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CEMAC Code Des Douanes 2001
CEMAC Code Des Douanes 2001
REVISE
1
TITRE PREMIER
PRINCIPES GENERAUX
CHAPITRE PREMIER
GENERALITES
Article 1er.
Article 2.
CHAPITRE II
Article 3.
1. Les marchandises qui entrent sur le territoire douanier sont passibles des
droits d’importation inscrits au tarif des douanes.
Article 4.
1
Acte n° 7/94-UDEAC-CD du 19 Décembre 1994.
2
Acte n° 7/93-UDEAC-506-CD-SE1 du 21 Juin 1993.
2
2 – Outre le Droit de Douane, il est perçu des droits à caractère fiscal (Droit
d'accises, TVA…) applicables aux marchandises quelles que soient leur origine et
leur provenance.
Article 5.
Article 6.
CHAPITRE III
Article 7.
Article 8.
Le Conseil des Ministres peut concéder des avantages tarifaires aux pays
qui font bénéficier les marchandises originaires des Etats membres d’avantages
corrélatifs.
Articles 9.
Le Conseil des Ministres peut décider de négocier avec les pays étrangers la
concession, pour une durée déterminée, de clauses tarifaires, en échange
d’avantages corrélatifs.
1
Voir Article 20 de l'Additif au Traité de la CEMAC.
2
Voir ci-après, en annexe, l’Acte n° 4/65-UDEAC-42 du 14 Décembre 1965,
modifié par l’Acte n° 10/69-UDEAC-136 du 22 Décembre 1969.
3
Article 10.
Article 11.
d) prendre d’urgence, dans les cas où les mesures arrêtées par des pays
étrangers sont de nature à entraver le commerce des Etats membres,
toutes dispositions appropriées aux circonstances.
Article 12.
- ou, en l’absence d’un tel prix, inférieur au prix comparable le plus élevé
pratiqué au cours d’opérations commerciales effectuées pour une
marchandises similaire exportée vers un pays tiers, ou inférieur au coût
de production réel ou estimatif de cette marchandises dans le pays
d'origine augmenté d’un supplément raisonnable pour les frais de vente
et le bénéfice.
Article 13.
Article 14.
Article 15.
Article 17.
2°- fixer les limites des ports à l’intérieur desquelles les débarquements
peuvent avoir lieu ;
3°- décider que certaines marchandises ne pourront être exportées que par
des navires d’un tonnage déterminé et fixer ce tonnage ;
Article 18.
2. Tout Acte instituant ou modifiant des mesures tarifaires peut, par une
disposition expresse, accorder le bénéfice de la clause transitoire prévue
au paragraphe précédent.
Article 19.
Les conditions d’application du présent Code sont fixées par le Conseil des
Ministres. Les autorités compétentes des Etats membres peuvent aussi préciser en
cas de besoin lesdites conditions sous réserve de notification au Secrétariat Exécutif
de la CEMAC.
6
Chapitre IV
SECTION I - GENERALITES
Article 20.
1. Les produits importés ou exportés sont soumis aux droits et taxes inscrits
au Tarif des Douanes dans l’état où ils se trouvent au moment où celui-ci
leur devient applicable.
Article 21.
1.- L’espèce des marchandises est la dénomination technique qui leur est
attribuée par le Tarif des Douanes.
2.- Les marchandises qui ne figurent pas au Tarif des Douanes sont
provisoirement assimilées aux objets les plus analogues par des décisions du
Secrétaire Exécutif de la CEMAC.
3.- La position du Tarif des Douanes dans laquelle une marchandise doit être
comprise lorsque cette marchandise est susceptible d’être rangée dans plusieurs
positions tarifaires, est déterminée provisoirement par une décision de classement du
Directeur des Douanes de l’Etat intéressé.
Article 22.
1.- A l’importation, les droits de douane sont perçus sans égard à l’origine et
à la provenance des marchandises conformément au Tarif Extérieur Commun, sauf
application des dispositions spéciales prévues par les engagements internationaux
en vigueur pour l’octroi des tarifs préférentiels.(1) (2)
2.- Les produits naturels sont originaires du pays où ils ont été extraits du sol
ou récoltés.
- Les produits manufacturés dans un seul pays sans apport de matières d’un
autre pays sont originaires du pays où ils ont été fabriqués.
3.- Le Conseil des Ministres fixe les règles à suivre pour déterminer l’origine
des marchandises obtenues dans un pays en utilisant des produits récoltés, extraits
du sol ou fabriqués dans un autre pays.
§ 1 – A L’IMPORTATION
INTRODUCTION GENERALE
Article 23.
(1)
Acte n° 7/93-UDEAC-556-SE1 du 21 Juin 1993 portant révision du TEC et fixant les conditions d’application
du TEC.
(2)
Acte n° 1/98-UDEAC-1505-CD-61 du 21 Juillet 1998 portant modification des articles 9 et 10 de l’annexe à
l’Acte n° 7/93-UDEAC-556-CD-SE1 du 21 Juin 1993.
8
DEFINITION
Article 24.
On entend par :
e)- Des marchandises produites par une personne différente ne seront prises
en considération que s’il n’existe pas des marchandises identiques ou similaires,
produites par un fabricant autre que le fabricant des marchandises à évaluer ne
seront prises en considération.
5 – Les personnes qui sont associées en affaires entre elles du fait que l’une
est l’agent, le distributeur ou le concessionnaire exclusif de l’autre, quelle que soit la
désignation employée, seront réputées être liées si elles répondent à l’un des critères
énoncés au paragraphe 5 ci-dessus.
Article 25
Article 26.
§ sont imposées ou exigées par les actes de la CEMAC ou par les lois
et règlements des autorités publiques des Etats membres de la
Communauté,
d) que l’acheteur et le vendeur ne sont pas liés ou, s’ils le sont, que la valeur
transactionnelle est acceptable à des fins douanières en vertu des
dispositions du paragraphe 2 du présent article.
Dans l’application des critères qui précèdent, il sera dûment tenu compte des
différences démontrées entre les niveaux commerciaux, les quantités, les éléments
énumérés à l’article 27, et les coûts supportés par le vendeur lors des ventes dans
lesquelles le vendeur et l’acheteur ne sont las liés et qu’il ne supporte pas lors des
ventes dans lesquelles le vendeur et l’acheteur sont liés.
Article 27
a) les éléments suivants, dans la mesure où ils sont supportés par l’acheteur
mais n’ont pas été inclus dans le prix effectivement payé ou à payer pour
les marchandises :
et
g) Coût de l’assurance.
2. Tout élément qui sera ajouté par application des dispositions du présent
article au prix effectivement payé ou à payer se fondera exclusivement sur des
données objectives et quantifiables.
Article 28
Article 29.
Article 30.
Article 31.
Article 32.
b) d’un montant pour les bénéfice et frais généraux, égal à celui qui entre
généralement dans les ventes de marchandises de la même nature ou de
la même espèce que les marchandises à évaluer, qui sont faites par des
producteurs du pays d’exportation pour l’exportation à destination de
l’Etat d’importation ;
Article 33.
d) sur le coût de production, autre que les valeurs calculées qui auront été
déterminées pour les marchandises identiques ou similaires
conformément aux dispositions de l’article 32,
Article 34.
