Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
-‐Bioénergétique de l’effort.
-‐Muscles squelettiques et exercice physique.
-‐Adaptation Cardiovasculaire à l’effort physique.
-‐Adaptation respiratoire à l’effort.
-‐Réponses physiologiques et métaboliques à l’exercice musculaire.
-‐Dépense énergétique au repos et à l’effort.
-‐Régulation hormonale du métabolisme énergétique.
-‐Etude des processus de croissance et de développement des différents
systèmes physiologiques en relation avec leurs capacités fonctionnelles
chez l’enfant jusqu’à l’âge de la maturité./
ATP
Les voies énergétiques
Contraction musculaire
la consommation de molécules d’ATP peut être considérablement augmentée au cours d’exercices intenses, or
Comme la dégradation d’une mole d’ATP libère 30.5 kJ dans des conditions standard ou 42 kJ
dans les conditions biologiques, soit entre 7 et 10 kcal, dont une partie (environ 1/5ème) est
convertie en énergie mécanique et le reste en chaleur, le travail musculaire ne peut compter au
total que sur une réserve de 1.3 à 1.6 kcal, soit à peine l’énergie nécessaire pour parcourir :
Bien que l’ATP soit la seule molécule capable de fournir directement au muscle
Intermédiaire = ATP
Formule : C10H16N5O13P3
Masse molaire : 507,18 g/mol
Un sucre : le ribose
= sucre à 5 carbones (pentose)
Trois groupements phosphates (H3PO4)
Les liaisons phosphates riches en E et faciles à rompre.
Libération d'un phosphate ==> libération d‘E
ADP + P + E ATP
Fabriquée par l'organisme (foie, rein, pancréas) à partir de certains acides aminés (glycine, arginine et méthionine).
1 réaction couplée
Saut
Lancers
40, 60 m…
13
– Intensité Il est capable de fournir une grande quantité d’énergie dans un laps de temps très court. En
conséquence, il permet d’effectuer des exercices très intenses à puissance maximale, ce qui s’avère
extrêmement utile pour beaucoup d’activités sportives (courses de vitesse, exercices explosifs, de force ou
de détente, etc...)
– Capacité A l’inverse, ce processus n’a pas le pouvoir d’entretenir très longtemps la contraction
musculaire. Sollicité à son maximum d’intensité, on doit considérer qu’il est épuisé au bout d’environ 7s.
Facteurs limitants La cause la plus souvent admise pour expliquer cette faible capacité est la baisse de la
substance support de cette réaction au niveau des réserves musculaires (= ATP et CrP).
On comprend alors que cette source d’énergie va rapidement se tarir par absence de réserve énergétique. Il
devient évident que l’un des buts de l’entraînement à ce type d’effort sera la stabilisation, chez l’athlète, d’une
concentration supérieure d’ATP et de CrP intramusculaire, et une utilisation plus efficace de l’énergie produite.
– Récupération La CrP se reconstitue au repos, lorsque l’ATP est redevenu abondant!!!!. Ce processus a
lieu lors de la récupération suivant l’exercice. A ce moment, l’énergie nécessaire à la reconstitution de
l’ATP provient directement de la dégradation des aliments par les voies énergétiques.
Remarque: L’ATP nouvellement formé par les mitochondries est ainsi aussitôt associé à
la créatine pour reformer de la phosphocréatine, qui va en retour diffuser jusqu’aux
protéines contractiles et permettre la reconstitution des stocks de phosphocréatine.
