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BILANS : CHAP 2-3-4 THEME 3 :

Chapitre 2 : Le fonctionnement des cellules musculaires


Quels mécanismes permettent la contraction des cellules musculaire ?
I- La mécanique musculo-squelettique
TP7

Bilan :
Les muscles striés squelettiques sont constitués de deux parties bien distinctes :
- des tendons à chaque extrémité, attachés aux os ;
- la partie contractile au milieu, une partie épaisse, rouge et élastique.
Cette partie est constituée de faisceaux qui sont constitués eux-mêmes de fibres (ou
cellules) musculaires reliées entre-elles, disposées parallèlement. Chaque fibre est ensuite
constituée de myofibrilles (filaments organisés en cylindre). Lors de la contraction, le muscle
strié squelettique s’épaissit et se raccourcit. Cela provoque une traction sur les tendons, ce
qui engendre le déplacement des os au niveau de l’articulation.
Pour que le mouvement soit réversible, il est nécessaire de faire intervenir deux muscles
antagonistes qui se contractent obligatoirement en opposition pour commander le
mouvement d’un membre.

II- Le processus de contraction


TP8
a. La contraction à l’échelle cellulaire
Les cellules musculaires (ou fibres musculaires) possèdent de nombreux noyaux et une
striation liée à l’organisation du cytosquelette particulier de ces cellules. Chaque
myofibrille est constituée d’une longue file de sarcomères mis bout à bout. Les fibres
musculaires sont donc des cellules différenciées et spécialisées. Chaque myofibrille est
constituée d’un assemblage de deux types de myofilaments : actine (fin) et myosine (épais).
Lorsque le muscle se contracte on observe un coulissage des myofilaments fins d’actine par
rapport aux myofilaments épais de myosine. Ceci a pour conséquence le raccourcissement
global du sarcomère.
b. La contraction à l’échelle moléculaire
De l’énergie sous forme d’ATP (Adénosine TriPhosphate) et des ions calcium sont nécessaires
à la contraction.
L’hydrolyse de l’ATP fournit l’énergie nécessaire pour provoquer un pivotement de la tête de
myosine. Celle-ci change donc de conformation et vient se fixer sur les filaments d’actine.
Les produits de l’hydrolyse (ADP – Adénosine DiPhosphate – et Pi) sont ensuite libérés, la
tête de myosine pivote et entraîne le glissement du myofilament d’actine.
Enfin, de l’ATP vient à nouveau se fixer sur la tête de la myosine, ce qui détache celle-ci
des filaments fins d’actine. Le cycle peut alors recommencer.
La répétition de ces étapes conduit à la contraction du sarcomère et se répercute sur la
totalité de la myofibrille, diminuant la longueur de la cellule musculaire et donc du muscle.
Schéma bilan

III- La myopathie, une dégénérescence des cellules musculaires

TP9

Bilan :
La myopathie de Duchenne est une maladie génétique qui touche toute la musculature. Elle
se caractérise par un affaiblissement progressif des muscles et résulte de mutations
affectant le gène de la dystrophine, localisé sur le chromosome X et touche les garçons.

La dystrophine est une grosse protéine en forme de bâtonnet qui relie les filaments
d’actine du cytoplasme à la matrice extracellulaire. Pour cela, elle s’attache à un complexe
de molécules qui traverse le sarcolemme (membrane de la cellule musculaire) et s’ancre
dans la matrice. Cet ensemble est nécessaire pour assurer des contractions répétées car
sinon la membrane perd son intégrité au fil des cycles de contraction/relâchement et
la cellule finit par mourir.

b- D’autres voies métaboliques permettant la production d’ATP


Activité 11
Bilan :
- La phosphocréatine est un composé métabolique présent dans la cellule musculaire qui
peut instantanément fournir l’énergie nécessaire à la restauration de l’ATP (liaison
phosphate à haut potentiel énergétique, son hydrolyse permet de reconstituer de l’ATP).
Cependant ses stocks s’épuisent très rapidement et ne permettent donc des contractions
musculaires que pendant un temps très court.
- La fermentation lactique prend le relais après épuisement de la phosphocréatine. Elle
fournit rapidement de l’ATP sans apport d’O2.
→La 1ière étape est la glycolyse qui permet la formation de 2 pyruvates, 2 ATP (et 2 NADH)
→Puis le pyruvate est ensuite transformé en acide lactique permettant la régénération du
NADH,H+ en NAD+.
Cette voie est privilégiée pour des efforts courts.
La fermentation a un rendement très faible car elle produit seulement 2 ATP. Au contraire,
la respiration, qui produit 36 ATP, est privilégiée pour des efforts longs.