1 – Pour les marchandises importées par voie aérienne, le total des frais
nécessaires pour l’importation à inclure dans la valeur imposable est limitée à 50 %
du prix d’achat dans le cas où le frêt est supérieur à celui-ci.
Article 35
Articles 36
Article 37.
Article 38.
Lorsqu’une décision finale aura été prise, l’administration des douanes la fera
connaître par écrit à l’importateur, ainsi que les raisons qui l’ont motivée.
Article 39.
Les notes interprétatives des articles 41 à 48 ont la même force légale que
les articles du présent Code avec lesquels elles doivent être lues conjointement.
Article 40.
NOTES INTERPRETATIVES
Paragraphe 1 a)
Paragraphe 1 b)
c) le prix est établi sur la base d’un mode de paiement sans rapport avec les
marchandises importées : par exemple, lorsque les marchandises
importées sont des produits semi-finis que le vendeur a fournis à la
condition de recevoir une quantité déterminée de produits finis.
Paragraphe 2
Paragraphe 2 b)
Paragraphe 1 a)
Paragraphe 1 b)
Paragraphe 1 b)
4 – Par exemple, il peut arriver qu’une entreprise qui importe divers produits
en provenance de plusieurs pays tienne la comptabilité de son centre de design,
situé hors de l’Etat d’importation, de manière à faire apparaître avec exactitude les
coûts imputables sur un produit donné. En pareil cas, un ajustement direct pourra
être opéré de façon appropriée par application des dispositions de l’article 27.
5 - D’autre part, il peut arriver qu’une entreprise passe les coûts de son
centre de design, situé hors de l’Etat d’importation, dans ses frais généraux, sans les
imputer sur des produits déterminés. En pareil cas, il serait possible d’opérer, par
application des dispositions de l’article 27, un ajustement approprié en ce qui
concerne les marchandises importées, en imputant le total des coûts du centre de
design sur l’ensemble de la production qui bénéficie des services de centre et en
ajoutant les coûts ainsi imputés au prix des marchandises importées, en fonction du
nombre d’unités.
Paragraphe 1 c)
c) Pour les marchandises par voie ferrée, par voie navigable ou par voie
routière, le lieu du premier bureau des douanes ;
Paragraphe 3
marchandises importées et en partie sur d’autres éléments qui n’ont aucun rapport
avec celles-ci (par exemple, lorsque les marchandises importées sont mélangées à
des ingrédients d’origine nationale et ne peuvent plus être identifiés séparément, ou
lorsque la redevance ne peut être distinguée d’arrangements financiers spéciaux
entre l’acheteur et le vendeur), il serait inapproprié de tenter d’ajouter un élément
correspondant à cette redevance. Toutefois, si le montant de la redevance ne se
fonde que sur les marchandises importées et peut être facilement quantifié, on peut
ajouter un élément au prix effectivement payé ou à payer.
de 10 unités. Il n’est pas nécessaire pour cela qu’une vente de 10 unités ait lieu, dès
lors qu’il aura été établi, du fait des ventes portant sur des quantités différentes, que
le prix courant est sincère et véritable. Toutefois, en l’absence d’un tel critère objectif,
la détermination de la valeur en douane selon les dispositions de l’article 28 n’est pas
appropriée.
2 – Par exemple : des marchandises sont vendues sur la base d’un prix
courant comportant des prix unitaires favorables pour les achats en relativement
grandes quantités.
Quantité par vente Prix unitaire Nombre de ventes Quantité totale vendue
à chaque prix
1 à 10 Unités 100 10 ventes de 5 unités 65
5 ventes de 3 unités
11 à 25 unités 95 5 ventes de 11 unités 55
Plus de 25 unités 90 1 vente de 30 unités
1 vente de 50 Unités 80
3 – Autre exemple : deux ventes ont lieu. Dans la première, 500 unités sont
vendues au prix de 95 unités monétaires chacune. Dans la seconde, 400 unités sont
vendues au prix de 90 unités monétaires chacune. Dans cet exemple, le plus grand
nombre d’unités vendues à un prix donné est de 500 ; en conséquence, le prix
unitaire correspondant à la vente totalisant la quantité la plus élevée est de 95.
a) Ventes
b) Totaux
Quantité totale vendue Prix unitaire
65 unités 90
50 unités 95
60 unités 100
25 unités 105
Dans cet exemple, le plus grand nombre d’unités vendues à un prix donné
est de 65 ; en conséquence, le prix unitaire correspondant aux ventes totalisant la
quantité la plus élevée est de 90.
aura été fourni directement ou indirectement par l’acheteur pour être utilisé lors de la
production des marchandises importées. La valeur des travaux spécifiés au
paragraphe 1 b) de l’article 27, qui sont exécutés dans l’Etat d’importation ne sera
incluse que dans la mesure où ces travaux sont mis à la charge du producteur. Il
devra être entendu que le coût ou la valeur d’aucun des éléments visés dans ce
paragraphe ne devra être compté deux fois dans la détermination de la valeur
calculée.
6 – Lorsque les renseignements autres que ceux qui auront été fournis par le
producteur ou en son nom seront utilisés afin de déterminer une valeur calculée, les
autorités de l’Etat d’importation informeront l’importateur, s’il en fait la demande, de la
source de ces renseignements, des données utilisées et des calculs effectués sur la
base de ces données, sous réserve des dispositions de l’article 36.
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§ 2 – A L’EXPORTATION
Article 49.
2 – La valeur en douane des produits exportés peut être déterminée par des
mercuriales définies par chaque Etat membre.
Article 50.
Le Conseil des Ministres fixe les conditions dans lesquelles doit être
effectuée la vérification des marchandises taxées au poids et le régime des
emballages importés pleins. Le poids imposable des marchandises taxées au poids
net ne peut être déterminé par l’application d’une tare forfaitaire1
CHAPITRE V
PROHIBITIONS
SECTION 1 - GENERALITES
Article 51.
1
Voir ci-après en annexe, l’Acte n° 5/65-CD-21 du 14 Décembre 1965
34
Article 52.
CHAPITRE VI
Article 53.
TITRE II
Chapitre premier
1
Voir la réglementation sur les changes.
35
Article 54.
Article 55.
b) sur les frontières de terre, entre les limites du territoire douanier et une
ligne tracée à 60 kilomètres en deçà.
5 – Les distances sont calculées à vol d’oiseau, sans égard aux sinuosités
des routes.
Article 56.
Le tracé de la limite intérieure de la zone terrestre du rayon est fixé par acte
du Comité Inter-Etats de la CEMAC.1
1
Voir ci-après, en annexe, l’acte n° 28/68-CD-671bis du 19 Février 1969.
36
Chapitre II
Article 57.
Article 58
Article 59.
Article 60.
Article 61.
Chapitre III
Article 62.
1 – Les agents des douanes sont sous la sauvegarde spéciale de la loi. Il est
spécialement interdit à toute personne physique ou morale, civile ou militaire :
Article 63.
