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1434 C.c.Q : Le contrat valablement formé oblige ceux qui l’ont conclu non seulement
pour ce qu’ils y ont exprimé, mais aussi pour tout ce qui en découle d’après sa nature et
suivant les usages, l’équité ou la loi.
2803 C.c.Q : Celui qui veut faire valoir un droit doit prouver les faits qui soutiennent sa
prétention.
Celui qui prétend qu’un droit est nul, a été modifié ou est éteint doit prouver les faits
sur lesquels sa prétention est fondée.
Notion de commerçant :
1525 C.c.Q : La solidarité entre les débiteurs ne se présume pas; elle n’existe que
lorsqu’elle est expressément stipulée par les parties ou prévue par la loi.
Elle est, au contraire, présumée entre les débiteurs d’une obligation contractée pour le
service ou l’exploitation d’une entreprise.
survie de l’entreprise
746 C.c.q : Le legs d’une entreprise est présumé inclure les exploitations acquises ou
créées depuis la signature du testament et qui composent, au décès, une unité
économique avec l’entreprise léguée.
839 C.c.q : (exception article 1030 C.c.q ) Malgré une demande de partage, l’indivision
peut être maintenue à l’égard d’une entreprise à caractère familial dont l’exploitation
était assurée par le défunt, ou à l’égard des parts sociales, actions ou autres valeurs
mobilières liées à l’entreprise dans le cas où le défunt en était le principal associé ou
actionnaire.
841 C.c.q. : Le maintien de l’indivision peut être demandé au tribunal par tout héritier
qui, avant le décès, participait activement à l’exploitation de l’entreprise ou demeurait
dans la résidence familiale.
852 C.c.q : Dans la composition des lots, on évite de morceler les immeubles et de
diviser les entreprises.
859 C.c.q : Si plusieurs héritiers font valoir le même droit de préférence ou qu’il y ait un
différend sur une demande d’attribution, la contestation est tranchée par le sort ou, s’il
s’agit d’attribuer la résidence, l’entreprise ou les valeurs mobilières liées à celle-ci, par le
tribunal. En ce cas, il est tenu compte, entre autres, des intérêts en présence, des motifs
de préférence ou du degré de participation de chacun à l’exploitation de l’entreprise ou
à l’entretien de la résidence.
Indivision :
1030 C.c.q : Nul n’est tenu de demeurer dans l’indivision. Le partage peut toujours être
provoqué, à moins qu’il n’ait été reporté par une convention, par une disposition
testamentaire, par un jugement ou par l’effet de la loi, ou qu’il n’ait été rendu
impossible du fait de l’affectation du bien à un but durable.
2674 C.c.Q : L’hypothèque qui grève une universalité de biens subsiste mais se reporte
sur le bien de même nature qui remplace celui qui a été aliéné dans le cours des
activités de l’entreprise.
Celle qui grève un bien individualisé ainsi aliéné se reporte sur le bien qui le remplace,
par l’inscription d’un avis identifiant ce nouveau bien.
Si aucun bien ne remplace le bien aliéné, l’hypothèque ne subsiste et n’est reportée que
sur les sommes d’argent provenant de l’aliénation, pourvu que celles-ci puissent être
identifiées.
2683 C.c.Q : À moins qu’elle n’exploite une entreprise et que l’hypothèque ne grève les
biens de l’entreprise, une personne physique ne peut consentir une hypothèque
mobilière sans dépossession que dans les conditions et sur les véhicules routiers et
autres biens meubles déterminés par règlement.
L’acte constitutif de l’hypothèque est, s’il s’agit d’un acte accessoire à un contrat de
consommation, assujetti aux règles de forme et de contenu prévues par le présent livre
ou par règlement.
2684 C.c.Q : Seule la personne, la société ou le fiduciaire qui exploite une entreprise
peut consentir une hypothèque sur une universalité de biens, meubles ou immeubles,
présents ou à venir, corporels ou incorporels.
