Vous êtes sur la page 1sur 11

Chapitre I Généralités sur les margines

I.1.Introduction( Mme iboukoulef hamidaepbeka)

L’olivier constitue la principale espèce fruitière cultivée en méditerranée. Sa faculté à croître


et à produire dans diverses situations de culture ainsi que son adaptation aux conditions
climatiques les plus critiques ont permis son développement (iboukoulef, 2012).
Les margines et les grignons d’olives représentent la masse restante considérée comme résidu
de la trituration des olives qui engendre des problèmes environnementaux inquiétants.
Dans ce contexte, l’objectif principal de ce chapitre est de faire un état de connaissance sur les
margines. On insistant spécialement sur leurs caractéristiques, l’effet sur l’environnement et le
problème des margine en Algérie.

I.2.Généralités sur les margine


I.2.1Définition des margine (boudissafaridaepouselounas)

Les margines ou eaux de végétation sont des effluents liquides générés par la fabrication de
l’huile d’olives. Généralement, 40 à 50 % de ces eaux proviennent du fruit (eau de
végétation), le reste de l’eau ajoutée pendant la trituration. Le volume des margines varie avec
le système d’extraction (Hamdi, (1993c; Belaid et al, 2002)
Les margines se présentent comme un liquide résiduel aqueux de couleur brune rougeâtre. Ce
liquide a une odeur agréable qui rappelle celle de l’huile d’olive mais un goût amer (Belaid et
al, 2002)

I.2.2. Origine(BERNOU ABLA .BOUCENDALA MERIEM)

La margine est l’ensemble de déchets liquides, qui est constitué en fonction du système de
séparation utilisé dans l’opération d’extraction, donc les margines proviennent soient :
 Eaux de lavage du fruit

La quantité utilisée varie entre 80 et 120 litre par tonne d’olives et qui dépend du type de
produit qui arrive de la compagne. Elles sont constituées de particules de poussière ou de
terre, ainsi que des petites quantités de matière grasse issus du fruit plus ou moins abimés. Ces
eaux sont facilement recyclables par simple opération de décantation ou de filtrage en raison
de leur faible contenu organique (centre d’Activités Régionales pour la Production Propre,
2000).
 Eaux de rinçage de trémies de stockage.
 Eaux ajoutées au cours du malaxage.
 Eaux de nettoyage d’huile

Ce sont les eaux issues de la dernière centrifugation de l’huile ou on ajoute de proportions


d’eau chaude. Elles représentent l’ensemble des déchets aqueux contenus dans l’huile
d’extraction et de l’eau chaude ajoutée. Ce déchet est incorporé traditionnellement au déchet
liquide généré lors de l’extraction dans le premier pressoir ou le premier décanteur et
l’ensemble constituant la margine. Dans les huileries fonctionnant avec le système continu à
deux phases, ces eaux constituent les seuls déchets liquides existants, étant donné qu’il n’y a
pas production de margine au cours de l’extraction(Bernou et Boucendala ,2015).

I.2.3 Caractéristiques des margines(mllyahiaouinoura) (BOUDOUKHANA HOCINE


2008)

La caractérisation des margines a été étudiée par plusieurs chercheurs et est généralement
tributaire des techniques et des systèmes d’extraction de l’huile d’olives, elle diffère d’un
pays à l’autre. Mais aussi de la période de production.
En effets, les margines ont une couleur brun à brun rougeâtre, d'aspect trouble.Cette couleur
est fonction de l’état de dégradation des composés phénoliques et des olives dont ils dérivent
(Hamdi et Ellouz. 1993).Ces effluents ontune forte charge saline et sont très acides, riches en
matières organiques et en polyphénols peu dégradables. Ces eaux sont caractérisées par un pH
de4.5 à5 et uneconductivité de l'ordre de10Ms/cm, due surtout aux ions potassium, chlorures,
calcium etmagnésium. La DCO peut varier de 50 à 200g.Le tableau 1 présente quelques
caractéristiques physicochimiques des margines (Amirantes, 1999)(Boudoukhana, 2008)
Tableau 1: Caractéristiques physico-chimiques des margine (Amirantes, 1999)
(BOUDOUKHANA H .2008)

