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COMBUSTIBLE – TRANSVASEMENT – COMBUSTION
GAM 4/TAU 4
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1. COMBUSTIBLE
Le charbon de bois
Les chaudières,
1.1.2 Charbon
C’est le combustible fossile le plus abondant sur la planète ; il couvre 30 % de la demande mondiale
d’énergie, dont 50 % de la production mondiale d’électricité. Il s’est formé après 200 à 300
millions d’années à partir des débris végétaux, et est composé de carbone, d’hydrogène et
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d’oxygène avec des pourcentages, pour ces trois éléments, différents selon son âge (plus son temps
de vie est long, plus il se rapproche du carbone pur) et son milieu géographique. L’enfouissement
couplé aux effets de pression, température, associé à la profondeur(gravité, gradient thermique),
les végétaux ensevelis sont décomposées et transformé en une matière solide combustible à haute
teneur en carbone. L’utilisation du charbon pose de nombreux problèmes puisque c’est un
composé lourd et hétérogène ; il est polluant (problème de la production des cendres) et contribue
à l’effet de serre. Sa ressource reste importante et est évaluée à 200 ans. Sa très haute teneur en
carbone fait de ce combustible l’un des plus polluant dans le domaine industriel.
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les plus perméables ou les fissures existant à l’intérieur de ces roches. Cette migration s’effectue
de la roche mère vers la surface de la terre, en traversant les sédiments ; cela est dû à ce que la
densité du pétrole est plus faible que celle de l’eau. L’endroit où s’arrête la migration du pétrole
est appelé ‘’piège’’.
A) Selon la viscosité, quatre types de gisements sont définis (léger, moyen, lourd ou extra-lourd et
bitume), plus le pétrole brut est visqueux, plus il est « lourd » :
- les gisements de pétrole léger : l’aspect du pétrole brut se rapproche de celui du gazole. Les
gisements sahariens présentent cette caractéristique ;
- les gisements de pétrole moyen : la viscosité du pétrole brut est intermédiaire entre le pétrole
léger et le pétrole lourd. Il s’agit par exemple des gisements du MoyenOrient ;
- les gisements de pétrole lourd ou extra-lourd : le pétrole brut ne coule pratiquement pas à
température ambiante. Les gisements d’Amérique du sud en sont un exemple;
-les gisements de bitume : le pétrole brut est très visqueux voire solide à température ambiante.
Les principales réserves de ce type se trouvent au Canada. Cette propriété est importante pour
déterminer la rentabilité de l’exploitation. En effet, un pétrole peu visqueux ou léger est plus facile
à extraire et à traiter qu’un pétrole lourd. B) La teneur en soufre distingue le pétrole brut soit en
doux (faible teneur en soufre) soit en sulfuré dans le cas contraire. Des gisements de pétrole doux
sont notamment trouvés en Afrique, ceux de pétrole sulfuré en Amérique du Nord.
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carburéacteurs, les carburants diesel, le mazout et les résidus de raffinage.
1. Gaz naturel • Le gaz naturel est un combustible fossile composé d'un mélange d'hydrocarbures
présent naturellement dans des roches poreuses sous forme gazeuse, ou dissouts dans le pétrole au
niveau des roches réservoir à la pression du gisement. • Il existe plusieurs formes de gaz naturel,
se distinguant par leur origine, leur composition et le type de réservoirs dans lesquels ils se
trouvent. • le gaz est toujours composé principalement de méthane (à plus de 90%), il contient
aussi d’autres hydrocarbures tels que l’éthane, le propane et le butane à de très basses teneurs, de
l’ordre de 1 à 4 %. il contient aussi des composés sulfurés, de l'azote, du gaz carbonique, d’autres
composés minéraux de petites quantités d'hélium (He), mercure (Hg) et argon (Ar). Le gaz naturel
est la deuxième source d'énergie en importance pour la production d'électricité, après le charbon.
2. Gaz liquéfiés
Ils sont constitués d’un mélange d’hydrocarbures paraffiniques et oléfiniques comme le méthane,
l’éthane, le propane et le butane. Ils servent de combustible et sont stockés et manipulés sous la
forme de liquides sous pression. Ils ont un point d’ébullition compris entre – 74 °C et + 38 °C
environ. Ils sont incolores et leurs vapeurs sont plus denses que l’air et extrêmement inflammables.
Leurs principales qualités, du point de vue de la sécurité et de la santé au travail, sont leur pression
de vapeur peu élevée et leur faible teneur en contaminants. Leur utilisation est très diversifiée ;
entre autres ils sont utilisés dans le chauffage domestique, comme source d’énergie à usage
domestique (cuisinières, fours, boulangerie, restauration) et aussi comme carburant propre pour
certains véhicules.
3 Essence
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additifs pour améliorer les propriétés de l’essence et protéger le moteur contre l’oxydation et la
formation de rouille.
B. L’essence aviation: est un produit à indice d’octane élevé formulé spécialement pour assurer
une bonne performance à haute altitude.
4. Essences spéciales Grâce à leurs caractéristiques spécifiques, elles sont utilisées comme solvant
et comme matière première dans la fabrication des colles, caoutchouc, encres, pneumatiques,
produits
pharmaceutiques, ……
5. White-spirit C’est une catégorie d’hydrocarbures utilisée comme solvant pour la préparation
des peintures, vernis, et les produits d’entretien.
6. Pétrole lampant C’est une fraction du pétrole utilisée très longtemps dans les lampes à pétrole
jusqu’à l’apparition des ampoules électriques. Depuis il est utilisé dans la préparation des
insecticides à usage domestiques et en agriculture.
