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Le cerveau a besoin d'une énergie considérable pour préserver son homéostasie cellulaire
et assurer les fonctions neurologiques. Cette énergie est principalement fournie par l'oxydation
du glucose, mais d'autres substrats énergétiques sont utilisés lors de situations critiques. La
capacité d'épargne énergétique du cerveau est illustrée à la fois par le couplage entre le débit
sanguin et le métabolisme, et par le concept du métabolisme de base et du métabolisme
d'activation. L'évaluation du métabolisme cérébral consiste en l'évaluation des substrats
énergétiques disponibles et de leur utilisation. Elle peut être réalisée en conditions
physiologiques ou pathologiques, d'une manière globale ou régionale, au repos ou lors de
stimulations.
Les réserves intracellulaires sous forme de glycogène sont faibles et ne permettent pas le
maintien prolongé de l’activité cérébrale, ce qui impose un apport de substrats énergétiques via
la circulation systémique. La barrière hémato-encéphalique (BHE), formée par les cellules
endothéliales des capillaires cérébraux, constitue le site principal d’échange entre le sang et le
système nerveux cérébral (SNC).
a) Le glucose
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anoxie, épilepsie, glycolyse tumorale...), le système de transport peut devenir limitant. Une
redistribution des GLUT1 du cytosol vers la membrane ainsi qu’une augmentation de la
traduction des ARNm des GLUT interviendraient dans la régulation à court terme du transport
du glucose à travers la BHE. Lors d’une stimulation, il existerait une activation du système de
transport immédiate ou légèrement décalée par rapport au stimulus, selon la structure cérébrale
concernée. Les capillaires cérébraux possèdent des récepteurs à l’insuline particuliers,
comportant une sous-unité a plus petite. L’insuline n’a cependant pas d’effet sur le transport du
glucose à travers la BHE. Le métabolisme des cellules gliales peut être modifié par l’insuline
in vitro, mais son rôle in vivo reste méconnu.
b) Le glycogène
c) Le lactate
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1.1.1.27) dans les différentes cellules du cerveau. Les astrocytes sont enrichis en LDH5 tandis
que les neurones contiennent majoritairement la LDH1, ce qui suggère que le lactate
astrocytaire serait converti en pyruvate dans le neurone, puis oxydé dans la mitochondrie
neuronale. Cette hypothèse reste cependant controversée. Les acides monocarboxyliques En
cas de carence en glucose, les corps cétoniques d’origine hépatique (b-hydroxybutyrate,
acétoacétate) franchissent la BHE par les MCT et peuvent être métabolisés en acétyl-CoA dans
la mitochondrie pour rejoindre le cycle de Krebs. Ils permettent ainsi le maintien de la fonction
neuronale en fournissant de l’adénosine triphosphate (ATP) et protègent le cerveau de la
protéolyse.
1. L'apport Sanguine
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Figure 1 : Schéma Illustratif De L’apport Sanguine Au Cerveau
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3. Cycle Energétique
Le troisième mécanisme est lié à la production d'énergie par les cellules cérébrales.
Contrairement à d'autres tissus, le cerveau ne stocke pas d'ATP, la molécule qui fournit l'énergie
aux cellules. Par conséquent, le cerveau doit constamment synthétiser de l'ATP à partir des
substrats énergétiques disponibles (comme le glucose et les acides gras) par le biais de la
respiration cellulaire.
4. Autres Facteurs
Enfin, le métabolisme cérébral est également influencé par des facteurs externes comme
le stress, l'exercice physique et les maladies. Par exemple, une activité cérébrale intense ou
prolongée peut augmenter la demande en oxygène et en glucose, ce qui peut entraîner une
diminution de la disponibilité de ces substrats et une perturbation du métabolisme cérébral.
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III. TECHNIQUES D’ETUDE DU METABOLISME CEREBRAL
1. Technique De L’IRM
➢ Principe De L’IRM
L’IRM consiste à observer les tissus biologiques à travers les propriétés magnétiques de
l’un de leurs constituants majoritaires, le noyau d’hydrogène. En effet, le proton qui constitue
le noyau de l’atome d’hydrogène possède un moment magnétique : une sorte de petit aimant
appelé spin. Lorsque l’on place un sujet dans un champ magnétique, les spins des noyaux
d’hydrogène s’orientent dans la direction de ce champ. Tout se passe comme si on « aimantait »
le sujet. Au cours d’une IRM, on mesure l’aimantation résultante en chaque point des tissus
analysés. Comme cette aimantation est proportionnelle à la quantité de noyaux d’hydrogène
présents, et que les tissus se distinguent par leur contenu en eau, la carte des aimantations
résultantes reproduit l’anatomie des tissus.