Dans les margines d’olive, seuls quelques microorganismes arrivent à se développer. Ce sont
essentiellement des levures et des moisissures. Dans la plupart des cas, il y a absence de
microorganismes pathogènes qui ne posent aucun problème de point de vue sanitaire. Le
pouvoir antimicrobien des margines est lié essentiellement à l’action exercée par les phénols
monomériques et les pigments bruns ou catéchol mélaninique (Hamdi et Ellouz 1993).Ces
effluents agissent sur les bactéries en dénaturant les protéines cellulaires et en altérant les
membranes (Ranalli. 1991a). Ils peuvent inhiber également l’activité des bactéries
symbiotiques fixatrices d’azote dans le tube digestif des ruminants en inhibant leur activité
enzymatique (yahiaoui ,2012)
I.3.Unité d’extraction de l’huile d’olive en Algérie (BOUDOUKHANA
HOCINE)
Selon les travaux qui ont été réalisé par (Boudoukhana, 2008), elle a bien enregistré que
L'Algérie fait partie des principaux pays méditerranéens dont le climat est des plus propice à
la culture de l'olivier.L'oléiculture est la première richesse arboricole de l'Algérie, elle
constitue une source de subsistance pour plusieurs familles. La filière huile accuse un retard
de développement en amont et en aval.En effet la production d'huile d'olive ne représente que
le tiers de la production Tunisienne. Avec les nouvelles mesures de restructuration du
développement agricole, L'Algérie, veut développer son secteur oléicole,en augmentant les
surfaces plantées et en modernisant les industries d'extraction d'huile d'olive, et ainsi se placer
parmi les premiers pays producteurs d'huile d'olive(Boudoukhana, 2008).
A la fin des années 2000, l'industrie oléicole Algérienne était composée majoritairement
d'huileries traditionnelles(Algérie, E, doc). Le tableau 2, présente les nombresdes installations
des industries oléicoles.

Tableau 2:Nombres des installations des industries oléicoles.

Installations Nombre
Huileries traditionnelles 1400
Huileries avec presses ou super presses 85
Huileries modernes (système continu) 165
Total 1650

Dans ce contexte, en vue de moderniser le secteur de l'extraction de l'huile d'olive pour


améliorer la qualité du produit, les autorités algériennes ont adopté un programme de
modernisation de l'industrie de l'huile d'olive et de l'huile de grignons d'olives et de traitement
de sous-produits, dans l'objectifde disposer en 2004 de 201unités modernes d'extraction
d'huile d'olive équipées de système continu[Algérie, E; Doc. N0 4, P.2]
Rajoutons aussi, qu'en 2010 les superficies oléicoles sont de l'ordre de 309500hactar. La
plupart des oliveraies (83%) sont situées dans des zones de montagne, sur des terrains
accidentés et marginaux, peu fertiles. Le reste des oliveraies (17%) sont situées dans les
plaines occidentales du pays essentiellement au niveau de trois wilayas (Mascara, Sig et
Relizane) (faostat, 2001).
.
Il est important de signaler que, l'oléiculture Algérienne est caractérisée par une large gamme
de variétés à savoir :
 Dans le centre et dans l'Est prédominent les variétés «Hamma (olives de table),
Chemlal, Azeradj, Bouchouk, Rougette, Blanquette et Limli (pour l'extraction
d'huile)».
 Dans la région occidentale, les variétés les plus diffusées sont «Sigoise,
Verdial,Cornicabra et Gordal» (polese, 2005).

I.4 Problématique des margines (mlleyahiaouinoura)


Les margines sont peu dégradables à cause des substances phytotoxiques et antimicrobiennes
qu’elles contiennent (phénols, insecticides...etc.). Leur pouvoir polluant est représenté par
deux paramètres quisont la DCO et la DBO dont les valeurs peuvent atteindre 200 g.l -1et 100
g.l-1respectivement. Leur rejet sans traitement est un problème majeur surtout dans les pays du
bassin méditerranéen. Les sérieux dégâts environnementaux qu’elles engendrent sont) :

