Languette de la
Rondelle rondelle rabattue
frein dans une encoche de
l’écrou
Clé
Écrou à
encoches
B.HERROU 210
Par obstacle
Les pièces utilisées sont pour la plupart des cas des pièces standard:
– Les Goupilles
– Anneaux élastiques
– Dentelures.
– Cannelures
– Clavettes
B.HERROU 211
Goupille cylindrique
• montée serrée
• Sans jeu entre la goupille et le perçage
• goupille de précision pour
positionnement précis de 2 pièces
l’une par rapport à l’autre
B.HERROU 212
Goupille cavalier
Goupille cannelée
• La réalisation de trois fentes à 120° provoque un léger gonflement de la matière
en périphérie qui assure le maintien en position par coincement dans le logement
cylindrique
B.HERROU 213
Anneaux élastiques
• Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique
par rapport à une autre.
– Pour arbre
• A montage radial
• A montage axial
– Pour alésage
• A montage radial
• Pour arbre
– A montage radial
• Pour arbre
– A montage axial
• Pour alésage
– A montage radial B.HERROU 214
Dentelures
• Les axes dentelés permettent :
– la transmission d’un couple
– le calage angulaire d’un organe de commande
dans plusieurs positions
• L’immobilisation de l’organe est réalisée par:
– ajustement serré (sans jeu)
– ou par pincement (voir assemblage par Dentelures
adhérence).
cannelures
B.HERROU 215
Clavettes 3 - Clavette
• Un clavetage se réalise entre un arbre (1)
et un moyeu (2) s’assemblant par
l’intermédiaire de formes cylindriques ou
coniques.
• Éléments constitutifs :
– Rainure de clavette dans l’arbre Arbre
Moyeu
– Rainure de clavette dans le moyeu
– Clavette Type de clavette
Clavetage: réalisation
Clavette parallèle Clavette parallèle
y forme A forme C
y
J
e O O x
z
u
Clavette parallèle Clavette disque
forme B
B.HERROU 216
Par adhérence
-Par déformation ou pincement
-Par tampons tangents
-Par coincement
Par déformation ou pincement
• Par rivetage,
• Par collage,
• Par emmanchement,
• Par soudage,
• Par sertissage,
• Par insertion au moulage.
B.HERROU 218
Par rivetage
• La liaison entre deux pièces minces (tôles) est
réalisée par déformation de l’extrémité d’un rivet.
Cette déformation est appelée « rivure ».
B.HERROU 219
Par collage
• La construction collée est un mode d’assemblage qui utilise
les qualités d’adhérence de certaines matières synthétiques.
• Les principaux adhésifs sont : Polychloroprène « Néoprène »,
Polyamide, Epoxyde « Araldite », Silicone…
B.HERROU 220
Par emmanchement
• Avant le montage, la cote
effective de l’arbre (d2) est
légèrement supérieur à la
cote effective de l’alésage
(d1).
B.HERROU 221
Assemblage par soudage
Soudage autogène
• Les pièces à assembler, de même nature ou de
composition voisine, participent à la constitution du
cordon de soudure . L’assemblage est
« homogène », c’est à dire « fait du même métal ».
• Exemple : le soudage au chalumeau
oxyacéthylénique surtout employé pour souder des
tôles minces.
Soudage par Brasage
• L’assemblage est hétérogène. La formation du
cordon de soudure est assurée par la seule
intervention du métal d’apport qui agit comme
une colle (les pièces conservent leurs contours
primitifs).
– Brasage tendre : Soudage à l’étain pour souder
des fils électriques.
– Brasage fort : Soudage à l’argent ou au cuivre
pour souder des canalisations B.HERROU 222
Soudage électrique par résistance
• Il n’y a aucun apport en métal. Le passage du courant crée un
échauffement qui provoque une fusion locale et le soudage
des pièces.
– Soudage par point;
– Soudage à la molette :
Surtout employé pour les travaux de tôlerie. Couvercle
Corps
B.HERROU 223
Par insertion au moulage
La pièce est emprisonnée au moulage dans la
matière constitutive d’une autre pièce.
B.HERROU 224