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École pratique des hautes études,

Section des sciences religieuses

Conférence de M. Jean-Paul Willaime


Jean-Paul Willaime

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Willaime Jean-Paul. Conférence de M. Jean-Paul Willaime. In: École pratique des hautes études, Section des sciences
religieuses. Annuaire. Tome 106, 1997-1998. 1997. pp. 489-495.

http://www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_1997_num_110_106_12801

Document généré le 24/09/2015


Histoire et sociologie des protestantismes

Conférence de M. Jean-Paul Willaime


Directeur d'études

1. La question de la « religion civile » : études de cas et théorisations

En partant du texte de Rousseau sur « la religion civile » (Contrat


Social, Livre IV, chap. VIII), nous avons tout d'abord examiné le thème
de la « religion civile » comme un lieu typique de la philosophie politique
de l'âge classique qui, face à la différenciation des sphères d'action, s'est
beaucoup interrogée sur l'unité de la société. Mais c'est surtout la reprise
de ce concept par le sociologue américain Robert Bellah qui a retenu notre
attention. L'unité politique de l'Amérique comporte une dimension
religieuse incontestable selon Bellah, la « religion civile » étant
précisément pour lui cette dimension religieuse à travers laquelle « chaque peuple
interprète son expérience historique à la lumière d'une réalité
transcendante ». Voyant les Américains comme un « covenant people », Bellah
examine « l'histoire de l' auto-compréhension religieuse de l'Amérique »
et s'interroge aussi sur la crise contemporaine de cette
auto-compréhension. Les analyses de Bellah ont été croisées avec celles d'américanistes
français sur La crise de l'identité américaine (Denis Lacorne, 1997) et sur
Les mythes fondateurs de la nation américaine (Élise Marienstras, 1992).

L'intérêt heuristique du concept de « religion civile » est, qu'au-delà


du cas nord-américain, il permet de s'interroger en profondeur sur les liens
entre le religieux et le politique autour de la question du pouvoir et de sa
légitimation, domaine où religion et politique se chevauchent et se
contestent à la fois. Dans la mesure où, pour les déviants internes comme
pour les ennemis externes, l'autorité politique réclame le droit de pouvoir
et de mort, elle a aussi affaire à des choses ultimes, estime à juste titre
Bellah. Au-delà de la sécularisation de la politique, il faut s'interroger sur
les liens plus profonds qui subsistent entre le religieux et l'institution d'un
ordre politique. C'est ce que nous avons fait dans cette conférence en
complexifiant le concept de « religion civile ». Nous avons en effet
distingué entre les dimensions politiques et les dimensions culturelles de

Annuaire EPHE. Section sciences religieuses, 1. 106 (1997-1998)


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la « religion civile ». À travers la dimension politique, se célèbre l'unité


politique de la collectivité au-delà de ses différenciations culturelles
(régionales, linguistiques, religieuses...), cette dimension pouvant aller
jusqu'à la formation d'une véritable « religion politique » ; le rôle de
l'État est ici central, en particulier dans la façon dont est gérée la mémoire
nationale (commémorations, enseignement de l'histoire). À travers la
dimension culturelle, s'exprime l'unité culturelle de la collectivité au-delà
de ses différenciations politiques, cette dimension pouvant aller jusqu'à
une ethnicisation du sentiment collectif et un désir d'homogénéisation
culturelle (à travers la langue, la religion, l'origine...). Il peut y avoir
recouvrement ou conflit entre ces deux dimensions de la « religion
civile ». Dès lors, il est intéressant d'examiner les rapports dialectiques et
complexes entre ces dimensions de la « religion civile ».

