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SI UOUS AUEZ RATÉ L'ancien complexe industriel Ormond, sis à I'angle Quai Maria Belgia /
LE DÉBUT... Rue de la Madeleine, entre le jardin du Rivage et le jardin Doret, constitue un exemple
architectural rare.

Ce front de lac magnifique, cher aux Veveysans, admiré par les gens de passage,
est gravement menacé! Le nouveau propriétaire compte simplement le raser afin
d'y édifier des immeubles de rapport sous la forme d'une grande barre en forme de L.

Le Comité Sauvegarde du patrimoine architectural Quai Maria Belgia /


Rue de la Madeleine a comme objectif d'éviter la démolition du site et de favoriser
sa réhabilitation.

Ses moyens d'action sont les suivants:


Déposer une pétition d'opposition dans le cadre de la mise à l'enquête, assortie d'une
étude, mandatée auprès d'un architecte, établissant les avantages d'une rénovation :

plus de 2500 signatures, récoltées en 6 jours, ont été remises aux autorités !

Persuader les autorités communales et le propriétaire du bien-fondé d'une réhabilitation,


à court comme à long terme.
Mandater une 2e étude plus complète établissant tous les avantages d'une réhabilitation,
sur les plans économique, social, urbanistique, écologique, historique (l'étude paraîtra
cet été).
Soutenir le recours des habitants du quai Maria Belgia B, qui sont les seuls opposants
à disposer de ce droit, suite à la levée des oppositions par la Municipalité (le recours
a été déposé le I février)
2:

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POUR METTRE FIN D'aucuns voudraient faire croire que notre mouvement d'opposition et les "squatters"
À uur RUMEUR actuels ne forment qu'un. Ces allégations sont fausses. Le seul objectif du Comité
est Ia sauvegarde du quartier. Dans ce sens, la défense de I'intérêt général, la pétition
que nous avons organisée, le recours formulé au Tribunal administratif cantonal
sont parfaitement légaux et légitimes.

En marge de ce débat public, la vie du quartier continue cependant, puisque tous


les appartements sont habités de "squatters" qui gèrent eux-mêmes les lieux.

Mais si les occupants actuels quittaient leurs logements, ces maisons resteraient vides
longtemps, au moins le temps que dure la procédure de recours. Et seraient la proie
des récupérateurs de matériel, des vandales et de "vrais" squatters, à moins que tout
ne soit muré... Soulignons au passage que le quai sera un lieu de passage important
de la Fête des Vignerons. Ce cadre superbe mérite-t-il des maisons sinistrées,
délabrées, murées comme toile de fond?

Et surtout, ces déprédation rendraient vains nos efforts de sauvegarde, Aussi, nous
pensons que les habitants actuels sont, paradoxalement, les gardiens d'un certain
ordre, en attendant qu'un projet, même s'il nous est contraire, se réalise. Eux-mêmes
sont du reste parfaitement conscients du caractère transitoire de leur occupation!
Début 1999 Une convention est passée entre la PPE du quai Maria Belgia I et le Comité
En effet, ce dernier, en tant qu'association ne dispose pas du droit de recours.
Le Comité soutient donc le recours lancé par la PPE et en supporte les frais.
La complexité des procédures de recours nous amène à engager un avocat.
Parallèlement, le Comité mandate une seconde étude, sous forme de contre-projet,
auprès de l'architecte Boris Abbet. Elle est actuellement en cours.

lSianvier 99 La Municipalité lève les oppositions. Certains de ses arguments nous


semblent révélateurs: "Par ailleurs, le projet s'harmonise avec les réalisations
existantes, que ce soit celles donnant sur le quai Maria-Belgia ou sur la rue de la
Madeleine." En d'autres termes, le projet s'harmonise avec la station d'épuration!
Quel front de lac idyllique pour la ville que Jean-Jacques Rousseau portait en son cæurl

I février 99 Dépôt du recours au Tribunal ad'ministratif du canton


de Vaud.
Ce recours porte sur deux objets: 1. La décision du Service cantonal du logement
autorisant la démolition; 2. Le projet proprement dit. En plus des questions de fond
(voire argumentaire du Comité), cette partie du recours porte sur les multiples
dérogations accordées, ainsi que sur certaines dérogations au Règlement communal
sur les constructions de la ville de Vevey qui ont été passées sous silence. Un projet
aussi hors-la-loi nécessite pour le moins un plan de quartier, approuvé par le Conseil
communal!

