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- En France : la fonction publique est composée de trois versants (État, Territoriale et Hospitalière)
employant 5,61 millions d’agents (soit un salarié sur cinq)
• La fonction publique de l’État compte 2,49 millions d’agents (44%)
• La fonction publique territoriale compte 1,94 millions d’agents (34%)
• La fonction publique hospitalière compte 1,18 millions d’agents (21%)
- Les agents sont employés, sous des statuts divers, par les services civils et militaires de l’État, les conseils
régionaux, les conseils départementaux, les communes, les établissement publics nationaux et locaux à
caractère administratif, les hôpitaux publics, les établissements d’hébergement pour personnes âgées et les
autres établissements médico-sociaux
- À côté de la fonction publique : des missions de service public sont assurées par différents organismes
publics qui ne font pas partie de la fonction publique
• Des organismes privés financés par les collectivités publiques
• Des entreprises publiques : La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, etc…
- Chaque fonction publique est régie par des dispositions particulières à caractère national.
• Les différentes fonctions publiques ont vu leur statut général unifié par la loi du 13 juillet 1983 (Titre I -
statut général) tout en précisant et préservant les spécificités de chacune :
- Titre II pour les fonctionnaires de l’État
- Titre III pour les fonctionnaires territoriaux
- Titre IV pour les fonctionnaires hospitaliers
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CNED - Les 3 fonctions publiques
- La loi du 11 janvier 1984 définit le statut des agents de la fonction publique de l’État
- Les emplois de la fonction publique d’État se répartissent entre les administrations centrales de l’État, au
sein des ministères, et les services déconcentrés, qui coordonnent les actions de l’État au niveau de la
région et du département
- Nombreux fonctionnaires exercent leurs fonctions dans les établissements publics d’enseignement tels que
les universités, lycées, collèges
• Au sein de préfectures, rectorats, directions départementales ou dans des établissements publics
administratifs rattachés aux différents ministères
- La loi du 26 janvier 1984 pose les principes généraux définissant le cadre d’action et d’organisation de la
fonction publique territoriale
- La fonction publique hospitalière définit par la loi du 9 janvier 1986 regroupe l’ensemble des emplois des
établissements suivants (à l’exception du personnel médical) :
• Les établissements d’hospitalisations publics
• Les maisons de retraite publiques
• Les établissements publics relevant des services départementaux de l’aide sociale à l’enfance
• Les établissements publics pour mineurs ou adultes handicapés ou inadaptés
• Les centres d’hébergement et de réadaptation sociale publics ou à caractère public
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Ministère de la Fonction Publique - Les trois fonctions publiques
- Elles sont fondées sur un statut général commun fixant les droits et les obligations des fonctionnaires
• Chaque fonction publique est régie par des dispositions particulières à caractère national
- Les différentes fonctions publiques ont vu leur statut général unifié par la loi du 13 juillet 1983 (Titre I -
statut général) tout en précisant et en préservant les spécificités de chaque secteur (Titres II, III, IV)
- Les emplois de la fonction publique d’État se répartissent entre les administrations centrales de l’État et
les services déconcentrés
• Dans le premier cas : il s’agit des services centraux des ministères, situés généralement à Paris, ayant en
charge la conception et la coordination des actions de l’État au niveau national
• Dans le deuxième cas : il concernent les actions de l’État au niveau de la région et du département
(préfectures, rectorat, directions départementales…)
➡ De nombreux fonctionnaires exercent leurs fonctions dans les établissements publics d’enseignement
(universités, lycées, collèges) ainsi que dans les établissements publics administratifs rattachés aux
différents ministères
- La fonction publique territoriale regroupe l’ensemble des emplois des collectivités territoriales (la
commune, le département, la région) et de leurs établissements publics
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La fonction publique hospitalière
- L’accès à chacune de ces trois catégories par concours externe se fait selon le niveau de diplômes des
candidats :
• Catégorie A : diplôme de l’enseignement supérieur (licence, maîtrise, diplôme d’ingénieur ou doctorat)
• Catégorie B : baccalauréat ou équivalent
• Catégorie C : aucune condition de diplôme (CAP/BEP/Brevet des Collèges)
- Les concours internes, ouverts aux agents justifiant notamment de certaines conditions d’ancienneté,
permettent mobilité et promotion au sein de la fonction publique
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Impôt direct ou impôt indirect ?