V- Les effets du dopage


Cours dialogué
Bilan : Afin d’améliorer leurs performances, certains sportifs ont recours au dopage. Ils
détournent de leur usage médical des molécules comme les stéroïdes anabolisants qui sont
des dérivés de la testostérone. Pris à forte dose, ces produits augmentent la masse et la force
musculaire. L’augmentation de la masse musculaire provient d’une hypertrophie des fibres
musculaires et non d’une augmentation de leur nombre.
Malheureusement, outre l’acte de tricherie, le dopage a des effets secondaires
catastrophiques :
- A court terme : il peut entraîner des lésions musculaires et tendineuses
- A long terme : il peut entraîner des cancers, stérilité, masculinisation du corps chez les
femmes…

Chapitre 3 : Le contrôle des flux de glucose


Comment les cellules musculaires sont-elles approvisionnées en glucose ? Comment sa
concentration est-elle régulée ?
I- Les réserves et flux de glucose dans l’organisme
TP12
Bilan : Les cellules de l’organisme consomment en permanence, de manière de plus en plus
intense en fonction de leur activité, du glucose qu’elles puissent dans le sang. Quelle que soit
la situation physiologique, la glycémie (taux de glucose dans le sang) est maintenue autour
d’une valeur d’équilibre d’environ 1g/L.
Les réserves du glucose se trouvent principalement sous forme de glycogène (un polymère
du glucose). Ce glycogène est sous forme de granules dans les cellules musculaires et
hépatiques. Ces organes permettent donc de stocker le glucose et servent à entretenir les
flux de glucose, responsable de la glycémie en fonction des activités. La réaction permettant
le stockage est la glycogénogénèse.
Le foie est le seul à pouvoir libérer du glucose, contrairement aux muscles. Ainsi lors d’un
besoin en glucose, les réserves de glycogène du muscle sont directement utilisées par ses
cellules contrairement au glycogène stocké dans le foie qui est libéré dans le sang. La réaction
d’hydrolyse du glycogène est la glycogénolyse.
Le foie a donc un rôle essentiel dans la régulation des flux de glucose en prélevant ou libérant
du glucose.
Schéma bilan

II- Dysfonctionnement de la régulation des diabètes


Activité 14
Bilan : Les diabètes sont des dysfonctionnements de la régulation de la
glycémie caractérisés par une hyperglycémie chronique.

Le diabète insulinodépendant (type 1) touche des individus plutôt jeunes. Il est causé par
la destruction des cellules β des îlots de Langerhans (maladie auto-immune) qui ne sécrètent
donc plus d’insuline.
Le diabète non insulinodépendant (type 2) touche des personnes de plus de 45 ans souvent
en surpoids. Les cellules cibles de l’insuline deviennent insulinorésistantes et ne stockent
plus le glucose. Ainsi au début, cela est compensé par l’augmentation des cellules β pour
produire davantage d’insuline afin de stimuler le stockage du glucose. Mais
les cellules β s’épuisent et finissent par ne plus fonctionner et disparaitre.
Chapitre 4 : L'adaptabilité de l'organisme face aux perturbations
Comment l’organisme réagit-il face aux situations stressantes ?
I- Le stress aigu, un mécanisme d’adaptabilité
Activité 15
Bilan : Le stress aigu correspond aux réponses normales et ponctuelles d’un organisme à
un agent stresseur. Les agents stresseurs peuvent être d’origine biologique (maladie,
blessure, puberté…), physique (forte chaleur, bruit…), chimique (tabac, alcool…) ou sociale
(examen, problèmes financiers, divorces…). La réponse de l’organisme à un agent stresseur
provoque la sécrétion d’hormones (adrénaline, puis cortisol), une augmentation de la
fréquence cardiaque et ventilatoire, une libération de glucose, une dilatation des pupilles….
Ces réponses physiologiques permettent à l’organisme de s’adapter et de faire face à des
perturbations : c’est l’adaptation physiologique

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