Celui qui exploite l’entreprise peut, ainsi, hypothéquer les animaux, l’outillage ou le
matériel d’équipement professionnel, les créances et comptes clients, les brevets et
marques de commerce, ou encore les meubles corporels qui font partie de l’actif de
l’une ou l’autre de ses entreprises et qui sont détenus afin d’être vendus, loués ou
traités dans le processus de fabrication ou de transformation d’un bien destiné à la
vente, à la location ou à la prestation de services.
2685 C.c.Q : (voir def 2041) Seule la personne, la société ou le fiduciaire qui exploite une
entreprise peut consentir une hypothèque sur un meuble représenté par un
connaissement.
Il mentionne également les lieu et date de la prise en charge du bien, les points de
départ et de destination, le fret, ainsi que la nature, la quantité, le volume ou le poids et
l’état apparent du bien et, s’il y a lieu, son caractère dangereux.)
2686 C.c.Q : Seule la personne, la société ou le fiduciaire qui exploite une entreprise
peut consentir une hypothèque ouverte sur les biens de l’entreprise.
2732 C.c.Q : Le créancier qui a inscrit son hypothèque légale conserve son droit de suite
sur le bien meuble qui n’est pas aliéné dans le cours des activités d’une entreprise, de la
même manière que s’il était titulaire d’une hypothèque conventionnelle.
2773 C.c.Q : Le créancier qui détient une hypothèque sur les biens d’une entreprise peut
prendre temporairement possession des biens hypothéqués et les administrer ou en
déléguer généralement l’administration à un tiers. Le créancier, ou celui à qui il a
délégué l’administration, agit alors à titre d’administrateur du bien d’autrui chargé de la
pleine administration.
2784 C.c.Q : Le créancier qui détient une hypothèque sur les biens d’une entreprise
peut, s’il a présenté au bureau de la publicité des droits un préavis indiquant son
intention de vendre lui-même le bien grevé et, après avoir obtenu le délaissement du
bien, procéder à la vente de gré à gré, par appel d’offres ou aux enchères.
Crédit-bail :
1842 C.c.Q : Le crédit-bail est le contrat par lequel une personne, le crédit-bailleur, met
un meuble à la disposition d’une autre personne, le crédit-preneur, pendant une
période de temps déterminée et moyennant une contrepartie.
Le bien qui fait l’objet du crédit-bail est acquis d’un tiers par le crédit-bailleur, à la
demande du crédit-preneur et conformément aux instructions de ce dernier.
Sûretés :
2660 C.c.Q : L’hypothèque est un droit réel sur un bien, meuble ou immeuble,
affecté à l’exécution d’une obligation; elle confère au créancier le droit de suivre le
bien en quelques mains qu’il soit, de le prendre en possession ou en paiement, de le
vendre ou de le faire vendre et d’être alors préféré sur le produit de cette vente
suivant le rang fixé dans le présent code.
2683 C.c.Q : À moins qu’elle n’exploite une entreprise et que l’hypothèque ne grève
les biens de l’entreprise, une personne physique ne peut consentir une hypothèque
mobilière sans dépossession que dans les conditions et sur les véhicules routiers et
autres biens meubles déterminés par règlement.
L’acte constitutif de l’hypothèque est, s’il s’agit d’un acte accessoire à un contrat de
consommation, assujetti aux règles de forme et de contenu prévues par le présent
livre ou par règlement.
2674 C.c.Q : //
2675 C.c.Q : L’hypothèque qui grève une universalité de biens subsiste, malgré la
perte des biens hypothéqués, lorsque le débiteur ou le constituant les remplace
dans un délai qui, eu égard à la quantité et à la nature de ces biens, revêt un
caractère raisonnable
2684 C.c.Q : //
Solidarité :
1518 C.c.Q : L’obligation est conjointe entre plusieurs débiteurs lorsqu’ils sont
obligés à une même chose envers le créancier, mais de manière que chacun d’eux ne
puisse être contraint à l’exécution de l’obligation que séparément et jusqu’à
concurrence de sa part dans la dette.