Quelles sont les différences entre impôts directs et impôts indirects ? (vie-publique.fr - République
française)
- La distinction entre les impôts directs et impôts indirects est couramment employée pour dissocier l’impôt
sur le revenu (impôt direct) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA - impôt indirect)
• La classification de l’ensemble des impôts directs et indirects est plus complexe à déterminer
puisqu’elle combine des problématiques juridiques et économiques
- Le critère pour qualifier un impôt direct serait celui de l’existence d’un rôle d’imposition
• Pourtant, si le critère est théoriquement bon, il ne correspond pas à la réalité
➡ L’impôt sur les sociétés étant auto-liquidé par les entreprises au moment où elles s’en acquittent, on
devrait conclure qu’il s’agit d’un impôt indirect alors qu’il s’agit bien d’un impôt direct
- La notion d’incidence fiscale permet d’analyser sur qui pèse la charge d’un impôt
• L’incidence fiscale permet de déterminer si l’impôt est direct ou indirect
- On considère qu’un impôt direct est un impôt pour lequel il y a identité entre celui qui doit d’après les
textes s’acquitter de l’impôt (l’assujetti) et celui qui est en dette par rapport au fisc et qui supporte le coût
du paiement (le redevable)
- Lorsqu’il s’agit de l’impôt sur le revenu, de la contribution sociale généralisée (CSG) ou encore de l’impôt
sur les sociétés, c’est le redevable (la personne bénéficiaire des revenus ou des bénéfices) qui est assujetti
au paiement : ce sont donc des impôts directs
- Lorsqu’il s’agit de la TVA ou des droits de mutation à titre onéreux (DMTO, dus à raison de l’acquisition
d’un immeuble), l’assujetti (commerçant ou notaire) n’est que le redevable légal
• Le redevable effectif qui supporte la charge de l’impôt est une tierce personne (le client ou l’acquéreur
de l’immeuble) : ce sont des impôts indirects
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Quelle est la différence entre impôts directs et impôts indirects ? (droitfiscal.net)
- En France, les impôts français peuvent être classés en deux catégories principales : les impôts directs et les
impôts indirects
- Ce mode d’imposition est établi pour le contribuable qui doit en supporter le prélèvement
- Selon la fiscalité française : un impôt direct est un impôt par rapport auquel il y a un lien d’identité entre
l’assujetti (celui qui doit s’acquitter des impôts) et le redevable (le tiers en dette par rapport à
l’Administration fiscale et supportant le coût de paiement)
- Parmi les impôts directs les plus courants figure l’impôt sur le revenu
• Ce dernier est obtenu par le calcul de la base des revenus nets imposables
- Dans ce cas précis : le redevable est assujetti au règlement
➡ Outre l’impôt sur le revenu : les impôts directs incluent également la taxe d’habitation (supprimée pour
une grande partie des foyers), l’ISF et l’impôt sur les sociétés
- Le caractère indirect d’un impôt vient du fait qu’il est redevable par une personne ou une société, mais que
c’est un tiers qui s’en acquitte
- La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est la référence même de l’impôt indirect
• La TVA n’est pas acquittée directement par le contribuable auprès du Trésor public
- Chaque entreprise qui vend un produit à un consommateur reverse une part du montant obtenu à
l’État : les véritables payeurs sont les consommateurs
- Parmi les impôts indirects : les droits de douane et la taxe sur les produits pétroliers
- Les impôts indirects sont plus facile à collecter dans la mesure où le nombre de redevables est nettement
inférieur à celui du nombre de personnes soumises aux impôts directs.