7. kérosènes Les kérosènes sont des mélanges de paraffines et de naphtènes contenant en général
moins de 20% d’hydrocarbures. Ils ont un point d’éclair supérieur à 38 °C et un point d’ébullition
compris entre 160 °C et 288 °C. Les kérosènes sont utilisés pour l’éclairage et le chauffage, comme
solvants et comme constituants des carburants diesel.
8. Gazole Utilisée comme carburant pour alimenter surtout les moteurs diesel.
9. Fuel domestique C’est un gazole mais destiné au chauffage domestique, tracteurs agricoles et
engins de travaux publics.
10. Diesel marine léger C’est un gazole destiné aux bateaux de pêche équipés d’une motorisation
diesel.
11. Huiles et graisses • Elles sont composées principalement d’hydrocarbures lourds et présentent
une grande viscosité. Elles sont destinées au graissage et à la lubrification des moteurs. On
distingue On distingue
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- Huiles industrielles : destinées aux moteurs autres que ceux des véhicules, tels que les machines
et turbines à vapeurs, des turbines à gaz, des compresseurs, etc.
- Graisses lubrifiantes : elles sont préparées à partir de la dispersion de gels de savons dans l’huile.
- Paraffines et cires : elles ont une structure plus dense et plus compacte que celle des graisses,
obtenues comme résidu lors de la distillation du pétrole brut, utilisée pour la fabrication des
bougies, des cirages, des crèmes de toilette, etc
En d’autre terme, le pétrole brut est composé de cinq fractions séparables. La séparation débute en
portant le brut dans un four à environ 400 °C, après quoi le mélange est fractionné dans une
colonne. Les molécules légères et celles présentant les plus faibles capacités d’interactions (van
der Waals, Coulomb) arrivent le plus haut dans la colonne. Dans cette distillation fractionnée, on
utilise des plateaux perforés au travers desquels les vapeurs montantes barbotent constamment à
travers le liquide descendant. Ce processus de barbotage garantit une très bonne séparation. Les
différentes fractions peuvent alors être soutirées à différentes hauteurs. Après le raffinage, toutes
les fractions sont désulfurées et éventuellement traitées dans des installations de raffinage
supplémentaires, de craquage et de reformage.
La fraction 1 a un domaine d’ébullition inférieur à 150 °C. Cette fraction n’est certainement pas
pure; elle est encore constituée d’un mélange de composés différents qu’on peut répartir en deux
sousfractions: une partie formée de dérivés contenant de 1 à 4 atomes de carbone (utilisée pour le
LPG) (LPG: Liquefied Petroleum Gaz = gaz de pétrole liquéfié, qui est un mélange de butane et
de propane) et une seconde qui comporte de 4 à 12 atomes de carbone. Ce dernier mélange est la
base de l’essence et constitue aussi la fraction naphte. Ce naphte sera à son tour utilisé comme
matière première pour le craquage et le reformage.
La fraction 2 bout entre 150 et 240 °C. Elle est constituée de molécules de 9 à 16 atomes de
carbone et est utilisée, après raffinage, pour des solvants et comme carburant pour avions à
réaction.
La fraction 3, qui bout entre 240 et 315 °C, contient des molécules en C15 à C25. Elle sert à
préparer l’huile diesel (gazole), le mazout (combustible domestique) et des huiles de lubrification.
La fraction 4 a un domaine d’ébullition compris entre 315 et 375 °C. Les molécules sont déjà
assez grandes (20 à plus de 30 atomes de carbone). Cette fraction est utilisée comme huile lourde
(combustible pour des usines ou pour de grands bateaux).
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La fraction 5 a un domaine d’ébullition supérieur à 375 °C. Ses molécules sont également grandes
(jusqu ’à plus de 30 atomes C). Cette fraction, qui représente environ la moitié de pétrole, est
valorisée le mieux possible.
Le pétrole brut au regard de ses nombreux applications, a un impact significatif sur l’économie
mondiale. La fluctuation des prix de pétrole influence les prix de denrées alimentaires et les couts
de la vie (inflation). L’exploitation des gisements pétroliers s’accompagne de l’exploitation du gaz
naturel ainsi que d’un réel impact environnemental. Ces gisements sont inégalement repartis dans
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le monde ce qui suscite la convoitise et la prédation entrainant des problèmes sécuritaires. Le
pétrole est exploité en on short, en off short ou par broyage des roches pétrolières appelées schistes.
Il est le combustible liquide le plus important, au cours du temps les réserves diminuent, elles sont
évaluées actuellement seulement pour une durée de 40 ans environ. Sa production est de plus en
plus difficile. Trois quarts des réserves sont au Moyen-Orient, une région politiquement plus ou
moins stable. Afin d’économiser le pétrole, il est utilisé d'une façon de plus en plus spécifique, ce
qui demande un raffinage de plus en plus poussé. Actuellement, ce combustible est principalement
utilisé comme un carburant mais aussi dans un secteur pétrochimique très avancé. Toutes les
fractions pétrole sont récupérées et valorisées.
─ Les gaz de cracking (décomposition par la chaleur des hydrocarbures à longues chaines). Ces
combustibles sont classés en trois catégories :
─ Les gaz pauvres : leurs constituants essentiels sont CO et N2. Ce sont les gaz de hauts fourneaux, gaz à
l’air, gaz mixtes ou gaz de gazogènes ;
─ Les gaz riches : en plus du CO et H2 , ils contiennent également des hydrocarbures en faible
quantité. Ce sont le gaz à l’eau, le gaz de four à coke, le gaz à l’eau carburée
. ─ Les gaz très riches : ils sont essentiellement formés d’hydrocarbures. Ce sont le butane, le gaz
naturel, le propane, le gaz naturel, le biogaz, etc.