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les bobines de gradients pendant l’acquisition des images (ce bruit d’origine mécanique
constitue une interférence relativement importante dans le protocole expérimental, que les
systèmes de casques ou de bouchons auditifs ne viennent qu’imparfaitement atténuer, et dont il
faut tenir compte lors de l’interprétation de certaines données. Antenne de radio-fréquence dite
« cage oiseau » entourant la tête du sujet et utilisée à la fois pour générer les impulsions de
champ et pour recueillir le signal de résonnance magnétique
L’IRM Fonctionnelle
L’IRM fonctionnelle est fondée sur l’observation en temps réel des variations de
l’oxygénation du sang, sans injection de traceur radioactif, puisque le traceur est endogène. Des
examens répétés peuvent, de ce fait, être réalisés sans aucun inconvénient. L’oxy-hémoglobine
n’a aucune influence sur le champ magnétique local (à gauche). La libération de l’oxygène, au
niveau des capillaires cérébraux, s’accompagne de la réduction du fer de l’HB qui se retrouve
à l’état d’ion ferreux (Fe ++) avec deux électrons non appariés au sein de la molécule de déoxy-
hémoglobine. Ces électrons sont à l’origine du paramagnétisme de cette molécule et génèrent
une modification du champ magnétique local (à droite). Lorsqu’un sujet est placé dans un
appareil d’IRM, le champ magnétique au voisinage de la désoxyhémoglobine diffère de celui
près de l’oxyhémoglobine : la désoxyhémoglobine se comporte comme une hétérogénéité
magnétique. L’activité cérébrale se traduit par un enrichissement en oxygène (Hb-O2) des
régions mises en jeu : cet apport d’oxygène réduit les hétérogénéités dues à la
désoxyhémoglobine dans le compartiment veineux de la circulation et le signal enregistré, lui,
augmente.
Lorsqu'une aire cérébrale participe à l'exécution d'une tâche, les neurones de cette zone
et ceux avec lesquels elle est connectée sont activés, ce qui se traduit par une augmentation du
débit sanguin. Parmi les nombreuses molécules biologiques qui permettent de suivre le débit
sanguin, l'eau est particulièrement intéressante du fait de sa simplicité et de sa présence en
grande quantité dans les tissus biologiques. La technique consiste à injecter au sujet, par voie
intraveineuse, de l'eau marquée à l'oxygène-15 (O15). Cet oxygène est instable : un de ses
protons se transforme rapidement en neutron, en émettant un positon et un neutrino. Quand un
positon émis par un noyau d'O15 est libéré dans le milieu environnant, il se combine quasi
instantanément à un électron du milieu et la réaction libère deux photons gamma. Plus le débit
sanguin est élevé, plus la probabilité qu'un tel évènement se produise augmente. De plus, ces
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photons très énergétiques, traversent en grande partie le cerveau et le crâne : on peut donc les
détecter en dehors de la boîte crânienne.
Le sujet est placé dans un cylindre recouvert de détecteurs. Quand deux détecteurs
détectent en même temps deux photons, o déduit qu'une désintégration s'est produite sur la ligne
joignant les détecteurs. Des milliers de photons sont ainsi détectés. On peut obtenir une
cartographie du débit sanguin cérébral régional en TEP. On utilise l'eau dans laquelle l'oxygène-
16 (O16) naturel est remplacé par de l'oxygène-15 (O15) émetteur de positons. La très courte
période de l'O15 impose que l'eau radioactive soit préparée dans les minutes qui précèdent son
injection au sujet. Un dispositif produit cette eau radioactive en continu et l'injecte
automatiquement dans un cathéter placé dans une veine du bras du sujet. L'eau radioactive se
distribue dans les capillaires cérébraux où elle peut diffuser dans le tissu cérébral en fonction
du débit sanguin cérébral régional. Des cartes peuvent être établies lorsque des sujets effectuent
des tâches cognitives extrêmement variées (enregistrement pendant 90 secondes - précision
spatiale de l'ordre de 8mm)
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Figure 5 : Débit Sanguin Cérébral En TEP
Les images correspondent à des coupes allant du haut du cerveau (en haut à gauche)
jusqu'au cervelet (en bas à droite). Code couleur : les débits les plus importants correspondent
à la couleur rouge, les plus faible, au bleu. La libération de photons se situe principalement dans
la matière grise, en périphérie, car le débit de sang dans le cortex est environ 4 fois plus élevé
que dans la substance blanche.
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a des propriétés anti oxydantes, cicatrisantes et immunitaires. Elle participe à la gestion du sucre
dans l’organisme, mais assure aussi :
Le nombre de cas d’encéphalopathie glycinique est inconnu. Seuls quelques chiffres ont été
rapportés : 1 individu sur 55 000 en Finlande, et 1 individu sur 63 000 en Colombie et au Canada
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traitement précoce et permet d'éviter des complications aiguës et chroniques, un retentissement
sur le développement et même la mort.
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