• Cette modalité d’imposition est considérée comme « indolore » : les consommateurs n’ont pas
conscience de s’acquitter d’un impôt lorsqu’ils acquièrent un bien ou une prestation de service
- Il est important de faire la distinction entre impôts directs et indirects en raison de leurs incidences
opérationnelles
• L’impôt se différencie à travers le rôle du contribuable et du redevable
- Les impôts directs sont supportés par la même personne tandis que dans le cadre d’impôts indirects, le
redevable se différencie du contribuable
• C’est la notion d’incidence fiscale qui permet de déterminer le caractère direct ou indirect d’un impôt
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- C’est le Code général des impôts qui officialise la distinction entre les impôts directs et les impôts
indirects
• L’objectif est de déterminer sur qui la charge de l’impôt tombera finalement
- Outre les impôts directs et indirects : il existe d’autres branches comme les impôts nationaux et locaux, les
impôts proportionnels (assujettissant tous les contribuables au même taux) et les impôts progressifs (le
taux augmente en fonction du montant imposable)
➡ Un impôt est obligatoire et sans contrepartie : il est à verser auprès des administrations publiques
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L’impôt direct et l’impôt indirect en France (info-impôts.com)
- Les services fiscaux en France perçoivent les contributions des redevables selon deux modes différents
d’imposition : le mode d’imposition direct et le mode d’imposition indirect
- Les impôts directs sont ceux que les contribuables versent directement dans la trésorerie de l’État
- Impôt payé sur l’ensemble des revenus provenant des salaires, des bénéfices, des dividendes, des loyers
reçus.
• Cet impôt se calcul selon un mode progressif : les hauts revenus payent plus d’impôts que les revenus
modestes
- Les sociétés sont des personnes morales : elles payent à ce titre les impôts directement
• Cet impôt est payé par le tiers des entreprises françaises représenté par les sociétés de capitaux, les
associations et certains organismes publics
- Avant la loi de finance 2013 : possibilité de choisir entre un paiement forfaitaire ou une imposition au titre
de l’impôt sur le revenu
• Cette possibilité s’appelait le prélèvement libératoire
- Un impôt visant essentiellement les foyers disposant de grand patrimoine supérieur en valeur à 800 milles
euros
• Cette fortune est soumise à un impôt suivant un barème de six tranches imposées de 0,5% à 1,5%
- Les impôts indirects sont payés par les mêmes personnes payant les impôts directs : ce sont donc des
redevables et des contribuables
- Les impôts indirects sont des taxes répercutées sur les prix des produits et payés en définitif par les
consommateurs
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Un impôt ?
- Impôt sur le revenu, taxe sur la valeur ajoutée (TVA), contribution sociale généralisée (CSG)
• Quelles sont les caractéristiques d’un impôt ?
- La dénomination d’impôt (ex : impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés) n’est pas la seule pour désigner
un prélèvement fiscal qui peut aussi prendre d’autres noms :
• Taxe (ex : taxe sur la valeur ajoutée - malgré son nom il s’agit d’un impôt)
• Contribution (ex : contribution sociale généralisée - également un impôt)
• Redevance
- En vertu du principe de légalité fiscale, seul le législateur peut créer une imposition et lui donner la
dénomination souhaitée
• Selon l’article 34 de la Constitution : « la loi fixe les règles concernant […] l’assiette, le taux et les
modalités de recouvrement des impositions de toutes natures »
➡ Le Parlement se trouve au centre de l’adoption de la législation fiscale (c’est par ce dernier que la Nation
consent à l’impôt)
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Les prélèvement obligatoires
- Les prélèvements obligatoires (PO) sont l’ensemble des impôts et cotisations sociales prélevés par les
administrations publiques et les institutions européennes
- Les charges à financer sont les dépenses prévues par le budget de l’État, des collectivités et les prestations
sociales
• Les versements effectués par les contribuables (personne physique ou morale) ne sont pas volontaires :
ils ne choisissent pas le montant ni les conditions d’acquittement
- Les prélèvements obligatoires sont une notion de comptabilité nationale et non juridique
