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DS Physique n°6 PCSI 2015 – 2016

Conseils :
• Ce devoir comporte 3 problèmes.
• Le correcteur tiendra compte de la présentation (soin apporté aux schémas) et de la ré-
daction de votre copie : justifiez rapidement vos affirmations, donnez la valeur littérale
simplifiée des résultats en fonction des données de l’énoncé, vérifiez l’homogénéité et la
cohérence (tout résultat non homogène sera sanctionné).
Les résultats non encadrés ne seront pas notés. Laissez une marge à gauche pour le correc-
teur.
• Rédigez les problèmes sur des copies différentes.
• Numérotez vos copies doubles : 1/4, 2/4 .... (si 4 copies). N’oubliez pas de mettre votre
Nom sur chacune des copies.
• L’usage des calculatrices est interdit.

I. Q UESTIONS DE COURS : F ORCES CENTRALES


On étudie le mouvement autour de la Terre d’un satellite S de masse m placé dans le champ
gravitationnel terrestre.
On néglige les frottements.
On se place dans le référentiel considéré comme galiléen qui a pour origine le centre de la Terre
(le point O étant le centre de la Terre) et ses trois axes dirigés vers trois « étoiles fixes » .
Q1 1. Quel est le nom de ce référentiel ?
2. Déterminer l’expression de la force f~ à laquelle le satellite S est soumis. On exprimera f~ en
Q2 fonction de m, G, MT , r et d’un vecteur unitaire que l’on précisera sur un schéma.
3. Déterminer de même l’expression de la force f~′ à laquelle la Terre est soumise de la part du
Q3 satellite. Justifier.
4. En appliquant le théorème du moment cinétique, montrer que le mouvement du satellite S
est nécessairement plan. Justifier précisément.
Sachant qu’à l’instant t = 0 le satellite se trouve au point M0 et a une vitesse ~v0 , préciser le
Q4 plan dans lequel se fait le mouvement.
Dans la suite, on se placera dans le cas d’une trajectoire circulaire de rayon r et d’altitude h
autour de la Terre et on utilisera les coordonnées cylindriques.
L’espace est rapporté à la base cylindrique (~er , ~eθ , ~ez ), un point quelconque de l’espace étant
repéré par ses coordonnées (r, θ, z).
Le plan dans lequel se fait le mouvement du satellite est le plan du repère cylindrique
contenant l’origine O du repère (le point O étant le centre de la Terre) et les vecteurs (~er , ~eθ ).
Q5 5. En justifiant par un schéma, établir le lien entre h et r.
−−→
Q6 6. Rappeler les expressions des vecteurs position OM, vitesse ~v et accélération ~a.
7. En appliquant le principe fondamental de la dynamique, montrer que la norme v de la
vitesse du satellite S est nécessairement constante au cours du mouvement et déterminer
Q7 son expression en fonction de G, MT et r.
8. Déterminer l’expression de la période T du mouvement de rotation de S autour de la Terre
en fonction de v et de r, puis en fonction de G, MT et de r. En déduire la troisième loi de
Q8 Képler avec l’expression de la constante.

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II. F ILTRE POUR ACCÉLÉROMÈTRE


On se propose de réaliser un filtre pour accéléromètre. Les accéléromètres sont des composants
dont le premier objectif est de mesurer l’accélération. On peut en trouver dans de nombreux
appareils tels les téléphones portables ou les manettes de Wii.
Un deuxième objectif sera d’étudier un traitement analogique permettant d’obtenir la vitesse
et la position à partir de la mesure du signal fourni par l’accéléromètre.

On donne ci-dessous les formes canoniques d’un certain nombre de filtres du premier et du
second ordre. x = ωω0 représente la pulsation réduite et ω0 la pulsation propre.

H0 H0 jx H0 (1 + (jx)2 ))
H 1 (jx) = H 2 (jx) = H 3 (jx) =
1 + jx 1 + jx 1 + jx
Q
+ (jx)2

H0 H0 jx
Q H0 (jx)2
H 4 (jx) = jx H 5 (jx) = jx H 6 (jx) =
1 + Q + (jx)2 1+ Q
+ (jx)2 1 + jx
Q
+ (jx)2

A. Suppression de la composante continue


Les composants électroniques ont un comportement qui varie très légèrement avec la tempé-
rature, ce qui fait que que la plupart des appareils de mesure ont une légère composante continue
ou basse fréquence qui ne reflète pas nécessairement le signal que l’on cherche à étudier (l’accélé-
ration ici).
L’échelle de temps typique considérée pour ces variations indésirables est de l’ordre de 50 s au
moins, soit des fréquences inférieures à 0,02 Hz.
Pour éliminer ce problème, on traite le signal en le faisant passer par un filtre de fréquence de
coupure fc = 1 Hz.