Gaz à bas PC : ils contiennent environ 32% de méthane et proviennent des pays bas.
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Gaz à haut PC : ils contiennent environ 98% de carbone ; ils proviennent d’Afrique, du Qatar et
d’Asie.
1.3.3 Le biogaz
Il est issu de la transformation de la biomasse en milieu anaérobique. Cette transformation est une
fermentation qui peut se faire de façon naturelle sous la surface des marées ou dans des
empilements de biogaz. L’élevage est une source de production des gaz à effets de serre car ça
produit du méthane en grande quantité. La fermentation industrielle à partir des déchets organiques
(résidu de vidange, déchet de cuisine, vidange des WC…) permet également de produire le
méthane
1.3.4 Hydrogène
Il est produit à partir de différents composés : pétrole, charbon et gaz naturel par vaporéformage
et de l’eau par électrolyse. Le stockage de ce composé reste un inconvénient majeur puisqu’il est
explosif avec un grand domaine d’inflammabilité. Cependant, l’hydrogène reste un combustible
possible dans le futur par son utilisation non polluante et par son abondance sur la planète (dans la
molécule d’eau)
Gaz naturel
Le gaz naturel est le troisième combustible fréquemment utilisé pour la produire de l’énergie. Ses
ressources sont semblables à celles du pétrole avec des réserves estimées encore à 60 ans. Ce
combustible est constitué de 90% de méthane (CH4) et de moins de 10% d’éthane (C2H6), de
propane et d’autres gaz à l’état de traces tels que n-C4H10, isoC4H10, C5H12... Il est considéré
comme le combustible carboné le moins polluant; il donne très peu d’hydrocarbures imbrûlés et
peu d’oxydes d’azote.
1.4.1 Essences
Le terme générale « essence » désigne l’ensemble des carburants utilisés dans les moteurs à
allumage commandé par étincelle, dits « moteurs à explosion ».Les essences se classent, en réalité,
en plusieurs catégories. Selon leurs indices d’octane Il y a les essences ordinaires et les
supercarburants. Il existe un mode de répartition qui concerne la présence ou l’absence d’alkyles
de plomb dans ces produits. Il peut exister une large gamme de types d’essences ordinaires ou
super, avec ou sans plomb.
Volatilité La volatilité des essences s’exprime soit par une courbe de distillation (distillation
A.S.T.M) ou par la pression de vapeur.
pression de vapeur: la pression de vapeur d’un mélange complexe à une température donnée,
est la pression pour laquelle s’établie l’équilibre liquidevapeur. Un liquide est d’autant plus volatile
que sa pression de vapeur est forte
Viscosité
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La viscosité est une grandeur physique qui mesure la résistance interne à l’écoulement d’un fluide,
résistance due au frottement des molécules qui glissent l’une contre l’autre. Il existe trois types de
viscosité :
1- la viscosité relative : c’est le rapport de la viscosité du liquide à celle de l’eau mesure à 20°C.
2- la viscosité cinématique: c'est le rapport de la viscosité absolue à la densité mesurée à la
température notée v. Elle s’exprime en stokes et en centistokes: v = u /d [48]. 3- la viscosité
dynamique: expliquée u= (force. longueur) / (surface. vitesse) =M/L. T
Densité La densité est le rapport du poids d’un certain volume d’échantillon à une température T
au poids du même volume d’eau à une température standard.
La quantité totale de chaleur contenue dans cet hydrocarbure ou cette fraction dont l’état
thermodynamique doit être défini par la pression et la température représente l’enthalpie d’un
hydrocarbure pur ou d’une fraction pétrolière.
Conductivité thermique
La conductivité thermique est le flux de chaleur dans un milieu homogène, rapporté à l’unité de
temps, de surface perpendiculaire à la direction du flux et au gradient de température entre les
faces d’entrée et de sortie. L’unité utilisée en pratique est la K cal / h. m2 .
Chaleur spécifique
C’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à l’unité de poids pour augmenter sa température
d’un degré. L’unité de chaleur spécifique est: K cal / kg. °C ou B tu /lb. °F.
Les indices d’octane sont définis pour les carburants utilisés dans les moteurs à allumage
commandé, dans lesquels des bougies produisent des étincelles assurant l’inflammation du
mélange carburant-comburant. On notera que le terme consacré par l’usage de moteurs à explosion
n’est pas correct car le bon fonctionnement d’un moteur doit correspondre à une déflagration. Une
explosion correspond au déplacement du front de flamme à une vitesse supersonique de l’ordre de
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2 à 3 km/s, la vitesse du son dans l’air étant de 340 m/s. du fait de la transmission d’une pression
et de l’élévation de température, différentes parties du mélange gazeux s’enflamment
spontanément et donnent naissance à plusieurs fronts de flamme qui se rencontrent. Il en résulte
une combustion anormale portant le nom de cliquetis, phénomène qui à haut régime peut être
dangereux pour les moteurs. La qualité d’un carburant pour moteur à explosion est appréciée par
son pouvoir antidétonant et mesurée par l’indice d’octane. Cet indice est défini de la façon
suivante:
1.4.2 Gazole
Le gazole présente, à l’inverse des essences, une forte tendance à l’auto inflammation puisque le
principe de fonctionnement du moteur Diesel repose sur l’inflammation du carburant injecté sous
haute pression dans l’air préalablement comprimé. La qualité du gazole s’exprime ainsi par
l’indice de cétane qui n’influe pas directement sur les performances du moteur, mais agit plutôt
sur l’agrément d’utilisation (démarrage à froid, bruit, émissions de polluants, etc.). Une autre
caractéristique essentielle du gazole est sa tenue au froid puisque la formation en son sein de
cristaux de paraffine, à des températures hivernales (0 à − 20 C), risquerait d’obstruer le filtre
disposé sur le circuit d’alimentation. Le raffineur ajuste l’indice de cétane et les caractéristiques à
froid du gazole en agissant sur la nature et la composition des bases constitutives et en incorporant
certains additifs fluidifiants ou procétane . Dans ce domaine également, l’optimisation est
actuellement rendue difficile en raison de la forte diésélisation du parc automobile et de la nouvelle
structure du raffinage fournissant des distillats moyens de qualité médiocre.