Elle est conjointe entre plusieurs créanciers lorsque chacun d’eux ne peut exiger, du
débiteur commun, que l’exécution de sa part dans la créance.
1519 C.c.Q : L’obligation est divisible de plein droit, à moins que l’indivisibilité n’ait
été expressément stipulée ou que l’objet de l’obligation ne soit pas, de par sa
nature, susceptible de division matérielle ou intellectuelle.
1525 C.c.Q : La solidarité entre les débiteurs ne se présume pas; elle n’existe que
lorsqu’elle est expressément stipulée par les parties ou prévue par la loi.
Elle est, au contraire, présumée entre les débiteurs d’une obligation contractée pour
le service ou l’exploitation d’une entreprise.
2221 C.c.Q : À l’égard des tiers, les associés sont tenus conjointement des
obligations de la société; mais ils en sont tenus solidairement si les obligations ont
été contractées pour le service ou l’exploitation d’une entreprise de la société.
2246 C.c.Q : En cas d’insuffisance des biens de la société, chaque commandité est
tenu solidairement des dettes de la société envers les tiers; le commanditaire y est
tenu jusqu’à concurrence de l’apport convenu, malgré toute cession de part dans le
fonds commun.
2254 C.c.Q : Les associés ne sont pas tenus solidairement des dettes contractées
dans l’exercice de leur activité, à moins que celles-ci n’aient été contractées pour le
service ou l’exploitation d’une entreprise commune; ils sont tenus envers le
créancier, chacun pour une part égale, encore que leurs parts dans la société soient
inégales.
Toutefois, les biens de chacune de ces personnes ne sont affectés au paiement des
créanciers de l’association qu’après paiement de leurs propres créanciers.
1538 C.c.Q : (peu importe la solvabilité des autres) : La perte occasionnée par
l’insolvabilité de l’un des débiteurs solidaires se répartit en parts égales entre les
autres codébiteurs, sauf si leur intérêt dans la dette est inégal.
Toutefois, le créancier qui a renoncé à la solidarité à l’égard de l’un des débiteurs
supporte la part contributive de ce dernier.
2830 C.c.Q : L’acte sous seing privé n’a point de date contre les tiers, mais celle-ci
peut être établie contre eux par tous moyens.
Néanmoins, les actes passés dans le cours des activités d’une entreprise sont
présumés l’avoir été à la date qui y est inscrite.
2831 C.c.Q : L’écrit non signé, habituellement utilisé dans le cours des activités d’une
entreprise pour constater un acte juridique, fait preuve de son contenu.
2862 C.c.Q : La preuve d’un acte juridique ne peut, entre les parties, se faire par
témoignage lorsque la valeur du litige excède 1 500 $.
Néanmoins, en l’absence d’une preuve écrite et quelle que soit la valeur du litige, on
peut prouver par témoignage tout acte juridique dès lors qu’il y a commencement
de preuve; on peut aussi prouver par témoignage, contre une personne, tout acte
juridique passé par elle dans le cours des activités d’une entreprise.
2870 C.c.Q : La déclaration faite par une personne qui ne comparaît pas comme
témoin, sur des faits au sujet desquels elle aurait pu légalement déposer, peut être
admise à titre de témoignage, pourvu que, sur demande et après qu’avis en ait été
donné à la partie adverse, le tribunal l’autorise.
Sont présumés présenter ces garanties, notamment, les documents établis dans le
cours des activités d’une entreprise et les documents insérés dans un registre dont
la tenue est exigée par la loi, de même que les déclarations spontanées et
contemporaines de la survenance des faits.
Vente :
Insaisissabilité :
2648 C.c.Q : Ne peuvent être saisis les biens que le Code de procédure civile (chapitre C-
25.01), dans les limites qu’il fixe, permet de soustraire à une saisie ou déclare
insaisissables.
156 C.c.Q : Le mineur de 14 ans et plus est réputé majeur pour tous les actes relatifs à
son emploi, ou à l’exercice de son art ou de sa profession.
