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PROCÈS-VERBAL

DE LA RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION


DE L'UNIVERSITÉ

SÉANCE DU VENDREDI 27 MARS 2020

PV N° 420

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PROCES-VERBAL DE LA REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’UNIVERSITE
EN ASSEMBLEE PLENIERE
DU 27 MARS 2020

En raison de la crise sanitaire actuelle liée au Covid-19, le conseil d’administration de l’Université


s’est réuni en visioconférence sous la présidence de M. Olivier LABOUX, président de l’Université de
Nantes.

ETAIENT PRESENTS LORS DE LA SEANCE : 25 MEMBRES

BERNAULT Carine A UFR Droit et Sciences Politiques


BOUSQUET Emmanuelle B Faculté de Langues et Cultures Etrangères
BROCHARD Cyrille BIATSS UFR Sciences et Techniques
BRUNAT Stéphane BIATSS SUMPPS
CHENE Emmanuel B IAE Nantes
CHOQUET Carl Etu. T UFR Sciences pharmaceutiques et biologiques
DAVID Marie B INSPE
DRONNEAU Céline BIATSS Pôle LLSHS
FLEURY-BAHI Ghozlane A UFR Psychologie
GADOLLET Luc Etu. T UFR Droit et Sciences Politiques
GRASSET Olivier A UFR Sciences et Techniques
GUEVEL Arnaud A UFR STAPS
JAOUEN Pascal A Polytech Nantes
JOLLIET Pascale A UFR Médecine et Techniques médicales
KERBART Julie Etu. T UFR Médecine et Techniques médicales
LABOUX Olivier A Président de l’Université de Nantes
LUPI Cyril B UFR Sciences et Techniques
MARQUES Alexandre Etu. S UFR Odontologie
MORERE Julie B Service Universitaire des Langues
OBLE Diane Pers. Ext. CGT Pays de Loire
OLERON Philippe Pers. Ext. SIGMA Informatique
POUPLIN Mélaine Etu. S UFR Médecine et Techniques médicales
RICHARD René BIATSS IUT Saint Nazaire
TONNERRE Clotilde BIATSS Cellule d’aide au pilotage
TRICHET Valérie B UFR Médecine et Techniques médicales

AVAIENT DONNE PROCURATION : 9 MEMBRES

AFFILE Bertrand Pers. Ext. Nantes Métropole


BARON Marie-Hélène BIATSS Bibliothèque Universitaire
CARBONI Pierre A Faculté des Langues et Cultures Etrangères
DUPRÉ Thierry Pers. Ext. Lycée CARCOUET
HOUEL Stéphanie Pers. Ext. Région des Pays de Loire
LE LIDEC Annabel Pers. Ext. INSERM
LESTIEN Françoise Pers. Ext. CARENE
TOSTIVINT Xavier Pers. Ext. BEELINK SARL
STOYANOV Hélène B INSPE Angers
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ETAIT ABSENT : 1 MEMBRE

PAVAGEAU Audrey Etu. T UFR Lettres et Langage

MEMBRES EN EXERCICE PRESENTS A L’OUVERTURE PROCURATIONS EXCUSES


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ASSISTAIENT EGALEMENT A LA SEANCE :

AVERTY Dominique Vice-président Formation et Vie universitaire


BEZAULT Valérie Cellule d’Appui aux Affaires Institutionnelles
DEFOIS Serge Directeur de Cabinet
DURAND Christelle Rectorat de Nantes
GUILLEN Ronald Directeur de l’IUT de Saint Nazaire
LE SAËC Sarah Responsable de la Cellule d’Appui aux Affaires Institutionnelles
MOUHOUD Malik Directeur Général Adjoint des Services - Performance et
investissements
SCHLAEPPI Laurianne Directrice Générale des Services
TEXIER Stéphanie Directrice Générale Adjointe des Services - / Affaires
institutionnelles – Ressources humaines – Environnement au travail
THURIES Olivier Agent comptable

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LE PRESIDENT ouvre la séance à 9h30.

LE PRESIDENT : Je vous remercie d’être présents et de consacrer du temps à ce conseil d’administration.


Vous avez pu voir l’actualité, si je remonte au 20 janvier 2020, il y a l’apparition du premier cas de Covid-19
en France et depuis le 16 mars 2020, cette décision de confinement.

Ce qui nous intéresse au premier chef aujourd’hui, c’est d’assurer la continuité du service public. C’est pour
cette raison que nous avons convoqué un conseil d’administration aujourd’hui. Il nous semble important
que des instances puissent fonctionner et pour le faire, il faut une décision du conseil d’administration. La
loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 va se décliner en
ordonnances. Le conseil des ministres a promulgué 22 ordonnances sur 47. Certaines nous concernent
directement, je vais vous citer les thématiques :

• Les modalités d’organisation des instances - délibération électronique

• La sécurisation des modifications des examens et concours

• Le délai administratif (parcours sélection Master, étudiants internationaux...)

Il est probable qu’une ordonnance soit publiée la semaine prochaine concernant la réunion des instances.
Nous avons cependant fait le choix de vous solliciter en amont de manière à pouvoir convoquer cet après-
midi un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sur le plan de continuité de
l’activité (PCA). Il me semble absolument important que les organisations syndicales participent à la
réflexion et à la mise en œuvre de ce plan d’activité de service public. Par conséquent, nous n’avons donc
pas attendu l’ordonnance dont nous ne savions ni le contenu ni la date pour avoir votre avis en tant
qu’administrateur au conseil d’administration.

Nous allons d’abord rappeler les modalités de tenue de ce conseil d’administration pour le moins
particulier.

Nous aurons ensuite un point d’information qui va se décliner dans les missions premières : formation,
recherche et l’administration. Ce que je voudrais, c’est que vous mesuriez par ces trois informations, le
travail colossal que représente l’arrêt d’un établissement qui représente 45 000 personnes tout en assurant
cette continuité et tout en préparant la reprise.

Enfin, nous évoquerons le point unique à l’ordre du jour, les modalités de délibération à distance. Nous
passerons ensuite à un temps pour voter.

MME BERNAULT : Un guide a été mis à la disposition des administrateurs, vous avez donc eu la possibilité
de tester les outils que nous utilisons pour cette réunion. Ainsi, cette séance se déroule en deux temps.

Tout d’abord, un temps de contribution ou de débat qui se déroule à la fois en visioconférence et en chat,
sur la messagerie instantanée à laquelle vous avez pu accéder via Prodoc. Une précision importante,
lorsque vous souhaiterez prendre la parole, il faudra l’indiquer sur la messagerie. Le président vous
donnera la parole et vous pourrez à ce moment-là allumer votre micro pour vous exprimer pour que tout
cela soit enregistré pour le compte rendu qui sera rédigé comme il l’est habituellement.

Dans un second temps, ce sera le temps de vote qui aura lieu de 11h à 12h sur Prodoc. Vous recevrez un
mail à l’ouverture du temps de vote, n’oubliez pas d’aller voter pour vous et pour votre mandant, la

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personne qui vous aura éventuellement donné procuration. La liste des procuration vous sera également
communiquée.

Par ailleurs, sur le plan technique, pour la qualité de la visioconférence, on vous demande lorsque vous ne
vous exprimez pas, de couper votre micro et votre caméra. Nous vous conseillons d’utiliser un micro-
casque si vous en avez la possibilité pour améliorer la qualité des échanges. En cas de problème technique,
vous avez également une assistance de la direction du système d'information et du numérique (DSIN) qui
est disponible à tout moment.

