Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Conseils :
• Ce devoir comporte 3 problèmes.
• Le correcteur tiendra compte de la présentation (soin apporté aux schémas) et de la ré-
daction de votre copie : justifiez rapidement vos affirmations, donnez la valeur littérale
simplifiée des résultats en fonction des données de l’énoncé, vérifiez l’homogénéité et la
cohérence (tout résultat non homogène sera sanctionné).
Les résultats non encadrés ne seront pas notés. Laissez une marge à gauche pour le correc-
teur.
• Rédigez les problèmes sur des copies différentes.
• Numérotez vos copies doubles : 1/4, 2/4 .... (si 4 copies). N’oubliez pas de mettre votre
Nom sur chacune des copies.
• L’usage des calculatrices est interdit.
On donne ci-dessous les formes canoniques d’un certain nombre de filtres du premier et du
second ordre. x = ωω0 représente la pulsation réduite et ω0 la pulsation propre.
H0 H0 jx H0 (1 + (jx)2 ))
H 1 (jx) = H 2 (jx) = H 3 (jx) =
1 + jx 1 + jx 1 + jx
Q
+ (jx)2
H0 H0 jx
Q H0 (jx)2
H 4 (jx) = jx H 5 (jx) = jx H 6 (jx) =
1 + Q + (jx)2 1+ Q
+ (jx)2 1 + jx
Q
+ (jx)2
Q9 1. Parmi les filtres (a), (b) et (c) proposés ci-dessus, lequel correspond le mieux à l’utilisation
que l’on veut en faire ? Justifier brièvement.
Q10 2. On considère le signal représenté ci-dessous à gauche (signal d’entrée) en entrée des filtres
ainsi que les trois signaux de sorties obtenus dans le désordre.
On donne aussi les 4 spectres correspondants à ces signaux (à nouveau dans le désordre).
Indiquer, en expliquant brièvement votre choix, à quel signal (entrée, 1, 2 et 3) correspond
quel spectre (α, β, γ et δ). On synthétisera les réponses dans un tableau.
3. On considère un filtre RC ci-contre. ie is = 0
ú ÿ ø
(a) Établir sa fonction de transfert en justifiant. R i
û ù û
Q15 On donnera la réponse finale sous forme canonique. ue us
C
Q16 (b) Quelle serait la forme de la fonction de transfert d’un
filtre idéal intégrateur ?
Q17 (c) Pourquoi peut-on qualifier ce filtre de pseudo-intégrateur ?
Q18 (d) On souhaite expérimentalement fixer ω0 = 103 rad/s. Proposer (en justifiant) des valeurs
de R et C « raisonnables 1 » permettant de réaliser cela.
4. Filtre double intégrateur :
Q19 (a) Quelle serait la fonction de transfert d’un filtre idéal intégrant deux fois (pour passer de
l’accélération à la position) ?
(b) En déduire un diagramme de Bode en amplitude et en phase (si des constantes appa-
Q20 raissent, vous pouvez choisir des valeurs arbitraires à condition de les préciser).
5. On propose un filtre dont le diagramme de Bode est donné ci-
dessous et dont la forme canonique est H 4 (cf page 2).
Pulsation (rad.s−1 ) Pulsation (rad.s−1 )
10−1 100 101 102 10−1 100 101 102
0
−20
− π2 Phase (rad)
Gain (dB)
−40
−60 −π
Q21 (a) Effectuer l’étude asymptotique de la fonction de transfert pour donner l’équation des
asymptotes à basse et haute fréquence pour le diagramme en gain. Vérifier explicitement
l’accord avec le graphique.
Q22 (b) Existe-t-il une gamme de fréquence où le filtre proposé a le bon comportement, c’est-à-
dire une fonction de double intégrateur ? Si oui, laquelle ?
Q23 (c) Montrer que les asymptotes se coupent en ω = ω0 et en déduire graphiquement la valeur
de ω0 .
0 ∞
−
0
IS
+
0 us,1 = ue,2 H B.5 us,2
ue,0 H A.1 us,0 = ue,1
Q29 4. Les diagrammes de Bode en gain étant connus pour les filtres H A.1 et H B.5 , comment peut-
on en déduire graphiquement le diagramme de Bode en gain du montage complet ?
Compte tenu de vos réponses aux questions précédentes, tracer l’allure de ce diagramme
(des points seront accordés si la méthode est correcte, même si les questions précédentes
sont fausses).
G
à l’air ou au pivotement de l’arbre autour du point O, par
rapport aux autres forces en présence ;
— le moment d’inertie de l’arbre par rapport à l’axe Oz vaut b
z
JOz = 3 mL ;
1 2 y O
— on repère la position de l’arbre par l’angle θ qu’il fait avec
la verticale.
