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Le terme « rotation sectorielle » fait réfé - glementés sont un exemple de valeurs dé-
rence à l’acte de transférer des actifs d’in- fensives, étant donné que, quel que soit le
vestissement d’un secteur de l’économie à positionnement de l’économie dans le cycle,
un autre. Ainsi, suivant le contexte macroé - les agents économiques continuent à les
conomique et la phase dans laquelle le utiliser.
marché se positionne, les traders et les in -
vestisseurs procèdent à des arbitrages in- Contrairement aux actions défensives, les
tersectoriels en surpondérant ou sous-pon - valeurs cycliques sont très sensibles à l’éco -
dérant les titres défensifs et cycliques, de nomie dans son ensemble. La rotation vers
manière à pouvoir profiter pleinement du les cycliques dépend essentiellement des
prochain retournement cyclique. anticipations sur l’économie et de l’appé -
tence des traders et des investisseurs pour
Les titres considérés comme défensifs, éga - le risque. Ces valeurs sont plus rentables en
lement appel és valeurs refuges, sont des période d’expansion, mais en cas de réces -
titres qui, quel que soit le positionnement de sion, elles perdront plus que l’indice de ré -
l’économie dans le cycle, offrent des rende - férence.
ments des actifs plus ou moins stables. Ces
titres auront tendance à augmenter moins Outre la sensibilité au marché, le décalage
(respectivement chuter moins) que le mar - temporel de synchronisation (avance ou re -
ché lors d’une phase d’expansion (de réces - tard par rappor t au cycle économique glo -
sion). En d’autres termes, ils ne fourniront bal) est également une information capitale
pas autant de rendements sur les hausses, dans la recherche du rendement. Sur la base
mais ils ne baisseront pas autant lorsque le de ces deux indications, les investisseurs
marché est baissier. C’est la raison pour la - effectuent une rotation vers les secteurs
quelle ils sont souvent utilisés comme va - qui devraient prospérer au cours de chaque
leurs refuges ou comme couver ture contre phase du cycle économique, afin de viser
la baisse des marchés. Les ser vices publics, une per formance optimale 3 .
la consommation de base et les secteurs ré -
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J B erdot et a l . , 2 0 0 5 .
Les per formances annuelles enregistrées un TCAM de 5,5%) et les mines (8 fois sur 11
depuis 2008 sont, en effet, disparates avec et un TCAM de 7,8%).
une évolution annualisée allant de -45% à
plus de 128%. Il y a lieu de noter également, Par contre, le secteur « bâtiment et ma -
l’impor tance des mouvements en termes de tériaux de construction », qui représente
classement entre les secteurs les plus per - 35,1% du M ASI, a affiché 9 fois sur 13 des
formants et les moins per formants par rap - per formances inférieures à celle du M ASI,
por t à l’indice de référence M ASI. avec une croissance annuelle de -1,8%. Les
secteurs « pétrole et gaz » et « ser vices aux
Ainsi, l’agroal imentaire figure parmi les sec - collectivités » figurent également dans la
teurs qui ont le mieux per formé en bourse tranche inférieure en affichant, chacun, 7
durant les 13 dernières années. Représen- fois sur 13 des per formances inférieures à
tant une par t de 8,3% du M ASI, ce secteur celle du M ASI.
a affiché 11 fois sur 13 des per formances
supérieures à celle du M ASI, avec une crois - Au terme d’une année 2020 mouvementée
sance annuelle moyenne de 10,5%. Suivi de par la crise sanitaire, le Masi a accusé une
l’industrie pharmaceutique (9 fois sur 11 et contre-per formance de 7,3%. Ainsi, sept
Graphique 2 : Box plot des rendements par secteur entre 2008 et 20204
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Le g ra p h i q u e B ox - p l ot présent e cinq t rait s caract ér ist iques : l e s de u x val e u rs e x t rê m e s ( m i n e t m ax ), l e qu ar t i l e i n fé ri e u r, l a m é di an e e t l e q u a r tile
s u p é ri eu r.
• La b oî te rep résen te la première plage ent re le 1er et le 3èm e qu ar t i l e . Un e l i g n e , di vi s an t l a boît e en 1e r qu ar t i l e et 3 è m e qu ar t i l e , c orre s po n d à la
méd i a n e d e l ’en sem ble de données. La valeur cent rale est l a m é di an e .
• Les b ords d e l a b oît e sont les quar t iles ( Pour le bord infér ie u r, u n qu ar t de s obs e r vat i on s on t des val e u rs pl u s pe t i t e s e t t roi s qu ar t on t de s va le u r s
p l u s g ra n des, l e b ord supér ieur suit le même raisonnement).