GdB GdB GdB


fc fc fc
log f log f log f

(a) (b) (c)

Q9 1. Parmi les filtres (a), (b) et (c) proposés ci-dessus, lequel correspond le mieux à l’utilisation
que l’on veut en faire ? Justifier brièvement.
Q10 2. On considère le signal représenté ci-dessous à gauche (signal d’entrée) en entrée des filtres
ainsi que les trois signaux de sorties obtenus dans le désordre.
On donne aussi les 4 spectres correspondants à ces signaux (à nouveau dans le désordre).
Indiquer, en expliquant brièvement votre choix, à quel signal (entrée, 1, 2 et 3) correspond
quel spectre (α, β, γ et δ). On synthétisera les réponses dans un tableau.

Signal Entrée (1) (2) (3)


Spectre
Filtre (Question suivante) —–

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Signal d’entrée Signal (1)

Signal (2) Signal (3)

spectre (α) spectre (β)


cn (ω) (u.a.)

10−1 100 101 102 10−1 100 101 102


Pulsation (rad.s−1 ) Pulsation (rad.s−1 )

spectre (γ) spectre (δ)


cn (ω) (u.a.)

10−1 100 101 102 10−1 100 101 102


Pulsation (rad.s−1 ) Pulsation (rad.s−1 )
Q11 3. On considère toujours le signal signal d’entrée en entrée des filtres proposés. Indiquer, en
expliquant brièvement votre choix, à quel signal de sortie (1, 2 et 3) correspond quel filtre
(a, b et c). On ajoutera les réponses sur le tableau précédent.
Q12 4. On reprend le filtre choisi à la première question. Déterminer l’ordre du filtre sachant que
l’amplitude du signal à 0,01 Hz est atténuée d’un facteur 100 par rapport à celle d’un signal à
0,1 Hz. On pourra justifier en effectuant une étude asymptotique de la fonction de transfert
suivante  n  n
H0 j ωωc H0 j ffc
Hn (jω) =  n =  n
1 + j ωωc 1 + j ffc
correspondant à un filtre d’ordre n. On rappelle que pour le filtre choisi, on a fc = 1 Hz.

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B. Mesure du déplacement effectué


La position x(t) d’un objet est reliée à son accélération a(t) par la relation a(t) = ẍ(t). On peut
ainsi remonter à la position de l’objet à partir de l’étude du signal de l’accéléromètre en intégrant
deux fois le signal. Dans cette partie, l’objet étudié sera pris initialement au repos en x = 0.
Q13 1. Si le signal que l’on souhaite mesurer est de la forme a(t) = a0 cos(ωt), quelle serait la forme
du signal x(t) correspondant ?
Q14 2. On étudie maintenant le signal mesuré am (t) = ǫ + a(t) où ǫ est une erreur de mesure,
constante. Quelle serait la forme xm (t) du signal que l’on déduirait de cette mesure par
intégration ? En déduire qu’il est particulièrement important de supprimer la composante
continue d’un signal que l’on souhaite intégrer.


3. On considère un filtre RC ci-contre. ie is = 0
€ ‚ € ‚ú€ ÿ‚€ ‚ø€ ‚
ƒ
(a) Établir sa fonction de transfert en justifiant. R i
û ù û
Q15 On donnera la réponse finale sous forme canonique. „ ue „ us
„
C „
Q16 (b) Quelle serait la forme de la fonction de transfert d’un „
„ „
€
€ ƒ‚ ‚
filtre idéal intégrateur ?
Q17 (c) Pourquoi peut-on qualifier ce filtre de pseudo-intégrateur ?
Q18 (d) On souhaite expérimentalement fixer ω0 = 103 rad/s. Proposer (en justifiant) des valeurs
de R et C « raisonnables 1 » permettant de réaliser cela.
4. Filtre double intégrateur :
Q19 (a) Quelle serait la fonction de transfert d’un filtre idéal intégrant deux fois (pour passer de
l’accélération à la position) ?
(b) En déduire un diagramme de Bode en amplitude et en phase (si des constantes appa-
Q20 raissent, vous pouvez choisir des valeurs arbitraires à condition de les préciser).
5. On propose un filtre dont le diagramme de Bode est donné ci-
dessous et dont la forme canonique est H 4 (cf page 2).
Pulsation (rad.s−1 ) Pulsation (rad.s−1 )
10−1 100 101 102 10−1 100 101 102
0

−20
− π2 Phase (rad)
Gain (dB)

−40

−60 −π

−80 Diagramme en Gain


Diagramme en Phase

Q21 (a) Effectuer l’étude asymptotique de la fonction de transfert pour donner l’équation des
asymptotes à basse et haute fréquence pour le diagramme en gain. Vérifier explicitement
l’accord avec le graphique.
Q22 (b) Existe-t-il une gamme de fréquence où le filtre proposé a le bon comportement, c’est-à-
dire une fonction de double intégrateur ? Si oui, laquelle ?
Q23 (c) Montrer que les asymptotes se coupent en ω = ω0 et en déduire graphiquement la valeur
de ω0 .

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Q24 (d) Déterminer graphiquement la valeur de H0 .


Q25 (e) Déterminer graphiquement la valeur du facteur de qualité Q. On pourra se placer en ω0 .