174 C.c.Q : Les prêts ou les emprunts considérables, eu égard au patrimoine du mineur
émancipé, et les actes d’aliénation d’un immeuble ou d’une entreprise doivent être
autorisés par le tribunal, sur avis du tuteur. Autrement, l’acte ne peut être annulé ou les
obligations qui en découlent réduites, à la demande du mineur, que s’il en subit un
préjudice.
La consultation se fait aux endroits et heures désignés par le registraire. Elle peut aussi
se faire à distance, au moyen des technologies qu’il détermine.
La consultation est gratuite. Toutefois, elle est sujette aux frais prescrits par règlement
du gouvernement dans les cas qui y sont déterminés.
les assujettis :
21 L.p.l.e : Est soumise à l’obligation d’immatriculation:
1° la personne physique qui exploite une entreprise individuelle au Québec, qu’elle soit ou non
à caractère commercial, sous un nom ne comprenant pas son nom de famille et son prénom;
3° la société de personnes qui n’est pas constituée au Québec, si elle y exerce une activité,
incluant l’exploitation d’une entreprise, ou y possède un droit réel immobilier autre qu’une
priorité ou une hypothèque;
6° la personne morale de droit privé visée au paragraphe 4° ou 5° qui est issue d’une fusion,
autre qu’une fusion impliquant une coopérative lorsque la personne morale issue de la fusion
continue son existence en vertu de la Loi sur les coopératives (chapitre C-67.2), à l’exclusion
d’une fusion ordinaire au sens de cette loi, ou qu’une fusion simplifiée au sens de la Loi sur les
sociétés par actions (chapitre S-31.1);
7° la société d’économie mixte constituée en vertu de la Loi sur les sociétés d’économie mixte
dans le secteur municipal (chapitre S-25.01);
8° la fiducie qui exploite une entreprise à caractère commercial au Québec, autre que celle
administrée par un assujetti immatriculé;
9° l’union de personnes réciproquement liées entre elles par des contrats d’assurance auxquels
s’applique la loi du Québec.
2° un salon de bronzage au sens de la Loi visant à prévenir les cancers de la peau causés par le
bronzage artificiel (chapitre C-5.2).
21 L.p.l.e : //
Si l’original de l’acte constitutif n’est pas disponible, le registraire dépose au registre une
copie certifiée conforme de celui-ci.
36 L.p.l.e : //
75 L.p.l.e : Les droits exigibles en application de la présente loi pour un objet donné
sont, sauf disposition contraire, ceux prévus à l’annexe I pour cet objet.
De même, les droits prévus par renvoi à la présente loi pour un objet donné sont ceux
mentionnés à l’annexe II pour cet objet.
Peuvent s’ajouter à ces droits les frais prescrits par règlement du gouvernement.
152 L.p.l.e : Commet une infraction l’assujetti ou l’administrateur du bien d’autrui qui
fait défaut de produire dans le délai applicable les déclarations suivantes dûment
complétées:
1° la déclaration d’immatriculation visée à l’article 32;
2° la déclaration initiale visée à l’article 38;
3° la déclaration de mise à jour visée à l’article 40;
4° la déclaration de mise à jour visée à l’article 41, à moins qu’il n’en soit exempté en
vertu de l’article 44;
5° la déclaration de mise à jour visée au premier alinéa de l’article 42, à moins qu’il n’en
soit exempté en vertu du deuxième alinéa de cet article;
6° la déclaration de mise à jour visée à l’article 43;
7° la déclaration de mise à jour visée à l’article 45, à moins qu’il ne soit réputé avoir
satisfait à son obligation conformément à l’un des articles 48, 51 ou 52 ou qu’il n’en soit
exempté en vertu de l’un des articles 49 ou 50.