1 – Sous réserve des conditions d’âge établies par les lois en vigueur, les
agents des douanes de tout grade doivent prêter serment devant le tribunal
compétent dans le ressort duquel se trouve la résidence où ils sont nommés.
Article 64.
Dans l’exercice de leurs fonctions, les agents des douanes doivent être
munis de leurs commissions d’emploi faisant mention de leur prestation de serment ;
ils sont tenus de l’exhiber à la première réquisition.
Article 65.
1 – Les agents des douanes ont, pour l’exercice de leurs fonctions, le droit
au port d’armes.
Article 66.
Tout agent des douanes qui est destitué de son emploi ou qui le quitte est
tenu de remettre immédiatement à son administration sa commission d’emploi, les
registres, sceaux, armes et objets d’équipement dont il est chargé pour son service
et de rendre ses comptes.
Article 67.
Article 68.
1 – Tout agent des douanes ayant servi, de façon ininterrompu, pendant trois
années dans la branche de la surveillance, doit quitter le rayon des douanes
immédiatement après sa révocation.
2 – Il est interdit aux agents des douanes, sous les peines prévues par le
code pénal contre les fonctionnaires publics de recevoir directement ou indirectement
quelque gratification, récompense ou présent au titre de leurs fonctions ou à
l’occasion de leur exercice.
Article 68 bis
Article 69.
Sont tenus au secret professionnel, dans les conditions et sous les peines
prévues par le code pénal, les agents des douanes ainsi que toutes personnes
appelées à l’occasion de leurs fonctions ou de leurs attributions à exercer à quelque
titre que ce soit des fonctions dans les services des douanes ou à intervenir dans
l’application de la législation des douanes.
39
Chapitre IV
Article 70.
Article 71.
Article 72.
Les agents des douanes peuvent visiter tous navires au-dessous de 100
tonneaux de jauge nette ou de 500 tonneaux de jauge brute se trouvant dans la zone
maritime du rayon des douanes.
Article 73.
4 – Sur les navires de guerre, les visites ne peuvent être faites après le
coucher du soleil.
Article 74.
Les agents des douanes peuvent à tout moment visiter les installations et
dispositifs du plateau continental. Ils peuvent également visiter les moyens de
transport concourant à son exploitation ou à l’exploitation de ses ressources
naturelles, à l’intérieur des zones de sécurité prévues par la loi et dans la zone
maritime du rayon des douanes.
Article 75.
3 – Toutefois, les agents des douanes peuvent intervenir, même la nuit, sans
l’assistance d’un officier municipal du lieu, d’un officier de police judiciaire ou d’un
représentant de l’autorité régionale ou locale pour la recherche des marchandises
qui, poursuivies à vue sans interruption dans les conditions prévues par l’article 298
ci-après, sont introduites dans une maison ou tout autre bâtiment, même sis en
dehors du rayon.
4 – S’il y a refus d’ouverture des portes, les agents des douanes peuvent les
faire ouvrir en présence d’un officier municipal du lieu, d’un officier de police judiciaire
ou d’un représentant de l’autorité régionale ou locale dans les conditions prévues à
l’alinéa 2 ci-dessus.
Article 76.
1 – Les chefs de bureaux et receveurs des douanes, les agents des douanes
ayant le grade d’inspecteur, de contrôleur ou d’officier des douanes peuvent exiger la
communication des papiers et documents de toute nature relatifs aux opérations
intéressant leur service :
d) dans les locaux des entreprises de transport par route (registres de prise
en charge, carnets d’enregistrement des colis, carnets de livraison,
feuilles de route, lettres de voiture, bordereaux d’expédition, etc.) ;
2 – Les divers documents visés ci-dessus doivent être conservés par les
intéressés pendant un délai de trois ans à compter de la date d’envoi des colis, pour
les expéditeurs, et à compter de la date de leur réception, pour les destinataires.
Article 77.
Article 78.
Les agents des douanes peuvent contrôler l’identité des personnes qui
entrent dans le territoire douanier ou qui en sortent, ou qui circulent dans le rayon
des douanes.
TITRE III
Chapitre premier
IMPORTATION
Article 79.
1 – Les marchandises arrivant par mer doivent être inscrites sur le manifeste
ou état général du chargement du navire.
43
Article 80.
Article 81.
Article 82.
Article 83.
Article 84.
Article 85.
Les commandants des navires des marines militaires sont tenus de remplir à
l’entrée toutes les formalités auxquelles sont assujettis les commandants des navires
marchands.
Article 86.
1
Voir ci-après, en annexe, la Décision n° 97/UDE-BC du 8 Mai 1964 du Directeur des Bureaux Communs de
l’UDE, fixant les routes légales en République Centrafricaine, l’Arrêté n° 0112/NECF du 12 Avril 1969 du
Ministre d’Etat Chargé des Finances de la RCA, l’Arrêté n° 1809/MF du 2 Mai 1966 du Ministre des Finances
de la République du Congo, les Arrêtés n° 1130/PR/MF/DDI du 5 Septembre 1962, 01528/PR/MF/DDI du 5
Novembre 1963 et 1460/PR/MF-BT/DDI du 7 Décembre 1967 du Président de la République Gabonaise,
l’Arrêté n° 50/CAB/PR du 21 Février 1975 désignant les routes et pistes douanières légales dans la République
du Cameroun. République du Tchad ; Ordonnance n° 3 du 6 Mars 1969 déterminant les routes légales.
45
Article 87.
Article 88.
Article 89.
Article 90.
Article 91.
Article 92.
Article 93.
Chapitre II
EXPORTATION
Article 94.
Chapitre III
Article 95.
S’il existe à bord des navires des provisions qui ont été affranchies des droits
et taxes comme devant être consommées en mer, elles doivent, jusqu’au départ du
navire, être représentées à toute réquisition du service des douanes.
Article 96.
Article 97.
Article 98.
Article 99.
Chapitre IV
Article 100.
Tout bateau naviguant sur les eaux des fleuves, rivières ou lacs qui servent
de frontière au territoire douanier d’un ou plusieurs Etats membres et touchant un
point de ce territoire pour y effectuer des opérations de chargement ou de
déchargement de marchandises, d’embarquement ou de débarquement de
passagers, doit, pour chacun de ses voyages être muni :
2°- d’une liste complète du personnel embarqué à bord, indiquant les noms,
nationalité et emploi des membres de l’équipage ;
3°- d’un manifeste, établi comme précisé par l’article 79 ci-dessus, relatif aux
transports par mer.
Ces deux derniers documents, établis au lieu de départ, sont visés au départ
par le chef du bureau des douanes ou à défaut, par l’autorité administrative du lieu
ou par celle du poste le plus rapproché. Ils sont complétés, s’il y a lieu, en cours de
route et doivent être remis au bureau des douanes ou à défaut à l’autorité
administrative du point terminus du voyage.
Article 101.
Les dispositions des articles 73, 74, 80 à 86, 96 à 99, 100 alinéa 1, 2, 3 ci-
dessus sont applicables aux bateaux désignés à l’article 101 sous réserve qu’elles
ne soient pas contraires aux dispositions des articles suivants.
Article 102.
Article 103.
Article 104.
