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On parle de transmission synaptique lente car c’est une modulation lente et durable de
l’activité des neurones. Il y a transmission via des récepteurs métabotropiques. Ces
récepteurs sont des protéines transmembranaires, constituées de sept hélices alpha
transmembranaires. Ce ne sont ni des canaux ni des transporteurs, ils ne permettent pas le
passage de molécules ou d’ions. Une fois activés par une molécule externe (couplage), ils
activent au niveau intracellulaire le complexe protéine G qui est accroché à la membrane
du côté intracellulaire et qui va, suite à la liaison du ligand, être actif. Ce sont donc des
récepteurs ligands dépendants.
1. Le mécanisme de la protéine G :
Le complexe de la protéine G est constitué de trois sous-unités :
- Alpha (GDP/GTP)
- Beta
- Gamma
Neuromédiate Canal
ur ionique
Recepteur
Au repos, tant qu’il n’y a pas de ligand, le complexe est sous forme de trimère composé de
trois sous-unités alpha, beta et gamma. La sous-unité alpha lie le GDP.
La sous-unité alpha active (protéine Go) ou inhibe (protéine Gi) une protéine effectrice E
(canal, enzyme, …) qui est aussi membranaire.
3. Inhibition pré-synaptique :
L’inhibition présynaptique inhibe la libération des neuromédiateurs par l’extrémité axonale.
La synapse modulatrice se fait sur l’extrémité axonale.
Le glutamate agit sur son récepteur, ce qui active une protéine G activatrice qui active une
enzyme : la phospholipase C (PLC). La PLC est dans la membrane et agit au niveau des
lipides de la membrane. Elle coupe le PIP2 (phosphatidylinositol-biphosphate) en deux
parties, qui agissent toutes deux comme second messager :
N.B. : il y a amplification : une seule molécule de glutamate peut avec un seul récepteur
activer plusieurs protéines G qui peuvent activer plusieurs PLC.
Les cellules gliales
Les cellules gliales sont aussi voire plus nombreuses que les neurones. On les classe en deux
catégories : la microglie et la macroglie qui comporte les oligodendrocytes et les astrocytes.
Une fois installées, elles restent et se renouvellent à l’intérieur du cerveau qui est isolé du corps
par la barrière hémato-encéphalique. La microglie joue le rôle de système immunitaire pour
le cerveau.
2. Les oligodendrocytes :
Les cellules de Schwann forment la gaine de myéline autour des prolongements du système
nerveux périphérique. Mais au niveau du système nerveux central, ce sont les
oligodendrocytes sui forment la gaine de myéline. Chaque oligodendrocyte entoure
plusieurs axones.
3. Les astrocytes :
Les astrocytes sont partout et remplissent tous les vides entre les neurones avec leur corps ou
leurs longs prolongements.
Les astrocytes présents dans le système nerveux ont deux formes : fibreux (le long des axones
dans la substance blanche) ou protoplasmiques (dans la substance grise).
Au cours du développement du système nerveux, les cellules progénitrices vont former les
cellules gliales, appelées glie radiale, qui vont servir de guide lors de la migration des
neurones
Après la naissance, les astrocytes de multiplient : ils sont responsables, avec la myélinisation,
de l’augmentation de la taille du cerveau après la naissance.
Les astrocytes sont caractérisés par la présence d’une protéine du cytosquelette, le GFAP.
Longtemps, on a pensé que le rôle des astrocytes était de donner une structure au cerveau
et un soutien aux neurones mais leur rôle est beaucoup plus diversifié.
Le volume extracellulaire est très petit. Les ions sont donc régulés deux façons :
Une fois dans l’astrocyte, le glutamate doit être transféré aux neurones, or il n’y a pas de
jonction GAP entre les astrocytes et les neurones.
Le glutamate est transformé en glutamine (besoin d’un ATP), qui est transportée vers le milieu
extracellulaire puis récupérée par les neurones. La glutamine n’est pas toxique et n’a pas
d’effet car elle n’a pas de récepteur. Les neurones transforment la glutamine en glutamate
et font entrer ce glutamate dans les vésicules pré-synaptiques.