C. Mise en cascade des filtres


Il est possible de faire cette partie même si les parties précédentes n’ont pas été traitées correc-
tement dans leur totalité.
On considère le montage représenté ci-contre,
appelé montage suiveur. Le composant repré- 0 ∞

senté par un rectangle est un amplificateur li-
néaire intégré (ou amplificateur opérationnel) 0
IS
+
qui possède les propriétés suivantes : 0 us,1
— les courants I− et I+ entrant dans les ue,1
bornes − et + sont nuls ;
— les potentiels V− et V+ des bornes − et +
sont égaux, c’est-à-dire que la tension ε =
V+ − V− est nulle ;
— le courant de sortie IS est inconnu et s’adapte pour que les conditions précédentes soient
vérifiées.
us,1
Q26 1. Établir la fonction de transfert H s = de ce montage et vérifier qu’elle est indépendante
ue,1
de la fréquence. On pourra éventuellement raisonner sur les potentiels.
Justifier l’appellation de montage suiveur.
2. En se rappelant des propriétés sur les courants d’entrée et de sortie de l’amplificateur opé-
Q27 rationnel, quel est l’intérêt de ce montage suiveur ?
3. On met maintenant le filtre trouvé à la question (A.1) de fonction de transfert H A.1 , le mon-
tage suiveur, et le filtre présenté à la question B.5 de fonction de transfert H B.5 en cascade
tel que présenté ci-dessous.
us,2
Q28 Déterminer alors la fonction de transfert du montage complet : H tot = en fonction de
ue,0
H A.1 et H B.5 . Justifier votre réponse.

0 ∞

0
IS
+
0 us,1 = ue,2 H B.5 us,2
ue,0 H A.1 us,0 = ue,1

Q29 4. Les diagrammes de Bode en gain étant connus pour les filtres H A.1 et H B.5 , comment peut-
on en déduire graphiquement le diagramme de Bode en gain du montage complet ?
Compte tenu de vos réponses aux questions précédentes, tracer l’allure de ce diagramme
(des points seront accordés si la méthode est correcte, même si les questions précédentes
sont fausses).

1. c’est-à-dire à l’aide de composants disponibles en TP.

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III. É TUDE DE LA CHUTE D ’ UN ARBRE


On se propose dans cet exercice d’étudier la dynamique de la chute d’un arbre dans le référen-
tiel terrestre.
Le problème sera modélisé de la façon suivante :
— l’arbre sera considéré comme un solide, de longueur L, de

→ x
répartition de masse homogène et de masse totale m ; er
— l’arbre étant scié à sa base, il va tourner autour du point O. ~g
On suppose que cette rotation s’effectue sans glissement de b ~ez
la base de l’arbre par rapport au sol, ainsi le mouvement de
l’arbre sera une simple rotation autour du point O, dans le −

eθ θ
plan Oxy ;
— on négligera les forces de frottement, qu’elles soient duse b

G
à l’air ou au pivotement de l’arbre autour du point O, par
rapport aux autres forces en présence ;
— le moment d’inertie de l’arbre par rapport à l’axe Oz vaut b
z
JOz = 3 mL ;
1 2 y O
— on repère la position de l’arbre par l’angle θ qu’il fait avec
la verticale.
On a donc ~g = −g~ex .

A. Aspect dynamique
Q30 1. Rappeler la définition du moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe. À quelle condi-
tion peut-on utiliser le moment d’inertie d’un solide autour d’un axe pour en déduire le
moment cinétique de ce solide par rapport au même axe et quelle est alors son expression ?
Q31 2. Faire le bilan des forces appliqués au système {l’arbre} et les représenter qualitativement
sur un schéma en prenant soin de respecter les points d’applications.
Q32 3. Dans le but d’utiliser le théorème du moment cinétique ou la loi de la quantité de mouve-
ment, est-il nécessaire de prendre en compte les efforts intérieurs au système ? Justifier votre
réponse par une démonstration sur un système de deux points matériels en interaction.
Q33 4. Pourquoi n’est-il ici pas judicieux d’utiliser la loi de la quantité de mouvement ? En quoi le
théorème du moment cinétique est-il plus adapté ?
Q34 5. Calculer la somme des moments appliqués au système par rapport à l’axe Oz.
Q35 6. Par application du théorème scalaire du moment cinétique, établir l’équation du mouve-
ment de l’arbre (équation sur θ et ses dérivées).
Q36 7. Simplifier cette équation lorsque l’angle θ reste petit. Résoudre alors complètement l’équa-
tion avec les conditions initiales suivantes :
(
θ(t = 0) = 0
θ̇(t = 0) = θ̇0 > 0

Q37 8. À l’aide de la solution établie à la question précédente, conclure quant à la stabilité de la


position θ = 0. Est-il possible de considérer que l’approximation θ ≪ 1 sera valable tout le
long du mouvement comme cela a été fait en cours pour le pendule simple ?

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B. Aspect énergétique
Q38 1. Énoncer le théorème de l’énergie mécanique pour un système de N points. Quel terme peut,
dans le cadre de l’étude de l’arbre, être simplifié ici et pourquoi ?
Q39 2. Établir l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur en fonction de θ. Vérifier explici-
tement le signe obtenu à l’aide des positions θ = 0 et θ = π2 .
Q40 3. Rappeler la formule permettant d’exprimer l’énergie cinétique d’un solide en rotation au-
tour d’un axe fixe ∆. On définira précisément les grandeurs introduites.
Q41 4. Par application d ’un théorème énergétique de votre choix, exprimer θ̇ (que l’on supposera
positif) en fonction de θ et θ̇0 et des constantes du problème.