Dans toutes les escales, les agents des douanes pourront se faire présenter
le manifeste, la liste d’équipage et les contrôler. Pour ce contrôle, ils seront autorisés
à visiter le bateau dans toutes ses parties.
Article 105.
En outre, lorsqu’elle ne sera pas dûment justifiée, elle fera l’objet d’un
procès-verbal établi par l’autorité qui aura constaté l’irrégularité.
49
TITRE IV
Article 106.
Article 107.
Article 108.
Article 109.
1
Voir en annexe le modèle de la soumission.
50
TITRE V
OPERATIONS DE DEDOUANEMENT
CHAPITRE PREMIER
DECLARATION EN DETAIL
Article 110.
Article 111.
Des décisions du Conseil des Ministres fixent les conditions et délais dans
lesquels il doit être justifié de l’arrivée des marchandises au bureau ou dans les lieux
désignés par le service des douanes.
Article 112.
Article 113.
2 – Cet agrément est donné par le Conseil des Ministres après avis du
Comité Consultatif des commissionnaires en douane agréés.
Article 114.
Article 115.
Article 116.
3 – Les répertoires sont distincts pour les opérations d’importation et pour les
opérations d’exportation. Lesdites opérations doivent être inscrites à chaque
répertoire sous une série unique de numéros ; ces numéros sont reproduits sur les
déclarations de douane.
(1)
Voir ci-après en annexe, l’acte n° 31/81-CD-1220 du 14 Décembre 1981 portant modification de l’Acte n°
114/69-CD-769 du 19 Décembre 1969 fixant le Statut des Commissionnaires en Douane Agréés.
(1)
Voir ci-après la décision n° 396/SG-70-84/3 du 31 Décembre 1970 déterminant le modèle des répertoires.
53
Article 117.
Article 119.
Article 120.
5 – Dans certains cas, la déclaration écrite peut être remplacée par une
déclaration verbale.
Article 121.
Article 122.
Il est défendu de présenter comme unité dans les déclarations plusieurs colis
fermés réunis de quelque manière que ce soit.
Article 123.
Article 124.
Article 125.
Article 126.
Chapitre II
Article 127.
Article 128.
3 – Les marchandises qui ont été conduites dans les magasins sous douane
ou sur les lieux de la vérification ne peuvent être déplacées sans la permission du
service des douanes.
Article 129.
(1)
L’acte n° 23/67-CD-566 du 21 Juin 1967 fixe les dispositions applicables au dédouanement des marchandises
transportées par conteneur.
56
Article 130.
A cet effet, elles statuent conformément aux règles en vigueur dans chaque
Etat membre.
1
Acte 3/98-UDEAC-603-CD-60 du 21 Janvier 1998.
57
Article 131.
CHAPITRE III
Article 132.
Article 133.
Les droits et taxes exigibles pour chaque article d’une même déclaration sont
arrondis au franc inférieur.
Article 134.
2 – Les agents chargés de la perception des droits et taxes sont tenus d’en
donner quittance.
Article 135.
1 – Les droits et taxes ne sont pas dus sur les marchandises dont
l’administration des douanes accepte l’abandon à son profit.
Article 136.
Le recouvrement des droits et taxes ainsi que leur prise en charge sont
effectués conformément aux règles figurant dans l’Acte n° 16/65-UDEAC-17 du 14
Décembre 1965 du Conseil des Chefs d’Etat de l’UDEAC et aux règles de la
comptabilité publique en vigueur dans chaque Etat, pour autant que celles-ci ne sont
pas contraires à celles-là (1).
En toute hypothèse, les chefs de bureaux des douanes sont chargés des
perceptions de minime importance concernant les paquets et colis postaux, les
bagages des voyageurs et, en général, les opérations effectuées sans le dépôt
préalable d’une déclaration écrite.
Article 137.
2 – Ces obligations ne sont pas admises lorsque la somme à payer pour une
même journée est inférieure à un minimum à déterminer dans chaque Etat.
(1)
Voir ci-après, en annexe, l’Acte n° 16/65-UDEAC-17 du 14 Décembre 1965.
(2)
Voir ci-après, en annexe, les Décrets n°s 68-172 du 16 Juin 1968 (RCA), 64-247 du 28 Juillet 1964 (Congo) et
1161/PR du 11 Novembre 1977 (Gabon). 032/PR/MFI/DIT/85 du 12/02/85 (Tchad).
59
Article 138.
Les redevables qui ont acquitté indûment des droits liquidés par le service
des douanes peuvent en obtenir le remboursement dans la limite de la prescription
prévue par l’article 323 ci-après, sous réserve que l’indue perception ait pour cause
l’erreur de l’administration et que l’action en répétition soit exercée par la personne
qui a effectué le paiement ou par celle au nom de qui il a été fait.
Article 139.
Chapitre IV
Article 140.
Article 141.
Le délai accordé aux déclarants pour se libérer des droits afférents aux
marchandises à enlever aussitôt après vérification, est de quinze jours francs après
l’inscription des déclarations ou registre de liquidation, ladite inscription devant
intervenir dans les quatre jours qui suivent la visite. Le délai de paiement ainsi fixé
est de rigueur et ne doit en aucun cas être dépassé.
Article 142.
Article 143.
Les contrôles à effectuer par le comptable compétent et par les chefs des
bureaux des douanes en vue d’éviter le dépassement de crédit ainsi que le partage
des remises sur le crédit d’enlèvement sont fixés dans chaque Etat par voie
réglementaire.
Article 144.
2 – Celles qui doivent être exportées par les voies terrestres doivent être
conduites immédiatement et directement à l’étranger par la route la plus directe visée
à l’article 87 ci-dessus.
4 – Les dispositions des articles 107 à 110 relatives aux magasins et aires de
dédouanement sont applicables aux magasins et aires d’exportation.
Article 145.
Article 146.
Article 147.
Les commandants de la marine militaire des Etats membres quittant les ports
doivent remplir toutes les formalités auxquelles sont assujettis les commandants des
navires marchands.
Article 148.
TITRE VI
SOUS-TITRE I
CHAPITRE PREMIER
Article 149.
Article 150.
Article 151.
Article 152.
1 – Les engagements souscrits sont annulés et, le cas échéant, les sommes
consignées sont remboursées au vu du certificat de décharge donné par les agents
des douanes.
Article 153.
Article 154.
Les modalités d’application des articles 151 à 153 ci-dessus sont fixées par
décisions du Secrétaire Exécutif de la CEMAC.
CHAPITRE II
Article 155.
1
La forme des déclarations utilisées est fixée par décisions n°s 315/67-SG, 220/67-SGI et 221/67-SG du 1er
Septembre 1967.
64
Chapitre III
TRANSIT
Article 156.
Article 157.
Article 158.
1 – Les transports en transit sont effectués dans les conditions prévues aux
articles 149 à 157 ci-dessus.
2 – Ils doivent être accomplis dans les délais fixés par le service des
douanes qui peut en outre imposer un itinéraire aux transporteurs.
Article 159.
Article 160.
- ou bien ont fait l’objet d’une déclaration leur assignant un nouveau régime
douanier.
Article 161.
Article 162.
Article 163.
Article 164.