Volet Formation :

M. AVERTY : Dès la fermeture de l’établissement et même en amont, dès l’apparition de l’épidémie, nous
avons mis en place un certain nombre d’actions pour nous occuper en priorité des étudiants. On avait une
urgence avec les étudiants qui étaient en mobilité et les étudiants qui devaient partir en stage. La direction
des relation internationales (DRI) a été en contact avec tous les étudiants mobilisés et a ainsi pu gérer les
différents cas alors que la volonté de certains étaient de rester sur place parce que l’établissement
d’accueil était déjà passé à un enseignement à distance et qu’ils étaient en toute sécurité jusqu’à
l’accompagnement pour le retour. Au niveau de l’international, la situation a évolué. On suit désormais les
derniers étudiants qui ne sont pas rentrés avec des préconisations pour qu’ils reviennent. Un grand merci à
la DRI pour cet accompagnement. On accompagne également, en lien avec le CROUS, les étudiants
étrangers qui sont actuellement en mobilité entrante et qui souvent, se retrouvent en situation
d’isolement.

Au niveau des stages, on a fait le choix de privilégier la santé des étudiants avant tout en autorisant la
poursuite des stages que s’ils pouvaient se faire à distance. Nous poursuivons cette politique en acceptant
des conventions que si les étudiants et les responsables de stages nous indiquent que l’étudiant peut suivre
son stage à distance sans avoir à passer par l’entreprise, c’est un point important, de manière à les mettre
véritablement en sécurité. Ce que je dis vaut bien évidemment en dehors des étudiants en santé qui
interviennent en stage soit en milieu hospitalier soit dans des officines en pharmacie et qui sont mobilisés
en toute sécurité en lien avec les doyens des différentes facultés. Il sont fortement mobilisés et actifs sur le
terrain, je salue leur engagement.

Concernant le suivi des enseignements, nous avons des échanges très réguliers avec les directeurs de
composantes pour suivre ce qui est mis en place dans chaque formation pour permettre d’assurer une
continuité pédagogue qui ne remplacera pas les enseignements prévus mais qui permet de garder un lien
avec les étudiants et leur permettre de poursuivre leur année universitaire dans les meilleures conditions
possibles. On laisse véritablement les responsables de formation faire ce lien vers les étudiants.

Tous les services sont mobilisés pour accompagner les collègues qui doivent dans l’urgence passer de
nouvelles modalités pédagogiques. Nous n’étions pas préparéS, je trouve donc remarquable le travail mis
en place par l’ensemble des collègues qu’ils soient enseignants ou personnels administratifs dans des
conditions difficiles, ils sont en capacité d’accompagner nos étudiants.

Le centre de développement pédagogique (CDP) et le service de production et d’innovation numérique mis


en place sur le site internet un maximum d’informations et reste à la disposition des collègues. Je souhaite
vraiment remercier tout le monde pour ce travail.

J’ai actuellement une grosse insistance auprès des directeurs sur l’importance du lien entre les équipes
pédagogiques et les étudiants mais également sur l’importance pour que les enseignants engagent une
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véritable réflexion au niveau des équipes pédagogiques et pas simplement individuelle de manière à ce que
les étudiants aient vraiment l’impression d’avoir une continuité et pas simplement un ensemble
d’enseignants qui viennent leur demander du travail. Certains peuvent se sentir un peu submergés par un
souci de mode de fonctionnement basé sur un emploi du temps à un mode de fonctionnement où ils
doivent être plus autonomes. Les masters 2 sont en capacité de le faire mais les étudiants en Licence 1 ont
vraiment besoin de cet accompagnement. On essaye de voir ce qui peut se faire vis-à-vis des étudiants qui
ne disposent pas d’accès à des conditions qui sont correctes pour pouvoir suivre ces enseignements. La
préoccupation c’est d’être en capacité de les joindre, ce n’est pas toujours évident et comment les aider
pour faire un maximum de choses. Beaucoup de composantes ont lancé des questionnaires, on ne veut pas
ajouter de dispositifs supplémentaires, on est en train de voir pour un envoi massif d’informations vers les
étudiants via SMS pour pouvoir leur demander où est-ce qu’ils en sont.

Il y a un suivi important du SUIO sur les étudiants qui sont suivis pour des réorientations. Le SUIO a appelé
tous étudiants, le travail continu. C’est quelque chose qui fonctionne très bien.

Nous devons désormais voir comment nous allons travailler. Il y a une forte demande de la communauté,
sur la fin de cette année avec les contrôles continus, les examens, est-ce qu’on doit aller vers la distance
etc... Il y a un travail qui a été engagé en lien avec les composantes, en lien avec les étudiants. Cela va être
renforcé dans la semaine à venir pour voir comment est-ce que l’on peut travailler. Si le mode de
fonctionnement à distance des instances est validé, il est prévu de réunir une commission de la formation
et de la vie universitaire (CFVU) dès jeudi prochain pour travailler là-dessus. Il est clair que la position
actuelle est de ne pas faire les sessions d’examen à distance parce qu’on a trop d’étudiants qui ne seront
pas en capacité de les suivre, ce n’est pas la position que l’on choisit. On va travailler plutôt sur des sessions
d’examens classiques. Il est difficile de communiquer vers les composantes car on ne sait pas à quel
moment on pourra revenir à un fonctionnement normal et permettre de mettre en place ces sessions
d’examens. Bien évidemment, les contrôles continus peuvent se faire à distance mais c’est différent sur les
examens.

Un grand merci à la DEVU, extrêmement sollicitée par les collègues et qui répond du mieux possible. On
aura des décisions à prendre dans les prochaines semaines qui auront un impact important sur la fin de
l’année mais également sur le début de l’année suivante. Il n’est pas impossible que l’on doit chambouler le
calendrier universitaire 2020-2021.

Volet Recherche :

M. GRASSET : Pour ce qui concerne la recherche, on est aussi sur une logique de PCA que je vais décliner en
phases distinctes.

Il fallait travailler sur la préparation du PCA en définissant sur chacun des laboratoires les trois niveaux
d’activités qui doivent impérativement être maintenus avec une présence quotidienne, les activités qui
pouvaient être maintenues en mode dégradé et les activités qui pouvaient être maintenues sine die. Un
gros travail sur nos 43 laboratoires qui a été fait avec une réactivité exemplaire par l’ensemble des
directions d’unités et qui nous a permis rapidement, à mettre en évidence quel laboratoire allait nécessiter
une présence régulière de certains personnels.

On a pu discuter avec les laboratoires qui avaient des activités devant être impérativement êtes
maintenues, on a pu discuter avec eux sur le niveau d’importance de ces activités puisqu’au début, il était
plutôt compris que le laboratoire puisse être maintenu dans un mode un peu dégradé alors que la réalité
c’est que le laboratoire doit être au maximum arrêté. Il s’agit de maintenir seulement ce qui ne pouvait pas
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être arrêté. C’est un travail assez difficile à faire sur certains laboratoires, il y a eu des sacrifices. Travail qui
s’est effectué en concertation avec les autres tutelles, INSERM, CNRS et l’INRA. A aucun moment il n’y a eu
des oppositions entre les différentes tutelles sur le fait que la priorité devait être un arrêt des activités non
essentielles. Cette phase a été assez délicate, elle s’est très bien passée et aujourd’hui on arrive avec un
PCA extrêmement clair avec 16 laboratoires sur les 43 de l’établissements pour lesquels il y a aujourd’hui
une activité. Cela représente une cinquantaine de personne pour lesquelles le président a autorisé une
autorisation pour se rendre sur le lieu de travail de manière régulière, cette autorisation est permanente.
50 personnes sur plus d’un millier de personnes, c’est extrêmement restreint.