C. Temps de chute
Q42 1. En utilisant la méthode de séparation des variables, établir une expression permettant de
calculer le temps de chute en fonction d’une intégrale que l’on ne cherchera pas à calculer.

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I. Q UESTIONS DE COURS : F ORCES CENTRALES

Q1 1. C’est le référentiel géocentrique .


GmMT −→
Q2 2. f~ = − ~er avec ~er = −→ .
OS
r2 kOSk

Q3 3. D’après le principe des actions réciproques, f~′ = −f~ = GmMT


r2
~er . On peut aussi ré-appliquer
la loi d’interaction gravitationnelle à l’autre objet.

La troisième loi de Newton ne nécessite pas un référentiel galiléen pour être


appliquée.

4. Le référentiel est galiléen, le point O est fixe, on peut donc appliquer le théorème du mo-
ment cinétique au système fermé {S} par rapport au point O. La seule force extérieure est
~ −−→ −−→
l’interaction avec la Terre, d’où dLOdt(S) = OM ∧ f~. Or f~ et OM sont colinéaires, donc leur
produit vectoriel est nul.
dL ~ O (S)
~ O (S) = −
= ~0 ⇒ L

cte
dt
− − →
~ O (S) = OM ∧ m~v = mC ~ est donc constant au cours du temps. Or par définition
Le vecteur L
−−→ ~ Le point M est
du produit vectoriel OM est orthogonal à ce vecteur constant (donc à C).
donc situé dans un plan contentant O et orthogonal à C, un seul plan vérifie cette propriété
−−−→
Q4 et c’est le plan défini par OM0 et ~v0 . r
b
M
Q5 5. r = h + RT h
O b RT
−−→
6. OM = r~er + z~ez , ~v = ṙ~er + r θ̇~eθ + ż~ez et accélération
Q6 ~a = (r̈ − r θ̇2 )~er + (2ṙθ̇ + r θ̈)~eθ + z̈~ez .
7. Le mouvement est ici circulaire, donc r = cte d’où ṙ = 0 et l’accélération est simplement
~a = −r θ̇2~er + r θ̈~eθ . D’après le principe fondamental de la dynamique appliqué au satellite,

−mr θ̇2 = − GmM


(
T
m~a = f~ ⇒ r2
mr θ̈ = 0 ⇒ θ̇ = cte

donc la norme de la vitesse qui est |r θ̇| est constante puisqu’à la fois r et θ̇ sont constant. On
a de plus |θ̇| = vr , d’où en utilisant l’équation selon ~er
s
GMT
Q7 v=
r
8. La période est le temps pour faire un tour, puisque v est constant, on peut écrire : T = 2πr
v
=
q
r3 T2 4π 2
Q8 2π GMT
D’où r3
= GMT

Cette remarque est pertinente pour plusieurs questions, je la mets donc au début du
problème. Lorsque l’on vous demande une étude asymptotique, il ne suffit pas de regarder
les limites, mais il faut étudier les asymptotes et en particulier leur pente. Ainsi H → 0 ne
correspond pas à une étude asymptotique, alors que H ≃ −60 log(ω/ω0) si ω ≫ ω0 si. On a
plus d’information dans le second cas car on sait « comment » (c’est-à-dire à quelle vitesse)
on tend vers 0.

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II. F ILTRE POUR ACCÉLÉROMÈTRE

A. Suppression de la composante continue


Q9 1. L’énoncé nous indique que l’on souhaite éliminer la composante continue et les basses fré-
quences : il nous faut donc utiliser un filtre passe-haut. Il s’agit donc du filtre (b) .
2. En terme de spectre, le signal d’entrée est forcément le plus « riche » en harmonique puis-
qu’un filtre linéaire ne peut pas faire apparaitre de nouvelles fréquences 2
Ainsi le signal d’entrée correspond au spectre (γ).
Le signal (1) ressemble énormément au signal d’entrée, mais sans la variation à basse fré-
quence (pente légèrement descendante dans le signal d’entrée), ainsi le signal (1) corres-
pond au spectre (α où les composantes basse fréquence ont été atténues, en particulier la
composante à 0,3 rad/s.
Le signal (3) est quasiment sinusoïdal, il correspond donc au spectre (β) qui ne contient
presque qu’un seul sinus.
Le signal (2) par contre ne contient presque qu’une composante basse fréquence (lentes
variations auxquelles se superposent des petites oscillations), il correspond donc au spectre
(δ) dans lequel la composante basse fréquence domine largement.
Q10 on en déduit la deuxième ligne tableau de correspondance suivant :
Signal Entrée (1) (2) (3)
Spectre (γ) (α) (δ) (β)
Filtre – (b) (a) (c)
3. Puisque le signal (1) correspond au signal d’entrée sans la basse fréquence, alors il corres-
pond à la sortie du filtre (b), qui laisse passer les hautes fréquences et atténue les basses
fréquences.
De même, le signal (2) correspond au signal d’entrée où les hautes fréquence ont été atté-
nuées par rapport aux basses, il est donc obtenue en sortie du filtre (a).
Le signal (3) quant à lui est quasiment sinusoïdal : un seul pic a été sélectionné et le filtre
est de type passe-bande : c’est le (c).
Q11 Voir plus haut pour le tableau.
 n  n
H0 j ffc H0 j ffc
4. La fonction de transfert est de la forme  n ≃ si f ≪ fc
1 + j ffc 1
f n
 