La filière rapide ANAEROBIE ALACTIQUE
Cette filière est celle des efforts courts d’intensité maximale. Elle est divisée en deux types selon la durée de l’effort :
• Effort de type "vitesse - force ou puissance", tels que l’haltérophilie, le saut en hauteur, les lancers… d’une durée
maximum de 7 sec. :
Elle utilise pendant l’effort nos stocks d’ATP et fournit de l’énergie (E) : ATP ADP + P + E
La reconstitution de l’ATP commence à s’effectuer immédiatement sous l’action d’un enzyme, la myokinase:
• Effort de type « endurance-vitesse» ou « capacité », tels que le 100m course ou un 25m en natation, ne
dépassant pas 20 sec. :
Le stock d’ATP épuisé, le corps a recours au stock de CrP 2 ADP + PC créatine kinase ATP + Créatinine
Système glycolytique
• Deuxième système pour synthétiser ATP dans le muscle
• Dégradation partielle des glucides en :
» Acide pyruvique
» Puis en acide lactique
= ATP consommé
= ATP produit
BILAN
Glycogène Glucose
3 ATP 2 ATP
16
BILAN
Glycogène Glucose
3 ATP 2 ATP
10 réactions
200m
400 m
…
C'est la filière des efforts de Résistance, que l'on sépare en deux en entraînement:
NB: La résistance est la capacité physique qui nous permet de soutenir un effort le plus longtemps possible.
La résistance anaérobie lactique ou plus précisément capacité anaérobie lactique est la capacité
des muscles à fonctionner le plus longtemps possible sans oxygène.
- Intensité:
- Bien qu’incapable de renouveler l’ATP avec la même intensité que le processus alactique, la voie anaérobie lactique finit cependant par
atteindre une intensité importante après quelques secondes d’exercice, assurant des efforts de puissance élevée bien que non maximale.
Cette intensité croît d’ailleurs jusqu’à un maximum que nous situons environ entre 30 et 45 s, durée au-delà de laquelle on observe toujours
une baisse dans les efforts d’intensité élevée qui utilisent en priorité ce processus. Cependant, c’est grâce à cette vitesse élevée de
transformation des substrats que nous pouvons courir à des allures supérieures à la Vitesse Maximale Aérobie.
- Capacité :
- Si la puissance maximale est atteinte en moins de 1 min, la glycolyse anaérobie va continuer à assurer l’essentiel de la resynthèse d’ATP
(et donc, l’entretien de la contraction musculaire) pendant une durée plus importante que l’on peut situer aux environs de 2 à 3 min. Elle
régresse ensuite rapidement et cède la place au processus aérobie.
- Facteurs limitants :
- Le processus lactique ne semble pas limité par les réserves de substrat énergétique. Au contraire, il semble que ce soit l’accumulation
au niveau musculaire des produits de dégradation du glycogène, et plus particulièrement l’acidification qu’ils provoquent, qui viennent
bloquer les contractions musculaires, et donc la possibilité de poursuivre l’exercice.
- Le développement de ce processus permet à l’athlète qui s’y soumet d’améliorer ses capacités à maintenir une contraction musculaire de
bonne qualité malgré une baisse du pH.
– Récupération :
Elimination de l’acide lactique par le sang (-> rein -> urine) par :
• Récupération active
• Ingestion de glucides dans les 6 heures suivant l’effort pour limiter les courbatures
• Hydratation
• Etirements
3 – La voie aérobie
Le système oxydatif
• Dégradation de substrat en présence d’O2
• Rendement énergétique plus important que les
deux systèmes précédents.
• Source d’E important pour réalisation
d’exercice d’endurance
• Système efficace si apport en O2 suffisant
– AcétylcoA pénètrent
dans le cycle de
Krebs (mitochondrie)
– Série de réactions
chimiques
23
Rappel:
Structure
Matrice
22
• 1. La glycolyse Pour 1 mol. de GLUCOSE
€ 2 AcétylcoA formés
• 2. Le cycle de Krebs
25
Bilans énergétiques
• Oxydation du glucose / glycogène
– Glycolyse / Glycogénolyse
• Glucose € 2 ac. Pyruvique 2 ATP / 3 ATP
• 2 NADH2 = 2 NADH2 * 3 ATP 6 ATP
CTe-
– Formation 2 AcétylcoA
• 2 NADH2 = 2 NADH2 * 3 ATP 6 ATP
CTe-
GLUCOSE : 38 ATP
30
GYCOGENE : 39 ATP
Béta oxydation (l’essentiel)
Question : Combien d’ATP sont produits lors de la dégradation d’une molécule d’acide gras à 20
carbones ?