- le poids brut total, la désignation commerciale ainsi que leur prix tel qu’il
figure sur les documents commerciaux à titre de valeur provisoire .
1
La forme des déclarations de transit ordinaire est fixée par décision n° 216/67-SG du 1er Septembre 1967.
66
Le primata est annoté par les agents des douanes et remis au déclarant pour
accompagner la marchandise jusqu’au lieu de destination.
Article 165.
2
La forme des déclarations de transit simplifié est fixée par décision n° 91/72-SG du 29 Avril 1972.
(1)
Pour ce qui concerne la forme des dé déclarations de transit international, voir ci-après, en annexe les
décisions n°s 22/66-SG du 13 Avril 1966 et 224/67-SG du 1er Septembre 1967.
2
Voir l’annexe I de la décision n° 256/68-UDEAC du 26 Octobre 1968.
3
Les formalités relatives au transit international par air sont déterminées par décision n° 271/70-SG-UDEAC du
11 Août 1970.
67
Chapitre IV
ADMISSION TEMPORAIRE
Article 166.
Article 167.
Article 169.
Les produits expédiés de l’une des parties du territoire douanier dans une
autre partie de ce même territoire ne sont pas admis à la décharge des comptes
d’admission temporaire.
Article 170.
Article 171.
La fraction des droits et taxes calculée dans les conditions fixées ci-dessus
est majorée, lorsque son montant n’a pas été consigné, d’un intérêt de crédit prévu à
l’article 139 paragraphe 3 ci-dessus, calculé à partir de cette même date :
CHAPITRE V
Article 172.
Article 173.
CHAPITRE VI
PLATEAU CONTINENTAL
Article 174.
Article 175.
CHAPITRE VII
Article 176.
- l’entrepôt public ;
- l’entrepôt privé ;
- l’entrepôt spécial
71
Article 177.
Article 178.
- les produits étrangers qui contreviennent aux lois sur la répression des
fraudes et aux textes pris en vertu de ces lois ;
- les produits étrangers portant soit sur eux-mêmes, soit sur leurs
emballages, des marques de nature à faire croire à tort qu’ils ont été
fabriqués ou qu’ils sont originaires d’un Etat membre ou d’un Etat avec
lequel a été signé un accord de coopération technique douanière ;
Article 179.
Article 180.
1 – L’entrepôt public est accordé par arrêté du Ministre des Finances. Il est
concédé selon l’ordre de priorité suivant : à la commune, à l’organisme chargé de la
gestion du port ou à la chambre de commerce.
Article 181.
Article 182.
Article 183.
Article 184.
Article 185.
Article 186.
Article 187.
Article 188.
Article 189.
Article 190.
Les règles fixées pour l’entrepôt public par les articles 176 et 177, alinéas 1,
2, 3, 4 et 6 sont applicables à l’entrepôt spécial.
Article 191.
Article 192.
Article 193.
1 – L’entrepôt privé banal est ouvert à toutes les marchandises sous réserve
des dispositions de l’article 183-1.
Article 194.
Les règles fixées pour l’entrepôt public à l’article 177 ci-dessus sont
applicables à l’entrepôt privé, même en cas de vol ou de sinistre.
Article 195.
1
La forme des déclaration d’entrée en entrepôt privé est fixée par la décision n° 214/67-SG du 1er Septembre
1967.
1
Voir en annexe l’acte n° 15/70-CD-811 du 27 Juin 1970.
77
Article 196.
4 – Les comptes d’entrepôt sont apurés selon les quantités et espèces prises
en charge lors de leur entrée en entrepôt ou après manipulation ou encore après
recensement. Toutefois, les entrepositaires peuvent exiger que les marchandises
déclarées à la sortie d’entrepôt public pour la consommation fassent l’objet d’une
nouvelle vérification afin de déterminer, notamment dans le cas de déperdition
naturelle, les quantités exactes à soumette aux droits.
Article 197.
Article 198.
3 – Les expéditeurs doivent justifier, dans le délai fixé, par la production d’un
certificat des douanes du pays de destination, que les marchandises exportées par
aéronefs en décharge de comptes d’entrepôt sont sorties du territoire douanier.
Article 199.
Article 200.
2 – Lorsqu’ils doivent être liquidés sur les déficits, les droits et taxes
applicables sont ceux en vigueur à la date de la constatation du déficit.
aux paragraphes 1, 2 et 3 du présent article ; elle est déterminée dans les conditions
fixées à l’article 21 ci-dessus.
Article 201.
CHAPTRE I
PERFECTIONNEMENT ACTIF
SECTION 1 - DEFINITIONS
On entend par :
Article 202.
Article 203.
Article 204.
1
Voir en annexe, l’acte n° 3/81-CD-1212 du 14 Décembre 1981 fixant les conditions d’ouverture et de
fonctionnement de boutiques sous douane dans les aéroports internationaux de l’UNION.
80
Article 205.
Article 206.
Article 207.
Le perfectionnement actif ne devrait pas être refusé pour la seule raison que
les marchandises à mettre en œuvre ont une origine, une provenance ou une
destination déterminée.
Article 208.
Article 209.
Lorsque, dans le cadre de l’exécution d’un contrat conclu avec une personne
établie à l’étranger, les marchandises à utiliser sont fournies par cette personne, le
perfectionnement actif ne devrait pas être refusé pour le motif que les marchandises
identiques par leur espèce, leur qualité et leurs caractéristiques techniques sont
disponibles sur le territoire douanier d’importation.
Article 210.
ou
Article 211.
Article 212.
Article 213.
Article 214.
Article 215.
Article 216.
§ 2 - MESURES D’IDENTIFICATION
Article 217.
Article 218.
Article 219.
Article 220.
Article 221.
Article 222.
§ 1 - EXPORTATION
Article 223.
Article 224.
Article 225.
Article 226.
Article 227.
Article 228.
Article 229.
SECTION 1 - DEFINITIONS
On entend par :
Article 230.
Article 231.
Article 232.
Le perfectionnement passif ne peut pas être refusé pour la seule raison que
les marchandises doivent être transformées, ouvrées ou réparées dans un pays
déterminé.
Article 233.
Article 234.
Article 235.
Article 236.
§ 2 - MESURES D’IDENTIFICATION
Article 237.
Article 238.
Article 239.
Article 240.
Article 241.
Article 242.
2 – Cette exonération n’est pas applicable aux droits et taxes pour lesquels
un remboursement ou une remise a été accordée à l’occasion de l’exportation
temporaire des marchandises pour perfectionnement passif.
Article 243.
Article 244.
Article 245.
Article 246.
Article 247.
Article 248.
CHAPTRE III
DRAWBACK
SECTION 1 - DEFINITIONS
On entend par :
Article 249.
Article 250.
Article 251.
Article 252.
Article 253.
Article 254
Article 255
Article 256
Article 257.
Le drawback est payé le plus tôt possible après que les éléments de la
demande ont été vérifiés.
89
Article 258.
Article 259.
CHAPITRE IV
TRANSFORMATION DE MARCHANDISES
DESTINEES A LA MISE A LA CONSOMMATION
SECTION 1 - DEFINITIONS
On entend par :
Article 260.
SECTION 2 - PRINCIPE
Article 261.