On a donc ~g = −g~ex .
A. Aspect dynamique
Q30 1. Rappeler la définition du moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe. À quelle condi-
tion peut-on utiliser le moment d’inertie d’un solide autour d’un axe pour en déduire le
moment cinétique de ce solide par rapport au même axe et quelle est alors son expression ?
Q31 2. Faire le bilan des forces appliqués au système {l’arbre} et les représenter qualitativement
sur un schéma en prenant soin de respecter les points d’applications.
Q32 3. Dans le but d’utiliser le théorème du moment cinétique ou la loi de la quantité de mouve-
ment, est-il nécessaire de prendre en compte les efforts intérieurs au système ? Justifier votre
réponse par une démonstration sur un système de deux points matériels en interaction.
Q33 4. Pourquoi n’est-il ici pas judicieux d’utiliser la loi de la quantité de mouvement ? En quoi le
théorème du moment cinétique est-il plus adapté ?
Q34 5. Calculer la somme des moments appliqués au système par rapport à l’axe Oz.
Q35 6. Par application du théorème scalaire du moment cinétique, établir l’équation du mouve-
ment de l’arbre (équation sur θ et ses dérivées).
Q36 7. Simplifier cette équation lorsque l’angle θ reste petit. Résoudre alors complètement l’équa-
tion avec les conditions initiales suivantes :
(
θ(t = 0) = 0
θ̇(t = 0) = θ̇0 > 0
B. Aspect énergétique
Q38 1. Énoncer le théorème de l’énergie mécanique pour un système de N points. Quel terme peut,
dans le cadre de l’étude de l’arbre, être simplifié ici et pourquoi ?
Q39 2. Établir l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur en fonction de θ. Vérifier explici-
tement le signe obtenu à l’aide des positions θ = 0 et θ = π2 .
Q40 3. Rappeler la formule permettant d’exprimer l’énergie cinétique d’un solide en rotation au-
tour d’un axe fixe ∆. On définira précisément les grandeurs introduites.
Q41 4. Par application d ’un théorème énergétique de votre choix, exprimer θ̇ (que l’on supposera
positif) en fonction de θ et θ̇0 et des constantes du problème.
C. Temps de chute
Q42 1. En utilisant la méthode de séparation des variables, établir une expression permettant de
calculer le temps de chute en fonction d’une intégrale que l’on ne cherchera pas à calculer.
4. Le référentiel est galiléen, le point O est fixe, on peut donc appliquer le théorème du mo-
ment cinétique au système fermé {S} par rapport au point O. La seule force extérieure est
~ −−→ −−→
l’interaction avec la Terre, d’où dLOdt(S) = OM ∧ f~. Or f~ et OM sont colinéaires, donc leur
produit vectoriel est nul.
dL ~ O (S)
~ O (S) = −
= ~0 ⇒ L
→
cte
dt
− − →
~ O (S) = OM ∧ m~v = mC ~ est donc constant au cours du temps. Or par définition
Le vecteur L
−−→ ~ Le point M est
du produit vectoriel OM est orthogonal à ce vecteur constant (donc à C).
donc situé dans un plan contentant O et orthogonal à C, un seul plan vérifie cette propriété
−−−→
Q4 et c’est le plan défini par OM0 et ~v0 . r
b
M
Q5 5. r = h + RT h
O b RT
−−→
6. OM = r~er + z~ez , ~v = ṙ~er + r θ̇~eθ + ż~ez et accélération
Q6 ~a = (r̈ − r θ̇2 )~er + (2ṙθ̇ + r θ̈)~eθ + z̈~ez .
7. Le mouvement est ici circulaire, donc r = cte d’où ṙ = 0 et l’accélération est simplement
~a = −r θ̇2~er + r θ̈~eθ . D’après le principe fondamental de la dynamique appliqué au satellite,
donc la norme de la vitesse qui est |r θ̇| est constante puisqu’à la fois r et θ̇ sont constant. On
a de plus |θ̇| = vr , d’où en utilisant l’équation selon ~er
s
GMT
Q7 v=
r
8. La période est le temps pour faire un tour, puisque v est constant, on peut écrire : T = 2πr
v
=
q
r3 T2 4π 2
Q8 2π GMT
D’où r3
= GMT
Cette remarque est pertinente pour plusieurs questions, je la mets donc au début du
problème. Lorsque l’on vous demande une étude asymptotique, il ne suffit pas de regarder
les limites, mais il faut étudier les asymptotes et en particulier leur pente. Ainsi H → 0 ne
correspond pas à une étude asymptotique, alors que H ≃ −60 log(ω/ω0) si ω ≫ ω0 si. On a
plus d’information dans le second cas car on sait « comment » (c’est-à-dire à quelle vitesse)
on tend vers 0.