159 L.p.l.e : Quiconque commet une infraction visée à l’un des paragraphes 2° à 7° de
l’article 152 ou à l’un des articles 153 à 158 est passible d’une amende d’au moins 500 $
et d’au plus 5 000 $ s’il s’agit d’une personne physique, et d’une amende d’au moins 1
000 $ et d’au plus 10 000 $ dans les autres cas.
161 L.p.l.e : Quiconque accomplit ou omet d’accomplir quelque chose en vue d’aider
une personne à commettre une infraction visée par la présente loi, ou ordonne,
autorise, conseille, encourage, incite ou amène une personne à commettre une telle
infraction, commet lui-même cette infraction.
24 L.p.l.e : Lorsqu’une demande est présentée par un assujetti non immatriculé devant
un tribunal ou un organisme exerçant une fonction juridictionnelle, un intéressé peut,
avant l’audition, requérir la suspension de l’instruction jusqu’à ce que l’assujetti
obtienne son immatriculation.
Toutefois, cette suspension ne peut être accordée si la demande présentée par une
personne physique ne concerne pas l’activité en raison de laquelle elle est soumise à
l’obligation d’immatriculation.
Le nom :
2° qui comprend une expression que la loi réserve à autrui ou dont elle lui interdit
l’usage;
3° qui comprend une expression qui évoque une idée immorale, obscène ou
scandaleuse;
5° qui laisse faussement croire qu’il est un groupement sans but lucratif;
6° qui laisse faussement croire qu’il est une autorité publique visée au règlement du
gouvernement ou qu’il est lié à celle-ci;
7° qui laisse faussement croire qu’il est lié à une autre personne, à une autre fiducie, à
une autre société de personnes ou à un autre groupement de personnes, dans les cas et
en tenant compte des critères déterminés par règlement du gouvernement;
8° qui prête à confusion avec un nom utilisé par une autre personne, une autre fiducie,
une autre société de personnes ou un autre groupement de personnes au Québec, en
tenant compte des critères déterminés par règlement du gouvernement;
9° qui est de toute autre manière de nature à induire les tiers en erreur.
L’assujetti dont le nom est dans une langue autre que le français doit déclarer la version
française de ce nom qu’il utilise au Québec dans l’exercice de son activité, incluant
l’exploitation de son entreprise, ou aux fins de la possession d’un droit réel immobilier
autre qu’une priorité ou une hypothèque.
Le deuxième alinéa ne s’applique pas à la personne physique qui est immatriculée sous
un nom comprenant uniquement son nom de famille et son prénom, ni à une fiducie
immatriculée sous le nom du constituant, du fiduciaire ou du bénéficiaire.
19 L.p.l.e : Le seul fait de l’inscription d’un nom au registre ou du dépôt qui y est fait
d’un document qui le contient ne confère pas à l’assujetti un droit sur ce nom.
Le contrôle par le Registraire des entreprises
1° lorsque son nom n’est pas conforme aux dispositions de l’un des paragraphes 1° à 6°
du premier alinéa ou du deuxième alinéa de l’article 17;
Le registraire doit également refuser d’immatriculer l’assujetti qui est déjà immatriculé
ou dont l’immatriculation est radiée lorsque la radiation peut être révoquée en vertu de
la sous-section 3 de la section III.
2° annuler le nom lorsqu’il s’agit d’un autre nom que l’assujetti déclare en vertu du
paragraphe 2° du premier alinéa de l’article 33.
Le registraire porte une mention au registre que le nom est refusé et en informe
l’assujetti.
L’information relative à ce nom figurant dans une déclaration est réputée non écrite.
134 L.p.l.e : contrôle a posteriori : Un intéressé peut, sur paiement des droits prévus par
la présente loi, demander au registraire d’imposer à un assujetti qu’il remplace ou
modifie le nom qu’il utilise aux fins de l’exercice de son activité, autre que celui sous
lequel il a été constitué, ou qu’il cesse d’utiliser tout nom, s’il n’est pas conforme à la
présente loi.
