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CM 1 

: Les filières énergétiques et les capacités physiques

1. Théorie bioénergétique de la performance sportive.

1.1. Définition de la performance sportive

On peut parler de performance sportive, quel que soit le niveau de réalisation, dès l'instant où
l'action optimise le rapport entre les capacités physiques d'une personne et une tâche sportive à
accomplir.

On constate une perte de la vitesse en fonction de la distance et de la durée de l'exercice.


La perte de vitesse est peu sensible de 10 à 20s et de 1h à 2h.
On observe des cassures entre 40s et 1min30 et entre 4 et 6min.
Cette cassure a permis au physiologiste de mettre en place un modèle métabolite de la performance
sportive.

1.2. La courbe d'Howald

Elle n'est pas construite sur la vitesse mais sur la puissance. La vitesse dépend de la puissance
mécanique qui dépend elle-même de la dépense d'énergie et donc de sa création par les différents
métabolismes.

1.3. Définition de la puissance

La puissance permet de décrire et de quantifier l'activité musculaire sur un plan mécanique (P=F*vit
mais aussi P=W/t) et donc indirectement la consommation d'énergie (la puissance dépend de la
quantité d'énergie que nous sommes capables de transférer par unité de temps). V. Billat Physiologie
et méthodologie de l’entraînement. Ed De Boeck 2003

CF shémas sur feuille

Zone 1 : effort intense (100%) de 1s à 6s. ATP+PCr


Prédominance de la source des phospagenes ( créatine phosphate). D'où l'usage de produit chargés
en créatine souvent en musculation (ne pas en abuser car très mauvais pour les reins). Il faut aussi
de l'ATP, les deux sot obligatoire.

Zone 2 : Effort intermédiaire, dure de 6s à 2min


Prédominance de la glycolyse lactique. Usage de sucre pour augmenter la performance.
La filière anaérobie lactique et la glycolyse sont la même chose.
Zone 1 et 2 se nommes filières anaérobie car elles fonctionnent sans oxygène.

Zone 3 : Filière aérobie puisque l'oxygène à le temps d'arriver dans les cellule. Prédominance de la
glycolyse aérobie à partir de 2min et jusqu'à 7min, puis prédominance de l'oxydation de différents
substrats à partir de 7min

Récapitulatif :
Zone 1 → ATP + PCr progressivement Glycogène
Zone 2 → Glycogène lactate puis PCr+glycogène aérobie
Zone 3 → H2O + CO2 puis Glycogène (lactate) après 7min → Glycogène + glucose + acides gras
libre + acides aminés
Commentaires :
1. La courbe d'Howald est un modèle (simplification)
2. On a l'impression que les trois filières se substituent.
3. C’est plus une addition des filières qu'un substitution.
A tout instant, la puissance développée reflète la somme de l'implication de chacune des 3 filières.

1.4. La procédure de routine

On produit toujours de l'ATP : métabolisme de base, lorsque l'on dort, on produit de l'ATP. On peut
dire aussi le métabolisme de routine (une procédure de routine qui permet à l’organisme de fournir
de l'énergie pour une gamme d'effort couvrant le métabolisme de base et les principaux
mouvements de la vie quotidienne comme la marche).

Commentaires :
Quand la procédure de routine ne suffit pas, elle est complétée par une procédure intermédiaire qui
produit encore plus d'ATP par unité de temps.
Enfin, pour des sollicitations extrêmes, une procédure d'urgence peut être mobilisée rapidement
pour suppléer ou compléter la production d'ATP sur des laps de temps relativement courts.

Pour résumer :

Zone 3 (aérobie) : procédure de routine : métabolisme de base + mouvements de la vie de tous les
jours + efforts de longue durée

Zone 2 (anaérobie lactique) : procédure intermédiaire : métabolisme anaérobie lactique : effort


intense et de durée intermédiaire (20s à 2min)

Zone 1 (anaérobie alactique): Procédure d'urgence : effort bref et très intense : métabolisme
anaérobie alactique.

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