On en déduit que le gain est de la forme G(f ) = |H0 | f
. On veut de plus G(f1 =
 n  c n
f1 |H0 | 10f1
Q12 0,01 Hz) = G(f2 = 0,1 Hz = 10f1 )/100 ⇔ |H0 | fc
= 100 fc
⇔ 10n = 100 ⇒ n = 2 .

Attention, atténué d’un facteur 100 en une décade ne veut pas du tout dire
100 dB/décade ! Repassez par la définition de GdB pour ne pas dire de bêtises. À cause
du logarithme fois vingt, un facteur dix correspond à 20 dB/décade, un facteur cent à
40 dB/décade etc...

B. Mesure du déplacement effectué


Q13 1. Si le signal que l’on souhaite mesurer est de la forme a(t) = a0 cos(ωt), alors la forme du
2. Attention toutefois, un filtre ne peut pas faire apparaitre de nouvelles fréquences mais il peut amplifier des
fréquences existantes.

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signal x(t) correspondant est x(t) = a0


ω2
(1 − cos(ωt)) + 0t + 0 , soit un signal sinusoïdal.

Attention à la constante d’intégration : x(0) = 0 n’implique pas toujours que la


constante d’intégration est nulle. Ici cos(0) = 1 donc il faut une constante
d’intégration pour que x(t = 0) = 0. Ce point n’a pas été pénalisé dans la notation car
ce n’était pas le but de la question, mais faites y attention c’est parfois important.

2
Q14 2. Si le signal mesuré est am (t) = ǫ + a(t) alors xm (t) = ωa02 (1 − cos(ωt)) + ǫ t2 , ainsi on a l’im-
pression que l’objet se déplace sous l’effet d’un accélération constante. L’erreur commise
augmente rapidement au cours du temps.
Il est donc important de supprimer le bruit basse fréquence (ici ǫ) avant d’intégrer, ce qui
peut-être problématique si le signal recherché est lui aussi basse-fréquence.
u
1
1
3. (a) En utilisant un pont diviseur de tension car is = 0, on en déduit us = jCω
1
R+ jCω
= =
e 1 + jRCω
1
Q15 où x = ω
ω0
= RCω ⇒ ω0 = 1
RC
.
1 + jx

N’oubliez pas de lire toute la question : il était demandé de mettre sous forme
canonique, et donc d’en déduire ω0 (qui vous servira pour la suite d’ailleurs).

Q16 (b) Un filtre idéal intégrateur aurait une fonction de transfert de la forme A/jω avec A une
constante positive ou négative (1/jω ne serait pas homogène puisque us /ue est sans dimension.).
Q17 (c) Ce filtre peut-être qualifié de pseudo-intégrateur car sa fonction de transfert en haute
fréquence est équivalente à celle d’un filtre intégrateur : si x ≫ 1 alors 1+jx
1 1
≃ jx = ωjω0 .
Par contre, ce n’est pas un vrai intégrateur car ce comportement n’est pas valable à
basses fréquences.

Faites l’équivalent et ne vous contentez pas de dire « cela a presque la même


forme ». Vous avez vu en TP et en TP d’informatique que cela ne marche avec des
filtres réels que dans une certaine gamme de fréquence. C’est ce que l’on retrouve
ici.

(d) On souhaite expérimentalement fixer ω0 = 103 rad/s, soit RC = 10−3 s


Les composants accessibles en TP varie essentiellement dans la gamme R ∈ [1 Ω, 1 MΩ]
(mais il vaut mieux se limiter à R ∈ [100 Ω, 100 kΩ] pour limiter les problèmes liées aux
Q18 impédances d’entrée de l’oscilloscope et de sortie du générateur) et C ∈ [0,1 nF, 10 µF].
Les valeurs R = 10 kΩ et C = 0,1 µF peuvent donc correspondre à ce "cachier des charges".

Si vous prennez des valeurs "fantaisistes" telles 0,01 Ω ou 0,1 F, vous donnez
l’impression de ne jamais avoir fait de TP de physique.

4. Filtre double intégrateur :


Q19 (a) Pour un filtre idéal intégrant deux fois il faut donc avoir une fonction de transfert qui
divise par (jω)2 soit une fonction de transfert de la forme (jω)
A
2 .