• 5 0 % d es ob ser va ti ons se sit uent à l’int ér ieur de la boît e.
• Les ex trémi tés des moust aches sont calculées en ut ilisant 1.5 f oi s l ’es pac e i n t e rqu ar t i l e ( l a di s t an c e e n t re l e 1er e t l e 3 è m e qu ar t i l e). I l s c ou vre n t 9 9
% de l ’en semb l e de la var iance de l’échant illon, et les point s au -de s s u s e t au -de s s ou s i n di qu e n t de s val e u rs au -de l à de l a pl ag e de val e u rs de 9 9 % .
S u r l e s t re i ze d e r n i è re s a n n é e s , l e m a rc h é L’ i n s t a b i l i t é d a n s l e t e m p s d e s re n d e m e n t s
b o u r s i e r d e C a s a b l a n c a a a f f i c h é d e s n i ve a u x des secteurs et leurs fortes dispersions
d e d i s p e r s i o n a s s e z é l evé s 5 , n o t a m m e n t a u e n t e r m e s d e d i s t r i b u t i o n , d e va r i a b i l i t é
n i ve a u d e s a c t i v i t é s , « c h i m i e » , « l o i s i r s e t e t d e s y m é t r i e , l a i s s e n t p ré s a g e r, q u o i q u e
hôtels », « matériels, logiciels et services d e m a n i è re i n d i re c t e , d e l a p ra t i q u e d e l a
i n f o r m a t i q u e s » , « m i n e s » e t « s y l v i c u l t u re ro t a t i o n s e c to r i e l l e a u M a ro c .
et papier ». Cela signifie que les fluctuations
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La b oî te rep résen te 50% des données, plus la boît e est grande e t pl u s l e s don n é e s s on t di s pe rs é e s .
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La p osi ti on de l a médiane f our nit une indicat ion sur la symé t ri e . Pl u s l a m é di an e e s t c e n t ré e dan s l a boît e e t pl u s l e s don n é e s s on t s ym é t riq u e s . La
q u a n ti té de d on n ées en dehor s de l’int er valle int erquar t iles f ou rn i t u n e i n di c at i on s u r l a t ai l l e de s qu eu e s de di s t ri bu t i on s . Pl u s l a qu e u e de di s t r ib u tio n
e s t i mp or ta n te, p l u s i l y aura de valeur s ext rêmes associées au box -pl ot .
L’évolution du M ASI a connu, courant cette Les résultats montrent bien que l’amplitude
période, quatre cycles complets par tant moyenne des phases de reprise est proche
d’un pic au pic suivant. Ces quatre cycles de celle des phases de ralentissement
ont donné lieu à des périodes de reprise aussi bien pour le cycle économique que
plus longues que celles de contraction, avec celui du M ASI. Au niveau de la sévérité, et
des durées moyennes respectives de 6,3 contrairement au cycle M ASI qui dispose
et 5,5 trimestres. Ces durées sont cour tes d’une sévérité gain (0,89) très proche de la
comparativement au cycle économique (15 sévérité-per te (0,87), le cycle économique
trimestres en moyenne pour les phases de affiche une sévérité gain (25,5) qui dépasse
reprise et 6,3 trimestres pour les phases de largement la sévérité-per te (7,8), signifiant
ralentissement). ainsi que les per tes cumulées lors des
phases de ralentissement sont largement
Le tableau ci-après résume les dates des compensées par les gains cumulés durant
points de retournement et les propriétés les phases de reprise. Cette évolution
statistiques des cycles et des phases de différenciée explique la nature ascendante
reprise conjoncturelle et de contraction. du trend du PIB trimestriel de l’économie
Il présente également deux autres notions nationale.
qui permettent une meilleure lecture du
compor tement cyclique d’une série, à savoir
son amplitude et sa sévérité.
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Pou r l a d a ta ti on d u cycle de croissance de l’économie nat ion al e , l a s é ri e du PI B a é t é f i l t ré e , e n u t i l i s an t l e f i l t re de H odri c k -Pre s c ot t pou r e xtra ire la
t e nda n ce et n e reten i r que la composant e conjonct urelle. Les phas e s as c e n dan t e s e t de s c e n dan t es du c yc l e de c roi s s an c e re pré s e n t en t l es m ou ve m e n ts
d e h a u sse et d e b a i sse de l’écar t conjonct urel du niveau du PIB t ri m e s t ri e l à s a t e n dan c e de l on g t e rm e .