L’indice de cétane est défini dans le cas des carburants pour moteurs diesel dans lesquels
l’inflammation du mélange combustible-comburant résulte simplement de la pression et de la
température réalisée dans la chambre de combustion. Il y a autoinflammation de ce mélange dans
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les conditions adoptées. Le carburant pour moteur diesel doit avoir la meilleure aptitude à l’auto-
inflammation et la mesure de cette aptitude est réalisée de la façon suivante: Soit l’hexadécane
linéaire (3)(CH3-(CH2)14-CH3) ou cétane auquel on affecte l’indice 100 et l’α -
méthylnaphtaléne (4)auquel on affecte l’indice 0.On dit qu’un carburant a pour indice de cétane
x s’il présente le même pouvoir d’auto-inflammation que le mélange de x % en volume de (3) et
de (100- x) % de (4), la mesure étant faite avec un moteur diesel standard.
a) Filière huile : L'utilisation des huiles végétales comme carburants de substitution a commencé
il y a environ 100 ans lorsque l'inventeur du moteur diesel Rudolph Diesel a testé pour la première
fois de l'huile d'arachide. L’huile de palme, de soja, de canola, de colza et bien d’autre denrée
alimentaire sont des exemples de matière première pour la production de biocarburant de première
génération[11-15]. L’huile végétale peut être utilisée (jusqu’à 100 %) comme carburant par tous
les moteurs diesel, sous réserve de modifications mineures visant à réchauffer le carburant en
question, ou, sans modification, en mélange avec du gazole ordinaire (30 % sur tous les véhicules,
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et jusqu'à 50 % selon les cas). Les inconvénients majeurs de l’utilisation des huiles végétales et de
graisses animales sont essentiellement liées à leur viscosité élevée (environ 11 – 17 fois plus élevée
que le carburant diesel) [16-18], la volatilité faible qui engendre la formation de dépôts dans les
moteurs en raison de la combustion incomplète et les caractéristiques de vaporisation incorrectes.
Ces problèmes sont associés aux chaînes grasses des triglycérides ayant des masses moléculaires
élevées. Ces inconvénients peuvent être contournés : les triglycérides qui constituent les huiles
végétales peuvent être transformés en esters d’alcool et en glycérol par une réaction de
transestérification avec du méthanol ou d’éthano. Les molécules plus petites du biodiesel ainsi
obtenues possèdent des propriétés voisines de celle des gazoles et peuvent alors être utilisées
comme carburant dans les moteurs à allumage par compression. Ce biodiesel ne contient pas de
soufre, n'est pas toxique et est biodégradable. Il est souvent appelé aujourd'hui Diester, (l'une des
marques de commercialisation). Il reste à dire que le bilan énergétique ainsi que le bilan de carbone
sont en général meilleurs lorsque le moteur est adapté à l’huile végétale pure (moteur Elsbett par
exemple) plutôt que d’adapter l’huile végétale (transformation chimique en biodiesel, processus
lourd) à des moteurs conçus pour fonctionner avec des dérivés du pétrole.
Le bio-éthanol : Il est produit par fermentation soit des sucres simples issus des plantes
(betteraves, cannes à sucre) soit de l’amidon issu de céréales (blé, maïs) par des levures. Il peut
être mélangé directement à l'essence à des teneurs allant de 5 à 26 % et à des taux encore plus
élevés pour les véhicules dits "flexibles". Une petite proportion d'éthanol peut aussi être ajoutée
dans du gazole mais cette pratique est peu fréquente. En Europe, l'éthanol est le plus souvent
incorporé à l’essence après transformation en ETBE (Ethyl tertio butyl éther).
L'Ethyl-tertio-butyl-éther (ETBE) est un dérivé de l'éthanol. Il est obtenu par réaction entre
l'éthanol et l’isobutène et est utilisé comme additif à hauteur de 15 % à l'essence. L'isobutène est
obtenu lors du raffinage du pétrole. Le mélange ETBE/essence possède une tension de vapeur plus
faible que celle du mélange éthanol/essence, et répond ainsi aux spécifications de l’essence.
L'incorporation de l'ETBE présente les avantages suivants : Pas de problème de volatilité, Un gain
d'indice d'octane élevé, Une parfaite tolérance à l'eau.