On rentre dans une phase un peu différente que l’on peut appeler « régime de croisière » sur cette période
très particulière que nous vivons. La quasi-totalité des laboratoires est en arrêt d’activité sur leur site, par
contre la recherche continue bien, mais chez-soi. Nous entrons dans cette phase où il va falloir quantifier
l’impact que cela va avoir sur la recherche, voir si les gens arrivent à travailler dans des conditions
correctes, si non, il va falloir les aider, les accompagner au mieux. On est dans une incertitude totale sur la
durée du confinement.

La dernière phase sera la phase de reprise d’activité, on verra cela en temps et en heure.

Sur le contexte opérationnel, quelques remarques. Le sujet majeur dans les laboratoires ce sont les
stagiaires, c’est un sujet qui a été traité au niveau de la vice-présidence formation universitaire en
partenariat avec les relations internationales. On a un gros sujet sur les PhD, il n’est plus possible de
soutenir les doctorats. Sur les deux mois qui viennent, on a 13 doctorants qui devaient soutenir. Les
soutenances ont toutes été reportées puisqu’il n’y a plus la possibilité d‘avoir le minimum requis c’est-à-
dire avoir le doctorant et le président du jury dans la même salle. On est en attente d’une dérogation qui
devrait arriver et qui pourrait autoriser une soutenance qui pourrait arriver avec 100% des personnes en
visioconférence, pour le moment on n’en est pas là. Pour le moment, toutes les personnes concernées ont
validé qu’un report était tout à fait acceptable.

Pour les affaires courantes, on traite les sujets qui sont d’actualité comme la sélection des étoiles
montantes, la proposition des personnes jeunes enseignants-chercheurs dans les outils régionaux, la
manière dont on va soutenir les colloques dans les mois qui viennent. Cela va nécessiter le travail habituel
des services de la DRPI qui est complètement opérationnelle, il faut saluer leur travail parce que tout le
monde est en télétravail et pour autant l’ensemble des actions continu. Cela va nécessiter des arbitrages en
commission recherche. Pour l’instant la commission recherche du 4 mai 2020 est maintenue, il y aura
beaucoup de choses à arbitrer.

Volet Administration :

Mme SCHLAEPPI : Quelques mots sur la situation générale des personnels de l’université dans cette
période de confinement et sur le PCA. Je salue l’engagement énorme de nos collègues dans cette période,
que ce soit les enseignants, les enseignants-chercheurs, l’administration, tout le monde est pleinement
mobilisé depuis dix jours pour faire en sorte que certes l’établissement soit fermé, c’est important qu’il le
soit bien sûr, mais pour que cet établissement ne soit bien évidemment pas à l’arrêt. La mobilisation de nos
personnels prend plusieurs formes. Ils se mobilisent dans des conditions pour le moins acrobatiques quand
ils parviennent quand même à travailler et à trouver des solutions depuis leur domicile en étant en
permanence aux limites d’une réglementation qui n’est pas encore tout à fait adaptée à la situation.

La mobilisation des personnels, ce sont aussi des parents, des conjoints de soignants, de personnes qui
travaillent ou des parents isolés qui évidemment gardent leurs enfants pour permettre la mise en œuvre du

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confinement. Ils ne peuvent pas assumer leurs missions habituelles, nous devons donc trouvé le bon cadre
pour ceux-là. Enfin, la mobilisation de nos agents ce sont aussi ceux qui sont concernés par le PCA et qui
continuent de se déplacer pour travailler et pour assurer les fonctions vitales de l’établissement.

Pour ceux-là, je voudrais rappeler deux choses, tout d’abord, je voudrais dire que nous nous engageons à
faire en sorte que les modalités de travail de ces agents qui se déplacent soient les plus sécurisantes
possibles au regard de la situation sanitaire. Chacun y veille, tous ont le devoir d’appliquer les gestes
barrières qui seront d’ailleurs rappelés aujourd’hui avec un certain nombre de préconisations travaillées en
lien avec la médecine des personnels. Ensuite, je voudrais dire que ces personnels qui continuent à
travailler en présentiel sont très peu nombreux, l’établissement y a veillé de façon drastique. M.GRASSET
l’a bien rappelé sur la partie recherche. La position de l’établissement sur les autorisations de déplacement
accordées donne une image assez nette de la déclinaison opérationnelle du PCA. Aujourd’hui, seulement
5% des agents de l’université bénéficient d’une autorisation permanente de circuler, cela représente 250
personnes. L’arrêté du président a été publié dès le lundi 16 mars et a ensuite été complété à la marge. Cet
arrêté concerne trois catégories de personnes.

Certaines fonctions ne peuvent pas du tout être réalisées en travail à distance, cela représente environ 120
personnels des services centraux et des composantes. Les missions concernées sont essentiellement
immobilières, le numérique et les 16 unités de recherches concernées. On maintient les installations, on
assure un minimum de traitement du courrier par exemple, on maintient également les infrastructures
numériques qui sont précieuses en cette période. Les équipes sont tournantes sur la présence physique,
c’est un point que je souhaitais souligner.

La deuxième catégorie de personnel autorisée à se déplacer de façon permanente, ce sont des fonctions
qui peuvent être conduites à distance mais qui en cas de problème urgent ou technique doivent
absolument pouvoir en urgence regagner leur poste de travail ou être présent. L’exemple de la cellule de
crise opérationnelle doit pouvoir se réunir même si il y a une panne de système de communication. La
DRHDS est concernée également puisqu’elle doit pouvoir assurer la paye même si l’accès au système
d’information n’est plus possible depuis le domicile des collègues, elles doivent pouvoir regagner leur poste
fixe même si aujourd’hui elles sont chez elles. Même chose pour l’agence comptable, elle doit pouvoir se
mobiliser pour les opération de paye et aussi pour payer les entreprises, l’enjeu pour l’économie est
évidement de taille.

Enfin, la dernière catégorie de personnel à laquelle nous avons délivré des autorisations, ce sont des
fonctions liées à la médecine et à la santé. Je voudrais saluer de façon solennelle, le docteur BLANCHE,
directeur du service de santé des étudiants, le docteur DE ROTALIER, directeur du service de médecine
préventive des personnels et avec eux tous nos médecins et infirmiers qui sont en première ligne depuis le
début de cette crise. Ils ont tous basculé en téléconsultation mais ils sont bien sur mobilisables à tout
moment et ils font vraiment un travail formidable auprès de nous tous. Un mot pôle santé de l’université,
les UFR de médecine, pharmacie et odontologie qui sont également concernés par des autorisations un peu
plus larges de déplacement compte tenu des enjeux que nous connaissons bien sûr et du lien particulier
avec l’hôpital.

Les principales entreprises qui nous accompagnent dans la réalisation de nos missions ont toutes été
contactées pour adapter l’activité. Je pense notamment aux personnes qui effectuent le ménage, le
gardiennage ou encore la maintenance immobilière. Nous avons pris la précaution de les contacter.