- Les finances publiques distinguent les différents types de prélèvements obligatoires selon la nature de leur
contrepartie :
• Les impôts : prélevés sur l’ensemble des contribuables et qui trouvent leur contrepartie dans les
dépenses de l’État
• Les cotisations sociales : prélevées au profit des organismes de protection sociale et qui trouvent leur
contrepartie dans les prestations sociales
• Les taxes fiscales : perçues sur les particuliers à l’occasion de la fourniture d’un service sans
équivalence absolue entre son montant et son prix (taxe locale d’aménagement)
- Cette classification est indépendante de la dénomination retenue : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) n’est
pas une taxe mais un impôt
- Le niveau des prélèvements obligatoires est mesuré par la part qu’ils occupent dans la richesse nationale
• Il constitue un indicateur de l’intervention publique : il ne peut s’interpréter indépendamment des choix
politiques d’organisation de la société
- La notion de prélèvements obligatoires doit être interprétée avec prudence face à la complexité des flux
financiers au profit des administrations publiques et de la croissance de l’emprunt
- En 2022 : les prélèvements obligatoire devraient atteindre 1194 milliards d’euros (soit 45,2% du PIB)
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Impôt sur les sociétés
- L’impôt sur les sociétés (IS) est un impôt direct sur le bénéfice des entreprises
- Une entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) lorsqu’elle réalise des bénéfices en France : peu
importe qu’il s’agisse d’une société française ou étrangère
• Des bénéfices réalisés à l’étranger par une société française ne sont pas imposables en France
- Dans le cadre de groupes internationaux et des relations mère-filiale, les règles de territorialisation
permettent aux entreprises de faire de l’optimisation : cela abaisse substantiellement le taux réel
d’imposition sur les bénéfices grâce notamment à la libre fixation des prix de transfert
• Prix de transfert : les prix auxquels se facturent les échanges de biens, services ou brevets au sein d’un
même groupe
- Les prix sont librement fixés par les deux entreprises partenaires
- En facturant cher une prestation à l’entreprise du groupe située en France, une autre entreprise du
groupe située dans un pays fiscalement réputé plus doux permet de déplacer le bénéfice sur un autre
territoire pour éviter l’impôt français sur les sociétés
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Impôt sur le revenu
- L’impôt sur le revenu est un impôt direct sur l’ensemble des revenus (salaires, revenus financiers…)
perçus par les personnes physiques
- L’impôt sur le revenu concerne les personnes (les redevables) ayant leur foyer fiscal en France, ou les
personnes domiciliées fiscalement à l’étranger mais touchant des revenus de source française
• L’impôt sur le revenu est un impôt direct : il est établi et collecté sur la base d’un avis d’imposition
adressé à chaque contribuable
- L’impôt sur le revenu (IR) ne représente qu’une part relativement faible des ressources du budget de l’État
• Compte tenu des multiples exonérations, abattements ou crédits d’impôts, le produit net de l’impôt sur
le revenu en 2022 est estimé à 86 milliards d’euros (loi de finances pour 2023)
- Selon les statistiques de la DGFiP pour 2020, sur les 39,9 millions de foyers fiscaux qui doivent établir
une déclaration de revenus
• 17,9 millions de foyers ont acquitté l’impôt sur le revenu
• 3,2 millions de foyers ont fait l’objet d’un remboursement provenant de crédits d’impôt
• Le total des revenus déclarés atteint 1238 milliards d’euros (62% sont des traitements et des salaires)
- La majorité des foyers ne dispose pas de revenus suffisants pour atteindre la première tranche taxée d’un
taux non nul
• Cette situation est atypique au sein des pays de l’OCDE où une large majorité des contribuables
acquitte un impôt sur le revenu
• L’impôt sur le revenu suscite des critiques portant sur sa complexité, son caractère insuffisamment ou
excessivement redistributif
➡ Depuis le 1er janvier 2019 : l’impôt sur le revenu est prélevé à la source pour la majorité des revenus
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Différents impôts perçus par l’État
Quels sont les différents impôts perçus par l’État ? (vie-publique.fr - République française)