I iuin Malgré l'effet suspensif du premier recours sur tous travaux, Ie propriétaire
ne reconduit pas le contrat de location de l'échafaudage couvert protégeant depuis
l'incendie I'immeuble n05, rue de [a Madeleine. Le Tribunal administratif fait suspendre
les travaux de démontage de cette protection, et demande au propriétaire de faire
rétablir l'échafaudage. A l'heure actuelle, ce bâtiment qui pourrait être rénové, figurant
à l'inventaire des monuments historiques en classe 3, est encore exposé aux
intempéries...

4au24juin Mise à I'enquête publique complémentaire de la moitié du projet initial.


Plusieurs oppositions sont déposées. Par:mi elles, cetle de la PPE riveraine et celle
du Comité. Tout d'abord, le statut même de cette mise à l'enquête est confus: D'un point
de vue global, elle ne présente aucune amélioration par rapport au premier projet
(toujours en recours). D'un autre côté, le nombre de modifications apportées semblent
dépasser le cadre d'une mise à l'enquête complémentaire, alors que le Tribunal
administratif cantonal n'a toujours pas statué sur le premier recours.

De toute manière, le projet présenté comporte toujours de nombreuses demandes


de dérogation au Règlement communal sur les constructions, et reste contraire
aux objectifs, buts et mesures définis démocratiquement dans le Plan directeur de Vevey
1997. Affaire à suivre..,
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HISTORIOUE Fin août 1998 La Municipalité organise une séance d'information destinée aux habitants
DES AGTIUITÉS du site, quelques locataires restants et beaucoup de squatters, qui occupent les lieux
ou corurrÉ depuis 6 ans déjà. Des représentants du nouveau propriétaire (Caisse de pension des
centrales suisses d'électricité) et l'architecte sont présents, Le nouveau projet est
brièvement présenté, ses qualités vantées (l'architecte affirme que les volumes actuels
seront conservés), le début du chantier annoncé pour janvier 1ggg.

15 septembre 98 La Municipalité informe les associations intéressées à la sauvegarde


du patrimoine (Association pour la Sauvegarde de Vevey et environs, Vibiscum, Société
d'art public, association pour la sauvegarde de Corsier et environs, lesVerts).
Politique du fait accompli, puisque tout a déjà été décidé, et que les initiants du projet
ont jusqu'alors æuvré dans le plus grand secret. La Municipalité assure en outre
que le projet, conforme au règlement communal sur les constructions, ne nécessite
aucune dérogation.

Début octobre 98 Mise à I'enquête du projet. .13 oppositions sont déposées, parmi elles,
celle de la PPE riveraine du Quai Maria Belgia B et celle du Comité, qui y a associé
la population par le biais d'une pétition.Remise de la pétition de plus de 2500 signatures
(plus de 3000 récoltées en tout) à la Municipalité devant la presse. A cette occasion,
le Municipal R. Rota parle de "réaction purement émotionnelle" et d' "arguments
fallacieux". Dans une interview diffusée sur laTSR, le Municipal P. Chiffelle réaffirme
que Ie projet est conforme au règlement communal sur les constructions.

5 novembre 98 La Municipalité organise une séance d'information à l'intention


des opposants. Ces derniers sont convoqués I'un après l'autre. Le dialogue est difficile,
la Municipalité se bornant à répéter que le projet pourrait être bien pire et qu'il est
de plus, parfaitement réglementaire et conforme au plan directeur de Vevey. Le Comité
remet également aux autorités une brève étude architecturale, mandatée auprès de
l'architecte Boris Abbet, établissant clairement le potentiel de réhabilitation du quartier.