La dégradation complète de l'acide gras se poursuit jusqu'à ce que la chaîne
carbonée soit complètement découpée en molécules d'acétyl-CoA : c'est l'hélice
de Lynen. Chaque tour de l'hélice raccourcit l'acyl-CoA de deux atomes de
carbone et libère une molécule d'acétyl-CoA, une molécule de FADH2 et une
molécule de NADH. Cette dégradation intervient par oxydations sur les carbones
β successifs, d'où le terme de « β-oxydation ».
Question : Combien d’ATP sont produits lors de la dégradation d’une
molécule d’acide gras à 20 carbones ?
C20/2= 10 AcétylcoA
On multiplie par 12 car c’est le nombre d’ATP produits par les Acétyl-CoA.
On multiplie 9FADH2 par deux car c’est le nombre d’ATP produits par ces FADH2
Typiquement des courses de 2000m à 5000m, soit en compétition, soit en entraînement sur des distances
plus courtes mais en vitesse croissante, notamment afin d'augmenter ses capacités respiratoires ou
mesurer sa VO2Max.
- Capacité Si la puissance fournie par ce processus est faible au regard de celle des processus anaérobies,
sa capacité est, quant à elle, infiniment supérieure : en effet, le processus aérobie peut fournir une
quantité d’énergie capable d’entretenir les contractions musculaires pendant une durée très importante
(jusqu’à plusieurs heures).
Facteurs limitants Le 1er facteur limitant est l’intensité de l’exercice produit. En effet, les différents processus
énergétiques ne sont jamais utilisés par l’organisme de façon totalement isolée. L’organisme recourt à la voie
aérobie même pour un effort d’intensité modérée. Aucun exercice n’est donc totalement aérobie ni ne se traduit
par une lactatémie nulle. Plus on se rapproche du « seuil critique » du processus aérobie, c'est-à-dire, d’une
intensité équivalente à la PMA, plus la faculté de poursuivre son effort se réduit. Un individu, même entraîné, ne
peut guère prolonger un effort à 100 % de sa PMA plus de 6 à 7 minutes. Cependant, si l’on réduit tant soit peu
cette intensité, la durée de l’effort se trouve considérablement augmentée. Cette faculté de soutenir à un
pourcentage élevé de PMA durant une période de temps importante sera l’un des axes de travail du
développement du processus aérobie.
Autres facteurs limitants des processus aérobies : la plus ou moins grande faculté à éliminer la chaleur
dégagée. Ces processus ayant pour effet de produire une grande quantité de chaleur, la température
corporelle s’en trouve augmentée. L’athlète doit donc posséder des systèmes thermorégulateurs qui
maintiennent cette température à un degré constant. Faute de ça, il sera très rapidement contraint à
réduire l’intensité de son effort, voire à l’interrompre. De plus, les efforts aérobies provoquent une
sudation importante du fait de leur durée et des problèmes d’élimination de la chaleur qu’ils engendrent.
Cette sudation, source de déshydratation accrue, doit être rapidement compensée, faute de quoi elle
entraine, à très court terme, une baisse de l’efficacité et finit par limiter la capacité du processus aérobie.
L’entraîneur doit en tenir compte lorsqu’il organise ce type de séance.
– Récupération A court terme : • Remboursement de la dette d’O2 Une fois l’exercice terminé, l’accumulation des
déchets et la nécessaire reconstitution des substrats consommés vont stimuler les apports en oxygène qui
continueront à s’effectuer avec un fort débit. On dira que l’organisme a accumulé une dette d’oxygène qu’il va
devoir payer durant sa récupération. Cette dette s’avérera d’autant plus importante que l’exercice se sera longtemp
maintenu à une intensité sur-critique, c'est-à-dire, supérieure à la PMA. A long terme : • Hydratation • Alimentatio
: reconstitution des stock
4.3- En fonction des différents types de sports
48
Participation des différentes filières en fonction de la
durée de l’exercice (maximal) : les courbes
d’HOWALD
ATP
ATP-CP
VOIE
AEROBIE
LIPIDES
Voies anaérobies Voie aérobie
46