Quelques mots sur les priorités de l’administration. Tout ne peut plus être fait, l’administration qu’elle soit
centrale ou dans les composantes a mis l’accent ces derniers jours autour de trois enjeux. La priorité elle
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est unique, c’est la santé de chacun et de tous. Les enjeux auxquels nous nous attelons aujourd’hui sont
d’abord autour de la réorganisation de tous nos processus de fonctionnement à distance et non plus en
présentiel. C’est un défi sur lequel sont concernées toutes les administrations et toutes les entreprises. Ce
chantier n’est évidemment pas terminé. On a commencé par traiter l’urgentissime parmi laquelle assurer la
paye des agents pour le mois d’avril. Nous commençons désormais à ouvrir les chantiers urgents,
notamment les chantiers du temps de travail sur lequel on a beaucoup travaillé. Le degré d’urgence est
aussi guidé par les consignes nationales qui nous sont adressées au jour le jour. On pense également à la
reprise, elle est au cœur de nos préoccupations. Nous sommes en train d’élaborer des outils qui nous
permettent de planifier cela. Il faudra beaucoup de souplesse et de bienveillance. On ne ferme pas un
établissement en 24 heures, on ne l’ouvre pas non plus à nouveau en 24 heures, il faudra prioriser et
échelonner. Pour faire tout cela nous devons parfois travailler sans cadre légal, inventer des solutions qui
nous paraissaient impensables il y a encore 10 jours, souvent depuis le domicile de chacun et pour une
durée que nous ne connaissons pas. C’est donc un travail assez complexe. Je voudrais également rappeler
qu’un accompagnement des cadres et managers est en cours pour essayer de partager avec l’établissement
ce que nous pouvons faire en matière de qualité de vie au travail, pour dégrader le moins possible la qualité
de vie au travail dans cette période compliquée en essayant de trouver et de partager des solutions et des
astuces qui nous permettrons de tenir sur la durée des semaines qui sont devant nous. Nous faisons au
mieux mais nous avançons comme tout le monde en terre inconnue.

Le deuxième enjeu pour l’administration, c’est aussi l’organisation et la coordination de l’effort de


l’établissement vers les soignants du territoire. Le président présentera ce travail énorme et très utile et je
remercie les collègues qui s’y investissent.

Le troisième enjeu est de travailler à un nouveau cadre RH pour tous et pour la durée du confinement et
particulièrement autour du temps de travail avec les mots d’ordre que nous avons exprimé lors d’un CHSCT
exceptionnel le vendredi 13 mars, responsabilité souplesse et bienveillance.

Ce contexte exceptionnel est évidemment inattendu, dans ce contexte-là, toutes nos décisions font débat.
Nous n’avons quasiment plus aucun cadre de référence. On doit faire avec des informations et les
directives que nous disposons au jour le jour. Nous prenons les meilleures décisions possibles au moment
où nous les prenons et avec l’information qui est disponible à ce moment-là.

Je souhaite terminer par le mot solidarité, envers les soignants mais aussi au sein de notre
établissement. On a bien vu que pour tout le monde, l’intérêt général l’emporte, on peut tous être fiers de
cela.

Mme TEXIER : Sur le volet RH, je souhaite saluer la mobilisation que je qualifierai d’impressionnante de
l’ensemble des collègues à tous les niveaux pour répondre aux diverses sollicitations nombreuses et
légitimes, mais également pour réfléchir à des formes nouvelles de collaboration et de gestion des
situations collectives et individuelles. Un temps de réflexion et d’analyse a été nécessaire, qui a pu parfois
paraître long par rapport aux questionnements, mais il était indispensable pour nous permettre d’aboutir à
un dispositif qui soit équitable et compréhensible pour l’ensemble de la communauté universitaire. Je vais
d’abord parler des mesures d’adaptation de nos règles de gestion RH à la situation exceptionnelle que nous
vivons. Comme cela a été rappelé par la directrice générale des services, la très grande majorité de nos
équipes a été invitée à rester à domicile. Plusieurs cas de figures peuvent se présenter, selon les situations
professionnelles, personnelles ou encore de santé de nos agents.

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La première catégorie de personnes travaille à distance, selon des rythmes différents. Il faut que ces
rythmes soient compatibles avec la vie personnelle et avec les situations personnelles. Pour ces agents la
situation sur le plan RH demeure inchangée.

La seconde catégorie concerne les personnes qui ne sont pas en mesure de travailler à distance et ce pour
des raisons qui peuvent être multiples. Ce peut être le cas si l’activité professionnelle n’est pas jugée
compatible avec la nécessité pour certains de garder leurs enfants. Ça peut aussi être le cas pour ceux et
celles dont l’activité par nature même n’est pas travaillable à distance. Dans cette hypothèse-là, les
personnes bénéficient de ce l’on appelle des autorisations exceptionnelles d’absence. Compte tenu de la
situation exceptionnelle que nous vivons depuis la décision prise de confinement, qui date du 14 mars
dernier, ces autorisations ne seront pas prises sur le quota des jours de garde d’enfants malades. C’est un
sujet qui a beaucoup tourné, la décision est très claire sur ce point-là, nous n’irons pas prendre sur le quota
des jours d’enfants malades. Ces autorisations spéciales d'absence (ASA) comme on les appelle selon leur
acronyme, n’ont aucune incidence sur la paye ni sur la carrière des agents. Elles sont applicables à la fois
aux personnels BIATSS mais également aux personnels enseignants. Les modalités concrètes de
déploiement de ces ASA seront spécifiées notamment dans un arrêté du président qui sera pris aujourd’hui
et diffusé à l’ensemble des personnels de l’établissement.

Enfin, troisième cas de figure, on peut avoir des collègues dont l’état de santé ne leur permet pas de
travailler. Ces derniers sont soumis au régime des arrêts de travail classiques, avec une différence majeure,
celle de la levée du jour de carence, qui a été actée dans la loi citée par le président, prise dans le cadre de
la crise sanitaire.

Concernant la situation des congés qui nous est régulièrement posée, nous attendons sur ce point les
décrets d’application qui devraient permettre de clarifier les règles applicables à la fonction publique. Pour
l’instant les ordonnances ne s’appliquent qu’au domaine privé. Dans l’attente de ces précisions, la décision
a été prise de figer le dispositif. Dès lors, les éventuelles demandes d’annulation qui nous parviennent ne
seront pas instruites tant que nous n’avons pas clarifié nos règles. Il me semble, par rapport à ces questions
de demande de prise de congés ou d’annulation de congés, qu’au-delà de la problématique du
confinement, il est également de notre responsabilité, en tant qu’employeur, de veiller à la déconnexion
des équipes dans ces périodes où la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle est chahutée.
Cette incitation à la déconnexion passe aussi par l’octroi de périodes de congé.

S’agissant de la paye des personnels, les services de la DRHDS et de l’agence comptable travaillent en
étroite relation avec les services de la DGFIP qui ont subi aux également de plein fouet la période et la
mesure de confinement. Des temps d’échange au plus haut niveau, notamment au niveau de la CPU relayés
par le président ont également lieu depuis bientôt deux semaines. La paye de mars ne posera aucune
difficulté, elle est en cours actuellement, dans la mesure où l’ensemble des saisies a été opéré avant le
confinement. Sur la paye d’avril, on peut dire qu’on a à ce jour des réponses rassurantes qui ont été
apportées par la DGFIP s’agissant des personnels titulaires. Je tiens aussi à souligner la mobilisation
exceptionnelle en cours au sein de l’établissement avec un appel à volontariat qui a été vraiment entendu,
sous l’égide de la directrice des études et de la vie universitaire pour garantir la paye des vacataires et des
tuteurs étudiants. Ce sont plus de 1200 écritures qui seront passées pour permettre à nos personnels
vacataires d’avoir leur paye dans des délais raisonnables.

S’agissant enfin des mesures d’accompagnement et des actions entreprises pour venir en soutien aux
équipes, j’insisterai sur deux points : celui qu’a évoqué Mme SCHLAEPPI qui est la mise place d’un groupe
de travail et des initiatives personnelles qui se sont regroupées qui ont réfléchi à livrer un document cadre
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qui pourrait servir à chaque encadrant pour lui permettre de disposer de propositions d’action et d’appui à
l’animation de ses équipes à distance. Des initiatives seront également proposées par la direction de la
communication autour de l’environnement au travail et viendront en complément de toutes les initiatives
locales et en proximité que l’on peut aujourd’hui constater.