Cycle MASI 2015T4-2018T1 9,0 0,5 2,1 2015T1-2015T4 3,0 0,1 1,7
La for te volatilité du marché boursier, com - l’amplitude, la sévérité et, dans une moindre
p arativement à celle de l’activité écono- mesure, la durée sont globalement moins
mique réelle, laisse entrevoir un nombre prononcées que celles du PIB.
p lus impor tant de phases de reprise et de
ralentissement dans la sphère boursière. En Les cycles nombreux et cour ts du M ASI
effet, les points de retournement détectés indiquent la sensibilité du marché bour -
p ar l’algorithme Br y-Boschan obser vés sur sier national aux différents facteurs micro
le marché bo ursier sont plus fréquents par et macroéconomiques aussi bien internes
rappor t à ceux identifiés pour le PIB, mais qu’externes.
Encadré 1 : Technique de datation des points de retournement d’un cycle de Bry Boschan
La technique de datation des cycles passe par l’identification des points de retournements
(pics et creux) pour en déduire ensuite les cycles et les phases de récession et
d’expansion et leurs durées. Plusieurs algorithmes permettent de dater les cyc les,
mais le plus usuellement utilisé est celui proposé par Br y et Boschan [1971]. Ce dernier
consiste à appliquer aux données une séquence de filtres pour ne retenir que les points
de retournements significatifs et de préciser leurs dates.
Ainsi, un pic (respectivement un cre ux) est atteint en t si la valeur de la série à la date t
est supérieure (inférieur) aux k valeurs précédentes et aux k valeurs suivantes :
Où k=1 pour les séries annuelles k=2 pour les séries trimestrielles et k=5 pour les séries
mensuelles.
La sévérité est une mesure de la per te (respectivement du gain) que subit l’économie
durant une phase de récession (respectivement d’expansion). Elle est définie par
l’équation suivante :
Le même constat peut être fait en considérant concordants. En effet, avec un décalage
les deux sous-périodes. Il impor te, temporel de 4 trimestres, l’indice de
cependant, de constater que le degré de concordance passe de 83,3% entre 2007T1
synchronisati on du marché financier et de et 2013T4 à moins de 68% entre 2014T1 et
l’activité économique a baissé lors de la 2020T4, soit une per te d’intensité de plus de
seconde période pour devenir moyennement 15 points.
L’indice de concordance proposé par Harding et Pagan (2002) est souvent utilisé dans la
littérature des cycles économiques pour l’identification des co-mouvements des cycles.
• Un IC équivalent à 1 indique une symétrie par faite des deux cycles et une par faite
juxtaposition des expansions et des récessions.
• Un IC équivalent à 0 indique une par faite disconcordance des cycles, et que ces
derniers se trouvent toujours dans des phases opposées.
A noter, par ailleurs, qu’une très faible indiquer simplement que les phases de
concordance n’implique pas nécessairement reprise et de ralentissement du PIB et du
que les deux cycles sont des phénomènes M ASI ne coïncident que de manière peu
distincts ou déconnectés, mais pourrait fréquente.
L’établissement d’une typologie des sec - Deux mesures sont usuellement utilisées
teurs présents dans la bourse de Casablan- pour appréhender la manière dont les diffé-
ca, selon leur degré de sensibilité par rap - rents secteurs réagissent aux inflexions de
por t au marché et leur positionnement par la conjoncture économique et distinguer les
rappor t au cycle général d’activité, permet secteurs cycliques de ceux qui sont défen -
de donner une indication sur les fondamen - sifs (Encadré 3) :
taux et les mécanismes qui déclenchent les
rotations sectorielles. • Le coefficient β : il donne une indic ation
sur la sensibilité de la rentabilité d’un
Il s’agit, plus par ticulièrement, d’analy - secteur en cas de variations de la ren -
ser comment les réactions aux inflexions tabilité du marché et traduit le caractère
conjoncturelles de l’activité économique, qui cyclique, neutre ou défensif du secteur.
se manifestent à différents degrés et à dif-
férents moments, fonderont les stratégies • Le coefficient de corrélation dynamique
de rotation sectorielle des investisse urs au : il permet de déduire le positionnement,
fil du cycle économique. en avance ou en retard, de chaque sec-
teur par rappor t à l’activité économique.
1 . Me sure de l a s en s i b i l i t é s ec to r i el l e : Le co ef f i ci ent β
Le coefficient β se définit comme le rappor t, d’une par t, de la covariance de la rentabilité
implicite d’un secteur avec celle du marché et, d’autre par t, de la variance de la rentabilité
implicite du marché, soit :
Avec :
• ρ (X,Y ) : Le coefficient de corré lation entre x et y,
• Cov(x, y) : La covariance entre les deux variables
• σ X ,σ Y : Les écar ts-types des variables x et y.