C'est ce que nous avons fait pour la France en reprenant notre lecture
de la fameuse « guerre des deux France » laïque et cléricale et notre
interprétation de la « religion civile à la française » comme un syncrétisme
laïco-chrétien. La célébration de l'unité politique a, en France, entretenu
des relations complexes et conflictuelles avec la religion de la majorité des
Français : le catholicisme. La commémoration, en 1996, du mille cinq
centième anniversaire du baptême de Clovis dans le cadre d'une
« commémoration des origines » interférant avec une visite du pape nous a
fourni ample matière à analyse, de même que tout le dossier que nous
avions réuni sur les funérailles du Président François Mitterrand en janvier
1996. Même dans un régime de séparation des Eglises et de l'État, il y a
des dimensions religieuses dans la façon dont s'exprime l'unité nationale,
comme si cette unité se cherchait, fût-ce de façon allusive, un garant
métasocial.

Nous avons poursuivi la réflexion en abordant le cas du Danemark et


le rôle qu'y joue la religion luthérienne comme religion nationale. Dans ce
cas, les dimensions culturelles et politiques de la « religion civile », loin
d'être en relations conflictuelles, collaborent harmonieusement à
l'expression de l'unité nationale. Dans la ligne des analyses du sociologue danois
Ole Riis, nous avons montré que le luthéranisme ne peut servir de
« religion civile » au Danemark que parce l'Église luthérienne fonctionne
comme une institution nationale qui, tout en abritant en son sein les
pratiquants, est laïcisée en sa tête : comme garante de l'unité nationale et du
pluralisme des opinions des citoyens danois, elle ne doit pas prendre
d'options théologiques ou éthiques trop marquées. Il n'est dès lors pas
étonnant de constater que l'Église luthérienne danoise rencontre, en tant
qu'institution nationale, un certain nombre d'obstacles dans ses
collaborations œcuméniques internationales. Elle n'a par exemple pas ratifié
l'accord de Porvoo entre les Églises anglicanes des Iles Britanniques et les
Églises Luthériennes de Scandinavie et des Pays Baltes (1992).
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2. Les femmes pasteurs et les mutations contemporaines du


christianisme (suite)

Nous avons poursuivi la conférence de l'an dernier (cf. Annuaire


1996-1997, p. 435-436), par l'analyse approfondie de la trentaine
d'entretiens semi-directifs qui ont été effectués en 1997 auprès de pasteurs
femmes exerçant en France dans l'une des Églises de la Fédération
Protestante de France. Les Verbatim de ces entretiens se sont révélés
extrêmement riches et nous réservons l'analyse détaillée de ces entretiens
pour une publication. Ils confirment que si, dans la phase de conquête du
ministère pastoral par les femmes, la distinction masculin/féminin était
effacée (ou utilisée par les pasteurs hommes pour s'opposer au ministère
pastoral des femmes), les pasteurs femmes d'aujourd'hui revendiquent
sans complexe une spécificité féminine dans la façon même d'exercer leur
ministère. Les résultats de cette enquête confirment assez bien les constats
faits par Janine Mossuz-Lavau et Anne de Kervasdoué dans leur ouvrage :
Les femmes ne sont pas des hommes comme les autres (1997). Les
femmes pasteurs insistent particulièrement sur la distinction entre leur vie
professionnelle au service d'une Église et leur vie privée, et ce aussi bien
dans l'espace (logement) que dans le temps (congé, vacances). Bien que
ces tendances à la professionnalisation et à la sécularisation du rôle
pastoral soient également observables chez les pasteurs hommes, les
pasteurs femmes les accentuent. De même que leur insistance sur l'écoute
et le relationnel dans l'exercice du ministère pastoral. C'est un Dieu de
proximité, proche des gens et de la vie quotidienne que les femmes
pasteurs veulent signifier. Remettant en cause l'image du Dieu Tout
Puissant et de la théologie qui est sous-jacente à cette représentation,
certaines femmes pasteurs privilégient un Dieu faible. On découvre dans
les plis de certains discours un autre rapport au divin et une autre façon de
se positionner comme « professionnel du religieux ». Diverses spécificités
se dégagent également de la situation des couples pastoraux (où les deux
conjoints sont pasteurs). L'examen de ces entretiens a également permis
de déceler les difficultés rencontrées par telle ou telle femme pasteur :
contrairement à ce qu'une certaine image médiatique de la femme pasteur
indique, les femmes pasteurs ne sont pas toutes satisfaites de leur
condition et quelques-unes éprouvent des difficultés réelles à combiner leur vie
familiale avec leur rôle de pasteur.