Pour les personnels les plus fragiles, et ce sera mon dernier point, nous sommes en lien avec la MGEN et
ses dispositifs d’écoute, avec des psychologues du travail qui seront accessibles par voie dématérialisée,
sous forme de visios ou d’appels téléphoniques pour les personnels qui se sentent en fragilité et qui vivent
mal cette situation de confinement ou cet équilibre vie professionnelle / vie personnelle compliqué sur ces
temps de crise.

LE PRÉSIDENT : Je voudrais évoquer le travail avec le CHU et rendre hommage au directeur de cabinet M.
DESFOIS qui, dès les premiers jours s’est soucié de cette action civique auprès du CHU. Le CHU est localisé à
Nantes mais il y aussi une activité à Saint Nazaire. Dans le cadre d’une participation avec l’Agence Régionale
de Santé (ARS), nous avons mis en place le dispositif suivant : 10 000 masques dont 1500 de niveau 2 ont
été donnés au CHU. 50 000 paires de gants ont été donnés et 1500 litres de solution hydroalcoolique
également. Les parkings universitaires à proximité immédiate de l’Hôtel-Dieu ont été mis à disposition, ce
qui correspond à 250 places. C’est une demande très particulière qui permet aux agents de pas utiliser les
transports en communs et leur permettre 24h/24 d’être à proximité de leur lieu de travail. J’ajoute deux
travaux qui sont issus de la recherche appliquée et même issus de la recherche fondamentale : un travail en
impression 3D d’un appareil d’assistance respiratoire, qui est encore en test mais qui répondra
certainement à d’énormes besoins, que ce soit actuellement sur notre territoire ou dans d’autres territoires
à travers le monde éventuellement. Un autre procédé consiste à protéger par une vitre qui couvre tout le
visage celles et ceux qui sont le plus exposés, on peut penser aux caissières de supermarchés ou d’autres
professionnels qui sont en contact avec une multitude de personnes. C’est une belle fierté d’avoir des
collègues qui se sont engagés à tous les niveaux pour pouvoir aider le CHU. Je sais qu’à travers la France
beaucoup de démarches se font de cette manière, que ce soit des éléments d’accompagnement au
quotidien indispensables mais également des éléments prospectifs liés à la recherche. Merci à celles et
ceux qui ont participé.

Le dernier point d’information est le report des élections. La loi du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face
à l’épidémie du Covid-19, dans son article 15, est assez claire si vous permettez de la résumer : certains
établissements devaient renouveler leurs équipes présidentielles, c’est le cas d’à peu près 60% des
universités en France cette année 2020. Pour ceux qui n’avaient pas débuté du tout le processus électoral,
celui-ci sera reporté très probablement après les congés d’été puisqu’il faut une sincérité des listes
concernant les étudiants qui doivent être inscrits, et ceci suppose qu’il faut attendre leur inscription.
Deuxièmement, les universités dont le processus électoral avait été conduit et le conseil d’administration
totalement constitué, ont eu l’élection du président, ça a été le cas la semaine passée à Reims, cette
semaine à Cergy et peut être très bientôt à L’UBO à Brest. Dans le troisième cas qui est le nôtre, les
élections se sont déroulées, le conseil d’administration n’est pas constitué dans son intégralité et l’équipe
présidentielle n’a pas été élue. Dans ce cas, l’article 15 est clair : nous attendrons la fin de la phase de
confinement pour procéder en présentiel aux processus électoraux. Cela veut dire que le président, son
équipe et les élus que vous êtes sont prolongés jusqu’à cette date.

Voilà des points qui sont importants en formation, recherche, administration, vous avez vu la quantité de
travail colossale qui a été faite. Je remercie encore celles et ceux qui ont contribué et qui contribuent
encore. Je vous invite à écouter l’appel du directeur général de l’AP-HP Martin HIRSCH il y a quelques jours,

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et on comprend mieux ces enjeux. Je vous propose si vous êtes d’accord un temps d’échange : vous prenez
la parole sur le chat et je vous donne la parole les uns après les autres.

Mme MORERE : Je remercie le travail extraordinaire des équipes. On sait tout le temps passé sur la
réorganisation et la continuité des services assurée. On sait qu’il est essentiel de rassurer nos personnels et
nos étudiants, que cela peut être très chronophage et plus que jamais la communication est de mise. Les
priorités ont été rappelées et la santé de chacun prime. Certaines universités canadiennes ont fait le choix
de suspendre leurs activités pendant 15 jours, mais nous avons fait face, très vite, en essayant de nous
réorganiser au mieux, et il est colossal de proposer une réorganisation pour 40 000 personnes. On en est au
début d’une phase que l’on pourrait qualifier « de croisière », et la majorité sera bien sûr présente au côté
de l’équipe.

Mme OBLE : J’ai trois questions, dont certaines dont j’ai déjà la réponse. Une première concerne la
situation des vacataires, pour être sûre qu’il n’y a pas de ruptures de contrats, et si rupture que les
vacataires inscrits comme demandeurs d’emplois puissent avoir les attestations. J’ai une question sur les
partiels : si vous envisagez le distanciel ou plutôt un report des partiels en juin et en septembre, et sur quel
programme ou quel contenu allaient porter ces partiels, sachant qu’il y des cours qui n’ont pas eu lieu.

J’ai eu des questions de jeunes inscrits en STAPS qui posent la question sur la notation des épreuves de
sport. J’ai eu des questions de demandeurs d’emplois sur lesquelles la problématique n’a pas du tout été
abordée, le report des concours du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, et
éventuellement aussi le report du CAPES/CAPET. Je crois que les écrits sont en avril et j’ai des demandeurs
d’emplois qui posent ces questions.

Mme TEXIER : Non effectivement, il n’y a aucune rupture de contrats envisagés. Il y a certes des non-
renouvellement de contrat mais de manière classique, lorsque la situation aurait été identique crise
sanitaire ou pas. Il n’y aucune rupture de contrat fondée sur le motif de la crise sanitaire. S’agissant des
vacataires nous ne sommes pas sur ce dispositif de contrats, cela n’est pas adapté.

M. AVERTY : On est en pleine réflexion sur comment on va pouvoir mettre en place les sessions d’examens.
Je vous ai donné ma position sur les enseignements à distance compte tenu de la difficulté que peuvent
avoir certains étudiants à accéder aux enseignements, ce n’est pas raisonnable sauf dans des cas
particuliers de petits effectifs où peut vérifier en amont que tout se passe bien. La réglementation nous
impose de vérifier que les candidats peuvent répondre donc on ne part pas sur ce point-là. On doit prendre
en compte un certain nombre de points, comme le mois de juillet, certains étudiants sont en situation
d’activité salariale l’été, il y a de nombreux questionnements. Sur le contenu des examens, ce n’est pas au
vice-président de donner des directives fermes. Il ne faut pas que les examens portent essentiellement sur
ce qui s’est passé en distanciel mais plutôt en présentiel. Maintenant, c’est à chaque équipe pédagogique
de se positionner et de faire l’examen en toute conscience .

Sur les enseignements de sport qui n’auraient pas lieu, on va avoir la possibilité de modifier et de
neutraliser des épreuves, cela sera l’objet de la CFVU de jeudi prochain de travailler sur ces points pour
faire en sorte qu’aucun étudiant ne soit lésé.

Pour les concours, ils ont tous été décalés, y compris le concours de la PACES d’ores et déjà reporté. Les
candidats du CAPES et du CAPET seront prévenus individuellement.

