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Adel
Depuis dix ans, le Qatar a investi plus d’un milliard d’euros dans le
football. Avant même son coup d’envoi, ce Mondial représente un
désastre écologique et humain.
Alors que chaque jour apporte son lot de désastres qui confirment le
réchauffement climatique, nous avons dans le même temps les yeux
tournés vers le Mondial au Qatar. Ce petit pays désertique est le
miroir des terribles inégalités sur cette planète et possède un lourd
pédigrée climatique : il détient le record mondial de rejet de CO2 par
habitant dans l’atmosphère.
Pour parer à des conditions inadaptées à la pratique du football, un
système de climatisation géant a été installé dans les stades… Et
pourtant, la Fifa a déplacé l’événement en novembre et décembre. Ce
qui vaut pour footballeurs et spectateurs ne vaut visiblement pas
pour celui qui a construit les infrastructures requises pour accueillir
la Coupe : stades, routes, hôtels, métro, ville nouvelle… Et qui a trim é
depuis plus de dix ans sous des températures caniculaires.