Article 262.
Article 263.
Article 264.
Article 265.
Article 266.
Article 267.
Article 268
TITRE VII
DEPOT DE DOUANE
CHAPITRE PREMIER
Article 269.
Article 270.
Article 271.
Article 272.
CHAPITRE II
Article 273.
1 – Les marchandises qui n’ont pas été enlevées dans le délai de trois mois
à dater de leur inscription au registre de dépôt sont vendues aux enchères publiques.
Article 274.
2 – Les marchandises sont vendues libres de tous droits et taxes perçus par
la douane avec faculté, pour l’adjudicataire, d’en disposer pour toutes les
destinations autorisées par la législation et la réglementation en vigueur.
Article 275.
TITRE VIII
OPERATIONS PRIVILEGIEES
CHAPITRE PREMIER
ADMISSION EN FRANCHISE
Article 276.
1
Voir ci-après, en annexe, l’acte n° 2/92-UDEAC-556-CD-SE du 30 Septembre 1992 du Conseil des Chefs
d’Etat de l’UDEAC et les textes pris en application de cet acte.
94
CHAPITRE II
Article 277.
1 – Sont exemptés des droits et taxes dus à l’entrée, les hydrocarbures et les
houilles destinés à l’avitaillement de tous les navires immatriculés ou non dans les
Etats membres, qu’ils naviguent en mer, sur les cours d’eau affluant à la mer
jusqu’au dernier bureau de douane situé en amont ou encore sur les fleuves formant
la frontière entre deux bureaux de douane.
2 – Les produits doivent être pris dans les entrepôts d’où ils sont expédiés
sous la garantie d’un acquit-à-caution ou d’une escorte assurant leur mise à bord.
Article 278.
Article 279.
4 – Dans tous les cas, le nombre des hommes d’équipage, celui des
passagers, les quantités et espèces des vivres embarqués sont portés sur le permis
d’embarquement qui doit être visé par les agents des douanes.
Article 280.
Les vivres qui sont embarqués dans un port autre que le port de départ sont
mentionnés sur le permis d’embarquement sauf, en cas de difficulté pour la
détermination des quantités, se conformer aux dispositions de l’article précédent.
Article 281.
TITRE IX
CHAPITRE PREMIER
Article 282.
Article 283.
Article 284.
Article 285.
Article 286.
Pour les marchandises qui ont acquitté les droits d’entrée ou de sortie et qui,
après passage au bureau des douanes, sont acheminées directement vers le point
de destination dans la zone terrestre du rayon, les quittances de paiement tiennent
lieu de passavant.
Article 287.
Article 288.
Article 289.
2 – Ils doivent représenter les marchandises ainsi que les passavants autres
titres en tenant lieu :
b) hors des bureaux des douanes, à toute réquisition des agents de douane.
Article 290.
CHAPITRE II
Article 291.
TITRE X
NAVIGATION
CHAPITRE PREMIER
Article 292.
Le régime administratif des navires est déterminé par les Etats membres1
(1)
Voir ci-après, en annexe, l’acte n° 102/66-CD-168 du 10 Juin 1966 du Comité de Direction.
1
République Populaire du Congo : loi n° 30-63 du 4 Juillet 1963 Portant code de la marine marchande et décret
n° 65-228 du 3 Septembre 1965 fixant les conditions de la congolisation et de l’immatriculation des navires –
République Gabonaise : ordonnance n° 10-64/PR-MENPM-MTP-MF-DD du 8 Février 1964 fixant les
conditions de gabonisation des navires et instituant des droits de naturalisation pour les navires, et décret n°
00046/PR-MEN-MF-DDG du 12 Février 1964 portant réglementation en matière d’hypothèques maritimes.
99
CHAPITRE II
RELACHES FORCEES
Article 293.
Les commandants qui sont forcés de relâcher par fortune de mer, poursuite
d’ennemis ou autres cas fortuits, sont tenus :
Article 294.
Les marchandises se trouvant à bord des navires dont la relâche forcée est
dûment justifiée ne sont sujettes à aucun droit ou taxe, sauf dans le cas où le
commandant est obligé de les vendre. Dans le cas contraire, les marchandises
peuvent être déchargées et placées aux frais des commandants ou armateurs dans
un local fermé à deux clés différentes dont l’une est détenue par le service des
douanes, jusqu’au moment de leur réexportation. Les commandants et armateurs
réglementaires peuvent même les faire transborder de bord à bord sur d’autres
navires après les avoir déclarées dans les conditions réglementaires.
CHAPITRE III
Article 295.
Article 296.
TITRE XI
Article 297
Les taxes, autres que celles qui sont inscrites au Tarif des Douanes, dont
l’administration des douanes peut être chargée d’assurer la perception, sont
liquidées et perçues et leur recouvrement poursuivi comme en matière de douane.
TITRE XII
CONTENTIEUX
CHAPITRE PREMIER
Article 298.
Article 299.
2 – Les agents de douane qui ont constaté une infraction rédigent le procès-
verbal sans divertir à d’autres actes et, au plus tard, immédiatement après le
transport et le dépôt des objets saisis.
Article 300
On distingue :
- le procès-verbal de saisie
- le procès-verbal de constat
Article 301
Article 302
2 – Lorsque le prévenu est absent, la copie est affichée dans les vingt-quatre
heures à la porte du bureau ou du poste de douane, ou, soit à la mairie, soit au siège
du Chef de la circonscription administrative du lieu de rédaction du procès-verbal s’il
n’existe dans ce lieu, ni bureau ni poste de douane.
Article 303
Article 304
Article 305
A l'égard des saisies faites sur les navires et bateaux pontés, lorsque le
déchargement ne peut avoir lieu tout de suite, les saisissants apposent les scellés
sur les panneaux et écoutilles des bâtiments. Le procès-verbal, qui est dressé au fur
et à mesure du déchargement, fait mention du nombre, des marques et des numéros
des ballots, caisses et tonneaux. La description en détail n'est faite qu'au bureau, en
présence du prévenu ou après sommation d'y assister ; il lui est donné copie à
chaque vacation.
Article 306.
2 – Des saisies peuvent également être pratiquées en tous lieux dans le cas
de poursuite à vue, d’infraction flagrante, d’infraction à l’article 293 ci-dessus ou de
découverte inopinée de marchandises dont l’origine frauduleuse ressort
manifestement des déclarations de leur détenteur ou de documents probants trouvés
en sa possession.
Article 307
2 – A cet effet, les autorités civiles et militaires sont tenues de prêter main-
forte aux agents des douanes à la première réquisition.
Article 308
1 - Les résultats des contrôles opérés dans les conditions prévues à l'article
61 ci-dessus et, d'une manière générale, ceux des enquêtes et interrogatoires
effectués par les agents des douanes sont consignés dans les procès-verbaux de
constat.
Article 309.
Article 310
Article 311
1 – Les procès-verbaux de douane rédigés par un seul agent font foi jusqu’à
preuve contraire.
Article 312
Article 313
1 – Celui qui veut s’inscrire en faux contre un procès-verbal est tenu d’en
faire déclaration par écrit, en personne ou par un fondé de pouvoir spécial passé
devant notaire, au plus tard à l’audience indiquée par la sommation de comparaître
devant le tribunal qui doit connaître de l’infraction.