Comme nous l'annoncions dans notre compte rendu de l'an dernier,


les résultats de cette enquête, tant quantitative que qualitative, seront
repris dans un ouvrage analysant les mutations contemporaines du rôle de
pasteur à la lumière de la situation et du vécu des femmes pasteurs.

Élèves, étudiants et auditeurs assidus : Jean-Pierre Bengono, Marie-


Thérèse Bessire, Jean-Claude Bessire, Uaria Biagioli, Florence Caillet,
Anne Chevereau, Geneviève de Félice, Sandrine Dhont (Conf. 2), Rosine
Dreyfus, Jannick Dunot, Marie-Louise Fabre (Conf. 1), Sébastien Fath,
Cécile Gamba, Ovidiu Gardos, Maryline Guitton (Conf. 1), Dominique
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Hernandez, Douglas Jeter, Zare Kavafyan, Victoria Leriche, Christophe


Loir, Lukula Londa, Florent Mounda Mbambi, Robert Pembele, Ruben
Pohor, Anne Quiney, Daniel Renous, Alain Varlot-Dautray, Elisabeth
Vergara, Gérard Vergniol, Claude Viguié.

Avec Mme Danièle Hervieu-Léger, Directeur d'Études à l'EHESS, un


séminaire commun à l'EHESS et à l'EPHE a porté sur approches et
concepts fondamentaux en sciences sociales des religions. Dans le cadre
de ce séminaire, les deux directeurs d'études ont présenté les apports à la
sociologie des religions de Tocqueville, Marx, Durkheim, Halbwachs,
Weber, Troeltsch, Le Bras et Desroche. Ce séminaire a été suivi par une
cinquantaine de personnes. Dans le cadre du DEA en sciences sociales de
l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg, le directeur d'études a
d'autre part assuré un séminaire sur « Analyse sociologique des groupes
religieux sectaires et du débat social sur les sectes ». Ce séminaire a
également accueilli des étudiants en histoire des religions de la Faculté des
Sciences Historiques.

Activités et publications du directeur d'études

Communications et interventions diverses


• 16.9.1997, Université d'Orléans : prérapport et jury de thèse de
Marie-Odile Allemang sur Treize ans de missionariat beachy-amish en
Europe occidentale (1981-1993). Premiers résultats et enseignements.
• 29.10.1997, Université de Lausanne : « Risques et atouts de la
précarité protestante » (cours public).
• 3.11.1997, Paris : Comité de Rédaction des Archives de Sciences
Sociales des Religions.
• 4.1 1.1997, EPHE, Paris : rapport du directeur de diplôme et
soutenance du diplôme EPHE de Michel Paret sur L'action sociale mennonite
en France au XXe siècle. Approches diachronique et analytique.
• 12.11.1997, séminaire interne du SDRE, Strasbourg : présentation de
Cultures jeunes et religions en Europe (Campiche éd.).
• 15-16.11.1997, CEAS, Strasbourg, Symposium sur L'Enseignement
Religieux à l'école publique : communication sur « La participation à
l'enseignement religieux à l'école publique en Alsace : état des lieux ».
•20.11.1997, Anglican Conférence, Colloque à Klingenthal (Bas-
Rhin) : Exposé sur « Situation et rôle des Églises dans une Europe
sécularisée et pluraliste ».
• 22.11.1997, Maison Française, Oxford (G.-B.) : British Sociological
Association, Sociology of Religion Study Group (in conjunction with the
British Centre for Durkheimian Studies), Study Day on the Sociology of
Religion in France. Communication sur « The Sociology of Religion in
France since the Second World War ».
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• 26.11.1997, EHESS, Paris : prérapport et soutenance de thèse de