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Mme JOLLIET : Je voudrais intervenir en trois points. En premier point, je remercie très sincèrement, en
tant que personnel de santé, l’université pour toutes les mesures d’entraide qui ont été mises en place, que
ce soit la délivrance de masques, de gel hydroalcoolique et pour les places de parking.

Je voulais, en deuxième point, parler de la grande mobilisation des étudiants et les féliciter. On peut être
très fier des étudiants de santé et cela vaut pour toutes les spécialités qui se sont engagées sur la base du
volontariat pour participer aux actions de soins, que ce soit dans des services qui accueillent des patients
Covid ou dans d’autres services. Je veux également prendre la parole pour aller contre certains bruits qui
courent sur certains réseaux sociaux, disant que cette mesure d’une réserve en santé construite par l’ARS
met en danger des étudiants. Non, nous ne faisons pas n’importe quoi, nous apprécions la compétence des
étudiants avant de les lâcher dans la nature sans formation, et en aucun cas on ne va obliger un étudiant en
médecine, quelle que soit son année, à aller de force dans une situation clinique.

Le troisième point de mon intervention tient aux concours. Comme souvent en santé, nous sommes un peu
à part et nous avons reçu hier des mesures nationales pour les deux grands concours que sont la PACES et
l’examen de fin de deuxième cycle que l’on appelle ECN. Nous avons des réactions et des prises de décision
à prendre. En ce qui concerne le concours de PACES, nous avons participé à plusieurs réunions en
visioconférences avec les responsables administratifs et de scolarité, nous avons fixé une date pour le
concours de PACES. Nous l’avons fait assez vite car pratiquement et techniquement cela implique pour
nous de réserver le grand hall de La Beaujoire. J’ai également proposé que soient mises en place des
mesures pour canaliser l’entrée des étudiants dans ce grand hall, pour que même si nous sommes sortis du
confinement fin juin, les étudiants ne soient pas trop proches les uns des autres. On nous demande de
mettre en place des choses mais on a encore beaucoup d’incertitudes sur la cinétique de l’épidémie et on
ne peut pas toujours décider de toutes les mesures adaptées. J’ai pris malgré tout la décision d’avancer
dans la réservation de la Beaujoire. En ce qui concerne les ECN, la date nationale est tombée hier : elle est
fixée aux 6, 7 et 8 juillet 2020. Cela entraine pas mal d’échanges et de grincements de dents quelle que soit
la date choisie.

Mme DAVID : Tout d’abord, l’échange de ce matin est le bienvenu, je pense qu’il faut que l’on maintienne
des temps d’échange de cette nature. Le CHSCT est prévu cet après-midi or il me semble qu’il faudra que
l’on rediscute en conseil d’administration après le CHSCT du PCA et éventuellement prendre des décisions.
Je voulais également dire qu’il est nécessaire que les consignes soient extrêmement claires vis-à-vis des
responsables de services de toute nature, puisque ce qui a été présenté ce matin par les différents
intervenants me paraissent tout à fait claires, mais on a vu ces quinze derniers jours des initiatives de
responsables de composantes ou de services tout à fait contradictoires avec ce qui a été dit ce matin. Je
pense qu’il faut que tout le monde connaisse les décisions et ne donne pas de décisions contraires, je pense
notamment à la question du quota de jours enfant malade. On sait qu’il y a des responsables de services
qui ont dit que si les enfants sont à la maison, il faut prendre sur les jours enfant malade. Je suis rassurée
sur ce point ce matin mais je pense qu’il faut que la consigne soit bien donnée à tout le monde.

Ce que je voulais dire et qui me parait extrêmement important c’est que l’on a des collègues qui sont déjà
affectés par la situation, évidemment le confinement qui nous touche tous et toutes mais aussi les enfants
à garder et qui rendent le travail difficile, mais on a aussi, et l’on va avoir de plus en plus des collègues et
des étudiants qui vont être malades ou avec des proches malades. Le climat est excessivement anxiogène
et il rend difficile voire il empêche absolument le travail, y compris pour les gens qui ne sont pas malades
eux-mêmes. Vous savez certainement que les malades sont déjà très nombreux et nombreuses en Pays-de-
la-Loire, les médecins de villes et les médecins traitants en voient chacun plusieurs par jour, mais ils ne sont

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pas testés et n’apparaissent pas dans les chiffres officiels. On va être obligés de la prendre en compte car
on a 45 000 collègues et étudiants dans la sphère de l’université, sans parler des gens qui travaillent autour.
Je pense qu’il est important de continuer à communiquer sur la médecine des personnels et des étudiants,
en précisant les contacts et les missions Je pense qu’il est important que l’on décide ensemble de ne pas
faire semblant. La continuité de service public c’est de préparer la reprise, assurer les missions comme la
paye ou la mise en sécurité mais surtout de ne pas faire comme si de chez nous on continuait à travailler
comme avant. Le principe de continuité de service public c’est un principe à valeur constitutionnelle mais la
continuité du service public ne signifie pas que l’on continue dans tous les cas à assurer exactement les
mêmes services. Une fermeture n’est pas forcément contradictoire avec le principe de continuité du service
public. Cela peut s’accompagner de fermetures temporaires et d’adaptations, d’allègements, etc.

Sur la question de la continuité pédagogique, et cela concerne les étudiants et les enseignants-chercheurs.
Ce n’est non-seulement pas un principe juridique mais ce n’est pas non plus un concept des recherches en
éducation. C’est quelque chose qui n’existait pas il y a 15 jours et qui a été bricolé sur un coin de table au
ministère de l’Éducation Nationale et dont tout le monde s’est emparé de façon précipitée parce qu’on a
tous été plongés dans une situation complètement inattendue. Je crois qu’il faut être extrêmement
prudent par rapport à cette idée-là. Je crois que l’urgence est de rassurer les collègues en disant « on sait
que vous travaillez, on part du principe que vous travaillez, on ne vous surveille pas, on vous fait confiance
et on vous fait confiance dans le fait que votre expertise va vous permettre de trouver les modalités
adaptées à votre situation, à vos groupes, à votre discipline, etc. ». Du côté des étudiants, il faut leur dire
« faites de votre mieux, on va vous accompagner mais on n’attend pas la même chose que si la fac était
ouverte ». C’est cela que j’appelle « ne pas faire semblant ». C’est de leur dire clairement qu’on est dans
une parenthèse de la vie universitaire et cette parenthèse ne doit pénaliser personne.

Sur l’adaptation des modalités d’examen, j’ai entendu les précisions de M. AVERTY sur le fait qu’il y a des
problèmes sur le temps d’été, sur septembre etc. Il me semble que cela serait mieux si la réflexion était
conduite au niveau national pour le coup, en se disant que rien n’est tabou, que tout doit être ouvert.
D’une certaine manière la situation nous oblige à avoir l’esprit ouvert et à ne pas écarter d’emblée des
solutions qui d’habitude ne nous semble pas possible, notamment le report en septembre, mais ce n’est
pas la seule possibilité. Moi il me semble que l’on doit décider très clairement qu’aucun savoir qui a été
enseigné en période de fermeture de l’université ne doit pouvoir être testé, parce que la continuité de
service public ne doit pas prévaloir sur un autre principe constitutionnel qui est l’égalité d’accès des
citoyens et des citoyennes au service public. Or non seulement l’accès aux outils numériques est très
fortement inégalitaire et ce n’est pas seulement une question d’équipement mais c’est aussi une question
d’inégalité d’apprentissage. Le cours en distanciel est très fortement générateur d’inégalités
d’apprentissage. Neutraliser au moins en partie ces inégalités d’apprentissage cela signifie de réfléchir très
en amont au public, aux prérequis, à l’organisation, à l’articulation présentiel/distanciel, etc. Quand je dis
très en amont je parle de formations qui se montent en général en plusieurs mois ou plusieurs années.