Le bio-butanol (ou alcool butylique) est obtenu par voie enzymatique à partir des sucres en
butanol-1 (fermentation acétonobutylique). L’idée motrice de l’utilisation du bio-butanol en
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substitution avec l’essence est de profiter de ses avantages physiques pour contourner les
difficultés liées à l'usage de l'éthanol (volatilité, agressivité vis-à- vis de certains plastiques utilisés
dans l'industrie automobile)[23]. Le bio-butanol peut être utilisé en tant que carburant en mélange
avec l'essence à hauteur de 10 % du volume sans adaptation du moteur. Il peut également être
utilisé en mélange avec l'éthanol et l'essence voire même le gazole. Les unités de production du
bio-éthanol peuvent être adaptées pour produire le bio-butanol.
Le méthanol (ou "alcool de bois"), obtenu à partir du méthane est aussi utilisable, en
remplacement partiel (sous certaines conditions) de l’essence comme additif dans le gazole, ou, à
terme, pour certains types de piles à combustibles. Le méthanol est cependant très toxique pour
l'homme[9, 24].
Les biocarburants de 1 ère génération ont l’avantage que leur technique de production est bien
maîtrisée et mature. Ils constituent la seule alternative aux carburants liquides d’origine pétroliers
et directement compatibles avec les moteurs utilisés actuellement. Mais ils sont limités par les
points suivants : Une concurrence potentielle et une tension remarquable sur les ressources liées à
des besoins en surfaces agricoles assez élevés, Les bilans énergétique et environnemental de ces
carburants sont modestes (surtout pour les gaz à effet de serre). Cela est encore plus visible pour
la filière de l’alcool, Le bilan en termes d’émission de gaz à effet de serre apparaît moins favorable
avec la prise en compte des conditions de production et de distribution, des interférences probables
avec les écosystèmes naturels et les systèmes alimentaires mondiaux.
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microorganismes (par exemple le champignon tricchoderma reesei) sont capables de dégrader
naturellement la cellulose en glucose). Le glucose est ensuite fermenté par des levures en éthanol.
Enfin l'éthanol est purifié par distillation et déshydratation.
b) La filière thermochimique : L’une des voies est la production de carburant diesel de synthèse
BtL (Biomass to Liquid). Pour la voie thermochimique, la biomasse est d'abord conditionnée par
pyrolyse ou torréfaction. Ensuite elle est gazéifiée à plus de 1000°C en présence de vapeur d’eau
ou d’oxygène. On obtient ainsi le gaz de synthèse, constitué de monoxyde de carbone (CO) et
d’hydrogène (H2). L'étape suivante est la synthèse Fischer-Tropsch, transformation chimique
catalytique du gaz de synthèse en paraffines linéaires qui, hydrocraquées et isomérisées,
produiront un gazole de synthèse[28].
L’idée d’utiliser les micro-algues comme sources de carburant n’est pas nouvelle mais elle
commence à être prise en compte sérieusement en raison de l'escalade des prix du pétrole et du
réchauffement de la planète qui est associé à la consommation des combustibles fossiles. La
culture des micro-algues semble, d’un point de vue théorique, 30 à 100 fois plus efficaces que les
oléagineux terrestres d'après certains auteurs. Pour obtenir un rendement optimal en huile, la
croissance des micro-algues doit s'effectuer avec une concentration en CO 2 d'environ 13%. Ceci
est possible à un coût très faible grâce à un couplage avec une source de CO 2, par exemple une
centrale thermique au charbon, au gaz naturel, au biogaz, ou à une unité de fermentation
alcoolique, ou encore une cimenterie.
2 Transvasement
La distribution regroupe l’ensemble des organes qui permettent la mise en communication du
cylindre avec le milieu extérieur lors des phases de vidange et de remplissage (opérations de
transvasement). Sa fonction est de définir la loi d’évolution de la section de passage des gaz brûlés
et des gaz frais en fonction de l’angle de rotation du vilebrequin (diagramme de distribution). La
distribution joue évidemment un rôle déterminant en ce qui concerne les performances du moteur.
18
Elle intervient aussi de façon secondaire dans la formation des émissions polluantes. Jointe aux
systèmes d’admission et d’échappement, elle définit la perméabilité du moteur et, par
conséquent, son remplissage en air en fonction du régime. Elle doit donc autoriser une vidange
aussi complète que possible du cylindre et une introduction de la masse maximale d’air frais. Ces
deux phénomènes étant fortement dépendants du régime de rotation, la distribution doit être
adaptée, par ses caractéristiques et par les solutions technologiques retenues, aux objectifs du
moteur : souplesse, puissance spécifique élevée, faible niveau de pollution, etc. Outre son rôle
actif essentiel lors des phases de transvasement, la distribution doit assurer l’étanchéité entre
le cylindre et le milieu extérieur pendant le cycle haute pression. Certains de ses organes, au
contact direct de la combustion, sont soumis à des contraintes thermiques importantes (la
température au cours du cycle pouvant dépasser 2 500 K) et à des pressions élevées (entre 60 et
120 bar selon les cycles). De plus, les résidus de combustion sont une source d’encrassement
préjudiciable au bon fonctionnement.
2.1.1 Lumières
Le principe consiste à mettre en communication le cylindre avec les conduits d’admission et
d’échappement au moyen d’orifices (appelés lumières) aménagés dans la paroi du cylindre. Ces
lumières sont tour à tour dégagées ou masquées par le piston lors de son mouvement. Les
avantages de ce système sont : — grande simplicité, faible encombrement et légèreté de la culasse
; — absence de pièces en mouvement autres que le piston : pas de problèmes dynamiques de
distribution, pas de dissipation d’énergie due à la distribution (entraînement, frottement). En
contrepartie, les principaux inconvénients sont : — relative complexité du bloc cylindre ; — tenue
des segments et des pistons (discontinuité de la surface de contact due aux lumières). Ce type de
distribution est réservé exclusivement aux moteurs 2 temps (figure 1 a ) et aux moteurs rotatifs
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(figure 1 b ). Dans le premier cas cependant, une partie de la course du piston est utilisée pour
ouvrir et fermer les lumières, ce qui correspond à une perte sur le travail de détente et sur le taux
de compression. Dans certaines applications de moteurs 2 temps, un boisseau rotatif (quasi
statique), placé juste en aval de la lumière d’échappement et dont la position angulaire varie avec
les conditions de fonctionnement du moteur, permet de modifier le diagramme d’échappement.