- Dans le projet de loi de finances pour 2023, les recettes fiscales nettes attendues en 2022 dans le budget
général se répartissent comme suit :
• Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 102,1 milliards d’euros soit 1/3 des recettes fiscales nettes
• Impôt sur le revenu : 86,8 milliards d’euros
• Impôt sur les sociétés : 58,9 milliards d’euros
• Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) : 17,9 milliards d’euros
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DGFiP - Direction Générale des Finances Publiques
- La direction générale des Finances publiques (DGFiP) représente à la fois un service public enraciné dans
l’histoire de l’État et une administration nouvelle issue de la fusion en 2008 de la direction générale des
impôts et de la direction générale de comptabilité publique
- Ses missions permettent à la fois de contribuer à la solidité financière des institutions publiques et de
favoriser un environnement de confiance dans la société, l’économie et les territoires
- L’ambition de la Direction Générale des Finances Publiques est d’être reconnue comme un service public
exemplaire en s’appuyant sur les compétences des agents, sur l’innovation, la modernisation et les
opportunités offertes par les transformations d’aujourd’hui
- Pour répondre à ces défis, la Direction Générale des Finances Publiques s’appuie sur les valeurs qui la
fondent :
• Des valeurs citoyennes et de service public : qualité du service rendu, fiabilité de l’information donnée,
efficacité de l’action publique et respect de l’égalité devant le service public
• Des valeurs déontologiques : probité, neutralité et respect du secret professionnel
• Des valeurs sociales : égalités des chances, promotion de la diversité et valorisation des parcours
professionnels et de l’engagement
• Des valeurs éco-responsables : démarches innovantes, sensibilisation, actions locales et nationales
- La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) est une direction au coeur de la vie financière
publique : elle reprend l’intégralité des attributions des directions auxquelles elle s’est substituée
• Elle exerce une grande variété de missions relevant de la fiscalité et de la gestion publique
- Conception et élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs à la fiscalité ainsi que les
instructions générales interprétatives nécessaires à leur application
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- Conception et élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs au recouvrement des recettes
publiques, au cadastre et à la publicité foncière, veuille à leur mise en oeuvre et exerce les missions
d’administration correspondantes
- La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) veille à l’établissement de l’assiette, à la mise en
oeuvre du contrôle des impôts, droits, cotisations et taxes de toute nature ainsi qu’à leur recouvrement et à
celui des autres recettes publiques
- La Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) représente le ministère dans les négociations
internationales en matière fiscale
- La DGFiP contrôle la production et la qualité des comptes de l’État et concourt à leur valorisation
- Élaboration des règles et des procédures relatives au contrôle et au paiement des dépenses publiques, à la
gestion financière et comptables des établissements publics nationaux ainsi que des établissements publics
locaux d’enseignement (EPLE) et veille à leur mise en oeuvre
- Élaboration des règles et des procédures relatives à la gestion financière et comptable des collectivités
territoriales et de leurs établissements et veille à leur mise en oeuvre
• Elle concourt à la valorisation des comptes de ces collectivités et établissements : elle anime l’expertise
économique et financière des projets d’investissements publics et l’action économique de ses services
déconcentrés
- Élaboration des règles et des procédures en matière d’acquisition, de gestion et de cession des biens
domaniaux, d’établissement de l’assiette et de contrôle des redevances domaniales et du recouvrement des
produits domaniaux de toute nature et veille à leur mise en oeuvre
- Élaboration (en liaison avec la Direction générale du Trésor et de la politique économique) des règles et
des procédures relatives à la gestion de la dette publique, à l’exécution des opérations de trésorerie de