Pour terminer, je voudrais dire qu’il me semble que l’égalité doit primer sur la continuité et
particulièrement en ce moment.

LE PRÉSIDENT : À l’évidence nous devons tous être très humbles par rapport à la tâche. Le volet formation
en est un bon exemple et M. AVERTY est bien placé pour avoir un regard national, puisqu’il fait partie du
réseau des VPVU et les questions sont identiques. Il y a beaucoup de partages et je peux en témoigner au
niveau de CPU. Nous ne sommes pas sur de bonnes pratiques encore, on est sur des réflexions pour savoir
comment on va pouvoir s’adapter. La référence à la constitution se pose notamment sur le fait que quand,

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en cours d’année, on va être amenés à modifier des modalités d’examens, ce qui n’est pas permis
habituellement, ce qui devrait l’être par ordonnance, mais il faudrait le faire avec tact, intelligence et
mesure. Comme cela a été dit tout à l’heure, on ne pourra pas tout faire, nous ne sommes pas dans une
bascule à distance de ce que nous faisons habituellement. On fera ce que l’on peut faire, avec les moyens
qui sont les nôtres mais toujours avec ce souci de continuité du service public.

Mme SCHLAEPPI : En réaction à ce que Mme DAVID évoquait, les décisions que l’on prend peuvent être
amenées à évoluer. Vous évoquiez des consignes qui ont été données par rapport aux congés enfant
malade. La position, y compris à un niveau national, a été dans un premier temps d’encourager cette
pratique, puisqu’au départ le confinement n’était pas forcément envisagé pour une aussi longue durée.
Nous avons effectué là-dessus une clarification qui vous a été donnée ce matin et qui est également
diffusée par l’ensemble de la chaine hiérarchique, même si bien sûr en cette période la communication est
parfois moins rapide qu’habituellement. On reçoit des avalanches de mail et je me mets à la place de nos
collègues, ce n’est pas toujours facile à suivre. On a décidé au niveau de l’administration de rétablir les
séquences collectives de travail et je réunis toutes les semaines le comité de coordination des services
centraux. J’ai des contacts hebdomadaires avec les secrétaires généraux de pôles, et on essaye de décliner
à l’échelle de l’unité de travail. Je suis d’accord avec vous, la fluidité de l’information n’est pas toujours
simple à organiser mais on veillera à ce que toutes les consignes soient bien diffusées et si des
dysfonctionnements apparaissent, il faut bien sûr nous les remonter.

M. BROCHARD : Je voulais revenir sur un point qui a été évoqué par Mme TEXIER. Nous avons eu beaucoup
de retours sur la prise de jours de congés d’enfant malade et également sur les demandes d’annulation de
congés. Beaucoup d’agents ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas annuler leurs congés. Nous
avons eu également un autre retour de collègues qui font partie de ces gens qui travaillent
« normalement » sur leur lieu de travail, pour savoir s’ils pourraient bénéficier de la fameuse prime de
1000 €.

LE PRÉSIDENT : Comme cela a été dit tout à l’heure, sous sommes dans l’attente du résultat d’une
discussion interministérielle sur les congés pendant cette période. Il y a plusieurs demandes : les demandes
d’annulation de congés, même si à titre personnel je m’interroge, même s’il faut des temps de relaxation
pendant cette période, sur la possibilité pour l’établissement de pouvoir assurer ses missions de service
public si tout le monde fait la même chose. Je pense qu’il y a un élément de solidarité à mettre en avant. A
contrario il y a des personnes au sein de l’établissement qui ont demandé à avoir des congés pendant cette
période de confinement. Il y a des postures différentes, peut-être pas dans les mêmes proportions je vous
l’accorde, vis-à-vis de la démarche civique qui nous est demandée.

Mme TEXIER : Concernant les jours enfants malades, Mme SCHLAEPPI l’a précisé. C’est vrai qu’au début de
la crise sanitaire on avait plutôt pris la décision d’aller sur le quota des jours d’enfant malade et on est
revenu sur cette décision en début de semaine. Ces mesures entreront en vigueur rétroactivement à
compter de la période dite de confinement, soit le 14 mars. Concernant les demandes d’annulation de
congés, pour l’instant le dispositif est figé. Nous ne refusons rien et nous n’accordons rien, nous figeons le
dispositif dans l’attente d’une clarification et de règles qui seront ensuite partagées à l’échelle de
l’établissement.

Mr. BROCHARD : Comment cela se passe-t-il pour les personnels qui sont actuellement censés être en
congés et qui ont travaillé, notamment la semaine dernière alors qu’ils devraient être en congés pour
plusieurs semaines ?

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Mme TEXIER : Je ne l’ai pas précisé mais pour toutes les personnes qui sont actives dans la mise en œuvre
et la déclinaison des PCA, qui avaient prévu des congés et n’ont pas pu les prendre, bien évidemment ces
personnels seront placés en activité et verront leurs jours de congés reportés. Il est important de le
rappeler.

Mme KERBART : En cette période de crise, du côté étudiant, nous voulions apporter notre témoignage car
comme tout le monde nous vivons cette situation. Nous sommes bien conscients que tout le monde donne
le meilleur de lui-même. Nous essayons aussi de nous adapter au mieux. Évidemment, il y a de petites
marges d’amélioration. Par exemple, il y a des étudiants qui regrettent que par excuse d’être à la maison et
avec potentiellement leurs cours sous la main, des enseignants ont des exigences démesurées sur les
contrôles continus. D’autres se plaignent de la rareté de communication de leurs équipes pédagogiques sur
l’actualité. On sait que cela va tendre à s’améliorer, mais il y a des dysfonctionnements à l’heure actuelle
malheureusement. Il y a aussi des étudiants qui nous ont remonté que des enseignants décideraient de
leurs modalités de contrôle continu sans passer par la CFVU. C’est un ensemble de choses qui sera à bien
surveiller et à améliorer. Au sein du conseil d’administration nous ne sommes que des étudiants en santé,
sage-femme, médecine, dentaire et pharmacie donc on est en plein questionnement sur notre avenir
d’étudiants, réalisation d’année, de stage. Je sais que personne n’a dès à présent la réponse mais c’est vrai
que cela nous questionne. On se questionne aussi sur notre implication personnelle, vis-à-vis de nous et de
nos familles.

Du côté des élus nous avons un petit point de vigilance sur la tenue des conseils d’administration à distance
tels que celui-ci sur la question de la durée des conseils d’administration. C’est quelque chose qu’on
découvre, des conseils d’administration sur des durées très longues cela nous questionnait donc on avait
une question à ce sujet, sur les aménagements possibles. Est-ce qu’il serait possible de débattre en amont,
via messagerie et est-ce qu’il est possible que cela soit intégré au compte-rendu des échanges ?

LE PRÉSIDENT : Merci pour votre intervention. Vos propos sont enregistrés comme pour les autres conseils
d’administration. Techniquement les choses sont affutées. On vous expliquera tout à l’heure que le vote est
organisé d’une manière peut-être pas tout à fait attractive mais c’est notre propriété. Je pense que la
réponse à votre question peut-être oui, on peut tout imaginer dès lors que l’on trouve la possibilité
d’échanger au sein du conseil d’administration. Nous allons réfléchir à votre proposition.

Je vous propose de passer au point unique de l’ordre du jour, les modalités de délibération justement.