20
Fig : moteur automobile 4 cylindre à chemise coulissante
21
Fig ; Distribution par lumières et distributeur rotatif
2.1.4 Soupapes
À l’origine, les soupapes étaient le plus souvent logées dans le bloc cylindre (soupapes latérales,
figure 32). Actuellement, cette configuration a été pratiquement abandonnée au profit de la
disposition à soupapes en tête (figure 4) plus performante en ce qui
concerne la compacité de la chambre de combustion et le remplissage. Les soupapes sont
composées de deux parties : la tige et la tête. Pendant le cycle basse pression, les soupapes sont
animées d’un mouvement de translation alternatif commandé par l’arbre à cames. La tige doit alors
remplir la fonction de guidage et assurer la transmission de la chaleur et des efforts. Lorsque les
soupapes sont au repos sur leur siège respectif, elles maintiennent fermés les conduits d’admission
ou d’échappement. La surface de contact entre la tête de soupape et le siège (appelée portée) est
une portion de cône dont le demi-angle au sommet est généralement de 45o. L’étanchéité est
assurée pendant la boucle de pompage par la précharge du ressort de rappel, et pendant le cycle
aute pression par la pression des gaz. Cette dernière, compte tenu de la dimension des têtes de
soupape, contribue de façon importante à cette action. Outre l’étanchéité de la chambre de
combustion, la tête de soupape doit favoriser par sa forme les écoulements pendant les
transvasements.
Pour maintenir la soupape en contact avec la came pendant toutes les phases de son mouvement,
un ou plusieurs ressorts de rappel sont généralement utilisés. L’effort est transmis à la soupape par
22
la coupelle rendue solidaire de la tige par deux demi-cônes. Ceux-ci sont maintenus dans leur
gorge par coincement. Pour les moteurs alternatifs à pistons 4 temps, la distribution à soupapes
est aujourd’hui le seul système utilisé car il réunit les avantages suivants :
— fiabilité maîtrisée.
Dans cet exemple (figure 9a), les lois d’admission et d’échappement ont le même étalement (242o
vilebrequin) mais présentent un calage légèrement différent. Compte tenu des angles AOA et RFE,
les soupapes d’admission et d’échappement sont ouvertes simultanément au voisinage du PMH
pendant un laps de temps appelé croisement (26o vilebrequin). Dans ce paragraphe, les différents
problèmes liés au choix d’un diagramme de distribution sont abordés : adaptation en terme de
23
perméabilité et étude de l’influence du diagramme sur les caractéristiques de fonctionnement du
moteur.
— pour une vitesse de piston donnée, la section de passage disponible est beaucoup plus
importante dans la partie basse de la course du piston (lorsque le piston est situé entre sa position
de vitesse maximale et le PMB) que dans la partie haute. En conséquence, et compte tenu de
l’inertie des gaz, les phases de vidange et de remplissage ne sont pas symétriques. Lors de
l’admission, le travail développé en début de la course du piston sert à mettre en vitesse les gaz
dans le conduit. L’énergie ciné- tique correspondante est ensuite exploitée à travers une section
importante, ce qui limite les pertes de charge et facilite le remplissage au voisinage du PMB malgré
le ralentissement, voire la remontée, du piston. Le remplissage du cylindre utilise donc
principalement le travail du piston et l’inertie des gaz. Lors de l’échappement, la section
disponible est importante alors que les gaz sont en train d’acquérir de la vitesse. Lorsque le piston
ralentit, la section de passage réduite au voisinage du PMH ne permet pas une utilisation correcte
de l’énergie cinétique acquise. La vidange du cylindre exploite donc essentiellement le phénomène
de bouffée (pression résiduelle des gaz dans le cylindre à l’ouverture de la soupape) et le travail
du piston. Pour disposer d’une section de passage suffisante pendant toute la course utile du piston,
24
l’étalement des lois de levée est supérieur à 180o vilebrequin. En conséquence, la soupape est
ouverte alors que la vitesse du piston s’oppose au transvasement, ce qui peut, selon les conditions
de pression dans les conduits, être ou non favorable.
2.4 Incidence du diagramme sur le cycle basse pression (remplissage et pertes par
pompage) Avance à l’ouverture de l’échappement AOE
2.4.1 L’AOE
est favorable à la vidange du cylindre. Toutefois, elle ne doit pas être trop importante pour ne pas
dégrader le rendement du cyclehaute pression (§ 2.3.3). Les avantages d’une ouverture anticipée
sont les suivants :
— la pression des gaz brûlés est élevée, ce qui, d’une part, assure une partie de la vidange par
détente des gaz dans le conduit et, d’autre part, augmente l’amplitude des phénomènes acoustiques
dans la tubulure d’échappement ;
— la section de passage au droit de la soupape à partir du PMB est importante, ce qui diminue la
perte de charge pendant toute la phase de refoulement ;
— la pression dans le cylindre au début de la remontée du piston est abaissée, ce qui diminue le
travail de refoulement
25
charge à la soupape diminue, ce qui permet une meilleure conversion du travail du piston en
énergie cinétique de l’air dans le conduit. Cette énergie cinétique est ensuite récupérée à la fin de
la
phase d’admission, permettant ainsi d’améliorer le remplissage. L’AOA améliore la perméabilité
pendant la phase d’aspiration, diminuant le travail de pompage. Toutefois, l’AOA doit être limitée
pour éviter le refoulement d’une partie des gaz brûlés dans le conduit d’admission, gaz qui sont
ensuite réaspirés.