2 – Il doit, dans les trois jours suivants, faire au greffe dudit tribunal le dépôt
des moyens de faux et des noms et qualités des témoins qu’il veut faire entendre ; le
tout sous peine de déchéance de l’inscription de faux.
3 – Cette déclaration est reçue et signée par le juge et le greffier dans le cas
où le déclarant ne sait ni écrire ni signer.
Article 314.
Article 315
Lorsqu’une inscription de faux n’a pas été faite dans le délai et suivant les
formes déterminées par l’article 312 ci-dessus, il est, sans y avoir aucun égard,
procédé à l’instruction et au jugement de l’affaire.
Article 316
Chapitre II
POURSUITES
Article 317
Tous délits et toutes contraventions prévus par les lois et règlements sur les
douanes peuvent être poursuivis et prouvés par toutes les voies de droit alors même
qu’aucune saisie n’aurait pu être effectuée dans le rayon des douanes ou hors de ce
rayon ou que les marchandises ayant fait l’objet d’une déclaration n’auraient donné
lieu à aucune observation.
A cet effet, il peut être valablement fait état, à titre de preuve, des
renseignements, certificats, procès-verbaux et autres documents fournis ou établis
par les autorités des pays étrangers.
Article 318
1 – L’action pour l’application des peines est exercée par le ministère public.
Article 319
Toutefois, seul le service des douanes est compétent pour mener des
enquêtes aux fins d’établir les manquements en respect de la réglementation
douanière.
Article 320
Article 321
Article 322
Il peut être également décerné contrainte dans le cas prévu à l’article 66 ci-
dessus.
Article 323
§ 2 – Titres
Article 324
Article 325.
2 – Les juges ne peuvent, sous quelque prétexte que ce soit, refuser le visa
de toutes contraintes qui leur sont présentées, sous peine d’être, en leur propre et
privé nom, responsables des objets pour lesquels elles sont décernées.
Article 326
Les contraintes sont signifiées dans les conditions prévues à l’article 339 ci-
après.
§ 1er – Transaction
Article 327
Article 328
2 – Dans le premier cas, il est exercé par le Conseil des Ministres de l'UEAC
lorsque le litige porte sur des sommes supérieures à 250.000.000 de francs de droits
éludés ou compromis ou à 500.000.000 de francs de valeur s’il n’y a pas de droit
compromis ; par le Secrétaire Exécutif de la CEMAC :
- l’infraction a été commise par un ou des voyageurs et n’a pas donné lieu
à poursuites judiciaires ;
- l’infraction a été commise par un ou des voyageurs et n’a pas donné lieu
à poursuites judiciaires ;
§ 2. – Prescription de l’action
Article 329
Article 330
Article 331
L’administration des douanes est déchargée envers les redevables, trois ans
après chaque année expirée, de la garde des registres de recettes et autres de ladite
année, sans pouvoir être tenue de les représenter, s’il y avait des instances encore
subsistantes pour les instructions et jugements desquelles lesdits registres et pièces
fussent nécessaires.
Article 332
Article 333
1 – Les prescriptions visées par les articles 330, 331 et 332 ci-dessus n’ont
pas lieu et deviennent trentenaires quand il y a avant les termes prévus, contrainte
décernée et signifiée, demande formée en justice, condamnation, promesse,
convention ou obligation particulière et spéciale relative à l’objet qui est répété.
CHAPITRE III
Article 334
Article 335
Article 336
1
République Centrafricaine et République du Congo : Tribunal d’Instance
2
République Gabonaise : Tribunaux de Grande Instance.
111
Article 337
Article 338
§ 2 – Jugement
Article 339
Article 340
2 – L’appel doit être notifié dans les huit jours qui suivent la signification du
jugement, sans citation préalable ; après ce délai, il n’est point recevable et le
jugement est exécuté purement et simplement ; la déclaration d’appel contient
assignation devant la cour d’appel dans les délais fixés par les textes en vigueur.
Article 341.
Article 342.
Les dispositions de droit commun sur l’instruction des flagrants délits devant
les tribunaux correctionnels sont applicables dans le cas prévu par l’article 307 ci-
dessus
Article 343.
Article 344.
(1)
Dans la République Gabonaise : devant la Chambre Judiciaire de la Cour Suprême.
113
Article 345.
Les règles en vigueur dans chaque Etat membre concernant les pourvois en
cassation en matière civile et en matière criminelle sont applicables aux affaires de
douane.
A. - Instruction et frais
Article 346.
B. - Exploits
Article 347.
Les agents des douanes peuvent faire en matière de douane tous exploits et
autres actes de justice que les huissiers ont coutume de faire ; ils peuvent toutefois
se servir de tel huissier que bon leur semblera, notamment pour les ventes d’objets
saisis, confisqués ou abandonnés.
Article 348.
1 – Les juges ne peuvent, à peine d’en répondre en leur propre et privé nom,
modérer ni les droits ni les confiscations et amendes, non plus qu’en ordonner
l’emploi au préjudice de l’administration.
Article 349.
Article 350.
Il est défendu à tous les juges, sous les peines portées par l’article 325 ci-
dessus, de donner contre les contraintes aucune défense ou surséance, qui seront
nulles et de nul effet sauf les dommages et intérêts de l’administration.
Article 351.
Les juges des tribunaux et leurs greffiers ne peuvent expédier des acquits de
paiement ou à caution, congés, passavants, réceptions, ou décharges des
soumissions, ni rendre aucun jugement pour tenir lieu des expéditions.
A. – Preuves de non-contravention
Article 352.
B. – Action en garantie
Article 353.
Article 354.
2 – Il est statué sur ladite demande par une seule ordonnance, même sir la
requête se rapporte à plusieurs saisies faites séparément.
(1)
République Gabonaise : Président du Tribunal de Grande Instance.
115
Article 355.
E. – Fausses déclarations
Article 356.
CHAPITRE IV
Article 357.
Article 358.
Article 359.
Article 360.
3 – Les contraintes sont exécutoires par toutes voies de droit, sauf par corps.
L’exécution des contraintes ne peut être suspendue par aucune opposition ou autre
acte.
5 – Les amendes et confiscations douanières, quel que soit le tribunal qui les
a prononcées, se prescrivent dans les mêmes délais que les peines correctionnelles
de droit commun et dans les mêmes conditions que les dommages-intérêts.
Article 361.
Article 362.
Lorsque la mainlevée des objets saisis pour infraction aux lois, dont
l’exécution est confiée à l’administration des douanes, est frappée de recours par
jugements contre lesquels une voie de recours est introduite, la remise n’en est faite
à ceux au profit desquels lesdits jugements ont été rendus que sous une bonne et
suffisante caution de leur valeur. La mainlevée ne peut jamais être accordée pour les
marchandises dont l’entrée est prohibée.
Article 363.
Toutes saisies des droits et taxes, faites entres les mains des comptables,
des chefs des bureaux des douanes ou en celles des redevables envers
l’administration des douanes, sont nulles et de nul effet ; nonobstant lesdites saisies,
les redevables sont contraints au paiement des sommes par eux dues.