Attention, atténué d’un facteur 100 en une décade ne veut pas du tout dire
100 dB/décade ! Repassez par la définition de GdB pour ne pas dire de bêtises. À cause
du logarithme fois vingt, un facteur dix correspond à 20 dB/décade, un facteur cent à
40 dB/décade etc...
2
Q14 2. Si le signal mesuré est am (t) = ǫ + a(t) alors xm (t) = ωa02 (1 − cos(ωt)) + ǫ t2 , ainsi on a l’im-
pression que l’objet se déplace sous l’effet d’un accélération constante. L’erreur commise
augmente rapidement au cours du temps.
Il est donc important de supprimer le bruit basse fréquence (ici ǫ) avant d’intégrer, ce qui
peut-être problématique si le signal recherché est lui aussi basse-fréquence.
u
1
1
3. (a) En utilisant un pont diviseur de tension car is = 0, on en déduit us = jCω
1
R+ jCω
= =
e 1 + jRCω
1
Q15 où x = ω
ω0
= RCω ⇒ ω0 = 1
RC
.
1 + jx
N’oubliez pas de lire toute la question : il était demandé de mettre sous forme
canonique, et donc d’en déduire ω0 (qui vous servira pour la suite d’ailleurs).
Q16 (b) Un filtre idéal intégrateur aurait une fonction de transfert de la forme A/jω avec A une
constante positive ou négative (1/jω ne serait pas homogène puisque us /ue est sans dimension.).
Q17 (c) Ce filtre peut-être qualifié de pseudo-intégrateur car sa fonction de transfert en haute
fréquence est équivalente à celle d’un filtre intégrateur : si x ≫ 1 alors 1+jx
1 1
≃ jx = ωjω0 .
Par contre, ce n’est pas un vrai intégrateur car ce comportement n’est pas valable à
basses fréquences.
Si vous prennez des valeurs "fantaisistes" telles 0,01 Ω ou 0,1 F, vous donnez
l’impression de ne jamais avoir fait de TP de physique.
(b) GdB = 20 log(A) − 40 log(ω), d’où une pente de −40 dB/décade pour le diagramme en
Q20 gain.ϕ = 0 ou ±π selon si A est négatif (0) ou positif (±π).
D’où les diagrammes suivant en choisissant A = 0,1 (rad/s)2 . :
Pulsation (rad.s−1 ) Pulsation (rad.s−1 )
10−1 100 101 10−1 100 101 102
0
−20
Phase (rad)
− π2
Gain (dB)
−40
−60 −π
5. (a) G = |H 4 (jx) = 1+ jx
H0
+(jx)2
| = q H0
2
. (H0 positif vu que la phase est 0 en basse
Q (1−x2 )2 + x 2
Q
Montrez que vous avez fait les mesures sur le graphique pour vérifier l’accord pour
la pente en indiquant les points considérés lors de votre mesure. Simplement dire
« cela correspond » ne suffit pas puisqu’il était demander de vérifier explicitement.
Q22 (b) Pour ω > 4 rad/s, la courbe en gain a bien -40 dB/décade et correspond donc au com-
portement nécessaire pour un intégrateur. De même la courbe en phase donne une phase
de −π ce qui est cohérent avec le comportement double-intégrateur. Ainsi le comporte-
ment est le bon pour les pulsations suffisamment élevées, ce qui correspond aux fré-
quences suffisamment élevées vu que f = 2π ω
. Donc pour f ∈ [0,7 Hz, + ∞[ environ, le
comportement du filtre est celui d’un double intégrateur.
(c) Pour cette question, tout le travail a été fait lors de l’étude asymptotique : la première
asymptote a pour équation GdB,1 = 20 log H0 et la deuxième GdB,2 = 20 log H0 − 40 log x.
Il y a donc intersection lorsque GdB,1 = GdB,2 soit 20 log H0 = 20 log H0 − 40 log x ⇒
Q23 x = 1. On a donc bien intersection des asymptotes en ω = ω0 . Graphiquement, on lit
ω0 = 2 rad/s .
Q24 (d) Pour trouver H0 , on utilise le comportement basse fréquence : 20 log H0 = −20 d’où
H0 = 0,1 (le signe s’obtient à partir de la phase, nulle, il s’agit donc d’un réel positif).