29 octobre 98 Conseil communal. Des membres du Comité remettent de la


documentation à chaque conseiller. lnterpellation "Maria-Madeleine, que deviens-tu?"
de Nicolas Gyger, dans le sens des arguments du Comité

Novembre 98 Tenue d'un stand d'information au marché


Sa seule motivation : un parking souterain inutile, coûteux...
Selon les dires de ses promoteurs, la décision de démolir tout le pâté de maisons
est motivée, teôhniquement, par la nécessité de construire un parking souterrain.
0r, même en admettant qu'il faille prévoir des places de parc à proximité immédiate
des habitations, ce parking n'est pas indispensable !De nombreuses places restent
en effet libres dans le parking souterrain du Quai de la Veveyse (une entente entre
propriétaires permettrait certainement d'en réserver), quelques unes pourraient être
trouvées sur le parking aérien de la station d'épuration, des places sont déjà disponibles
dans les cours existantes, sur la rue de la Madeleine, au Quai Maria Belgia, tout le long
du quai de laVeveyse, d'autres places pourraient même être aménagées au nord
de la parcelle. ll faut enfin relever que la construction d'un parking à cet emplacement,
c'est-à:dire en bordure du lac, sera particulièrement coûteuse, et soumise
à bien des aléas,..

... et contraire, lui aussi, au Plan directeur ainsi qu,au bon sens
Depuis la transformation d'un tronçon de la rue Louis Meyer en cour d'école, l,ensemble
du quartier n'a qu'une issue pour les véhicules automobiles, par le quai de laVeveyse,
et deux points d'entrée, par ledit quai et par la rue de la Madeleine. Tous deux sont aussi
le passage obligé, pour les enfants allant au Collège de la Veveyse ou aux Galeries
du Rivage, déjà confrontés au trafic intense de I'avenue Nesilé - rue du Torrent.
Le passage pour piétons au haut du Quai de la Veveyse et le carrefour Madeleine-Louis
Meyer sont d'ailleurs quotidiennement le théâtre de situations dangereuses.
Le trafic sur le quai Maria Belgia est malaisénient compatible avec son statut de zone
de détente, celui sur Louis Meyer longe la cour du collège de la Veveyse, et la rue
des Jardins est censée être une rue résidentielle qui comprend déjà un parking
souterrain, de nombreuses places de parc et est utilisée par les camions de livraison...
ïout plaide donc pour une diminution tant que possible du trafic dans ce quartier.
Ce serait cohérent avec le plan directeur communal qui fixe comme objectif de favoriser
une diminution du trafic individuel motorisé et des nuisances qui lui sont liées, et prévoit
de mettre tout le quartier entre Rue du Torrent et lac en zone 30 dès 1ggg. 0r, le parking
souterrain augmentera fatalement le trafic et les nuisances. ll faut donc l,éviter, quitte
à considérer le problème des places de parc sur une aire plus vaste : rues entre Nesilé
et Lac ou parkings associés aux constructions prévues au nord de l'Avenue Nesflé.

L'accès du parking est par ailleurs particulièrement malheureux, puisqu'il se glisse


entre le nouvel immeuble et celui des Retraites Populaires, avant de déboucher
sur la rue des Jardins, dont le caractère résidentiel tendrait à devenir de plus en plus
virtuel.

Enfin, le dossier de mise à l'enquête ne donne aucune indication sur la façon dont
le trafic du chantier (démolition et excavation en particulier) sera organisé :
se fera-t-il par camions, multipliant les risques évoqués ci-dessus, ou a-t-on prévu
une autre solution, via le lac par exemple ?

En conclusion
Pour nous, l'alternative de la réhabilitation, sans parking souterrain, est la plus favorable,
la plus économique et la plus cohérente, à plus d'un titre, avec le plan directeur
communal. Une réhabilitation intelligente du parc immobilier existant préserverait
tant le patrimoine historique de Vevey que des loyers à des prix raisonnables.
ARGUMENTAIRE Nous sommes même persuadés qu'une partie de cette clientèle serait plête à payer
DU COMITÉ pour le cachet et le charme, plus que pour une boîte d'allumettes moderne : tous les
créatifs ne sont pas des miséreux ! 0n voit donc que le projet de démolition risque fort
d'aller en sens contraire du but recherché, alors qu'en développant une image de Vevey
comme ville sensible aux arts et au patrimoine, on peut espéfer en faire un pÔle
d'attraction pour les milieux de la culture au sens large,

Les bâtiments existants sont facilement adaptables et modulables


Les bâtiments existants sont en très bon état. Leur mode de construction permet
de réaménager facilement I'espace intérieur, au moyen de cloisons légères. ll est tout
à fait possible de procéder à une réhabilitation étage par étage. Les volumes ainsi
obtenus seraient certes inférieurs à ceux projetés (encore que la transformation
des combles et des rez-de-chaussée en logements réduirait sensiblement l'écart),
mais seraient rapidement disponibles pour un moindre coût, ce qui permettrait
d'atteindre des loyers plus avantageux.