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(b) GdB = 20 log(A) − 40 log(ω), d’où une pente de −40 dB/décade pour le diagramme en
Q20 gain.ϕ = 0 ou ±π selon si A est négatif (0) ou positif (±π).
D’où les diagrammes suivant en choisissant A = 0,1 (rad/s)2 . :
Pulsation (rad.s−1 ) Pulsation (rad.s−1 )
10−1 100 101 10−1 100 101 102
0

−20

Phase (rad)
− π2

Gain (dB)
−40

−60 −π

−80 Diagramme en Gain


Diagramme en Phase

Tracez les diagramme correspondant réellement à votre fonction de transfert : il


n’y a ici aucune asymptote horizontale sur le diagramme en gain, et aucune
variation de la phase.

5. (a) G = |H 4 (jx) = 1+ jx
H0
+(jx)2
| = q H0
2
. (H0 positif vu que la phase est 0 en basse
Q (1−x2 )2 + x 2
Q

Q21 fréquence) Étude asymptotique :


— pour x ≪ 1 : G ≃ H0 d’où GdB = 20 log H0 . On a donc une constante, représentée par
une droite horizontale , ce qui correspond au diagramme pour ω < 4 rad/s environ.
— pour x ≫ 1 : G ≃ H0 /x2 d’où GdB = 20 log H0 − 40 log x. On a donc une droite de
pente −40 dB/décade , ce est cohérent avec le graphique vu qu’entre ω = 101 rad/s
et 102 rad/s on passe de −48 à −88 dB environ. On peut aussi regarder que l’on
passe de −40 à −80 dB entre 6,5 et 65 rad/s ce qui donne bien aussi une pente de
−40 dB/décade.

Montrez que vous avez fait les mesures sur le graphique pour vérifier l’accord pour
la pente en indiquant les points considérés lors de votre mesure. Simplement dire
« cela correspond » ne suffit pas puisqu’il était demander de vérifier explicitement.

Q22 (b) Pour ω > 4 rad/s, la courbe en gain a bien -40 dB/décade et correspond donc au com-
portement nécessaire pour un intégrateur. De même la courbe en phase donne une phase
de −π ce qui est cohérent avec le comportement double-intégrateur. Ainsi le comporte-
ment est le bon pour les pulsations suffisamment élevées, ce qui correspond aux fré-
quences suffisamment élevées vu que f = 2π ω
. Donc pour f ∈ [0,7 Hz, + ∞[ environ, le
comportement du filtre est celui d’un double intégrateur.

N’oubliez pas de vérifier la phase aussi.

(c) Pour cette question, tout le travail a été fait lors de l’étude asymptotique : la première
asymptote a pour équation GdB,1 = 20 log H0 et la deuxième GdB,2 = 20 log H0 − 40 log x.
Il y a donc intersection lorsque GdB,1 = GdB,2 soit 20 log H0 = 20 log H0 − 40 log x ⇒
Q23 x = 1. On a donc bien intersection des asymptotes en ω = ω0 . Graphiquement, on lit
ω0 = 2 rad/s .

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Q24 (d) Pour trouver H0 , on utilise le comportement basse fréquence : 20 log H0 = −20 d’où
H0 = 0,1 (le signe s’obtient à partir de la phase, nulle, il s’agit donc d’un réel positif).
Q25 (e) En en ω = ω0 , H = H0
1
1−1+j Q
= QH0 ⇒ G = 20 log H0 + 20 log Q. Par lecture graphique
GdB (ω = ω0 ) = 0 ⇒ G = H0 Q = 1 d’où Q = 10 .

C. Mise en cascade des filtres

Cette partie fait intervenir un composant que vous ne connaissiez pas. Toutefois vous êtes
censés savoir vous débrouiller à partir du moment où l’on vous donne les « règles » de
fonctionnement comme cela était fait ici. Ce composant est assez fréquent dans les filtres.

1. Le plus simple est selon moi de raisonner sur les potentiels : tout les points reliés par un fil
sont au même potentiel électrique. La tension d’entrée vaut ue,1 = V+ −0, la tension de sortie
vaut us,1 = V− − 0, or d’après l’énoncé V+ = V− , d’où us,1 = ue,1 et donc H s = 1 . La réponse
Q26 est donc bien indépendante de la fréquence puisqu’ω n’apparait pas dans l’expression..
Le montage s’appelle donc suiveur car la tension en sortie est exactement la même que celle
en entrée.
2. Ce montage est au premier abord surprenant puisqu’il a à première vue le même comporte-
Q27 ment qu’un simple fil entre l’entrée et la sortie. Toutefois son intérêt réside dans l’isolation
entre la source et la charge. En effet, le courant d’entrée est nul, ainsi le montage précédent
le suiveur ne délivre jamais de courant et sa fonction de transfert est donc la même qu’en
sortie ouverte. De même l’amplificateur adapte son courant (dans la limite de ses capacités)
pour maintenir la bonne tension de sortie : il se comporte donc comme un montage d’im-
pédance de sortie nulle (la tension ne varie pas en fonction du courant) : il s’agit donc d’un
montage qui permet d’isoler les filtres. Si les impédances d’entrée ne sont pas très grandes
devant les impédances de sorties, on peut rajouter un suiveur qui permet de réaliser cette
condition qui permet de faciliter l’étude du montage complet.
3. Puisque le suiveur a une impédance d’entrée infinie et une impédance de sortie nulle, on
peut simplement faire le produit des fonctions de transfert, ce qui n’aurait a priori pas été
le cas si on avait mis directement H A.1 et H B.5 en cascade.
u u u u
Q28 La fonction de transfert H tot vaut donc H tot = us,2 = us,2 us,1 us,0 ⇒ H tot = H A.1 × 1 × H B.5 .
e,0 e,2 e,1 e,0