83 L.p.l.e : Malgré l’article 82, l’assujetti visé à l’article 46 qui est une personne physique
paie au ministre du Revenu les droits annuels d’immatriculation au plus tard à la date
d’échéance du solde déterminée à son égard aux fins de la partie I de la Loi sur les
impôts (chapitre I-3) relativement à l’année d’imposition précédente.
72 L.p.l.e: Le registraire doit refuser d’inscrire au registre tout autre nom que l’assujetti
déclare en vertu du paragraphe 2° du premier alinéa de l’article 33 lorsqu’un tel nom
n’est pas conforme aux dispositions de l’un des paragraphes 1° à 6° du premier alinéa ou
du deuxième alinéa de l’article 17.
Il porte une mention au registre que le nom est refusé et en informe l’assujetti.
L’information relative à ce nom figurant dans la déclaration est réputée non écrite.
La mise à jour :
Déclaration annuelle
45 L.p.l.e : L’assujetti doit, une fois par année, durant la période déterminée par
règlement du ministre, produire une déclaration de mise à jour dans laquelle il indique
que les informations visées aux articles 33 à 35.1 le concernant, contenues au registre,
sont exactes ou, le cas échéant, les changements qui devraient y être apportés.
Cette obligation naît à compter de l’année suivant celle au cours de laquelle l’assujetti a
été immatriculé.
De plus, la déclaration de l’assujetti, autre que celui visé à l’article 46, doit être
accompagnée des droits annuels d’immatriculation prévus par la présente loi.
46 L.p.l.e. : L’assujetti qui est tenu de produire une déclaration de revenus en vertu de
l’article 1000 de la Loi sur les impôts (chapitre I-3) ou, s’il est une personne physique qui
exploite une entreprise individuelle ou une fiducie, serait tenu de la produire s’il avait
un impôt à payer en vertu de la partie I de cette loi, peut, pendant la période
déterminée par règlement, déclarer dans sa déclaration de revenus que les informations
visées aux articles 33 à 35.1 le concernant, contenues au registre, sont ou non à jour.
Lorsque l’assujetti déclare que ces informations sont à jour, le registraire inscrit à l’état
des informations qu’il a satisfait à son obligation de mise à jour annuelle pour l’année en
cours.
Lorsqu’il déclare que ces informations ne sont pas à jour, l’assujetti doit produire une
déclaration de mise à jour conformément à l’article 45.
41 L.p.l.e. : L’assujetti doit mettre à jour les informations visées aux articles 33 à 35.1 le
concernant, contenues au registre, en produisant une déclaration de mise à jour dans
les 30 jours de la date où survient un changement, à moins que la loi ne prévoie un
délai plus court.
La consultation du Registre
99 L.p.l.e. : //
L’opposabilité
98 L.p.l.e. : Sont opposables aux tiers à compter de la date où elles sont inscrites à
l’état des informations et font preuve de leur contenu en faveur des tiers de bonne foi
les informations suivantes relatives à l’assujetti:
1° le nom de l’assujetti et, s’il a déjà été immatriculé, son numéro d’entreprise du Québec;
2° tout autre nom qu’il utilise au Québec et sous lequel il s’identifie;
3° la forme juridique qu’il emprunte en précisant la loi en vertu de laquelle il est constitué;
4° son domicile;
5° le domicile qu’il élit avec mention du nom de la personne qu’il mandate pour recevoir les
documents, aux fins de l’application de la présente loi;
6° les nom et domicile de chaque administrateur en mentionnant la fonction qu’il occupe ou,
si tous les pouvoirs ont été retirés au conseil d’administration par une convention unanime
des actionnaires conclue en vertu d’une loi du Québec ou d’une autre autorité législative du
Canada, les nom et domicile des actionnaires ou des tiers qui assument ces pouvoirs;
6.1° les nom et domicile des trois actionnaires qui détiennent le plus de voix;
7° la date de l’entrée en fonction des personnes visées aux paragraphes 6° et 10° et, s’il y a
lieu, la date de la fin de leur charge;
8° les nom et domicile du président, du secrétaire et du principal dirigeant, lorsqu’ils ne sont
pas membres du conseil d’administration, avec mention des fonctions qu’ils occupent;
9° les nom et adresse de son fondé de pouvoir;
10° les nom, adresse et qualité de la personne qui agit à titre d’administrateur du bien
d’autrui;
11° l’adresse des établissements qu’il possède au Québec;
12° les nom et domicile de chaque associé avec mention qu’aucune autre personne ne fait
partie de la société de personnes ou, s’il s’agit d’une société en commandite, les nom et
domicile de chaque commandité ainsi que ceux des trois commanditaires ayant fourni le plus
grand apport;
13° l’objet poursuivi par la fiducie ou la société de personnes;
14° le nom de l’État, de la province ou du territoire où il a été constitué et la date de sa
constitution;
15° le nom de l’État, de la province ou du territoire où la fusion ou la scission dont la personne
morale est issue s’est réalisée, la date de cette fusion ou scission ainsi que les nom, domicile et
numéro d’entreprise du Québec de toute personne morale partie à cette fusion ou scission;
16° la date de sa continuation ou de toute autre transformation;
17° la loi désignée dans l’acte de fiducie en vertu de laquelle la fiducie est régie.