La pollution de l’air : causée généralement par la décomposition de ces effluents. La forte


teneur en sels des margines (200 fois plusélevé que les eaux urbaines), leur forte charge
organique et leur acidité sursaturent les milieux récepteurs et engendrent des conditions
d'anaérobiose adéquates au dégagement d'odeur désagréable liée à la formation d'hydrogène
sulfureux (H2S) lors du processus de fermentation (Balice et al, 1990;yahiaoui2012)

La pollution des eaux : leur très forte charge en matières organiques empêche les eaux de
s’auto-épurer et la pollution peut s’étendre sur de très longues distances. Leur teneur en
matières grasses provoque la formation d’un film imperméable, empêchant la pénétration de
la lumière et de l’oxygène et leur forte acidité provoque l’asphyxie de la faune et la flore
marine (Mebirouk. 2002, yahiaoui n.2012).
Dans ce cas, l’infiltration d’une faible quantité des composés phénoliques est capable de
rendre leseaux souterraines toxiques. Les concentrations en phénols existants dans les
margines constituent à elles seules un risque important quand à la pollution des nappes
souterraines à la suite des déversements dans les oueds, milieux favorables à l’alimentation
directe des nappes (Mendia et al., 1986 ; Kherrou,2015 ).
Dans ce contexte, (Levi-Menzi et al.1992) ont constaté que le rejet des margines dans les
milieux aquatiques entraîne une diminution de la concentration en oxygène dissous. Les
composés phénoliques s’oxydent facilement par l’oxygène du milieu en subissant ainsi une
ionisation, ce qui rend le milieu irrespirable avec une asphyxie de toute vie aquatique
(Kherrou, 2015)

La pollution du sol: épandues sur les sols, les marginesdiminuent la qualité de ces derniers.
Ces déchets sont à l’origine de l’augmentation de la salinité des sols et de la diminution du pH
qui pourrait être à l’origine du changement des caractéristiques physico- chimiques. Certaines
des substances toxiques des margines telles que les phénols peuvent inhiber l’activité
microbienne et détruire la microflore du sol (Fiestas ;1981; yahiaoui .2012)

I.5Procédé d’élimination des margines (BERNOU ABLA .BOUCENDALA MERIEM)

Selon plusieurs chercheurs cités par (Ranalli, 1991a),(Bernou et Boucendala ,2015), que,
jusqu’à nos jours, le traitement des margines constitue un problème complexe vue la qualité et
la quantité des substances chimiques qu’elles renferment. En effet, l’application d’un
traitement simple s’avère insuffisant et incomplet.
Parmi, les procédés de traitement envisageables pour l’élimination de la charge polluante des
margines peuvent être classés selon trois catégories, et peuvent être utilisés seuls ou
combinés:
 procédés physiques.
 procédés chimiques.
 procédés biologiques

I.5.1Procédés physiques et physico-chimiques

Ce procédé repose sur la filtration à travers une membrane permettant la rétention de


macromolécules de masse moléculaire supérieure à 500g/mol. La séparation se fait sous
l’effet d’un gradient de pression de 3 à 10 bars. C’est une technique qui est actuellement
appliquée à l’échelle industrielle pour le traitement des margines. Les tests d’ultrafiltration ont
donné un liquide limpide (Zawlotzki, 2004 ; Bernou et Boucendala, 2015)
• La coagulation et l’électrocoagulation ((KherrouMaamar, P19)

La coagulation est l’une des méthodes les plus efficaces pour éliminer les matièresorganiques
en suspension et colloïdales. Elle consiste à traiter les margines avec des produits tensioactifs
ou avec certains coagulants.
Le couplage de la chaux ou du sulfate de fer avec des poly-électrolytes cationiques, permet
une élimination quantitative de la matière solide en suspension, par contre la réduction de la
DCO et des phénols totaux varie entre 10 - 40% et 30 - 80% respectivement. Pour améliorer
la dégradation de la matière organique, le coagulant à base de fer est couplé au peroxyde
d’hydrogène ce qui augmente la réduction de la DCO jusqu’à 60% (Ginos et al. 2006). Ce
traitement physico-chimique offre une solution partielle et nécessite un traitementsecondaire.

D’autre part, il produit une grande quantité de déchets qui cause d’autres problèmes
environnementaux (Sarika et al. 2005).
L’électrocoagulation est un procédés d’électrolyse qui permet la séparation des margines en
boues et en liquides biodégradables. Par ailleurs, les polyphénols et certains autres produits
toxiques (métaux lourds) sont éliminés.

