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1. Récepteur et ligands :
1.1.Généralité :
La communication cellulaire peut être définie de la manière suivante : ce sont des
signaux moléculaires (ou messagers) émis par une cellule (dite émettrice) et reconnus par une
autre cellule (dite réceptrice, sachant que la cellule émettrice peut être également la cellule
réceptrice)
1.2.Mode de signalisation :
a. Signalisation endocrine : Elle concerne les hormones (polypeptidique ou stéroïde),
celles-ci sont libérées dans la circulation sanguine générale. Elles agissent à distance sur
une cellule qui possède un récepteur spécifique. Le délai pour que le signal atteigne sa
cible est longue (de quelques secondes à plusieurs minutes).
b. Signalisation paracrine : Le signal est libéré dans la matrice extracellulaire et agit sur
les cellules voisines. Elle concerne les médiateurs locaux tels que les facteurs de
croissance et les médiateurs de l’inflammation.
c. Signalisation autocrine : La cellule répond au signal qu’elle a elle-même sécrété. Tels
que les facteurs de croissance et les cytokines.
d. Signalisation synaptique : Le signal est libéré par la cellule présynaptique et agit
seulement sur la cellule post-synaptique d’une jonction spécialisée voisine (synapse
chimique). Il n’y a pas de dispersion du signal et l’action est très rapide (de l’ordre de
la milliseconde = 0,001 secondes). Elle concerne les neurotransmetteurs.
1.3.Définitions de ligands et récepteurs
1.3.1. Ligand : En biologie, un ligand (du latin ligandum, liant) est une molécule qui se lie de
manière réversible à une macromolécule ciblée, protéine ou acide nucléique, jouant en
général un rôle fonctionnel : catalyse, modulation d'une activité enzymatique,
transmission d'un signal
a. Type de ligands :
Les molécules informatives hydrosolubles : Elles induisent des réponses rapides et
de courte durée, elles ne peuvent pas traverser la bicouche lipidique de la membrane
plasmique, et elles agissent grâce à des récepteurs spécifiques situés sur la
membrane plasmique de la cellule cible.
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A. Récepteurs nucléaires
Ces récepteurs constituent une superfamille de protéines qui présentent de fortes
similitudes de séquences. Ils comportent 5 domaines :
Le domaine A/B (extrémité N-terminal) : domaine variable qui agit comme un facteur
de régulation de la transcription
Le domaine C : domaine de fixation à l’ADN qui présente une architecture à deux doigts
de zinc. Un doigt de Zn = 4 Cys liés à un atome de zinc. Il est responsable de la liaison du
récepteur à la région ERH (Élément de Réponse à l’Hormone) des gènes cibles.
Le domaine D: domaine charnière.
B. Récepteurs membranaires
Récepteurs canaux ioniques
C’est une superfamille de récepteurs multimériques dont chaque monomère possède 4
domaines transmembranaires. Leur ouverture est déclenchée par la fixation de leur ligand
spécifique.
Récepteurs membranaires couplés aux protéines G (RCPG)
Ils appartiennent à une superfamille de protéines qui possèdent 7 domaines
transmembranaires (7TM). Leur extrémité N-terminale est extracellulaire et ils fonctionnent
souvent sous forme d’homo- ou d’hétérodimère
Récepteurs enzymes
Ils possèdent :
un seul domaine transmembranaire ;
un domaine extracellulaire N-terminal glycosylé qui fixe le ligand ;
une extrémité cytoplasmique C-terminale qui porte l’activité enzymatique intrinsèque
ou est directement associée à une enzyme. Les plus répandus sont les récepteurs à
activité tyrosine-kinase.
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2.2.1. Définition : Les eicosanoïdes sont des dérivés oxygénés des acides gras polyinsaturés
présents dans presque toutes les cellules du corps à l’exception des érythrocytes. Ils jouent un
rôle de seconds messagers à quelques hormones hydrophiles la TSH et l’ACTH.
2.2.2. Mode d’action des eicosanoïdes:
Une fois sécrétés par les cellules, les eicosanoïdes se lient à des récepteurs RCPG qui
activent an général l’adénylate cyclase qui aboutit à la synthèse d’AMPc comme second
messager. Il existe 8 types de récepteurs de surface aux Eicosanoides:
o RDP: aux prostaglandines D;
o REP1: aux prostaglandines E1;
o REP2: aux prostaglandines E2;
o REP3: aux prostaglandines E3;
o REP4: aux prostaglandines E4;
o RFP: aux prostaglandines F;
o RIP: Prostacyclines;
o RTP: Thromboxanes.
2.3. Cascade NO/GMP cyclique et guanylate cyclase
La Guanosine monophosphate cyclique (GMPc) a été identifiée dans différentes
cellules avec une concentration fluctuante en réponse à différents signaux. Le GMPc est apparu
comme un excellent second messager
Le système guanylate cyclase permet, comme les systèmes adénylate cyclase et
phospholipase C, une amplification d'un message hormonal aboutissant à une réponse
cellulaire.
La Guanylate cyclase dégrade la GTP en GMP cyclique ou GMPc (second messager).
Il existe deux formes de Guanylate cyclase:
Une forme membranaire;
Une forme cytosolique
La Guanylate Cyclase soluble est constituée d’un hétérodimère α β sensible au NO (monoxyde
d’azote: le NO est produit par le catabolisme de l’arginine). La fixation de NO sur α et β va
permettre l’activation de la Guanylate Cyclase.
L’inactivation s’effectue par hydrolyse du GMPc en 5’GMP grâce à une phosphodiestérase
(PDE) (isoformes de celle impliquée dans le système Adénylate Cyclase/AMPc/PKA).
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