4. Nous avons vu à la question précédente que H tot H A.1 × 1 × H B.5 ⇒ GdB,tot = GdB,A.1 +
0 + GdB,B.5 : d’après les propriétés du logarithme. Il suffit donc de sommer les fonction de
Q29 transfert. On obtient l’allure du diagramme ci-dessous :
Pulsation (rad.s−1 ) −
→ x
−1 0 1 2 eθ
10 10 10 10 ~g
0
b ~ez
−20 ~

→ R
er θ
Gain (dB)

−40
b

G
−60

−80 Diagramme en Gain b


z
y O
b
P~
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III. É TUDE DE LA CHUTE D ’ UN ARBRE

A. Aspect dynamique
Q30 1. Par définition le moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe ∆ est J∆ = N 2
i=1 mi ri
P

où mi est la masse du i point et ri sa distance à l’axe ∆.


e

On peut utiliser le moment d’inertie pour calculer le moment cinétique d’un solide L∆ par
rapport à un axe à condition que le solide soit en rotation autour de l’axe. L’expression est
alors L∆ = J∆ Ω avec Ω la vitesse angulaire de rotation du solide autour de l’axe.

Il n’est pas nécessaire d’être dans un référentiel galiléen pour cela !

2. Les forces appliquées au solide sont (schéma plus haut)


— Le poids P~ = m~g , qui s’applique au centre de masse G.
— La réaction du sol R ~ de norme et de direction inconnue, mais qui s’applique au point de
Q31 contact, soit en O ici.

Attention à ne pas oublier la réaction du support, sinon on aurait une chute libre :
simple translation (la seule rotation étant éventuellement dûe aux conditions
initiales).

3. Dans le théorème du moment cinétique ou la loi de la quantité de mouvement appliqués à


un système non ponctuel il n’est pas nécessaire de prendre en compte les efforts (forces ou
moments) intérieurs puisqu’ils se compensent.
C’est tout à fait évident pour les forces intérieures d’après la 3e loi de Newton : F~int = ~0
X

car elles se compensent deux à deux.


Ça mérite un tout petit plus d’attention pour la somme des moments intérieurs à cause des
points d’applications.
Supposons que l’on ait un système composé de deux points A et B. Alors La somme des
−−−−→ −−→  ~ 
moments intérieurs au système par rapport à un point O est MO,int = MO FA→B +
−−→  ~ −−→ −→ −−→ −→
MO FB→A = OB ∧ F~A→B + OA ∧ F~B→A = OB ∧ F~A→B − OA ∧ F~A→B car d’après la 3e


loi de Newton F~A→B = −F~B→A . 


−−−−→ −−→ −→ −→
On a donc MO,int = OB − OA ∧ F~A→B = AB ∧ F~A→B or encore une fois d’après la 3e
−→
loi de Newton F~A→B s’exerce selon la droite d’action AB, c’est à dire que AB et F~A→B sont
−→ −−−−→
Q32 colinéaires. Ainsi AB ∧ F~A→B = ~0. On en déduit que MO,int = ~0 .
4. Ici, on ne connait pas du tout R~ : ni sa norme, ni sa direction. Il est donc impossible de
projeter le PFD de façon à faire disparaitre cette force. Ainsi, en appliquant directement le
Q33 PFD, on se retrouve avec deux inconnues : la force R ~ et « le mouvement », c’est-à-dire θ(t).
Dans le cadre du TMC, le moment de R ~ est nul et il disparait donc, il ne reste plus que θ
comme inconnue.
5. Le moment de R ~ par rapport à Oz est nul car le bras de levier est nul (le point d’application
de R~ est O).

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Le moment du poids peut se calculer à l’aide du bras de levier : b = L2 sin θ, son signe
est positif
  puisqu’il tend à faire augmenter θ sur le schéma où θ est positif : on a donc
MOz P~ = +mgb = mg L2 sin θ.
Q34 On en déduit que la somme des moments vaut : MOz = 0 + mg L2 sin θ
6. L’axe Oz est fixe, le référentiel est galiléen et le système est un système fermé : on a donc le
droit d’appliquer le théorème scalaire du moment cinétique.
Q35 On en déduit que J∆ θ̈ = mg L2 sin θ .
7. Lorsque |θ| ≪ 1 l’équation se simplifie par linéarisation :
q
mgL mgL
J∆ θ̈ = mg L2 θ ⇔ θ̈ − 2J∆
θ = 0 soit en posant ω0 = 2J∆
: θ̈ − ω02 θ = 0 .
Les solutions sont de la forme t 7→ Ae−ω0 t + Beω0 t avec A et B des constantes dépendant des
conditions initiales.
(
θ(t = 0) = 0 ⇒ A + B = 0 θ̇0
⇒ B = −A =
θ̇(t = 0) = 0 ⇒ −ω0 A + Bω0 = θ̇0 2ω0

Q36 θ : t 7→ θ̇0
2ω0
(eω0 t − e−ω0 t ) = θ̇0
ω0
sh(ω0 t)
8. Compte tenu de la question précédente, lorsque θ est petit, il croit de façon exponentiel,
on n’a donc pas tendance à revenir vers la position θ = 0 et il s’agit donc d’une position
Q37 instable. Puisque la croissance est exponentielle, alors l’approximation θ ≪ 1 ne sera plus
valable assez rapidement.