Article 364.
Dans le cas d’apposition de scellés sur les effets et papiers des comptables,
les registres de recettes et autres de l’année courante ne doivent pas être renfermés
sous les scellés. Lesdits registres sont seulement arrêtés et paraphés par le juge qui
les remets à l’agent chargé du bureau des douanes par intérim, lequel en demeure
garant comme dépositaire de justice, et il en fait mention dans le procès-verbal
d’apposition, soit même avant jugement.
Article 365.
1 – Dans les cas qui requerront célérité, le juge d’instance (1) pourra, à la
requête de l’administration des douanes, autoriser la saisie, à titre conservatoire, des
effets mobiliers des prévenus soit en vertu d’un jugement de condamnation, soit
même avant jugement ;
Article 366.
Article 367.
Article 368.
(1)
République Gabonaise : Tribunal de Grande Instance.
119
Article 369.
Article 370.
Article 371.
Article 372.
Article 373.
Article 374.
Article 375.
Article 376.
1 – Les marchandises sont aliénées, libres de tous droits et taxes perçus par
la douane, avec faculté pour l’adjudicataire ou le cessionnaire d’en disposer pour
toutes les destinations autorisées par la législation et la réglementation en vigueur.
Article 377.
Article 378.
Sous peine des sanctions édictées par le code pénal, les agents proposés
aux ventes ne peuvent s’immiscer directement ou indirectement dans l’achat ni
accepter aucune rétrocession des objets dont la vente leur est confiée.
Article 379.
CHAPITRE V
RESPONSABILITE ET SOLIDARITE
§ 1er - DETENTEUR
Article 380.
Article 381.
Article 382.
§ 3 - Déclarants
Article 383.
Article 384.
§ 5 – Soumissionnaires
Article 385.
§ 6 – Complices
Article 386.
2 – Les complices sont passibles des mêmes peines que les auteurs du délit
ou de la tentative de délit.
§ 7 – Intéressés à la fraude
Article 387.
c) ceux qui ont sciemment, soit couvert les agissements des fraudeurs ou
tenté de leur procurer l’impunité, soit acheté ou détenu, même en dehors
du rayon, des marchandises provenant d’un délit de contrebande ou
d’importation sans déclaration.
Article 388.
Article 389.
Article 390.
Article 391.
Article 392.
Les cautions sont tenues, au même titre que les principaux obligés, de payer
les droits et taxes, pénalités pécuniaires et autres sommes dues par les redevables
qu'elles ont cautionnés.
SECTION 3 – SOLIDARITE
Article 393.
Article 394.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS REPRESSIVES
§ 1er – Généralités
Article 395.
Article 396
§ 2 – Contraventions douanières
A. – Première classe
Article 397.
B. – Deuxième classe
Article 398.
Article 399.
- toute personne qui, ayant fait l’objet d’une suspension, d’un retrait de
l’agrément ou de l’autorisation de dédouaner prévus respectivement aux
articles 113 et 114 ci-dessus, continue soit à accomplir pour autrui les
formalités de douane concernant la déclaration en détail des
marchandises, soit à bénéficier directement ou indirectement de tout ou
partie des rémunérations de la nature de celles définies à l'article 118 ci-
dessus ;
- toute personne qui prête sciemment son concours en vue de soustraire
aux effets du retrait ou de la suspension de l’agrément ceux qui en
auraient été atteints.
127
C. – Troisième classe
Article 400.
1 – Est passible d’une amende égale au triple des droits et taxes éludés ou
compromis, sans préjudice du paiement des droits et taxes exigibles, toute infraction
aux dispositions des lois et règlements que l’administration des douanes est chargée
d’appliquer lorsque cette irrégularité à pour but ou pour résultat d’éluder ou de
compromettre le recouvrement d’un droit ou d’une taxe quelconque et qu’elle n’est
pas spécialement réprimée par le présent Code.
D. – Quatrième classe
Article 401.
E. – Cinquième classe
Article 402-.
§ 3 – Délits douaniers
A. – Première classe
Article 403.
B – Deuxième classe
Article 404.
C – Troisième classe
Article 405.
1. les délits de contrebande commis soit par plus de six individus, soit par
trois individus ou plus à dos d’animal ou à vélocipède, quetous portent ou
non des marchandises de fraude ;
3. La contrefaçon
130
§ 4 - Contrebande
Article 406.
Article 407.
3. lorsque, ayant été amenées au bureau dans le cas prévu à l’article 284
paragraphe 2 ci-dessus, elles se trouvent dépourvues des documents
indiqués à l’article 283 paragraphe 2 ;
Article 408.
Article 409.
Article 410.
Article 411.
Article 412.
2. toute fausse déclaration ayant pour but ou pour effet d’éluder l’application
des mesures de prohibition. Cependant, les marchandises prohibées à
l’entrée ou à la sortie qui ont été déclarées sous une dénomination faisant
ressortir la prohibition qui les frappe ne sont point saisies : celles
destinées à l’importation sont renvoyées à l’étranger, celles dont la sortie
est demandée restent dans le territoire douanier ;
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Article 413.
Article 414.
particulières lorsque la fraude a été faite ou tentée par les bureaux et qu’elle n’est
pas spécialement réprimée par une autre disposition du présent code.
§ 1er – Confiscation
Article 415.
1. les marchandises qui ont été ou devaient être substituées dans les cas
prévus aux articles 400, paragraphe 2a, 406, paragraphe 2c et 409
paragraphe 2° ci-dessus ;
2. les marchandises présentées au départ dans le cas prévu par l’article 410
paragraphe 1° ci-dessus ;
§ 2 – Astreinte
Article 416.
Article 417.
1 – En sus des sanctions prévues par le présent Code, ceux qui sont jugés
coupables d’avoir participé comme intéressés d’une manière quelconque à un délit
de contrebande ou à un délit d’importation ou d’exportation sans déclaration sont
déclarés incapables d’être électeurs ou élus aux chambres de commerce et aux
tribunaux de commerce, tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas été relevés de
cette incapacité.
Article 418.
2 – Celui qui prêterait son nom pour soustraire aux effets de ces dispositions
ceux qui en auraient été atteints encourra les mêmes peines.
§ 1er – Confiscation
Article 419.
Dans les cas d’infraction visés aux articles 404 paragraphe 2° et 407
paragraphe 1° ci-dessus, la confiscation ne peut être prononcée qu’à l’égard des
objets de fraude. Toutefois, les marchandises masquant la fraude et les moyens de
transport ayant servi au débarquement et à l’enlèvement des objets frauduleux sont
confisqués lorsqu’il est établi que le possesseur de ces moyens de transport est
complice des fraudeurs.
Article 420.
Article 421.
Article 422.
Article 423.
Article 424.
Dans les cas d’infraction prévus à l’article 410, paragraphe 4° ci-dessus, les
pénalités sont déterminées d’après la valeur attribuée pour le calcul du
remboursement, l'exonération, du droit réduit ou de l’avantage recherché ou obtenu
si cette valeur est supérieure à la valeur réelle.
§ 3 – Concours d’infractions
Article 425.
Article 426.