Le coefficient de corrélation peut ainsi s’interpréter comme le ratio entre les fluctuations
communes aux deux variables (mesurées par la covariance) et leur variation totale
(mesurée par le produit des écar ts-types).
Le coefficient de cross-corrélation est calculé en introduisant un décalage temporel
entre deux séries (X t±k et Y t ). Ces coefficients permettent de déduire le positionnement
de chaque secteur par rappor t au PIB réel.
Trois cas de figure se présentent, le secteur d’activité est en :
• Avance par rappor t au cycle de croissance de k période(s) si pour k négatif, |ρ|
est maximum ;
• Retard par rappor t au cycle de croissance de k période(s) si pour k positif, |ρ| est
maximum ;
• Synchrone avec le cycle de croissance si pour k = 0, |ρ| est maximum.
Tableau 4 : Typologie des secteurs selon leur degré de sensibilité par rapport au marché et selon leur positionnement
par rapport au cycle général d’activité
• ASSURANCES
De 4 à 6 trimestres • SERVICES AUX COLLECTIVITES • MINES
• SERVICES DE TRANSPORT
En retard
• SOCIETES DE PLACEMENT IMMOBILIER • CHIMIE
• BATIMENT & MATERIAUX DE
De 1 à 3 trimestres • TELECOMMUNICATIONS • LOISIRS ET HOTELS
CONSTRUCTION
Sensibilité/activité économique
• TRANSPORT
Synchro • BANQUES
• BOISSONS
• EQUIPEMENTS ELECTRONIQUES &
• INGENIERIES & BIENS D’EQUIPEMENT
De 1 à 3 ELECTRIQUES
INDUSTRIELS • PARTICIPATION ET PROMOTION
trimestres • SOCIETES DE PORTEFEUILLES -
• SOCIETE DE FINANCEMENT & AUTRES IMMOBILIERES
HOLDINGS
ACTIVITES FINANCIERES
En avance
• SYLVICULTURE & PAPIER
Les résultats font état d’une classification mais des rendements inférieurs relative -
sectorielle largement différente à celle du ment aux valeurs cycliques.
F TSE. La configuration de ce dernier se ca-
ractérise par un positionnement de la plu - Les profils des secteurs côtés à la bourse
par t des secteurs autour de la premiè re dia - de Casablanca sont repar tis, de manière
gonale du tableau, signifiant ainsi que, plus dispropor tionnée, entre les profils défen -
un secteur est en retard sur l’activité éco - sifs, cycliques et semi-cycliques. En termes
nomique d’ensemble, plus il affiche un com - de propor tions, le profil défensif se taille la
por tement défensif, et inversement, plus plus grosse par t avec plus de 38% du M ASI,
il est en avance sur l’activité économique suivi du profil cyclique avec 35,5% et en der -
d’ensemble et plus il affiche un compor te - nière position, le profil neutre qui représente
ment cyclique. environ 26%. En termes de concentration, le
profil défensif est composé de 12 secteurs
La classification sectorielle de la bourse contre 10 secteurs pour le profil neutre. Le
de Casablanca n’illustre pas cette relation profil cyclique ne compte que 2 secteurs
positive entre degré d’avance et niveau de seulement.
sensibilité. El le affiche, par contre, une cer -
taine hétérogénéité et une large dispersion Concernant le décalage par rappor t à l’ac -
sectorielle autour des segments défensifs tivité économique globale, bon nombre de
et neutres. Ces secteurs, à faible bêta, pré - secteurs représentatifs de l’activité cou -
sentent généralement moins de risques, rante suivent le cycle de l’activité écono-
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Eta n t d on n é q u e l e coef f icient bêt a d’un t it re n’est pas une val e u r f i xe , m ai s vari e dan s l e t e m ps , et dan s u n obj e c t i f de c apt e r l ’évol u t i on du b ê ta d u
ma rch é d a n s l e temp s, nous avons opt é pour la t echnique de « R ol l i n g bê t a ». Ai n s i , l e bê t a de c h aqu e s e c t e u r e s t c al c u l é s u r u n e bas e g l i s s an t e s u r u n e
p é ri ode d e 3 6 moi s p récédant le début de la dat e « t » .
9
Prév i si on s d u M EFRA.
14
/ Annexe 2 : FTSE : Typologie des secteurs selon leur degré de sensibilité par
rapport au marché et selon leur positionnement par rapport au cycle général
d’activité
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