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De nationalité française , Guy de Maupassant est un écrivain du XIXè Siècle qui a participé

aux mouvements du réalisme et du naturalisme , l’un peignait d’une manière objective tous
les aspects de la société contemporaine et l’autre montrait la réalité sans chercher à
l'embellir. Dans son œuvre intitulée Hauto père et fils. Texte publié dans L’Écho de Paris du 5
janvier 1889. L’auteur nous présente un riche paysan Normand du nom de Hautot père
victime d’un accident de chasse, qui avant de mourir informe à son fils l’existence de sa
seconde vie et demande à ce dernier de prendre soin de sa maîtresse et de l’enfant qu’il a
eu d’elle.

Le problème qui se dégage dans cette nouvelle est celui du secret. Pour une meilleure
lisibilité du texte nous ferons une lecture psychanalytique de ce texte à travers l’étude
comportementale des personnages.
Le Moi , le Ça et le Surmoi. Le Moi ,c’est le pôle où siège la conscience. Il est matérialisé par
Hautot Fils. Le Ça , c’est le siège de l’inconscience. Il est évoqué par le désir. Le Surmoi , c’est
le subconscient , représenté par tous qu’il avait appris du catéchisme et de sa vie de paysan.
Le Moi est maître du Surmoi dans la mesure où Hautot César va tenir la promesse faite à son
père. Le Surmoi est assujetti au Ça dans la proposition où il ira à l’encontre de tous qu’il avait
reçu comme principe : « Jai promis au père ,faut pas y manquer » p.6

Le Complexe d’Œdipe est matérialisé par le personnage de Hautot César , certes on ne


retrouve pas les marques de se désir de la mort de ce rival qu’est le personnage du même
sexe mais on observe une sorte de continuité du fils qui prend la place de son père. Un
amour qui naît entre les deux protagonistes , même si cette femme est la mère du frère
d’Hautot Fils et donc en quelque sorte sa belle-mère « Il lui avait plu » p.9 , cette phrase
marque une sorte d’éveil du sentiment d’amour et de désir du personnage.

L’Affect prend forme à travers le personnage du fils qui éprouve un certain émerveillement
au regard de son père « plein d’admiration » ; « de respect » ; « de déférence » ces mots
montrent l’adoration que Hautot fils témoignait à son père .

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