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M.Benyamina.
I. - LES POUDRES DE POISSON.
Sous le nom de déchets de poisson, nous désignons surtout les parties non
comestibles de ces animaux, écartées soit à bord, sur les lieux de pêche, soit à
terre, dans les ateliers de mareyage, dans les sécheries, saurisseries, fabriques de
conserves, en général tous lieux de traitement ou de manutention du poisson.
Il faut toutefois y adjoindre, pour une petite part, les poissons entiers qui, par
suite de décomposition prématurée, de meurtrissures, etc., ne peuvent être ni
vendus tels quels ni mis en conserve, les poissons non comestibles (ou qui ne
trouvent pas d'écoulement comme tels sur le marché), voire même, dans les cas de
surabondance, des poissons comestibles et en bon état, mais que l'on n'a pas la
possibilité de vendre, d'entreposer au frigorifique ou de soumettre à un traitement
conservateur.
En d'autres pays, on dispose de quantités énormes de poissons uniquement
consacrés à la fabrication de sous-produits.
C'est le cas des Etats-Unis, où sur la côte atlantique on pêche dans ce but le
menhaden (proche du hareng), dont le traitement occupe des usines considérables.
La sardine du Japon doit être pareillement considérée comme un poisson
industriel.
On peut obtenir avec le poisson trois grandes catégories de sous-produits:
Poudre(engrais ou farine), huile, colle. Mais tous les poissons, a fortiori tous les
déchets proprement dits, ne se prêtent pas également bien à cette triple fabrication.
Voici comment Lengerich classe les matières premières qui nous intéressent:
On sait que la composition de la chair de poisson est très variable d'une espèce à une
autre et que les variations sont essentiellement dépendantes de la proportion de
matière grasse (huile).
C'est-à-dire que la chair privée d'huile a une composition non pas constante, certes,
mais variable dans des limites beaucoup plus étroites que la chair brute.
Des données analytiques moyennes montrent que la teneur en eau de cette chair
supposée complètement déshuilée oscille peu autour de 80 % pour des espèces
comme le bar, le colin, le congre, le grondin, le maquereau, la morue, le saumon, etc.,
auxquels leurs teneurs en matière grasse assignent des compositions
brutes (et des valeurs alimentaires) très diverses .
CO PRODUITS de la pêche:
Alimentation humaine directe ou après transformation Produits finis
commercialisés avec exigences sanitaires habituelles. (Bonnes pratiques
d’hygiène , traçabilité amont / aval, Étiquetage et auto contrôle…..)
Alimentation humaine :
Extraits aromatiques, pulpes alimentaires
Ingrédients cosmétiques, diététiques et nutraceutiques
Chitine/chitosane Collagène, kératine Compléments en minéraux, gélatine Huiles
raffinées - vitamines A et D - riches en alkyglycérol - riches en AGPI oméga
Lécithine
Les techniques de transformation
Le compostage Technique de traitement des co-produits organiques en
mode aérobie (en présence d’oxygène), elle permet d’obtenir un produit
semblable à du terreau riche en nutriment et à fort intérêt agronomique
pour le sol.
La farine et les huiles de poisson
Les hydrolysats
Applications nutritionnelles
• Nutrition humaine dépend:
de l’amertume, composition en acides aminés , de l’index de digestibilité , des minéraux.
• Alimentation animale avec une forte digestibilité (supérieure à la farine, due à la petite
taille des peptides / protéines).
• Recherche de substituts aux antibiotiques.
Applications biotechnologiques
• Substrats pour la fermentation ou la culture (teneur en azote,…).
Applications agricoles
• fertilisant riche en azote et/ou en minéraux.
A l’heure actuelle, la majorité des co-produits sont transformés en
aliment pour animaux, hydrolysats et fertilisants à faible valeur
ajoutée.
Nouveaux enjeux :