Fabienne Randaxhe sur La modernité interrogée par la tradition.
Adaptation et portée du Vieil Ordre Amish de Pennsylvanie face au monde
moderne.
• 28.11.1997, IUFM, Paris, stage de formation « Laïcité-Citoyenneté »
des conseillers pédagogiques de Paris, exposé sur « La situation religieuse
en France. Analyses de sociologues ».
• 16.12.1997, Institut d'Études Politiques de l'Université de
Grenoble II, prérapport et soutenance de thèse de Christine Pina sur
Univers religieux et politiques des charismatiques français. Le cas de
quatre communautés françaises.
• 13.1.1998, Besançon, Stage MAFPEN : journée de formation sur « le
protestantisme » pour les professeurs d'histoire-géographie de l'Académie
de Besançon.
• 19.1.1998, EPHE, Paris, soutenance du mémoire de diplôme EPHE
de Jacques Terme sur Horizons Protestants. Un journal éphémère dans le
contexte des années 1960-1975.
•2-3.2.1998, IRESCO, Paris, Colloque de l'AFSR Médias et
Religions en miroir. Exposé conclusif sur : « Les rapports entre médias et
religions : un analyseur des mutations religieuses contemporaines.
Convergences des approches et questions ouvertes ».
•4-6.2.1998, Vrije Universiteit Amsterdam, Interdisciplinary Centre
for the Study of Science, Society and Religion. Expert-Seminar on
Individualism, Civil Society and Civil Religion.
•7.2.1998, EPHE, Paris, soutenance de thèse de Marie- Antoinette
Perret : Les instituts séculiers féminins en France. Xix*me-xxème siècle.
• 9.2.1998, IHEDN, École Militaire, Paris, 50e session nationale de
l'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale, exposé sur le
protestantisme dans le cadre du thème : À l'aube du 21e siècle, les
religions sont-elles facteur de risque ou de stabilité ?
• 10.3.1998, Université de Marne-la-Vallée, Centre d'Études
Européennes, cours sur « Œcuménismes et intégration européenne ».
• 20.3.1998, Rome, Colloque franco-italien organisé par : Università
di Roma II, Università degli Studi di Firenze, Université de Paris-Sud,
Institut catholique de Paris sur Églises et médias. Doctrine et droit.
Communication sur « Attitudes des Églises protestantes à l'égard des
médias ».
• 23.3.1998, Paris, Bureau de la Société Française de Sociologie.
•28.3.1998, EPHE, Paris., Journée d'étude sur Les mouvements
religieux contemporains dans l'aire occidentale. Exposé sur « Les
mouvements religieux contemporains dans l'aire occidentale : un défi
pour le sociologue ».
•8.4.1998, Journée des doctorants en sociologie des religions
organisée dans le cadre de l'AFSR avec des doctorants de l'EPHE, de
l'EHESS, des Universités de Grenoble et de Lille.
• 29.4. - 3.5. 1998, Université de Moscou, Centre Marc Bloch :
Conférence sur « Laïcité et religion dans la France contemporaine ».
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•5.6.1998, Conseil de l'Europe, Strasbourg, Colloque sur Les


sociologies allemandes contemporaines organisé par le Laboratoire de
Sociologie de la Culture Européenne (Université de Strasbourg II et
CNRS).
• 9.6.1998, Université de Strasbourg II, Institut de Droit Canonique,
Colloque L'Église dans la démocratie. Communication sur « Les Églises
protestantes et la démocratie ».
• 12.6.1998, Sarreguemines : visite du centre de documentation de
Y Association d'Étude et d'Information sur les Mouvements Religieux
(AEIMR) et entretien avec son responsable.
• 15.6.1998, Paris, Bureau de la Société Française de Sociologie.
• 25.6.1998, Séminaire interne du SDRE, Strasbourg. Présentation de
l'ouvrage de Leïla Babès, L'islam positif. La religion des jeunes
musulmans de France (1997).
•26-27.6.1998, Université de Lausanne, Colloque international de
travail dans le cadre du programme du Fonds national suisse de la
recherche scientifique sur Religion et lien social : construction et
régulation des mobilisations religieuses.
• 29.6.1998, Paris, Conseil Scientifique de l'IRESCO.