Les boues sont extraites et vont au compostage. Les liquides sont acheminés vers le
biométhaniseur qui permet la transformation de la matière organique en substances chimiques
diverses en conditions d’anaérobiose et sous l’action des bactéries présentes dans le milieu
(production de gaz) (Khoufi, et al 2007 ; Bernou et Boucendala ,2015).La figure 1, décrit le
schéma général de l’électrocoagulation et bio-méthanisation (.Benyahia K et Zein., 2003).
Figure 1: Schéma général du principe de l’électrocoagulation et biométhanisation
pourle traitement des margines (Benyahia et Zein. 2003)(KherrouMaamar, P19).

•Procédé des membranes

Les procédés à membranes comme l'ultra filtration et l'osmose inverse, s'emploient souvent
dans le traitement de certains courants liquides résiduaires, ceci permettant d'éliminer les
polluants de l'eau en générant un courant liquide et un courant concentré (Zawlotzki., 2004)

•Procédés membranaires(KherrouMaamar, P19).

Ultrafiltration
Ce procédé repose sur la filtration à travers une membrane, permettant ainsi la rétentiondes
macromolécules de masse moléculaire supérieure à 500 g/mol. La séparation se fait sous
l’effet d’un gradient de pression de 3 à 10 bars. Les tests d’ultrafiltration ont donné un liquide
limpide, une réduction de la DCO et des solides en suspension présents dans les eaux
(Zawlotzki. 2004, Yahiaoui, 2012).

Récemment, (DhaouadietMarrot2008) ont utilisé un bioréacteur équipé d’une membrane


d’ultrafiltration, pour le traitement des margines diluées. Ces auteurs ont proposé d’utiliser
cetype de traitement en stade de prétraitement pour éliminer les composés phénoliques avant
le traitement biologique conventionnel.

-Osmose inverse
L’osmose inverse permet de séparer une solution en deux phases: l’une concentrée et l’autre
diluée sous une pression allant jusqu’à 80 bars. Des essais de traitement des margines ont été
réalisés par cette technique, les résultats obtenus ont montré que celles- ci étaient limpides et
incolores (Ranalli. 1991a).
Ces deux procédés (ultrafiltration et osmose inverse) permettent d’éliminer 100% de la DCO
initiale. En revanche, ils nécessitent un prétraitement, une demande énergétique élevée, et une
altération rapide des membranes utilisées (Drouiche et al. 2004; Yahiaoui, 2012).

I.5.2Procédés Biologiques
Ces procédés consistent à utiliser les microorganismes pour dégrader les composésorganiques
des effluents d’huileries d’olive. Ils sont subdivisés en processus aérobie et anaérobie (Bernou
et Boucendala ,2015)

•Traitements anaérobies
Les traitements anaérobies sont adaptés à plusieurs types de résidus : biomasse humide, sous-
produits agricoles, déchets des eaux résiduaires. Ils sont le plus utilisés pour le traitement et
l’exploitation des effluents d’huileries d’olive à cause de leur charge élevée en matière
organique.
Des études ont montré que pour une efficacité d’épuration de 80%, il faut un temps de
rétention de seulement 20 jours, avec en plus l’avantage de produire une quantité non
négligeable du biogaz : 855 L/Kg de matière organique digérée (EL Alami et al. 2000). La
digestion anaérobie permet une réduction de DCO de l’ordre de 70 à 85%. Son rendement est
proportionnel à la concentration en microorganismes et varie largement selon la nature du
support (montmorillonite ou sépiolite) (Martin et al.,1991).
Koster et Cramer, (2000) Hamdi, (1991a), ont marqués que, cette digestion peut être inhibée
par les acides gras à chaines longues, notamment l’acide oléique. De même à partir d’une
concentration de 100 mg/L d’acides phénoliques dans les effluents d’huileries d’olive, les
bactéries méthanogènes sont inhibées. Ces traitements anaérobies permettent de réduire la
consommation en énergie et la production des boues (Borja et al., 1995a). Ils présentent aussi
l’avantage de produire du méthane et de limiter les dégagements de mauvaises odeurs. Par
contre, ils sont aussi très limités à cause de la toxicité élevée des composés phénoliques et des
tanins, de la faible biodégradabilité des polymères de couleur foncée et de l’acidification des
réacteurs (MouncifM, et al., 995) (Bernou et Boucendala, 2015)