— Cas no 1 : le conduit d’échappement est en dépression tandis que le conduit d’admission est en
pression. Cet état favorable génère un balayage du cylindre qui permet la vidange complète du
volume mort.
— Cas no 2 : le conduit d’échappement est en pression tandis que le conduit d’admission est en
dépression. Cette configuration défavorable génère un contre-balayage du cylindre qui
s’accompagne du refoulement d’une partie des gaz brûlés dans la tubulure d’admission.
● En ce qui concerne les moteurs suralimentés par compresseur volumétrique (sans contre-
pression à l’échappement), le croisement doit être réduit pour éviter l’introduction d’une trop
grande quantité de gaz frais à l’échappement, due à la surpression régnant dans le conduit
d’admission.
● Pour les moteurs à rapport volumétrique élevé (moteurs diesel), la garde entre le piston et la
culasse au PMH est réduite. Cela limite le croisement possible afin d’éviter les risques de contact
entre le piston et les soupapes à haut régime
L’écoulement dans les tubulures d’admission et d’échappement sont des écoulements pulsés et
très complexes. Pour simplifier les calculs, on admet que le conduit de soupape peut être considéré
comme une tuyère : la partie convergente correspond à l’amont du conduit ne comportant pas la
queue de soupape, le divergent à la sortie du conduit dans le cylindre, et le col tantôt au siège de
soupape, tantôt à la partie du conduit contenant la queue de soupape.
La loi de levée reflète le mouvement des soupapes au cours de leur ouverture et de leur fermeture,
sa modélisation a été réalisée suivant l’expression :
1 𝜃 + 𝐴𝑂 180 − 𝜃 + 𝑅𝐹
𝐿𝑣 (𝜃) = 𝐿𝑣𝑚𝑎𝑥 [1 + tan ( ) tanh ( )]
2 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒
Avec:
27
𝑅𝐹: Retard à la fermeture de la soupape.
A partir de cette géométrie de la soupape, la valeur de la section de passage des gaz à travers la
soupape en fonction de la loi de levée est définie. Cette section de passage est soumise à une
ouverture en trois étapes, selon le mode d’écoulement résultant de l’état d’ouverture de la soupape.
𝐿𝑣
𝑆𝑚 = 𝜋𝐿𝑣 𝑐𝑜𝑠𝛽 (𝐷𝑣 − 2𝑤 + 𝑠𝑖𝑛2𝛽)
2
L’ouverture de la soupape est dans une position intermédiaire, le débit de gaz commence à être
influencé par la section de passage amont, qui correspond au conduit d’amenée du gaz dans la
chambre et la loi d’évolution de Sm devient :
𝐿𝑣 > 0.11
Enfin, lorsque la soupape est pleinement ouverte, l’écoulement est totalement influencé par la
section de passage amont. Dans cette configuration Sm devient :
𝜋 𝐷𝑣 2 𝐷𝑣 2
𝑆𝑚 = [( ) − ( ) ]
4 2 4
28
Equation de débit
L’écoulement dans les tubulures d’admission et d’échappement sont des écoulements pulsés et
très complexes. Pour simplifier les calculs, on admet que le conduit de soupape peut être considéré
comme une tuyère : la partie convergente correspond à l’amont du conduit ne comportant pas la
queue de soupape, le divergent à la sortie du conduit dans le cylindre, et le col tantôt au siège de
soupape, tantôt à la partie du conduit contenant la queue de soupape.
𝑑𝑚 1
= ( ) . 𝜌. 𝑉. 𝑆𝑚
𝑑𝜃 𝜔
𝑉
+ 𝐻 = 𝐶𝑠𝑡𝑒
2
La vitesse s’ecrit :
𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡−1
𝑇𝑎𝑣𝑎𝑙 𝑃𝑎𝑣𝑎𝑙 𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
=( )
𝑇𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡−1
𝑃𝑎𝑣𝑎𝑙 𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
D’où : 𝑉 = √2𝐶𝑝 𝑇𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 [1 − ( ) ]
𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
𝐶𝑝
En notant 𝛾 = ⁄𝐶 le rapport des chaleurs massiques et 𝑃 = 𝜌𝑟𝑇, la vitesse peut se mettre sur
𝑣
la forme :
29
𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡−1
2𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑣𝑎𝑙 𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
𝑉 = √( )( ) [1 − ( ) ]
𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 − 1 𝜌𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
Finalement, en tenant compte des pertes de charges à travers la soupape, on obtient la relation du
débit de l’écoulement :
𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡−1
𝑑𝑚 1 2𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑣𝑎𝑙 𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
= ( ) . 𝜌. 𝑆𝑚 . √( )( ) [1 − ( ) ]
𝑑𝜃 𝜔 𝛾𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 − 1 𝜌𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
Caractéristique du moteur
A l’aide des équations du débit qui reposent spécialement les équations de Saint Venant (référence
these Tarabet , pg 101) , vous ferez une modélisation avec l’outil Matlab des éléments suivants :
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3 COMBUSTION
On désigne sous le nom de combustion une réaction chimique d’oxydoréduction qui s’accompagne
d’un dégagement de chaleur et lumière. Dans l’industrie, la production de l’énergie thermique a
lieu notamment dans les fours et chaudières. Dans ce cas-là, on cherche à obtenir des fumées à
température de sortie aussi basse que possible pour récupérer un maximum de chaleur. Dans le cas
des moteurs de toutes sortes où la combustion peut être adiabatique. C’est l’enthalpie qui est
communiquée aux fumées qui est ensuite transformée en énergie mécanique. Les combustibles
industriels contiennent presque toujours du carbone ; très fréquemment de l’hydrogène (pétrole,
gaz, bois) ; exceptionnellement du souffre ; enfin d’autres éléments ou composés chimiques (O2,
N2, H2O, etc.), ainsi que d’autres matières non combustibles (cendres, silice, etc.), qui n’entrent
pas directement en jeu dans les réactions chimiques. Ces réactions chimiques sont régies par des
équations dites « équations de combustion »
Cette combustion est caractérisée par une émission de chaleur accompagnée de fumées, de
flammes ou des deux. Dans l’ISO 13943 (norme internationale), le feu fait référence à un processus
de combustion auto-entretenu pour produire des effets utiles et dont le développement est maîtrisé
dans le temps comme dans l’espace.