Une réhabilitation permet d'atteindre les buts d'aménagement du territoire


Une réhabilitation rendrait le site plus conforme aux buts exprimés par le Conseil
Communal, via le Plan Directeur, que le projet actuel (secteur résidentiel à mixité
de fonctions compatibles avec I'habitat) et par la Municipalité (accueillir de nouveaux
contribuables ; favoriser la construction et la rénovation de logements de quatre pièces
et plus - non subventionnés). En effet, pour attiîer et - surtout - garder à Vevey
des familles de bons contribuables, il faut certes leur offrir de grands appartements bien
situés, et d'un certain " standing ". Mais le cachet des bâtiments anciens et un loyer
raisonnable les rendraient d'autant plus attractifs, surtout dans la conjoncture actuelle.
A qui fera-t-on croire que les 2200.. par mois pour un quatre pièces que prévoit
le projet sont un élément de standing ? La démolition ne se justifie donc pas.

La démolition est contraire aux intentions du Plan directeur


3.0 Stratégie d'aménagement du territoire 3.2 Paysage et sites, 3.2.1.3. Les éléments
construits : Contrairement à certaines villes médiévales, Vevey ne dispose pas
de bâtiments de grande valeur architecturale. [...] Cependant l'intérêt majeur réside
dans un ensemble de bâtiments même de valeurs historico-architecturales inégales.
ll s'agit donc d'un patrimoine qu'il convient non pas de figer mais de mettre en valeur
par des restaurations et des transformations adaptées à chaque bâtiment. [...]
Par ailleurs, ce patrimoine est un atout touristique important.
De cette introduction, qui sied tout à fait aux immeubles concernés, découlent les points
suivants du Plan Directeur : 0bjectif 07 : préserver et mettre en valeur les sites
et points de vue exceptionnels ; mesure M8 : prise en compte du paysage ainsi que
des inventaires fédéraux et cantonaux ayant trait aux sites, biotopes et bâtiments
recensés et légalisés dans tout processus d'aménagement.0r l'immeuble no 5
de la rue de la Madeleine figure à I'inventaire des monuments historiques en classe 3,

De surcroît, le front de lac que constituent les immeubles menacés figure également
à I'lnventaire des sites construits à protéger en Suisse (lS0S), catégorie d'inventaire A
(Constructions et espaces libres formant une entité grâce à des caractéristiques
très affirmées de styles propres à une époque ou à une région), qualités spatiale,
historico-architecturale et signification prépondérantes, objectif de la sauvegarde A
(Sauvegarde de la substance : sauvegarde intégrale de toutes les constructions
et espaces libres. Suppression de toutes les causes de perturbation.
Suggestions générales de sauvegarde : - interdiction de démolir, pas de constructions
nouvelles - prescriptions de détail en cas de transformation - surveillance obligatoire
des services des monuments et sites ou des instances officielles compétentes).
ARGUMENTAIRE Les bâtiments existants forment un patrimoine unique
DU COMITÉ Les maisons formant le pâté de maisons incriminé datent toutes du siècle dernier.
Elles font partie du passé historique de la ville, tant par leur conception
que par l'implantation en ces lieux de la 1ère manufacture de cigares et cigarettes
Rinsoz & Ormond. C'est un ensemble tout à fait remarquable : des dalles en marbre
de St-Tryphon que I'on trouve dans les caves aux escaliers en granit taillé, des cours
intérieures aux façades individualisées sur le lac.:.une vraie carte de visite pourVevey.
C'est d'ailleurs visiblement l'avis des nombreux passants, touristes ou Veveysans,
nombreux à les contempler et les photographier, depuis les quais ou depuis le lac.
C'est de surcroît un exemple unique en Suisse de transformation dans les années trente
d'un objet industriel en logements, qui mérite aussi d'être sauvegardé pour l'histoire
de l'architecture dans ce pays.