•Traitements aérobies

Très chargées en matière organique, les margines ne peuvent pas être traités directement par
voie aérobie. Plusieurs auteurs ont recommandé de leur dilution avant le traitement
(Yaakoubiet al. 2006) car l’efficacité de ces procédés est notée pour des DCO de l’ordre de
1g/ (Azbaret al. 2008).
Il existe des microorganismes aérobies (bactéries et champignons) qui peuvent dégrader la
totalité des composés poly aromatiques complexes de hauts poids moléculaires comme les
lignines, les tanins et les polyphénols (Roig et al., 2006 ; Mantzavinos et al., 2005), ont étudié
l’effet du prétraitement aérobie utilisant différentes cultures avant la digestion anaérobie. Ils
ont trouvé que la vitesse de dégradation anaérobie avec prétraitement aérobie est environ 2.5 à
4.5 plus grande que la dégradation anaérobie sans prétraitement. Ce prétraitement aérobie a
permis de réduire la DCO et la concentration des polyphénols respectivement d’environ : 63 à
75% et 65 à 95% pour les différentes cultures utilisées. Dans une autre étude, de Fountoulakis
et al.( 2006), ont trouvé que le prétraitement aérobie par Pleurotus Ostreatus est capable
d’améliorer les performances de la digestion anaérobie qui le suit. (Iboukhoulef ,2014)

• L’ozonation

L’ozone est certes un oxydant puissant, mais il n’est pas capable d’oxyder complètement la
charge organique des margines (Andreozzi et al., 1999) ont montré que les taux de réduction
de la DCO durant l’ozonation, dans les conditions les plus favorables, ne dépassent pas 20 à
30 %. (Canizares et al., 2007) ont trouvé que l’ozonation des margines à pH alcalin n’a pas
permis d’atteindre une minéralisation complète de la charge organique.
(Benitez et al. 1996) ont montré que ce procède peut être amélioré par l’utilisation des
radiations UV permettant une réduction de la DCO de 5 à 10 % et l’élimination des phénols
taux à 97,5 %
En fin il est important de signaler qu'il existe autres procédés de traitement dans l'objectif est
le traitement des margines tels que : les procédés électrochimiques et celui du fenton

Ils existent aussi d’autres procédés dont on peut citer : l’évaporation naturelle, oxydation
humide, le procédées électrochimique et le procédés de Fenton

Conclusion
La margine est le déchet principal généré lors del'extraction de l'huile d'olive. C’est un rejet
fortement pollué, sous forme liquide dont la composition est variable. Cette variabilité dépend
de la nature des olives, de leur degré de maturation, des pratiques culturales et du procédé
utilisé pour l’extraction d’huile d’olive (De Felice 1997). Environ 2.72 millions de tonnes
d'huile d'olive sont produites chaque année dans le monde dont la majorité se concentre dans
le bassin Méditerranée (FAO 2007).La margine d’huile d’olive est constituée d'eau (83 à
92%), de composés organiques (4 à 16%), et de composés inorganiques (1 à 2%) (Pérez
1998). Elle contient de fortes concentrations de matières en suspension. La margine se
caractérise également par des niveauxélevés DCO et DBO en plus des matières grasses et la
couleur des rejets brun- rougeâtreà noire. Cette couleur est fonction de l’état de dégradation
des composés). Lescomposés phénoliques peuvent causer des effetstoxiques pour plusieurs
micro- organismes (Filidei2003). En plus des désagréments visuels et desmauvaises odeurs, la
forte charge organique desmargines détruits totalement la faune et la floreaquatique par
absorption de l'oxygène dissous dansl'eau.le traitement des margines constitue un problème
complexe vue la qualité et la quantité des substances chimiques qu’elles renferment. En effet,
l’application d’untraitement simple s’avère insuffisante et incomplète(Ranalli, 1991a ; Hamdi,
1993). Pour réduire leurseffets négatifs, plusieurs procédés d’épuration,notamment physico-
chimiques

Vous aimerez peut-être aussi