Q25 (e) En en ω = ω0 , H = H0
1
1−1+j Q
= QH0 ⇒ G = 20 log H0 + 20 log Q. Par lecture graphique
GdB (ω = ω0 ) = 0 ⇒ G = H0 Q = 1 d’où Q = 10 .
Cette partie fait intervenir un composant que vous ne connaissiez pas. Toutefois vous êtes
censés savoir vous débrouiller à partir du moment où l’on vous donne les « règles » de
fonctionnement comme cela était fait ici. Ce composant est assez fréquent dans les filtres.
1. Le plus simple est selon moi de raisonner sur les potentiels : tout les points reliés par un fil
sont au même potentiel électrique. La tension d’entrée vaut ue,1 = V+ −0, la tension de sortie
vaut us,1 = V− − 0, or d’après l’énoncé V+ = V− , d’où us,1 = ue,1 et donc H s = 1 . La réponse
Q26 est donc bien indépendante de la fréquence puisqu’ω n’apparait pas dans l’expression..
Le montage s’appelle donc suiveur car la tension en sortie est exactement la même que celle
en entrée.
2. Ce montage est au premier abord surprenant puisqu’il a à première vue le même comporte-
Q27 ment qu’un simple fil entre l’entrée et la sortie. Toutefois son intérêt réside dans l’isolation
entre la source et la charge. En effet, le courant d’entrée est nul, ainsi le montage précédent
le suiveur ne délivre jamais de courant et sa fonction de transfert est donc la même qu’en
sortie ouverte. De même l’amplificateur adapte son courant (dans la limite de ses capacités)
pour maintenir la bonne tension de sortie : il se comporte donc comme un montage d’im-
pédance de sortie nulle (la tension ne varie pas en fonction du courant) : il s’agit donc d’un
montage qui permet d’isoler les filtres. Si les impédances d’entrée ne sont pas très grandes
devant les impédances de sorties, on peut rajouter un suiveur qui permet de réaliser cette
condition qui permet de faciliter l’étude du montage complet.
3. Puisque le suiveur a une impédance d’entrée infinie et une impédance de sortie nulle, on
peut simplement faire le produit des fonctions de transfert, ce qui n’aurait a priori pas été
le cas si on avait mis directement H A.1 et H B.5 en cascade.
u u u u
Q28 La fonction de transfert H tot vaut donc H tot = us,2 = us,2 us,1 us,0 ⇒ H tot = H A.1 × 1 × H B.5 .
e,0 e,2 e,1 e,0
4. Nous avons vu à la question précédente que H tot H A.1 × 1 × H B.5 ⇒ GdB,tot = GdB,A.1 +
0 + GdB,B.5 : d’après les propriétés du logarithme. Il suffit donc de sommer les fonction de
Q29 transfert. On obtient l’allure du diagramme ci-dessous :
Pulsation (rad.s−1 ) −
→ x
−1 0 1 2 eθ
10 10 10 10 ~g
0
b ~ez
−20 ~
−
→ R
er θ
Gain (dB)
−40
b
G
−60
A. Aspect dynamique
Q30 1. Par définition le moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe ∆ est J∆ = N 2
i=1 mi ri
P
On peut utiliser le moment d’inertie pour calculer le moment cinétique d’un solide L∆ par
rapport à un axe à condition que le solide soit en rotation autour de l’axe. L’expression est
alors L∆ = J∆ Ω avec Ω la vitesse angulaire de rotation du solide autour de l’axe.
Attention à ne pas oublier la réaction du support, sinon on aurait une chute libre :
simple translation (la seule rotation étant éventuellement dûe aux conditions
initiales).
Le moment du poids peut se calculer à l’aide du bras de levier : b = L2 sin θ, son signe
est positif
puisqu’il tend à faire augmenter θ sur le schéma où θ est positif : on a donc
MOz P~ = +mgb = mg L2 sin θ.
Q34 On en déduit que la somme des moments vaut : MOz = 0 + mg L2 sin θ
6. L’axe Oz est fixe, le référentiel est galiléen et le système est un système fermé : on a donc le
droit d’appliquer le théorème scalaire du moment cinétique.
Q35 On en déduit que J∆ θ̈ = mg L2 sin θ .
7. Lorsque |θ| ≪ 1 l’équation se simplifie par linéarisation :
q
mgL mgL
J∆ θ̈ = mg L2 θ ⇔ θ̈ − 2J∆
θ = 0 soit en posant ω0 = 2J∆
: θ̈ − ω02 θ = 0 .
Les solutions sont de la forme t 7→ Ae−ω0 t + Beω0 t avec A et B des constantes dépendant des
conditions initiales.