B. Aspect énergétique
1. Dans un référentiel galiléen, la variation d’énergie mécanique d’un système fermé entre
deux instants est égale à la somme des travaux des forces non conservatives extérieures
Q38 appliquées au système et des forces non conservatives intérieures.
−
→  −
→ 
Em,2 − Em,1 = Wext,1→2 F nc + Wint,1→2 F nc

Lorsque vous citez un théorème n’oubliez pas les hypothèses. Ici, n’oubliez pas non
plus le travail des forces intérieurs qui peut jouer un rôle très important dans les
système déformable (voiture en train de rouler par exemple !).

Puisque l’arbre ne se déforme pas au cours de sa chute, le travail des forces intérieures est nul .
Q39 2. L’énergie potentielle de pesanteur est ici Ep = +mgx(G) = mg L2 cos θ .

Vous connaissez Ep,pes : il faut l’utiliser directement. Inutile de faire une


démonstration pour cela. Attention toutefois à bien prendre la position du centre de
masse G.

On s’attend à ce que l’énergie potentielle de pesanteur soit plus grande lorsque l’arbre est
debout (θ = 0) que couché (θ = π2 ), ce qui est cohérent avec la formule proposée plus haut
puisque Ep (θ = 0) = mg L2 > Ep (θ = π2 ) = 0.

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Lorsque l’on vous demande explicitement de vérifier votre formule en θ = 0 et θ = π2 ,


cela ne veut pas seulement dire "calculer Ep pour ces deux valeurs", mais aussi
vérifier que les résultats sont cohérents avec l’intuition. Ainsi je vous conseille de
façon général la rédaction ci-dessous :

(a) L’intuition que l’on a est . . . (ici, Ep (0) > Ep (θ = π2 ) car l’arbre est plus haut). Mettez
d’abord l’intuition pour ne pas être influencé par le calcul.
(b) Le calcul donne . . . (faites le calcul sans regarder votre intuition).
(c) Vérifier si les deux sont cohérents ou pas puis conclure : on constate que les deux sont
cohérents (ou pas selon le cas).
Q40 3. Pour un solide en rotation autour d’un axe fixe Ec = 12 J∆ Ω2 avec J∆ le moment d’inertie
du solide par rapport à l’axe et Ω sa vitesse angulaire de rotation (soit θ̇ ici).

Il n’est pas nécessaire que le référentiel soit galiléen pour que cette expression soit
correcte.
4. L’énoncé suggère fortement (d’après les questions précédentes) d’utiliser le théorème de
l’énergie mécanique. Le système arbre étant un solide, le travail des forces intérieures est
nul. Le travail de la réaction est nul car le point d’application O est immobile. Le poids
dérive de l’énergie potentielle de pesanteur trouvée plus haut. Les conditions d’applications
du théorème de l’énergie mécanique étant vérifiée (le système est fermé et le référentiel
galiléen) :
−
→  −
→ 
Em,2 − Em,1 = Wext,1→2 F nc + Wint,1→2 F nc = 0 ⇒ Em,2 = Em,1
Soit en prenant pour 2 l’instant courant et pour 1 l’instant initial :
1 L 1 L mgL
J∆ θ̇2 + mg cos θ = J∆ θ̇02 + mg ⇒ θ̇2 = θ̇02 + (1 − cos θ)
2 2 2 2 J∆
s
mgL
Q41 θ̇ étant positif d’après l’énoncé, on en déduit : θ̇ = θ̇02 + (1 − cos θ) .
J∆

Attention, les conditions initiales étaient telles que θ̇0 6= 0 et θ0 = 0, pensez à vous
adapter à l’énoncé et ne faites pas exactement comme dans le TD pour lequel les
conditions étaient légèrement différentes.

C. Temps de chute
Les variables à « séparer » sont ici le temps et θ
dθ dθ
= ⇒ q = dt
dt θ̇02 + mgL
(1 − cos θ)
J∆
On intègre ensuite chaque coté entre t = 0 et t = TC le temps de chute, en prenant en compte
Q42 le fait que θ(t = 0) = 0 et θ(t = TC ) = π2 .
π
θ(t=TC ) dθ TC dθ
Z Z Z
2
q
mgL
= dt ⇒ TC = q
mgL
θ(t=0) θ̇02 + J∆
(1 − cos θ) 0 0 θ̇02 + J∆
(1 − cos θ)

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