• Conférences diverses à Chantilly, Charleville-Mézières, Chevilly-


Larue, Etoy (Suisse), Le Vésinet, Liebfrauenberg (Bas-Rhin), Nancy,
Orsay, Paris sur la sociologie des protestantismes contemporains et la
sociologie des religions en Europe.

Publications
• « Quelques enjeux religieux des transformations de l'Europe » /
« On some religious matters in a changing Europe », in Version Originale.
Le trimestriel de la réflexion, L'Europe, quelle Europe ? I Europe, but
which Europe ?, N° 6, 1996, p. 187-205.
• « Dinamica religiosa y modernidad », in Identidades religiosas y
sociales en Mexico (Gilberto Gimenez éd.), Mexico, Presses de l'UNAM,
1996, p. 47-66.
• Dictionnaire d'éthique et de philosophie morale (sous la direction de
Monique Canto-Sperber), Paris, PUF, 1996 : article « La réflexion éthique
dans le protestantisme contemporain » (p. 1 194-1201).
• « Les femmes pasteurs en France : socio-histoire d'une conquête »,
in Ni Eve, ni Marie. Luttes et incertitudes des héritières de la Bible
(Françoise Lautman éd.), Genève, Labor et Fides, 1997, p. 121-140.
• « Sciences des religions et théologies à l'Université. Pour une
clarification », in Universitas in theologia-theologia in universitate,
Festschrift fur Hans Heinrich Schmid zum 60. Geburtstag, Zurich,
Theologischer Verlag Zurich, 1997, p. 51-60.
• « Protestantisme et diversité des rapports au politique en Europe », in
Protestantisme et politique, Actes du IXe Colloque Jean Boisset, Textes
recueillis par Michel Peronnet & Emmanuelle Rebardy-Julia, Montpellier,
1997, Université Paul Valéry - Montpellier III, p. 317-337.
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• « Risques et atouts de la précarité protestante », in Le protestantisme


et son avenir (coll.), Genève, Labor et Fides, 1998, p. 27-39.
• « Paradoxes du protestantisme en modernité », in La Grâce et le
Désordre. Entretiens sur la modernité et le protestantisme (sous la
direction de Pierre-Olivier Monteil), Genève, Labor et Fides, 1998, p. 21-
37.
• « Religious and Secular France Between Northern and Southern
Europe », Social Compass, Revue Internationale de Sociologie de la
Religion I International Review of Sociology of Religion, vol. 45, 1998,
N°l, p. 155-174.
• « Der franzôsische Protestantismus. Soziologie einer aktiven
religiôsen Minderheit in einer sâkularisierten Gesellschaft », in Die
evangelische Diaspora, Jahrbuch des Gustav-Adolf-Werks, 67. Jahrgang,
Leipzig, 1998, p. 13-31.
• « La çroblématisation protestante de la tradition et ses effets
sociaux », Etudes Théologiques et Religieuses, Tome 73, 1998/3, p. 391-
402.
• « Le protestantisme. Un christianisme de la modernité », in L'État de
la France 98-99, Paris, La Découverte, 1998, p. 198-201.
• Préface à Mohammed Ben Barka, Les nouveaux rédempteurs. Le
fondamentalisme protestant aux États-Unis, Paris, L'Atelier, 1998.
• Protestantisme (avec la collaboration de Dominique Cusenier),
Paris/Besançon, Cerf/CRDP de Franche-Comté, 1998, 304 p. (coll.
« Histoire des Religions »).

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