(
θ(t = 0) = 0 ⇒ A + B = 0 θ̇0
⇒ B = −A =
θ̇(t = 0) = 0 ⇒ −ω0 A + Bω0 = θ̇0 2ω0
Q36 θ : t 7→ θ̇0
2ω0
(eω0 t − e−ω0 t ) = θ̇0
ω0
sh(ω0 t)
8. Compte tenu de la question précédente, lorsque θ est petit, il croit de façon exponentiel,
on n’a donc pas tendance à revenir vers la position θ = 0 et il s’agit donc d’une position
Q37 instable. Puisque la croissance est exponentielle, alors l’approximation θ ≪ 1 ne sera plus
valable assez rapidement.
B. Aspect énergétique
1. Dans un référentiel galiléen, la variation d’énergie mécanique d’un système fermé entre
deux instants est égale à la somme des travaux des forces non conservatives extérieures
Q38 appliquées au système et des forces non conservatives intérieures.
−
→ −
→
Em,2 − Em,1 = Wext,1→2 F nc + Wint,1→2 F nc
Lorsque vous citez un théorème n’oubliez pas les hypothèses. Ici, n’oubliez pas non
plus le travail des forces intérieurs qui peut jouer un rôle très important dans les
système déformable (voiture en train de rouler par exemple !).
Puisque l’arbre ne se déforme pas au cours de sa chute, le travail des forces intérieures est nul .
Q39 2. L’énergie potentielle de pesanteur est ici Ep = +mgx(G) = mg L2 cos θ .
On s’attend à ce que l’énergie potentielle de pesanteur soit plus grande lorsque l’arbre est
debout (θ = 0) que couché (θ = π2 ), ce qui est cohérent avec la formule proposée plus haut
puisque Ep (θ = 0) = mg L2 > Ep (θ = π2 ) = 0.
(a) L’intuition que l’on a est . . . (ici, Ep (0) > Ep (θ = π2 ) car l’arbre est plus haut). Mettez
d’abord l’intuition pour ne pas être influencé par le calcul.
(b) Le calcul donne . . . (faites le calcul sans regarder votre intuition).
(c) Vérifier si les deux sont cohérents ou pas puis conclure : on constate que les deux sont
cohérents (ou pas selon le cas).
Q40 3. Pour un solide en rotation autour d’un axe fixe Ec = 12 J∆ Ω2 avec J∆ le moment d’inertie
du solide par rapport à l’axe et Ω sa vitesse angulaire de rotation (soit θ̇ ici).
Il n’est pas nécessaire que le référentiel soit galiléen pour que cette expression soit
correcte.
4. L’énoncé suggère fortement (d’après les questions précédentes) d’utiliser le théorème de
l’énergie mécanique. Le système arbre étant un solide, le travail des forces intérieures est
nul. Le travail de la réaction est nul car le point d’application O est immobile. Le poids
dérive de l’énergie potentielle de pesanteur trouvée plus haut. Les conditions d’applications
du théorème de l’énergie mécanique étant vérifiée (le système est fermé et le référentiel
galiléen) :
−
→ −
→
Em,2 − Em,1 = Wext,1→2 F nc + Wint,1→2 F nc = 0 ⇒ Em,2 = Em,1
Soit en prenant pour 2 l’instant courant et pour 1 l’instant initial :
1 L 1 L mgL
J∆ θ̇2 + mg cos θ = J∆ θ̇02 + mg ⇒ θ̇2 = θ̇02 + (1 − cos θ)
2 2 2 2 J∆
s
mgL
Q41 θ̇ étant positif d’après l’énoncé, on en déduit : θ̇ = θ̇02 + (1 − cos θ) .
J∆
Attention, les conditions initiales étaient telles que θ̇0 6= 0 et θ0 = 0, pensez à vous
adapter à l’énoncé et ne faites pas exactement comme dans le TD pour lequel les
conditions étaient légèrement différentes.
C. Temps de chute
Les variables à « séparer » sont ici le temps et θ
dθ dθ
= ⇒ q = dt
dt θ̇02 + mgL
(1 − cos θ)
J∆
On intègre ensuite chaque coté entre t = 0 et t = TC le temps de chute, en prenant en compte
Q42 le fait que θ(t = 0) = 0 et θ(t = TC ) = π2 .
π
θ(t=TC ) dθ TC dθ
Z Z Z
2
q
mgL
= dt ⇒ TC = q
mgL
θ(t=0) θ̇02 + J∆
(1 − cos θ) 0 0 θ̇02 + J∆
(1 − cos θ)