La nouvelle construction projetée détruit le site et défigure Uevey


Des goûts et des couleurs, il est difficile de discuter. Cependant on doit admettre
que le projet présenté, quelles que soient ses qualités intrinsèques, intervient
à un endroit particulièrement sensible. Sa longue façade sur le lac, uniforme,
sans décrochements, s'impose brutalement, et ne peut que contribuer à dégrader
l'image deVevey, déjà sérieusement mise à mal dans ce secteur par l,immeuble
de la station d'épuration. Quant aux tentatives de garder une trace du cachet des lieux
en c0nservant les pavés et les deux fontaines, elles ont tout du postiche et du dérisoire,
Elles he seront du reste (heureusement?) pas visibles du quai.

L'argument fiscal est illusoire


La Municipalité n'a pas seulement omis de juger de la conformité du projet aux lois
et règlements en vigueur. Elle s'est même très fortement impliquée dans le soutien
à la démolition-reconstruction, sur la base du seul et unique argument fiscal :

ll s'agirait de rééquilibrer la pyramide fiscale, en attirant des familles actives disposant


de bons revenus.

ll y a une demande générale de grands appartements, destinés aux familles, et ce à tous


les niveaux de prix. Sans construire à neuf, il est possible de contribuer rapidement
à répondre à cette demande par des transformations intérieures, fusionnant
des appartements existants. Des familles actives disposant de bons revenus, ou pouvant
en disposer demain, pourraient ainsi rester à Vevey plutôt que de déménager
à la périphérie. Reste à procéder à ce type de transformations dans le parc immobilier
de la commune et à encourager les propriétaires privés à le faire. La Municipalité
s'appuie sur une sorte de dogme : ces gens vont vouloir des balcons et des terrasses,
ainsi qu'un parking (M. Dupuis, La Presse, 16 octobre lggB). Relevonstout d'abord
que le projet ne comporte pas de terrasses, et que les balcons prévus ne sont pas
extraordinaires. De plus, les immeubles que nous souhaitons sauver en comportent déjà.
Les balcons existants, I'abondance d'espaces verts dans le voisinage et la superbe cour
intérieure actuelle sont tout autant de possibilités de prolongements extérieurs
du logement.

Essayons de tirer le portrait de ces futurs contribuables intéressants. Si l'on accorde


crédit à l'idée que la culture devient un facteur de développement économique - idée
soutenue avec insistance par la Municipalité, et en particulier par M. le Syndic Christen
- ainsi qu'au projetVevey -Ville de l'lmage, on peut se dire que c'est dans ce,secteur,
en particulier, que travailleront demain les bons contribuables de la région. 0n peut
légitimement les estimer sensibles à d'autres facteurs que ceux avancés par la
Municipalité, notamment le charme des lieux, le brassage culturel, la confrontation du
passé et du futur, etc...
COMMENT SOUTENIR Le Comité cherche toujours à financer sa cause et surtout à convaincre toute personne
LE COMITÉ ? sensible à l'image de Vevey du bien-fondé d'une réhabilitation, Nous croyons
que le bouche à oreille, l'investissement personnel des membres du Comité
et la mobilisation de I'opinion publique finiront par convaincre.

Pour atteindre ses buts, le Comité Sauvegarde du patrimoine architectural Ouai Maria
Belgia / Rue de la Madeleine a besoin de votre aide. Un recours coûte hélas cher,
le contre-projet va entraîner des frais...Notre CCP : 17-475043-9.

lnformez vos amis que le sort du quai Maria Belgia est en jeu. Aidez-nous à montrer
que l'opposition est majoritaire. Revendiquez votre droit à une piétonnitude lacustre
sereine! Si vous connaissez des conseillers communaux, convainquez-les de la pertinence
d'une réhabilitation, à court comme à long terme. Notre'argumentaire peut servir à étayer
votre opinion!

Aidez-nous à rester d'actualité! Ne ratez pas nos cartes postales, autocollants et T-shirts

Le Comité remercie toutes les personnes qui, par leur don ou leur engagement, souhaitent
contribuer à la sauvegarde d'un patrimoine architectural important et apprécié à Vevey.
Prenons le temps de réfléchir !Vevey se veutVille de l'lmage? Préservons l'lmage
de Vevey!

Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire

Le président Laurent Lavanchy


Le secrétaire Alain Gonthier
Le caissier Caroline Gut

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