Point 1 - Approbation des modalités de délibération à distance des instances de l’université de Nantes :

Mme BERNAULT : Effectivement, dans le contexte de confinement, il n’était plus possible de tenir nos
réunions comme nous en avions l’habitude en présentiel, et d’ailleurs dès la semaine dernière plusieurs
réunions qui étaient prévues pour diverses instances, notamment CFVU, conseil académique restreint et les
élus au nouveau conseil d’administration ont été annulées. Pour autant, et nous en avons longuement
discuté précédemment, il faut garantir le bon fonctionnement de l’établissement et il faut aussi garantir la
mise en œuvre de la continuité de l’activité. Pour cela, il peut être nécessaire de réunir certaines instances
avant la fin du confinement. C’est le cas aujourd’hui, on a évoqué le CHSCT qui doit se tenir cet après-midi,
une CFVU a été évoquée par M. AVERTY pour la semaine prochaine. On aura sans doute aussi à réunir un
conseil académique restreint sur des sujets RH avant la fin du confinement. Cela suppose effectivement
comme le président le disait en début de réunion que le conseil d’administration adopte les modalités de
délibération à distance pour l’ensemble des instances de l’établissement. La procédure qui vous est
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proposée est décrite dans le projet de délibération que vous avez pu consulter sur l’espace Prodoc. Je vais
peut-être vous rappeler très rapidement les huit étapes qui constituent cette procédure. C’est un petit peu
formaliste mais c’est évidemment particulièrement important dans cette période. Tout débute assez
classiquement par l’envoi de la convocation par Prodoc, par le service qui est en charge de l’instance,
comme d’habitude, selon les procédures que l’on connait. La seule différence ici, est que la convocation
comporte deux mentions particulières. Une mention concernant le temps de contribution et de débat, qui
peut donc se faire en visioconférence et parallèlement via une messagerie instantanée sur Prodoc. Sur
cette convocation apparait également le temps de vote qui se déroulera sur Prodoc. Ensuite intervient le
moment de la contribution, le moment de l’échange. Vous l’avez vu ce matin, un mail est envoyé par le
service en charge de l’instance à tous les membres pour ouvrir le temps de contribution et pour rappeler
certains éléments liés au bon fonctionnement de ce type de réunion à distance. Le temps de contribution
se déroule en visioconférence avec en parallèle des échanges par écrit. L’ensemble évidemment est
enregistré pour l’établissement du procès-verbal. A la fin des discussions un message est encore envoyé par
Prodoc par le service en charge de l’instance pour clore officiellement le temps de contribution, le temps de
discussion. Ensuite, au moment qui aura été indiqué dans la convocation, un message ouvrira le temps de
vote. Ce vote se déroule sur Prodoc, sur une durée au moins d’une heure. Vous aurez un lien et vous
pourrez vous connecter au moment du vote pour formaliser votre position sur le point soumis à l’ordre du
jour. Si vous disposez de procuration, elles seront rappelées également par le service et il vous faudra voter
à deux reprises sur l’espace Prodoc. À la fin de la période prévue, un nouveau mail sera envoyé par le
service pour clore la procédure de vote et ensuite pour annoncer les résultats du vote.

C’est une procédure qui a été conçue pour permettre l’expression des membres des instances tout en
fiabilisant le processus de vote.

Je voudrais très sincèrement remercier les services qui ont travaillé pour permettre la mise en place de
cette procédure. Évidemment en premier lieu Sarah LE SAËC et la cellule d’appui aux affaires
institutionnelles (C2AI) mais aussi Baptiste BRIOLET et la direction des affaires juridiques et puis Nicolas
WENDLING et la DSIN. Sans tous ces collègues et sans ces services nous n’aurions pas pu faire cette réunion
aujourd’hui et je voudrais vraiment saluer leur dévouement, leur réactivité, leur efficacité.

Mme DAVID : Ma question porte sur les modalités de vote anonyme ou non-anonyme. Habituellement on
a des votes qui ne sont pas anonymes et les votes anonymes sont très rares. Je pense que d’abord il faut
que l’on essaie de se limiter au maximum non pas à des échanges mais à des votes sur des sujets
absolument essentiels pour la continuité de l’activité et ces votes doivent pouvoir être non-anonyme et il
me semble que les modalités qui sont proposées pour l’instant ne le permettent pas, mais je n’ai peut-être
pas très bien compris. Lorsque l’on vote dans un conseil d’administration on lève la main, on se voit tous,
vous nous comptez mais l’on peut se compter aussi et donc on peut savoir qui a voté quoi. Je voudrais
savoir si on a des garanties sur le fait qu’on va pouvoir voir de façon simultanée qui a voté quoi, de façon à
pouvoir vérifier sans passer par un autre mécanisme, une autre personne ou une autre instance pour
compter les votes. C’est-à-dire que si je vote pour, contre ou abstention, il faut que je puisse savoir
combien de personnes votent pour, contre ou abstention, pour pouvoir vérifier que monsieur untel a voté
pour et pas seulement avoir le résultat de ce vote. Sinon on est dans un vote anonyme et dans un vote
anonyme il nous faudrait une autre procédure de vote par correspondance, éventuellement avec un
huissier etc.

LE PRÉSIDENT : Les procédures qui ont été mises en place notamment à Cergy ou à Reims revendiquaient
clairement le vote anonyme. Chacun vote, on ne sait pas ce que l’autre vote, et l’huissier collecte

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l’ensemble des votes. C’est une procédure assez lourde mais qui est choisie en l’occurrence pour le vote du
président ou de la présidente. Là on n’est pas dans un vote anonyme comme vous le soulignez, on n’est pas
sur un vote extemporané où l’on peut voir en même temps qui vote pour, contre ou abstention, mais je
vais donner la parole à Sarah LE SAËC sur le sujet.

Mme LE SAËC : S’agissant de la communication du résultat de vote, nous avons en effet la possibilité, une
fois que le vote est terminé de communiquer à l’ensemble des membres « qui a voté quoi » par le biais
d’une liste qui détaille ces informations. Mais il est vrai que ce n’est pas comme à main levée, cela
interviendra seulement à l’issue du vote et non au cours du déroulement du vote.

Mme BERNAULT : S’agissant des points qui ont été mis à l’ordre du jour, je veux également vous confirmer,
et c’était bien le sens de mon intervention tout à l’heure qu’il ne s’agira de soumettre aux instances dans
cette période particulière que les éléments qui sont indispensables au fonctionnement de l’établissement,
la mise en œuvre du PCA et pas d’autres éléments. Il s’agit bien là de se réduire au strict nécessaire compte
tenu du contexte et des modalités de réunion qui sont un petit peu particulières.

S’il n’y a plus de demandes de prises de paroles, nous allons clore cette séquence de contribution et de
débats. Vous allez recevoir par la C2AI un message pour ouvrir la séquence de vote à partir de 11h. Vous
avez une heure pour voter sur Prodoc. Mme LE SAËC vient d’indiquer sur le chat la liste des procurations
qui ont été attribuées pour cette séquence.

LE PRÉSIDENT : Il est 10h59, merci pour ces échanges et de cette expérience partagée, qui bon an mal an a
fonctionné. Je vous incite à voter et penser à voter deux fois pour celles et ceux qui ont une procuration. Je
vous souhaite une bonne journée, prenez soin de vous et de vos proches et faisons vivre le service public.

Le conseil d’administration approuve avec 29 voix pour et 5 abstentions, les modalités de délibération à
distance des instances de l’Université de Nantes.

Pour le président et par délégation, la première vice-présidente

Carine Bernault

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