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Bilan :
Les muscles striés squelettiques sont constitués de deux parties bien distinctes :
- des tendons à chaque extrémité, attachés aux os ;
- la partie contractile au milieu, une partie épaisse, rouge et élastique.
Cette partie est constituée de faisceaux qui sont constitués eux-mêmes de fibres (ou
cellules) musculaires reliées entre-elles, disposées parallèlement. Chaque fibre est ensuite
constituée de myofibrilles (filaments organisés en cylindre). Lors de la contraction, le muscle
strié squelettique s’épaissit et se raccourcit. Cela provoque une traction sur les tendons, ce
qui engendre le déplacement des os au niveau de l’articulation.
Pour que le mouvement soit réversible, il est nécessaire de faire intervenir deux muscles
antagonistes qui se contractent obligatoirement en opposition pour commander le
mouvement d’un membre.
TP9
Bilan :
La myopathie de Duchenne est une maladie génétique qui touche toute la musculature. Elle
se caractérise par un affaiblissement progressif des muscles et résulte de mutations
affectant le gène de la dystrophine, localisé sur le chromosome X et touche les garçons.
La dystrophine est une grosse protéine en forme de bâtonnet qui relie les filaments
d’actine du cytoplasme à la matrice extracellulaire. Pour cela, elle s’attache à un complexe
de molécules qui traverse le sarcolemme (membrane de la cellule musculaire) et s’ancre
dans la matrice. Cet ensemble est nécessaire pour assurer des contractions répétées car
sinon la membrane perd son intégrité au fil des cycles de contraction/relâchement et
la cellule finit par mourir.
Le diabète insulinodépendant (type 1) touche des individus plutôt jeunes. Il est causé par
la destruction des cellules β des îlots de Langerhans (maladie auto-immune) qui ne sécrètent
donc plus d’insuline.
Le diabète non insulinodépendant (type 2) touche des personnes de plus de 45 ans souvent
en surpoids. Les cellules cibles de l’insuline deviennent insulinorésistantes et ne stockent
plus le glucose. Ainsi au début, cela est compensé par l’augmentation des cellules β pour
produire davantage d’insuline afin de stimuler le stockage du glucose. Mais
les cellules β s’épuisent et finissent par ne plus fonctionner et disparaitre.
Chapitre 4 : L'adaptabilité de l'organisme face aux perturbations
Comment l’organisme réagit-il face aux situations stressantes ?
I- Le stress aigu, un mécanisme d’adaptabilité
Activité 15
Bilan : Le stress aigu correspond aux réponses normales et ponctuelles d’un organisme à
un agent stresseur. Les agents stresseurs peuvent être d’origine biologique (maladie,
blessure, puberté…), physique (forte chaleur, bruit…), chimique (tabac, alcool…) ou sociale
(examen, problèmes financiers, divorces…). La réponse de l’organisme à un agent stresseur
provoque la sécrétion d’hormones (adrénaline, puis cortisol), une augmentation de la
fréquence cardiaque et ventilatoire, une libération de glucose, une dilatation des pupilles….
Ces réponses physiologiques permettent à l’organisme de s’adapter et de faire face à des
perturbations : c’est l’adaptation physiologique