La combustion : est une réaction exothermique qui résulte de la combinaison de deux corps sous
l’effet d’une énergie d’activation. La combustion est une réaction chimique induisant la présence
de réactifs (le combustible et le comburant) et la nécessité d’un initiateur (apport d’énergie). Des
produits de combustions résultent de cette réaction qui dégage également de l’énergie sous forme
de chaleur. Cette phrase peut être résumée par un outil pédagogique et visuel courant : le triangle
du feu.
31
Un incendie : c'est un feu qui échappe au contrôle et à la maîtrise de l'Homme dans l'espace et le
temps.
La vapeur d'eau.
La nature de ces derniers est intimement liée à la composition des matériaux impliqués dans la
combustion (cynaure d'hydrogène, chlorure d'hydrogène, oxyde nitreux, hydrocarbures, etc.). ces
gaz de combustion contiennent souvent des gaz combustibles imbrûlés.
A. COMBUSTIBLE :
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B. COMBURANT :
Au niveau du comburant, un seul est à considérer c’est : l'oxygène de l'air. Il faut au minimum
16 % d'oxygène pour alimenter un feu. Celui de l'air est d'environ 21 %.
Biologique : fermentation,
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A. LENTE : C’est une combustion qui entraîne une faible élévation de la température, une absence
de flamme et peu de phénomènes lumineux (ex : les braises d’un feu de bois). Il existe aussi une
combustion « très lente » appelée « spontanée » (ex : la fermentation, la rouille).
B. VIVE : RAPIDE : C’est une combustion rapide caractérisée par une forte élévation de la
température, des flammes visibles, des phénomènes lumineux et l’émission de gaz et de fumées
(ex : incendie). Nous parlerons de « flamme de diffusion ». C’est la flamme la plus courante. Elle
consomme rapidement la quantité en O2 qui est disponible.
: ─ Le pouvoir calorifique supérieur PCS (ou chaleur de combustion, noté P) : est la quantité de
chaleur fournie par la combustion complète d’une quantité déterminée du combustible ; la quantité
d’eau se trouvant dans les produits de la combustion est sous forme condensée
. ─ Le pouvoir calorifique supérieur PCI (ou pouvoir calorifique, noté I), est la quantité de chaleur
fournie par la combustion complète d’une quantité déterminée du combustible ; la quantité d’eau
se trouvant dans les produits de la combustion reste à l’état de vapeur.
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─ On appelle pouvoir comburivore d’un combustible Va la quantité d’air nécessaire à la
combustion théorique de l’unité (1kg ou 1Nm3) de ce combustible.
λ = Va’/ Va
Si λ < 1, la combustion est avec défaut (ou réductrice) ; Si λ = 1, on retombe sur la combustion théorique
(ou neutre).
Le diagramme indicatif montre que l'on peut diviser le temps de combustion et d’expansion en
quatre phases :
Première phase – période allant du point d1 au point y sur le diagramme P-φ – période de formation
des zones de la combustion, ou période de délai d'inflammation (Coordonnée ID sur le diagramme
P – φ). Cette période correspond à la durée allant début de l'injection du combustible au début de
sa combustion. Au cours de cette période la température du combustible injecté sous forte pression
moyenne (3,5 – 4,5 MPa) dans de l'air chauffé (600– 700 °С), augmente et atteint les températures
correspondantes à l'ignition spontanée (200–300 °С). Plusieurs études ont montré que le
combustible a une influence sur cette phase de la manière suivante : Sa température
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d’inflammation : la phase de délai d’inflammation sera d’autant plus longue que la température
d’inflammation du combustible sera élevée
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tardive entrainerait une combustion dans un volume d’air très élevé ; ce qui entrainera une
diminution de pression des gaz, une augmentation de la chaleur transmise par les parois et
conséquemment une diminution du rendement de puissance et économique du moteur.
Troisième phase – période allant du point d2 au point z – période de combustion dite de diffusion.
Cette phase dépend de la qualité de la pulvérisation et de la quantité du combustible injecté après
le début de la combustion. Moins élevée sera la quantité de carburant injectée avant le début de
cette phase, moins élevée sera la quantité de chaleur dégagée au cours de cette dernière ; ce qui est
caractéristique des moteurs Diesel sous faible charge.
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