Les tiers peuvent, par tout moyen, contredire les informations contenues dans un document
qui est produit au registraire ou lui est transféré en application d’une entente conclue
conformément à l’un des articles 117 ou 118.
Toutefois, l’assujetti dont l’immatriculation a été radiée d’office ne peut mettre en question les
informations qu’il a déclarées et qui sont contenues à l’état des informations.
formalité de constitution :
21 et 22 L.p.l.e : //
fin de l’exploitation :
54 et suiv L.p.l.e : L’immatriculation d’un assujetti est radiée sur production d’une
déclaration de radiation dans les cas prévus par la présente sous-section.
59 L.p.l.e : Le registraire peut, après avoir avisé l’assujetti conformément à l’article 73,
radier d’office son immatriculation si celui-ci est en défaut de produire, à l’égard de
deux années consécutives, ses déclarations de mise à jour conformément à l’un des
articles 45 ou 46.
Cette personne morale est toutefois réputée conserver son existence afin de terminer
toute procédure judiciaire ou administrative.
2098 C.c.q : Le contrat d'entreprise ou de service est celui par lequel une personne,
selon le cas l'entrepreneur ou le prestataire de services, s'engage envers une autre
personne, le client, à réaliser un ouvrage matériel ou intellectuel ou à fournir un service
moyennant un prix que le client s'oblige à lui payer.
552 C.p.c : Si le défendeur est en défaut, faute de contester, le greffier spécial rend
jugement sur le vu de la demande et des pièces au dossier ou, s’il l’estime nécessaire,
après avoir entendu la preuve du demandeur.
2648 C.c.Q : Ne peuvent être saisis les biens que le Code de procédure civile (chapitre C-
25.01), dans les limites qu’il fixe, permet de soustraire à une saisie ou déclare
insaisissables.
694 C.p.c : Peuvent être soustraits à la saisie, jusqu’à concurrence d’une valeur
marchande de 7 000 $ établie par l’huissier, les meubles du débiteur qui garnissent ou
ornent sa résidence principale, servent à l’usage de la famille et sont nécessaires à la vie
de celle ci et, le cas échéant, pour atteindre ce montant, les objets personnels que le
débiteur choisit de conserver. Ces meubles sont présumés appartenir au débiteur.
Cependant, ces biens peuvent, selon le cas applicable, être saisis et vendus pour les
sommes dues sur leur prix ou par un créancier détenant une hypothèque sur ceux-ci.
Sont par ailleurs insaisissables entre les mains du débiteur les animaux de compagnie
ainsi que les biens suivants:
1° la nourriture, les combustibles, le linge et les vêtements nécessaires à la vie du
débiteur et de sa famille;
3° (paragraphe abrogé);
4° les papiers, portraits et autres documents de famille, les médailles et les autres
décorations.