l’État, à la réalisation d’opérations de collecte de l’épargne au profit de l’État et des correspondants du
trésor
- La DGFiP pilote, anime et évalue ses services déconcentrés, définit la politique des ressources humaines
pour ses services, alloue leurs moyens et assure la gestion de ses personnels
- La DGFiP conçoit et met en oeuvre les méthodes et instruments d’analyse, d’audit et de contrôle de
gestion de leur activité permettant d’accroitre leur performance
• Elle élabore et veille à la mise en oeuvre des règles et procédures relatives à la vérification de
l’utilisation des fonds publics
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La DGFiP et le soutien aux entreprises :
- La DGFiP a un rôle de soutien aux entreprises (auprès des préfets et acteurs économiques locaux)
- La DGFiP intervient dans les dispositifs d’attribution d’aides aux entreprises en création et en
développement
- La DGFiP est un acteur essentiel pour l’octroi de plans de règlement des dettes fiscales et sociales dans le
cadre des Commissions des chefs de services financiers (CCSF) ainsi que dans les dispositifs de
préventions et de soutien des entreprises en difficulté au sein des Comités départementaux d’examen des
problèmes de financement des entreprises (CODEFI)
- Les services de la DGFiP sont présents sur l’ensemble du territoire, au plus près de ses usagers et de ses
partenaires
• Installés dans les centres des Finances publiques, ces services appartiennent à différentes catégories, qui
reflètent la diversité des missions exercées par la DGFiP et de ses publics
- Les services des impôts des particuliers sont compétents pour le calcul et le recouvrement des impôts dus
par les contribuables (personnes physiques)
- Le SIP est l’interlocuteur unique des particuliers pour les déclarations, les calculs, les exonérations, les
réclamations, les paiements et demandes de délais de paiement relatifs à l’impôt sur le revenu, aux impôts
locaux ou à la contribution à l’audiovisuel public
- Les particuliers peuvent bénéficier, sur tout le territoire, dans l’ensemble des services de la DGFiP
exerçant une mission fiscale, d’un accueil fiscal de proximité
• Celui-ci permet aux usagers d’obtenir une réponse aux questions les plus fréquentes en matière fiscale
et leur assure une prise en charge de leur démarche, qu’elle concerne le calcul ou le paiement de
l’impôt, sans déplacement supplémentaire
- Les SIE sont les interlocuteurs uniques des PME, des commerçants, des artisans, des agriculteurs et des
professions libérales pour le dépôt des déclarations professionnelles (déclarations de résultats, de TVA, de
CFE, de CVAE…) et le paiement des principaux impôts professionnels (impôt sur les sociétés, TVA, taxe
sur les salaires…)
- Les grands groupes et les grandes entreprises disposent d’un interlocuteur spécifique : la Direction des
grandes entreprises (DGE)
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Les trésoreries
- Les trésoreries assurent la gestion budgétaire et comptable des collectivités locales et de leurs
établissements publics, des hôpitaux et de certains offices publics de l’habitat (tenue des comptes,
exécution des dépenses et recouvrement des recettes, prestations d’expertise et de conseil aux
gestionnaires)
- En milieu rural ou péri-urbain : les trésoreries sont également compétentes pour le recouvrement des
impôts et offrent aux particuliers un accueil fiscal de proximité
- Le centre des impôts foncier est l’interlocuteur des usagers pour toute question sur le calcul de la valeur
locative (base utilisée pour le calcul des impôts locaux) des biens immobiliers ou demande d’extrait de
plan cadastral
• Dans certaines villes : ces missions sont désormais assurées par les services des impôts des particuliers
- Ils sont les interlocuteurs des notaires, des particuliers, ou des entreprises, pour l’enregistrement des actes
(déclarations de successions, donations, actes des sociétés…)
- Ces services assurent la mission de publicité foncière en tenant à jour le fichier immobilier, qui recense les
éléments juridiques relatifs à l’ensemble des propriétés bâties et non bâties
• Ils garantissent la sécurité juridique des transactions immobilières
- Les services de la publicité foncière enregistrant les actes notariés, perçoivent les impôts relatifs à ces
formalités, et répondent aux demandes d’information des usagers
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